INTERNATIONAL - EUROPE LA SOLIDARITÉ À L ÉCHELLE DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INTERNATIONAL - EUROPE LA SOLIDARITÉ À L ÉCHELLE DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES"

Transcription

1 Cette session est animée par le Pr Éliane GLUCKMAN, hématologue, directrice des groupes de recherche Eurocord et Monacord, et le Dr Fabienne POUTHIER - La place des registres de donneurs dans la recherche de greffons de cellules souches hématopoïétiques : exemple du registre France Greffe de Moelle - Dr Federico GARNIER - Le logiciel EMDISCORD : un exemple de mutualisation de données au service des patients - M. Amar BAOUZ - L information des familles sur le don de sang placentaire à l échelle de l Europe - Dr Catherine FAUCHER La place des registres de donneurs dans la recherche de greffons de cellules souches hématopoïétiques : exemple du registre France Greffe de Moelle Dr Federico GARNIER, responsable du pôle registre France Greffe de Moelle : coordination / évaluationbiostatistique, direction du prélèvement et de la greffe de cellules souches hématopoïétiques, Agence de la biomédecine Cette session est consacrée aux échanges inscrits dans la solidarité internationale et notamment à l exemple du registre français France Greffe de Moelle. Pourquoi un tel registre? Il est connu aujourd hui que 30 % des patients pour lesquels existe une indication de greffe de cellules souches hématopoïétiques ont un donneur génétiquement compatible au sein de leur fratrie. Le registre s adresse aux 70 % restant. Les grandes étapes de sa mise en œuvre sont les suivantes. Il a été créé en 1986 à l initiative de deux grandes personnalités scientifiques, les professeurs Jean BERNARD et Jean DAUSSET. En 1992, il a connu une évolution majeure en s associant à d autres registres européens pour mettre en place un réseau informatique hautement sécurisé, EMDIS. En 2004, après 18 mois de préparation, il a été le premier registre à recevoir une accréditation de l association mondiale des registres, la WMDA. Entre 2003 et 2004, il a mis en place un système national de recherche de donneurs, dont le logiciel maintient en contact en temps réel les différents acteurs du prélèvement d un donneur non apparenté. Enfin, il a rejoint l Agence de la biomédecine en Quel est, en quelques phrases, le rôle d un registre national? Il est tout d abord de recevoir les inscriptions des patients ne disposant pas de donneur apparenté, pour pouvoir amorcer les recherches de donneurs compatibles. Il est ensuite de procéder à ces recherches à travers différents fichiers, nationaux et internationaux. Aujourd hui, les recherches se font à 95 % sur les fichiers internationaux, ce qui représente un travail considérable. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 1

2 Les recherches sont menées par une équipe qui coordonne l ensemble des étapes qui vont aboutir au prélèvement. Nous concevons le registre comme une interface privilégiée entre plusieurs acteurs : les centres donneurs, les centres greffeurs, les banques de sang placentaire, les unités de thérapie cellulaire, certaines agences, les sociétés de transports Nous le concevons également comme le garant de la qualité des transmissions d un centre à l autre. Enfin, il a été moteur dans l optimisation de ces échanges et dans la création d outils informatiques ad hoc. Notre organisation en France fait que nous sommes en lien en temps réel avec les centres receveurs et greffeurs, les centres donneurs et les laboratoires HLA, qui inscrivent les donneurs non apparentés, ainsi que les banques de sang placentaire et les réseaux de maternités qui leur sont associés. Le premier réseau dans lequel nous allons chercher un donneur compatible est le système national de recherche, que beaucoup d entre vous connaissent pour l utiliser régulièrement. Son logiciel permet d accéder aux donneurs et aux receveurs nationaux. Notre deuxième système de recherche se situe au niveau mondial. C est le BMDW, couramment appelé le Book. Il contient les caractéristiques HLA, c est-à-dire les phénotypes, des donneurs volontaires. À travers la fusion des registres nationaux, il regroupe 25 millions de personnes dans le monde entier. Notre troisième système est le réseau EMDIS. Né en Europe, il a été étendu à d autres pays comme l Australie ou les États-Unis. Au 31 décembre 2014, il englobait 36 registres internationaux. Je voudrais à présent vous parler des grandes étapes de l activité du registre France Greffe de Moelle. Commençons par notre activité relative aux donneurs non apparentés. Elle commence par l inscription de nouveaux donneurs. Nous en avons actuellement Ils ont bénéficié à 95 % d un typage HLA en classe 1 et 2. Mais ce typage ne suffit pas. Il faut que cette base de données soit entretenue pour que chaque donneur reste joignable à tout moment en cas de besoin. En 2014, le nombre de jeunes donneurs inscrits a beaucoup augmenté. On voit que 65 % des donneurs sont des femmes. Le choix préférentiel des médecins greffeurs aujourd hui va plutôt à des donneurs jeunes et, si possible, à des hommes. La population globale des donneurs dits «jeunes» représente 49 % des donneurs inscrits. Environ 50 % des femmes et 40 % des hommes ont moins de 40 ans. Sur donneurs inscrits, la médiane d âge est de 43 ans chez les hommes et de 40 ans chez les femmes. Elle est tombée à 28 ans pour les donneurs inscrits en 2014, hommes et femmes confondus, ce qui est une excellente nouvelle. Passons aux unités de sang placentaire. Entre et , l Agence de la biomédecine a entamé un projet de développement de son stock d unités de sang placentaire, grâce à l activité du Réseau français de sang placentaire. La première étape a consisté à augmenter le nombre des greffons de sang placentaire disponibles, en passant d un stock de cordons à plus de à ce jour. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 2

