ECA Malgré une stratégie pertinente, le manque de visibilité à court terme pèse sur notre valorisation

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1 INITIATION DE COUVERTURE Opinion 3. Neutre Cours (clôture au 26 octobre 12) 7,33 Objectif de cours 8,00 (+9,2 %) Données boursières Code Reuters / Bloomberg Performances ECASA.PA / ECASA:FP Capitalisation boursière 48,7 M Valeur d'entreprise 68,3 M Flottant 27,3 M (56,2 %) Nombre d'actions Volume quotidien Taux de rotation du capital (1 an) 13,61 % Plus Haut (52 sem.) 14,99 Plus Bas (52 sem.) 7,27 Absolue 1 mois 6 mois 12 mois -14,8 % -46,1 % -47,2 % oct.-11 déc.-11 févr.-12 avr.-12 juin-12 août-12 Actionnariat roupeorgé:52,7%;deltalloyd: 9,8% ;Salariés :0,4 %;Autodétention:2,5 %; Divers: 1,4% ;Flottant :33,2 Agenda ECA SA CA FY 2012 en février 2013 Ingénierie CAC All Tradable (rebasé) ECA Date de première diffusion : 29 octobre 2012 ECA Malgré une stratégie pertinente, le manque de visibilité à court terme pèse sur notre valorisation La rentabilité d ECA au S est en forte décroissance Le 10 septembre 2012, ECA a publié, au titre du S1 2012, un ROC de -0,9 M, en recul à périodes comparables (vs 0,5 M au S1 2011). Cette contreperformance est liée à 1/ la forte décroissance du volume d activité (CA S en décroissance de -19,1 %), principalement sur le pôle Civil / Aéronautique (décroissance des tranches fermes pour l assemblage de l Airbus A350 XWB), ne permettant pas au groupe de couvrir ses charges fixes et 2/ un décalage entre la comptabilisation des charges (au S1) et des revenus (à partir du S2) de plusieurs projets facturés à l achèvement. En outre, dans le cadre d un litige avec BAE (violation d un brevet), ECA a constaté une provision portant sur l intégralité de sa sanction financière, soit -6,2 M (versement en cash de 2 M ), pesant sur le ROP S1 2012, à -7,1 M. et devrait conduire à une dégradation des marges sur l ensemble de l exercice 2012 Le S devrait afficher de meilleurs niveaux de marges, puisque 1/ le niveau d activité devrait être significativement plus élevé, notamment sur l activité Défense / Robotique (mieux margée) au détriment de l Aéronautique (renouvellement des contrats liés à l assemblage de l Airbus A350 n intervenant qu après le S1 2013), 2/ la saisonnalité est généralement plus favorable au S2 et 3/ la contribution supplémentaire des projets dont les charges ont été constatées au S1. Malgré cette amélioration (8,8 % de MOC E), les difficultés rencontrées au S1 devraient entraîner une baisse de l activité et des marges en Nous attendons en 2012 un CA de 105 M (-18,6 % vs 2011) et une MOC de 4,1 % (-1,2 pts vs 2011). Le positionnement d ECA reste néanmoins très stratégique, avec de nombreuses opportunités à venir dans les pays émergents Fort de son leadership en matière de robotique pour la défense & la sécurité, ECA affiche de très bonnes perspectives de développement à moyen terme, grâce 1/ aux nombreuses opportunités à venir dans les pays émergents (Asie et Moyen-Orient notamment), dont les dépenses de défense sont en forte hausse, avec un besoin en modernisation élevé de leurs équipements, 2/ à la tendance pour l ensemble des armées à vouloir limiter l exposition de l homme face à des situations à risques, tout en cherchant à développer des atout tactiques grâce à une plus grande sophistication et 3/ au fort potentiel de développement des activités annexes telles que la sécurisation des zones offshore pétrolières ou en matière d énergie nucléaire, ainsi qu en matière de simulateurs de pilotage. Faible potentiel de hausse à court terme : Opinion Neutre Nous prenons en compte des hypothèses de croissance et de marges prudentes, dans un contexte budgétaire tendu en matière de dépenses militaires et attendant une décroissance des tranches fermes des lignes d assemblage de l Airbus A350. Notre modèle de valorisation fait ressortir un objectif de cours à 8,00 par titre, n offrant, à ce jour, qu un potentiel d appréciation limité. Benjamin TERDJMAN Analyste Financier bterdjman@genesta-finance.com Chiffres Clés E 2013E 2014E 2010E E 2013E 2014E CA (M ) 116,7 129,1 105,0 103,4 105,2 VE / CA 0,9 0,6 0,6 0,5 0,5 Evolution (%) 22,1% 10,6% -18,6% -1,6% 1,8% VE / EBE 6,4 6,2 6,8 3,8 3,3 EBE (M ) 15,7 12,2 8,9 13,5 14,5 VE / REX 9,0 11,3-7,7 5,6 4,9 ROC (M ) 11,8 6,8 4,3 9,1 10,0 P / E 10,6 11,7-8,9 8,3 7,4 Marge sur ROC (%) 10,1% 5,3% 4,1% 8,8% 9,5% Res. Net. Pg (M ) 7,6 4,1-5,5 5,8 6,5 earing (%) 32% 43% 16% -5% -9% Marge nette (%) 6,5% 3,2% -5,2% 5,6% 6,2% Dette nette / EBE 1,1 1,9 0,8-0,2-0,4 BPA 1,2 0,7-0,9 0,9 1,0 RCE (%) 9,2% 5,2% -8,2% 9,7% 10,7% Ratios* enesta dispose du statut de Conseiller en Investissements Financiers et est membre de l AACIF (Numéro d agrément AMF : B000119). Voir avertissements importants en fin de document. Pour plus d informations sur enesta et ses procédures internes, se référer au site Internet. 1

2 Présentation de la société Un leader en robotique en milieux hostiles ou contraints Avec près de 600 collaborateurs et un chiffre d affaires 2011 de 129,1 M, le groupe ECA est un acteur français d envergure mondiale en matière de robotique à destination du marché de la Défense / Sécurité, cœur de métier historique du groupe. En effet, ECA est le leader mondial de la robotique de déminage sous-marin et le leader français de la robotique terrestre pour la défense. Dans le domaine de la robotique, le groupe adresse également des marchés civils tels que l offshore pétrolier ou le nucléaire, mais dans une proportion moindre. Un équilibrage défense / civil rendu possible grâce à une diversification réussie (aéronautique, simulation) En plus de son positionnement historique en matière de robotique en milieux hostiles, ECA a su se diversifier dans d autres segments, à la fois en équipements et outillages pour l aéronautique ainsi qu en simulateurs (naval, terrestre et aérien). En effet, le groupe est devenu un des leaders français des systèmes d assemblage pour l aéronautique et un acteur de référence en matière de simulation (terrestre et navale principalement). Depuis plusieurs années, ECA adopte un positionnement équilibré entre les marchés civils et la défense (50/50 au S1 2012). En outre, le groupe capitalise sur la complémentarité de ses expertises afin de profiter de synergies liées au partage de briques technologiques. Les pays émergents devraient représenter une part de plus en plus importante du chiffre d affaires ECA est fortement ouvert sur l international, avec environ la moitié de son chiffre d affaires réalisée à l export, grâce à ses 9 filiales étrangères. Si les budgets militaires des principaux pays occidentaux stagnent, les dépenses de défense des pays émergents affichent de meilleures perspectives, avec 1/ des budgets militaires en progression (Asie et Moyen-Orient notamment) et/ou 2/ un besoin de modernisation de leurs équipements (ex : Russie). En outre, la hausse du trafic aérien et la croissance économique enregistrés par ces pays offrent également une bonne visibilité sur le secteur aéronautique. SWOT Forces - Un véritable leader historique sur des marchés de niche ; - De fortes dépenses en R&D, la moitié des effectifs est dédiée à l innovation ; - Un partage de briques technologiques favorisant les synergies entre les différentes activités ; - Un positionnement ouvert sur l international, dont les pays émergents. Opportunités - Fort potentiel de développement des pays émergents (dépenses de défense en hausse, besoin de modernisation, croissance économique) ; - Contexte géopolitique tendu - Volonté croissante des armées et des industriels de limiter l exposition des hommes à des situations à risques. Faiblesses - Dépendance à l évolution des budgets de défense des principaux pays adressés ainsi qu au contexte géopolitique ; - Exposition encore trop importante à Airbus sur les marchés civils ; - Forte sensibilité de la rentabilité aux décalages de projets ; - Contribution encore faible des marchés autres que la défense et l aéronautique. Menaces - Contexte de rigueur budgétaire dans les pays occidentaux conduisant à une baisse des dépenses de défense ; - Retard de la décision d Airbus sur la montée en cadence de la production de l A350 XWB Méthode de valorisation DCF Nous prenons en compte des hypothèses prudentes compte tenu 1/ des perspectives limitées à court terme sur l activité aéronautique pour le compte d Airbus et 2/ du contexte de rigueur budgétaire sur les Etats occidentaux limitant la visibilité du groupe sur le pôle Défense / Robotique. Pour 2012, nous nous attendons à un chiffre d affaires de 105 M, en décroissance de -18,6 % et une MOC de 4,1 % du CA. A moyen terme, nous anticipons 1/ une progression du chiffre d affaires, tiré par les pays émergents et 2/ un redressement des marges favorisé par un volume d activité plus favorable. L actualisation des flux de trésorerie d exploitation disponibles avec un coût moyen pondéré des ressources de 11,60 % valorise le titre à 8,62 par action. Comparables Nous avons retenu un échantillon de 7 sociétés comparables composé : 1/ de 4 sociétés d ingénierie étrangères positionnées sur les mêmes activités qu ECA (robotique pour la défense, simulateurs ) : - AeroVironment Inc (drones aériens pour la défense et l énergie) ; - Cubic Corp (équipements et simulateurs pour la défense) ; - Irobot Corp (concurrent direct en robotique pour la défense) ; - Kongsberg ruppen (concurrent direct sur toutes les activités). 2/ de 3 sociétés d ingénierie françaises adressant les mêmes marchés : - Orolia (équipements pour la défense / aéronautique) ; - Latecoere (concurrent direct en ingénierie aéronautique) ; - Nexeya (systèmes électroniques critiques). L approche par les multiples boursiers nous conduit à une valorisation d ECA à 7,38 par action. En synthèse de ces deux méthodes, notre objectif de cours moyen ressort à 8,00 par action, n offrant pas de potentiel d appréciation significatif à ce jour. Synthèse et Opinion Un leader français en ingénierie et robotique Avec près de 600 collaborateurs et un CA 2011 de 129,1 M, le groupe ECA est un acteur français de référence en matière de robotique et d ingénierie à destination du marché de la Défense & Sécurité, ainsi que de l Aéronautique principalement. En effet, sur le marché de la Défense, ECA est le leader mondial de la robotique de déminage sousmarin et un des leaders français de la robotique terrestre. En ce qui concerne les marchés civils adressés, le groupe figure parmi les leaders français des systèmes d assemblage pour l aéronautique. positionné sur des activités complémentaires Le groupe ECA est globalement positionné sur le segment de la protection des vies humaines en milieux hostiles ou contraints. Ce positionnement s articule autour de trois métiers : la robotique (environnements naval et terrestre), les simulateurs (navals, terrestres, aéronautiques) et les systèmes de contrôle et sécurité (commandes à distance, outillages, équipements embarqués). Ces métiers se répartissent de manière équilibrée autour de deux pôles d activité majeurs : la Robotique-Défense et l Aéronautique-Civil. offrant un bon potentiel de croissance D un point de vue stratégique, le groupe se positionne sur des domaines porteurs. En effet, la robotique pour la défense semble présenter un fort potentiel de développement : 1/ le besoin en sophistication des armées est grandissant, 2/ la robotique en milieu hostile s inscrit dans l objectif de préservation de vies humaines, et 3/ la mise à niveau des pays émergents représente un relais de croissance significatif. Le domaine civil peut également offrir de bonnes perspectives pour ECA, avec 1/ un fort potentiel sur l aéronautique à destination des pays émergents et 2/ des opportunités dans le ferroviaire et l énergie Opinion : Neutre Avec des hypothèses prudentes, notre modèle fait ressortir un objectif de cours de 8,00 par action, soit un niveau de valorisation n offrant qu un upside limité à ce jour. Opinion Neutre sur la valeur. 2

