UNIVERSITE D ABOMEY-CALAVI (UAC) FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES (FSA)

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1 UNIVERSITE D ABOMEY-CALAVI (UAC) FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES (FSA) DEPARTEMENT D ECONOMIE, DE SOCIO ANTHROPOLOGIE ET DE COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL (DESAC) Rentabilité financière de la production du chou pommé (Brassica oleracea) et du piment (Capsicum frutescens) sous filet anti-insectes dans les départements Mono et Couffo. Pour l obtention du Diplôme d Ingénieur Agronome OPTION : Economie, Socio-Anthropologie et Communication pour le développement rural Présentée par Le 19 Décembre 2011 Superviseur: Dr. Ir. Barthélemy HONFOGA Composition du Jury Président: Dr. Ir. Anselme ADEGBIDI Rapporteur: Dr. Ir. Barthélemy HONFOGA Examinateur : Dr. Ir Sylvain KPENAVOUN Examinateur : Dr. Ir. Bernard HOUNMENOU

2 UNIVERSITY OF ABOMEY-CALAVI (UAC) FACULTY OF AGRONOMY SCIENCES (FSA) DEPARTEMENT OF ECONOMY, SOCIO-ANTHROPOLOGY AND COMMUNICATION FOR THE RURAL DEVELOPMENT (DESAC) Financial profitability of the production of cabbage (Brassica oleracea) and pepper (Capsicum frutescens) under agro-net in the departments and Mono Couffo. Submitted to the requirement of Agricultural Engineer Degree OPTION: Economy, Socio-Anthropology and Communication for rural development Presented by The 19 th December 2011 Supervisor: Dr. Ir. Barthélemy HONFOGA Jury Members President: Dr. Ir. Anselme ADEGBIDI Reporter: Dr. Ir. Barthélemy HONFOGA Examiner: Dr. Ir Sylvain KPENAVOUN Examiner: Dr. Ir. Bernard HOUNMENOU

3 CERTIFICATION Je certifie que ce travail a été réalisé par sous ma supervision à la Faculté des Sciences Agronomiques de l Université d Abomey-Calavi, pour l obtention du diplôme d Ingénieur Agronome, Option : Economie, Socio-Anthropologie et Communication pour le développement rural (ESAC). Le Superviseur Dr. Ir. Barthélémy HONFOGA Enseignant à la Faculté des Sciences Agronomiques de l Université d Abomey-Calavi i

4 DEDICACES Je dédie ce travail à : L Eternel, le Dieu Tout Puissant pour son amour, sa protection, sa bonté et ses grâces qui m ont galvanisée tout au long de ma formation et en particulier au cours de la réalisation de la présente thèse. Reçois Seigneur ce travail comme une action de grâce pour tous les bienfaits accomplis dans ma vie. Mon père Alphonse YEHOUENOU, que cette œuvre soit pour toi, Papa, le symbole de mon amour filial et le début de la récompense de tes multiples sacrifices qui ont été pour moi un foyer de dévouement et d engouement au travail. Je suis fière de t avoir comme père. Ma mère Pascaline CODJIA, pour m avoir inculquée dès ma tendre enfance, le goût du travail bien fait, l humilité et la simplicité, l amour du prochain, tant de vertus qui ont édifié ma personnalité. Reçois ce travail comme un acompte pour tes nombreux sacrifices, même si la somme due ne pourra jamais être entièrement payée. Je ne pouvais rêver mieux que toi comme mère. Mes frères et sœurs Thierry, Carolle, Dolores et Adriana, pour l amour, le soutien et les prières. Ce travail est aussi le vôtre. Je vous aime. ii