3 La deuxième étape a consisté à travailler sur la qualité. J évoque cette question de l amélioration de la qualité parce que l un des paramètres pour analyser la qualité d un greffon est sa richesse en cellules. Un greffon riche est un greffon qui présente une concentration en cellules nucléées totales égale ou supérieure à 150 x 107 cellules. Un autre paramètre important est la concentration en cellules CD34. Notre stock comprend également des cordons de richesse moyenne ou médiocre. Notre stratégie aujourd hui est de pratiquer quasi-exclusivement le stockage des cordons riches. En 2014, 319 cordons ont été utilisés. Dans tous les cas, qu il s agisse de patients nationaux ou internationaux, enfants ou adultes, que le greffeur ait choisi d utiliser un seul cordon ou deux cordons partiellement compatibles, bref, quelle que soit la stratégie adoptée, les cordons utilisés sont toujours des cordons riches. La médiane des cordons utilisés est à 199 x 107 cellules et 75 % des cordons proviennent des 30 % les plus riches de notre stock. Le message est clair : les greffeurs veulent des cordons riches et nous devons les leur fournir. La troisième activité qu assure le registre est la gestion du fichier des patients nationaux. En 2014, nous avons inscrit patients, dont inscriptions entièrement nouvelles. Quand on s intéresse au diagnostic des patients inscrits en vue de la recherche d un donneur compatible, on constate que les leucémies aiguës, lymphoblastiques et myéloblastiques, sont fortement représentées parmi la population pédiatrique, mais aussi les aplasies médullaires et les syndromes congénitaux du système immunitaire ou les pathologies liées aux globules rouges. Chez les patients adultes, ce sont les pathologies malignes, leucémies aiguës, lymphoblastiques et myéloblastiques, qui dominent nettement. Chez les patients internationaux, on a observé que l âge limite envisagé pour la greffe était repoussé de plus en plus loin. Nous nous sommes penchés sur la question en France. L âge médian actuel est supérieur à 53 ans. Dans 14 centres de greffe en France, on trouve des patients de plus de 65 ans pour lesquels une indication de greffe a été posée. Dans 99 % des pathologies malignes, il existe une très forte augmentation des inscriptions dans cette tranche d âge sur les cinq dernières années. La quatrième activité est liée à l inscription des patients internationaux qui viennent consulter les fichiers français des donneurs ou des unités de sang placentaire. Leur nombre est particulièrement important pour l interrogation du fichier des donneurs. Si l on s intéresse au nombre des donneurs étrangers prélevés au bénéfice de patients greffés en France, on constate que l activité de prélèvement se fait majoritairement en Europe et aux États-Unis. Si l on se concentre sur l Europe, ce sont l Allemagne, la Pologne, la Grande-Bretagne et le Portugal qui arrivent en tête des fournisseurs. Le nombre des greffons nationaux prélevés pour greffer des patients nationaux ne cesse de s élever dans tous les pays. Les échanges internationaux progressent également. La proportion d échanges internationaux atteint 46 %, ce qui est précieux. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 3

