17 novembre 2010 DCEM III. HVB et SEP. DERMG Université de Nice Sophia Antipolis. Docteur Nicolas HOGU Docteur Sébastien PILLET
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- Anne-Claire Dumais
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1 17 novembre 2010 DCEM III HVB et SEP Docteur Nicolas HOGU Docteur Sébastien PILLET DERMG Université de Nice Sophia Antipolis
2 Cas clinique Mme Jécoutro Latélé, vient d arriver dans votre quartier. Elle vous amène ses deux enfants, 11 et 6 ans, pour la première fois. A la vue de leur carnet de vaccination, vous vous apercevez que les deux enfants ne sont pas vaccinés contre l hépatite B. 1. Quel schéma vaccinal aurait dû être réalisé? Quel schéma lui proposez vous pour chacun de ses enfants? 2. Quels arguments pour recommander la vaccination? Mme J. vous avoue avoir déjà refusé la vaccination car sa meilleure amie est atteinte de sclérose en plaques. 3. Quelles informations allez vous donner àla mère sur les effets secondaires du vaccin anti hépatite B?
3 Quel schéma vaccinal aurait dû être réalisé? Quel schéma lui proposez vous pour chacun de ses enfants? Schéma vaccinal : avec ENGERIX B10 ou HBVax Pro 5 si besoin d immunité rapide Site d injection: intramusculaire Muscle deltoïde Rattrapage pour les ados de 11 à 15 ans révolus : Schéma à2 doses avec ENGERIX B20 ou GEN HEVAC B20 : 0, 6 mois
4 Cas clinique Mme Jécoutro Latélé, vient d arriver dans votre quartier. Elle vous amène ses deux enfants, 11 et 6 ans, pour la première fois. A la vue de leur carnet de vaccination, vous vous apercevez que les deux enfants ne sont pas vaccinés contre l hépatite B. 1. Quel schéma vaccinal aurait dû être réalisé? Quel schéma lui proposez vous pour chacun de ses enfants? 2. Quels arguments pour recommander la vaccination? Mme J. vous avoue avoir déjà refusé la vaccination car sa meilleure amie est atteinte de sclérose en plaques. 3. Quelles informations allez vous donner àla mère sur les effets secondaires du vaccin anti hépatite B?
5 Quels arguments pour recommander la vaccination? Rappel de l épidémiologie du VHB en France : 0.65% de prévalence (soit personnes) de l Ag HbS dans la population française (la France est un pays de faible endémie) Contagiosité +++ (sang, rapports sexuels, TMF, entourage proche) Les enjeux de la vaccination : Prévenir les complications graves : hépatites fulminantes Cirrhoses Hépatocarcinomes Réduire le nombre de porteurs de l Ag HBs Réduire l incidence pour éliminer le virus Les recommandations : Vacciner les nourrissons et les groupes àrisque
6 Bénéfice de la vaccination Le bénéfice de la vaccination contre l'hépatite B est supérieur au risque potentiel de la vaccination BEH 9/.1999 Une cohorte de adolescents non vaccinés risquent 29 hépatites fulminantes 147 cirrhoses ou hépato carcinomes
7 Cas clinique Mme Jécoutro Latélé, vient d arriver dans votre quartier. Elle vous amène ses deux enfants, 11 et 6 ans, pour la première fois. A la vue de leur carnet de vaccination, vous vous apercevez que les deux enfants ne sont pas vaccinés contre l hépatite B. 1. Quel schéma vaccinal aurait dû être réalisé? Quel schéma lui proposez vous pour chacun de ses enfants? 2. Quels arguments pour recommander la vaccination? Mme J. vous avoue avoir déjà refusé la vaccination car sa meilleure amie est atteinte de sclérose en plaques. 3. Quelles informations allez vous donner àla mère sur les effets secondaires du vaccin anti hépatite B?
8 Quelles informations allez vous donner àla mère sur les effets secondaires du vaccin anti hépatite B? 11 études ont déjà été réalisées ( 5 AFSSAPS) 10 de ces études n ont pas pu démontrer la responsabilité de la vaccination contre le VHB dans la survenue de ce type d affections neurologiques Exception : une étude cas témoins américaine publiée en septembre 2004 (Hernan M et Coll. ; Neurology 2004 ; 63 :838 42) mettant en évidence un risque significatif mais faible de sclérose en plaques chez des adultes vaccinés contre le VHB.
9 Commission nationale de Pharmacovigilance du 28 janvier 2008 (Etude ESCALE) Depuis la mise sur le marché (juin 1981) : 33 millions de personnes vaccinées ( 12 M < 15 ans et 3.4 M < 2 ans) 1396 affections démyélinisantes déclarées (dont 1115 SEP) Aucune chez l enfant < 2 ans Soit 1.2 cas de SEP/ doses Diminution importante ces dernières années : 2.5 cas/ en cas/ en 2005
10 En 2006 : 32 cas d affection démyélinisantes centrales ou périphériques 1 seul avait une histoire de SEP familiale 0 enfant de moins de 8 ans. 5 enfants entre 8 et 13 ans
11 Etude cas témoin sur le risque de SEP chez l enfant vacciné contre l hépatite B ( Mikaeloff Y et Coll. Arch Pediatr Adolesc Med Dec 2007 ; 161 (12) : ) L étude de Mikaeloff et Coll. est la première étude épidémiologique menée chez l enfant sur ce sujet. Ces résultats viennent renforcer ceux des onze autres études n ayant pas permis de conclure à une telle association.
12 Etude KIDSEP Méthodologie Il s agit d une étude cas témoins réalisée sur la cohorte nationale neuropédiatrique KIDSEP. Les cas sont des enfants âgés de moins de 16 ans chez lesquels une sclérose en plaques a été diagnostiquée entre 1994 et Cinq témoins, enfants sélectionnés dans la population générale, ont été appariés pour chaque cas sur le sexe, l âge et le lieu géographique de résidence. Résultats L analyse menée sur un total de 143 cas et 1122 témoins âgés de 16 ans ou moins ne démontre aucun lien statistiquement significatif entre une augmentation du risque de SEP et la vaccination anti hépatite B chez l enfant, quel que soit l intervalle de temps considéré entre la date de la dernière injection et la date index, le nombre d injections et la spécialité vaccinale.
13 Conclusions de la Commission nationale de pharmacovigilance «Les membres de la Commission nationale proposent, à l'unanimité, de mettre un terme àla surveillance renforcée nationale des effets indésirables observés après vaccination contre l hépatite B et de revenir àun suivi de pharmacovigilance classique, proposition figurant déjà dans les procès verbaux des commissions nationales des 26 septembre et 29 mai 2007»4 «La Commission Nationale juge par ailleurs, comme lors de sa réunion du 29 mai , que ces données de pharmacovigilance et pharmaco épidémiologie, évaluées depuis plus de 13 années tant chez l'enfant que chez l'adulte, ne s'opposent pas aux recommandations en matière de vaccination contre le virus de l'hépatite B émises en date du 14 décembre dernier par le Haut Conseil de Santé Publique».
14 Rappel : Bénéfice de la vaccination Le bénéfice de la vaccination contre l'hépatite B est supérieur au risque potentiel de la vaccination BEH 9/.1999 Une cohorte de adolescents non vaccinés risquent 29 hépatites fulminantes 147 cirrhoses ou hépato carcinomes versus 0 à 2 première atteinte démyélinisante si elle existe
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