GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU PROTECTION DE LA RESSOURCE - bassin du sebou - Belkhiri *

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1 GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU PROTECTION DE LA RESSOURCE - bassin du sebou - Belkhiri * 1. PRESENTATION GENERALE Le bassin de Sebou forme une cuvette entre le Rif au Nord, le moyen Atlas et la meseta au sud, le couloir Fès -Taza à l Est et l océan Atlantique à l Ouest. D une superficie d environ km2, il est l un des bassins les plus importants du royaume et renferme actuellement une population totale de près de 6.2 millions d habitants (recensement de 2004), dont 49% en milieu urbain et 51% en milieu rural. L activité économique du bassin du Sebou est marquée par la prédominance des secteurs suivants : L agriculture: La surface agricole utile est d environ ha (soit près de 20 % du potentiel national). La surface irriguée avoisine les ha et atteindra à terme ha. L industrie: Le bassin de Sebou connaît une activité industrielle très développée. Les unités importantes à l échelle du bassin sont : les sucreries, les papeteries, les huileries, les tanneries, les cimenteries, l industrie du textile et le raffinage du pétrole tonnes de papier tonnes d huile d olive (65% de la production nationale) tonnes de cuir (60% de la production nationale) tonnes de pétrole raffiné 1845 tonnes de sucre produit (50% de la production nationale) Production annuelle industrielle dans le bassin du Sebou Le tourisme: le potentiel touristique est constitué des villes impériales (Fès et Meknès), des zones de montagne, des sources thermales et des plages. L activité touristique a renoué avec la croissance notamment grâce à la mise en place de liaisons aériennes directes reliant Fès à d autres capitales européennes. La forêt représente une richesse naturelle importante. Elle couvre une superficie totale de près de ha et elle est constituée principalement de chênes, de cèdres, de thuya et de matorrals. En plus de son rôle d espace de pâturage et de gisement de bois de feu pour les populations riveraines, la forêt participe de manière significative à la stabilisation des terres et par conséquent à la réduction de l érosion et de l envasement des retenues de barrages. Sur le plan administratif, le bassin de Sebou couvre en totalité ou en partie: 5 régions économiques: Fès-Boulemane, Al Hoceima-Taza-Taounate, Meknès-Tafilalt, Gharb- Chrarda-Beni Hssen et Rabat-Zemmour-Zair ; 3 Wilayas : Fès, Méknès et Kénitra ; 12 provinces et préfectures dont 5 en totalité (El Hajeb, My Yaacoub, Sefrou, Taounate, Sidi kacem) et 7 partiellement: (Ifrane, Boulemane, Taza, Chef-chaouen, Khémisset, Khénifra et Al Hoceima) ( voir schèma ci-après). *. Directeur de l Agence du Bassin Hydrauliquedu Sebou 9 Revue HTE N 137 Juin 2007

2 Carte du découpage administratif du bassin du Sebou 2. RESSOURCES EN EAU 2.1 Les eaux de surface Le bassin renferme près du tiers des eaux de surface du Pays et peut être subdivisé de point de vue hydrologique en quatre ensembles : le Sebou issu du moyen Atlas et constitué par les bassins du haut Sebou (6000 km 2 ), de l Inaouène (5200 km 2 ) et du moyen Sebou (5400 km 2 ); l Ouergha qui a une superficie de l ordre de 7300 km 2 ; le Beht qui a une superficie de l ordre de 9000 km 2, reçoit l oued R dom avant de rejoindre le Sebou dans la plaine du Gharb ; le bas Sebou, dont la superficie couvre environ 6000 km 2, et qui constitue un chenal instable et insuffisant pour supporter les débits de crues. Les apports en eau du bassin s élèvent à 5561 millions de m 3 par an (moyenne actualisée sur la période ), dont : 2877 Mm 3 /an (51%) sont drainés par le bassin de l Ouergha 615 Mm 3 /an (11%) sont drainés par le haut Sebou 363 Mm 3 /an (7%) sont drainés par le Beht. 2.2 Les eaux souterraines Les ressources en eau souterraine du bassin constituent une part importante du patrimoine hydraulique du bassin du Sebou et représentent 20% environ du potentiel national. A l échelle du bassin du Sebou, on peut distinguer plusieurs unités hydrogéologiques recelant une douzaine de nappes dont les principales sont : système aquifère du 10 Revue HTE N 137 Juin 2007