4 La conclusion de cette présentation succincte est que le registre est avant tout une interface opérationnelle facilitatrice au service des patients. La WMDA regroupe actuellement 73 registres nationaux, ce qui nous permet de nous rencontrer, de mieux connaître les standards développés par cette association et d être pleinement assurés de la qualité des greffons proposés aux patients nationaux. La coopération avec les registres internationaux est indispensable, car aucun registre national n est autosuffisant. Elle facilite la localisation des greffons et permet à un maximum de patients d avoir accès à la greffe de CSH. Le logiciel EMDIScord : un exemple de mutualisation de données au service des patients M. Amar BAOUZ, chef de projet système d information du registre France Greffe de Moelle, direction des systèmes d information, Agence de la biomédecine EMDIScord est un projet développé par le cadre d EMDIS et qui concerne les cordons, les unités de sang placentaire. EMDIS regroupe un certain nombre de registres. En tant que registre français, nous sommes connectés à 28 registres dans le cadre de ce réseau ce qui signifie que nous ne sommes pas connectés à tous les registres. Cela nous donne accès, à ce stade, à 90 % des donneurs inscrits dans le monde et à 75 % des unités de sang placentaire. Notons que certains pays ont plusieurs registres, comme la République tchèque. Depuis 1995, ce réseau EMDIS permet un échange sous forme de demande et de réponse. Un patient qui cherche des donneurs va envoyer sa demande via EMDIS à tout ou partie des registres étrangers au choix du centre greffeur et attendre que les registres consultés renvoient la liste des donneurs ou des cordons compatibles. Les messages sont prédéfinis. Le message de base contient les caractéristiques du patient. C est ce que nous appelons le message patupd. EMDIS repose sur un envoi de mails cryptés, pour assurer la confidentialité des données transmises. Les registres destinataires traitent la demande dans leurs propres fichiers et renvoient les résultats compatibles. Le centre greffeur peut alors passer à l étape suivante. Le but du projet EMDIScord a été d améliorer les informations reçues pour les unités de sang placentaire. Initialement, on cherchait surtout des greffons de donneurs. Les cordons passaient au second plan. Quand ils ont pris de l importance, on s est contenté de rajouter aux messages conçus pour les donneurs quatre ou cinq items spécifiques aux cordons : les cellules nucléées totales, les cellules CD34, le volume, etc. Puis, les besoins ont continué d augmenter et le besoin d informations supplémentaires s est accru. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 4

5 Nous nous sommes réunis entre registres pour réfléchir à la meilleure manière de fournir cette information. C est là qu est née l idée de mutualiser les unités de sang placentaire pour faire l économie du mécanisme de demande / réponse. Une fois qu une unité de sang placentaire est stockée, ses caractéristiques n évoluent plus vraiment. Cela a permis un véritable changement de paradigme. Pour passer à la réalisation, nous avons créé un groupe pilote de six registres, les registres allemand, italien, espagnol, hollandais, français et le registre américain du NMDP. Nous avons cherché, à la fois, à mutualiser les unités de chacun des registres et à accroître la quantité d informations disponibles sur chacune d elles. Chaque unité était caractérisée par 54 items. Nous nous sommes demandés quels étaient les critères utilisés par un centre de greffe pour sélectionner une unité de sang placentaire et nous sommes passés à 120 items, c est-à-dire à une caractérisation beaucoup plus fine. Au niveau des marqueurs infectieux maternels, par exemple, nous n avions aucune information avant EMDIScord. Avec EMDIScord, nous en avons plus d une douzaine. Mutualiser les unités signifie le partage des données avec l ensemble des registres du groupe. Il suffit d imaginer, par exemple, que les unités enregistrées en France sont immédiatement et directement disponibles en Allemagne ou aux États-Unis. Cela représentait un défi technique. Il fallait que les unités du registre A et du registre B se retrouvent à la fois dans les deux. Nous avons créé un nouveau message EMDIS qui permet au registre A de demander au registre B, non plus des résultats de recherche circonscrits, mais tout l inventaire de ses unités disponibles et de rapatrier ces données. Une difficulté tenait à ce qu EMDIS repose sur la messagerie. Un mail dépasse rarement quelques mégaoctets. La taille des fichiers à envoyer est considérablement supérieure. Nous avons dû adapter le système EMDIS pour morceler ces fichiers. Chaque registre a défini un paramètre pour indiquer le volume de données que son système de messagerie était capable d envoyer ou de recevoir dans un mail. Le système de communication découpe les gros fichiers en fonction de ce paramètre, les envoie et, bien entendu, les reconstitue après réception. L autre difficulté technique était de rester synchronisés et de mettre à jour les nouvelles inscriptions, les annulations, etc. Là aussi, nous avons défini un nouveau message qui communique automatiquement les caractéristiques de toute nouvelle unité enregistrée à tous les registres liés. Ensuite, il a bien sûr fallu s organiser au niveau de chaque registre. En France, par exemple, il a fallu que nous mettions en place des groupes de travail avec les banques de sang placentaire, vérifier avec chacune quelles étaient les données effectivement disponibles au niveau national, revoir le format des fichiers d échanges pour l envoi des inscriptions, adapter les écrans de notre application aux nouveaux items, sans oublier de valoriser les milliers d unités déjà stockées sous l ancien format, afin qu elles restent disponibles et puissent servir aux patients. En face des donneurs, il y a bien sûr les receveurs. Nous avons permis aux médecins greffeurs d exploiter au mieux ces données nouvelles, en modifiant les programmes de recherche pour intégrer les unités de sang placentaire des registres étrangers et en mettant à leur disposition des outils pour mieux sélectionner les unités. Pour un patient présentant un HLA assez commun, on pouvait autrefois trouver 300 unités compatibles dans le registre national. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 5

