OBJECTIF DE FORMATION B ATTRITION DES EFFECTIFS ÉTUDIANTS

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1 PROPOSITION À L APPUI DU PLAN STRATÉGIQUE DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DU COMITÉ CONSULTATIF CANADIEN SUR LES SOINS INFIRMIERS COLLABORATEURS : ACADEMY OF CANADIAN EXECUTIVE NURSES ASSOCIATION CANADIENNE DES ÉCOLES DE SCIENCES INFIRMIÈRES FÉDÉRATION CANADIENNE DES SYNDICATS D INFIRMIÈRES ET D INFIRMIERS ASSOCIATION CANADIENNE DES SOINS DE SANTÉ ASSOCIATION DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU CANADA ASSOCIATION DES INFIRMIER(ÈRE)S AUXILIAIRES DU CANADA ASSOCIATION DES INFIRMIERS/INFIRMIÈRES PSYCHIATRIQUES AUTORISÉS DU CANADA OBJECTIF DE FORMATION B ATTRITION DES EFFECTIFS ÉTUDIANTS AUTEURS : RENE DAY, IA, PH.D. PAULINE PAUL, IA, PH.D. JEANETTE BOMAN, IA., PH.D. WENDY MCBRIDE, DIRECTRICE GÉNÉRALE, ACÉSI DINA IDRISS, AGENTE DU PROGRAMME D ÉDUCATION, ACÉSI Les recommandations que renferme le présent rapport sont celles des auteurs et ne correspondent pas nécessairement à celles des organismes collaborateurs faisant partie du comité directeur du projet.

2 Copyright 2005 Canadian Nurses Association Ottawa Ontario Canada 31 mars 2004 Page 2

3 SOMMAIRE La présente étude examine l attrition des effectifs étudiants dans les programmes canadiens de sciences infirmières (baccalauréat et diplôme d IA), dans les programmes de formation d infirmières * et d infirmiers auxiliaires autorisés (IAA) et dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés (IPA), grâce aux renseignements recueillis lors de sondages électroniques, d entrevues téléphoniques et de groupes de discussion. On a regroupé les données sur les programmes de baccalauréat et d IAA. De plus, étant donné la taille modeste de l échantillon, on a combiné les résultats des programmes d IA (diplôme) et du seul programme d IPA ayant fourni des réponses. La principale conclusion est qu il n existe aucune définition commune de l attrition. En outre, il se peut que les établissements qui offrent le programme ne recueillent pas le genre de renseignements nécessaires au présent sondage. De 50 à 75 % de tous les programmes de sciences infirmières examinent les causes de l attrition. Les étudiants abandonnent les programme de sciences infirmières surtout au cours des deux premières années. Ils quittent en raison d un manque de ressources financières, de faibles aptitudes pour les études et de responsabilités personnelles accrues. On mentionne également des raisons de santé et le stress. Certains étudiants partent à cause de la structure du programme de sciences infirmières et du manque d appui scolaire. Il convient de signaler que les programmes de sciences infirmières et les établissements qui les dispensent offrent une vaste gamme de services de soutien qui sont sous-utilisés par les étudiants. Du point de vue professionnel, les étudiants abandonnent parce qu ils se sentent mal adaptés aux soins infirmiers, parce qu ils ont des impressions négatives du personnel infirmier actif et du traitement reçu en contexte clinique. Toutes ces raisons préoccupent le milieu de la profession infirmière. De 0 à 25 % des étudiants ayant abandonné les programmes de sciences infirmières ont repris leurs études dans l année suivant l abandon. Dans 56,7 % des programmes de baccalauréat, on effectue des entrevues de départ avec les étudiants qui ont abandonné les programmes de sciences infirmières, ainsi que dans 37,5 % des programmes d IAA, d IA (diplôme) et d IPA. Soixante-treize pour cent des répondants des programmes de sciences infirmières qui ont participé au sondage appuient l adoption d une entrevue de départ partout au Canada. * Dans ce document, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent les femmes et les hommes, et vice-versa, si le contexte s y prête. 31 mars 2004 Page 3

4 Les recommandations suivantes découlent de la présente étude sur l attrition : 1. Élaborer une définition normalisée de l attrition pour tous les types de programmes de sciences infirmières et utiliser cette définition pour calculer les taux d attrition. (Les politiques des établissements rendront la tâche ardue mais non impossible.) 2. Élaborer et mettre en pratique une entrevue de départ normalisée partout au Canada, pour tous les étudiantsqui quittent les programmes de sciences infirmières. 3. Examiner l attrition de façon plus systématique selon trois perspectives : a. Étudiants déteminer les raisons de l abandon des programmes de sciences infirmières b. Programmes de sciences infirmières déterminer les services nécessaires à leur réussite et les raisons pour lesquelles ilsn utilisent pas les services à leur disposition déterminer si les programmes gèrent l attrition en acceptant un nombre d étudiants supérieur au contingent déterminer si taille des groupes cliniques et le rapport entre le nombre d étudiants par enseignant dans la pratique clinique ont une incidence sur les taux d attrition c. Profession infirmière déterminer si les promotions d étudiants en sciences infirmières sont suffisantes déterminer ceque fait la profession infirmière pour fidéliser les nouveaux diplômés 4. Par l entremise de l Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC), de l Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACÉSI) et des associations provinciales de sciences infirmières, aborder la façon d aider les futurs étudiants en sciences infirmières à comprendre la profession infirmière et la rigueur des programmes de formation et du travail dans ce domaine. Cet effort pourrait se concrétiser dans un site Web national qui serait une source commune de renseignements et 31 mars 2004 Page 4