3 Sommaire 1 Présentation de la société Historique de la société Un leader de la robotique et de l ingénierie en milieux hostiles ou contraints à destination des secteurs de la défense et du civil Un acteur d envergure mondiale en matière de robotique en milieux hostiles (29 % du CA 2011) Une position significative sur le segment des simulateurs d entraînement (17 % du CA 2011) Un acteur majeur dans le domaine des systèmes de contrôle et de sécurité (54 % du CA 2011) L international joue un rôle clé dans l activité d ECA L innovation au cœur d un business model caractérisé par des sources de revenus multiples Analyse des derniers résultats Perspectives des principaux clients du groupe ECA Contexte économique des principaux pays adressés par le groupe Perspectives du groupe Airbus Le management mise sur un S2 de meilleure facture et sur les pays émergents Le S devrait être marqué par une progression du pôle Défense / Robotique au détriment du Civil / Aéronautique et par un redressement significatif de la rentabilité Les pays émergents devraient de plus en plus peser dans l activité à moyen terme Prévisions Pour 2012, nous anticipons une forte décroissance de l activité compte tenu du manque de visibilité du pôle Civil / Aéronautique Malgré un retour vers des niveaux normatifs au S2, la rentabilité en 2012 devrait être inférieure à celle de Valorisation DCF Comparables Synthèse des comptes Compte de résultats simplifié Bilan principaux agrégats Tableau des flux de trésorerie principaux agrégats Ratios financiers Avertissements importants Définition des opinions et objectifs de cours de enesta Equity Research Détection de conflits d intérêts potentiels Historique des opinions et objectifs de cours relatifs à la valeur au cours des 12 derniers mois Répartition des opinions Avertissement complémentaire

4 1 Présentation de la société Avec près de 600 collaborateurs, le groupe ECA est un acteur français de référence en matière de robotique et d ingénierie à destination du marché de la Défense & Sécurité, ainsi que de l Aéronautique principalement. En effet, sur le marché de la Défense, ECA est le leader mondial de la robotique de déminage sous-marin et le leader français de la robotique terrestre. Sur En ce qui concerne les marchés civils adressés, le groupe figure parmi les leaders français des systèmes d assemblage pour l aéronautique. En 2011, ECA a réalisé un chiffre d affaires de 129,1 M et a affiché une marge opérationnelle de 5,3 % (contre un niveau normatif d environ 10 %), marge impactée par un écoulement plut lent que prévu du carnet de commandes et par des surcoûts liés aux contrats Airbus A350 XWB. Environ la moitié du chiffre d affaires est en moyenne réalisée à l étranger, le groupe disposant de filiales aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, en Turquie, au Brésil et à Singapour. Toutefois, en 2011, compte tenu de la forte dynamique rencontrée pour le compte du client Airbus, l international a représenté une proportion moindre du chiffre d affaires. Le groupe ECA est globalement positionné sur le segment de la protection des vies humaines en milieu hostile ou contraints. Ce positionnement s articule autour de trois métiers : la robotique (environnement naval et terrestre), les simulateurs (navals, terrestres, aéronautiques) et les systèmes de contrôle et sécurité (commandes à distance, outillage, équipements embarqués). Ces métiers se répartissent de manière équilibrée autour de deux pôles d activité majeurs : la Robotique-Défense et l Aéronautique-Civil. Pour chaque activité, le groupe a adopté une politique de gamme de produits et privilégie la diffusion de l innovation entre ses différents produits grâce au partage de briques technologiques. D un point de vue stratégique, le groupe se positionne sur des domaines porteurs. En effet, la robotique pour la défense semble présenter un fort potentiel de développement : 1/ malgré de potentielles coupes budgétaires sur la défense dans les pays occidentaux, pour rester compétitives, les armées ont un besoin de sophistication de plus en plus important, 2/ la robotique en milieu hostile s inscrit dans l objectif de préservation de vies humaines, dans un environnement où celles-ci sont de plus en plus menacées et 3/ la mise à niveau des pays émergents représente un relais de croissance significatif pour le groupe. Le domaine civil peut également offrir de bonnes perspectives pour ECA, avec 1/ un fort potentiel de croissance sur l aéronautique à destination des pays émergents qui enregistrent une hausse du trafic aérien et 2/ des opportunités dans le ferroviaire et l énergie (dont le nucléaire, ECA développant toute une gamme de produits sur ce segment). Evolution du chiffre d affaires d ECA de 2002 à ,7 129,1 +89 % 83,0 88,6 95,6 72,0 36,3 +1 % 45,8 44,7 +26 % -3 % 38,0-15 % +15 % +7 % +8 % +22 % +11 % Chiffre d'affaires (M ) Croissance (%) Source : ECA 4