3 Situation des nappes du bassin du Sebou Saiss, complexe des nappes Maamora - Gharb, nappe des causses moyens Atlasiques, nappe de Bou Agba, nappe du couloir Fès Taza, la nappe du moyen Atlas plissé et la nappe de Taza. Les nappes contribuent au développement économique et social du bassin en assurant l'approvisionnement en eau potable d'une grande partie des villes et centres urbains et ruraux et la mise en valeur de grandes superficies irriguées. Sur environ 1000 Mm 3 d eau souterraine mobilisable et renouvelable, les prélèvements actuels sont estimés à 1100 Mm3 témoignant de la surexploitation que connaît cette ressource. Ce bilan global ne traduit pas le déficit très marqué que connaîssent certaines nappes telles que celle de la plaine de Fès-Meknès. 3. EFFORT DE MOBILISATION DES RESSOURCES EN EAU Les Grands barrages Le bassin du Sebou comporte 10 grands barrages et 44 petits barrages et lacs collinaires. Parmi ces ouvrages figure le barrage Al Wahda, deuxième grand barrage en Afrique, avec une capacité de stockage de 3714 Mm 3. Ce barrage joue un rôle capital dans l irrigation de la plaine du Gharb et sa protection contre les crues dévastatrices de l oued Ouergha. La capacité globale actuelle de stockage des 10 grands barrages du bassin est de 5836 Mm 3 (voir tableau ciaprès); Les Petits barrages et lacs collinaires Une quarantaine de petits barrages et lacs collinaires ont été réalisés en régie dans le bassin du Sebou. Ils totalisent une capacité de stockage globale de 20 Millions de m 3 et sont destinés essentiellement au renforcement de l alimentation en eau potable, à l irrigation de petits périmètres, à l abreuvement du cheptel et également à la protection contre les inondations. 4. CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES EN EAU Les problèmes posés et les entraves au développement durable du bassin du Sebou n ont d égal que son fort potentiel naturel. Plusieurs de ces problèmes sont dus à l action de l homme (pollution des eaux, déboisement, urbanisation incontrôlée etc.), d autres sont plutôt d ordre naturel (variation spatio-temporelle des précipitations, sécheresses, inondations etc.). 11 Revue HTE N 137 Juin 2007

4 Barrage Oued mise en service Volume Normal Mm3 But Allal El Fassi Sebou E, T Idriss 1er Inaouene E, I 120 El Kansera Beht E,I,AEPI Sidi Chahed Mikkes AEPI, I Sahla Sahla I, AEPI Al Wahda Ouergha E, I Barrage de Garde Sebou I - - Bouhouda Sra AEPI, I Asfalou Asfalou AEP, I Bab Louta Bousbaa AEP - - TOTAL E : énérgie, I : irrigation, AEPI : alimentation en eau potable et industrielle, T : transfert Aménagements hydrauliques existants Superficie irrigable (ha) Energie produite (GWH/an) 4.1 Irrégularité spatio-temporelle des ressources en eau Le climat régnant sur l ensemble du bassin est de type méditerranéen à influence océanique et à l intérieur du bassin le climat devient plus continental. La pluviométrie moyenne annuelle du bassin est de 600 mm, avec un maximum de 1000 mm/an sur les hauteurs du Rif et un minimum de 300 mm sur le haut Sebou et les vallées du Beht. Aménagements hydrauliques projetés L irrégularité des précipitations n est pas une caractéristique du seul bassin du Sebou, mais du climat de tout le Maroc. Néanmoins, elle constitue un facteur limitant du développement socio-économique du bassin. L évolution dans le temps a été marquée par une nette diminution des apports d eau au cours des deux dernières décennies. 12 Revue HTE N 137 Juin 2007

5 Aménagements hydrauliques projetés La maîtrise de l irrégularité des apports d eau a nécessité la construction de barrages à grandes retenues pour bénéficier des apports des années à forte hydraulicité. Cette politique doit être poursuivie pour mobiliser le maximum d apport d eau naturelle. 4.2 Surexploitation des eaux souterraines La surexploitation des eaux souterraines est observée en particulier au niveau des nappes de Fès-Meknès et de la Maâmora. Elle est la résultante de deux phénomènes, l un naturel (sécheresses successives et sévères) et l autre humain (extension des zones irriguées non autorisées). Les conséquences de l exploitation des nappes au-delà de leur capacité sont multiples : Risque d Intrusion marine (Maâmora et Mnasra) ; Assèchement des sources (cas du Saiss) et des dayas (cas de Dayat Aoua) ; Perturbation de l approvisionnement en eau potable et en eau d irrigation de la petite et moyenne hydraulique traditionnelle ; Augmentation du coût de pompage (panneau de Hadj Kaddour) ; Diminution des débits d étiage et dégradation de la qualité des eaux ; Etc 4.3 Sous valorisation des eaux d irrigation Cette sous-valorisation est posée en termes de retard d aménagement agricole, d efficience du mode d irrigation et de répartition inter-régionale : Les superficies non encore aménagées (Gharb et Loukkos) et dont les ressources sont mobilisées par les barrages sont estimées à près de ha ALTITUDE (m) ANNEE Evolution du niveau piézométrique de la nappe profonde du Saiss (Piézomètre 290/22 : Haj Kaddour) 13 Revue HTE N 137 Juin 2007