5 pourrait répondre à la raison principale des départs d étudiants des programmes de sciences infirmières, notamment la perception étudiants voulant qu ils se sentent «mal adaptés aux soins infirmiers». 5. Examiner, par l entremise de l AIIC, de l ACÉSI et des associations provinciales de sciences infirmières, les impressions négatives du personnel infirmier actif et le traitement des étudiants en sciences infirmières dans la pratique clinique qui les incite à abandonner leurs études. Dans d autres disciplines de la santé, on s est engagé depuis longtemps à encadrer les étudiants et les nouveaux diplômés. La formation infirmière doit être améliorée à ce niveau. 6. Étudier l efficacité de stratégies précises visant à diminuer l attrition, en examinant certains programmes de sciences infirmières et l établissement où ils se donnent. 7. Élaborer et mettre à l essai des stratégies visant à fidéliser les néo- Canadiennes dans les programmes de sciences infirmières (comme des moyens de vérifier et d augmenter les compétences langagières en anglais et d appuyer la socialisation de la profession infirmière et les valeurs canadiennes). 8. Examiner la façon dont les programmes de sciences infirmières peuvent appuyer et encadrer les étudiants autochtones etétrangers étudiants ou qui proviennent de régions rurales ou éloignées afin qu ils terminent leurs programmes. 31 mars 2004 Page 5

6 H1. H2. H3. H4. H5. H6. Table des matières INTRODUCTION... H7 ORIENTATION ET MÉTHODOLOGIE...H10 RÉSUMÉ DES RÉSULTATS...H14 ANALYSE...H79 CONCLUSIONS OU OPTIONS...H81 RECOMMANDATIONS...H82 HAnnexe A : Questions des sondages, des ENTREVUES et des groupes de discussion...h84 HAnnexe B : Références... H105 HAnnexe C : Bibliographie... H106 HAnnexe D : Critères de sélection applicables au projet... H108 HAnnexe E : Lignes directrices en matière d éthique... H114 HAnnexe F : Organismes membres de l ACÉSI, de l AIAC, de l AIPAC et de la CAPNE. H118 HAnnexe G : répondants possibles... H mars 2004 Page 6

7 1. INTRODUCTION L Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) a reçu des fonds de Santé Canada pour des travaux de planification, d organisation et d exécution en vue d appliquer les recommandations du Comité consultatif canadien sur les soins infirmiers (CCCSI). Dans ce projet du CCCSI, elle a confié en sous-traitance à l Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACÉSI) les travaux relatifs au volet formation. Elle demeure responsable de l ensemble de la gestion du projet du CCESI, de l examen de son déroulement, de l obtention des résultats et de leur communication à Santé Canada. Comme sous-traitant pour ce volet formation du projet, le siège national de l ACÉSI a constitué l organe de liaison avec l ensemble des intervenantes. L ACÉSI s est chargée de la gestion générale, de l intendance, de l organisation et de la déclaration à l AIIC des travaux des quatre projets secondaires relevant de ce volet. Comme les délais étaient courts, elle a confié la gestion des sondages à un bureau professionnel d experts-conseils, à savoir Fair Surveys Inc. Celui-ci a élaboré les questions de sondage, d entrevue téléphonique et de groupe de discussion en consultation avec le personnel de recherche;il a réalisé ces sondages (par le Web) et en a assemblé les résultats (données de fréquence et commentaires) dans chacun des quatre projets. L ACÉSI a constitué un comité directeur sur les orientations et les approbations nécessaires aux diverses étapes. Dans cet organe étaient représentées l ACÉSI, la Canadian Association of Practical Nurse Educators (CAPNE), l Association des infirmier(ère)s auxiliaires du Canada (AIAC) et l Association des infirmiers/infirmières psychiatriques autorisés du Canada (AIPAC). Le comité directeur a aidé à constituer les échantillons, contrôlé la méthodologie et examiné et approuvé les rapports produits à l intention de l AIIC. Dans chacun des projets, l ACÉSI a conlu des contrats avec des chercheurs. Ceux-ci étaient appelés à dresser un bilan documentaire, à examiner et à communiquer les points de vue exprimés sur les questions de sondage, à analyser les résultats et à présenter des documents de travail ou des rapports sur les conclusions Enfin, d autres associations, notammentl Association canadienne des soins de santé (ACS), l Academy of Canadian Executive Nurses (ACEN), l Association canadienne des étudiantes infirmières (ACEI) et la Fédération canadienne des syndicats d infirmières et infirmiers (FCSII),font partie des ressources employées dans certaines parties de l exercice. On leur a demandé d aider par leurs avis à la sélection d écoles, de proposer des noms de personnes à interviewer pour certaines activités et de contribuer aux efforts de communication et de sensibilisation. Leurs apports ont eu de l importance dans toutes les activités. L ACS et la FCSII n ont pas été en mesure de fournir des noms à temps pour les sondages et les entrevues téléphoniques. L ACEI et l ACEN ont par ailleurs fait parvenir à leurs membres les communiqués au sujet des projets de formation. Le 19 décembre 2003, l AIIC a convenu que l ACÉSI prendrait la direction des quatre projets d éducation dans le projet cadre du Comité consultatif canadien sur les soins 31 mars 2004 Page 7

