Apport de l imagerie infrarouge thermique (IRT) satellite pour évaluer la température du Rhône sur un linéaire de 500 km.
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- Thomas Julien
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1 Apport de l imagerie infrarouge thermique (IRT) satellite pour évaluer la température du Rhône sur un linéaire de 500 km. Wawrzyniak, V. 1, Piégay, H. 1 1 Université de Lyon, CNRS UMR 5600 EVS, ENS de Lyon, Plateforme ISIG y,, y, 15, Parvis René Descartes, BP 7000, Lyon Cedex 07, France Téléphone: ; e mail: vincent.wawrzyniak@gmail.com
2 Pourquoi ila température t de l eau? Température : paramètre clef pour les écosystèmes aquatiques q (Vannote et al., 1980; Daufresne et al., 2003; Caissie, 2006; Acuña & Tockner, 2009 ) Température : longtemps peu étudiée par rapport à l hydrochimie (Webb et al., 2008) Regain d intérêt : Changement climatique Nouveaux thermomètres programmables Télédétection infrarouge thermique (IRT) Ain GIEC, 2007 Source : vemco.com 2
3 Et celle du Rhône? Peu de connaissances sur la température des grands fleuves Depuis 1977 : 12 stations T in situ (EDF) : mais infos locales But : Évaluer les structures thermiques du Rhône entre 1999 et 2009 en utilisant des images thermiques Landsat ETM+ (83 dates) Objectifs : Évaluer les effets thermiques des sources ponctuelles (affluents principaux et Centres Nucléaires de Production Électrique (CNPE)) Estimer les impacts thermiques des aménagements hydro électriques 3
4 Imagerie infrarouge thermiques (IRT) et rivières iiè Surface de l eau Radiations IRT (3 5 & 8 14 µm) Mesure avec capteurs & conversion en température (loi de Planck) Utilisation IRT : rivières Radiations réfléchies Angle d observation Rugosité eau Précision Torgersen et al. (2001) 4
5 Imagerie infrarouge thermiques (IRT) et rivières iiè Landsat Hiver 1999 Rivière iiè Ain Hiver 2011 Cardenas et al., 2008 Sol Cardenas et al., 2008; Dunkel et al., 2009; Tonolla et al., 2010 E c h e l l e Aérienne Atwell et al., 1971; Torgersen et al., 1999; Torgersen et al., 2001; Loheide & Gorelick, 2006; Cristea & Burges, 2009 Limitesspatiales, temporelles & économiques Satellite Cherkauer et al., 2005; Kay et al., 2005; Handcock et al., 2006 Landsat: accès gratuit images tous les 16 jours résolution spatiale de 60 m (240 m Landsat 5) 5
6 Landsat t7 & ETM+ Depuis Avril 1999, Révolution de 16 jours Accès gratuit Amélioration résolution thermique : 240 m avec Landsat 5 Bande Spectre Résolution TM µm : bleu 30 m TM µm : vert 30 m TM µm : rouge 30 m TM µm : IR proche 30 m TM µm : IR moyen 30 m TM µm : IR thermique 60 m TM µm : IR moyen 30 m TM µm : panchro 15 m 6
7 Images thermiques ETM+ TM6 : IRT 11h20 (heure locale) 7 Décembre 1999 Noir : froid Blanc : chaud 7
8 Images thermique ETM+ 8
9 Images thermique ETM+ 31 Mai 2003 : incident Satellite : NoData 9
10 Identification de l eau (Xu Hanqui, 2006) basé sur l indice de McFeeters (1996). L eau réfléchie plus le VERT que le MIR contrairement au bâti et à la végétation éé Xu Hanqui (2006) 10
11 VERT 11
12 MIR 12
13 MNDWI Blanc > 0 13
14 MNDWI > 0 Pixels eau «mixés» 14
15 IRT : 3 pixels de large (Handcock et al., 2006) Test tdes 28 voisins ii 210 m Landsat ETM+ : 180 m 15
16 MNDWI > 0 16
17 Voisinage 17
18 28 voisins en eau 18
19 «Nettoyage» Shapes BD Carthage + BD Ortho Bancs Pont Pixels eau «purs» Autre cours d eau 19
20 20
21 Cl Calcul lde la température t Radiance : DN L λ = ((LMAX λ LMIN λ)/(qcalmax QCALMIN)) x (QCAL QCALMIN) + LMIN λ Température : Landsat handbook Utilisation TM61 (meilleure précision que TM62) Précision (NEΔT)= 0.22 C à 7 C (Chandler et al., 2009) Pas de corrections atmosphériques (variations locales de T ) 21
22 Sources ponctuelles : affluents et CNPEs Confirmation des calculs théoriques (Poirel, 2004) Débit : impacts forts des centrales nucléaires pour les conditions d étiage +1.3 C +0.8 C +1.2 C Isère: source d eau deau froide Saône: Source d eau chaude l été Mauvaisereprésentativité des données satellites durantl hiver (nuages) NP : nuclear plant 22 FFP : fossil fuel plant