5 1.1 Historique de la société : NAISSANCE D UN PIONNIER DE LA ROBOTIQUE DE DEMINAE SOUS-MARIN ET PREMIERES REALISATIONS Créé en 1936, le groupe ECA est un des pionniers de la robotique sous-marine. En 1970, le groupe crée son premier robot sousmarin de déminage, le PAP 104 («Poisson AutoPropulsé), dans un premier temps à destination de la DA. Il s agit du premier robot télécommandé ou ROV (Remotely Operated Vehicle) conçu pour la détection et la destruction des mines sous-marines. La dernière mise à jour de ce modèle se nomme le PAP MK5, produit qui connut un premier succès à l exportation en 1983 auprès de la marine britannique, succès intervenant notamment après la création de la filiale anglaise CSIP en Parallèlement, en 1979, ECA a conçu et réalisé le premier robot sous marin autonome au monde (ou AUV), «L Epaulard», pour le compte de l IFREMER (Institut Français de Recherche pour l Exploration de la MER), produit conçu pour observer les fonds marins jusqu à 6000 m de profondeur. Toujours dans le domaine civil, le groupe conçoit et réalise la première machine de tension de courroies pour le groupe PSA en : RACHAT D ECA PAR FINUCHEM, DIVERSIFICATION SUR LE CIVIL ET DEVELOPPEMENT DE NOUVEAUX PRODUITS En 1992, le groupe Finuchem rachète ECA, dont il cèdera trois ans plus tard 51 % du capital à STN Atlas, avant de racheter la totalité du capital d ECA en Le groupe poursuit alors la signature de nouveaux contrats, notamment à l étranger (contrat de licence du PAP MK5 pour la marine japonaise et livraison de PAP Plus pour la marine turque). Dans le domaine civil, le groupe ECA réalise deux opérations de croissance externe en 1999, avec l acquisition de enisea (robotique d inspection de canalisation, projecteurs et caméras sous-marins) et Bogest (machines d assemblage pour l industrie aéronautique). De plus, ECA prend une participation au capital d Hytec (concepteur de systèmes téléopérés pour applications industrielles en milieux hostiles) et rachète l activité Systèmes & Information de Matra (informatique embarquée) en Ces acquisitions permettent à ECA 1/ de se diversifier dans des domaines porteurs, notamment l aéronautique, principalement pour le compte d Airbus, avec une participation au programme A380, mais également 2/ de favoriser des synergies au sein du groupe pour conforter son leadership en matière de robotique sous-marine. Parallèlement à ces opérations, ECA développe de nouvelles gammes de robots, avec 1/ en 2000, l OLISTER, ROV sous-marin chasseur de mines (détection et destruction), existant en deux types de configurations, ce modèle fut vendu à la Malaisie en 2002, 2/ en 2002, le K-STER, ROV sous-marin de taille réduite destructeur de mine par autodestruction et 3/ l ALISTAR 3000, commercialisé en 2003, AUV d inspection sous-marine offshore à usage civil (notamment destiné aux applications pétrolières). En outre, ECA a également développé des robots terrestres de combat urbain, dans le cadre du programme d études amont «MiniRoC» (mini-robot de choc) de la DA en : INTRODUCTION EN BOURSE, FORTE CROISSANCE EXTERNE ET POURSUITE DE LA DIVERSIFICATION Le groupe ECA s introduit en bourse sur le Second Marché d Euronext en 2004, la part de Finuchem dans ECA passant de 95 % à 51,5 % post IPO et change de direction, avec l arrivée de Raphaël orgé comme Directeur énéral Délégué. Fort de cette opération, le groupe ECA souhaite faire évoluer son modèle et se désengage du secteur automobile (de 2005 à 2008), sortie temporairement pesante sur l activité et les marges. La même année, ECA développe un petit robot d intervention sous-marin, H1000, destiné à la marine Nationale et monte au capital d Hytec (92 % du capital) puis réalise une fusion absorption avec cette société en Entre 2006 et 2009, ECA réalise plusieurs opérations de croissance externe, opérations lui permettant à la fois 1/ de se positionner sur le segment des simulateurs aérien, naval et terrestre, avec les acquisitions d ECA FAROS, ECA SINDEL (Italie) et SSI Inc (USA), 2/ de bénéficier de l apport de compétences supplémentaires dans l aéronautique avec les sociétés CNAI Aéronautique (outillage) et ECA Sinters (équipements embarqués) et 3/ d acquérir des expertises complémentaires sur l activité historique du groupe grâce à l intégration des sociétés Electronatec (systèmes de propulsion et pilotage sous-marins) et Triton Imaging Inc (éditeur de logiciels américain de cartographie et d imagerie sous-marine). Durant cette période, le groupe ECA continue d enregistrer de nombreux succès commerciaux, à la fois dans le domaine 1/ de la défense en France (pour le compte de la DA, le groupe ayant notamment été sélectionné en 2009 pour le programme ESPADON de lutte anti-mines) et à l international (dont l armée américaine) et 2/ du civil, principalement sur l aéronautique, en participant notamment au programme Airbus A350 XWB, et sur le nucléaire (démantèlement, manutention). Fin 2008, Dominique Vilbois est nommé PD d ECA, succédant à Jean-Pierre orgé, qui conservera un mandat d administrateur et en 2009, le groupe Finuchem, actionnaire majoritaire d ECA, devient roupe orgé. 5

6 : EXPANSION A l INTERNATIONAL, FORTE DEPENDANCE DE L EXECUTION DES CONTRATS AIRBUS En 2010, le groupe ECA ouvre des filiales à Singapour (ESFE) et au Brésil (ECA America Latina Itda), zone sur laquelle le groupe signe un contrat de simulation navale. Cette année 2010 fut marquée par une forte croissance du chiffre d affaires (+22 %), notamment tirée par l aéronautique (+48 %). L année 2011 fut à nouveau marquée par une forte progression des marchés civils, marchés qui représentent désormais la part la plus importante de l activité (56 %), contre 44 % pour la défense. Le groupe a réorganisé sa structure juridique, en filialisant ses activités opérationnelles, afin d assurer une meilleure coordination entre les différents services. En outre, ECA décide également de céder la filiale britannique ECA CSIP, filiale jugée plus utile puisque son objectif était de fournir des prestations autour des robots PAP pour la Royal Navy, celle-ci ayant décidé de les retirer du service. Compte tenu de sa plus forte exposition à l aéronautique (Airbus), l activité d ECA est désormais fortement dépendante des aléas liés à l exécution des contrats (tranches conditionnelles) pour le compte de ce client. Cette dépendance a fortement pesé sur l activité du groupe au cours du premier semestre 2012 (-19,1 % de décroissance yoy, dont -30,5 % sur l aéronautique). Le groupe devrait donc afficher une décroissance sur l année 2012 mais avec un rééquilibrage probable entre les activités Défense/Robotique et Civil/Aéronautique, tendance confirmée par l état du carnet de commandes à fin 2011, dont les deux tiers concernent le secteur Défense/Robotique. Le 29 juin 2012, ECA a fait l objet d une action relative à la propriété intellectuelle par British Aerospace portant sur le robot K-Ster C et a été débouté de son action en nullité. En effet, à la suite du jugement en première instance, ECA a désormais l interdiction de commercialiser les K-Ster C et a été condamné à verser à British Aerospace une indemnité provisionnelle de 6 M. Le groupe a contesté ce jugement et fait appel. L impact sur l activité ne devrait pas être significatif, le K-Ster ne représentant qu une très faible part du chiffre d affaires d ECA. 1.2 Un leader de la robotique et de l ingénierie en milieux hostiles ou contraints à destination des secteurs de la défense et du civil ECA se positionne sur la robotique et l ingénierie en milieux hostiles ou contraints à destination à la fois du secteur de la défense et du secteur civil (aéronautique, nucléaire, offshore ). Le groupe est présent sur les trois métiers complémentaires que sont 1/ la protection des vies humaines par la robotique, 2/ la simulation afin d entraîner l homme face à des situations à risque et 3/ les systèmes de contrôle et de sécurité (équipements de sécurité et machines spécifiques). LE ROUPE ECA S EST CONSTITUE UNE VERITABLE POSITION DE LEADER SUR DES MARCHES DE NICHES TECHNOLOIQUES Historiquement positionné sur la robotique sous-marine, le groupe ECA est le leader mondial de la robotique de déminage sousmarin. Le groupe a su conforter son leadership dans ce domaine grâce au développement de gammes de produits, chacune répondant à un besoin spécifique. ECA s est également positionné sur la robotique terrestre pour devenir le numéro 1 français en la matière. Toujours sur le secteur de la défense, le groupe est également un acteur reconnu en matière d équipements de sécurité. Dans le domaine civil, le groupe a réussi à s imposer parmi les leaders français en systèmes d assemblages pour l aéronautique, notamment grâce à l intégration réussie des acquisitions réalisées par le groupe depuis Même si les secteurs du nucléaire et de l offshore ne représentent qu une faible part de l activité d ECA, le groupe y est un acteur reconnu en matière de robotique et de machines spécifiques. Positionnement du groupe ECA par métier en fonction des secteurs d activités Robotique Naval Défense Terrestre Aéronautique Nucléaire Offshore Leadership Simulation Acteur reconnu Equipements de sécurité Challenger Machines spécifiques environ 90 % du CA Source : ECA 6

7 UN POSITIONNEMENT EQUILIBRE ENTRE LES SECTEURS DE LA DEFENSE ET DU CIVIL ECA conçoit et réalise des équipements robotiques et électroniques à la fois pour le secteur de la défense ainsi que pour le compte des marchés civils. Le groupe a pour politique de maintenir un équilibre entre ces deux segments afin de capitaliser sur son leadership historique en matière de robotique pour y maintenir un niveau d activité significatif tout en bénéficiant du partage de briques technologiques pour développer le secteur civil, et ce dans le but de limiter son exposition au seul secteur de la défense. Le secteur de la Défense / Robotique a toujours représenté la plus grande part de son chiffre d affaires jusqu en 2011, année où la part du Civil / Aéronautique la dépassa pour la première fois dans l histoire du groupe (56 % vs 44 %). Cette évolution est principalement liée au poids de plus en plus important des prestations réalisées pour le compte d Airbus (systèmes d assemblage pour l A350 XWB). Toutefois, pour l année 2012, l aéronautique devrait enregistrer une forte décroissance et l équilibre entre les deux métiers devrait être rétabli. Cette tendance fut confirmée lors de la publication du S1 2012, la répartition des deux métiers étant équilibrée (Défense/Robotique : 50,2 % et Civil/Aéronautique : 49,8 %). Evolution de la répartition du chiffre d affaires d ECA par métier 117 M 129 M 45 M 35 % 65 % 38 M 41 % 59 % 72 M 48 % 52 % 83 M 89 M 41 % 44 % 59 % 56 % 96 M 47 % 56 % 38 % 62 % 53 % 44 % Défense / Robotique Civil / Aéronautique Source : ECA 1.3 Un acteur d envergure mondiale en matière de robotique en milieux hostiles (29 % du CA 2011) Avec un parc installé de plus de 500 robots, le groupe ECA dispose d une expertise reconnue internationalement en matière de robotique en environnements hostiles, à la fois en milieux naval et terrestre. Le cœur de métier historique du groupe est la robotique navale, tant à destination du secteur de la défense que pour le secteur civil. ECA a également développé un leadership en matière de robotique terrestre (principalement pour la défense) Robotique navale La robotique sous-marine est le cœur de métier historique d ECA, métier qui se spécialise principalement dans le domaine de la sécurité et du déminage. En effet, le groupe est aujourd hui le leader mondial en matière de robotique de déminage sous-marin. La plupart des robots est dédiée à l inspection et à l intervention en mer, là où l intervention humaine est trop risquée ou impossible. Un certain nombre de robots peut être utilisé tant sur le secteur de la défense que sur le secteur civil, la plupart pouvant être modulables en fonction des besoins. LES VEHICULES SOUS-MARINS TELEUIDES OU REMOTELY OPERATED VEHICLES (ROV) Les véhicules sous-marins téléguidés (ou ROV) représentent une gamme importante de robots pour ECA. Reliés par un câble, ces robots sont contrôlés par l homme, généralement depuis un navire de surface, pour des usages allant de l inspection des fonds marins à la destruction des mines. Ces robots sont entièrement commandés par l homme et n ont pas d autonomie décisionnelle. Sur ces produits, ECA bénéficie de son expertise en matière de systèmes de commandes à distance, grâce à une diffusion de briques technologiques au sein de ses différentes activités. 7

