Les entreprises familiales face au risque financier et aux investissements

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les entreprises familiales face au risque financier et aux investissements"

Transcription

1 Les entreprises familiales face au risque financier et aux investissements

2 Impressum Editeur Ernst & Young SA Peter Bühler, Partner Responsable Entrepreneur Markets Bleicherweg 21 Case postale, 8022 Zurich Commandes/changements d adresse Ernst & Young SA Sales & Marketing Services Case postale, 1213 Genève crm@ch.ey.com Conception Schminke & Team AG, Zurich Impression Goetz AG, Geroldswil Copyright Ernst & Young SA, 2005 Toute reproduction, même partielle, autorisée uniquement avec l indication précise de la source. Prière d envoyer un exemplaire justificatif à l éditeur. Remarque importante Les auteurs rejettent toute responsabilité quant aux décisions prises sur la base de cette étude et à leurs conséquences. De même, la présente étude ne saurait remplacer les conseils prodigués par des professionnels. Les opinions, assertions et interprétations qui y figurent n engagent que leurs auteurs et ne reflètent donc pas systématiquement le point de vue des entreprises auprès desquelles ces derniers sont employés. FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

3 Table des matières Avant-propos 1 Risque et entreprises familiales 1.1 Collecte des données 1.2 Structure de l étude et questions de recherche 2 Comparaison du taux d endettement des entreprises familiales avec celui des entreprises non familiales 3 Ebauches d explication traditionnelles du taux d endettement des entreprises familiales 3.1 Offre et demande de capitaux 3.2 Avantage fiscal des capitaux empruntés 3.3 Hypothèse de l information 3.4 Hiérarchie des instruments de financement 3.5 Conclusion 4 Les spécificités des entreprises familiales offrent de nouvelles approches 4.1 Le manque de diversification des investissements explique le faible endettement 4.2 Le mélange du patrimoine privé et familial fausse le taux d endettement 4.3 Concentration des propriétaires et taux d endettement Actionnaire exerçant le contrôle Contrôle par une fratrie Cercle familial élargi Retraits quasi privés et concentration des propriétaires 4.4 Génération active et taux d endettement 4.5 Comportement des entrepreneurs familiaux 5 Coûts du capital et projets d investissement 5.1 La stratégie d endurance 5.2 La stratégie de dépassement 5.3 Combinaison d une stratégie d endurance et d une stratégie de dépassement 5.4 Restrictions 6 Conclusions 7 Bibliographie

4 R ISQUE ET ENTREPRISES FAMILIALES Peter Bühler Partner, Ernst & Young Responsable Entrepreneur Markets Pierre-Alain Cardinaux Partner, Ernst & Young Responsable Entrepreneur Markets pour la Suisse romande Avant-propos Les familles qui dirigent des entreprises réalisent des investissements importants. Cette affirmation peut s entendre de manière tout à fait générale: les familles se portent garantes du professionnalisme de leur société à travers leurs représentants, leur réputation et souvent aussi à travers une disponibilité étendue. «Familyness» en tant que valeur sur laquelle comptent les clients, les fournisseurs et les collaborateurs n a rien à voir avec des traditions patriarcales. Dans une économie de nouveau fortement axée sur la performance et le long terme, la notion de «familyness» serait plutôt un avantage concurrentiel. Cette «familyness» que d autres entreprises moyennes peuvent parfaitement exprimer ne se manifeste pas uniquement à travers les «soft factors». La conclusion surprenante mais aussi réjouissante de la présente étude serait plutôt: quand il s agit d argent, les entreprises familiales investissent différemment et de façon intensive. Nous avons déjà montré dans une précédente étude Les Entreprises familiales suisses et la Bourse que cette dernière récompensait cette orientation. Nous voulons à présent aller au fond des choses, car eu égard à notre expérience quotidienne au contact des clients, nous jugeons important de mettre en exergue la forte propension au risque financier des entreprises familiales. Mais la présente étude révèle également le potentiel de réussite une lecture profitable! Peter Bühler Pierre-Alain Cardinaux 4 FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

5 Prof. Urs Fueglistaller Directeur gérant de l Institut suisse pour les PME de l Université de Saint-Gall urs.fueglistaller@unisg.ch Thomas Zellweger, lic. oec. HSG Cofondateur du Family Business Center de l Université de Saint-Gall thomas.zellweger@unisg.ch Risque et entreprises familiales dans la présente étude, la deuxième consacrée aux entreprises familiales (cf. Zellweger, Fueglistaller, 2004), nous abordons un thème sur lequel de nombreuses opinions ont été exprimées. Ainsi que le montre l étude, il existe d ailleurs bien des préjugés, idées fausses et erreurs d appréciation à ce sujet. Il est temps de clarifier le comportement des entreprises familiales en matière de risque financier et d investissement à l aide de faits avérés. L étude montre également pourquoi il est impossible d expliquer le taux d endettement des entreprises familiales avec les approches et les modèles traditionnels. La vision théorique doit être complétée par des réflexions sur les spécificités et la nature des entreprises familiales, afin de disposer d une perspective stratégique expliquant leur gestion des investissements et des coûts du capital. Notre institut et le Family Business Center nouvellement créé à l Université de Saint- Gall (FBC-HSG) ont consacré beaucoup d énergie à la thématique des «entreprises familiales» ces dernières années. De nombreux résultats et conclusions surprenants ont été obtenus: la recherche, l enseignement et le soutien apporté aux entreprises familiales font partie des activités les plus fascinantes que l on puisse imaginer dans l enseignement de la gestion. Grâce à la collaboration fructueuse avec Ernst & Young, nous pouvons à présent soumettre ces acquis à un vaste public de lecteurs. Prof. Dr. Urs Fueglistaller Thomas Zellweger, lic. oec. HSG L étude a été réalisée sous la direction de Thomas Zellweger, cofondateur du Family Business Center à l Université de Saint-Gall (FBC-HSG). Thomas Zellweger a étudié à l Université de Saint- Gall et à l Université catholique de Louvain, Belgique. Après ses études, il a travaillé deux ans dans l Investment Banking. Depuis juin 2003, il travaille sur une thèse consacrée au risque, au rendement et à l évaluation des entreprises familiales. 5