8 infirmiers. L AIAC les lui a confiés en sous-traitance en s entendant avec elle sur une collaboration avec l AIAC et l AIPAC. Contraintes et limites générales Le temps a représenté la plus grande contrainte dans l exécution des projets de formation. Une fois que l AIIC a été avisée du financement du projet, l ACÉSI et elle ont eu une semaine pour discuter du rôle que jouerait la première en collaboration avec l AIAC et l AIPAC, ainsi que pour négocier les modalités du sous-contrat qui lierait les deux organismes. L ACÉSI a eu peu de temps pour prendre contact avec l AIAC et l AIPAC, ainsi qu avec les doyens et directeurs des écoles de sciences infirmières, ou encore pour choisir des chercheurs principaux. Le comité directeur et les responsables de la recherche ont façonné par leurs avis le plan de sondage qui serait appliqué. On a éprouvé des difficultés techniques à mener les sondages à bien, en grande partie parce qu un certain nombre d écoles utilisaient des programmes de navigation plus anciens. Pour résoudre le problème, on leur a fait parvenir une version des questionnaires en Word et Fair Surveys en a reçu les réponses par courrier électronique ou télécopieur pour ensuite verser l information dans la base de données. En plus du peu de temps dévolu à la conception, à la mise en route, à l exécution, à l analyse et à la rédaction de rapports, il y avait également deux «semaines de lecture» différentes dans les écoles de sciences infirmières au pays. Ajoutons que des menaces de grève dans les collèges ontariens ont retenu l attention et nui à la disponibilité des doyens, des directeurs, des enseignants et des étudiants ayant reçu des invitations de participation aux sondages et aux séances de discussion. De plus, une «fatigue d enquête» s est créée à cause de sondages rivaux dans le domaine infirmier de janvier à mars Certains de ces sondages se rattachaient aux projets du CCCSI de l AIIC, mais il y avait aussi un projet du CCCSI de l Université de Toronto sur l attrition des effectifs étudiants et une grande étude sectorielle sur les soins infirmiers. Les communications avec 165 universités, collèges universitaires et collèges des 10 provinces et des trois territoires ont été tout un défi à relever pour le comité directeur de l ACÉSI, de l AIAC, de la CAPNE et de l AIPAC. C est pourquoi ces organismes ont conçu un certain nombre de stratégies au début du projet : présentation de rapports d étape hebdomadaires de l ACÉSI au comité directeur pendant le déroulement des projets secondaires du volet formation; diffusion par chaque association de communiqués hebdomadaires par voie électronique à l intention des écoles et de leurs membres respectifs; diffusion de renseignements généraux et de communiqués sur le projet aux sites Web des associations; recensement et «recrutement» d écoles ciblées après entente, lesquelles assuraient la diversité des programmes destinés aux IAA, aux IPA et aux IA; 31 mars 2004 Page 8

9 entretiens téléphoniques individuels avec les doyens et les directeurs des écoles cibles où on incitait ceux-ci à parrainer les projets en transmettant les communiqués et les invitations des responsables des sondages aux enseignants, aux partenaires cliniques, aux étudiants, aux organismes employeurs et aux infirmières et infirmiers de leur région. Taux de réponse Malgré ces stratégies, la représentation du secteur des IPA aux divers sondages a été très faible, voire presque négligeable, ce qui pourrait fausser les données et les analyses. Le nombre répondants du secteur des IA dépasse de loin le nombre correspondant dans le secteur des IAA, ce qui est peut-être révélateur du degré d intérêt, de l accès à Internet ou peut-être du nombre d enseignants et d étudiants de chaque programme au pays. Un autre élément d explication est le plus grand nombre de programmes IA dans l échantillon. Il faut aussi dire que les infirmières et infirmiers du Québec ont très peu participé, et ce, malgré les nombreuses communications adressées à la personne assurant la présidence de la section québécoise de l ACÉSI (association universitaire) et les efforts tout particuliers déployés par le président de l association des cégeps du Québec. Une grande explication pourrait en être le manque de temps pour traduire les questionnaires et les questions d entrevue et de groupe de discussion. Précisons que la période de collecte de données s est étendue du 16 février au 20 mars. Les communiqués et les consignes d accès aux questionnaires ont tous été traduits en français à l intention des écoles francophones, mais cela n a pas amené une plus grande participation. Il est difficile d établir le nombre exact d écoles de sciences infirmières et de programmes d IAA, d IPA et d IA qui ont reçu les questionnaires. Cette constatation vaut particulièrement pour les organismes qui s occupent de stages en milieu clinique dans tout le pays (Sondage sur les stages en milieu clinique). Cette marge d incertitude a nui à la capacité du personnel de recherche à soumettre les taux de réponse à une analyse numérique. Les sondages à participation volontairene garantissent pas de recevoir des données représentatives des diverses régions. Il se pourrait donc que certaines régions soient surreprésentées et d autres, sous-représentées. On trouvera à l annexe G une estimation provisoire du nombre de répondantes. L exigence relative aux évaluations en matière d éthique a également été une contrainte pendant la courte période de réalisation des quatre projets. L ACÉSI a reçu un avis juridique sur la façon d aborder ces projets et le recours à des tiers pour les sondages, mais le personnel de recherche a tout de même été obligé d obtenir des évaluations d éthique dans les établissements par souci de respecter les lignes directrices des trois conseils. Dans deux organismes, les approbations n ont posé aucun problème, mais dans un autre, l examen a été plus rigoureux et a demandé beaucoup de temps (deux semaines pour l approbation provisoire et trois semaines et plus pour l approbation définitive). Le comité directeur en reconnaît le bien-fondé de cette exigence dans les établissements, mais il faut dire par ailleurs qu elle a pris une partie considérable des 11 semaines disponibles entre le début des activités et la présentation des rapports provisoires à l AIIC le 22 mars. 31 mars 2004 Page 9