8 Principaux produits Caractéristiques Commentaires Secteur PAP MK5 OLISTER Système d'identification et de destruction des mines sous-marines Le "Poisson Auto Propulsé" PAP MK5 est l'évolution du premier ROV L'activité PAP est attendue en décroissance, la Royal développé par ECA en 1970, le PAP 104. Ce robot téléguidé a pour fonction Navy ayant retiré du service ses appareils. Compte tenu de répérer et de détruire des mines de fond et à orin (mine sous-marine à de cet élément, ECA flotabilité positive reliée au fond par une chaîne) au moyen d'une charge britanique ECA CSIP. explosive, jusqu'à une profondeur de 300 m. Le système PAP équipe aujourd'hui 20 marines dans le monde. a décidé de cédé sa filiale Chasse aux mines sous-marines Défense Créé en 2000, le ROV OLISTER a également une fonction de déminage sous-cmarin, mais peut être adapté selon deux configurations, en FDS (système de Malaisie en ROV s'est vendu à l'international, notamment en détection à l'avant du bateau utilisant le robot, inspection des fonds marins) et en MIDS (inspection proche de la surface et sur les fonds marins). Défense ROV SERIES H ROV d'inspection et d'intervention (H300 MKII, H800, H1000 & H2000) SEA SCAN Ces robots polyvalents sont utilisés dans le cadre d'inspection et d'interventions sous-marines à des profondeurs variables, et ce tant dans le domaine civil (recherches d'épaves, interventions sous-marine pour l'offshore pétrolier) que militaire. ECA travaille actuellement sur le développement d'un Les robots H300 MKII et H800 peuvent intervenir jusqu'à 300 et 800 m de ROV H3000, produit pouvant opérer jusqu'à m de profondeur et peuvent être équipés d'un bras manipulateur. fond, principalement sur des missions d'intervention pour l'offshore pétrolier. Les ROV H1000 et H2000 sont équipés de deux bras manipulateurs permettant des interventions plus lourdes et opèrent jusqu'à respectivement et mètres de profondeur. Sa livraison étant initialement prévue pour mars 2012 à la CEPHISMER, ce robot sera principalement utilisé pour l'identification d'épaves et le recueil d'objets en mer (boites noires d'avion). ROV d'inspection et d'imagerie sous-marine à haute définition Ce robot d'inspection est capable d'acquérir des images sous-marines haute définition, grâce à une tête d'observation pivotante et à un large choix de capteurs. Ce ROV est utilisé dans le domaine civil et militaire (lutte contre la piraterie et les trafiquants) Défense / Civil Défense / Civil PIPELINE INSPECTOR ROV d'inspection et de mesure à l'intérieur de canalisations Equipé de caméras et d'un sonar, ce robot est conçu pour l'auscultation et la mesure à l'intérieur de canalisations d'une largeur supérieure à 550 mm. Civil LES VEHICULES SOUS-MARINS AUTONOMES OU AUTONOMOUS UNDERWATER VEHICLES (AUV) A l inverse des ROV, les véhicules sous-marins autonomes (ou AUV) sont contrôlés à distance sans fil (pas de lien physique avec la base d opérations) et disposent d une importante autonomie décisionnelle afin de pouvoir s adapter aux changements d environnements. Dans ce domaine, ECA est un pionnier historique, depuis la création de l Epaulard en 1980, premier sousmarin autonome au monde, pouvant inspecter les fonds marins jusqu à m de profondeur et utilisé par l IFREMER. Principaux produits Caractéristiques Commentaires Secteur ALISTER 9, 18, 27 Robots autonomes d'inspection sous-marine Les AUV d'inspection ALISTER 9, 18 et 27 sont destinés à étudier et analyser les fonds marins pour des usages civils (études hydrographiques et sismiques, analyses de sédiments) et militaires (sécurité intérieure, guerre des mines, reconnaissance & renseignement). Le traitement des images Cet été, ECA a signé 5 nouvelles commandes sur sous-marines est géré par les logiciels Triton Imaging, acquis par ECA en l'auv A9, 4 à destination de la Marine Nationale et 1 à destination des gardes côtes japonais. L'ALISTER 9 est un AUV de taille réduite, transportable à la main, opérant jusqu'à 200 m de profondeur. L'ALISTER 18 est plus grand et peut intervenir jusqu'à 600 m de fond. L'ALISTER 27 bénéficie d'une autonomie plus importante, permettant d'effectuer des missions de plus longue durée. En outre, l'alister fait partie du programme d'études amont "ESPADON" (guerre des mines) initié par la DA en Défense / Civil ALISTAR 3000 Engin sous-marin autonome d'inspection en eaux profondes L'ALISTAR 3000 est utilisé dans le domaine civil et peut effectuer diverses missions d'inspection offshore (pipelines, risers, lignes d'ancrages) jusqu'à m de profondeur et ne nécessite pas d'infrastructure significative. Civil 8

9 LES VEHICULES AUTONOMES DE SURFACE OU UNMANNED SURFACE VEHICLES (USV) Contrairement aux catégories de robots précédentes, les USV sont des drones de surface et ont pour fonction d inspecter et d intervenir en mer par faibles fonds. Principaux produits Caractéristiques Commentaires Secteur JETSTAR Drone de surface modulaire Cet USV comprend à la fois un véhicule de surface de taille réduite et un sous-marin filotracté, permettant d'effectuer des interventions rapides en mer (sauvetages en mer, objets dérivants, études ponctuelles d'un environnement). Défense / Sécurité INSPECTOR Véhicule de surface pour inspection par faible fond Ce drone modulaire (de nombreux éléments supplémentaires peuvent y être Ce drône fait également partie du programme adaptés) est utilisé pour des études de fonds marins par faible profondeur. ESPADON initié par la DA en 2009, programme Les captures et le traitement d'images s'effectuent avec les logiciels Triton auquel participe ECA. Imaging. Défense / Civil LE SYSTEME D IMAERIE ET BATHYMETRIE (SIMBA) ECA a également développé un navire en partenariat avec STX Europe, le SIMBA 455 disposant de plateformes physiques et technologiques permettant d accueillir plusieurs types de drones sous-marin (ROV, AUV) et de surface (USV). râce aux drones embarqués, celui-ci peut réaliser des études approfondies d environnements sous-marins telles que la bathymétrie (étude de la topographie sous-marine), opérations océanographiques et hydrographiques (AUV ALISTER), inspection d installations offshore et portuaires (USV INSPECTOR et ROV H), détection d objets Un appel d offres ainsi que des discussions avec d autres prospects seraient actuellement en cours sur ce navire. Source : ECA LES AUTRES ROBOTS (PRODUITS SPECIAUX, SYSTEMES REMORQUES, BRAS MANIPULATEURS) En outre, ECA conçoit d autres produits en robotique navale, tels que 1/ des bras manipulateurs hydrauliques adaptables, certains pouvant opérer jusqu à m de profondeur, 2/ des robots sous-marins remorqués équipés de sonars pour la détection de mines et 3/ des produits plus spécifiques, notamment sur le domaine civil, avec par exemple le ROV ROBIN, réalisé pour l IFREMER, opérant jusqu à m et ayant notamment servi à inspecter l épave du Titanic Robotique terrestre Le groupe ECA s est également impliqué et dispose aujourd hui d une position de leader sur le marché de la robotique terrestre à usage militaire. Le groupe conçoit des robots terrestres, ainsi que divers modules pouvant s y adapter. LES ROBOTS TERRESTRES OU UNMANNED ROUND VEHICLES (UV) Les UV sont des robots terrestres opérant sans présence humaine à bord, principalement à usage militaire. Ceux-ci présentent un intérêt significatif puisqu ils permettent de remplacer l homme sur des lieux jugés trop risqués ou inaccessibles. Ces robots sont généralement équipés d instruments de mesure et de caméras afin d évaluer de manière la plus précise possible l environnement dans lequel ils évoluent. 9