6 R ISQUE ET ENTREPRISES FAMILIALES 1 Risque et entreprises familiales Les entreprises familiales ont la réputation d être peu enclines à prendre des risques dans leurs décisions financières. La présente étude aimerait vérifier cette assertion et a déterminé l attitude des entreprises familiales face au risque et aux investissements dans les questions financières. A cet égard, la présente enquête se limite à la propension au risque dans les décisions financières et exclut donc l attitude face au risque dans d autres domaines, par exemple les décisions relatives aux produits ou aux marchés. 1.1 Collecte des données Les données ont été recensées par le Family Business Center HSG (FBC HSG) dans le cadre de deux enquêtes distinctes. Deux jeux de données ont été générés à cette occasion. Le premier a été constitué en avril 2004 dans le cadre de l étude sur l importance et la structure des entreprises familiales en Suisse (Frey et al., 2004). Les résultats ont permis de tirer des conclusions sur la structure de financement des entreprises familiales. Le deuxième jeu de données consacré à l attitude des entreprises familiales a été collecté en juin La définition des entreprises familiales utilisée était la même dans les deux cas. Les personnes interrogées appartiennent toutes à des entreprises privées de 9 à 300 collaborateurs. 1.2 Structure de l étude et questions de recherche L étude commence par comparer le taux d endettement des entreprises familiales à celui des entreprises non familiales. Elle examine ensuite les explications connues pour les différences constatées en utilisant pour cela des méthodes d explication traditionnelles. Mais elle fait également appel à des approches permettant non seulement d étudier la propension au risque des entreprises familiales mais aussi celle des entrepreneurs. Ces connaissances sont ensuite utilisées pour élaborer des alternatives stratégiques. 6 FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

7 2 Comparaison du taux d endettement des entreprises familiales avec celui des entreprises non familiales L endettement des entreprises familiales est comparé à celui des entreprises non familiales dans de nombreuses études (p. ex. Gallo, Vilaseca, 1996). La plupart des études établissent que les entreprises familiales sont moins endettées, une conclusion qui peut également être confirmée pour la Suisse (graphique 1). Moyenne du taux d endettement des entreprises familiales et des entreprises non familiales 65% 60% 55% 50% Entreprises familiales n=605 Entreprises non familiales n=165 Graphique 1: En moyenne, les entreprises familiales affichent un taux d endettement de 55%. Cette valeur est toutefois supérieure pour les entreprises non familiales, à savoir de l ordre de 60%. La littérature financière traditionnelle propose différentes théories afin d expliquer la structure du capital (part des fonds propres et des capitaux étrangers dans le passif du bilan d une entreprise) des entreprises. Nous les aborderons brièvement dans les prochains chapitres. Nous montrerons en outre dans quelle mesure ces théories permettent d expliquer l endettement moindre des entreprises familiales. 7

8 R ISQUE ET ENTREPRISES FAMILIALES 3 Ebauches d explication traditionnelles du taux d endettement des entreprises familiales 3.1 Offre et demande de capitaux La disponibilité de capitaux (empruntés) est souvent considérée comme l un des principaux freins à la croissance pour les entreprises familiales, parce que l on estime qu elles doivent s attendre à des coûts de recherche et d information plus élevés lors de la prospection des différentes sources de financement, qu elles sont généralement moins bien informées sur les différentes formes de financement et qu elles peuvent, pour finir, fournir moins de garanties lors du financement lui-même. Plus l entreprise est petite, plus la lacune de financement est importante (Pichler, 2004). Bien que les entreprises privées qualifient la disponibilité des capitaux empruntés à des coûts supportables de frein important à la croissance, on peut se demander si cet argument de la lacune de financement s applique à tous les types d entreprises de cette catégorie. Car cette idée n est pertinente que si l offre limitée se heurte à une demande insatisfaite. Parmi les objectifs importants de l entreprise, les entreprises familiales indiquent aussi fréquemment l indépendance et donc l indépendance par rapport à des bailleurs de fonds externes (Gallo, Vilaseca, 1996; graphique 2), privilégiant du coup les sources de financement alternatives, notamment le financement par le biais des valeurs patrimoniales privées des entrepreneurs familiaux (Winborg, Landström, 2000). La demande de capital est donc sciemment limitée. Ainsi, 63% des grandes entreprises familiales allemandes réalisant un chiffre d affaires compris entre 400 millions d EUR et 1,3 milliard d EUR déclarent par exemple que l accès au capital externe n a jamais entravé la croissance de l entreprise, en dépit d une politique de financement très conservatrice (Achleitner, 2004). Outre les amorces d explication de la lacune de capital, externes à l entreprise et motivées par l offre, il existe donc également des explications internes à l entreprise, motivées par la demande. Celles-ci s expliquent en premier lieu par les valeurs des entrepreneurs et de leurs familles. De telles motivations internes n ont pas suffisamment été prises en considération par le passé. 3.2 Avantage fiscal des capitaux empruntés La question de savoir si le financement d une entreprise a une influence sur la valeur de celle-ci remonte à une conclusion de Modigliani et Miller (1958). Ces derniers ont démontré que la structure du capital n avait aucune influence sur la valeur de l entreprise, dans l hypothèse de marchés des capitaux parfaits et de l absence d impôts. Or, ces deux hypothèses ne s appliquent pas Influence familiale et importance des objectifs commerciaux Très important 4,83 4,92 4,64 4,69 4,51 4,21 4,48 4,17 4,09 4,38 3,94 4 3,88 3,78 4,00 3,79 3,73 3,88 3,72 3,78 3,64 3,64 3,56 3,56 3,43 3,44 3,38 3 3,09 3,07 Indépendance Réduction des dettes Survie de l entreprise à long terme Augmentation du patrimoine privé Augmentation du rendement Croissance de l entreprise 2,78 Insignifiant 2 Entreprises non familiales Entreprises familiales Influence croissante de la famille Graphique 2: l influence familiale est mesurée à l aune de la quote-part de la famille dans le capital, au sein de la direction et du conseil d administration de l entreprise. Une influence totale de la famille se manifeste comme suit: capital détenu à 100% par la famille, mais aussi direction et conseil d administration entre les mains exclusives de membres de la famille. Il s avère par exemple que l indépendance gagne en importance plus l influence familiale est forte. 8 FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