6 En ajoutant cinq ou six fichiers étrangers, on passait à plusieurs milliers. Comment effectuer un tri dans cette masse croissante? Il faut affiner la recherche, rechercher une adaptation de plus en plus précise au profil du patient. Sur l ancien modèle de fiche, pour caractériser une unité de sang placentaire, il n y avait que deux onglets. Après EMDIScord, nous sommes passés à sept ou huit onglets, ce qui représente un bond qualitatif important. Du côté des receveurs, nous avons créé un outil nommé BestCord, qui permet aux centres greffeurs de définir soit des critères HLA, soit des profils de cellularité. Chaque médecin greffeur peut ainsi procéder à sa recherche en fonction du profil du patient. En l utilisant sans aucun critère, on obtient évidemment des centaines de résultats. Il suffit de jouer sur quelques critères pour réduire considérablement le panel. Les bénéfices de ce projet sont les suivants. Nous sommes passés d un modèle demande / réponse à un modèle dans lequel toutes les unités sont regroupées dans la même base. Aujourd hui, en France, la connexion avec les États-Unis, l Italie, l Espagne et la Finlande nous permet d avoir à disposition unités de sang placentaire, pour seulement unités enregistrées sur le sol national. Nos données sont constamment réactualisées, pour toujours optimiser le choix du meilleur greffon. Le gain de temps par rapport au modèle demande / réponse est très important. Et nos propres unités de sang placentaire sont mieux valorisées à l étranger, ce qui représente des échanges précieux. Je ne sais pas s il existe d autres projets comparables dans le monde, mais je sais que ce projet renforce beaucoup les liens entre registres et peut servir d inspiration. Nous réfléchissons notamment à des améliorations comparables pour la partie «donneurs» des fichiers, qui regroupe 25 millions de personnes dans le monde. Discussion Question de la salle Je suis médecin de recherche clinique et je me demandais pourquoi l appellation de EMDIScord suggère une extension européenne, alors qu il s agit apparemment d un projet mondial. Amar BAOUZ EMDIS a été mis en place par la Communauté européenne en Les registres français, allemands et anglais ont présenté un projet qui a été accepté par la DG13 et financé à 50 % par l Union européenne, chacun des trois registres fondateurs parrainant trois registres européens plus petits. Depuis cette époque, des pays du monde entier ont rejoint le réseau et c est par pure convention que l appellation européenne est restée. Il importe de préciser qu EMDIS est ouvert à tout pays candidat : la solidarité est une valeur essentielle du projet. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 6

7 Question de la salle Avez-vous envisagé d autres techniques d échange des données que le mail? Amar BAOUZ Envisager autre chose, ce serait refondre entièrement le mécanisme actuel. Nous ne l envisageons pas pour l instant. Le mail a le mérite de la simplicité. Une fois résolue la difficulté de l envoi des gros fichiers, il répond correctement à nos besoins. Il faut aussi rappeler que nous rassemblons des gros et des petits registres. Tous n ont pas les moyens d investir dans des systèmes sophistiqués. L information des familles sur le don de sang placentaire à l échelle de l Europe Dr Catherine FAUCHER, hématologue, département d onco-hématologie, unité de transplantation et de thérapie cellulaire (U2T), Institut Paoli-Calmettes, Centre régional de lutte contre le cancer, Provence-Alpes- Côte d Azur Médecin greffeur à l institut Paoli-Calmettes depuis de nombreuses années, dans l équipe du professeur BLAISE, j ai eu la chance de travailler à l Agence de la biomédecine de 2008 à 2014 et de participer à un projet piloté par l Agence, en collaboration avec le Conseil de l Europe. L objectif était de créer un document d information sur le don de sang placentaire à destination des familles. C est le projet que je souhaite vous présenter. Mais auparavant, un mot pour vous rappeler l importance de la greffe de sang placentaire, grâce au professeur Eliane GLUKMAN, pionnière de cette technique en 1989, qui s occupe toujours d Eurocord. Elle a présenté récemment, au congrès de mars 2015 de l European Blood and Marrow Transplantation Group, un bilan de l activité de greffe de sang placentaire étudiée par le groupe Eurocord : à ce jour, cette technique a bénéficié à plus de patients. Pourquoi le Conseil de l Europe s est-il préoccupé d éditer un document d information sur le don de sang placentaire? Parce que le Conseil, qui regroupe 47 pays dans la défense des principes des droits de l homme, s intéresse depuis toujours au don solidaire et le promeut. Depuis plus de 10 ans, il surveille avec attention l évolution de cette thérapeutique. En 2004, il a édicté une recommandation sur le statut des banques de sang placentaire autologue, c est-à-dire à destination privée du patient ou de sa famille. Il a pris position en faveur du don volontaire et mis les États membres en garde contre le développement de banques à visées privées. Il a également mené une enquête pilotée par l Agence de la biomédecine auprès des agences et des ministères de la Santé de ses 47 pays membres. Elle a montré que de nombreux pays ne possédaient pas de registre de sang placentaire et n avaient, en outre, pas réellement organisé l information du public sur son don. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 7