10 2. ORIENTATION ET MÉTHODOLOGIE 2.1 Orientation L objectif est d examiner les stratégies de maintien des effectifs et l attrition dans les programmes canadiens (diplôme et baccalauréat) qui mènent à l obtention d une autorisation dans l une des trois professions infirmières réglementées, c est-à-dire les infirmières et infirmiers autorisés, les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés, et les infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés (IA, IPA, IAA). On a recueilli les données et les renseignements par des sondages, des entrevues et des groupes de discussion. Tout au long du présent projet, nous avons employé le terme «personnel infirmier» pour désigner les trois groupes infirmiers que constituent les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés (IPA), les infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés (IAA) et les infirmières et infirmiers autorisés (IA). Dans l Est du pays, le sigle anglais RPN correspond plus généralement au sigle français IAA et, dans l Ouest canadien, il désigne exclusivement les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés. Dans tout le volet formation du projet du CCCSI, RPN correspondra à IPA. 2.2 Méthodologie Questions d enquête : Quelles sont les stratégies de maintien des effectifs utilisées par les écoles de sciences infirmières au Canada? Que sait-on de l attrition dans les programmes de sciences infirmières au Canada? Ayant peu de temps pour formuler les questions et recueillir les données et devant tenir compte du nombre d écoles de sciences infirmières réparties sur le territoire canadien (165), l ACÉSI a décidé de recruter des écoles qui formeraient un échantillon représentatif des régions, des universités, collèges universitaires et collèges, des trois types de programmes de sciences infirmières et des différences de langue, de taille et de lieu. Ces écoles sélectionnées seraient les principaux points de diffusion de l information sur les sondages, etc., mais toutes les écoles seraient avisées de la tenue de ces derniers. À la fin de janvier, on s est entendu sur la composition d un échantillon d écoles où seraient représentés les trois types de programmes de sciences infirmières. Dans leur vaste majorité, les doyens et les directeurs ont consenti à ce rôle d école type et accepté de parrainer les projets en encourageant leurs enseignants, leurs étudiants, les organismes employeurs locaux, le personnel infirmier et diplômés en pratique infirmière à répondre aux sondages et à passer des entrevues. Les données quantitatives ont été transmises au personnel de recherche sous forme de fichiers Excel qui ont ensuite été transférés dans un fichier de données SPSS. Les données reçues par l équipe de recherche n avaient pas d éléments d identification. Les statistiques descriptives tirées des données quantitatives et les analyses de contenu des transcriptions de données qualitatives sont à la base des conclusions de l exercice. 31 mars 2004 Page 10

11 Plusieurs contraintes et limites se sont présentées au cours de la présente étude sur l attrition. Il y a eu des contraintes de temps dans les domaines suivants : le bilan documentaire; l élaboration des questions de sondage; la reconfiguration des données dans une forme permettant l analyse; l analyse des données; la rédaction de la première version provisoire; l intégration des données mises à jour provenant du sondage; les entrevues avec des membres d autres disciplines, et la synthèse de groupes de discussion dans un rapport final cohérent; et faire le lien entre les résultats et ceux dont on fait état dans le bilan documentaire. Nous avons élaboré une proposition sur les sujets de la sélection des étudiants et l attrition des effectifs étudiants afin de déterminer si des critères de sélection précis correspondaient à des taux d attrition différents. Cette distinction n a pu être faite parce qu il aurait fallu effectuer deux sondages distincts. Par conséquent, les seules données qui tiennent compte de cette composante sont celles qui proviennent des six entrevues avec des personnes issues des sciences de la santé et d autres secteurs. La dernière contrainte découle du fait que seulement trois programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et un programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés ont répondu au sondage. Par conséquent, nous avons combiné les données provenant de ces quatre répondantes et répondants. Malgré ces contraintes et limites, les répondants ont contribué à la collecte d une grande quantité de renseignements de qualité auxquels nous avons essayé de faire honneur. 31 mars 2004 Page 11

12 PROJET SUR L ATTRITION DES EFFECTIFS ÉTUDIANTS : INTERVENANTS ET ACTIVITÉS AIIC - Gestion générale du projet du CCCSI - Agent contractuel - Rapport d étape sur le projet - Récapitulation finale des résultats et présentation à Santé Canada ACÉSI AIAC/CAPNE AIPAC Enseignants et chercheurs - Bilan documentaire : Documents de l AIIC sur l attrition des effectifs étudiants et commentaires des autres groupes. - Examen et consultation portant sur les questions des sondages et des entrevues téléphoniques - Analyse des résultats des sondages, des entrevues, des groupes de discussion - Documents de travail Siège national de l ACÉSI - Sous-traitance - Liaison - Gestion générale - Logistique - Organisation - Rapports à l AIIC Fairsurveys - Questions des sondages - Questions des entrevues téléphoniques - Réalisation du sondage (html, Web) dans les écoles de sciences infirmières - Entrevues d autres professionnelles et professionnels de la santé - Synthèse des résultats o Données de fréquence o Commentaires et classement ACS ACEN AEIC FCSII Légende ACÉSI Association canadienne des écoles de sciences infirmières AIIC Association des infirmières et infirmiers du Canada AIAC Association des infirmier(ère)s auxiliaires du Canada CAPNE Canadian Association of Practical Nurse Educators AIPAC Association des infirmières/infirmiers psychiatriques autorisés du Canada ACS Association canadienne des soins santé ACEN Academy of Canadian Executive Nurses AEIC Association des étudiantes infirmières FCSII Fédération canadienne des syndicats d infirmières et d infirmiers 31 mars 2004 Page 12

13 MÉTHODES DE COLLECTE DE DONNÉES AUX FINS DU PROJET Sondages Objectif B : attrition des effectifs étudiants Écoles de sciences infirmières X Étudiants en sciences infirmières Organismes employeurs de personnel infirmier Autres professions de la santé Entrevues téléphoniques Écoles de sciences infirmières Étudiants en sciences infirmières Organismes employeurs de personnel infirmier Autres professionnels (santé et autres) X Cybergroupes de discussion Étudiants en sciences infirmières Organismes employeurs de personnel infirmier X X Bilan documentaire 31 mars 2004 Page 13