9 Quels sont les facteurs pris en considération par les entreprises familiales privées lors de la levée de capitaux empruntés? ,41 4,36 4,05 3,76 3,63 3,36 2,96 0 Sécurité de l entreprise Indépendance de l entreprise Coûts des intérêts Accessibilité Impact sur la structure du capital Réputation de l entreprise Effet fiscal Graphique 3: Sur une échelle de 1 à 5, les entrepreneurs considèrent la sécurité de l entreprise comme leur objectif principal (1 = insignifiant, 2 = sans importance, 3 = moyennement important, 4 = important, 5 = très important). aux entreprises familiales privées. Les entreprises doivent payer des impôts, les intérêts sur les capitaux empruntés réduisant la charge fiscale grâce à leur déductibilité. Il en résulte un avantage inhérent du financement par des capitaux empruntés sur le financement avec des fonds propres, également qualifié de «tax shield». A l inverse, on trouve un risque de faillite en cas d endettement excessif. Le fait que les entreprises familiales soient moins financées avec des capitaux empruntés invite à se demander si les entreprises familiales sont véritablement intéressées à cet avantage fiscal. Le graphique 3 montre clairement que l avantage fiscal des capitaux empruntés constitue le critère le moins important dans le choix de la forme du financement, contrairement à la préservation de l indépendance et à la sécurité. 3.3 Hypothèse de l information L hypothèse de l information remonte à Ross (1977) et stipule que les managers donnent des informations sur le cash-flow futur prévisible de l entreprise à travers la composition des ressources avec lesquelles ils financent leurs projets d investissement. L effet d information s expliquerait par le fait que les managers sont mieux informés des résultats prévisibles de l entreprise que les actionnaires ou les autres personnes extérieures à l entreprise. Selon l hypothèse d information, la valeur de l entreprise doit donc augmenter si elle lève des capitaux, car les managers signalent ainsi la capacité de l entreprise à assumer le paiement des intérêts. A l inverse, le recours à des fonds propres externes indique que le financement doit porter sur des projets dont le cash-flow est incertain et dont il est préférable de répartir le risque entre plusieurs intervenants. Si l on applique l hypothèse d information aux entreprises familiales et plus particulièrement à celles en mains privées, il y a lieu de connaître la nature des informations que ces entreprises communiquent à travers leurs décisions de financement, à qui elles s adressent ou qui doit les interpréter. Dans de nombreuses entreprises familiales privées, la structure du capital de l entreprise est affaire de famille. Il n y a pas de communauté financière externe (p. ex. agences de notation, banques, caisses de pension, etc.) susceptible d interpréter ces informations. La question de la pertinence de cette hypothèse d information se pose également pour les entreprises familiales cotées. En Suisse, ces entreprises n affichent qu une quote-part de 43,1% d actions librement négociables (flottant). La dotation accrue en fonds propres suggère donc plutôt un fort engagement de la famille et une volonté d indépendance. L hypothèse d information n offre donc pas de cadre de référence convaincant pour les décisions de financement dans les entreprises familiales. 3.4 Hiérarchie des instruments de financement La théorie des instruments de financement (également appelée Pecking Order Theory) remonte à Myers et Majluf (1984). Elle stipule que les entreprises se servent d abord de la forme de financement la moins coûteuse avant d opter pour celle qui coûte juste un peu plus cher. Par conséquent, les entreprises commencent par assurer elles-mêmes leur financement afin d économiser des coûts. Ce n est que dans un deuxième temps que les entreprises font appel aux capitaux externes, d abord aux capitaux empruntés puis aux fonds propres externes. Pour Poutziouris (2001), il est évident que le comportement en matière de financement des entreprises familiales s explique très bien à travers cette théorie. Il semble que la théorie de la hiérarchie des instruments de financement soit la seule applicable aux entreprises familiales, car les coûts du financement représentent toujours le troisième critère dans l ordre d importance lors du choix de la forme du financement (graphique 3). Les capitaux empruntés sont apparemment jugés onéreux dans les entreprises familiales, au contraire des fonds propres. Cette vision contredit la compréhension classique exprimée dans la littérature financière selon laquelle les fonds propres seraient plus onéreux puisque leur responsabilité est entière en cas de faillite. Un entrepreneur familial déclare pourtant: «Il n y a pas meilleur investissement que celui dont j assure moi-même le contrôle.» Cette phrase illustre à merveille le fait que les entreprises familiales privilégient malgré tout les fonds propres et estiment que leurs coûts sont moins élevés. 3.5 Conclusion A l exception de la théorie de la hiérarchie des instruments de financement, les théories traditionnelles concernant la structure du capital peuvent difficilement s appliquer aux entreprises familiales. C est pourquoi les spécificités des entreprises familiales seront étudiées de plus près dans les chapitres suivants. 9