8 Le Conseil a réuni un groupe d experts pour rédiger un document source en anglais, susceptible d être traduit et diffusé dans chaque langue. La version française est parue en 2014 sous l égide de la DEQM, direction du Conseil agissant dans le domaine de la santé. Elle s occupe également des transplantations d organes. Ce guide a été rédigé de manière simple et compréhensible, pour être distribué directement au public sous forme papier ou électronique. Il commence par définir ce qu est le sang de cordon, où il se trouve et ce qu il contient. Il indique ensuite la manière de le prélever, qui est simple puisqu il suffit de récupérer le cordon après l accouchement. Le document souligne le caractère altruiste du don, qui est encadré, contrôlé, réalisé en maternité, validé dans un laboratoire de thérapie cellulaire, enregistré et disponible pour tout patient dans le monde. Il rappelle à quoi sert actuellement et réellement le sang placentaire, c est-à-dire à la greffe de cellules souches hématopoïétiques dans le cadre du traitement des maladies graves du sang, qu elles soient surtout cancéreuses, chez l adulte, ou surtout génétiques, chez l enfant. Le vocabulaire est éclairé par des encarts. Le document identifie les établissements qui conservent les dons, et différencie clairement les banques de sang placentaire à usage public des banques à usage intrafamilial, ou autologue, ces dernières étant la plupart du temps des établissements commerciaux à but lucratif. Il souligne que toutes les banques qui conservent du sang placentaire à usage allogénique sont soumises à des réglementations nationales et internationales strictes, voire sévères, et qu elles rendent la greffe sûre pour les patients. C est la vocation de l Agence nationale des produits de santé en France. Au niveau international, ce rôle est joué par des accréditations auxquelles les banques se soumettent et qui sont des gages de qualité pour les greffons, mais aussi de transparence pour l information des équipes de greffe. Cette réglementation n est pas appliquée aux établissements à but lucratif. Cette brochure a enfin le courage de différencier l usage allogénique de l usage intrafamilial et de dire ce qu on ne dit pas assez, c est-à-dire qu en l absence de pathologie dans la famille de l enfant, la conservation familiale a très peu de chances de servir un jour et n a pas d efficacité démontrée! Cette information est donnée telle quelle. Rappelons que dans le cas d une conservation autologue ou intrafamiliale, la question de la qualité du greffon n est pas au premier plan des préoccupations, tandis qu elle est au centre de l activité des banques à vocation publique. Tel qu il est pratiqué, le stockage privé ne correspond donc à aucune utilité. Il est vrai que des études sont en cours, mais aucune n a encore montré d indication claire, comme c est le cas pour les maladies graves du sang. La brochure rappelle encore que le stockage privé fait l objet d informations tendancieuses, qui relèvent du marketing et jouent sur la culpabilité vis-à-vis de l enfant, alors que les sociétés savantes et les institutions comme le Conseil de l Europe œuvrent depuis toujours pour un don altruiste. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 8

9 Les familles convaincues demandent souvent si tout le monde peut donner. La brochure rappelle que le don est une décision de la famille, mais qu il existe des contre-indications, notamment lorsque l accouchement est compliqué d une urgence vitale, et que lorsqu il existe un enfant malade dans la fratrie de l enfant à naître, la conservation du sang placentaire pour son usage est prioritaire sur le don altruiste. Il est également vrai que l organisation du don altruiste de sang placentaire est complexe et lourde et que toutes les maternités ne peuvent pas y être rattachées. Vous le voyez, cette brochure comble un vide et vient contrebalancer utilement le discours des sociétés commerciales, en faisant prévaloir la réalité médicale et scientifique. Je voudrais conclure en disant un mot de la situation actuelle de la greffe de sang placentaire. Le stock mondial approche maintenant les greffons. En France, il a été considérablement augmenté, grâce à un financement issu du Plan cancer et à un projet de l Agence de la biomédecine. Les greffes de sang placentaire ont augmenté de manière très importante entre 2005 et 2010 puisqu on a pu les proposer aux patients adultes. Elles connaissent à présent une stagnation, voire une légère régression, selon les données de l European Blood and Marrow Transplantation Group, puisque des sources alternatives de greffons émergent. À l heure actuelle, elles représentent donc un pourcentage encore faible par rapport aux donneurs non apparentés. Le groupe NetCord s interroge donc surtout sur l amélioration de la qualité des greffons et des résultats des greffes. Au dernier congrès de mars 2015, le Dr Étienne BAUDOUX a présenté une étude en cours qui est destinée à améliorer cette qualité au niveau international. Elle est menée par NetCord et la WMDA. Ce même congrès a abordé la question de l amélioration des résultats des greffes de sang placentaire chez les adultes et les enfants. Améliorer la prise de greffe ou diminuer les complications est une préoccupation majeure. Un nouveau chapitre de l histoire de la greffe est en train de s ouvrir avec de nombreuses recherches. L Agence de la biomédecine devra continuer de s associer au Conseil de l Europe et aux institutions qui le souhaitent pour continuer d améliorer l information du public à ce sujet. Le public mérite une information juste et honnête sur l état de la science dans ce domaine. Discussion Question de la salle Une question de simple curiosité : le sang est-il stocké en entier, avec globules blancs, rouges et plaquettes, ou seulement les cellules extraites? Dr Catherine FAUCHER La question se pose surtout dans les banques à but privé, où l on n a pas de garantie sur la manière dont le sang est préparé. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 9