14 3. RÉSUMÉ DES RÉSULTATS 3.1 Bilan documentaire Facteurs ayant une incidence sur la progression dans un programme : le maintien des effectifs La Commission sur l éducation postsecondaire en Californie (2003) a relevé que lorsqu on offre des services de soutien comme des services de tutorat, des centres de ressources pour la formation et des programmes de soutien orthopédagogiques une plus grande moyenne d étudiants achèvent leurs études dans les délais prévus. Campbell et Davis (1990) ont défini d autres facteurs dont les suivants : la satisfaction des étudiants en matière de perfectionnement scolaire l équipement scolaire les ressources pour la formation les services le corps professoral et l interaction sociale l aide et le soutien provenant du corps professoral le soutien par les pairs la cohérence entre la formation clinique et en salle de cours le rythme de la formation et la quantité d information Le manque de soutien provenant du corps professoral, l anxiété relative aux évaluations et les incohérences entre la théorie et la pratique clinique sont aussi des variables scolaires qui peuvent nuire à la réussite des étudiants. Les variables extrasolaires associées à la réussite des étudiants tout au long d un programme comprennent celles qui suivent (Campbell et Davis, 1990) : compétences cognitives des étudiants compétences en gestion du temps compétences en gestion du stress motivation persévérance confiance en soi. En 2001, Wilson a observé qu un mauvais rendement et un risque accru d attrition pendant le premier semestre d un programme de sciences infirmières correspondaient à un faible revenu annuel, à un emploi exigeant plus de 20 heures de travail par semaine, à des personnes dont l anglais était la langue seconde, qui étaient nées à l extérieur des É.-U. et d appartenance ethnique autre que la race blanche. 31 mars 2004 Page 14

15 Bolan et Grainger (2003) ont recommandé les stratégies suivantes pour maintenir les étudiants ayant été admis : présentation réaliste lors séances de recrutement des exigences des programmes en sciences infirmières groupes de soutien par les pairs dans les écoles secondaires afin de discuter le fait de vivre loin de la maison, d étudier à l université et les responsabilités s y rattachant agents d aide scolaire pour les étudiantsétudiants tout au long du programme introduction plus rapide aux éléments cliniques et plus d heures de pratique clinique. Dans les documents, on recommandait aussi des programmes pour renforcer la réussite scolaire (Campbell et Davis, 1990). Dans une enquête qui faisait l examen des effets d un tel programme de renforcement, Jeffreys (2002) a constaté qu en général, les variables de l environnement avaient une grande incidence sur le maintien des effectifs et les variables d intégration sociale étaient perçues comme de très bonnes mesures de soutien. Taux d attrition Selon les documents publiés, les raisons principales invoquées par les étudiants relativement à l abandon un programme sont le besoin de travailler pour assurer leur soutien financier ou celui de leur famille; le manque de préparation scolaire avant de débuter le programme qui donne lieu à des difficultés au niveau des travaux de cours. Selon Harvey et McMurray (1994), l auto-efficacité dans les études était un indicateur de l abandon de cours dans les programmes de sciences infirmières de premier cycle. Wells (2003) a suggéré que le modèle de Tinto n explique pas adéquatement les facteurs qui ont une incidence sur le maintien des effectifs comme une relation entre des facteurs scolaires (réussite scolaire et interactions avec le corps professoral et les employés) et extrascolaires (qualités préalables à l admission, contexte familial et expérience socio-culturelle). Selon Wells, on est porté à penser que les variables extrascolaires et les relations avec le corps professoral peuvent avoir une plus grande incidence sur l attrition des effectifs étudiants que les variables scolaires. À titre d exemple, plusieurs enquêtes ont déterminé que les problèmes personnels, la divergence entre les attentes et l expérience réelle de la formation en sciences infirmières, les comportements du corps professoral et le désillusionnement sont les raisons les plus importantes pour abandonner un programme. Les inscriptions actuelles en sciences infirmières indiquent que les étudiants sont habituellement plus âgés, qu ils ont une plus grande maturité, proviennent de milieux culturels plus variés et qu ils travaillent 20 heures par semaine tout en étudiant à temps plein. Les programmes de maintien des effectifs visant à aider les étudiants à surmonter les obstacles socioéconomiques et culturels pourraient donc être des interventions plus efficaces pour diminuer l attrition. À l aide d entrevues de départ, Glossop (2002), a constaté que les raisons principales pour lesquelles les étudiants abandonnent les programmes de sciences infirmières sont 31 mars 2004 Page 15

16 les suivantes : circonstances et difficultés familiales (17 %); problèmes scolaires (11 %); difficultés financières (11 %); mauvaise santé (environ 11 %); et une erreur de choix de carrière (environ 11 %). Quarante-deux pour cent des étudiants ayant répondu aux questions d entrevue avaient au moins deux raisons d abandonner. Lorsqu on comptait les raisons secondaires avec la raison principale d abandon, les circonstances familiales étaient la raison la plus importante pour 24 % des étudiants, venaient ensuite les circonstances financières (17 %), une erreur de choix de carrière (17 %), une mauvaise santé (16 %), une faible fréquentation (15 %), des difficultés cliniques (8 %) et les déplacements pour assister au cours (5 %). 3.2 Sondages L échantillon de sondage était composé de 30 programmes de baccalauréat en sciences infirmières, 16 programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés, trois programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et d un programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés. À cause du petit nombre de programmes dans les deux dernières catégories, leurs données ont été combinées dans un même groupe. On rend compte ci-dessous des résultats pour les trois groupes à chaque question de sondage : Données sur le contexte des programmes de baccalauréat en sciences infirmières Des représentants de 30 programmes de baccalauréat en sciences infirmières ont répondu au sondage. Une variété de personnes, y compris des doyens ou directeurs, des responsables de programme et des membres du personnel enseignant ont répondu au questionnaire de sondage. Nous présumons que ces personnes étaient compétentes pour répondre au sondage. Il n y a eu aucune réponse provenant des programmes de l Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick. Le tableau 1a donne les détails relatifs à l emplacement des programmes qui ont participé au sondage. 31 mars 2004 Page 16