10 R ISQUE ET ENTREPRISES FAMILIALES 4 Les spécificités des entreprises familiales offrent de nouvelles approches La propension au risque des entrepreneurs doit notamment être étudiée afin d expliquer leur propension au risque financier, car ce sont finalement eux qui déterminent la politique de l entreprise. 4.1 Le manque de diversification des investissements explique le faible endettement Masulis (1988) nous livre une autre amorce d explication au fait que les entreprises familiales recourent moins aux capitaux empruntés pour leur financement. Selon sa théorie, la propension au risque des personnes est liée aux possibilités de diversification de leurs investissements dans une entreprise. Comme indiqué précédemment dans l étude sur les entreprises familiales cotées en Bourse (Zellweger, Fueglistaller, 2004), les familles d entrepreneurs investissent en moyenne quelque 70% de leur fortune dans l entreprise (Forbes Wealthiest American Index, 2002). Dans de nombreuses familles, le capital est tellement concentré dans l entreprise qu une diversification effective des risques s avère impossible. Il en va ainsi de toutes les entreprises familiales et pas seulement des entreprises familiales privées. Et même si le risque pouvait être diversifié, comme par exemple dans de grandes entreprises familiales cotées, les familles constituent des investisseurs orientés sur le long terme qui bien souvent ne modifient leur investissement que lorsqu ils sont soumis à une pression extérieure (p. ex. en cas de retournement de situation) ou intérieure (p. ex. désintéressement d une branche de la famille). Outre l engagement financier, l engagement personnel de la famille de l entrepreneur revêt une importance particulière dans les entreprises familiales. Le nom de certaines personnes ou familles est souvent directement associé à l entreprise. De plus, le savoir-faire spécifique à la société et au secteur est difficilement réutilisable dans une autre entreprise ou dans le même secteur. Le risque lié à l engagement personnel de certaines personnalités d entrepreneur ou de familles entières, notamment, ne peut pas être diversifié. L affirmation selon laquelle les familles réaliseraient d importants investissements spécifiques à l entreprise ne doit pas seulement s entendre dans une perspective financière. 4.2 Le mélange du patrimoine privé et familial fausse le taux d endettement Ce sont bien souvent les entreprises familiales d une taille plus modeste qui fournissent des garanties privées lors de la levée de capitaux empruntés (Ang et al., 1995). L endettement des entreprises familiales selon le bilan ne renseigne donc que restrictivement sur la propension au risque effective des propriétaires de l entreprise. C est pourquoi il faut toujours prendre en considération la relation entre le patrimoine privé et professionnel dans une analyse complète du risque auquel est exposée une entreprise familiale. Ainsi, il convient par exemple de tenir compte dans le profil de risque des prestations de garantie du patrimoine privé (p. ex. nantissement d une maison privée) pour le financement des investissements commerciaux. Lorsque des garanties sont fournies sur le patrimoine privé, un bailleur de fonds tel qu une banque sera plus enclin à prêter des capitaux. La situation est toutefois totalement différente dans l optique de la famille. Le risque encouru augmente du fait de la prestation de garantie. Un exemple doit permettre de l expliciter. Une entreprise familiale affiche un total du bilan de 200, dont 50% sont financés par elle-même et 50% par des capitaux empruntés (graphique 4). L entreprise achète à présent un immeuble d une valeur de 100. La banque exige 80 comme prestation de garantie sur le patrimoine privé pour le financement, par exemple sous la forme d un nantissement de titres détenus dans le patrimoine privé. Le risque est ainsi diminué pour la banque puisque ce crédit est garanti à hauteur de 80%. Dans l optique de la famille des propriétaires, le risque a toutefois fortement augmenté. Vu de l intérieur, le capital pleinement responsable a augmenté de 80, du fait des prestations de garantie sur le patrimoine privé. Dans cette optique interne, les fonds propres représentent désormais 180. Vu de l extérieur, cette prestation de garantie privée n est pas décelable, par exemple à travers la seule analyse du bilan d une entreprise. Ce dernier affiche toujours des fonds propres de 100. Pour apprécier la propension au risque des entrepreneurs et de leurs familles, il ne suffit donc pas d adopter une perspective extérieure et de se contenter de l analyse du bilan. Le tableau est en effet faussé par les relations entre le patrimoine privé et professionnel. La vision intérieure doit toujours être opposée à cette perspective extérieure, car elle met à jour ces relations. 10 FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