5 REMERCIEMENTS «Les hommes ne sont rien sans les hommes» a dit SEIDOU BADIAN. Nous ne saurons soumettre cette thèse à l appréciation du jury sans manifester toute notre reconnaissance à l'endroit de certaines personnes sans lesquelles le travail n aurait pu être effectif. Ainsi, nous tenons à remercier très sincèrement: - Les initiateurs du Projet BioNetAgro pour le soutien financier nécessaire à la réalisation du présent travail ; - Dr. Ir. Françoise ASSOGBA-KOMLAN, responsable du PCM à l INRAB et coordonnatrice nationale du projet BioNetAgro pour les nombreux efforts consentis pour la réalisation de ce travail ; - Dr. Ir Anselme ADEGBIDI, professeur à la FSA/UAC et coordonateur du projet BioNetAgro à la FSA pour avoir permis notre insertion dans le volet socio économique dudit projet ; - Dr. Barthélémy HONFOGA, professeur à la FSA/UAC qui, malgré les multiples occupations, a accepté d assurer avec beaucoup de compétence et de rigueur la direction et l appui scientifique nécessaires à la réalisation de ce travail. Nous lui témoignons notre profonde gratitude ; - Dr. Patrice ADEGBOLA, directeur du PAPA pour sa disponibilité, son expertise, son assistance et ses nombreux conseils tout au long de ce travail. Recevez l expression de notre profonde reconnaissance pour votre précieuse contribution. - Monsieur Faustin VIDOGBENA, doctorant du département d ESAC à la FSA/UAC qui a bien voulu nous permettre l accès à la base de données de sa thèse et n a ménagé aucun effort pour nous venir en aide tout au long de la réalisation de ce document. Recevez ici la marque de notre respect pour votre personne ; - Monsieur M Baye NOUKOMMEY pour toute l affection, le soutien et le réconfort depuis notre première année jusqu à la réalisation de ce document. Sincèrement merci. - Ir. Rostaing AKOHA pour son soutien moral, ses conseils et la pertinence de ses remarques tout au long de ce périple ; - Les agents des CeRPA en particulier Mme Victoire AHLE, Mr Joël AZAGBA pour la disponibilité et l amabilité dont ils ont fait preuve en nous servant d éclaireurs sur le terrain ; - A Mr Hervé AYANOU chargé de programme au CRM-MC pour son accueil, son aide et sa disponibilité pendant et après la phase de collecte de données ; - Aux enquêtrices ADOUKONOU Adélaïde et BOURAIMA Bintou pour leur précieuse aide au cours de la collecte et de la saisie des données ; iii

6 - Les maraîchers du Mono-Couffo pour avoir accepté de se mettre à notre service au cours de nos enquêtes ; - Le corps professoral et les équipes décanales successives de la Faculté des Sciences Agronomiques de l Université d Abomey-Calavi pour leur contribution à notre formation ; - Nos collègues de la 35 ème promotion, particulièrement à ceux de l option Economie, Socio-Anthropologie et Communication pour l ambiance conviviale qui a régné entre nous tout au long de notre cursus académique ; - Tous ceux qui de près ou de loin nous ont soutenus de diverses manières et dont nous n avons pas pu citer les noms ici, nous leur présentons toute notre reconnaissance. A toutes ces généreuses personnes, nous prions le Dieu Tout Puissant pour qu'il leur rende leurs bienfaits au centuple. iv