10 Principaux produits Caractéristiques Commentaires Secteur COBRA MK2 Robot d'inspection et de neutralisation Le COBRA est un mini robot de reconnaissance et de neutralisation de Fin 2011, ECA a signé un contrat avec la DA pour la mines (ou objets suspects), selon l'équipement choisi. En effet, cet UV fourniture de 29 robots COBRA MK2, destinés aux modulaire peut embarquer plusieurs types d'accessoires selon sa mission unités du énie de l'armée de Terre. (canon de neutralisation, caméra thermique, détecteur chimique et radiologique...). Défense CAMELEON Robot léger multi-applications (NRBC, EOD...) Le CAMELEON est un robot léger modulaire monté sur chenilles pouvant accomplir différents types de missions selon sa configuration. Cet UV existe notamment sous les formes 1/ NRBC (Nucléaire Radioactif Bactériologique Chimique), comportant de nombreux capteurs et instruments de mesure afin de prévenir l'homme de risques NRBC et 2/ EOD (Eléments Opérationnels de Déminage), équipé d'un bras manipulateur afin d'intervenir sur des mines ou des colis suspects. D'autres modules peuvent également être greffés sur les robots CAMELEON, tels que des diffuseurs de gaz lacrymogène, des dispositifs de navigation autonome et de cartographie, etc. Défense TSR 202 Robot d'intervention lourde de dépiégeage & EOD Le TSR 202 intervient dans des missions dangereuses, telles que la neutralisation d'explosifs ou de colis suspects, grâce à son bras articulé et à une caméra grand angle. Défense En outre, ECA développe également des robots terrestres d inspection destinés aux marchés civils, notamment sur les segments de l assainissement, des puits de forage et des ouvrages hydrauliques. 1.4 Une position significative sur le segment des simulateurs d entraînement (17 % du CA 2011) Le groupe ECA a également réussi à se positionner comme un acteur de référence en matière de simulation (navale, terrestre et aérienne), notamment grâce aux acquisitions stratégiques réalisées entre 2006 et 2007, avec 1/ Faros (qui deviendra ECA Faros), ex filiale du groupe Cybernetix, spécialisée dans les simulateurs de conduite terrestre et aéronautique, ainsi que l intégration de sa filiale américaine, Simulators Systems International et 2/ Sindel (qui devidendra ECA Sindel), structure disposant d une expertise reconnue en matière de simulateurs navals pour la défense et le civil. UN LEADERSHIP EN MATIERE DE SIMULATEURS DE CONDUITE TERRESTRE A travers sa filiale ECA Faros, ECA a su développer un leadership en matière de simulateurs de conduite terrestre, pour tous types de véhicules (motos, véhicules légers, poids lourds ). Ceux-ci sont destinés à la fois aux marchés civils (auto-écoles, lycées et collèges, compagnies d assurance, CNRS, constructeurs auto ) et à la défense (armée de terre, gendarmerie nationale ). Un simulateur comprend généralement à la fois un logiciel (fonctionnant sur PC) et une reproduction du poste de pilotage. Les cockpits ainsi répliqués utilisent des pièces d origine constructeur, certains étant disposés sur vérins hydrauliques afin d obtenir des sensations proches de la réalité. Les logiciels incluent à la fois des programmes d évaluation du conducteur ainsi que des formations, l environnement virtuel pouvant être paramétré de manière précise (météo, types de routes, obstacles, etc ). Exemples de simulateurs de conduite de moto, automobile et poids lourd/bus Source : ECA 10

11 UN ACTEUR D ENVERURE MONDIALE SUR LE SEMENT DES SIMULATEURS NAVALS Le groupe ECA est également devenu un acteur reconnu mondialement dans le domaine des simulateurs navals à travers sa filiale ECA Sindel, filiale qui dispose d une offre globale, couvrant tous les aspects de la simulation navale : navigation, veille, maniement du navire et communication maritime, ainsi que des simulateurs tactiques. Fort de cette expertise, le groupe adresse à la fois le marché de la défense (ligne «Mars») et les marchés civils (ligne «Mistral») : - Défense : le système de simulation «Mars» a pour but principal de former l équipage d une embarcation (navire, sousmarin) à la passerelle de navigation pour divers usages (navigation, déminage, utilisation des radars, gestion des hélicoptères et des avions à bord d un navire, lancements d armes, gestion des communications ) et selon un environnement paramétrable (météo, milieu aquatique, trafic des navires ). Le groupe commercialise également des simulateurs interarmées (JFWS) permettant de former les officiers afin d optimiser l interaction entre les différentes forces armées (navales, terrestres et aériennes). Enfin, des simulateurs tactiques sont utilisés pour préparer des missions en mer (navigation, coopération interarmées, guerre des mines ). - Civil : le simulateur «Mistral» sert à la formation et à l évaluation de l équipage de navires pour la navigation, les manœuvres et le fonctionnement des embarcations, tant pour les marchés civils que militaires. Ces simulateurs sont modulaires et peuvent donc être adaptés suivant les besoins du client. ECA commercialise également des simulateurs compacts de bureau à bas coût, les simulateurs ShipSim, qui intègrent tous les éléments habituellement présents sur un simulateur à échelle réelle sur un seul poste. Simulateurs navals Mars - CIC (Centre d Informatique et de Communication) et Mistral 4000 UN POSITIONNEMENT MOINS SINIFICATIF SUR LES SIMULATEURS AERONAUTIQUES Source : ECA Avec sa filiale ECA Faros, ECA réalise également des simulateurs aéronautiques. Bien que son positionnement concurrentiel sur ce segment soit moins établi qu en matière de simulation terrestre et navale, ECA développe de nombreux types de simulateurs aéronautiques. En 2011, ECA a notamment obtenu un contrat important (4,5 M ) en Russie pour l équipement d un centre de formation du Ministère des Transports à Moscou. Les simulateurs aériens sont principalement destinés aux pilotes et personnels navigants d avions de ligne Airbus et Boeing. Ceux-ci peuvent être 1/ des simulateurs aériens avec réplique fidèle de cockpits (Flight Trainer Devices), 2/ des simulateurs à écrans tactiles, à plus faible coût, destinés aux apprentis pilotes (Touch Screen Trainer ou APT Flight Trainer) ou 3/ des simulateurs simplifiés accessible depuis un PC (Flight Management System Trainer). ECA vend également des simulateurs de maintenance aéronautique destinés aux techniciens (MTD Maintenance Trainer). Simulateurs Flight Trainer Device Boeing, APT Flight Trainer et MTD Maintenance Trainer Source : ECA 11

12 1.5 Un acteur majeur dans le domaine des systèmes de contrôle et de sécurité (54 % du CA 2011) Les systèmes de contrôle et de sécurité (équipements de sécurité, machines spécifiques) sont désormais une activité majeure d ECA (54 % du CA 2011, suite à la forte contribution du client Airbus). Ceux-ci comprennent principalement 1/ des outillages, bancs de tests et équipements embarqués pour l aéronautique et 2/ des équipements et machines robotisées à destination du secteur de l énergie (nucléaire, oil & gas, hydraulique ) Outillages, équipements embarqués et bancs de tests pour l Aéronautique Depuis les acquisitions d ECA Sinters et de CNAI Aéronautique, ECA est devenu un acteur d envergure en matière de systèmes de contrôle et de sécurité à destination du secteur Aéronautique. Le groupe a développé son expertise dans le domaine des outillages industriels (lignes d assemblage, postes de production, outillage SE), en équipements embarqués (sécurité et contrôle) ainsi qu en systèmes de tests et de maintenance. Sur ce segment, le groupe ECA opère principalement pour le compte d Airbus, qui représente 34 % de son chiffre d affaires total en Le programme A350 XWB auquel a participé ECA a contribué à l accroissement de l activité réalisé pour Airbus, avec les signatures régulières de tranches conditionnelles. Toutefois, sa forte exposition à ce client implique une forte dépendance de l activité aux signatures de contrats Airbus, ainsi qu un manque de visibilité, leur durée d exécution étant généralement comprise entre 3 et 12 mois. Ligne d assemblage, dispositif de contrôle moteur, outil de test (maintenance au sol) Source : ECA Equipements et machines robotisées à destination du secteur de l Energie Le groupe ECA est un acteur reconnu sur le segment des équipements et machines robotisées à destination du secteur de l Energie (nucléaire, oil & gas et hydraulique principalement). Sur le nucléaire, marché représentant 6 % du chiffre d affaires annuel en 2011, le groupe adresse à la fois les centrales électriques, les centres de recherche nucléaire, les usines de production/transformation de combustibles nucléaires ainsi que les centres de stockage et de traitement de déchets nucléaires. ECA y développe une large gamme de produits, avec principalement 1/ des machines robotisées de démantèlement des centrales nucléaires (BFR) permettant d extraire des éléments combustibles, 2/ des machines de manutention, notamment de traitement des déchets nucléaires et 3/ des équipements de contrôle et de sécurité assurant la surveillance des installations nucléaires (réseaux de caméras et éclairages à haute résistance et télémanipulables, robots porteurs de charges...). Dans un contexte prudent sur le nucléaire, exigeant de plus en plus de contrôle et de sécurité et nécessitant parfois même des démantèlements de centrales, cette activité semble donc porteuse pour ECA, qui est positionné spécifiquement dans ces domaines. Machine de démantèlement BFR, caméra EVO 80 IF et porteur de charges CEP 75 Source : ECA 12