10 Question de la salle Pourquoi est-ce qu on ne stocke pas à la fois pour la personne et pour le don solidaire? Dr Catherine FAUCHER Parce qu il y a peu de cellules dans un greffon de sang placentaire et que lorsqu on en a besoin pour un patient, on utilise tout. Une expérience espagnole consistait à prévoir que les échantillons privés étaient intégrés dans l inventaire global et pouvaient être utilisés en cas de correspondance. Elle n a jamais fonctionné parce que les deux concepts étaient trop antinomiques. Jeudi 28 mai 2015, Université Paris Descartes 10

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE Dr Evelyne MARRY Directrice DIRECTION PRELEVEMENT GREFFE - CSH Agence de la biomédecine 1 LE REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015 ANNONCE PRESSE Un donneur pour chaque patient en attente d'une greffe de moelle osseuse, de la chimère à la réalité grâce à la révolution de la greffe haplo mismatch Marseille, le 26 mai 2015. L'Institut

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France»

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» MISE AU POINT DE L ORGANISATION DU RESEAU EN FRANCE, EN 2003 : Aujourd hui, cinq établissements

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Communiqué de presse. Saint-Denis, le 16 novembre 2005

Communiqué de presse. Saint-Denis, le 16 novembre 2005 FRANCE GREFFE DE MOELLE FICHIER NATIONAL DE DONNEURS DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES Communiqué de presse Saint-Denis, le 16 novembre 2005 16 novembre 2005. Dans le monde et pour tous les patients

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 16, RUE BONAPARTE 75272 PARIS CEDEX 06 TÉL : 01 42 34 57 70 FAX : 01 40 46 87 55

ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 16, RUE BONAPARTE 75272 PARIS CEDEX 06 TÉL : 01 42 34 57 70 FAX : 01 40 46 87 55 ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 16, RUE BONAPARTE 75272 PARIS CEDEX 06 TÉL : 01 42 34 57 70 FAX : 01 40 46 87 55 RAPPORT au nom de la Commission I (Biologie Immunologie Génétique) Les banques de sang de

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires?

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Le Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Notre

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Banque de Sang Placentaire Ce qu on dit qui est possible! Ce qu on dit qui est faux!

Banque de Sang Placentaire Ce qu on dit qui est possible! Ce qu on dit qui est faux! Banque de Sang Placentaire Ce qu on dit qui est possible! Ce qu on dit qui est faux! Dr Marion Baudard Directeur Médical, Coordinateur des Sites de Collecte Banque de Sang Placentaire du CHRU de Montpellier

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Comité Consultatif National d'éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé AVIS N 117

Comité Consultatif National d'éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé AVIS N 117 Comité Consultatif National d'éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé AVIS N 117 Utilisation des cellules souches issues du sang de cordon ombilical, du cordon lui-même et du placenta et leur

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE L Établissement Français du Sang, est l unique opérateur civil de la transfusion sanguine en France. Sa mission première

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Secteur Protégé d Hématologie

Secteur Protégé d Hématologie INFORMATIONS PATIENTS Secteur Protégé d Hématologie Centre accrédité de greffe de moelle osseuse et de cellules souches d hématopoïétiques Le Secteur d Hématologie est destiné à des patients atteints de

Plus en détail

G U I D E D I N F O R M A T I O N S. Don de Moelle Osseuse : Comment aider les malades en attente de greffe? Edition 2010 mise à disposition par

G U I D E D I N F O R M A T I O N S. Don de Moelle Osseuse : Comment aider les malades en attente de greffe? Edition 2010 mise à disposition par G U I D E DON DE MOELLE OSSEUSE : Comment aider les malades en attente de greffe? Don de Moelle Osseuse : Comment aider les malades en attente de greffe? D I N F O R M A T I O N S Edition 2010 mise à disposition

Plus en détail

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN REHAL : actualités et perspectives; 10 ème journée 22 novembre 2012 EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN Dr Azzedine ASSAL Directeur EFS-AQLI LA RÉGION AQUITAINE-LIMOUSIN