11 Analyse des risques dans les entreprises familiales avec prise en compte des relations entre le patrimoine privé et commercial Avant l achat Après l achat, avec garanties du patrimoine privé Capitaux empruntés 50% Capitaux % propres Evaluation des risques dans l optique de la banque Capitaux empruntés 40% Capitaux % propres Evaluation des risques dans l optique de la famille Capitaux empruntés 66,6% Capitaux ,3% propres Graphique 4: Voir à cet égard l exemple dans le texte ci-dessus. Les banques d affaires mais aussi les banques privées disposant de services de Family Office ont tout intérêt à adopter les deux points de vue. Ce n est qu ainsi que les risques effectivement courus par une entreprise familiale pourront véritablement être mesurés. 4.3 Concentration des propriétaires et taux d endettement Les enquêtes réalisées à ce jour le montrent: plus la propriété est concentrée en un seul lieu, moins les entreprises sont endettées. Bien que cette approche semble plausible, elle est insuffisante pour les entreprises familiales. Elle ne tient par exemple aucun compte des conflits pouvant survenir entre frères et sœurs (env. 2 à 4 personnes de la même famille comme actionnaires). De plus, elle ne répond pas à la question de savoir comment les familles aux nombreuses ramifications gèrent une entreprise quand bon nombre de leurs membres (consanguins ou par alliance) profitent financièrement de l entreprise. La concentration de la propriété dans une entreprise familiale traverse normalement trois phases. Durant la phase de création, il y a généralement un propriétaire principal. Dans une deuxième phase, ce sont souvent les enfants du fondateur qui détiennent une participation dans l entreprise. Il s agit généralement de 2 à 4 personnes. Dans une troisième phase, la structure des propriétaires s enrichit au gré de la croissance familiale, des propriétaires extérieurs à la famille ou des membres de la famille par alliance peuvent éventuellement s y ajouter (Gersick et al., 1997). D après l enquête évoquée au début du chapitre, le taux d endettement devrait connaître une progression constante. Or, celle-ci n est pas constatée dans la réalité (graphique 5) Actionnaire exerçant le contrôle Dans le cas d un actionnaire exerçant le contrôle, on peut partir du principe que celui-ci tentera d accroître son avantage personnel. Il ou elle dispose en effet d une grande liberté de décision. Cet avantage personnel est souvent caractérisé par un souhait d indépendance. La concentration élevée de la propriété dans l entreprise plaide contre un excès de capitaux empruntés. Les conflits entre actionnaires sont sans importance puisque la propriété est contrôlée par une personne. Endettement et concentration des propriétaires des entreprises familiales 80% Actionnaire exerçant le contrôle Contrôle par les frères et sœurs Cercle familial élargi 60% 40% 49,85 57,25 56,64 61,28 52,92 55,05 42,02 20% 0% Nombre d actionnaires 1 actionnaire 2 * 3 ** 4 *** >25 actionnaires * = Différence significative entre 1 actionnaire et 2 actionnaires ** = Différence significative entre 1 actionnaire et 3 actionnaires *** = Différence significative entre 1 actionnaire et 4 actionnaires Graphique 5: L endettement des entreprises familiales prend la forme d un U inversé. Les entreprises contrôlées par 2 à 4 actionnaires familiaux, par exemple une fratrie, sont les plus endettées. T-Test. Niveau signifiant:

12 R ISQUE ET ENTREPRISES FAMILIALES Contrôle par une fratrie Quand 2 à 4 actionnaires détiennent des parts pratiquement égales dans l entreprise, l un des actionnaires peut néanmoins faire figure de leader dans certaines entreprises familiales. Eu égard à la répartition équilibrée des participations, une telle configuration familiale peut toutefois déboucher sur des conflits entre les frères et sœurs participants. Dans de telles situations, on remarque que les différents individus sont plus soucieux de leur propre intérêt que de celui de la fratrie, ce qu expriment les conflits d intérêts entre frères et sœurs dominants et moins dominants (Schulze et al., 2003). La psychologie est riche en enseignements concernant le goût du risque dans les décisions de groupe. L engagement des différents membres de la famille dans l entreprise en qualité d actionnaires importants mais aussi de collaborateurs actifs les rend dépendants de la réussite de l entreprise. C est pourquoi les différents membres de la famille auront tendance à qualifier leur engagement de plutôt risqué. Stoner (1968) s est aperçu que les groupes composés de membres jugeant leur propre engagement comme plutôt risqué ont tendance à prendre des décisions encore plus risquées au sein du groupe («risky shift»), ce qui explique pourquoi les entreprises contrôlées par une fratrie sont plus disposées à prendre des risques, mesurés à l aune de l endettement Cercle familial élargi Si la propriété est plus dispersée, il est assez peu vraisemblable qu un membre de la famille ait la majorité de contrôle absolue: l influence de l individu sur l entreprise et la valeur de sa part est faible. Le risque de voir des actionnaires dominants prendre l avantage sur les actionnaires minoritaires s en trouve réduit. De plus, les chances de pouvoir remédier à certains aspects (p. ex. préférence accordée à certains membres de la famille, possibilité de sanction limitée à l égard des membres de la famille) sont en raison de liens familiaux (trop) étroits plutôt improbables. Les retraits privés sont moins importants à mesure qu augmente le nombre de propriétaires ayant les mêmes droits. Deux questions sont toutefois primordiales: premièrement, comment évolue la valeur de ma part si la dilution des rapports de propriété se poursuit? Et deuxièmement, comment puis-je, en tant que copropriétaire, assurer la réussite financière à long terme de l entreprise? Ces deux questions suggèrent que les membres de la famille seront moins enclins à prendre des risques. Là encore, la psychologie fournit des outils pour expliquer la diminution des risques lors du financement durant cette phase de l évolution de l entreprise. Ainsi, l on constate dans les groupes d une certaine importance que tous les membres ne contribuent pas pareillement aux discussions et aux décisions du groupe. C est pourquoi les décisions dans des groupes importants pourraient dans un premier temps être perçues comme le résultat d une rivalité entre intérêts particuliers. Elles ne deviennent majoritaires que si les discussions et le travail de persuasion parviennent à forger des coalitions. Toutefois, les décisions qui en découlent comporteront plutôt une part de risques moindre («cautious shift»), car ce sont généralement les seules à pouvoir obtenir une majorité (Ranft, O Neill, 2001) Retraits quasi privés et concentration des propriétaires Les familles d entrepreneurs sont souvent suspectées, pour des raisons fiscales, de comptabiliser par le biais de l entreprise des dépenses qui sont en fait de nature privée. Une enquête réalisée en Suisse montre que ces retraits quasi privés dépendent également de la concentration des propriétaires. Ainsi ces retraits sont-ils les plus élevés dans les entreprises contrôlées par une fratrie (graphique 6) et ils sont moins importants quand un actionnaire exerce le contrôle et qu un cercle familial élargi participe à l entreprise. Le fait que les retraits quasi privés soient les plus élevés dans les sociétés contrôlées par des fratries suggère des conflits d intérêts possibles entre les frères et sœurs. Ces prélèvements de fonds indiquent que des fonds propres sont retirés à l entreprise. Ces retraits ne justifient cependant pas une critique globale. Pour les propriétaires, ce comportement est parfaitement rationnel, car les dépenses sont ainsi fiscalement optimisées dans les limites autorisées par la loi et imputées soit à l entreprise, soit au ménage, en fonction de la situation. 12 FAMILY BUSINESS CENTER, UNIVERSITÉ DE SAINT-GALL / ERNST & YOUNG, JUIN 2005