13 ECA développe également des systèmes de contrôle et de sécurité sur l oil & gas (1 % du CA) et sur l hydraulique (assainissements des eaux, canalisations, puits de forage ). De plus, le groupe conçoit plusieurs types de contrôles commandes, à destination du naval et du ferroviaire notamment. 1.6 L international joue un rôle clé dans l activité d ECA UN COUVERTURE EORAPHIQUE MONDIALE RENDUE POSSIBLE RACE AUX FILIALES ETRANERES Fort de ses neuf filiales internationales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie, Brésil, Singapour et Turquie), le groupe ECA couvre une très large zone géographique et réalise près de 50 % de son activité à l export, soit 1/ de manière directe (50 % du CA à l export), à destination des clients finaux (ex : DA, Marine Indienne, Airbus ) soit 2/ de manière indirecte (50 % du CA à l export), auprès de maîtres d œuvre de taille importante, tels que Thales (guerre des mines) ou DCNS (équipements pour sous-marins). L activité Défense / Robotique est la plus exportatrice, avec environ 80 % du chiffre d affaires réalisé à l export. En 2011, la part de chiffre d affaires réalisée à l international n a représenté que 24 % du chiffre d affaires, compte tenu de la forte dynamique observée sur l aéronautique, notamment pour le compte du client Airbus. Zone géographique principalement adressée par le groupe (76 % du CA 2011), la France comprend dix sites de production, ainsi que le siège social qui se situe à Toulon. Répartition du chiffre d affaires 2011 d ECA par zone géographique Europe 10 % France 76 % Asie 7 % Amériques 5 % MEA 2 % Source : ECA LES PAYS EMERENTS REPRESENTENT LE PLUS ROS POTENTIEL DE CROISSANCE SUR LES ACTIVITES PRINCIPALES D ECA ECA s est en partie positionné sur les pays émergents, qui représentent le plus gros potentiel de développement sur ses deux principaux secteurs : Défense et Aéronautique. En effet, le secteur de la défense dans les pays émergents (Asie, Amérique Latine et Pays du olfe), devrait enregistrer une forte dynamique, les budgets militaires étant attendus en hausse, avec des besoins en sophistication des armées de plus en plus importants. A l inverse, les budgets militaires des Etats-Unis et du Royaume-Uni devraient être en diminution, le budget de l Armée française pouvant également être impacté, compte tenu d un contexte économique sous contrainte incitant les gouvernements occidentaux à la rigueur budgétaire. Néanmoins, la tendance des armées étant à la robotisation, ECA devrait parvenir à maintenir un certain niveau d activité dans ce domaine. De même, sur l aéronautique, les pays émergents constituent la zone géographique représentant le plus fort potentiel de croissance, avec un trafic aérien en hausse, impliquant une demande de plus en plus importante d avions de ligne. Le trafic aérien en Europe et aux Etats-Unis est en revanche plutôt stable, même si la demande en avions modernes et moins consommateurs de carburants, dans un contexte de flambée des matières premières, devrait croître à moyen terme. Cette tendance se matérialise dans le carnet de commandes à fin décembre 2011, carnet qui marque une forte progression de l Asie et du Moyen-Orient, zones représentant respectivement 30 % et 29 % du carnet de commandes (vs 7 % et 2 % du CA 2011). En outre, le 4 juillet 2012, ECA a signé un nouveau contrat de guerre des mines avec la Marine Indienne, traduisant la volonté du groupe de se positionner de plus en plus sur les pays émergents. 13

14 1.7 L innovation au cœur d un business model caractérisé par des sources de revenus multiples Société d ingénierie présente sur des domaines de niches, ECA dispose d un business model axé sur l innovation, avec des dépenses élevées en R&D, et s appuie sur ses compétences pluridisciplinaires pour favoriser le partage de briques technologiques au sein de ses différents métiers. Son positionnement sur l ensemble du cycle de vie des programmes industriels lui permet également de bénéficier de multiples sources de revenus. MAINTIEN DE LOURDS INVESTISSEMENTS EN RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT POUR SOUTENIR L INNOVATION La Recherche & Développement demeure l élément clé du développement d ECA, nécessaire au maintien de l innovation. Le groupe consacre environ 10 % de son chiffre d affaires en dépenses en R&D et près de la moitié des effectifs est mobilisée pour l innovation. Afin de protéger ses investissements en R&D, le groupe dépose régulièrement des brevets (entre 2 et 3 par an). La R&D du groupe est financée à hauteur de 85 % grâce à des sources de financements externes, et dans une moindre mesure par l autofinancement (15 % des sources de financement). Parmi les sources externes, on distingue : - Le financement par les clients : les clients signant des contrats avec ECA peuvent également financer tout ou partie de la R&D rattachée aux produits développés. - Les pôles de compétitivité, regroupant plusieurs acteurs autour de projets collaboratifs innovants (entreprises, Etat, collectivités locales) ayant pour but de favoriser la croissance et l emploi sur des marchés porteurs. - Les Programmes d Etudes Amont de la Direction énérale des Armées : il s agit de programmes d études financés par la DA dans le but de lui fournir des équipements spécifiques. Par exemple, en juillet 2009, la DA a lancé le PEA ESPADON, dans le cadre de la guerre des mines, programme auquel ont participé DCNS, Thales et ECA. - Les dispositifs de soutien à l innovation, tels que le Crédit d Impôt Recherche, délivré par l organisme Oséo. Sources de financement de la R&D en 2011 Financements externes 85 % Autofinancement 15 % Source : ECA Les efforts en R&D s articulent aujourd hui autour de 4 axes de recherche : 1/ augmenter l autonomie des robots, 2/ développer la mise en réseau des robots et des simulateurs, 3/ favoriser le traitement et la fusion des données issues de capteurs et 4/ accroître la convergence entre la robotique et la simulation. DES COMPETENCES MULTIPLES, RENFORCEES PAR LE PARTAE DE BRIQUES TECHNOLOIQUES Présent sur plusieurs métiers complémentaires, ECA a pour politique de mettre en commun ses compétences afin de favoriser le partage de briques technologiques au sein de ses différentes activités. En effet, le groupe est positionné à la fois en robotique et en imagerie (navale et terrestre), en simulation (navale, terrestre et aéronautique), ainsi qu en équipements embarqués et en machines spéciales (aéronautique, terrestre). Fortement complémentaires, ces activités reposent sur un socle commun de compétences. ECA a donc pris le parti d utiliser les briques technologiques d un métier pour l ensemble de ses activités, permettant 1/ de mutualiser ses dépenses en R&D pour permettre une optimisation de ses marges ainsi qu un meilleur ciblage des axes de développement, 2/ de renforcer l innovation pour chaque activité, lui conférant un avantage concurrentiel certain et 3/ d une manière plus indirecte, de favoriser le crossselling, certaines technologies étant embarquées dans divers types de produits (exemple : vente de logiciels d imagerie après avoir signé un contrat avec un client en robotique sous-marine). 14

15 UNE COUVERTURE DE L ENSEMBLE DU CYCLE DE VIE DES PRODUITS A TRAVERS PLUSIEURS SOURCES DE REVENUS En outre, les multiples compétences d ECA (technologiques et produits) lui permettent de couvrir tout le cycle de vie de ses produits, depuis la pré-étude d un projet jusqu à la mise en service d un produit ainsi que le support logistique. Le groupe assure en interne la conception, l assemblage des pièces (ainsi que, suivant le produit, l intégration de logiciels) et l industrialisation des produits mais ne réalise pas la fabrication. En effet, suivant le niveau de complexité et de personnalisation nécessaire des pièces, le groupe 1/ achète sur le marché des pièces mécanique ou électroniques et/ou 2/ sous-traite la fabrication de certaines pièces jugées plus spécifiques. ECA facture à ses clients à la fois des prestations liés à la conception des produits ainsi qu à leur maintenance afin d assurer leur entretien sur la durée, ces prestations permettant au groupe d enregistrer une part de revenus récurrents. râce à ses compétences pluridisciplinaires, ECA bénéficie de plusieurs sources de revenus, regroupés autour de trois principaux types de contrats que sont 1/ la vente de produits, 2/ les développements spécifiques et 3/ les services annexes (SAV, maintien en conditions opérationnelles). Répartition des types de contrats pour chacune des activités 15 % 10 % 25 % 70 % 60 % 20 % Défense / Robotique Civil / Aéronautique Produits Développements spécifiques Services annexes Source : Estimations ECA La vente pure de produits se caractérise par le développement et la commercialisation de produits «catalogues» à destination des clients finaux (ex : robots d inspection). Ce type de contrats représente la majorité (60 % environ) des contrats conclus sur l activité Défense / Robotique. A l inverse, sur l activité Civil / Aéronautique, la plupart des produits développés par ECA ne sont pas fabriqués en séries (ex : machines spécifiques conçues spécialement pour réaliser un élément de l Airbus A350), seule une partie des produits est concernée par ce type de contrats. Plus standardisés, les simulateurs sont généralement vendus sous cette forme de contrats. La durée d exécution de ces contrats est relativement courte et peut aller de 3 à 6 mois pour les simulateurs et de 6 mois à 1 an pour la robotique ou l aéronautique. La reconnaissance des revenus s effectue à l achèvement (livraison du produit). Du point de vue de la marge, ces contrats génèreraient des niveaux de marges intermédiaires. ECA réalise également des développements spécifiques faisant suite à des demandes émises par des clients (ex : DA ou Airbus), pouvant être soit des PEA (exemple : programme de guerre des mines ESPADON), des essais de qualifications ou des produits spécifiquement conçus pour un usage unique. Ces contrats représentent la majorité des revenus (70 % environ) sur l activité Civil / Aéronautique pour lequel les produits conçus par ECA répondent à des usages spécifiques et leur durée d exécution est plus longue, entre 1 et 3 ans, pour un chiffre d affaires reconnu à l avancement. Sur le plan de la rentabilité, la marge réalisée sur ce type de contrats est moindre, ceux-ci nécessitant un haut niveau d innovation mais pouvant également inclure des achats d équipements. Autre type de contrats utilisé par le groupe, les contrats de services annexes, qui peuvent inclure principalement le service après-vente, le maintien en conditions opérationnelles, la recharge de consommables, etc. Ceux-ci représentent une faible part des contrats conclus pour chacune des activités mais affichent les plus hauts niveaux de marges du groupe, ces prestations ne nécessitant pas de frais de R&D supplémentaires. De plus, ces revenus sont récurrents puisque nécessaires au bon fonctionnement des produits vendus par ECA, produits dont la durée de vie est élevée. Les simulateurs, comprenant un logiciel et nécessitant des mises à niveaux régulières, sont réalisés également au travers de ce type de prestations, permettant d afficher de bons niveaux de marges sur ce segment. 15

16 1.8 Analyse des derniers résultats Un rééquilibrage entre les activités Défense / Robotique et Civil / Aéronautique au S ECA a publié, le 26 juillet 2012, un chiffre d affaires S de 45,8 M, en décroissance de -19,1 % par rapport au S Cette contreperformance est essentiellement liée à la forte baisse de l activité constatée sur le pôle Civil / Aéronautique (-30,5 % yoy), compte tenu 1/ de la décroissance des tranches fermes des contrats d assemblage d Airbus A350 XWB, certaines lignes PREFAL et KEELBEAM, toujours en négociations, n ayant pas contribué au chiffre d affaires au S et 2/ d une base de comparaison défavorable (croissance de +55,5 % yoy l année dernière), ECA ayant livré une grande partie des lignes d assemblage du programme A350 XWB au S Sur le semestre, l activité Défense / Robotique est également en décroissance (-3,4 % yoy), affectée par un allongement des délais de notifications de commandes. En évolution séquentielle, il convient de rappeler que le premier semestre est généralement moins favorable au chiffre d affaires que le second (phase d études au S1 pour les contrats gouvernementaux et livraisons au cours du S2). Evolution du chiffre d affaires d ECA par pôle au S en M S S Var. CA Défense / Robotique 23,8 23,0-3,4 % Part du CA Total 42,0 % 50,2 % n.a CA Civil / Aéronautique 32,8 22,8-30,5 % Part du CA Total 58,0 % 49,8 % n.a CA Total 56,6 45,8-19,1 % Source : ECA Suite à ces évolutions, nous assistons comme prévu à un rééquilibrage entre les activités Défense / Robotique (50,2 % du chiffre d affaires) et Civil / Aéronautique (49,8 % du chiffre d affaires) sur la période. En effet, pour rappel, en 2011, la forte croissance des systèmes d assemblage Airbus A350 XWB avait contribué à accroître significativement la part du chiffre d affaires sur le Civil / Aéronautique (56 %), au détriment du pôle Défense / Robotique (44 %) La rentabilité de la période est affectée par des éléments courants et non courants LA RENTABILITE EST IMPACTEE PAR UN VOLUME D ACTIVITE INSUFFISANT ET UN DECALAE DANS LA COMPTABILISATION ENTRE REVENUS ET CHARES SUR DES PROJETS FACTURES A L ACHEVEMENT Le 10 septembre 2012, ECA a publié un Résultat Opérationnel Courant en recul, s élevant à -0,9 M au S1 2012, à comparer avec le ROC S de 0,5 M. Cette érosion de la rentabilité s explique principalement par 1/ un volume d activité insuffisant (-19,1 % de décroissance du chiffre d affaires) ne permettant pas de couvrir les charges fixes du groupe et 2/ un décalage entre la comptabilisation des charges et des revenus de plusieurs projets facturés à l achèvement (reconnaissance de charges au S1 mais contribution au chiffre d affaires à partir du S2 2012), aboutissant à une hausse de la production stockée à 3 M (vs 0,6 M au S1 2011). Néanmoins, le groupe est tout de même parvenu à améliorer sa marge brute des affaires et a également réduit ses frais de structure sur la période. UNE PROVISION DE 6,2 M DANS LE CADRE DU LITIE AVEC BRITISH AEROSPACE PESE SUR LE ROP S Pour rappel, après avoir intenté une action en nullité concernant un litige datant de 2004 sur la violation d un brevet de la société British Aerospace, ECA a annoncé avoir obtenu un résultat défavorable le 2 juillet Ce brevet portait sur le produit K-Ster C, Mine Killer à l origine destiné à remplacer le PAP. En conséquence, ECA ayant été débouté de son action en nullité du brevet, le groupe a été condamné à 1/ verser une indemnité provisionnelle de 6,0 M, estimation calculée par le juge devant représenter les marges brutes théoriques qu aurait pu réaliser British Aerospace si le groupe avait commercialisé le K-Ster à la place d ECA et 2/ ne plus commercialiser le K-Ster C (ECA ayant toujours l autorisation de vendre le K-Ster I, modèle sans charge explosive). Par principe de prudence, ECA a constaté l intégralité de la provision dans ses comptes, pour un montant de 6,2 M (provision + frais accessoires), élément dégradant le résultat opérationnel du groupe au S De plus, fin juillet, le groupe a versé une partie de l indemnité provisionnelle (2 M sur 6 M ). ECA a intenté une nouvelle action afin d annuler le montant restant à verser (4 M ). Dans le cas où cette action échoue, ECA a également lancé une procédure visant à étaler le paiement des 4 M restants. 16

17 En conséquence, le résultat opérationnel ressort en forte baisse, s élevant à -7,1 M au S1 2012, contre 0,4 M à périodes comparables. ECA AFFICHE UN RESULTAT NET PART DU ROUPE NEATIF AU S Au titre du S1 2012, suite à la prise en compte d un résultat financier de -0,1 M et d un produit d impôt de 2,1 M, ECA enregistre un résultat net part du groupe négatif, s élevant à -5,1 M (vs 0,1 M au S1 2011). Cette contreperformance est essentiellement liée à la provision constatée au titre du litige avec BAE de 6,2 M. Retraité de cet élément, le résultat net part du groupe ressortirait à -0,7 M, d après nos estimations. Compte de résultat simplifié d ECA au S en M S S Var. Chiffre d'affaires 56,60 45,80-19,1 % Achats consommés -39,20-30,56-22,0 % Charges de personnel -17,74-18,14 +2,2 % Autres produits et charges courants 3,10 4,60 +48,1 % Dotations aux amortissements et provisions -2,29-2,58 +12,5 % Résultat Opérationnel Courant 0,48-0,88-284,0 % Marge de ROC 0,8 % -1,9 % -2,8 points Autres produits et charges non courants -0,11-6,25 n.a Résultat Opérationnel 0,37-7,12 n.a Marge de ROP 0,6 % -15,6 % -16,2 points Résultat Financier -0,30-0,09-71,5 % Résultat avant Impôt 0,07-7,21 n.a Impôts sur les sociétés -0,01 2,13 n.a Taux d'imposition effectif 20,3 % 29,6 % n.a Résultat Net Consolidé 0,06-5,08 n.a Résultat Net Part du roupe 0,06-5,08 n.a La décroissance du volume d'activiténe permet pas de couvrir les charges fixes (charges de personnel, R&D capitalisée) Hausse de la production stockée de 0,6 M à 3 M, suite à unenregistrement de charges sur des projets facturés à l'achèvement (contribution au CA et aux marges à partir du S2 2012) Constatation d'une provision de 6,2 M (montant total de l'indemnité) dans le cadre du litige avec BAE Source : ECA Une structure financière saine mais une trésorerie impactée par les décalages de projets et le litige avec British Aerospace Au 30 juin 2012, ECA affiche une structure financière toujours peu endettée (gearing de 14 %), avec toutefois un endettement net de 6,1 M, en hausse par rapport à fin 2011 (vs 2,0 M ). Cette augmentation s explique uniquement par une dégradation du niveau de trésorerie, sous l effet 1/ d un BFR en hausse (22 M vs 18,5 M au S1 2011), impacté par des décaissements sur les contrats Airbus ainsi que sur des projets comptabilisés en production stockée (décalage des avances de trésorerie au S2 2012) et 2/ du versement d une partie de l indemnité (2 M sur 6 M au total) à British Aerospace, dans le cadre du litige les opposant au sujet d une violation de brevet du Mine Killer K-Ster C. S agissant du dividende, les actionnaires d ECA bénéficiaient d une option de paiement en actions, option qui a été suivie par 60 % des actionnaires, dont roupe orgé (dont le taux de participation passera de 52,44 % à 53,48 %), impliquant pour le groupe 1/ une économie d environ 2,0 M de trésorerie pour cette année (le montant versé en numéraire ne s élevant qu à 1,2 M au lieu d environ 3,2 M ) et 2/ un léger effet dilutif sur les BPA, avec la création de actions nouvelles, le nombre total d actions s élevant désormais à après l émission des actions nouvelles Le chiffre d affaires continue de décroître au T ECA a publié, le 23 octobre 2012, un CA T de 21,3 M, en retrait de -22,4 % yoy. Cette décroissance concerne à la fois 1/ le pôle Défense / Robotique (-5,2 %), malgré la livraison de la quasi-totalité de la production stockée de 3 M constatée au S1 et 2/ le pôle Civil / Aéronautique (-31,5 %), impacté par un effet de base fortement défavorable sur l activité réalisée pour le compte d Airbus (programme A350 XWB). Chacun des pôles d activité est affecté par de nouveaux décalages de contrats, qui devraient également avoir un impact sur le T4 2012, mais de manière moindre, certains contrats étant entrés en phase d étude et devant contribuer au chiffre d affaires du prochain trimestre. 17

18 Ces éléments sont globalement en ligne avec la tendance observée depuis le début de l année sur l activité du groupe. Par ailleurs, dans le cadre du litige l opposant à BAE, ECA avait demandé un référé en suspension de la sanction financière du jugement qui lui était défavorable. Ce référé a eu lieu le 17 octobre et la décision du Tribunal devrait être rendue au cours de la première quinzaine de novembre Perspectives des principaux clients du groupe ECA Le groupe ECA est historiquement positionné sur le secteur de la Défense compte tenu de son expertise en matière de robotique en milieux hostiles, notamment dans la guerre des mines, ainsi que, plus récemment, compte tenu de son savoir-faire en matière de simulateurs d entraînement. De plus, depuis quelques années, ECA réalise également des machines robotisées et des équipements embarqués sur le secteur de l Aéronautique civil, principalement pour le compte d Airbus. Les principaux clients du groupe sont donc 1/ les armées occidentales, avec principalement l Armée française puis les armées d autres pays occidentaux (Etats-Unis et Royaume-Uni principalement) ainsi que les armées de pays émergents (Inde et Brésil notamment) et 2/ le groupe Airbus, groupe avec lequel ECA a réalisé 34 % de son chiffre d affaires total en Contexte économique des principaux pays adressés par le groupe Sur le secteur de la Défense, l Armée française, par l intermédiaire de la DA (Direction énérale de l Armement) demeure le client principal d ECA (11 % du CA 2011). A l international, les clients d ECA sont multiples (US Navy, Royal Navy, Marine Japonaise, Marine Indienne ), bien que le groupe soit historiquement fournisseur des armées américaines et britanniques principalement. Parmi ses clients du secteur militaire, nous distinguons deux tendances majeures : 1/ dans un contexte économique difficile, les budgets militaires des pays occidentaux devraient être amenés à stagner, voire décroître bien que la nécessité de sophistication des armées reste intacte et 2/ à l inverse, les dépenses militaires des pays émergents affichent le plus fort potentiel de croissance à court et moyen termes, permettant a fortiori d anticiper un très fort potentiel de développement de la robotique / électronique. Top 15 des dépenses de défense dans le monde en 2011 (en milliards de dollars et en % du PIB) , , ,6 23 2, ,4 2,5 1,3 1,8 1,6 2,8 2 1,5 2,4 Source : SIPRI Les Etats-Unis ont de loin le budget de défense le plus élevé au monde, avec 711 milliards de dollars en 2011, représentant 4,7 % de leur PIB annuel et environ 41 % des dépenses militaires mondiales. Toutefois, sauf événement politique ou géopolitique majeur, compte tenu de la dégradation de l environnement économique, le budget américain de la défense devrait se stabiliser à court et moyen termes. La France se classe en cinquième position, avec un budget militaire d environ 63 Mds $ en Cette place de choix fait de la France une zone géographique historiquement stratégique pour les sociétés présentes sur l industrie de la défense. 18

19 2.1.1 La dégradation de la conjoncture incite les pays occidentaux à réduire leurs dépenses militaires, bien que leur développement technologique demeure néanmoins primordial LE CONTEXTE ACTUEL DE RIUEUR BUDETAIRE DEVRAIT PESER SUR LES BUDETS DE DEFENSE DES PRINCIPALES ARMEES OCCIDENTALES La crise des dettes souveraines a fortement pesé sur les économies occidentales. Désormais, afin de faire face à leur situation financière dégradée, les principaux pays occidentaux font preuve de rigueur budgétaire. Cette politique implique notamment des réductions de dépenses publiques afin de pouvoir assainir leur situation financière. Parmi les dépenses publiques fréquemment visées figurent les budgets de la défense. En France, le budget de la défense (hors pensions) prévu par la Loi de Finances Initiales pour 2012 s élève à 31,4 Mds, soit un budget stable par rapport à 2011 (31,2 Mds ), même si les pressions budgétaires par la suite devraient être de plus en plus fortes, étant donné le contexte de rigueur. Récemment, l Etat a communiqué un budget de défense 2013 toutefois stabilisé à 31,4 Mds, budget prévoyant 1/ des réductions d effectifs à hauteur de postes, effort en ligne avec la Loi de Programmation Militaire et 2/ un report de 6 Mds de commandes sur les 22 Mds prévus pour 2012 et 2013, report qui devrait affecter bon nombre de programmes d armements (dont la liste devrait être connue à l automne). Malgré cette stabilité, les dépenses de défense devraient rester par la suite sous pression, compte tenu du contexte actuel poussant à la rigueur budgétaire et du choix du gouvernement actuel, ayant clairement annoncé que des économies devront être faites sur la défense (toutes les armées devraient être concernées). Le nouveau Livre Blanc prévu pour fin 2012 ainsi que la prochaine LPM annoncée pour mi-2013 devraient préciser ces évolutions. Très lourdement endettés, les Etats-Unis sont également dans un contexte de réduction des dépenses publiques. Après avoir progressé d environ +85 % depuis l an 2000 pour atteindre 711 Mds $, le budget militaire américain devrait être amené à décroître, sauf nouveau conflit majeur. En effet, tandis que le pays se désengage de l Irak et se retire de l Afghanistan en 2014, le budget militaire américain devrait diminuer de -9 % en 2013 pour atteindre 613 Mds $, cette mesure prenant notamment en compte une réduction de -13 % des effectifs de l armée de Terre à horizon Les dépenses de défenses sont toutefois conditionnées au résultat des élections présidentielles américaines de En effet, tandis que l actuel président B. Obama souhaite réduire les dépenses de l armée dans une optique de redressement des finances publiques et de retrait des troupes en Irak et Afghanistan principalement, son concurrent M. Romney souhaiterait à l inverse augmenter ces dépenses au-delà de 4 % du PIB. Cette hausse potentielle serait chiffrée à hauteur de 400 Mds $ supplémentaires sur toute la durée de son prochain mandat présidentiel, s il était élu. En 2010, le Royaume-Uni a lancé un plan drastique de réduction des dépenses publiques afin de redresser sa situation financière. Parmi ces réductions de dépenses figurent notamment des coupes budgétaires sur le segment de la défense. Ces efforts devraient mener à une réduction de -7,5 % en volume des dépenses à horizon 2014/2015, soit une diminution plutôt contrôlée. Toutefois, le pays traverse un contexte budgétaire très difficile et la tendance à la décroissance des dépenses de défense devrait se poursuivre. Faisant face à une crise généralisée de la dette en zone Euro, les autres pays européens ont entamé depuis 2010 des politiques de rigueur mêlant réductions de dépenses publiques et augmentations d impôts. De nombreux pays de l Europe occidentale ont réduit leurs dépenses de défense, parmi lesquels figurent l Italie (-16 %), l Espagne (-18 %), l Irlande (-11 %) et la Belgique (-12 %). De même que la France et le Royaume-Uni, l Allemagne devrait également entamer des réductions de dépenses militaires de manière maîtrisée, d environ -4 % d ici Autre pays ayant un budget de défense historiquement élevé (bien que limité à 1 % du PIB), le Japon maintient toutefois des dépenses militaires constantes, afin de pouvoir faire face à un environnement géopolitique tendu. En effet, les pays voisins du Japon ont des budgets militaires conséquents, tels que la Chine dont les dépenses n ont cessé d augmenter depuis une quinzaine d années et la Corée du Nord, pays maintenant un sentiment d insécurité élevé. Bien que le Japon fasse pratiquement figure d exception au sein des pays développés, sa situation financière délicate pourrait néanmoins l inciter à réduire ses dépenses. 19

20 Evolution des dépenses de défense de 7 pays développés (en Mds $ constants) Royaume-Uni France Japon Allemagne Italie Etats-Unis (échelle de droite) Source : SIPRI NOUS ASSISTONS NEANMOINS A DES BESOINS EN SOPHISTICATION DES ARMEES ET EN PROTECTION DU PERSONNEL DE PLUS EN PLUS IMPORTANTS D une manière générale, les principales armées occidentales privilégient des dépenses d équipements et de technologies, au détriment des dépenses de personnel. En effet, alors que les économies émergentes accroissent à la fois leurs effectifs et leurs matériels militaires, les économies matures souhaitent davantage 1/ réduire leurs effectifs dans une optique de réduction des dépenses et 2/ miser davantage sur plus de sophistication de leurs armées afin d assurer une meilleure protection du personnel ainsi qu une meilleure efficacité. râce aux barrières à l entrée dont bénéficient les économies matures en termes d innovation technologique, ces dernières peuvent miser sur des armées de mieux en mieux équipées et de plus en plus sophistiquées. Désormais, la technologie semble être l avantage concurrentiel clé pour les pays développés, tant sur le plan géopolitique qu économique et financier. En effet, l innovation technologique devrait permettre à ces pays 1/ de disposer d un pouvoir de dissuasion élevé grâce à leur supériorité technologique et de fait, tactique et 2/ de capitaliser sur leur leadership technologique afin de pouvoir être les fournisseurs exclusifs des pays émergents en matière d équipements de défense high-tech. Dans ce contexte, les armées occidentales augmentent leur proportion de dépenses en R&D afin de se positionner à la pointe de la technologie. En plus de bénéficier d un avantage tactique certain, les armées occidentales ont recours à la technologie pour protéger leurs effectifs. En effet, afin de préserver au maximum les vies humaines, les pays occidentaux souhaitent de plus en plus assister ou remplacer le personnel militaire par des drones ou robots pour certaines missions jugées trop risquées. En effet, la robotique permet aux effectifs militaires d exécuter certaines tâches tout en étant en sécurité, ce qui constitue un argument de choix pour les armées, compte tenu des nombreuses pertes humaines subies au cours des derniers conflits (Irak, Afghanistan, etc). L innovation technologique et la robotique semblent donc être des domaines très porteurs sur le segment de la défense, dans un premier temps pour les armées occidentales, dont les budgets sont actuellement en phase d arbitrage (moins de personnel mais plus de technologies) puis, inévitablement, à destination des armées des pays émergents. 20

Ausy Citius, «Aptus», fortius 1 403 M. 1000 M Chiffre d'affaires 2009 857 M 800 M 600 M 400 M 200 M 0 M

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