ouverture de l'institut de cancérologie du gard (ICG)

Transcription

1 ouverture de l'institut de cancérologie du gard (ICG) Ensemble, face aux cancers, aujourd hui et demain

2 Conférence de presse du 11 septembre 2015 En présence de M. Jean-Paul Fournier Sénateur du Gard - Maire de Nîmes Président du Conseil de surveillance du CHU de Nîmes Mme Martine Ladoucette Directrice générale du CHU de Nîmes Dr Christian Bengler Vice-président de la Commission médicale d établissement du CHU de Nîmes M. le Pr Pierre-Olivier Kotzki Chef du pôle Oncologie du CHU de Nîmes M. Marcel Hermann Président-Directeur général de la Polyclinique Kenval et du groupe MédiPôle Partenaires Dr Arnaud Boutte Responsable associé du centre Oncogard Dr Jean-Marc Teissier Co-gérant de Nemoscan Contacts presse CHU de Nîmes Benjamin Héraut Responsable de la communication Tél. : benjamin.heraut@chu-nimes.fr MédiPôle Partenaires Stéphanie Hermann Responsable de la communication Tél. : s.hermann@medipolepartenaires.fr 1

3 1 La genèse du projet Dans le Gard, seules deux structures étaient autorisées par l Agence régionale de l hospitalisation (ARH) à exercer une activité de radiothérapie : le centre médical Oncogard (qui disposait de deux accélérateurs de particules : l une à la clinique Valdegour de Nîmes, l autre à la clinique Rochebelle d Alès) et le CHU de Nîmes (disposant de deux accélérateurs de particules, dont un partagé avec Oncogard). Une convention de co-utilisation d'un tomographe à émission de positons (TEP-Scan) est signée par le CHU et Scintigard. Suite à la décision de l Agence de sûreté nucléaire (ASN) et dans le cadre du nouveau volet de cancérologie établi par le Schéma régional d organisation des soins (SROS) , l Agence régionale de santé (ARS) acte la décision de transférer à Nîmes l activité de radiothérapie réalisée jusqu à présent à Alès. Permettant de faciliter la maintenance des accélérateurs de particules dans un objectif de sécurisation du parcours En octobre 2002, la Ville de Nîmes organise la réunion "Ensemble pour un troisième accélérateur à Nîmes : première étape pour une gestion harmonieuse concertée dans l agglomération nîmoise", en présence des représentants des communautés médicales publique et privée, de la Caisse primaire d Assurance-maladie et de l ARH. patient, cette décision entraîne un regroupement de l ensemble de l activité départementale de radiothérapie. Un Groupement de coopération sanitaire (GCS) est établi entre le CHU de Nîmes et le centre médical Oncogard en février 2009 pour concrétiser ce regroupement, sur un même site, des quatre accélérateurs de particules du Gard. L autorisation commune de radiothérapie est délivrée en juillet

4 1 La genèse du projet La prise en charge des cancers constituant une priorité stratégique des projets médicaux des deux établissements, le CHU de Nîmes et la Polyclinique Kenval signent avec NEMOSCAN, en janvier, un accord-cadre qui officialise le projet d Institut de cancérologie du Gard. Ce projet répond à l objectif d assurer une prise en charge globale et optimale des patients en matière de cancérologie dans le territoire de santé. En avril, le premier Espace de rencontres et d information (ERI) territorial public-privé est inauguré. Né d un partenariat entre la Ligue nationale contre Les travaux du futur Institut de cancérologie du Gard démarrent en décembre 2012 sur un terrain de m 2 au cœur du campus hospitalo-universitaire le cancer, Sanofi France, le CHU de Nîmes, les polycliniques Kenval et Grand Sud, Oncogard et l hôpital privé Les Franciscaines, l ERI est un lieu dédié à l information des patients et des familles sur le cancer et ses prises en charge. Il est géographiquement installé sur deux sites : l hôpital universitaire Carémeau du CHU de Nîmes et la clinique Valdegour de la Polyclinique Kenval. En juin, le CHU de Nîmes acte la décision de regrouper, à terme, l ensemble de ses activités de chimiothérapies ambulatoires sur l ICG. Carémeau. Le bâtiment a été imaginé par le cabinet d architecture Michel Beauvais et associés et la conception-réalisation confiée à GFC Construction. 3

5 1 La genèse du projet En juillet 2014, un Groupement d intérêt économique (GIE) public-privé de radiologie et d imagerie médicale est créé à parité, permettant notamment d exploiter une autorisation supplémentaire d IRM accordée par l ARS Simultanément, le CHU de Nîmes et l Institut du cancer de Montpellier (ICM) signent une convention de fédération hospitalo-universitaire de radiothérapie. Le bâtiment de l Institut de cancérologie du Gard est réceptionné en mars pour une ouverture échelonnée entre juin et décembre L ASN a délivré son autorisation d exploitation d une gamma caméra le 2 septembre Le TEP scan et la 2 e gamma caméra seront mis en fonction le 14 septembre. 4

6 2 Les ressources de l Institut de cancérologie du Gard (ICG) Fruit d un partenariat public-privé, l'icg permet de réunir sur un seul site différents acteurs de la prise en charge en cancérologie du territoire de santé. Véritable pôle d expertise et de référence dans le diagnostic et le traitement des cancers, l ICG articule son activité autour des principales disciplines de la cancérologie : imagerie médicale, oncologie médicale, hématologie clinique, radiothérapie, médecine nucléaire, unité de reconstitution des cytotoxiques. Le renforcement des moyens humains et du plateau technique permettent d étoffer l offre de soins proposée aux habitants du Gard et répondent à plusieurs objectifs : - dépister précocement la maladie - améliorer la prise en charge - accueillir plus de patients, dans des délais optimisés Ce projet ambitieux s est concrétisé par la construction d un bâtiment de m 2 pour un montant total de 50 M toutes dépenses confondues (hors équipements et mobilier). Au quotidien près de 400 professionnels de santé (public et privé) travailleront au sein des différents services de l ICG. 5

7 2 Les ressources de l Institut de cancérologie du Gard (ICG) - deux services d oncologie médicale (public et privé), dotés chacun d une unité de prise en charge ambulatoire pour les chimiothérapies de l ensemble des spécialités - Un service d hématologie clinique public avec un secteur d aplasie - Un plateau de radiothérapie externe public-privé, comprenant 3 accélérateurs de particules (5 à terme) - Un plateau de radiologie et d imagerie médicale public-privé comprenant 1 IRM 1,5T, un mammographe numérique, une salle de radiographie numérisée, une salle d échographie, un panoramique dentaire et prochainement un scanner - deux unités dédiées (publique et privée) de préparation des chimiothérapies. - Un service de médecine nucléaire public, doté notamment de 2 TEP scan, 2 gamma caméras et de 2 lits protégés 6

8 3 Accompagnement, qualité de vie : le patient au cœur de la prise en soin Interdisciplinaire, innovant et facilitateur de l entrée dans le parcours de soins, l ICG propose une prise en charge centrée autour du patient et de son entourage. Grâce à la modernité de son architecture et de son organisation, le nouvel Institut a pour objectif d améliorer la qualité de vie de la personne soignée durant son hospitalisation, sa venue en ambulatoire ou en consultation. Les chambres individuelles de 20m 2, répondant aux critères d exigence des usagers en termes de confort et de fonctionnalité, s intègrent dans un environnement lumineux et largement ouvert sur l extérieur. L hôpital de jour et les consultations bénéficient de cette modernité et de la qualité du cadre. Les salles de traitement sont aménagées de manière à favoriser la sérénité du patient. Pour éviter, prévenir et anticiper les risques de dénutrition, une attention particulière est portée à l alimentation pour préserver l état nutritionnel et favoriser le plaisir à manger. Dans ce domaine, l ICG met en place une organisation innovante en proposant aux personnes hospitalisées une prestation repas adaptée au jour le jour à leur état de santé et à leurs envies. Les repas sont servis en chambre ou en salle à manger et une prestation en self-service, assurée par les professionnels hospitaliers, est proposée tout au long de la journée. 7

9 3 Accompagnement, qualité de vie : le patient au cœur de la prise en soin Selon le deuxième baromètre national "soins oncologiques", réalisé en 2013 effectué auprès de malades et 700 médecins, seuls 34 % des patients ont entendu le terme de "soins de support". Pourtant partie intégrante de la prise en charge en cancérologie, les soins de support ont pour objectif de diminuer les effets indésirables liés à la pathologie cancéreuse et à ses traitements. En termes de qualité de vie, ces soins permettent de maintenir l équilibre physique et psychique de la personne soignée. Le développement des soins de support et d accompagnement au sein de l ICG s articule autour du soutien psychologique (psycho-oncologie, consultation de rémission), de la nutrition, de la gestion de la douleur (Centre d évaluation et de traitement de la douleur CETD), de l accompagnement social, l évaluation de la fatigue, la kinésithérapie, la préservation de la fertilité et la prise en charge des troubles d ordre sexuel, la stomathérapie et l orthophonie. L offre de soins de support est complétée par des soins de confort : socio-esthétique, éducation sportive adaptée, sophrologie et musicothérapie. En matière d information et d échanges, l Espace rencontres et information (ERI) est un lieu ouvert, accessible à tous et sans rendez-vous. Animé par un accompagnateur en santé, cet espace propose, à chaque étape de la maladie, une information adaptée et personnalisée, contribuant à améliorer une prise en charge globale. L ERI territorial du Gard est implanté au cœur de l ICG et s adresse au patient et à son entourage. 8

10 4 Innovations et Activité de recherche Les deux unités de recherche clinique, installées au cœur de l ICG permettent de développer et de renforcer l innovation diagnostique et thérapeutique dans différentes spécialités contribuant à l essor de la médecine personnalisée adaptée à la situation clinique de chaque patient. - Imagerie médicale : IRM corps entier, recherche de biomarqueurs oncologiques, perfusion, diffusion, tenseur de diffusion, recherche en radiologie interventionnelle - Hématologie clinique - oncologie médicale : développement de la recherche sur les molécules innovantes comme les thérapeutiques ciblées ou l immunothérapie, sur les nouvelles stratégies de prise en charge, etc. - Radiothérapie : participation aux essais cliniques et développement de la stéréotaxie, poursuite du développement de la radiothérapie par modulation d intensité (IMRT) dynamique (Arcthérapie), la radiothérapie asservie à la respiration 4D, à travers la fédération hospitalo-universitaire Montpellier-Nîmes - Utilisation de la technique NGS (Next generation sequencing) : afin de caractériser les altérations génétiques des tumeurs et définir la thérapeutique ciblée personnalisée à la personne soignée - Médecine nucléaire : plateforme en imagerie moléculaire et radiothérapie interne vectorisée 9

11 5 Quelques chiffres (données d activité 2014) nouveaux patients séjours en hospitalisation complète hospitalisations de jour consultations séances de chimiothérapies séances de radiothérapie séances de Tepscan scanners à orientation oncologique IRM à orientation oncologique examens interventionnels en cancérologie 10

12 Rue du Pr Henri Pujol Nîmes cedex 9 Tél. :