Apprendre à construire son identité religieuse : la présentation de soi comme musulman.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Apprendre à construire son identité religieuse : la présentation de soi comme musulman."

Transcription

1 Apprendre à construire son identité religieuse : la Approche ethnologique de l apprentissage religieux de l Islam en France Marie-Laure, BOURSIN-LEKOV, IDEMEC, Aix-en-Provence Dans un premier temps, les recherches sur le monde musulman, fort de constater un Islam multiple se sont attachées à déconstruire le concept même d Islam. Puis en Europe, elles ont mis en évidence l existence de plusieurs «communautés» musulmanes sur un même territoire. La diversité de la réalité sociale, tant à un niveau mondial que local, a imposé l emploi de l expression «des Islams». Ce débat se pose aussi en France : ainsi parle-ton d Islam de France ou d Islam en France. Comment, dans le contexte français, apprend-on à construire son identité religieuse et à la verbaliser? Comment arriver à lui donner sens au sein d une communauté universelle? Nous aborderons cette problématique liant les rapports entre identitaire et universel en analysant la Premièrement nous verrons les représentations des acteurs sociaux 1 à travers le processus de construction du sentiment d appartenance. Puis, nous étudierons l usage vernaculaire du terme oumma 2 pour voir si le musulman «se construit» aussi dans l universel. Processus de construction du sentiment d appartenance 1.1. La fitra ou être croyant Une première représentation sociale apparaît dans le discours des croyants : être musulman serait une appartenance dont on hérite, vue comme une filiation «naturelle» acquise à la naissance 3. On est musulman 1 Ce travail est issu, en partie, d une recherche sur l apprentissage religieux de l Islam en France avec des musulmans sunnites. Cet exposé rendra compte d un terrain effectué entre 2001 et 2004 (Aix-en-Provence, Marseille et la banlieue parisienne) avec des personnes d origine maghrébine (malékite) et d origine comorienne (chaféite). 2 Entendue comme communauté universelle, unissant tous les croyants. 3 Dans un contexte de conversion, l héritage familial ne serait pas pertinent.

2 2 Apprendre à construire son identité religieuse : la parce que les parents sont eux-mêmes musulmans, c est alors un état de fait. Ce discours laisse percevoir deux conceptions, les parents transmettent un héritage mais l enfant reçoit aussi une hérédité. La notion d hérédité est d autant plus prégnante que pour le dogme tout enfant naît musulman. La Tradition 4 musulmane parle d un «état de la nature primordiale» appelé aussi «degré d excellence préétabli» (Chebel, 2000 : 171) ou encore «disposition naturelle» (Sourdel, 2002 : 39) qui fait que «tout homme à sa naissance porte, sceau imprimé par Dieu en son cœur, cette proclamation de foi de la prééternité» (Gardet, 1970 : 33). Il est fait mention de cet «état de la nature primordiale» dans un hadith : «Chaque enfant est né sur l état de la nature primordiale (l Islam). Ce sont ses père et mère qui font de lui un juif, un chrétien ou un mage. De même tout animal naît ayant un corps complet, en avez-vous vu, par exemple, un animal quelconque naître avec les oreilles coupées?». 5 Tout enfant possède en lui à sa naissance la foi en Allah, cette hérédité apparaît donc naturelle et acquise de Dieu. Nous parlons d hérédité 6 parce que cet état de la nature primordiale est inscrit dans les caractéristiques humaines comme une donnée biologique. Elle est marquée dans la chair de l Homme puisque sans cela l individu n aurait pas «un corps complet» 7. Cette notion théologique se nomme en arabe fitra 8, ce terme est employé une seule fois dans le Coran, à la sourate 30 : «Dirige tout ton être vers la religion exclusivement (pour Allah), telle est la nature (fitra) qu Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas» (Coran sourate 30, verset 30). Dans les deux références hadith et Coran, la fitra renvoie à la même conception d une foi insufflée à la naissance. Une foi spécifiquement 4 La Tradition ou les Traditions avec un «T» majuscule sont entendues comme texte religieux autre que le Coran : sunna, hadith. 5 Hadith numéro 1527 rapporté par 'Abû Hurayra / Classé par Al- Bukhâri dans Les funérailles. Hadith numéro 1270, 1295 / Classé par Muslim dans Le destin. Hadith numéro 4303 / Classé par At-Tirmidhî dans Le destin. Hadith numéro 2064 / Classé par 'Abû Dawûd dans La sunna. Hadith numéro 4091 / Classé par 'Ahmad ibn Hanbal dans Partie 2 Pages 233, 253, 275, 315, 346, 393, 410 et 431 / Classé par Mâlik dans Les funérailles. Hadith numéro 507. On trouve aussi un autre hadith, moins explicite, sur la nature primordiale : «'Abû Hurayra (qu'allah soit satisfait de lui) a dit : Interrogé au sujet des enfants des polythéistes, l Envoyé d'allah (pbasl) répondit : Allah sait mieux que personne quelles auraient été leurs œuvres» (hadith numéro 1528). 6 Non pas que Dieu, créateur des hommes, soit le «père» de tout croyant, cette conception de «paternité» divine est impropre en Islam. Cependant, il reste le Créateur universel. 7 Voir la seconde partie du hadith. (racine f- -r) Traduite dans le dictionnaire comme : nature, naturel, instinct, disposition فظرة 8 naturelle, état de nature. Sur cette même base, on forme : congénital, inné, natif, instinctif (Reig, 1999 : sous la racine 4020).