17 Tableau 1a Emplacement des programmes Province Nombre de programmes Terre-Neuve-et-Labrador 1 3,3 Nouvelle-Écosse 2 6,7 Québec 2 6,7 Ontario 9 30 Manitoba 3 10 Saskatchewan 1 3,3 Alberta 6 20 Colombie-Britannique 5 16,7 Données 1 3,3 Quatorze programmes étaient dispensés par une université, 14 par des collèges et un programme était dispensé par un collège universitaire (il y avait une réponse manquante pour un programme). Données sur le contexte des programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Des représentants de 16 programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés ont répondu au présent sondage. Une variété de personnes, notamment des responsables de programme, enseignants, des doyens ou directeurs ont répondu au sondage. Nous présumons que ces répondantes et répondants étaient compétents pour répondre au sondage. Il n y a eu aucune réponse provenant des programmes de l Île-du-Prince-Édouard, du Québec, du Manitoba ou de la Saskatchewan. Le tableau 1b donne l emplacement des programmes pour lesquels on a obtenu des réponses Tableau 1b Emplacement des programmes Province Nombre de programmes Terre-Neuve-et-Labrador 1 6,3 Nouvelle-Écosse 2 12,5 Nouveau-Brunswick 2 12,5 Ontario 4 25 Alberta 3 18,8 Colombie-Britannique 1 6,3 Données 3 18,8 % % 31 mars 2004 Page 17

18 Programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et programmes de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés (données sur le contexte combiné) Des représentants de trois programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés et d un programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés ont répondu au présent sondage. Une variété de personnes, dont des responsables de programme, enseignants, des doyens ou directeurs ont répondu au sondage. Nous présumons que ces répondantes et répondants étaient compétents pour répondre aux questions de sondage. Le tableau 1c donne l emplacement des programmes. Tableau 1c Emplacement des programmes Province Section A. Démarche générale Définitions de l attrition Nombre de programmes Québec 1 25 Manitoba 1 25 Alberta 2 50 On a demandé aux répondants des programmes s ils avaient une définition de l attrition. Programmes de baccalauréat en sciences infirmières Les répondants de 12 programmes (40 %) sur les 30 programmes participants ont indiqué qu ils avaient une définition de «l attrition». Dans quatre programmes on définissait l attrition de la façon suivante «les étudiants qui décident de quitter (abandon volontaire)» et «ceux qui doivent abandonner à cause d un échec scolaire ou clinique». Dans deux programmes, il y avait une définition ad hoc tandis que dans un autre programme la personne «présumait» qu il y avait une définition mais «ne savait pas où la trouver». Notre définition ad hoc est la suivante : perte d un étudiant inscrit avant l obtention du diplôme. On calcule qu une personne est inscrite au programme lors du compte le 1 er novembre de sa première année. Dans trois programmes, on définissait l attrition de la façon suivante : «quand une étudiante ou un étudiant quitte le programme», mais en sachant que «certains de ces étudiants reviennent». Dans le même ordre d idée, une personne a donné une définition contenant deux éléments : le premier relatif à «l abandon du programme et les raison de l abandon», et le second relatif à «une progression retardée et les raisons du retard». % 31 mars 2004 Page 18

19 L attrition désigne les étudiants qui n ont pas réussi tous les cours auxquels ils se sont inscrits pendant l année et qui ne se sont pas inscrits au même programme l année suivante. Un programme a présenté une description claire de la façon de calculer le taux d attrition : On calcule l attrition pour une promotion. L attrition est le nombre d étudiantes et d étudiants qui ont réussi les cours de leur programme divisé par le nombre d étudiantes et d étudiants qui se sont inscrits au programme, multiplié par 100. On doit soustraite de 100 le pourcentage obtenu pour ainsi obtenir le taux d attrition en pourcentage. Programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Pour huit (50 %) des 16 programmes participants, les répondantes et répondants ont indiqué qu ils avaient une définition de l attrition et six d entre eux l ont donné. On a donné les définitions suivantes : «le nombre d étudiantes et d étudiants qui ont un échec scolaire», «les étudiants qui abandonnent le programme, peu importe leur raison» et qui «décrochent du programme». Dans un programme on avait ajouté «abandon, résiliation, annulation ou transfert» à la définition de l attrition. Dans un autre collège, on avait «opté pour une approche positive de l attrition en considérant plutôt le maintien des effectifs que l attrition». Programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés (données combinées) Pour un des quatre programmes participants (25 %), la personne qui répondait a indiqué qu il n y avait pas de définition officielle de l attrition mais qu il y avait une «définition usuelle». Enquête sur les programmes pour déterminer les causes de l attrition des effectifs étudiants On a demandé aux répondantes et répondants si, dans leur programme, on tentait de déterminer les causes de l attrition des effectifs étudiants. 31 mars 2004 Page 19

20 Programmes de baccalauréat en sciences infirmières Sur les 28 programmes participants, dans 21 (75 %) des programmes on faisait l examen des causes de l attrition des effectifs étudiants. Dans 17 programmes (60,7 %), on utilisait des entrevues de départ pour déterminer les raisons qui poussaient les étudiants à abandonner. Les répondantes et répondants de cinq programmes ont indiqué que même s ils n avaient pas un processus «officiel», ils essayaient de recueillir des renseignements «au cas par cas». Dans certains cas, «les étudiants abandonnent sans en informer qui que ce soit». Des répondantes et répondants de dix programmes ont affirmé «consigner les départs», ce qui, pour certains, signifiait demander aux étudiantes et étudiantes de remplir par écrit un formulaire d abandon. Dans trois cas, on avait centralisé les dossiers et le suivi de l attrition pour l ensemble de l établissement. Dans plusieurs programmes, on a décrit comment on tentait d aider les étudiants : De concert avec les services aux étudiants, nous discutons avec les étudiants des raisons de leur abandon et tentons de savoir si nous pouvons faire quoi que ce soit qui leur permettrait de rester. Si une étudiante ou un étudiant décroche, nous discutons avec cette personne des raisons qui la motivent. Si une personne éprouve des difficultés scolaires ou cliniques, nous mettons en place un projet de réussite et tentons d éviter l échec. Si une personne échoue, nous déterminons quel a été le problème et tentons d y répondre avant qu elle s inscrive de nouveau. Dans le cadre d un programme on optait pour un point de vue plus positif et on se concentrait sur les taux de réussite plutôt que sur les taux d attrition puisque bon nombre d étudiantes et d étudiants qui échouent reviennent pour terminer le programme à une date ultérieure». Programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Sur les 16 programmes participants, dans 11 programmes (68,8 %), on faisait l examen des raisons de l attrition des effectifs étudiants. Dans trois programmes, on demandait aux étudiants qui abandonnaient de remplir un formulaire par écrit. Une personne a affirmé que les renseignements relatifs aux départs étaient mis en tableau annuellement et joints à un rapport annuel. Dans le cadre d un programme il y avait une personne «qui coordonnait le maintien des effectifs» et rencontrait les étudiants. Les répondantes et répondants de six programmes ont mentionné les entrevues de départ. De concert avec les services aux étudiants, nous discutons avec les étudiants des raisons de leur abandon et tentons de savoir si nous pouvons faire quoi que ce soit qui leur permettrait de rester. Si un étudiant décroche, nous discutons des raisons qui l animent. Si une personne éprouve des difficultés scolaires ou cliniques, nous mettons en place un projet de réussite et tentons d éviter l échec. Si une personne échoue, nous déterminons quel a été le problème et tentons d y répondre avant qu elle s inscrive de nouveau. Il n y a pas d enquête officielle. 31 mars 2004 Page 20

21 Dans le cadre d un programme on prenait une approche plus positive : Nous examinons habituellement les taux de réussite plutôt que les taux d attrition puisque bon nombre d étudiantes et d étudiants qui échouent reviennent pour terminer le programme à une date ultérieure. Ceux qui ne reviennent pas sont ceux qui ont fait une erreur dans leur choix de carrière, ont de problèmes personnels ou sont mal adaptés à la profession infirmière. Programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés (données combinées) Sur les quatre programmes participants, dans deux programmes (50 %), on faisait l examen des raisons de l attrition des effectifs étudiants. Dans un programme, on a indiqué que la personne ayant répondu du sondage «rencontre les étudiants dans le cadre du processus d abandon». Dans un autre programme, les étudiants doivent remplir un formulaire d abandon et indiquer les raisons de leur abandon. Tous les étudiants doivent rencontrer un agent d aide scolaire ou encore un coordonnateur de projet pour obtenir le formulaire en question. Au cours de cette rencontre qui est une entrevue de départ, on détermine les raisons de l abandon. Résumé de l enquête Principales réponses invoquées pour expliquer l attrition On trouvera ci-après une liste des principales réponses données par les représentants de programme quant aux raisons de l attrition. Programmes de baccalauréat en sciences infirmières Environ 15 % des étudiants qui s inscrivent en sciences infirmières à notre université quittent pour une raison ou une autre. Cependant, durant une période de trois à cinq ans, certaines personnes (5 à 8 %) reviennent et reprennent leurs études. Ces personnes qui reviennent sont souvent exclues des taux d attrition. Le taux d attrition est habituellement plus élevé au cours des deux premières années du programme, le taux de la première année étant plus élevé que celui de la deuxième année. Occasionnellement, il nous est arrivé de demander à une personne de quitter le programme pour des raisons de sécurité en pratique clinique pendant la troisième année. Il arrive très rarement qu une personne échoue en quatrième année de programme. Les étudiants doivent quitter le programme si la clause professionnelle est en jeu (sécurité ou comportement non professionnel). Cependant, ces personnes peuvent demander d être réadmises après une année scolaire et elles peuvent être réintégrées si elles montrent au corps professoral qu elles ont surmonté leurs difficultés. Notre taux d attrition global c est-à-dire les personnes qui abandonnent le programme de façon permanente se situeraient entre 10 % et 18 %. On conseille à bon nombre d étudiants le cheminement de cinq ou même six années pour satisfaire aux exigences du programme de B.Sc. Inf. de quatre ans. 31 mars 2004 Page 21

22 Les étudiants quittent principalement pour des raisons financières ou familiales. Il y a aussi certains problèmes d échec scolaire ou de santé. De façon informelle, les étudiants quittent souvent à cause d échecs scolaires ces personnes décident que la profession infirmière est une carrière qui ne leur convient pas ou elles ont peut-être choisi la profession infirmière parce qu un parent croyait que cette carrière leur conviendrait mais ce n est pas le cas. Parfois, elles quittent à cause de circonstances familiales, d un déménagement, d une grossesse ou de préoccupations financières. L attrition est habituellement liée à un emploi dans une autre région; à la difficulté de trouver l équilibre entre les études, l emploi et la famille; à des difficultés dans les cours de sciences; à des problèmes financiers; à une maladie ou à des expériences de vie difficiles de l étudiant de sa famille. Nous définissons les raisons qui poussent les étudiants à abandonner, qu elles soient personnelles, financières, ou liées à la quantité de travail, au programme ou à un changement de carrière, etc. Programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Les étudiants quittent parce qu ils découvrent que le programme ne convient pas à leurs objectifs de carrière ou parce qu il pose un trop grand défi étant donné leur niveau de scolarité. Pour ce qui est du programme que nous avons offert à trois reprises, le taux d attrition était de 25 % (premier programme pilote) en raison du temps à consacrer au programme, et de 33 % (second programme) en raison principalement du financement qui n était pas accessible avant le début du programme et, depuis mars, le taux d attrition est de 0 %. La cause principale de l attrition était une formation scolaire insuffisante. Au cours du semestre , les raisons d abandon étaient les suivantes : raisons scolaires (16), raisons personnelles/familiales (11), pratique clinique (7), santé (5) et raisons financières (1). Ce sont les aléas de la vie qui entraînent généralement l abandon ou encore le manque de compétences scolaires nécessaires pour obtenir les notes élevées exigées par le programme (c.-à-d. une note de passage de 75 %). La plus grande part de l attrition est causée par une préparation inadéquate dans les domaines scolaires et par des facteurs de maturité. L attrition diminue lorsqu on ajoute des examens de mathématiques et d anglais dans les préalables du programme. Importance de l attrition Les tableaux 2a, 2b et 2c donnent un aperçu des réponses des répondants des programmes quant à l importance de l attrition et à la façon dont on répond au problème. 31 mars 2004 Page 22

23 Tableau 2a Importance de l attrition dans les programmes de baccalauréat en sciences infirmières Importance et réaction Nombre de programmes % Mineure et bonne réaction Mineure et réaction inadéquate Modérée et bonne réaction Modérée et réaction inadéquate Majeure et réaction inadéquate 14 46,7 2 6, ,3 2 6,7 Tableau 2b Importance de l attrition dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Importance et réaction Nombre de programmes % Mineure et bonne réaction Modérée et bonne réaction Modérée et réaction inadéquate 7 43,8 6 37,5 3 18,8 Tableau 2c Importance de l attrition dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et dans le programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés Importance et réaction Modérée et bonne réaction Nombre de programmes % 1 25 Ne représente pas un défi 3 75 Dans la plupart des programmes, on considère que l attrition est un problème mineur et on réagit bien au problème. 31 mars 2004 Page 23

24 Section B. À quel moment se produit l attrition? Tendance à abandonner à un moment précis On a demandé aux répondants des programmes si les étudiants en sciences infirmières montraient une tendance à abandonner (à l opposé d un abandon réel) à un moment précis au cours du programme (tableaux 3a, 3b, 3c). Tableau 3a Tendance à abandonner à un moment précis dans les programmes de baccalauréat en sciences infirmières Nombre de programmes % Fréquemment 5 16,7 Pas fréquemment 20 66,7 Rarement 3 10 Données inconnues 2 6,7 Tableau 3b Tendance à abandonner à un moment précis dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Nombre de programmes % Fréquemment 3 18,8 Pas fréquemment 11 68,8 Rarement 2 12,5 Tableau 3c Tendance à abandonner à un moment précis dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et dans le programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés Nombre de programmes % Pas fréquemment 3 75 Rarement 1 25 En conclusion, pour tous les programmes, les étudiants en sciences infirmières ne montrent pas fréquemment une tendance à abandonner à un moment précis au cours de leur programme d études. Abandon réel à un moment précis Les tableaux 4a, 4b et 4c contiennent les données sur la fréquence des abandons réels à un moment précis du programme. 31 mars 2004 Page 24

25 Tableau 4a Abandon réel à un moment précis dans les programmes de baccalauréat en sciences infirmières Nombre de programmes % Fréquemment 3 10 Pas fréquemment 22 73,3 Rarement 5 16,7 Tableau 4b Abandon réel à un moment précis dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Nombre de programmes % Fréquemment 1 6,3 Pas fréquemment 13 81,3 Rarement 2 12,5 Tableau 4c Abandon réel à un moment précis dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et dans le programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés Nombre de programmes % Pas fréquemment 2 50 Rarement 2 50 Les programmes de baccalauréat et d IAA ont indiqué que les étudiants en sciences infirmières n abandonnent pas fréquemment. Moment de l abandon On a demandé aux répondants de déterminer les moments précis en cours de programme où les étudiants abandonnaient réellement. Les tableaux 5 (a, b et c) présentent les résultats. Tableau 5a Moment de l abandon dans les programmes de baccalauréat en sciences infirmières Moment de l abandon Nombre de programmes Première année Entre la première et la deuxième année % 14 46,7 Deuxième année 14 46,7 Entre la deuxième et la troisième 2 6,7 31 mars 2004 Page 25

26 Moment de l abandon année Nombre de programmes Troisième année 3 10 Entre la troisième et la quatrième année % 1 3,3 Quatrième année 0 0 Dans les 30 programmes de baccalauréat en sciences infirmières participants, l attrition se produit surtout durant la première année, vient ensuite la période entre la première et la deuxième année, puis la deuxième année. Tableau 5b Moment de l abandon dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés Moment de l abandon Nombre de programmes Première année 15 93,8 Entre la première et la deuxième année % 1 6,3 Deuxième année 1 6,3 Pour ce qui est des programmes de formation d infirmières et d infirmiers auxiliaires autorisés, 93,8 % des abandons se produisent au cours de la première année. Étant donné la durée plus courte des programmes d IAA, il n y avait pas de catégorie au-delà de la deuxième année. Tableau 5c Moment de l abandon dans les programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et dans le programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés Moment de l abandon Nombre de programmes Première année 3 75 Deuxième année 1 25 Pour ce qui est des trois programmes de formation d infirmières et d infirmiers autorisés (diplôme) et du programme de formation d infirmières et d infirmiers psychiatriques autorisés, on a fait état d aucun abandon au-delà de la deuxième année. C est peutêtre simplement parce que le programme est plus court. Taux d attrition acceptable On a demandé aux répondants des programmes de déterminer le taux d attrition qu ils considéraient en comme acceptable. Les tableaux 6 (a, b, c) présentent les résultats. % 31 mars 2004 Page 26

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