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

Rentabilité et règles du jeu des entreprises familiales

Rentabilité et règles du jeu des entreprises familiales Rentabilité et règles du jeu des entreprises familiales Table des matières Editorial 1 Introduction 1.1 Collecte des données et définitions 1.2 Structure de l étude et questions de recherche 2 Théorie

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z.

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. 1 Mesdames et messieurs, Une gestion de fortune clairvoyante, réaliste et compétente

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON 2 2002 INFORM INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE

Plus en détail

Tirez le meilleur profit de votre argent. Solutions de placement

Tirez le meilleur profit de votre argent. Solutions de placement Tirez le meilleur profit de votre argent Solutions de placement 2 TIREZ LE MEILLEUR PROFIT DE VOTRE ARGENT Sommaire 3 Bienvenue chez Valiant 4 Solutions de placement Valiant 9 Gestion de fortune 14 Conseil

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

RAPPORT DE 2010 SUR L ATTRIBUTION DE BÉNÉFICES AUX ÉTABLISSEMENTS STABLES

RAPPORT DE 2010 SUR L ATTRIBUTION DE BÉNÉFICES AUX ÉTABLISSEMENTS STABLES ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES RAPPORT DE 2010 SUR L ATTRIBUTION DE BÉNÉFICES AUX ÉTABLISSEMENTS STABLES 22 juillet 2010 CENTRE DE POLITIQUE ET D ADMINISTRATION FISCALES AVANT-PROPOS

Plus en détail

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Universität Zürich Institut für Politikwissenschaft Forschungsbereich Policy-Analyse & Evaluation Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Sur mandat de l Office fédéral de la santé publique Thomas

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

Investir avec la Baloise Bank SoBa Vos finances en bonnes mains

Investir avec la Baloise Bank SoBa Vos finances en bonnes mains Vos finances en bonnes mains Sommaire Conseil et suivi personnels 4 Baloise Investment Advice BIA 6 Trouver ensemble la bonne voie 6 Pas à pas vers une solution optimale 7 Votre profil d investisseur 8

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

Gérer votre patrimoine.

Gérer votre patrimoine. Gérer votre patrimoine. Planifier votre avenir. Nous vivons dans un monde en constante évolution. 2 Introduction Introduction 3 Gérer votre patrimoine dans un monde en constante évolution. Nous vivons

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document

Plus en détail

Financement et participations des entreprises familiales

Financement et participations des entreprises familiales Agenda pour entreprises de taille moyenne Financement et participations des entreprises familiales Résultats de l étude En partenariat avec : Auteurs Avant-propos Pierre-Alain Cardinaux Pierre-Alain Cardinaux

Plus en détail

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Appel à commentaires Missions d examen préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Date limite de réception des commentaires : le 11 avril 2011 CNAC APPEL À COMMENTAIRES MISSIONS D EXAMEN

Plus en détail

Zurich Invest SA. Le placement de vos valeurs patrimoniales est une activité exigeante et délicate. Confiez-la à des professionnels.

Zurich Invest SA. Le placement de vos valeurs patrimoniales est une activité exigeante et délicate. Confiez-la à des professionnels. Zurich Invest SA Le placement de vos valeurs patrimoniales est une activité exigeante et délicate. Confiez-la à des professionnels. Zurich Invest SA à l écoute des investisseurs. Zurich Invest SA, filiale

Plus en détail

«Le Leadership en Suisse»

«Le Leadership en Suisse» «Le Leadership en Suisse» Table des matières «Le Leadership en Suisse» Une étude sur les valeurs, les devoirs et l efficacité de la direction 03 04 05 06 07 08 09 11 12 13 14 «Le Leadership en Suisse»

Plus en détail

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Thomas H. Abbot Vice President Operations Planning, LUCENT TECHNOLOGIES, États-Unis. Lucent Technologies, un des leaders des

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE 1 Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique JeanPierre THOMAS Président du Cercle de l'epargne Philippe CREVEL Directeur

Plus en détail

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements La gestion de fortune par des professionnels, pour tous les investisseurs Edition pour la Suisse Fonds de diversification des actifs BFI Dynamic (CHF)

Plus en détail

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques Avec leurs rendements supérieurs aux actifs traditionnels et leur faible volatilité, les hedge funds attirent toujours de nombreux investisseurs. Néanmoins, ils restent risqués. Hedge funds: des faiblesses

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Négociants en devises

Négociants en devises Négociants en devises Modification de l'article 3a al. 3 de l Ordonnance sur les banques Commentaire Novembre 2007 Inhaltsverzeichnis Résumé...3 1 Etat des lieux...4 2 Droit en vigueur et failles juridiques...4

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

FIP : un nouvel outil patrimonial. FIP : le complément logique du FCPI. Des avantages fiscaux importants. Un cadre fiscal particulièrement attractif

FIP : un nouvel outil patrimonial. FIP : le complément logique du FCPI. Des avantages fiscaux importants. Un cadre fiscal particulièrement attractif Créé en 2003 pour permettre aux particuliers de profiter des opportunités financières liées au développement et à la transmission des PME non cotées, le FIP (Fonds d Investissement de Proximité) est un

Plus en détail

Motiver les équipes commerciales

Motiver les équipes commerciales Motiver les équipes commerciales Nouvelle recherche sur les facteurs de motivation des commerciaux les plus performants. par Colleen O Sullivan & Greg McDonald Developing the 21st century workforce TM

Plus en détail

je connais mon banquier je connais mon banquier La sélection des valeurs les plus étoilées Investir

je connais mon banquier je connais mon banquier La sélection des valeurs les plus étoilées Investir La sélection des valeurs les plus étoilées Investir Quelles valeurs choisir dans la nébuleuse des placements financiers? Comment composer un portefeuille d actifs en préservant le capital et en visant

Plus en détail

expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier

expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier + Management Packages Qu ils soient négociés à l occasion d un changement de contrôle ou, dans les

Plus en détail

LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL

LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL (SPF) www.bdo.lu 2 Les Sociétés de Gestion de Patrimoine Familial (SPF) TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS 3 1. INTRODUCTION 4 2. ACTIVITES D UNE SPF 2.1 Activités

Plus en détail

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation»

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» Dans l environnement actuel caractérisé par des taux bas, les placements obligataires traditionnels

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Champ d application 1 La présente norme doit être appliquée à la comptabilisation

Plus en détail

LA FEUILLE DE CHÊNE. Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente

LA FEUILLE DE CHÊNE. Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente LA FEUILLE DE CHÊNE Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente la force et la solidité. Sa feuille matérialise la vitalité qu elle

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

Comment investir en sicav?

Comment investir en sicav? & Sicav Comment réaliser de bons placements quand on n a pas le temps ou les connaissances suffisantes pour s en occuper? Opter pour une ou plusieurs sicav peut être utile! Comment investir en sicav? Société

Plus en détail

Rapport du Conseil d administration

Rapport du Conseil d administration Rapport du Conseil d administration relatif à l approbation de la rémunération du Conseil d administration et du Comité exécutif du Groupe au cours de l Assemblée générale ordinaire 2015 de Zurich Insurance

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Introduction au private equity

Introduction au private equity BANQUE FINANCE SOCIAL GESTION DROIT MARKETING Introduction au private equity Les bases du capital-investissement Cyril Demaria 4 e édition SOMMAIRE Préface... 11 Introduction : Qu est-ce que le private

Plus en détail

SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT. Aide-mémoire

SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT. Aide-mémoire SOLUTIONS DE LA BANQUE MANUVIE POUR DES CONTRATS D ASSURANCE PERMANENTE DONNÉS EN GARANTIE D UN PRÊT Aide-mémoire 1 Solutions de la Banque Manuvie pour des contrats d assurance permanente donnés en garantie

Plus en détail

Présentation du rapport :

Présentation du rapport : Présentation du rapport : LE FINANCEMENT PAR CAPITAL-RISQUE DES ENTREPRISES INNOVANTES EN WALLONIE Prof. Armin Schwienbacher Louvain School of Management (LSM) Université catholique de Louvain Universiteit

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Le gouvernement du Canada a annoncé la création du compte d épargne libre d impôt (CELI) à l occasion de son budget de 2008, puis a procédé à son

Plus en détail

Prêts pour l avenir. A travers l épargne et le placement. Tout sur la planification de la prévoyance et du patrimoine.

Prêts pour l avenir. A travers l épargne et le placement. Tout sur la planification de la prévoyance et du patrimoine. Prêts pour l avenir. A travers l épargne et le placement. Tout sur la planification de la prévoyance et du patrimoine. Prêts pour l avenir. Et pour la réalisation de ses rêves. Avoir un but, c est bien.

Plus en détail

Principes de Finance

Principes de Finance Principes de Finance 9 et 10. Politique de financement Daniel Andrei Semestre de printemps 2011 Principes de Finance 9 & 10. Financement Printemps 2011 1 / 62 Plan I Introduction II La structure financière

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Aspects fiscaux des placements en société

Aspects fiscaux des placements en société Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire

Plus en détail

Bref portrait. LGT Bank (Suisse) SA

Bref portrait. LGT Bank (Suisse) SA Bref portrait LGT Bank (Suisse) SA S.A.S. le Prince Max von und zu Liechtenstein (à gauche) et Heinrich Henckel (à droite) Votre partenaire pour des générations Chère cliente, cher client, Au cours de

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Floored Floater sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Dans l

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit?

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? Retour au sommaire Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? BIM n 32-01 octobre 2002 Frédéric DE SOUSA-SANTOS Le BIM de cette semaine se propose de vous présenter un ouvrage de Mark Schreiner

Plus en détail

Grille d évaluation des forces et faiblesses de la PME

Grille d évaluation des forces et faiblesses de la PME Grille d évaluation des forces et faiblesses de la PME Attention! Seules les côtes + et ++ désignent des domaines satisfaisants de la gestion et les véritables points forts de l entreprise. La côte +/-

Plus en détail

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire Projet de mise en consultation du 9 septembre 2003 Circ.-CFB 0 / Annexe 1: Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Les sociétés d audit

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 11533 Projet présenté par les députés : M mes et MM. Ronald Zacharias, Pascal Spuhler, André Python, Jean-Marie Voumard, Jean-François Girardet, Thierry Cerutti, Henry Rappaz,

Plus en détail

R e l a t i o n s h i p m a n a g e r

R e l a t i o n s h i p m a n a g e r R e l a t i o n s h i p m a n a g e r r é f é r e n t i e l d e c o m p é t e n c e s j a n v i e r 2 0 0 8 F o n d a t i o n G e n è v e P l a c e F i n a n c i è r e P r é f a c e Le Relationship manager

Plus en détail

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était.

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. Vous avez des projets d épargne? L assurance-vie est la solution qui s adapte à tous vos besoins L ASSURANCE-VIE

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002

GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002 GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002 CONSULTING KPMG Consulting SA La «gestion de la relation client» (ou, en anglais, Customer Relationship Management,

Plus en détail

Lettre aux actionnaires

Lettre aux actionnaires Lettre aux actionnaires Exercice 23 2 Message des dirigeants du groupe Madame, Monsieur, Rolf Dörig et Bruno Pfister 23 a été un bon exercice pour Swiss Life. Toutes nos unités opérationnelles ont contribué

Plus en détail

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002 GT015-rev octobre 2002 ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI Enquête IPSOS Novembre 1999 Contribuer à la performance de l entreprise 153 rue de Courcelles 75817 Paris cedex 17 Tél. 01 44 15 60

Plus en détail

STRATEGIES INTERNET INTRODUCTION AUX. Vers une approche globale de la présence sur Internet

STRATEGIES INTERNET INTRODUCTION AUX. Vers une approche globale de la présence sur Internet INTRODUCTION AUX STRATEGIES INTERNET Vers une approche globale de la présence sur Internet 2008 Philippe FLOC H Strategic Consulting Tous droits réservés Introduction aux Strategies Internet 22/02/2008

Plus en détail

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices 1. Contexte Les travaux du groupe de travail de place constitué au début de l année 2009 à la demande des pouvoirs publics ont

Plus en détail

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation»

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2004-11 du 23 novembre 2004 relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» Le Comité de la réglementation comptable,

Plus en détail

Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays)

Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays) Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays) (Mars 1982) Introduction L opération de prêt présente un certain nombre de risques. Outre

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008 Principes d octroi de crédit et rôle des garanties Eric Schneider 25.01.2008 Introduction «Mieux vaut un bon crédit en blanc qu un crédit mal garanti» Vieil adage bancaire Responsabilité Principes d octroi

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

COMMISSION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 19-VII-2006 C(2006)3217 final

COMMISSION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 19-VII-2006 C(2006)3217 final COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 19-VII-2006 C(2006)3217 final Objet: Aide d Etat N 351/2006 France Crédit d impôt en faveur des sociétés créées pour le rachat de tout ou partie du capital d une entreprise

Plus en détail

Formulaire d inscription dépôt commun

Formulaire d inscription dépôt commun Formulaire d inscription dépôt commun Données générales titulaire du dépôt 1 (veuillez compléter tous les champs) Tél. professionnel Activité professionnelle Tél. privé Employeur Données générales titulaire

Plus en détail

NEGOCIER AVEC UN FONDS

NEGOCIER AVEC UN FONDS REPRISE D ENTREPRISE NEGOCIER AVEC UN FONDS INTERVENANT : Laurent JULIENNE HEC ENTREPRENEURS 9 septembre 2014 A. LE MONTAGE FINANCIER Obligations convertibles A. LA STRUCTURE TYPE 1. Structure financière

Plus en détail

DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5

DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5 DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5 29.06.2011 Groupe de placement Prisma Risk Budgeting Line 5 (RBL 5) Caractéristiques du groupe de placement 1. Le RBL 5 est un fonds composé d actifs susceptibles

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Texte allemand : EQM/Misereor, janvier 2012 Traduction : Service des langues de MISEROR, mars 2012 Ce document

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES 7 QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 9 LE GROUPE QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 13 LES VALEURS 19 LES SERVICES 23 LE GROUPE QUILVEST

TABLE DES MATIÈRES 7 QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 9 LE GROUPE QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 13 LES VALEURS 19 LES SERVICES 23 LE GROUPE QUILVEST 1 2 TABLE DES MATIÈRES 7 QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 9 LE GROUPE QUILVEST WEALTH MANAGEMENT 13 LES VALEURS 19 LES SERVICES 23 LE GROUPE QUILVEST 6 Quilvest Wealth Management QUILVEST WEALTH MANAGEMENT

Plus en détail

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif?

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Kim McPhail et Anastasia Vakos* L e système canadien de transfert des paiements de grande valeur (STPGV) sert à effectuer les paiements

Plus en détail

Examiner les risques. Guinness Asset Management

Examiner les risques. Guinness Asset Management Examiner les risques Guinness Asset Management offre des produits d investissement à des investisseurs professionnels et privés. Ces produits comprennent : des compartiments de type ouvert et investissant

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07 POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also

Plus en détail

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec Avis légal L incorporation des courtiers est un sujet très complexe, lequel ne saurait évidemment être traité en profondeur dans le présent document. Ce fascicule vise à sensibiliser les courtiers quant

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail