BULLETIN MENSUEL ÉLECTRONIQUE DU PROJET PADTICE

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1 BULLETIN MENSUEL ÉLECTRONIQUE DU PROJET PADTICE Mai 2014 N 004 SOMMAIRE MOT DE LA DIRECTRICE MOT DE LA DIRECTRICE ACTIVITES DU PROJET LA VIE DES PARTENAIRES DU PROJET Mesdames, Messieurs Chers partenaires de la mise en oeuvre du PADTICE, La deuxième session de la réunion du comité de pilotage du PADTICE, tenue à l Université Félix Houphouët Boigny le 09 décembre 2013, nous a permis de faire le bilan des activités du projet. Avec le transfert de la gestion de ce projet au bureau de l UNESCO à Dakar et la mise en place effective de l Unité de Gestion du Projet, des avancées appréciables ont été obtenues et de meilleures perspectives sont affichées. La dynamique retrouvée a permis à l UEMOA d accorder une année supplémentaire d exécution afin de permettre l achèvement des activités qui constituent le cœur du PADTICE. PADTICE Projet d Appui au Développement des TIC pour le renforcement des capacités de mise en oeuvre de la réforme Licence- Master-Doctorat (LMD) dans les institutions d enseignement supérieur de l UEMOA Ainsi, les activités qui permettront de répondre aux besoins pressants des universités en matière d infrastructures informatiques seront conduites à terme. Les appels d offres de mise à niveau des infrastructures réseau des universités bénéficiaires ont été bouclés et la contractualisation des entreprises adjudicataires des différents lots est enclenchée. Les travaux ont effectivement débutés dans certaines universités. Le déploiement de matériel informatique, qui doit reposer sur une architecture réseau de qualité dans les universités, pourra se faire avant le 30 Août 2014 pour le lot des quatre universités que sont : l Université Cheikh Anta Diop, l Université Félix Houphouët Boigny, l Université de Lomé et l Université de Ouagadougou. Ce déploiement devra également être achevé le 20 Septembre, au plus tard, pour les Universités Abdou Moumouni, Abomey Calavi, Amilcar Cabral et l Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako. La mise en œuvre du sous-projet de déploiement de la bibliothèque numérique connaît également des avancées appréciables. Le mois de Juin 2014 verra la tenue des ateliers régionaux de formation des formateurs. Ces ateliers seront suivis par les ateliers nationaux de déploiement du logiciel dans les Universités et la formation du personnel des bibliothèques universitaires. Le partenariat avec le CAMES a permis de mettre à disposition le référentiel de développement des systèmes d information des Universités de l espace UEMOA. Les résultats obtenus sont le fruit des efforts conjugués de l UNESCO, de l UEMOA, des partenaires d exécution du projet et des Universités qui n ont ménagé aucun effort. La réunion du Comité de pilotage, qui se tiendra à Ouagadougou le 05 Juin 2014, nous permettra de soumettre à l étude des membres de ce comité, les résultats obtenus sur la période d exécution allant de Décembre 2013 à fin Mai Je reste persuadée que les objectifs assignés à ce projet seront atteints si toutes les parties prenantes jouent le jeu et placent au centre de leurs intérêts, ce projet dont le but est d accompagner les Universités d Afrique de l Ouest dans l amélioration de la qualité de leur mission. Dans ce numéro, vous trouverez des articles sur les activités du projet et la vie des partenaires. Nous avons voulu reprendre, pour large diffusion, le rapport de la Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux du REESAO, organisation qui est un partenaire de la mise en œuvre du PADTICE. Ceci, en droite ligne avec notre volonté de faire du bulletin électronique du PADTICE, un outil de partage et de liaison entre les différents acteurs qui interviennent dans le soutien à l excellence de l enseignement supérieur en Afrique de l Ouest. Enfin, la période de la tenue de la réunion du Comité de pilotage correspond avec le déménagement de nos bureaux sis au 12 Avenue du Président Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le siège du Bureau régional multisectoriel de l UNESCO pour le Sahel (UNESCO-BREDA) est désormais situé à Ngor sur le même site que l hôtel Ngor Diarama. Ann Therese NDONG-JATTA Directrice du Bureau régional multisectoriel de Dakar.