7 RESUME Au Bénin, la contribution économique et sociale du maraîchage est limitée par un certain nombre de facteurs dont les attaques d insectes et de maladies. Ces ravageurs et maladies s attaquent à tous les légumes cultivés, mais les dommages varient en fonction des légumes. L utilisation des pesticides chimiques est à ce jour la principale option de lutte adoptée par les maraîchers, malgré leur niveau de conscience sur les risques encourus. De bonnes attitudes en faveur d innovations qui réduiraient les coûts de traitements, les risques et les dangers de santé aux maraîchers et aux consommateurs sont cependant développées par les chercheurs. L une d elles est l utilisation du filet anti-insectes, comme moyen de protection physique contre les ravageurs. Après plusieurs essais en station, cette innovation est en cours d introduction dans le milieu rural. La présente étude conduite dans les départements du Mono et du Couffo s est donc intéressée à la rentabilité financière de cette technologie, sur les cultures de chou et de piment auprès des maraîchers de la zone d étude. Elle a pour objectif principal de vérifier à travers une analyse de la rentabilité, si l utilisation du filet en production maraîchère présente un avantage financier supérieur à celui de la protection phytosanitaire classique. Spécifiquement, elle vise à : (i) faire une typologie des systèmes de production maraîchers rencontrés ; (ii) évaluer la rentabilité financière des différents systèmes de production obtenus et la comparer avec celle de l utilisation du filet anti-insectes puis (iii) analyser la sensibilité de la technologie dans les systèmes de production identifiés. Les données sont collectées par questionnaire structuré auprès de 205 producteurs choisis suivant un échantillonnage aléatoire stratifié. Les principaux outils d analyse qui ont été utilisés sont : la statistique descriptive, l analyse en composante principale, le K-Means Cluster Analysis, le test d analyse de variance à un facteur, le t de Student et la budgétisation. De l analyse des résultats, il ressort qu il existe trois (03) systèmes de production maraîchère dans les départements du Mono et du Couffo : le système intensif, le système semi-intensif et le système extensif. L analyse de la rentabilité de la production du chou et du piment dans ces systèmes révèle qu ils sont financièrement rentables. La comparaison avec les revenus issus de l utilisation du filet montre que ce dernier offre des revenus plus importants et donc est financièrement plus rentable que les anciennes pratiques. Cependant, l approfondissement de l étude de la rentabilité aux calculs du ratio bénéfice/coûts et des productivités des facteurs de production (travail et capital) révèle que c est le système extensif de production qui les rémunère mieux. Le constat est que seuls les producteurs du système intensif et semi-intensif ont eu à utiliser la technologie. De façon générale, l utilisation de v

8 cette technologie est plus rentable avec la production du chou que celle du piment. Mais, l utilisation du filet ne permet l amélioration de la productivité du travail, pour aucune des cultures étudiées en raison de son itinéraire technique qui rend le travail plus contraignant. La productivité du capital n est améliorée avec cette technologie que pour la production du chou dans les systèmes semi-intensif et intensif. L emploi du filet exige des coûts additionnels. Le poste de dépenses le plus important dans l usage de cet équipement est la main d œuvre. En effet, l utilisation du filet anti-insectes demande des coûts additionnels en main d œuvre pour sa mise en place et son entretien quotidien. L analyse de sensibilité révèle qu avec une réduction de 50% des coûts de main d œuvre liés à l utilisation du filet anti-insectes, la technologie sera financièrement plus rentable pour la production des deux cultures mais surtout pour le chou. Précisons qu avec ce scénario, la productivité du travail n est améliorée dans aucun système pour aucune spéculation. Enfin, l étude a fait des suggestions en mettant un accent sur le mode d emploi de la technologie. Il faudrait donc revoir l itinéraire technique de cet outil et prendre en compte les contraintes techniques et économiques liés à son utilisation pour permettre sa large et rapide diffusion. Mots clés : filet anti-insectes, système de production, rentabilité financière, chou, piment. vi

9 ABSTRACT In Benin, the economic and social contribution of the market gardening is limited by a number of factors among which insect attacks and diseases. Such pests and diseases attack all the vegetable crops but the attacked parts and the damages vary depending on the vegetables. The use of chemical pesticides remains the main pest control option adopted by market gardeners, despite their level of awareness of the risks incurred. Some good behaviours in favour of innovations, which would reduce the risks and dangers on the health of market gardeners and consumers are however developed by researchers. One among them is the use of the agro-net as a means of physical protection against pests. After several trials in station, this innovation is being introduced into farmers fields. This study conducted in Mono and Couffo departments was therefore interested by the financial viability of this technology on cabbage and pepper crops grown by market gardeners of the study area. It mainly aims at checking through a profitability analysis, if the use of the net in market gardening production presents a financial advantage higher than the typical phytosanitary protection. Specifically, it aims at: (i) making a typology of the market gardening production systems identified; (ii) assessing the financial profitability of the various production systems obtained and comparing them with the profitability of the use of antiinsects net and (iii) analyzing the sensitivity of the cost of using the technology in the identified production systems. The data are collected by the means of a structured questionnaire submitted to 205 farmers chosen according to random and stratified sample. The main analysis tools used are: the descriptive statistics, the principle component analysis, the K-Means Cluster Analysis, the test of one-way analysis of variance, the t of Student and the budgeting. The results show that three (03) market gardening systems in Mono and Couffo departments: the intensive system, the semi-intensive system and the extensive system. The analysis of the profitability of cabbage and pepper production in those systems reveals that they are financially profitable. The comparison with the incomes derived from the use of the net show that the use of the net offers more incomes; and thus is financially more profitable than the former practices. However, the furthering of the profitability study through calculations of the productivities of production factors reveals that the extensive production system is the most profitable. The observation is that only producers of intensive and semiintensive system had use of the technology. In general, the use of this technology is more profitable with the production of cabbage than pepper. But the use of the net does not improve labor productivity because of its technical route which makes the work more demanding. vii

10 Capital productivity is improved with this technology only for the production of cabbage. The use of the net requires additional costs. The position of the largest expenses in the use of this equipment is labor. Indeed, the use of anti-insect net demands additional costs in labor for its installation and daily maintenance. The sensitivity analysis reveals that with a 50% reduction in cost of labor associated with the use of anti-insect net, the technology will be financially viable for the production of two cultures but especially for cabbage. It should be noted that with this scenario, the labor productivity is improved in any system for any speculation. Finally, the study makes suggestions with emphasis on how to use technology. It should therefore review the technical route of this tool and take into account technical and economic constraints associated with its use to allow the rapid and widespread dissemination. Keywords :anti-insects net, production system,private profitability, cabbage, pepper. viii

11 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS APRETECTRA Association des Personnes REnovatrices des TEChnologies TRAditionnelles CeRPA Centre Régional pour la Promotion Agricole CIRAD Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CRA-A Centre Régional Agricole d Agonkanmey CRM-MC Conseil Régional des Maraîchers du Mono Couffo DPP Direction de la Programmation et de la Prospective ESAC Economie Socio Anthropologie et Communication FAFA Facilité d Appui aux Filières Agricoles FAO Food and Agriculture Organisation (Organisation des Nations Unies pour l Agriculture et l Alimentation) FSA Faculté des Sciences Agronomiques IITA Institut International d Agriculture Tropicale INRAB Institut National des Recherches Agricoles du Bénin IRD Institut de Recherche pour le Développement MAEP Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche MAP Matrice d Analyse de Politique ONG Organisation Non Gouvernementale PADAP Programme d Appui au Développement de l Agriculture Périurbaine au Sud-Bénin PAPA Programme Analyse de la Politique Agricole PEDUNE Protection Ecologique Durable du Niébé PCM Programme Cultures Maraîchères Pm Productivité marginale PRSAR Plan de Relance du Secteur Agricole et Rural SCRP Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté UAC Université d Abomey Calavi ix

12 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Répartition des maraîchers en fonction de l utilisation ou non du filet Tableau 2 : Statistiques d utilisation du matériel agricole dans le maraîchage Tableau 3 : Variables et significations Tableau 4: Valeurs propres et proportion d information concentrées sur les axes Tableau 5 : Qualité de la représentation des différentes variables Tableau 6 : Matrice des composantes Tableau 7 : Caractéristiques des systèmes de production identifiés Tableau 8 : Répartition des producteurs par système selon les cultures de chou et de piment 69 Tableau 9 : Répartition des producteurs par système et selon l utilisation ou non du filet Tableau 10 : Compte d exploitation du piment dans les différents systèmes de production (F CFA) Tableau 11 : Proportion de chaque coût dans les coûts variables totaux par système pour la culture du piment Tableau 12: Compte d exploitation du chou dans les systèmes de production rencontrés (F CFA/ha) Tableau 13 : Proportion de chaque coût d dans les coûts variables totaux par système pour la culture de chou Tableau 14 : Compte d exploitation du piment avec et sans filet anti-insectes par système de production identifié Tableau 15 : Compte d exploitation du chou avec ou sans filet anti-insectes par système de production identifiés Tableau 16 : Productivité du travail et du capital de la culture du piment dans les systèmes identifiés Tableau 17 : Productivité du travail et du capital de la culture du piment avec utilisation du filet anti-insectes Tableau 18 : Productivité du travail et du capital de la culture du chou dans les systèmes identifiés Tableau 19 : Productivité du travail et du capital de la culture du chou avec utilisation du filet anti-insectes Tableau 20 : Synthèse des scénarii sur les coûts en main d œuvre pour l utilisation du filet anti-insectes sur le piment Tableau 21 : Synthèse des scénarii sur les coûts en main d œuvre pour l utilisation du filet anti-insectes sur le chou x

13 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Fonction de production et de productivité Figure 2: Genre des enquêtés Figure 3: Origine des enquêtés Figure 4: Groupes socioculturels des enquêtés Figure 5: Religion des enquêtés Figure 6: Niveau d'instruction des enquêtés Figure 7 : Importance des activités secondaires dans la zone d étude Figure 8: Mode de faire valoir de la terre des enquêtés Figure 9: Proportion de la main d'œuvre utilisée xi

14 Sommaire CERTIFICATION... i DEDICACES... ii REMERCIEMENTS... iii RESUME... v ABSTRACT... vii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... ix LISTE DES TABLEAUX... x LISTE DES FIGURES... xi INTRODUCTION GENERALE ère Partie :... 4 Problématique, Revue de littérature et Méthodologie de la Recherche... 4 CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE Contexte Problématique et justification Objectifs et hypothèses CHAPITRE 2 : REVUE DE LITTERATURE Cadre conceptuel Cadre théorique Synthèse des travaux antérieurs sur le maraichage CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Phases de déroulement de l étude Choix de la zone d étude, des spéculations, des unités de recherche et échantillonnage Nature, sources et outils de collecte des données Méthode d estimation des quantités physiques et des prix des intrants Outils et méthodes d analyse Limites de la recherche : difficultés rencontrées et fiabilité des données CHAPITRE 4 : PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE ET DE LA TECHNOLOGIE Présentation de la zone d étude Historique, diffusion et description du filet anti insectes xii

15 2 ème Partie : Résultats, Analyses et discussions CHAPITRE 5 : CARACTERISATION DES ENQUETES ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION Caractéristiques démographiques et socio-économiques des enquêtés Caractéristiques des systèmes de production CHAPITRE 6 : TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERS Inventaire et classification Caractérisation des systèmes de production Conclusion partielle CHAPITRE 7 : ANALYSE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERE Rentabilité financière des cultures dans les systèmes identifiés Rentabilité financière des cultures étudiées sous filet anti-insectes Conclusion partielle CHAPITRE 8 : PERFORMANCES ECONOMIQUES DES SYSTEMES DE PRODUCTION Analyse des productivités du travail et du capital pour la production du piment Analyse des productivités du travail et du capital pour la production du chou Conclusion partielle Analyse de sensibilité de l utilisation du filet anti-insectes Synthèse générale CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS CONCLUSION GENERALE SUGGESTIONS REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES TABLE DES MATIERES ANNEXES xiii

16 INTRODUCTION GENERALE

17 L agriculture urbaine et périurbaine constitue l une des préoccupations majeures en Afrique subsaharienne compte tenu de la croissance démographique. Selon Olanrewaju et al. (2004), en Afrique tropicale, la croissance rapide de la population urbaine pose la question de l'approvisionnement alimentaire des villes. Dès lors, l'agriculture urbaine et périurbaine se présente comme une option qui tente de répondre au problème de l'amélioration de l'insécurité alimentaire des citadins, face à la faiblesse des performances des systèmes de production rurale (Tinker 1998, cité par Hounpkonou 2003). Les cultures maraîchères deviennent une activité économique répondant de façon efficace à la demande alimentaire urbaine (Singbo et al., 2004). Au Bénin, la production maraîchère est une source importante d emploi dans les milieux urbains, périurbains et surtout les rives des fleuves et/ou les vallées de certaines zones (Tiamiyou, 1995). Elle est une source de revenus monétaires de nombreux producteurs de ces zones spécifiques. Au sud du Bénin, la production de légumes représente l activité principale en termes d occupation et de revenus pour la majorité des exploitations agricoles. Le maraîchage contribuerait à la création de près de emplois directs et de emplois indirects (PADAP, 2003). Les revenus générés par l activité maraîchère permettent à plusieurs dizaines de milliers de familles de subvenir à leurs divers besoins. Pour beaucoup de producteurs, le maraîchage constitue une alternative permettant de sortir d une situation de précarité économique due à la pauvreté. Par ailleurs, le maraichage joue un rôle important dans le secteur économique en ce sens qu il a un fort potentiel en gain de devises. Selon le document de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP, ) l économie béninoise est vulnérable aux chocs externes, car elle est essentiellement basée sur le coton (40 % des recettes d exportation). La diversification des cultures d exportation est alors un volet qui pourrait réduire progressivement cette vulnérabilité. C est dans ce contexte que le Gouvernement béninois a, dans son Plan de Relance du Secteur Agricole (2011) identifié et retenu douze filières prioritaires à promouvoir. Au nombre de celles-ci, les cultures maraîchères figurent en bonne place. Outre son importance sociale et économique, le maraîchage constitue aussi une richesse alimentaire et nutritionnelle. En effet, la consommation nationale de légumes frais est élevée et estimée en 2002, à tonnes, soit environ 80 kg par personne et par an (PADAP, 2003). Les cultures maraîchères représentent une source d aliments variées qui complètent les besoins de la population béninoise dont l alimentation de base est composée essentiellement 2

18 de glucides, principaux aliments énergétiques (Amoussougbo, 1993). Il est donc clair que les cultures maraîchères revêtent une importance capitale pour les pays tropicaux. Cependant, le secteur maraîcher béninois est confronté à de nombreuses difficultés. Des études antérieures au Sud-Bénin (Tiamiyou, 1995 ; Adégbola et al., 2001) mentionnent entre autres contraintes : la pénurie foncière, les difficultés d approvisionnement en intrants agricoles spécifiques (semences et engrais), la non maîtrise de l eau (quantité et qualité), l absence de crédit et les attaques parasitaires. De manière générale, en Afrique subsaharienne, les insectes et les acariens ravageurs sont parmi les principales causes de perte de rendement des cultures maraîchères (CIRAD, 2008). Pour garantir leurs récoltes, les producteurs effectuent des traitements chimiques de plus en plus fréquents avec des doses croissantes de produits souvent non homologués. Cette situation pourrait d une part entraîner la présence de résidus dans les récoltes et dans l environnement (contamination des sols et des nappes d eau) puis d autre part, avoir des répercussions sur la santé aussi bien publique qu animale. Pour y remédier, le projet " Hort CRSP BioNetAgro" a été initié et vise à élaborer des solutions techniquement efficaces et économiquement viables pour les producteurs maraîchers, afin d accroître le rendement et de préserver la qualité nutritionnelle des légumes. L utilisation du filet anti-insectes comme outil de protection phytosanitaire des cultures horticoles est une innovation du projet et est en cours d introduction dans le milieu rural. La présente étude vise à évaluer la rentabilité financière de cette technologie innovante qu est le filet anti-insectes. Elle s inscrit d une part dans le cadre des travaux de fin d étude requis pour l obtention du diplôme d Ingénieur Agronome à la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) et d autre part dans le volet socio-économique du projet BioNetAgro. De façon spécifique, cette étude se propose d appréhender le surplus financier que génèrent les systèmes de culture sous filet et de le comparer à celui des systèmes sous protection phytosanitaire en vue d une adoption potentielle de la technologie par les maraîchers au Sud Bénin en général et ceux des départements Mono-Couffo en particulier. 3

19 1ère Partie : Problématique, Revue de littérature térature et Méthodologie de la Recherche

20 CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE 1. 1 Contexte L adoption d une innovation est une décision permettant la pleine utilisation d une idée nouvelle comme seule voie favorable pour résoudre un problème (Rogers, 1983). Cette définition montre que l adoption est consécutive à une prise de décision, mais elle n indique pas le siège de ce processus de prise de décision. Ainsi, selon Van Den Ban et al. (1984) l adoption est un processus mental qui commence depuis le premier contact de l individu avec l innovation, jusqu à l étape de rejet ou d acceptation. Une innovation pour être adoptée doit avoir cinq caractéristiques : la pertinence, la compatibilité, la complexité, la divisibilité et la transparence. La pertinence est l'avantage relatif de l'innovation par rapport aux pratiques traditionnelles de l'individu. Elle est perçue par l adoptant comme étant le niveau de profit qu il pourra tirer d une innovation. L'individu estime en terme économique, le gain supplémentaire qu'il pourrait avoir en laissant de coté ses pratiques traditionnelles pour adopter l'innovation. Mais le gain en question n'est pas toujours en terme économique. Il peut également s'agir d'un prestige social, d'une mode, ou d'une satisfaction quelconque. Cette attitude conduit le paysan à se demander si l innovation apportée permet de mieux atteindre ses objectifs et à moindre coût qu auparavant. La pertinence s exprime habituellement donc en termes de profit économique, quoique les paysans pratiquant une agriculture de subsistance accordent beaucoup plus d importance à l évitement des risques ; c est-à-dire que l on comparera les avantages en cas de réussite aux inconvénients en cas d échec. Deux éléments sont donc à retenir dans cette comparaison à savoir, les valeurs attendues et la probabilité que ces valeurs (positives ou négatives) se produisent. En conséquence, il se peut qu une solution très positive et dont la probabilité de réussite est relativement grande, ne soit pas prise en considération si les effets négatifs prévisibles en cas d échec sont particulièrement graves. La compatibilité de l innovation avec les valeurs et pratiques existantes des adoptants potentiels influe également la rapidité d adoption d une innovation. Elle correspond au degré d adéquation entre les valeurs et les pratiques des adoptants potentiels et celles nécessaires à l utilisation de l innovation La complexité : La simplicité et la facilité d utilisation de l innovation que perçoivent les adoptants potentiels peut également représenter un frein ou un catalyseur à sa diffusion. En effet, une innovation qui nécessite un apprentissage sera plus lente à être adoptée que celle qui 5

21 ne requiert pas le développement de compétences spécifiques. Plus l'innovation est facile à comprendre et à utiliser, plus vite elle est adoptée. La divisibilité est la possibilité d expérimentation de l innovation avant son adoption ou rejet définitif. Si le paysan est en mesure d essayer l innovation sans dépenser irrémédiablement trop d argent, il pourrait l adopter plus rapidement. La transparence est la mesure dans laquelle les paysans peuvent voir les résultats d une innovation. S il est facile pour quelqu un de voir les avantages d une innovation, il est aussi probable qu il l adoptera. Par ailleurs, une fois que les avantages d une innovation sont perçus par un adoptant, ce dernier, au lieu de chercher à cacher l innovation aux autres membres de son système social, recherche plutôt à informer ses collègues sur le bien fondé de l innovation afin que soit accéléré le processus de diffusion. La méthode de protection physique par utilisation du filet anti-insectes est une innovation technique. Elle est donc à priori observable et essayable à petite échelle, mais il serait difficile de présumer de sa pertinence, de sa complexité ou sa simplicité, de sa compatibilité ou incompatibilité avec l'échelle de valeurs et de ses avantages ou désavantages par rapport aux pratiques préexistantes. Avant de procéder à une telle évaluation du filet antiinsectes, il est nécessaire de savoir comment les maraichers ont été mis au contact de la technique, comment ils perçoivent ses avantages et inconvénients, à quelle étape se situent-ils dans le processus d'adoption par rapport à cette technologie. L adoption d une innovation dépend donc de l individu, de sa perception, de ses préférences mais aussi des variables économiques. Selon Floquet (1991) cité par Adégbola et al. (2002), les principaux critères dans le processus de prise de décisions des paysans du Sud- Bénin sont la subsistance alimentaire, le revenu monétaire et la marge brute. Notre étude s inscrit dans le cadre du processus d adoption du filet anti-insectes et se place en amont pour une étude de l avantage relatif (pertinence) de cette nouvelle technologie par rapport aux pratiques traditionnelles des maraîchers que sont les traitements phytosanitaires. 6

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