23 Isère Panache CNPE 22.8 C 19.5 C +2 C Centrale de Saint Alban Isère Noir : Froid Blanc : Chaud 21 C 10 Août Décembre C 23
24 Aménagements hydroélectriques Beauchastel Montélimar Baix Logis Neuf Caderousse Avignon Vallabrègues Caderousse 24
25 Aménagements hydroélectriques Différences thermique entre le RCC et le canal: >0 : RRC + chaud que canal <0 : RRC + froid que canal Variations saisonnières Montélimar et Caderousse Été (Avril à Septembre) Hiver (Octobre à Mars) 25
26 Montélimar Aménagements hydroélectriques Caderousse 10 Août C Q réservé : 15 to 60 m 3 /s 22.0 C 10 Août 2000 La Cèze (Q moyen : 18 m 3 /s) 23.4 C 22.6 C Q réservé : 5 m 3 /s Été : +0.1 C/km Longueur du RCC & Q réservé influencent les échanges Eau Air et donc la T Les affluents peuvent avoir un impact thermique pour les faibles Q réservés Hiver : 0.1 C/km Heure de l image (matin) 26
27 Structures thermiques Profils longitudinal de T E c Échelle régionale : Affluents, CNPEs, Lac Léman, Température de l air Pas d effet des aménagements hydroélectriques h Échelle du tronçon : RCCs plus sensibles à la température de l air que e les canaux (Poirel, 2004) Longueur du RCC et Q réservé l Affluents et rapports de Q Autres aménagements l e Échelle locale : Hétérogénéité thermiques (latérales) dans le RCC (apports phréatiques, hyporhéiques ) Importance écologique Meilleure résolution (1m) Aménagement de Donzère Mondragon 27 Bras mort dans un RCC (J. Riquier)
28 Merci de votre attention Wawrzyniak V, Piégay H, & Poirel A Longitudinal and Temporal Thermal Patterns of the French Rhône River using Landsat ETM+ Thermal Infrared (TIR) Images. Aquatic Sciences. Accepted 28
29 Sources ponctuelles St Alban Tricastin 15 km 29
30 Péii Précision et incertitude IRT Utilisation limitée aux pixels «purs» Précision & Incertitude ~ précédentes études (Cherkauer et al., 2005; Kay et al., 2005; Handcock et al., 2006) 30
31 Péii Précision & thermiques observées Précédentes études (Cherkauer et al. 2005; Kay et al. 2005; Handcock 512 km de rivières sur 83 dates et al. 2006): précision IRT à Utilisation d une méthode échelles sur des zones limitées automatique géographiquement Suppression des pixels mixés : Type pixel Précision Incertitude «mixés» ± C ± C «purs» ±1.1 C ±0.5 C Impossibilité bl éd d utiliser les pixels «mixés» tel quel pour observer les «vraies» thermiques Utilisation uniquement des pixels «purs» : limites de l étude 31
32 Perspectives Et encore epus plus locales Différences thermiques dans les RCC (arrivées phréatiques, échanges hyporhéiques) Meilleure résolution nécessaire ( ~ 1m): hélicoptère ou avion RCC : zones d intérêt écologique RCC Pierre Bénite Photos Jérémie Riquier 32
33 Autres Perspectives Aménagements à dérivation Comparaison sections court circuitées Rhône + Rhin + Danube Variations saisonnières? Q réservé, largeur et longueur CC Impacts piscicoles? 19.7 C 23.2 C Rhinau Vieux Rhin / Canal à Ottmarsheim Photo Rodolphe Montagnon Mai
34 Autres Perspectives Ain Vecteurs : avion + hélicoptère (thermique et visible) Questions : Localisation arrivéesphréatiques? Leurs impacts sur la thermique de l Ain f(q)? Modélisation échanges nappe rivière Arrivées Phréatiques : 18 C (zones potentielles de refuge thermiques pour les poissons). Chenal Principal : 22.5 C Bras Mort : 18.2 C Chenal Principal : 20 C IRT : bleu = froid, rouge = chaud Images visibles. Source : Géoportail 34
35 Autres Perspectives Rivièresen en tresses Vecteurs : drone + hélicoptère (IRT et visible) Plusieurs sites : Alpes, Vallée du Rhône Questions : Températures des différents types de chenaux Échanges phréatiques et hyporhéiques Drone Drelio Mare : 24 C Chenal Principal : 20 C Arrivée Phréatique? 17.5 C 35
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