6 Fig. II.8 : Cartes piézomètriques (enm) de la nappe des Mnasra, A. Novembre 1992 (DRPE, 1994) et B. Février 2005 Le choix du mode d irrigation (dominé par le gravitaire) était justifié par des considérations liées aux coûts des investissements et à la forte disponibilité de la main d œuvre. Le système d irrigation pratiqué, en plus des limites techniques de sa performance, est à l origine des pertes d eau constatées de 50 % à la parcelle, principalement dues à : La mauvaise pratique d application de l eau au niveau des exploitations agricoles ; La dégradation des réseaux d irrigation ; Les insuffisances des capacités opérationnelles en matière de gestion des réseaux. La région du Saïss, à fort potentiel en terre était irriguée à partir des sources du piémont de l Atlas et des eaux souterraines. Ces ressources ont fortement chuté au cours des dernières années en raison du développement de l irrigation dans l Atlas qui alimente en eau le Saïss et des pompages dans la nappe du Saiss ainsi que la succession d années sèches. Aussi, est-il devenu nécessaire dans un but de valorisation des ressources en eau d examiner l irrigation de cette région à partir des eaux du haut Sebou. L irrigation dans le bassin du Sebou consomme près de 89 % du potentiel en eau mobilisé. Il importe donc de lui accorder la place qu elle mérite en terme de recherche d économie d eau. Irrigation à la robta (raie) 4.4 Erosion des bassins versants Malgré la diversité des types de peuplements qui caractérisent les forêts du bassin du Sebou, celles-ci connaissent les mêmes problèmes qui caractérisent les autres massifs du pays, en particulier la dégradation alarmante du couvert forestier, due essentiellement à : 14 Revue HTE N 137 Juin 2007

7 L exploitation excessive du potentiel productif ligneux (les prélèvements dépassent de 3 fois la capacité de production) L accentuation des défrichements par l extension des terres agricoles Les conséquences immédiates de cette situation sont bien entendu l érosion des sols qui se traduit par des pertes économiques Le bassin du Sebou (en particulier dans sa partie nord) connaît une intense érosion favorisée par de nombreux facteurs : fragilité du terrain fortes intensités pluviométriques faible couverture végétale action de l homme (déforestation) fortes pentes exploitation non organisée des massifs forêstiers etc La dégradation des sols se situe entre 1000 et 2000 T/km 2 /an dans le pré-rif, atteignant 6000 T/km 2 /an dans certaines régions du Rif. Cette dégradation est par contre moins forte dans les régions du Moyen Atlas (500 à 1000 T/km 2 /an). Les conséquences de l érosion les plus directes sont la perte du capital terre et l envasement des retenues de barrages. L étude du Plan National d Aménagement des Bassins Versants a identifié les bassins prioritaires à aménager sur la base d une évaluation des pertes économiques induites par l érosion, à l amont et à l aval des barrages. Parmi les 22 bassins en amont des barrages prioritaires à l échelle nationale, quatre font partie du bassin du Sebou. barrages Al Wahda Idriss Ier Allal El Fassi El Kanséra Ordre de priorité nationale Les plans d aménagements anti-érosifs ont été établis pour 4 bassins versants couvrant une superficie totale de km2 (Al Wahda, Allal El Fassi, Bab Louta, Adarouch). D autres plans sont en cours d élaboration, ils concernent les barrages (Idriss Ier- Sidi Chahed- El kansera) couvrant une superficie de 9850 km Pollution des ressources en eau a. Les sources de pollution Le bassin du Sebou est le bassin le plus pollué du pays. En effet, si on exclut le bassin côtier atlantique dont fait partie la ville de Casablanca qui rejette ses eaux usées en mer, le Sebou est situé en tête de l ensemble des bassins du Maroc en terme de pollution organique d origine industrielle et domestique et de pollution toxique. Il est suivi de loin par le Tangérois, le Tensift et le Bouregreg. Les sources de pollution sont multiples et se résument comme suit: La pollution d origine domestique Les 82 villes et centres urbains du bassin rejettent un volume annuel d eau usée estimé à 80 millions de m3, dont 86% sont déversés dans les cours d eau, 12% dans la mer et 2% épandus sur les sols. Ces rejets génèrent une pollution organique totale de l ordre de tonnes de DBO5, représentant 25 % du total national. Parmi les villes qui posent le plus de problèmes de pollution de l eau, se trouve la ville de Fès dont les rejets représentent 40% de l impact total de l ensemble des rejets au niveau du bassin du Sebou. Le traitement des eaux usées de cette ville constitue donc une priorité absolue compte tenu du rang occupé par ce bassin à l échelle nationale. La dégradation de la qualité de l'eau par les rejets d'eau usée domestique et industrielle est le résultat du grand retard constaté en matière d'assainissement et d'épuration des rejets. Le taux de raccordement au réseau d'assainissement varie de 0% pour les petits centres ruraux à 70% dans les grandes villes. La pollution d origine industrielle Le secteur industriel est très diversifié dans le bassin du Sebou. Les principales branches industrielles sont : l'agro-alimentaire (sucreries, huileries, laiteries, conserveries, ), les papeteries, les tanneries, le textile, le raffinage de pétrole, la levurerie, la production d alcool, Tanneries de la Médina de Fès L activité industrielle est concentrée dans les grandes villes telles que Fès et Kénitra. On dénombre pas moins de 200 unités, auxquelles il faut ajouter des milliers d huileries traditionnelles (maâssras). L activité industrielle génère près de 3,5 millions d équivalentshabitants de pollution organique, dont près de 70% proviennent des sucreries, des papeteries et des huileries. 15 Revue HTE N 137 Juin 2007

8 Branche industrielle Contribution à la pollution en % Huileries 20 Papeteries 36 Sucreries 11 Autres 33 Total 100 Contribution des branches industrielles à la pollution Les huileries représentent le foyer de pollution le plus menaçant, car il s'agit d'une activité saisonnière (Décembre-Janvier-Février) répartie sur la quasi totalité du bassin (avec des concentrations marquées à Aïn Taoujdate, Fès, Taounate), générant des rejets, les margines, d une forte concentration en matières organiques, grandes consommatrices de l'oxygène dissous de l'eau. Les réalisations en matière de traitement des rejets ne sont pas à la hauteur de la pollution générée et aux multiples et néfastes impacts induits. Les projets réalisés sont rares (raffinerie de Sidi Kacem, Centrale laitière de Meknès) ou ont parfois un caractère expérimental et ont été initiés par les bailleurs de fonds étrangers tels que la station de déchromatation des tanneries et les bassins d évaporation naturelle des margines de Fès. Il en résulte que le taux de rabattement de la pollution industrielle n'a pas excédé 3 % au niveau de l'ensemble de bassin. La pollution d origine agricole Disposant d une importante superficie agricole utile, le bassin du Sebou est parmi les régions agricoles les plus importantes du pays. Il connaît ainsi une intensification agricole par le recours à l irrigation et à l utilisation des engrais et des produits phytosanitaires. Il en résulte l infiltration dans les eaux souterraines des produits agrochimiques. Les charges polluantes sont constituées essentiellement des nitrates et des phosphates et sont estimées à : tonnes par an de l azote total; tonnes par an des phosphates. La pollution par les décharges publiques Les décharges publiques non contrôlées constituent une source de pollution non négligeable. En plus de leur localisation en général à côté des villes et parfois non loin des milieux hydriques (oueds, nappes), elles dégagent des lixiviats qui rejoignent les eaux superficielles ou souterraines selon la géologie du site. La production totale des déchets solides est estimée à tonnes par an, occasionnant une pollution d'environ tonnes de DBO5. A l'exception de la ville de Fès qui dispose d une décharge publique bien aménagée, la majorité des autres villes sont au stade des études de choix et d'aménagement de nouveaux sites. La pollution accidentelle La pollution des eaux d origine accidentelle est également non négligeable. Quoique localisée dans le temps et dans l espace, elle peut avoir un impact très étendu et peut engendrer de considérables dégâts si les moyens de remède nécessaires ne sont pas mis à la disposition des équipes d intervention en temps opportun. Le bassin du Sebou recèle de nombreux points critiques notamment les retenues de barrages et les cours d eau qui longent d importants axes routiers connaissant des trafics de transport des produits polluants. b. Impact de la pollution sur les ressources en eau Eau de surface Les incidences négatives générées par les différentes sources de pollution sur les ressources en eau sont principalement la dégradation de la qualité des eaux de l oued Sebou notamment en aval des rejets de Fès jusqu à l embouchure. En effet, les stations de traitement d'eau potable qui alimentent les centres de Kariat Ba Mohamed et M'kansa à partir de l'oued Sebou sont souvent contraintes à arrêter leur activité, particulièrement pendant les périodes de forte pollution qui coïncident avec la saison oléicole. De même au niveau du barrage de garde, la mortalité de poissons est souvent constatée dans l'oued Sebou. La qualité des eaux est également dégradée au niveau de l oued Rdom en aval de Meknès ainsi que l oued Beht en aval de Sidi Slimane Sur un total de 32 stations d échantillonnage, près de la moitié présente une eau de mauvaise qualité. 16 Revue HTE N 137 Juin 2007

9 tres mauvaise 25% excellente 6% bonne 31% mauvaise 22% moyenne 16% Qualité des eaux de surface Eau souterraine Parmi les impacts négatifs des sources de pollution sur les eaux souterraines, on note une dégradation de la qualité des eaux par endroit au niveau des trois nappes Fès-Meknès, El Gharb et Maâmora en raison des teneurs en nitrates qui dépassent la valeur maximale admissible fixée à 50 mg/l, ce qui limite leur utilisation pour l approvisionnement en eau potable. Sur un total de 79 stations d échantillonnage, environ 53% présente une qualité dégradée. 4.6 Problématique du littoral et des zones humides La zone littorale du bassin du Sebou s'étend sur une longueur de 140 km et une largeur variant de 15 à 30 km à l'intérieur des terres. Cette zone est d'une richesse très diversifiée quant aux ressources naturelles et physiques: Etat de la qualité des eaux de surface 2006 La zone dispose d'une dizaine de plages dont trois classées (Taxi beach à Sidi Taïbi, Mehdya et Moulay Bousselham) Le complexe dunaire composé de deux groupes de dunes Les zones humides de grand intérêt pour l avifaune: Merja Zerga à côté de My Bousselham, elle jouit d'un statut de protection internationale (classée site RAMSAR); Lagune de Sidi Boughaba: située au sud de l embouchure de l oued Sebou, elle a une superficie de 150 ha et elle est aussi classée site international RAMSAR; 17 Revue HTE N 137 Juin 2007

10 très mauvaise 34% mauvaise 19% bonne 24% moyenne 23% Répartition du niveau de qualité des eaux souterraine Vasière de l embouchure de Sebou : elle renferme dans la rive droite de l estuaire un schorre de grande importance pour l hivernage des oiseaux; Merja El Halloufa: c est une dépression intermédiaire de 300 ha ; Merja Bekka: c est une autre dépression intermédiaire de 24 ha qui abrite une grande richesse ornithologique ; Site d Intérêt Biologique et Ecologique de la Mâamora (forêt de chêne liège). La frange côtière du bassin du Sebou, ainsi diversifiée, est le siège de nombreuses activités qui portent atteinte à son intérêt socio-économique et écologique : L urbanisation s est rapidement développée (avec un accroissement de 3,4%) souvent de manière non autorisée. Il en est résulté des impacts négatifs majeurs en terme d empiétement des constructions sur les terres arables, les forêts, les espaces libres, les plages et les habitats de valeur, tels que les zones humides ; avec pour corollaire les rejets d effluents et de déchets solides non contrôlés. Les aménagements réalisés dans un contexte non structuré, sont à l origine de l érosion des plages, la destruction du couvert végétal et la pollution des plages par les rejets liquides et solides. Les rejets des eaux usées dans l oued Sebou constituent une menace pour la qualité de baignade de la plage de Mehdia située non loin de l embouchure de l oued Sebou. Enfin, la zone littorale connaît l exploitation d une trentaine de carrières de sable dunaire, totalisant l extraction d un volume annuel d environ 4 Mm3. Cette activité constitue une destruction irréversible des dunes du littoral, surtout les dunes blanches de M nasra et Moulay Bousselham. Certaines carrières de la zone de Chlihat ont même été exploitées jusqu à des profondeurs qui ont atteint le niveau de la mer. 4.7 Inondations Historique des inondations dans le bassin du Sebou A l instar des autres bassins du Royaume, le bassin du Sebou a connu dans le passé des inondations plus catastrophiques, ces inondations ont causé d énormes dégâts économiques voire parfois humains. La chronologie principale des inondations vécues dans le bassin du Sebou se présente comme suit dans le tableau ci- après : Inventaire des sites inondables Les villes, centres, douars et points singuliers inventoriés dans le cadre du plan national de protection contre les inondations et les commissions provinciales des inondations sont au nombre de 60 et concernent 84 points d inondations : Les risques d inondation ainsi que les dégâts des crues dévastatrices constatés au niveau des sites précités ont été aggravés par : Sites année de l événement Dommages encourus Plaine du Gharb 1973,1989, 1996,2002* Inondation de plus de ha (terrains agricoles, infrastructures, enclavement des agglomérations, etc ) Plaine et centre de 1970, 1995, 2001et Inondation d environ 1500 ha de terres agricoles, la coupure de plusieurs routes et pistes rurales, l inondation des locaux administratifs et des habitations du centre de Guigou Guigou, douars se trouvant dans la plaine. Ville de Taza 1995 et 2000 Inondations des maisons (quartier El Malha, douar Chlouh et dépôt de munition) et terrains agricoles, coupures de certaines routes Centre de Timahdite 1995 Inondation des logements, qui longent l oued Guigou et de la RN13 Ville d El Hajeb 1998, 2002 Inondation de la ville et de la RN 13 Ville de Sefrou 1950, 1992 et 1994 Inondation de la ville par les crues des chaâbas Ville de Fès 1950, 1989 Inondation des quartiers qui se trouvent à l aval des barrages My Arafa et Gaâda ainsi que ceux qui longent l oued El Himmer (*) : La plaine du Gharb ne connaît plus les grandes inondations d antan grâce à la construction du barrage Al Wahda. Les inondations observées au cours des dernières années sont locales et sont causées par de petits oueds non régularisés. Historique des inondations dans le bassin du Sebou 18 Revue HTE N 137 Juin 2007

11 Province Nombre Villes et centres Nombre de points d inondations Fès 1 6 Moulay yacoub 3 3 Boulemane 3 6 Sefrou 3 5 Kénitra 9 9 Sidi Kacem Meknes 2 2 El Hajeb 1 1 Ifrane 5 13 Khémisset 3 3 Taza Taounate 6 7 Total Tableau récapitulatif des sites inondables par province 5. PLAN D ACTION POUR LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU centre de Guigou, inondations 2000 l urbanisation rapide et non contrôlée des espaces exposés aux inondations (zones d expansion et d épandage des crues, talwegs et zones à proximité des chaabas, etc ), la non prise en compte dans les documents urbanistiques du risque inondation, l extension et l empiétement des terrains agricoles sur les lits mineurs des oueds réduisant ainsi leur débitance, le sous dimensionnement de certains ouvrages de franchissement constituant ainsi des goulots d étranglement, l aménagement des sections des cours d eau par des ouvrages agricoles de dérivation entraînant le rehaussement incontrôlé de la ligne d eau, le comblement et l effacement des cours d eau et chaabas par les déblais, débarras et détritus des constructions. La dépollution dans le bassin revêt un caractère urgent si l on veut sécuriser l alimentation en eau, améliorer les conditions d hygiène sanitaire et assurer le développement économique et social de la région. En effet, dans le domaine de l assainissement liquide, de la dépollution, de la gestion et de l élimination des déchets solides un effort considérable devra être consenti pour rattraper les retards accumulés. Un programme urgent visant la dépollution du bassin avec une participation financière de l Etat est établi. Dans ce cadre, le traitement des eaux usées de la ville de Fès dont les rejets ont un impact d environ 40% de la pollution de l eau du bassin du Sebou constitue la priorité absolue. L objectif fixé par ce programme est de rabattre la pollution de 60% et 80% respectivement aux horizons 2010 et Actions réalisées Les principaux projets réalisés au niveau du bassin de Sebou, durant ces dernières années, en matière de dépollution domestique sont : La mise en place en 2004 de la station d épuration du type lagunage facultatif au Centre d Aïn Taoujdate, Province d El Hajeb, avec un coût d investissement d environ 34 millions de dirhams. Cette station a un rendement épuratoire de 80%. La réalisation des travaux d assainissement et la mise en place en 2007, d une station d épuration des eaux usées de type lagunage facultatif à Dar El Gueddari avec un coût global d environ 19 Millions de Dirhams. Le rendement épuratoire de cette station est de 80%. 19 Revue HTE N 137 Juin 2007

12 En matière de dépollution industrielle, les actions réalisées sont comme suit : - Station d évaporation naturelle des margines de la ville de Fès: réalisée en 1996 avec l aide de la Commission européenne, cette station permettait de collecter et d éliminer 30% des margines générées par les huileries de Fès. Au fil des années, les performances de cette technique d élimination des margines se sont révélées insuffisantes, et les taux d évaporation avoisinaient 50% du volume des deux bassins, ce qui a réduit la capacité de cette station à moins de 15% ces dernières années. Le reste des margines, soit 85% continue à être rejeté dans l Oued Sebou. - Station de déchromatation des rejets des tanneries du quartier industriel Dokarat à Fès: Réalisé à l aide d un don de l USAID, cette station permet la récupération de 90% du chrome toxique rejeté par les tanneries de ce quartier, soit un peu plus de la moitié de la quantité totale du chrome générée par toutes les tanneries de la ville. Le chrome récupéré est prévu d être réutilisé par les tanneurs. - La station d épuration des rejets de la raffinerie de pétrole de Sidi Kacem : mise en service en 2002, cette station permet la réduction de 70% de la pollution organique générée par cette usine. - La station de traitement de la centrale laitière de Meknès : réalisé en 1996, cette station se trouve actuellement sous dimensionnée. Son rendement n excède pas 30 à 40% de la pollution organique totale de l usine. - La station d épuration des rejets liquides de la sucrerie SUNABEL de Sidi Allal Tazi: Mise en service pendant la campagne sucrière de 2006, la réalisation de cette station a été faite dans un cadre de partenariat entre l usine, le FODEP et le Secrétariat d Etat chargé de l Eau. L objectif de cette station est la réduction de 80 % de la pollution totale générée par cette sucrerie. En période de forte pollution, coïncidant généralement avec certaines activités saisonnières notamment les huileries d olives (décembre - Février) et les sucreries à betteraves (juillet - août), l ABH/Sebou est appelée à effectuer des lâchers d eau supplémentaires pour améliorer la qualité des eaux de surface à l aval des points de rejets. C est le cas du Moyen Sebou afin d assurer la production de l eau potable à partir d une prise d eau sur l Oued, ainsi que du Bas Sebou notamment le barrage de Garde en vue de garantir des conditions satisfaisantes pour la vie piscicole. A titre d'exemple le volume d'eau lâché en 2003 était d'environ 22,5 Mm 3. Toutefois, l état de remplissage des retenues de barrages et la situation hydrologique déficitaire durant ces dernières décennies, limitent le recours à cette solution qui se fait au détriment des autres usages principalement l irrigation. 5.2 Actions Programmées 20 Revue HTE N 137 Juin 2007

13 - Programme National d Assainissement Liquide et d Epuration : Ce programme, mis en place entre le Ministère de l Aménagement du Territoire, de l Eau et de l Environnement, et le Ministère de l Intérieur, concerne 260 centres au niveau national, totalisant une population de 10 millions d habitants (2005). Son coût total est de 43 milliards de DH sur 15 ans. La participation de l Etat a été fixée à 800MDH/an, soit 29% du coût total du programme. L objectif du programme est d abattre la pollution domestique d environ 60 % d ici l horizon 2015, et d atteindre un taux de branchement de la population au réseau d assainissement de 80 % en milieu urbain. Concernant le bassin du Sebou, 62 villes et centres sont concernés par ce programme, 22 centres pour la première phase ( ) et 40 autres centres pour la deuxième phase ( ), avec un montant total consacré au bassin de 10 Milliards de DH, soit 23 % du coût total du programme. Dans le cadre de ce programme, et afin de soutenir le projet du développement durable Sebou, un projet est en cours de finalisation pour lequel la Commission Européenne a accordé au Maroc un don de 30 millions d euros, dont 25 millions d euros pour la réalisation des réseaux d assainissement et des ouvrages d épuration, et 5 millions d euros pour le renforcement des capacités et l appui institutionnel des organismes opérants dans ce secteur et particulièrement l Agence du bassin du Sebou. Ce don a été alloué en totalité au bassin du Centres Fès Meknès Khémisset Tiflet Sidi Kacem Sidi Slimane Taounate Souk Larba du Gharb Oued Amlil Sidi Yahya El Gharb Kariat Ba Mhamed Tahla Azrou El Hajeb Mechra Bel Ksiri Ifrane Ouezzane Had Kourt Taza Sefrou Kénitra M Haya Sebou. Il est soutenu également par la participation financière sous forme de prêts d autres bailleurs de fonds européens AFD et BEI, auprès des opérateurs (notamment les Régies et l ONEP), en plus de l engagement du Gouvernement pour initier ce programme. Durant les quatre prochaines années ( ), une première tranche concernant 22 villes et centres est programmée, dont 7 sont déjà engagés, 12 prévus à partir de 2007, et 3 centres à partir de La population concernée est de l ordre de 3 millions d habitants, soit plus de 80% de la population urbaine du bassin du Sebou. Le coût total de cette première tranche est de 3 milliards de DH. L échéancier de réalisation est donné dans le tableau ci - après: - Programme de dépollution industrielle dans le bassin: Afin d atteindre les objectifs fixés pour la réduction de la pollution, un effort devra être déployé pour la réduction de la pollution industrielle qui représente environ 40% de la pollution totale dans le bassin. L intérêt de ce programme est également déterminant pour le cas des industries raccordées au réseau d assainissement des villes pour lesquelles des stations d épuration sont prévues, tel est le cas des villes de Fès, Meknès et Kénitra. * Programme de dépollution industrielle de la ville de Fès: Il s agit d une phase préalable à la mise en service de la STEP/Fès car les rejets de certaines unités industrielles, les plus polluantes, inhibent le processus de l épuration biologique dans une station à Echéancier de réalisation des projets Revue HTE N 137 Juin 2007

14 boues activées. Ainsi, un programme de dépollution industrielle a été dégagé suite aux études d assainissement et d épuration de la ville. Son coût total est de 50 millions DH. Il concerne les unités suivantes : - les huileries d olives : un projet de l élimination de la totalité des margines générées par l évaporation forcée, pour une capacité annuelle de m3 de margines. Son coût est de 40 MDH. - Tanneries d Aïn Noqbi : un projet qui consiste à collecter et transporter les eaux usées chargées en chrome vers la station de déchromatation existante au quartier Dokkarat. Le coût de ce projet est de 4 MDH. - Dinanderies de la Médina : un projet d aménagement interne pour réduire les pertes en métaux lourds dans ces unités. Le coût total est de 1 MDH. - Cinq unités polluantes (SODERS, Coca Cola, Branoma, Multiwash et COTEF) : Il s agit d équiper ces unités de dispositifs de prétraitement pour pouvoir homogénéiser la charge polluante et le débit de rejet. Le coût total est de 5 MDH. Les études techniques de dimensionnement sont actuellement en cours de finalisation par la RADEEF. Le financement est précisé dans des conventions de partenariat : - FODEP : un don de 40% un prêt de 20% - ABH/Sebou : un don de 20% - Industriels : 20% restantes Les travaux seront réalisés en 2008, et devront être opérationnels en * Un programme de dépollution industrielle pour la province de Kénitra : Une commission provinciale a été constituée au niveau de la Province qui a effectué pendant le mois de novembre 2006 des enquêtes industrielles au niveau de l ensemble des unités susceptibles d être polluantes dans la Province. L ABH/Sebou réalise au titre de l année 2007 une étude pour la définition des dispositifs d épuration pour les unités les plus polluantes. Ensuite des conventions de financement pourront être établies entre les industriels, le FODEP et l ABH/Sebou. En parallèle, l ABH/Sebou a entamé des discussions avec le FODEP et l usine de Cellulose du Maroc (Production de pâte à papier dans la Province de Kénitra) pour mettre en place une station d épuration. L ABH/Sebou réalise l étude pour définir le mode d épuration approprié, et ensuite une convention de financement sera élaborée pour l exécution de la station d épuration. Le coût global de la dépollution industrielle au niveau du bassin est chiffré à 500 millions DH pour répondre à l objectif de réduire 80 % de la pollution industrielle totale dans le bassin du Sebou d ici * Programme de création des décharges publiques contrôlées dans le bassin : La majorité des décharges publiques existantes au niveau du bassin du Sebou ne sont pas aménagées selon les règles d art pour une protection de l environnement, ce qui représente un foyer redoutable de pollution des ressources en eau aussi bien souterraines que superficielles. En effet, l accroissement démographique et l amélioration des niveaux de vie de la population augmentent exponentiellement la quantité des déchets produite qui sont déposés aux alentours des villes sans aménagement préalable. Soucieuse de ce problème, l ABH/Sebou a lancé depuis l année 2003 un programme d études visant à doter les villes et centres du bassin de décharges publiques contrôlées et aménagées. Ces études sont réalisées dans le cadre d un partenariat entre l Agence du bassin et les Communes responsables du service de gestion des déchets solides, qui stipule que l agence réalise les études nécessaires et les Communes aménagent les nouvelles décharges. Actuellement, 7 centres urbains ont été étudiés par l Agence du bassin totalisant une population d environ 1.8 millions d habitants, et avec un coût global relatif aux études de 3.65 millions de DH. Au niveau des réalisations, seule la ville de Fès dispose d une décharge publique contrôlée mise en service depuis 2004, et réalisée avec l appui de l USTDA. Il s agit d un centre d enfouissement technique avec récupération et traitement des lixiviats et du biogaz. 22 Revue HTE N 137 Juin 2007

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