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Aline Voidey Soirée de la Société de Médecine de Franche-Comté Jeudi 27 novembre 2014 L hématopoièse Une seule et unique

Plus en détail

Mise en banque du sang de cordon ombilical : Implications pour les fournisseurs de soins périnatals

Mise en banque du sang de cordon ombilical : Implications pour les fournisseurs de soins périnatals DIRECTIVES CLINIQUES DE LA SOGC N o 156, mars 2005 Mise en banque du sang de cordon ombilical : Implications pour les fournisseurs de soins périnatals La présente directive clinique a été examinée par

Plus en détail

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE PAR MADAME CHRISTINE LEROY COMMUNITY MANAGER, AGENCE NETPUB Tout d abord, je voudrais remercier le Professeur Drouot de m avoir invitée à cette passionnante table ronde.

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé Vous vous posez beaucoup

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Guide Classes CM1-CM2

Guide Classes CM1-CM2 Guide Classes CM1-CM2 Vous souhaitez monter un projet d information, un événement, une action en soutien à une association? L association Laurette Fugain a besoin de vous! SOMMAIRE Présentation de l association

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Enquête sur le don de moelle osseuse

Enquête sur le don de moelle osseuse Enquête sur le don de moelle osseuse Réalisée auprès des étudiants de première année à l Université de Poitiers en septembre 2012 En France, pour que leur vie continue, 2 400 malades ont besoin d un don

Plus en détail

Greffe de cellules souches hématopoïétiques

Greffe de cellules souches hématopoïétiques Greffe de cellules souches hématopoïétiques LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PATIENTS ÉDITION 2013 Responsabilités Rédaction Dominique Davous, Espace éthique AP-HP, Cent pour

Plus en détail

Accrédité par l AABB. www.progenicscryobank.com

Accrédité par l AABB. www.progenicscryobank.com La conservation du sang ombilical de votre bébé à la naissance pourrait bien plus tard sauver la vie de votre enfant et celle d autres membres de votre famille www.progenicscryobank.com Accrédité par l

Plus en détail

Lutte contre le cancer

Lutte contre le cancer Institut Paoli-Calmettes unité de Transplantation et de Thérapie cellulaire Lutte contre le cancer Greffe de moelle osseuse : une nouvelle unité de pointe pour permettre à un plus grand nombre de patients

Plus en détail

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007.

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007. Communiqué de presse Luxembourg, le 2.02.2008 Campagne Il y a une vie après la mort. D après les statistiques d EUROTRANSPLANT, organisme européen qui gère les échanges d organes entre les pays Luxembourg,

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé UN DON DE REIN DE

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ SANTÉ Établissements de santé MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction générale de l offre de soins _ Sous-direction de la régulation de l offre de soins _ Bureau plateaux techniques

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Compte-rendu de la Commission de Thérapie Génique et Cellulaire

Compte-rendu de la Commission de Thérapie Génique et Cellulaire Direction de l Evaluation des Médicaments et des Produits Biologiques Département de l Evaluation des Produits Biologiques Unité des Produits Biologiques à Effet Thérapeutique Compte-rendu de la Commission

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Introduction Le prélèvement et la greffe d'organes, de tissus* et de cellules* permettent de soigner des malades et blessés (comme les greffes

Plus en détail

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Appendice I des Lignes directrices pour l application en clinique des cellules souches Traduction fournie par le Réseau de

Plus en détail

Le prélèvement de moelle. osseuse. Agence relevant du ministère de la santé

Le prélèvement de moelle. osseuse. Agence relevant du ministère de la santé Le prélèvement de moelle osseuse Agence relevant du ministère de la santé Vous êtes compatible avec un patient qui a besoin d une greffe 1 Avant le prélèvement La date du prélèvement La date du prélèvement

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

10 ÈME SEMAINE DE MOBILISATION POUR LE DON DE MOELLE OSSEUSE 29 MARS 4 AVRIL 2015 KIT DE COMMUNICATION

10 ÈME SEMAINE DE MOBILISATION POUR LE DON DE MOELLE OSSEUSE 29 MARS 4 AVRIL 2015 KIT DE COMMUNICATION 10 ÈME SEMAINE DE MOBILISATION POUR LE DON DE MOELLE OSSEUSE 29 MARS 4 AVRIL 2015 KIT DE COMMUNICATION 3 BUS, 7 JOURS, 21 VILLES POUR CONVAINCRE LE PLUS GRAND NOMBRE DE DEVENIR DONNEUR DE MOELLE OSSEUSE

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Qu est-ce qu un test génétique?