3 Apprendre à construire son identité religieuse : la 3 islamique, et non pas seulement monothéiste puisque le hadith fait référence aux juifs, chrétiens et mages et que le verset indique que le croyant doit exclusivement se consacrer à Allah. De nombreux musulmans rencontrés ont connaissance de cet «état de la nature primordiale» mais ne se réfèrent ni au hadith, ni au Coran et ne connaissent pas le terme arabe. Pour eux, tout enfant naît croyant mais pas spécialement islamique. Finalement, avoir en soi la fitra ne suffit pas, car rapidement «l état de la nature primordiale» laisse place à l éducation parentale. Etre musulman est alors seulement un état et une foi particulière dont on hérite. L affiliation religieuse s effectue au niveau de la famille, qui dans un premier temps, donne à l individu une identité de croyant. L enfant sait par ses parents qu il est musulman, mais n en connaît pas forcément les spécificités qui le différencient des autres monothéismes. En effet, les musulmans nés au Maghreb et qui y ont passé une partie de leur enfance ont le sentiment de ne pas avoir connu d autres religions. L appartenance identitaire musulmane se réalise en continuité 9 avec celle des parents, puisque pour le très jeune fidèle, la notion de «vérité de Dieu» ou al-haqq 10, est presque tautologique. En ce qui concerne les musulmans nés en France ou arrivés à un jeune âge, ils sont plus sujets à être confrontés à d autres croyances 11. Néanmoins, les musulmans soulignent que l appartenance n est pas forcément explicite pour l enfant. Il n a pas encore le sentiment d appartenir à une communauté spécifique, celle des musulmans partageant une croyance et des pratiques communes. La foi en un Dieu étant commune aux trois grands monothéismes, le jeune fidèle n associe pas encore la croyance en fonction de l appartenance à la communauté. A ses yeux, il n y a pas de différence. La rencontre avec d autres religions n inclut pas de confrontation dès lors que les autres croient aussi. L enfant admet la vérité de Dieu, al-haqq, comme telle car elle fait partie de sa vie depuis sa naissance. Dans un premier temps, la vie familiale donne à l individu une identité de croyant. Le rôle de la famille est de pérenniser cet «état de la nature primordiale» en accompagnant l enfant dans la construction de sa foi. Comment se met en place ce sentiment d appartenance à une communauté spécifique que l individu revendiquera comme participant à son identité de musulman? 9 Continuité ne signifie pas immuabilité, car : «Dans toutes les sociétés, la continuité s assure toujours dans et par le changement» (Hervieu-Léger, 2002 : 56). 10 «Métaphore désignant Allah en ce qu il est principe de vérité transcendantale» (Chebel, 2000 : 194). Vérité est un des quatre-vingt-dix-neuf noms sacrés de Dieu. 11 Par exemple au restaurant scolaire, la proscription du porc peut être l occasion pour l enfant d être confronté à une autre «vérité».

4 4 Apprendre à construire son identité religieuse : la 1.2. Devenir musulman La construction de l identité religieuse s effectue dans le rapport à l autre. La confrontation à l existence d une altérité religieuse révèle au croyant qu il se définit au-delà de lui-même, en fonction de ce qu il n est pas et de ce qui va le différencier de l autre. Mais l autre peut aussi être un alter ego, participant à la prise de conscience d une appartenance commune. Ainsi, cette affiliation unit le croyant à ses parents, puis à l ensemble des musulmans. C est là que le fidèle devient un musulman, il s agit alors pour lui de comprendre les caractéristiques de son appartenance religieuse. Ces caractéristiques englobent le sentiment et la vie de foi, mais également les valeurs, la morale, les pratiques religieuses, les comportements, les autres croyances qui forment le dogme, etc. Il faut y ajouter les sélections et les représentations que les acteurs vont moduler en fonction de leur histoire personnelle, familiale, psychologique et culturelle. D après Danièle Hervieu- Léger, les identités religieuses sont la résultante «de trajectoires d identification qui se réalisent dans la durée. C est l individu lui-même qui donne à la succession d expériences disparates qu il vit la valeur d un parcours doté de sens.» (Hervieu- Léger, 2002 : 57). En cela réside toute la différence exprimée par les croyants entre savoir qu on est musulman et dire de soi-même qu on est musulman 12. Dans ce passage, se situe la revendication d appartenance. Avant elle est connue, ensuite elle est acceptée et intégrée. Dans un deuxième temps, l individu élabore lui-même son identité religieuse. Les fidèles, dans le discours, distinguent le «bon musulman» du «mauvais musulman» par le degré d observance de la pratique 13. Si la pratique est un des critères de l identité musulmane, le «questionnement» participe aussi à l élaboration de l identité religieuse. Ce questionnement concerne l assimilation des actes formant la vie religieuse et fait partie des étapes de l apprentissage. Il est même inculqué par les parents et formera le parcours de foi du fidèle. Pour le fidèle, les questions posées et les réponses trouvées, grâce à l éducation reçue, donnent du sens à son identité musulmane. De ce fait, le discours varie entre les individus, chacun ayant construit sa propre conception de l identité islamique. L observance des pratiques diffère selon les individus puisque chacun établit une hiérarchisation personnelle des obligations. Par conséquent, si le discours change d un musulman à un autre, que chacun 12 Saïd dit d ailleurs :«Pour moi, on me le disait que j étais musulman, mais je ne l avais jamais dit moi-même. Je n avais jamais dit : Moi je suis musulman. [ ] Le fait d être passé à l état de on me dit à je l affirme ça a fait vivre ma foi effectivement» (25 ans, d origine algérienne, informaticien programmateur). 13 Principalement les cinq piliers : attestation de foi : shahâda, prière : salat, aumône légale : zakat, jeûne : ramadan et le pèlerinage à la Mecque : hajj.

5 Apprendre à construire son identité religieuse : la 5 adapte sa compréhension du religieux à son expérience, comment peut-on parler de foi et de communauté musulmane? Devenir musulman parmi les musulmans, c est savoir gérer sa propre conception identitaire islamique pour qu elle puisse être perçue comme recevable par les autres, être capable de donner à voir et à entendre qu on est musulman et que son comportement l est aussi au-delà des diversités. Des différences apparaissent dans les pratiques et le discours des musulmans, mais les justifications qu ils formuleront seront le résultat d une «manière de penser comme un musulman» acquise pendant l apprentissage religieux. C est pourquoi on doit parler d Islams au pluriel, puisque la réalité sociale met à jour une diversité culturelle tant dans l appartenance que dans les représentations 14. Mais quels sont les processus identitaires qui permettent aux musulmans de se retrouver sous une même foi? Comment peut-on parler de foi et de communauté islamique? En effet, l individu doit être capable de donner à voir qu il est musulman au-delà des différences existantes entre les personnes constituant la communauté : «la nouvelle alliance, celle de la oumma, ou communauté de ceux qui ont fait allégeance et qui doivent être solidaires et se protéger mutuellement, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau» (Balta, 1995 : 18) Se sentir musulman Pour être reconnu comme musulman, le croyant doit savoir exprimer son appartenance en terme de «choix», faute de quoi il serait perçu comme un musulman qui n en aurait que le nom, c est-à-dire uniquement par filiation familiale. Nous ne nions pas que ce choix peut être le résultat de déterminismes sociaux et d influences familiales, mais nous nous intéressons ici aux représentations sociales et aux verbalisations de ce choix. Tout d abord pour que le croyant puisse choisir, il faut qu il ait à sa portée plusieurs propositions 15. Or, dans le discours des musulmans, quand le 14 «En Occident, on a généralement tendance à considérer l islam comme un tout, une réalité qui ne fait précisément qu un, à la fois unifiée et unifiante. La réalité sociale se présente pourtant sous un autre jour beaucoup plus diversifié et complexe, au point qu il nous semblera opportun de souligner plus loin à quel point il serait plus légitime de parler des islams, sociologiquement et même dans une certaine mesure théologiquement parlant.» (ALLIEVI, 1998 : 13) 15 Malik dit à ce sujet : «Ça, c est sûr, j ai fait le choix de la foi, je suis l auteur de ce choix, réellement, je pense. Car une fois arrivé là, en France, à 18 ans, [ ] je suis allé en Angleterre dans une famille protestante méthodique, on m a emmené dans une église, [ ] on m a montré le bassin dans lequel on baptisait les gens, [ ] donc on m a incité à me convertir. Mais encore une fois, j ai choisi l Islam» (22 ans, d origine marocaine, étudiant dans une grande école de commerce parisienne ESSEC).

6 6 Apprendre à construire son identité religieuse : la fidèle dit avoir connaissance d une altérité religieuse, c est parfois au sein même de la jamā a (dans le sens de communauté locale), à partir des représentations sociales véhiculées sur l autre religion. Deuxièmement, ce choix conscient d appartenance à la oumma, c'est-à-dire sa verbalisation, s effectue à un moment précis de la vie et du parcours de foi du fidèle. Prenons pour exemple la shahâda 16. Sa fonction est comprise et assimilée vers l âge de sept ans. En prononçant la shahâda tous les soirs avant de dormir, l enfant affirme devant Dieu qu il est musulman. A sept ans, le jeune fidèle se dit déjà croyant, mais ce n est pas encore en termes de choix qu il formule la shahâda 17. Alors qu à l adolescence, les musulmans disent qu ils éprouvent un sentiment particulier quand ils récitent la shahâda 18. En accolant un pronom possessif à cette pratique quotidienne et en disant faire chaque soir «sa» shahâda et non plus «la» shahâda cela renvoie à la deuxième fonction de ce pilier, la conversion 19. Le croyant était jusqu à présent musulman, puis il le devient et éprouve son appartenance. La conviction et la foi qu il ressent lui permettent de vivre sa pratique en terme de choix et non de contrainte, elle correspond désormais à une manière d être. L appartenance religieuse repose sur un «contrat» délibérément «signé» par la foi du fidèle. L affirmation du choix différencie le musulman qui ressent sa foi, puisqu il a assimilé sa représentation et sait la verbaliser, de celui qui est musulman par filiation familiale. Le croyant pour être perçu comme tel doit donc savoir exprimer son expérience de la foi, être capable de la justifier comme lui étant propre et témoigner qu elle est vécue comme un sentiment sincère. L affiliation exprimée en terme de choix est un moyen de signifier aux autres que le croyant est conscient des déterminismes sociaux. Pour les musulmans, l identité islamique, comme membre de la oumma, ne s hérite donc pas puisqu elle doit correspondre à une foi ressentie. Nous venons de voir le processus de construction du sentiment d appartenance en trois étapes : être musulman, le devenir et le sentir. Nous avons vu la manière dont le musulman acquière son identité religieuse et la 16 Le premier des cinq fondements (arkan) ou piliers de l Islam. 17 Sultan Chouzour explique que : «Ce credo est d assimilation mal aisée pour le jeune Comorien, qui est plus convaincu par l autorité du maître que par les explications fournies» (Chouzour, 1994 : 24). De nombreux musulmans au sujet de la pratique de la prière à l école coranique disent qu elle est alors une contrainte dans le sens où elle n est pas choisie. 18 Salima explique : «J ai choisi d être ce que je voulais être, aujourd hui je ne dis jamais : je suis musulmane parce que mes parents sont musulmans ou parce que je suis née là-dedans. J ai réfléchi et j ai accepté quand j avais vingt ans, donc j ai fait ma shahâda. Je la faisais à l école coranique parce que les parents la faisaient, mais il est arrivé un moment où je l ai fait moimême parce que je croyais» (25 ans, d origine comorienne, étudiante en maîtrise d arabe). 19 Pour la conversion, la formule est alors récitée à la mosquée par le futur converti devant un témoin et l imam. Cette récitation sert de rite d introduction dans la oumma.

7 Apprendre à construire son identité religieuse : la 7 lie à une religion : l Islam (ceux qui se soumettent à Dieu). Mais comment le musulman arrive à lier son identité à une communauté universelle et pas seulement locale? La communauté : entre affiliation et filiation Il a été difficile au sein même des recherches de définir le monde musulman ainsi que ses caractéristiques. Au début des années 1960, Vincent Monteil répartit les musulmans en cinq grandes aires culturelles formées selon l appartenance d une langue dominante commune (Monteil, 1989), alors que Louis Massignon en 1938 dénombrait neuf groupes ethnicolinguistiques (Balta, 1995 : 68, et Delcambre, 2001 : 71). Ces deux auteurs ont montré clairement qu il n y avait ni unité linguistique, ni culturelle. De même, lorsque Slimane Zeghidour décrit le rassemblement du pèlerinage à La Mecque, il prouve combien la diversité musulmane est une réalité. Il dénombre à cette occasion plus de cent nationalités, souligne les différences de rites, de cultures, d alimentation, etc. (Zeghidour, 1989). Les scientifiques en sciences humaines ont dû inventer leur objet de recherche car : «La communauté musulmane n est pas un objet en tant que tel, c'est-à-dire une totalité concrète clairement circonscrite et identifiable. [ ] elle est [ ] une communauté de foi, et non un véritable groupement social» (Babès, 1999 : 6). Pour comprendre ce qui forme la communauté musulmane, oumma, il faut se tourner vers la croyance et les pratiques qui y sont associées. Dans le contexte français, les musulmans emploient le terme oumma pour désigner la communauté. La racine de oumma : «umm» signifie «mère», si bien que oumma au sens théologique suggère un peuple ou une nation ayant des liens de sang et une origine assurée aussi par le sol (Gardet, 1970). Louis Gardet la définit comme une «communauté juridico-politico-religieuse» (Gardet, 1970 : 275). Dans la représentation des acteurs sociaux, oumma ne connote pas toujours une origine assurée par le lieu ou le sang, mais par l enracinement spirituel d une foi commune. Le fidèle est lié avec chaque membre de la communauté par sa foi, et en acceptant l affiliation, il entre et participe à la constitution de la oumma. Cette «filiation» avec l ensemble des musulmans prime sur l appartenance culturelle et nationale. Olivier Roy et Valérie Amiraux vont également dans ce sens en précisant que la diversité des représentations de l Islam, dans le contexte européen, oblige le croyant à se repositionner en fonction d une appartenance universelle (Roy et Amiraux, 2000). La filiation concrétise l égalité fraternelle proclamée par le Coran : «les croyants sont frères» (Sourate 49, verset 10) et le Prophète «Vous savez que chaque musulman est le frère d un autre musulman. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n est supérieure à une autre, excepté en piété et en bonne

8 8 Apprendre à construire son identité religieuse : la action. 20» (An-Nawawi, 1990). La définition de oumma est prise dans cet exemple au sens théologique du terme, la filiation désigne une origine assurée par le sang : les musulmans sont frères et sœurs et se nomment de la sorte. Cependant cet emploi reste métaphorique, les musulmans parlent d une diversité culturelle de l Islam : «nos frères Maliens, Sénégalais» encore plus significative dans la conversion. Le lien du sang n est donc pas le fait d une origine culturelle commune, d appartenance à un même peuple, mais d une filiation relevant de la dynamique de la création divine 21. On peut se poser la question de savoir pourquoi les musulmans ne parlent pas de fraternité humaine, puisque le dogme explique que Dieu a créé tous les hommes. La différence se situe dans l acceptation et la reconnaissance de cette filiation, que le non-musulman ne revendiquerait pas. En effet, le nonmusulman ne réitère pas chaque jour la shahâda et perd ainsi sa fitra, cet état de la nature primordiale, or «pas de changement à la création d Allah. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas» 22. Le croyant par son processus de construction identitaire devient un frère de la oumma et cette communauté lui sert de référent identitaire. L image idéalisée du musulman, fidèle de la oumma, est associée à des valeurs que doit respecter chaque membre. La conceptualisation de la oumma par les croyants prend alors tout son sens : elle permet de construire leur identité en les différenciant des nonmusulmans et par-là même véhicule une norme islamique. Conclusion Acteur principal de transmission, la famille est le premier niveau où se construit l appartenance religieuse, qui se limite dans un premier temps à «être musulman». Puis au contact des autres, le jeune fidèle «devient musulman» par l acquisition d une manière d être, d agir et de penser comme tel. Enfin, il «se sentira musulman» en revendiquant son appartenance et son affiliation à la religion islamique. Ce sentiment, lié à la revendication de l appartenance identitaire, résulte d une construction sociale. Il est appris et intériorisé comme devant être formulé en terme de choix et faire ainsi partie de la oumma. Comme l a souligné Olivier Roy, cette notion de choix prend tout son sens quand il s agit de lier son identité à une communauté universelle et pas seulement locale : «Le choix du registre religieux est donc, paradoxalement, un moyen de négocier une identité. Négocier 20 Dernière khoutba du Prophète dite le 9 e jour de Zoul Houja, 10 e année hégirienne dans la vallée Uranah du Mont Arafat. 21 Puisque les hommes sont issus du couple originel composé d Adam et Eve. 22 Voir la sourate 30 verset 30, page 2 de l article.

9 Apprendre à construire son identité religieuse : la 9 parce qu il s agit de renoncer à une altérité ethnique ou nationale en se situant sur le registre universel» (Roy, 2000 : 83). La oumma existe par la conceptualisation que fait le fidèle en formulant son affiliation à la religion islamique comme une filiation universelle unissant tous les musulmans.

10 10 Apprendre à construire son identité religieuse : la Références bibliographiques ALLIEVI, S Les convertis à l Islam. Les nouveaux musulmans d Europe. Paris : L Harmattan. AMIRAUX, V «Jeunes musulmanes turques d Allemagne. Voix et voies d individualisation.» In Dassetto F. (dir.). Paroles d Islam. Paris : Maisonneuve et Larose. pp AN-NAWAWI ; KESHRID, S.H. (trad.) Les jardins des vertueux. Beyrouth : Dar al-garb al-islami. BABÈS, L «Comment parler de la communauté musulmane de France?» In Islam de France, N 7, pp BALTA, P L Islam. Paris : Le Monde, Marabout. CHEBEL, M Dictionnaire des symboles musulmans. Paris : Albin Michel. CHOUZOUR, S Le pouvoir de l honneur : tradition et contestation en Grande Comore. Paris : L Harmattan. DELCAMBRE, A-M L Islam. Paris : La découverte. GARDET, L L Islam religion et communauté. Paris : Desclée de Brouwer. HERVIEU-LÉGER, D «La transmission des identités religieuses.» In Sciences Humaines, hors-série, N 36. pp MASSON, D Le Coran II. Paris : Folio. MASSON, D Le Coran I. Paris : Folio. MONTEIL, V Aux cinq couleurs de l Islam. Paris : Maisonneuve et Larose. REIG, D. (dir.) Dictionnaire arabe français/français arabe. Paris : Larousse. ROY, O «L individualisation dans l islam européen contemporain.» In Dassetto F. (dir.). Paroles d islam. Paris : Maisonneuve et Larose. pp SOURDEL, D et J Vocabulaire de l Islam. Paris : PUF. collection Que saisje? ZEGHIDOUR, S La vie quotidienne à La Mecque de Mahomet à nos jours. Paris : Hachette.

11 Apprendre à construire son identité religieuse : la 11 APPRENDRE A CONSTRUIRE SON IDENTITE RELIGIEUSE : LA PRESENTATION DE SOI COMME MUSULMAN. APPROCHE ETHNOLOGIQUE DE L APPRENTISSAGE RELIGIEUX DE L ISLAM EN FRANCE Cet article aborde l identitaire et l universel dans l Islam contemporain par le biais de «la présentation de soi comme musulman». Le musulman apprend à construire son identité religieuse en fonction de ce qu il reçoit de ses parents et de Dieu par la fitra, (être) mais aussi à travers l altérité (devenir). La manière dont est apprise puis intériorisée l image idéalisée du musulman d une part et la verbalisation de l appartenance religieuse d autre part, permettent d appréhender le processus de construction identitaire (se sentir). En effet, appartenant à une communauté diverse et locale, correspondant à ce qu il vit au quotidien, le fidèle musulman «se construit» aussi dans l universel, en fonction de son appartenance à la oumma.

Christen-Muslime: Was tun? Chrétiens-musulmans : que faire?

Christen-Muslime: Was tun? Chrétiens-musulmans : que faire? Christen-Muslime: Was tun? Chrétiens-musulmans : que faire? Mariage entre catholiques et musulmans 1ère partie pour une pastorale du discernement aide pastorale 2 Groupe de travail «Islam» de la CES 2

Plus en détail

INTRODUCTION. DE L IGNORANCE MUTUELLE

INTRODUCTION. DE L IGNORANCE MUTUELLE INTRODUCTION. DE L IGNORANCE MUTUELLE AU VRAI DIALOGUE Ce livre a pour objet l étude du christianisme et de l islam. Cette étude comparative a toujours été ma préoccupation, en Syrie, mon pays natal, aussi

Plus en détail

Le Baptême des petits enfants en 25 questions

Le Baptême des petits enfants en 25 questions Le Baptême des petits enfants en 25 questions 1. Les parents doivent-ils être baptisés pour demander le baptême de leur Non, puisque c est la personne qui va recevoir le baptême qui est concernée. Tous

Plus en détail

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

OLIVIER BOBINEAU : L APPROCHE SOCIOLOGIQUE DES RELIGIONS

OLIVIER BOBINEAU : L APPROCHE SOCIOLOGIQUE DES RELIGIONS OLIVIERBOBINEAU:L APPROCHESOCIOLOGIQUEDESRELIGIONS Nousestimerionsquenosrecherchesneméritentpasune heuredepeinesiellesnedevaientavoirqu unintérêt spéculatif Durkheim,LaDivisionduTravailSocial,Introduction(1895).

Plus en détail

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques NATIONS UNIES Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques www2.ohchr.org/english/issues/minorities Droits des minorités Introduction

Plus en détail

Préface de Germain Duclos

Préface de Germain Duclos je suis capable! i, Moi auss Marie-Francine Hébert Marie-Claude Favreau Préface de Germain Duclos Moi aussi je suis capable! Texte : Marie-Francine Hébert Illustrations : Marie-Claude Favreau Préface

Plus en détail

RESSOURCEMENT SUR MESURE

RESSOURCEMENT SUR MESURE RESSOURCEMENT SUR MESURE Le Centre Assomption de Lourdes propose d avril à octobre la formule innovante du RESSOURCEMENT SUR MESURE La nouvelle équipe d animation, composée de sœurs et de laïcs, répond

Plus en détail

COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION

COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Stephen Wang COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Mariage, sacerdoce, vie consacrée, diaconat permanent, célibat «Petits Traités Spirituels» Série III «Bonheur chrétien» éditions des Béatitudes Ava n t-p r o

Plus en détail

Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême

Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan Album de baptême L'album de mon baptême Cet album est celui de:... Né(e) le:... à:... 1 Quoi de neuf? Il est tout petit, mais... il a déjà sa personnalité,

Plus en détail

ECOLE SAINTE ANNE PROJET PEDAGOGIQUE ECOLE PRIMAIRE CATHOLIQUE HORS CONTRAT

ECOLE SAINTE ANNE PROJET PEDAGOGIQUE ECOLE PRIMAIRE CATHOLIQUE HORS CONTRAT ECOLE SAINTE ANNE PROJET PEDAGOGIQUE ECOLE PRIMAIRE CATHOLIQUE HORS CONTRAT L école Sainte-Anne a été fondée dans le souci de transmettre à nos enfants un enseignement complet intégrant l intelligence

Plus en détail

«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.»

«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» «Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» Les Turcs, les Persans et autres Arabes musulmans (...) Extrait de lettre de lecteur au journal Le Monde À cette idée reçue, il faut opposer d emblée

Plus en détail

Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté

Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Chapitre 7 Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Il y a en moi un désir profond d avoir une relation longue et pleine de sens avec quelqu un, mais cela me fait peur, parce que si vous

Plus en détail

Crains Allah où que tu sois. Cheikh Oubayd Al-Jâbirî qu Allah le préserve. Mehdi Abou Abdirrahman www.spfbirmingham.com

Crains Allah où que tu sois. Cheikh Oubayd Al-Jâbirî qu Allah le préserve. Mehdi Abou Abdirrahman www.spfbirmingham.com Crains Allah où que tu sois Cheikh Oubayd Al-Jâbirî qu Allah le préserve Mehdi Abou Abdirrahman www.spfbirmingham.com 1 Crains Allah où que tu sois Toutes les louanges à Allah; " C est Lui qui a envoyé

Plus en détail

Visita ad limina Apostolorum dei Presuli della Conferenza Episcopale del Benin

Visita ad limina Apostolorum dei Presuli della Conferenza Episcopale del Benin N. 0311 Lunedì 27.04.2015 Visita ad limina Apostolorum dei Presuli della Conferenza Episcopale del Benin Il Santo Padre Francesco ha ricevuto questa mattina in Udienza i Vescovi della Conferenza Episcopale

Plus en détail

Vies consacrées, 78 (2006-3), 182-186

Vies consacrées, 78 (2006-3), 182-186 Vies consacrées, 78 (2006-3), 182-186 Le célibat consacré, le célibat non choisi: Epousailles ou naissance d en-haut? La consécration du corps au Christ est un élément essentiel dans la vie de tout baptisé.

Plus en détail

22 Nous Reconnaissons la force du pardon

22 Nous Reconnaissons la force du pardon 22 Nous Reconnaissons la force du pardon 23 Par le rite pénitentiel, les chrétiens se tournent vers Dieu pour lui demander son pardon. Dieu nous reçoit tels que nous sommes et nous pardonne pour que nous

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

Le Baptême de notre enfant

Le Baptême de notre enfant Le Baptême de notre enfant Baptême de notre enfant : Le à l église de Ce même jour, ils ont également reçu le baptême 1 Chers parents, Déroulement de la célébration (p 3-8) 1. Accueil et entrée dans l

Plus en détail

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd

Plus en détail

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23.

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. «Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. Pour faire suite au récit des disciples sur le chemin d Emmaüs et pour

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Fiche pédagogique Le thème du 49 e épisode dirige l attention sur une question fondamentale lorsqu il s agit de développer la pensée des enfants,

Plus en détail

Cela lui fut imputé à justice. Lecture de l épître de Saint-Paul aux Romains, chapitre 3, versets 27 à 31 et chapitre 4 versets 1 à 25 :

Cela lui fut imputé à justice. Lecture de l épître de Saint-Paul aux Romains, chapitre 3, versets 27 à 31 et chapitre 4 versets 1 à 25 : Cela lui fut imputé à justice Lecture de l épître de Saint-Paul aux Romains, chapitre 3, versets 27 à 31 et chapitre 4 versets 1 à 25 : Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi?

Plus en détail

Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014

Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014 Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014 Préambule Le groupe Randstad France a ouvert il y a six ans, une réflexion sur le fait religieux en entreprise. Une démarche

Plus en détail

5 postures pour mobiliser le don

5 postures pour mobiliser le don Confiance Sollicitude Réciprocité d engagement Tirer partie de son Relance expérience relationnelle constructive 5 postures pour mobiliser le don Attention à soi Alliance : Lier sans défier Donner Recevoir

Plus en détail

La problématique des jeunes citoyens qui partent. combattre en Syrie : Qu en pensent les ouléma et imams

La problématique des jeunes citoyens qui partent. combattre en Syrie : Qu en pensent les ouléma et imams La problématique des jeunes citoyens qui partent combattre en Syrie : Qu en pensent les ouléma et imams Nous sommes devant une situation complexe : des jeunes citoyens européens, en l occurrence des jeunes

Plus en détail

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Communiqué de presse L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Objectif : Aider les managers à gérer la diversité religieuse au quotidien Alors que la question de l expression religieuse

Plus en détail

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital. 27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

des valeurs 2006 PRINCIPES VALEURS FONDEMENTS

des valeurs 2006 PRINCIPES VALEURS FONDEMENTS L arbre des valeurs 2006 le fondement philosophique de l éthique /// les valeurs clés de notre éthique /// les principes issus des valeurs clés PRINCIPES VALEURS FONDEMENTS L ARBRE des valeurs Au cœur

Plus en détail

Présentation du programme Éthique et culture religieuse. Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques

Présentation du programme Éthique et culture religieuse. Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques Présentation du programme Éthique et culture religieuse Par Diane Leblanc et Estelle Mercier Conseillères pédagogiques Repères historiques 1964 1995 1996 1998 1999 1999 2000 2005 Création du ministère

Plus en détail

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous

Plus en détail

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

Il existe un certain nombre d activités qui sont interdites par l Islam, ou haram en arabe.

Il existe un certain nombre d activités qui sont interdites par l Islam, ou haram en arabe. Qu est ce que la finance islamique (FI)? La Finance Islamique est l ensemble des instruments financiers qui ont été adoptés suivant les principes de l islam. La FI généralement réduite à l interdiction

Plus en détail

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet

Plus en détail

Mehdi Abou Abdir-Rahmân www.spfbirmingham.com 7/11/2013

Mehdi Abou Abdir-Rahmân www.spfbirmingham.com 7/11/2013 2013 Mehdi Abou Abdir-Rahmân www.spfbirmingham.com 7/11/2013 Toutes les louanges reviennent à Allah, nous Le louons et demandons Son aide et nous cherchons refuge en Lui contre nos propres maux et contre

Plus en détail

Comme tout le monde, l Église

Comme tout le monde, l Église ÉGLISE UNIE 101 Que croyons-nous dans l Église Unie? Angelika Piché, pasteure, responsable de la formation en français au Séminaire Uni L Union 8 Comme tout le monde, l Église Unie est profondément marquée

Plus en détail

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Ecole d Application STURM Janvier-Février 2012 CM2 Salle 2 Mme DOUILLY DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Sujet proposé par les élèves et choisi par la majorité. 1 ère séance : définitions et explications Réflexion

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes Débat et argumentation Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes à travers le partage d expériences «La question se pose de savoir si le lien social ne se constitue que dans la lutte pour la

Plus en détail

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris UNE PHOTOGRAPHIE DE L APPRENTISSAGE EN FRANCE EN 2013 À l occasion de la rentrée des jeunes en apprentissage Résultats et analyse du BAROMÈTRE DE LA VIE DE

Plus en détail

Alain Souchon : Et si en plus y'a personne

Alain Souchon : Et si en plus y'a personne Alain Souchon : Et si en plus y'a personne Paroles et musique : Alain Souchon et Laurent Voulzy Virgin / Emi Thèmes La religion, La guerre, Le fanatisme religieux. Objectifs Objectifs communicatifs : Exprimer

Plus en détail

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail

Que fait l Église pour le monde?

Que fait l Église pour le monde? Leçon 7 Que fait l Église pour le monde? Dans notre dernière leçon, nous avons vu que les croyants ont des responsabilités vis-à-vis des autres croyants. Tous font partie de la famille de Dieu. Les chrétiens

Plus en détail

Pour travailler avec le film en classe Niveau b1...7. Avant la séance...4 L affiche...4 La bande-annonce...4 Après la séance... 5

Pour travailler avec le film en classe Niveau b1...7. Avant la séance...4 L affiche...4 La bande-annonce...4 Après la séance... 5 Festival Study guide Dossier pédagogique destiné aux adolescents 2014 (Homeland) présente Alliance Française FRENCH FILM FESTIVAL Table des matières Pour travailler avec le film en classe Niveau A2...4

Plus en détail

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace Les formations standardisées voulant mettre le commercial dans un «moule» et formater une personne en appliquant des techniques à la lettre sont bien différentes de ce que nous vous proposons chez Semaphorus.

Plus en détail

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Pourquoi traiter des devoirs et leçons avec les TDA/H? Parce que c est un des problèmes le plus souvent rencontrés avec les enfants hyperactifs

Plus en détail

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Quand je pense à ces nouveaux Chefs d établissement qui me disaient récemment avoir

Plus en détail

Préparation de la visite. Visite symbolique et spirituelle Groupes: 6 e, 5 e, 4 e et 3 e (collège) Visites éducatives de la Sagrada Família

Préparation de la visite. Visite symbolique et spirituelle Groupes: 6 e, 5 e, 4 e et 3 e (collège) Visites éducatives de la Sagrada Família Visites éducatives de la Sagrada Família Préparation de la visite. Visite et spirituelle Groupes: 6 e, 5 e, 4 e et 3 e () 1 0. À la découverte de l église La Sagrada Família ouvre ses portes au regard

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Histoire de Manuel Arenas

Histoire de Manuel Arenas Histoire de Manuel Arenas Dieu est le seul Dieu vivant nous pouvons Lui faire entièrement confiance! Source : Hugh Steven, «Manuel» ( 1970 Wycliffe Bible Translators) En français : «Manuel le Totonac»

Plus en détail

Si j étais né ailleurs, seraisje différent?

Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Compétence ou problématique abordée : Identifier ce qui m a conditionné, ce qui m a construit : - au plan éducatif - au plan social - au plan culturel Concepts

Plus en détail

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel

Plus en détail

Nous avons besoin de passeurs

Nous avons besoin de passeurs 1 Nous avons besoin de passeurs «Lier pratiques culturelles et artistiques, formation tout au long de la vie et citoyenneté» François Vercoutère Du point de vue où je parle, militant d éducation populaire

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants Présentation du livre Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants 17 X 23 cm, 100 pages, 2014, 12 Pourquoi un livre sur le jeu? Parce que jouer est un droit fondamental de l'enfant,

Plus en détail

Pourquoi enseigner le fait religieux à l école?

Pourquoi enseigner le fait religieux à l école? L ART AU MOYEN AGE LE FAIT RELIGIEUX BRIGITTE MORAND IUFM DE MONTPELLIER Pourquoi enseigner le fait religieux à l école? Il était une fois la mosquée de Cordoue, le codex de l apocalypse, la Sainte Chapelle,

Plus en détail

Projet éducatif vacances enfants et adolescents

Projet éducatif vacances enfants et adolescents Projet éducatif vacances enfants et adolescents SOMMAIRE 1- Présentation du mouvement 2- Valeurs et finalités 3- Nos objectifs 4- Nos orientations éducatives 5- L équipe d encadrement 6- Les activités

Plus en détail

de ta famille et de la maison de ton père un peuple le nom une bénédiction! ceux qui te béniront ; mais qui te réprouvera,

de ta famille et de la maison de ton père un peuple le nom une bénédiction! ceux qui te béniront ; mais qui te réprouvera, Une lectio de Genèse 12,1-4 Il existe de savantes études consacrées à la vie d Abraham. Mais la vie de «notre Père Abraham» (Lc 1,73) est d abord dans la Parole de Dieu elle-même. Pour connaître Abraham,

Plus en détail

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu.

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu. «AIMER SES ENNEMIS» «Qui veut prendre ta tunique, laisse lui aussi ton manteau». Si quelqu un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui». «Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent»

Plus en détail

INFORMATIONS SUR LE DROIT DE LA FAMILLE

INFORMATIONS SUR LE DROIT DE LA FAMILLE DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS SERVICE POPULATION ET CITOYENNETE SECTEUR ETAT CIVIL INFORMATIONS SUR LE DROIT DE LA FAMILLE Annexe du décret n 2002 1556 du 23 décembre 2002 Ce document est destiné

Plus en détail

L'interdiction de la vente pyramidale ou par réseau

L'interdiction de la vente pyramidale ou par réseau بسم هللا الرمحن الرحمي L'interdiction de la vente pyramidale ou par réseau Louange à Allah, que Ses éloges et le salut soient sur le messager d'allah, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Ceci dit

Plus en détail

LA LETTRE D UN COACH

LA LETTRE D UN COACH LA LETTRE D UN COACH COACH DIDIER GAGNANT KALIPE N 18 du Dimanche 04 Mai 2014 «Il fallait commencer un peu plutôt ; c'est-à-dire maintenant et résolument.» Un Coach vous enseigne la Méthode qui permet

Plus en détail

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio Institut de psychologie et éducation Faculté des lettres et sciences humaines Espace Louis-Agassiz 1 CH-2000 Neuchâtel La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio Institut de psychologie

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

LES DROITS CULTURELS. Déclaration de Fribourg

LES DROITS CULTURELS. Déclaration de Fribourg LES DROITS CULTURELS Déclaration de Fribourg Les droits culturels, Déclaration de Fribourg, page 2 considérants 1 principes fondamentaux 2 définitions justifications principes et définitions 3 identité

Plus en détail

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est unique mfa.gouv.qc.ca Les services de gardes éducatifs, un milieu de vie stimulant pour votre enfant

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Le : 31/03/2009 Cour d appel de Bordeaux ct0274 Audience publique du 22 mai 2008 N de RG: 07/03589 Publié par le service de documentation de la Cour de cassation ARRET RENDU PAR LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Plus en détail

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises.

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Relation client PME PMI attention danger! Résumé La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Nous essaierons de montrer, dans cet article, que la relation client

Plus en détail

Création d un groupe de réflexion, de formation, de prière et de service missionnaire pour les jeunes professionnels

Création d un groupe de réflexion, de formation, de prière et de service missionnaire pour les jeunes professionnels Création d un groupe de réflexion, de formation, de prière et de service missionnaire pour les jeunes professionnels Paroisse Saint-François-Xavier des missions étrangères Ce dossier présente les motivations

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité Monsieur le Maire, Eric LEJOINDRE Mesdames et Messieurs Les enseignants et représentants de l Education Nationale Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants d associations patriotiques Mesdames

Plus en détail

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Pascale GARNIER est docteur en sociologie, professeur en sciences de l'éducation à

Plus en détail

Ministère des Affaires étrangères et européennes. Direction de la politique culturelle et du français. Regards VII

Ministère des Affaires étrangères et européennes. Direction de la politique culturelle et du français. Regards VII Ministère des Affaires étrangères et européennes Direction de la politique culturelle et du français Regards VII Sciences et techniques 4. Comment se libérer du vertige? Réalisation Thomas Sorin, CAVILAM

Plus en détail

REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880

REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880 REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880 «La grande idée, la notion fondamentale de l Etat laïque, c est-àdire la délimitation profonde entre le temporel et le spirituel, est entrée dans nos mœurs de manière

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

Les Cahiers de la Franc-maçonnerie

Les Cahiers de la Franc-maçonnerie Les Cahiers de la Franc-maçonnerie N O 25 : QU EST-CE QU UNE «PLANCHE», À QUOI SERT-ELLE, QU EXIGE-T-ELLE DE CELUI QUI LA PRÉSENTE? Par le «Collectif des cahiers» «La planche» : l angoisse! Un ami, brillant

Plus en détail

Evaluation de l organisation interne

Evaluation de l organisation interne Module 1 Module Evaluation de l organisation interne Table des matières SECTION 1 Mission et valeurs 34 SECTION 2 Gestion 1 40 SECTION 3 Gestion 2 46 T E A R F U N D 2 0 0 3 33 Module 1 Section 1 Mission

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

La mise en ordre de mutuelle

La mise en ordre de mutuelle Version n : 1 Dernière actualisation : 14-12-2007 1) A quoi sert cette fiche? 2) Qu est-ce qu une mutuelle? 3) Qu est-ce que la mise en ordre de mutuelle? 4) Qu entend-on par «remboursement des soins de

Plus en détail

Guide Confiance en soi

Guide Confiance en soi Guide Confiance en soi Phase Être en relation avec soi Guide.Confiance-juillet 2014.doc 27-07-14 Ce document, créé par ÉCOUTE TON CORPS, est destiné pour votre usage personnel seulement. Seuls nos diplômés

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences

Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences Cette révélation est donnée en français à Sulema, une femme née en 1954 au Salvador. Depuis plus de 30 ans, elle vit au Canada avec

Plus en détail

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation :

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : A. Vie pratique : J ai effectué mon Master 1 de droit public en Erasmus à Copenhague d août 2009 à fin mai 2010. Logement : Accès au logement : J ai pu

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

1 Mise en garde contre Abbâs Abou Layth

1 Mise en garde contre Abbâs Abou Layth 1 Mise en garde contre Abbâs Abou Layth 1 P a g e 2 Mise en garde contre Abbâs Abou Layth Toutes les louanges reviennent à Allah; nous Le louons et demandons Son aide et nous cherchons refuge en Lui contre

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

Service de presse 15 20 novembre 2014

Service de presse 15 20 novembre 2014 Service de presse 15 20 novembre 2014 40 ans après la ratification de la Convention européenne des droits de l homme (CEDH) Les droits fondamentaux remis en question Isabelle Bindschedler Un soutien pour

Plus en détail

L enfant de quelqu un d autre Campagne nationale de placement en famille d accueil privée

L enfant de quelqu un d autre Campagne nationale de placement en famille d accueil privée L enfant de quelqu un d autre Campagne nationale de placement en famille d accueil privée Le placement en famille d accueil privée en quelques mots Les obligations légales de l accueillant privé Êtes-vous

Plus en détail

Être juif ne peut être restreint à une appartenance religieuse

Être juif ne peut être restreint à une appartenance religieuse Être juif ne peut être restreint à une appartenance religieuse Un entretien avec Daniel Farhi Daniel Farhi est rabbin depuis 1966 ; il est l un des fondateurs du Mouvement Juif Libéral de France. Diasporiques

Plus en détail

Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt

Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt 13 CHAPITRE 2 Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt Pendant les premières années de leur vie, tous les enfants, y compris les enfants malentendants, apprennent rapidement et facilement les

Plus en détail

Suis-je toujours le même?

Suis-je toujours le même? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Suis-je toujours le même? Introduction Avant de répondre à la question, il faut comme toujours en philosophie bien en comprendre le problème. Le " je suis " fait

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile Dans un objectif d appropriation des technologies numériques par les travailleurs d ESAT, j ai choisi de réaliser des ateliers d apprivoisement de

Plus en détail

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Lucile Manoury Chargée d études, Collège coopératif, Aix-en-Provence Bonjour à tous. Je vais vous faire une présentation un peu théorique

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

«Je pense, donc je suis» est une grande découverte

«Je pense, donc je suis» est une grande découverte 6 «Je pense, donc je suis» est une grande découverte Cette affaire-là est assez claire. On lit dans le Discours de la méthode, Quatrième Partie : «[ ] Je me résolus de feindre que toutes les choses qui

Plus en détail