2 ACTIVITES DU PROJET Séminaire de pré-validation des choix techniques et des projets de texte de la bibliothèque virtuelle des Universités de l espace UEMOA. 11 et 12 Avril 2014, à la Bibliothèque Centrale Universitaire de l Université Cheikh Anta Diop (Dakar, Sénégal) Pour la seconde journée, l atelier s est penché sur l étude des textes suivants : - le projet de texte portant statuts du consortium ; - le projet de texte portant charte du consortium; - le projet de convention portant engagement des Universités. Le rapport sur l état des lieux a reconnu l existence de projets de numérisation avant de conclure à l incapacité des bibliothèques enquêtées à satisfaire les besoins des populations universitaires en perpétuelle croissance. Cette incapacité résulte du manque d équipements, d infrastructures et de la faiblesse des ressources financières des bibliothèques. Photo des participants au séminaire de pré-validation des choix techniques et des projets de texte de la bibliothèque virtuelle des Universités de l espace UEMOA Dans le cadre du projet PADTICE-UEMOA et conformément aux termes de l accord de partenariat d exécution signé avec l UNESCO, l École de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) a organisé un séminaire de pré-validation des choix techniques de la bibliothèque virtuelle et des textes portant organisation et fonctionnement du réseau des bibliothèques des universités de l espace UEMOA les 11 et 12 Avril 2014 à la Bibliothèque Universitaire de Dakar. Ce séminaire a réuni durant deux jours Directeurs de Bibliothèques Universitaires ou leurs représentants, enseignants-chercheurs et informaticiens pour examiner les rapports fournis par les consultants. Les objectifs principaux du séminaire étaient : ¾ de choisir le système intégré de gestion de bibliothèques qui sera utilisé dans le cadre de la mise en place de la bibliothèque virtuelle ; ¾ d étudier les projets de textes portant organisation et fonctionnement du réseau des bibliothèques universitaires de l espace UEMOA. Dans son mot d introduction, le Directeur de l EBAD a souhaité la bienvenue aux participants. Il s est ensuite félicité de la tenue de la rencontre avant d adresser ses remerciements au Recteur de l UCAD ainsi qu à l UNESCO pour la confiance placée en l EBAD. Il est enfin revenu sur les objectifs du séminaire et sur l importance des recommandations qui en seront issues. A la suite du Directeur de l EBAD, le Conseiller régional en communication de l UNESCO, représentant la Directrice du Bureau de l UNESCO à Dakar, a présenté les objectifs du projet PADTICE à travers son volet «bibliothèque virtuelle» avant de réitérer l importance que l UNESCO accorde aux résultats qui sortiront de ces deux jours de réflexion. Il a en outre insisté sur le fait que la «bibliothèque virtuelle» participera à l amélioration de la qualité de l enseignement supérieur dans l espace UEMOA. Dans son discours d ouverture, Monsieur le Recteur de l UCAD a souhaité la bienvenue aux participants et a adressé ses félicitations à l EBAD. Saisissant cette opportunité, en sa qualité de président en exercice du REESAO, il a informé de la tenue prochaine d un colloque de cette organisation au cours duquel, un atelier sera consacré à la mise en place d un réseau de bibliothèques capable de contribuer à relever le niveau de la recherche dans nos pays. Monsieur le Recteur s est en outre engagé à être le porte-parole des Directeurs des bibliothèques concernées auprès des partenaires tels que le REESAO et l AUF. Pour la première journée, l atelier a enregistré les présentations suivantes : - la présentation du projet PADTICE ; - le rapport sur l état des lieux des projets de bibliothèques numériques dans l espace UEMOA ; - le rapport d étude sur les SIGB. Le rapport d étude sur les systèmes intégrés de gestion de bibliothèques a porté sur l étude comparative de trois SIGB : PMB, Koha, Invenio. L étude a consisté à analyser les forces et les faiblesses de chacun des trois SIGB afin de voir celui qui répond le mieux aux besoins de mise en place et de gestion de la plateforme de partage et de mutualisation. A l issue de cette étude comparative, il a été recommandé le logiciel Invenio qui a l avantage d être à la fois un SIGB et un gestionnaire de bibliothèque numérique. Les discussions générales ont porté principalement sur : ¾ les difficultés de déploiement d Invenio ; ¾ le dépôt institutionnel, notamment les articles des enseignants ; ¾ les questions de droits d auteur ; ¾ l insuffisance de personnel qualifié en informatique dans les bibliothèques. Dans les réponses il a été relevé : que la maîtrise de Invenio nécessite l implication des informaticiens qui pourront assurer la formation et l accompagnement nécessaires à la conduite du changement ; que les autres BU s inspirent du cas de l UCAD pour faire obligation aux candidats au CAMES à déposer leurs articles en texte intégral ; que les BU s orientent vers le recrutement d informaticiens pour assurer le suivi de la mise en œuvre des changements. A l issue des discussions, l atelier a adopté à l unanimité le choix du SIGB INVENIO comme logiciel de support de la bibliothèque virtuelle. Pour la seconde journée, il a été procédé à 2

3 ACTIVITES DU PROJET une lecture critique des textes proposés en essayant au mieux de coller aux réalités des Universités et des bibliothèques universitaires des pays concernés. Des remarques de fond et de forme ont été apportées aux différents documents et intégrées au fur et à mesure. Après adoption des ces documents, la parole a été donnée aux participants qui se sont dits satisfaits du déroulement de l atelier et ont réitéré leur souhait de voir se réaliser cet ambitieux projet de bibliothèque virtuelle. Ce fut ensuite le tour au Directeur de l EBAD de remercier, au nom du Recteur, tous les participants avant de leur souhaiter un bon retour dans leurs pays respectifs. Cet article a été préparé par l EBAD Atelier de validation technique du rapport d état des lieux et du projet de référentiel des Systèmes d Information (SI) des institutions d enseignement supérieur des pays membres de l Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) Photo atelier de validation technique du rapport d état des lieux et du projet de référentiel des SI des institutions d enseignement supérieur des pays membres de l UEMOA Le Conseil Africain et Malgache pour l Enseignement Supérieur (CAMES) a piloté une étude sur l état des lieux et l élaboration d un projet de référentiel des systèmes d information des Institutions d Enseignement Supérieur et de la Recherche (IESR) de l espace UEMOA. S inscrivant dans le processus de validation de ces documents en vue de leur adoption par les instances du CAMES, c est au regard de ses missions, dans le domaine de l assurance qualité, que le CAMES a été désigné par l UNESCO pour porter le projet d élaboration d un référentiel des systèmes d information des institutions d enseignement supérieur et de recherche. En effet, les Technologies de l Information et de la Communication (TIC) constituent aujourd hui un puissant levier pour l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le PADTICE, dont l objectif est de contribuer au développement de l enseignement supérieur par les TIC, notamment par la construction d un espace technologique intégré de l enseignement supérieur au sein de l UEMOA en vue d accompagner la mise en œuvre de la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat), constitue à cet égard, un maillon essentiel dans le déploiement des TIC dans l enseignement supérieur et de la recherche en Afrique en général et dans les pays membres de l UEMOA en particulier. L atelier des 11 et 12 Avril 2014, à Ouagadougou (Burkina Faso), a réuni les Directeurs des Systèmes d Information des Universités pilotes des pays membres de l UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo), à l exception de la Guinée Bissau, des représentants des institutions partenaires (UNESCO-BREDA, Agence Universitaire de la Francophonie), du Cabinet CERCO chargé de l étude, et des personnes-ressources. La méthodologie globale utilisée au cours de l atelier a consisté en une approche participative centrée sur les documents produits et les présentations faites par les consultants. La présentation de l état des lieux des systèmes d information dans les IESR de l espace UEMOA s est articulée autour des points suivants : - Cadre et périmètre de l étude : Pour faire le diagnostic, l équipe des consultants s est appuyée sur cinq (5) des Universités pilotes au Bénin, au Burkina, en Côte d Ivoire, au Togo et au Sénégal. Elle a travaillé avec les Ministères de l enseignement supérieur, le CAMES, l UNESCO BREDA et l UEMOA. Son objet d investigation a porté sur les systèmes d information liés au LMD et la gouvernance universitaire. - Méthodologie de l étude La méthodologie a consisté en : une analyse documentaire des rapports et des études préalables ; l administration d un questionnaire pour la collecte des informations sur la couverture fonctionnelle du SI de scolarité, des applications et des règles métiers ; un audit sur site des applications et infrastructures SI ; des entretiens semi-directifs auprès des Directeurs des Systèmes d Information (DSI) des Universités, des Viceprésidents/recteurs en charge de la scolarité. - Résultats et analyse Construits dans l urgence, sous la pression de la gestion des effectifs pléthoriques, la plupart des Systèmes d Information (SI) n ont pas respecté les règles de l art. Les problématiques de gestion de la mobilité, du langage commun LMD, de gestion des nomenclatures et les exigences de remontées d informations n ont pas été suffisamment prises en compte. Les préoccupations d interopérabilité qui se situeraient à la fois au niveau organisationnel, sémantique et syntaxique n ont pas prévalu lors de la mise en œuvre des SI. A l issue de cette présentation, les DSI des Universités et les représentants de l enseignement supérieur privé ont eu l occasion de compléter et d enrichir l état des lieux et de faire des recommandations. A l issue des discussions, plusieurs recommandations ont été faites par les participants à l endroit des institutions (UNESCO, UEMOA, CAMES, REESAO) et des IESR : la nécessité pour les IESR de se doter d une véritable Direction des Systèmes d Information (DSI), et pour ce faire, d opérer un véritable plaidoyer auprès des décideurs pour l appropriation du référentiel des systèmes d information ; la définition d une configuration minimale en matière d infrastructures, d équipements et de ressources humaines pour une DSI ; la nécessité de compléter les domaines du REESAO par les mentions et les spécialités; la nécessité d avoir une meilleure articulation entre la commission TIC du REESAO et l ensemble des DSI ; la nécessité d étendre le périmètre du référentiel à d autres aspects de la vie des IESR (gestion des bibliothèques, gestion du patrimoine, des ressources humaines et financières) ; 3

4 ACTIVITES DU PROJET la nécessité par la décision politique de doter les établissements, les étudiants et les enseignants-chercheurs et chercheurs d un identifiant unique régional en vue de faciliter la mobilité ; la nécessité de faire le compte rendu des conclusions de l atelier à la prochaine réunion du REESAO prévue pour se tenir à Dakar du 14 au 17 avril 2014 ; La nécessité de soumettre les conclusions du présent atelier aux instances du CAMES. Les participants ont pris la résolution d appuyer la mise en place d un organe de gouvernance articulé autour des DSI et des parties prenantes pour faire la promotion et la mise en œuvre du référentiel, la mutualisation des ressources, la mobilisation des fonds et l échange de bonnes pratiques. Les travaux de cet atelier, portant sur les aspects techniques des systèmes d information universitaires dans l UEMOA, ont été marqués par une franche collaboration des participants, en vue de trouver les voies et les moyens pour une meilleure harmonisation qui tiendra compte de la spécificité de chacun, en cohérence avec les objectifs du Projet d Appui au Développement des Technologies de l Information et de la Communication en matière d Education (PADTICE) conduit par l UNESCO d une part, et ceux du Programme de Doublure Virtuelle «SILHOUETTE» du CAMES, d autre part. A l issue des deux jours, les participants se sont déclarés satisfaits de l initiative, qui leur donne les moyens, de partager les pratiques et surtout d envisager la gestion des SI, dans le cadre d une vision régionale qui facilite l intégration, la mobilité des enseignants, des chercheurs et des étudiants, la mutualisation des savoirs, et autorise une meilleure utilisation des bases de données pour une planification stratégique des projets. Cet article a été préparé par le CAMES Photo de groupe des participants à l atelier de validation technique du rapport d état des lieux et du projet de référentiel des SI des institutions d enseignement supérieur des pays membres de l UEMOA Renforcer les infrastructures TIC des universités principales des huit pays de l espace UEMOA La mise à niveau des infrastructures réseau et l acquisition d équipement et de matériel informatiques pour équiper les huit (8) Universités principales seront achevées en Septembre Le volet renforcement des infrastructures physiques des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) constitue une composante essentielle à la mise en œuvre du PADTICE. Essentiellement représenté par l acquisition et le déploiement de matériel informatique pour renforcer les infrastructures TIC des Universités et soutenir la mise en place de l espace technologique intégrée de l enseignement supérieur dans l espace UEMOA, la phase d exécution pratique est enclenchée. L architecture fonctionnelle du dispositif informatique retenue pour chaque Université est la mise à disposition d une infrastructure unique permettant de déployer les équipements. Le design proposé par le PADTICE est le déploiement de terminaux clients légers qui fonctionneront grâce à une infrastructure de virtualisation de postes de travail et la mise en place d un environnement de travail flexible adossé à l infrastructure réseau des campus universitaires. Les appels d offres, lancés au cours du mois Mars 2014, ont permis de retenir les entreprises chargées de la mise à niveau et l extension du réseau de base en fibre optique et l aménagement des salles d accès de chacune des huit (8) Universités. Le deuxième appel d offres à concurrence internationale pour l acquisition et le déploiement du matériel informatique a été également publié en Mars Les travaux de dépouillement des offres ont permis d identifier l entreprise, prestataire potentiel pour le déploiement du matériel informatique. L Unité de Gestion du Projet a mis en place une stratégie de réalisation du volet infrastructurel du projet en regroupant les Universités en deux lots pour permettre une flexibilité dans l exécution de cette activité. Le chronogramme établi est le suivant : - pour le premier lot d Universités constitué par les Universités Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), Félix Houphouët Boigny à Cocody (Côte d Ivoire), Lomé (Togo) et Ouagadougou (Burkina Faso), les travaux de mise à niveau des infrastructures réseau seront achevés en Juillet et le déploiement matériel en Août pour le lot constitué par les Universités Abdou Moumouni (Niger), Abomey-Calavi (Bénin), Amilcar Cabral (Guinée Bissau) et l Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (Mali), la mise à niveau des infrastructures réseau devra être achevée en Août et le déploiement de matériel informatique en Septembre En termes de matériel informatique à déployer, chaque Université recevra : - Une (01) infrastructure applicative de type serveur lame composée : ¾ un (01) rack de 42u équipé, deux (02) châssis de 6u prévus pour l hébergement de 04 serveurs lame chacun (dont 01 pour assurer la redondance), ¾ un (01) système de stockage partagé (avec une capacité de 72 x 2To en RAID 5) - une (01) infrastructure cliente composée : ¾ une (01) infrastructure applicative de type serveur lame composée : d un (01) rack de 42u équipé, deux (02) châssis de 6u prévus pour l hébergement de 02 serveurs lame chacun (dont 01 pour assurer la redondance), ¾ un (01) système de stockage partagé (avec une capacité de 72 x 2To en RAID 5 pour les PC Virtuels, soit 450 Go par PC virtuel). - une (01) infrastructure de type client léger composée de 200 postes terminaux par institution ; - un (01) ensemble d OS, logiciel de virtualisation, application de management de l infrastructure ainsi que l assistance à la prise en charge ; - des ordinateurs, scanners et imprimantes pour soutenir les Universités dans la mise en place de plateformes d authoring et de plateformes de numérisation des fonds documentaires. 4

5 LA VIE DES PARTENAIRES DU PROJET HISTORIQUE COLLOQUE SUR : ELABORATION ET MISE EN OEUVRE DU PLAN D ACTIONS PRIORITAIRES DU REESAO Dakar AVRIL 2014 RAPPORT GENERAL Le Réseau pour l excellence de l enseignement supérieur en Afrique de l Ouest a été créé le 11 octobre 2005 à Lomé, la capitale du Togo, dans le but de promouvoir une nouvelle politique de coopération universitaire, en mettant prioritairement l accent sur la modernisation de l offre de formation universitaire, en vue de faciliter la mobilité et l insertion professionnelle des étudiants. Il s agit également pour les universités membres d accroître leur efficacité et d en faire des pôles d excellence régionaux et des instruments d appui au développement de leurs pays. La Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux (CRPDG) s est réunie à Dakar en marge du séminaire interuniversitaire sur «L Elaboration et la mise en oeuvre des plans d actions prioritaires du REESAO» du 14 au 16 Avril Etaient présents les établissements suivants 1. BENIN Université d Abomey-Calavi Université de Parakou. 2. BURKINA FASO Université de Ouagadougou Université Ouaga II Université de Koudougou Institut des Sciences, Ouagadougou. 3. COTE D IVOIRE Université Félix Houphouët-Boigny à Cocody, Abidjan Université Nangui Abrogoua Université Péléforo Gon Coulibaly, Korhogo. 4. MALI Université des Sciences Techniques et Technologie de Bamako Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako 5. NIGER Université Abdou Moumouni de Niamey 6. SENEGAL Université Cheikh Anta Diop de Dakar Université Gaston Berger de Saint Louis Université de Thiès Université Assane Seck de Ziguinchor Université Alioune Diop de Bambey Ecole Inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaires 7. TOGO Université de Lomé Université de Kara Etaient observateurs Université du Sine Saloum (Kaolack) CAMES représenté par M Claude LISHOU UNESCO-BREDA représenté par M Youssouf OUATTARA du PADTICE Les travaux ont porté sur les points suivants : 1- Etat des lieux de la réforme dans les Universités du réseau 2- Adoption des textes 3- Financement 4- Assemblée statutaire A la suite de l état des lieux de la réforme MISSION Le REESAO a pour mission de définir, dans un esprit de solidarité et de synergie, les voies et les moyens indispensables à la mise en place du LMD (Licence - Master - Doctorat) en partenariat avec les institutions nationales et internationales (telles que l AUF, le CAMES, l UEMOA, etc.). PAYS MEMBRES Pays membres PRESIDENT Pr Salioun NDIAYE, Recteur de l Université Cheikh Anta Diop 5

6 LA VIE DES PARTENAIRES DU PROJET réactualisée et se présente de la façon suivante : Conformément à ces statuts, la CRPDG a désigné pour un mandat de trois années les membres du Secrétariat Général : effectué par les responsables des établissements présents, il ressort que la mise en place du système LMD se poursuit dans les instituions membres du REESAO. L accent a cependant été mis sur un certain nombre de difficultés qui entravent la bonne marche du processus. Il s agit dans un premier temps de la question de la massification qui ne concerne pas que les anciennes universités mais aussi les plus récemment créées qui ne disposent pas toujours des ressources matérielles, locaux et équipements, et humaines nécessaires pour la formation des étudiants. Les établissements du réseau sont donc obligés de recourir à un taux important de vacataires en vue d atteindre un taux d encadrement minimal des étudiants. Cela n est pas sans incidence sur la qualité de la formation donnée. Une des premières conséquences de cette situation est la difficulté à organiser les évaluations semestrielles dans un délai rationnel. La maîtrise du temps universitaire, permettant une véritable semestrialisation devient alors un problème et ce d autant plus que des mouvements sociaux secouent les campus de manière récurrente. La mutualisation des bonnes pratiques pour venir à bout de ces difficultés devient par conséquent indispensable. Il est cependant évident qu une augmentation des ressources financières constitue la meilleure des solutions. Dans ce sens, la décision a été prise d attirer l attention des autorités des pays sur la nécessité de revoir la question de la participation financière des apprenants à leur formation pour assurer la compétitivité des établissements publics dans l espace universitaire sous-régional. Cela ne dispensera pas pour autant les établissements du réseau de développer des ressources propres ou auprès des partenaires internationaux. C est pourquoi, il importe de mettre au point des plans d actions du REESAO à soumettre à financement, plans d actions fondés sur une nécessaire harmonisation des formations respectant les spécificités des pays et des domaines de formation. Cela constitue d ailleurs une des conditions de la mobilité des étudiants entre institutions tant d un même pays que des différents pays d implantation des établissements du REESAO. A ce propos, il faudra que le réseau se dote rapidement d outils permettant la lisibilité et la comparabilité des parcours et des certifications. La professionnalisation et la diversification des filières au niveau du grade L demeure également un axe important car c est ce qui permettra de garantir l excellence des Masters tant de recherche que professionnels, Masters dont l entrée ne pourra être ouverte à tous les étudiants. Ce sont les étudiants issus de ces Masters qui pourront intégrer les écoles doctorales qui, en opposition avec une certaine personnalisation actuelle, devront s articuler et se déployer autour de thèmes fédérateurs dont les résultats contribueront au développement des pays de la sous-région. La Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux tient à féliciter les Commissions LMD, TICE, Scolarité et documentation pour le travail accompli durant deux journées. Elles ont défini 12 objectifs, proposé 42 stratégies et formulé 70 actions à mener. Leur travail prend véritablement en compte les préoccupations ci-dessus énumérées. Les plans d actions élaborés ont été confiés au Secrétariat Général qui les finalisera sous la supervision du président du REESAO de manière à en faire un document utilisable dans les mois à venir. Pour réaliser ces tâches, les organes du réseau doivent être opérationnels, c est pourquoi la CRPDG a examiné la question du financement du réseau, notamment par la régularisation des cotisations. Par ailleurs, en vue de faciliter le lobbying qui va se déployer autour des plans d actions du REESAO, la CRPDG a adopté les textes de notre réseau. Ce processus démarré depuis 2010 sera finalisé par le dépôt légal des statuts et du règlement intérieur dans les semaines à venir. La liste des établissements membres a été Secrétaire Générale : Maryse QUASHIE Secrétaire Général Adjoint : Koffi Trésorier : Georges ABBEY Enfin la CRPDG a élu un nouveau vice-président en la personne du Prof Habibou ABARCHI, de l Université Abdou Moumouni de Niamey et un président en la personne du Prof Saliou NDIAYE de l Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Etant donné l importance des questions à traiter de toute urgence, la prochaine rencontre du REESAO aura lieu en Septembre-Octobre 2014 à Niamey (NIGER). Le thème du séminaire interuniversitaire est le suivant : «Crises universitaires et paix sociale sur les campus» Fait à Dakar le 16 Avril 2014 Directeur de publication : Ann Therese NDONG-JATTA Comité de rédaction : Jean-Pierre ILBOUDO Youssouf OUATTARA Infographie : Mohamed BAH Bureau régional multisectoriel pour le Sahel Route de Ngor Enceinte Hôtel Ngor Diarama Dakar, Sénégal BP 3311 Tél.: (221) Fax: (221) Site web: Contact: jp.ilboudo@unesco.org y.ouattara@unesco.org 6