Qu est-ce qu un test génétique? 8 Vous pouvez rechercher les laboratoires de diagnostic dans votre pays par nom de maladie ou de gène à l'adresse suivante: Qu est-ce qu un test génétique? http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/clinicallabs.php?lng=fr

Plus en détail

CIGNA INTERNATIONAL EXPATRIATE BENEFITS. MBA : Medical Benefits Abroad. (Prestations médicales à l étranger) Documents de voyage importants

CIGNA INTERNATIONAL EXPATRIATE BENEFITS. MBA : Medical Benefits Abroad. (Prestations médicales à l étranger) Documents de voyage importants CIGNA INTERNATIONAL EXPATRIATE BENEFITS MBA : Medical Benefits Abroad (Prestations médicales à l étranger) Documents de voyage importants Carte de contact Téléphone gratuit : +1.800.243.1348 Fax gratuit

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

Enquête auprès des personnes favorables au don d organes

Enquête auprès des personnes favorables au don d organes Enquête auprès des personnes favorables au don d organes Cécile BAZIN - Jacques MALET Centre d étude et de recherche sur la Philanthropie Objectifs de l enquête L enquête s adresse exclusivement aux personnes

Plus en détail

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD)

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) An 1 (Clinique) An 2 (Clinique et Recherche) 3 (Recherche et Clinique) An Crédits : 6 Crédits : 6 Crédits : 3 Durée : 6 périodes Durée : 4 périodes Durée : 2

Plus en détail

Les cellules souches du cordon ombilical

Les cellules souches du cordon ombilical Gymnase Cantonal du Bugnon, Lausanne Travail de Maturité 2013 Les cellules souches du cordon ombilical Léo Corsini et Tutrice : Madame Françoise Jaunin Résumé Léo Corsini Pour traiter les maladies comme

Plus en détail

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès.

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Le court-métrage sur le sujet transplantinfo.ch Vous pouvez être

Plus en détail

Thérapies par cellules souches dans la SEP

Thérapies par cellules souches dans la SEP Thérapies par cellules souches dans la SEP Rédigé en partenariat avec Sommaire Introduction 3 Qu est-ce que la SEP? 4 Que sont les cellules souches? 5 Qu est-ce qu une thérapie par cellules souches? 6

Plus en détail

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Mon enfant va recevoir une allogreffe de moelle LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Coordonné par Michel DUVAL et Dominique DAVOUS, en partenariat avec l Espace

Plus en détail

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons Assistance médicale à la procréation Informations pour les couples donneurs Le don d embryons Sommaire Le don d embryons, qu est-ce que c est? 2 Qui peut en bénéfi cier? Qui peut donner les embryons et

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains

Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Venue: Salle de Conférence Hôtel Gold Crest Quatre Bornes Jeudi 27 août à 14 heures 1 Miss How

Plus en détail

Quel statut pour les banques de sang de cordon ombilical?

Quel statut pour les banques de sang de cordon ombilical? Médecine & Droit 2010 (2010) 81 85 Droit civil Quel statut pour les banques de sang de cordon ombilical? Which legal status for the cord blood banks? Laurent Marville (avocat à la Cour), Isabelle Haye

Plus en détail

mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes

mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes mémo pour la vie Informations Essentielles & Questions Courantes SOMMAIRE MEMO POUR LA VIE Le Don de Sang Total 3 Le Don de Plaquettes 4 Le Don de Plasma 5 Le Don de Moelle Osseuse 6 Le Don de Sang de

Plus en détail

UNIVERSITE René DESCARTES (ParisV) Président Pr. P. DAUMART. DEA d Ethique Médicale et Biologique (Directeur Pr. C. HERVE) Promotion 2001-2002

UNIVERSITE René DESCARTES (ParisV) Président Pr. P. DAUMART. DEA d Ethique Médicale et Biologique (Directeur Pr. C. HERVE) Promotion 2001-2002 UNIVERSITE René DESCARTES (ParisV) Président Pr. P. DAUMART DEA d Ethique Médicale et Biologique (Directeur Pr. C. HERVE) Promotion 2001-2002 LE DON EN VUE DE GREFFE DE MOELLE OSSEUSE (ALLOGREFFE) : ASPECTS

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

INTERNET ET SANTÉ. Proposition de titre : La certification : un moyen d améliorer la qualité des sites dédiés à la santé

INTERNET ET SANTÉ. Proposition de titre : La certification : un moyen d améliorer la qualité des sites dédiés à la santé QUESTIONS REPONSES INTERNET ET SANTÉ Proposition de titre : La certification : un moyen d améliorer la qualité des sites dédiés à la santé LE CONTEXTE Dispose t-on de données relatives à la fréquentation

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation Quand la maladie vient compliquer la transition de l adolescence vers le merveilleux monde des adultes Développement d une clinique pour adolescents greffés Marie-France Vachon, M.Sc.Inf., CPON, CSIO,

Plus en détail

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C M. Brahimi, N. Yafour, S. Osmani, F. Attaf, A. Arabi, B. Enta-Soltan, M.A. Bekadja. Service d Hématologie et de Thérapie

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail