CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AQUITAINE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AQUITAINE"

Transcription

1 CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AQUITAINE Bordeaux, le 22 février 2007 CONFIDENTIEL Références à rappeler : FN/RODII/CMA 24 Monsieur le Président, En application des dispositions des articles L , R et R du code des juridictions financières ainsi que de l arrêté du Premier Président de la Cour des comptes en date du 17 janvier 2003, la Chambre régionale des comptes d Aquitaine a reçu compétence pour examiner la gestion, pour les exercices 2001 à 2005, de votre organisme. Elle a donc procédé à l examen de la gestion de la Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne sur cette période. L entretien préalable avec le magistrat rapporteur, prévu à l article L du code des juridictions financières, a eu lieu le 18 mai Je vous ai fait connaître, par lettre du 20 septembre 2006, les observations retenues à titre provisoire par la chambre, lors de sa séance du 31 mai Des extraits concernant sa gestion ont été adressés le même jour à Monsieur Michel DEZOU, ancien ordonnateur en fonction sur la période de contrôle. Vous avez répondu par courrier du 16 novembre 2006, enregistré au greffe de la chambre le 21 novembre L ancien ordonnateur n a pas répondu. La chambre a délibéré au cours de sa séance du 21 décembre 2006 et a arrêté les observations définitives que je vous ai notifiées le 9 janvier Vous avez répondu le 9 février Cette réponse qui n engage que votre seule responsabilité est jointe au présent rapport. Le présent rapport d observations définitives abordera les thèmes suivants: - le fonctionnement institutionnel de la chambre de métiers ; - la gestion budgétaire, comptable et financière ; - les dépenses et les ressources ; - le centre de formation des apprentis. Monsieur Alain BERNAZEAU Président de la Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne 32, boulevard Lakanal B.P PERIGUEUX Cedex 3, place des Grands-Hommes CS Bordeaux Cedex Tél. : Fax :

2 La Chambre de métiers et de l artisanat (CMA) de la Dordogne est un établissement public administratif de l Etat, sans comptable public et dont les missions sont définies par le titre II du code de l artisanat. Elle emploie directement près de 155 personnes au 31 décembre L artisanat en Dordogne regroupe environ entreprises au 1 er semestre 2004, soit une entreprise pour 45 habitants. Il emploie salariés et apprentis. Il représente un chiffre d affaires en 2004 d environ 1,6 milliards d euros. La CMA de la Dordogne est chargée de plusieurs missions, entre autres, représenter les intérêts de l artisanat, accompagner l entreprise artisanale de sa création à sa transmission pour optimiser sa performance, former les jeunes. Aussi, elle s est dotée d un projet de stratégie pour la mandature 2005/2010. Celuici définit de nouvelles priorités, comme la sensibilisation des jeunes pour les métiers manquant d ouvriers qualifiés, et tend à pérenniser les projets structurants et innovants lancés en La CMA de la Dordogne va également faire partie du pôle consulaire formé avec la Chambre de commerce et d industrie et la Chambre d agriculture de la Dordogne. Ce projet très avancé, après le lancement du concours d architecture, devrait démarrer d ici un an. Les terrains ont été achetés à la communauté d agglomération périgourdine. Le coût de l opération devrait s élever à environ 15,6 M. Le financement sera assuré par l établissement à hauteur de 20 %, par la Chambre de commerce et d industrie (30 %) ainsi que par la Chambre d agriculture et ses associés (50 % dont 30 % pour la Chambre d agriculture). 2 I LE FONCTIONNEMENT INSTITUTIONNEL DE LA CHAMBRE DE METIERS 1. Les assemblées générales Les règles applicables aux assemblées générales sont définies par l article 20 du code de l artisanat modifié par l article 7 du décret n du 2 novembre 2004, et sont précisées par le règlement intérieur de la Chambre Les élections La CMA de la Dordogne est constituée de 36 membres répartis en deux collèges : le collège des activités (alimentation, bâtiment, fabrication et services) comprenant 24 membres et le collège des organisations professionnelles composé de 12 membres. Lors des élections du 17 novembre 1999, dans le collège des activités, les suffrages exprimés représentaient, en moyenne, un peu plus de 26 % des inscrits et, dans le collège des professionnels, un peu plus de 24 %. Lors des élections du 9 mars 2005, ces pourcentages se sont élevés respectivement à un peu plus de 23,5 % et à un peu plus de 23 %. Le nombre d électeurs inscrits a progressé, passant de en 1999 à 9525 en 2005 mais les pourcentages de suffrages exprimés par rapport aux électeurs inscrits ne se sont pas améliorés. Vous avez indiqué que le Bureau, conscient de ce constat, a décidé d accentuer la communication de proximité en direction des artisans.

3 Le bureau et les assemblées générales Les règles applicables au bureau de la chambre de métiers et de l artisanat sont définies à l article 19 du code de l artisanat. Ces dispositions prévoient que les membres du bureau qui se sont abstenus, sans motif légitime, d assister à trois séances consécutives de cette instance et auxquelles ils étaient régulièrement convoqués, sont déclarés démissionnaires du bureau par le Préfet, après avis de l assemblée générale de la Chambre. De plus, l article 20 du code de l artisanat modifié par l article 7 du décret n du 2 novembre 2004 dispose que les membres qui se sont abstenus de se rendre à deux assemblées générales successives, sans motif légitime, sont déclarés démissionnaires par le Préfet, après délibération de la Chambre de métiers. En ce qui concerne la Chambre de Métiers et de l artisanat de la Dordogne, après examen des procès-verbaux des réunions du bureau, qui se sont déroulées du 23 janvier 2001 au 23 août 2004, il a été relevé que des membres du bureau se sont excusés, de quatre à sept fois consécutivement, sans invoquer le moindre motif. Lors des assemblées générales des 25 juin 2001, 29 octobre 2001, 25 juin 2002 et 29 octobre 2002, certains membres absents n ont pas présenté d excuses. La Chambre attire votre attention sur ces dispositions ayant pour but de limiter l absentéisme des membres et sur l intérêt de recueillir et de recenser les motifs invoqués par les membres absents. Vous avez indiqué qu un courrier allait être adressé aux administrateurs et au membres du bureau pour leur rappeler les règles de présence aux différentes instances et qu il serait demandé désormais aux personnes absentes de justifier leurs absences éventuelles. 2. Le règlement intérieur et les commissions Suite aux élections de mars 2005, un nouveau règlement intérieur a été voté le 4 juillet 2005 et approuvé par le Préfet le 26 septembre Il prévoit, entre autres, la création de quatre commissions en application de l article 14 du décret n du 2 novembre Il s agit des commissions des finances, des affaires économiques, de la formation professionnelle et d appel d offres et des travaux. Après la constitution de la commission des affaires transversales, à compter de 2004, réunissant la commission des affaires économiques et celle de la formation professionnelle, la CMA de la Dordogne ne dispose plus que de trois commissions alors que le règlement intérieur en prévoit toujours quatre. Les commissions doivent se réunir deux fois par an et ne peuvent délibérer que si le quorum est atteint. En l occurrence, entre le 10 octobre 2000 et le 2 juin 2005, il apparaît que la commission des finances n a rempli cette obligation qu à deux reprises, le 12 octobre 2004 et le 2 juin Il a également été noté que, contrairement aux autres commissions, les membres de la commission d appel d offres et des travaux n avaient pas encore été installés.

4 4 Vous avez indiqué que le règlement intérieur, modifié lors de l assemblée générale du 6 novembre 2006, prévoit désormais la constitution de cinq commissions. La juridiction rappelle que leur fonctionnement devra veiller à respecter les règles de fréquence de réunion et de quorum qui leur sont fixées. 3. Les membres associés Aux termes de l article 8 du décret n du 2 novembre 2004 modifiant l article 21 du code de l artisanat, «le règlement intérieur fixe un nombre de membres associés limité à la moitié au maximum du nombre des membres élus». La CMA de la Dordogne disposant de 36 membres élus, le nombre de membres associés ne devrait pas dépasser 18. Suite aux élections de 2005, la liste des nouveaux membres associés n avait pas encore été arrêtée au moment du contrôle. Cependant, sur la période précédente, la liste communiquée à la Chambre régionale comprend 39 membres associés, nombre excédant largement l effectif prévu. La Chambre attire votre attention sur la nécessité, pour la nouvelle liste en cours d élaboration, de respecter les dispositions réglementaires et le règlement intérieur. Vous avez indiqué que cette organisation allait être revue en vue d assurer la compatibilité entre les exigences réglementaires et votre volonté de développer un contact rapproché avec les artisans. II LA GESTION BUDGETAIRE, COMPTABLE ET FINANCIERE 1 La gestion des encaissements La CMA de la Dordogne gère trois caisses : une caisse principale, une caisse à l Espace Formation des Métiers et une caisse à l antenne de Bergerac. Ces caisses, qui ont pour objet de percevoir des recettes, sont tenues par des agents administratifs qui n ont pas reçu d habilitation particulière. La réglementation des chambres de métiers et d artisanat ne vise pas expressément les dispositions du décret n du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique mais les principes qui en sont issus leur sont applicables en tant qu établissements publics de l Etat. La circulaire n 2139 du 26 mai 1998 (NOR : ECOA C) a rappelé les principes relatifs aux régies de recettes et aux régies d avances qui sont applicables aux chambres de métiers et de l artisanat. Il est donc souhaitable que votre établissement se conforme aux principes qui sont exposés dans cette circulaire et notamment que les agents chargés de gérer les encaissements soient nommés régisseurs de recettes par décision du président de l établissement, avec l agrément du trésorier. La Chambre prend acte de votre engagement à régulariser cette situation dans les plus brefs délais.

5 5 2 - La présentation des comptes financiers L examen des comptes financiers consolidés produits à la Chambre a fait apparaître des différences, notamment en 2001 et en 2003, entre d une part, les données figurant aux tableau de variation des ressources et emplois financiers et, d autre part, les montants figurant dans la balance des comptes en opérations créditrices ou débitrices de l exercice. Par ailleurs, l enchaînement de la détermination du fonds de roulement à la fin de l exercice 2001 et au début de 2002 n était pas réalisé. Bien que vous ayez fourni quelques explications, pas totalement complètes, il n en demeure pas moins que les documents budgétaires et comptables sont difficiles à lire. La Chambre ne peut que vous inviter à vérifier la cohérence entre les différents documents composant les comptes consolidés et à améliorer la présentation des comptes financiers et prend acte de votre engagement en ce sens. 3 - Les résultats de la section de fonctionnement consolidée Sur la période 2001 à 2004, les produits ont évolué un peu plus vite (16,58 %) que les charges (+ 16,24 %). Le résultat net de l exercice 2001 est faiblement excédentaire (3 215 ) et celui de 2002 est déficitaire ( ). Ce n est qu à partir de 2003 que la CMA de la Dordogne a enregistré des excédents (9 274 en 2003 et en 2004). Toutefois, durant la période 2001 à 2004, le résultat d exploitation, qui intègre les dépenses d amortissement (compte 68) mais pas les recettes afférentes à la quote-part des subventions d investissement reprises au compte de résultat (compte 777), est demeuré toujours négatif. La croissance plus rapide des produits d exploitation (+ 16,02 %) que celle des charges d exploitation (+ 13,97 %) a toutefois permis de réduire le déficit du résultat d exploitation qui est passé de en 2001 à en On peut également noter que les charges de personnel ont été contenues. Leur évolution de 16,44 % sur la période est restée inférieure à l évolution des produits. 4 - La dette Aux termes des dispositions de la circulaire ministérielle n du 13 janvier 1989 adressée aux préfets, «compte tenu d une faculté d emprunt limitée pour les chambres de métiers et de la nécessité de maintenir l endettement de celles-ci à un niveau compatible avec leurs capacités financières, l endettement maximum à 10 % des ressources propres paraît raisonnable» 1. De 2002 à 2004, l endettement de la CMA de la Dordogne se situe sous le taux maximum (6,9 % en 2002, 9,1 % en 2003 et 9,3 % en En revanche, il était un peu audessus de ce taux en 2001 (10,6%). Ce niveau d endettement n appelle toutefois pas de remarque particulière. 1 En fait, ce ratio correspond à l annuité des emprunts rapportée aux ressources propres constituées des produits des taxes et des redevances du répertoire des métiers.

6 6 5 - Les ratios fournis à l appui des comptes financiers De 2001 à 2004, selon les indications fournies à l appui des comptes (feuillet n 77), la capacité d autofinancement rapportée au total des produits a dépassé 7 % en 2002 (7,3 %) et en 2003 (7,43 %) et a atteint plus de 8 % en 2001 (8,64 %) et en 2004 (8,36 %). Toutefois, en retenant une détermination de la capacité d autofinancement plus proche de la définition communément admise 2, ce ratio n a pas dépassé 4 % (3,95 % en 2001 ; 1,91 % en 2002 ; 3,01 % en 2003 et 3,06 % en 2004). 6 - Les comptes de résultat du centre de formation des apprentis De 2001 à 2004, le total des charges a évolué un peu plus vite (14,5 %) que le total des produits (13,4 %). Le résultat de cette activité, légèrement excédentaire en 2001 (1 594 ) est devenu déficitaire dès 2002 et est resté déficitaire en 2003 ( ) et en 2004 ( ). De 2001 à 2004, l augmentation des charges d exploitation (+ 13,51 %) a été un peu plus élevée que celle des produits (+ 13,37 %). Par ailleurs, le chiffre d affaire net (+ 9,23 %) progresse moins vite que les subventions reçues (+ 13,76 %). Le résultat d exploitation, qui intègre les dépenses d amortissement (compte 68) mais pas les recettes afférentes à la quote-part des subventions d investissement reprises au compte de résultat (compte 777), était déficitaire tout au long de la période, passant de en 2001 à en Ces résultats d exploitation, assez fortement déficitaires, ont été compensés par des résultats exceptionnels excédentaires importants, allant de en 2002 à en III. L EXAMEN DES DEPENSES ET DES RESSOURCES 1 Les dépenses 1.1 Les dépenses de fonctionnement Les primes L article 25 du statut des personnels des chambres de métiers prévoit le versement aux agents d une seule prime annuelle de fin d année égale au douzième du traitement réel versé. Or, la Chambre de Métiers de la Dordogne a octroyé une prime exceptionnelle, destinée à compenser une action particulière. Cette prime, qui concerne l ensemble des pôles et des espaces de l établissement, est attribuée sous la forme de points d indice. En 2004, le montant des primes ainsi distribuées s élevait à environ Résultat majoré des dotations aux amortissements et aux provisions et diminué des reprises sur amortissements et sur provisions et des subventions d investissement virées au compte de résultat.

7 7 Il est rappelé que seule la Commission Paritaire Nationale issue de la loi n du 10 décembre 1952 relative à l établissement obligatoire d un statut du personnel administratif des chambres d agriculture, de commerce et des métiers, est compétente pour définir les règles statutaires applicables au personnel des chambres de métiers. Dès lors, en l absence de décision de cette instance paritaire, le versement de cette prime ne repose pas sur un fondement juridique solide et l établissement devrait y mettre fin. Vous avez indiqué que l instauration de cette prime avait pour objectif d encourager les équipes de la CMA 24 dans l amélioration de la qualité des services auprès des artisans et que vous espériez qu une prochaine réforme du statut des chambres des métiers intégrera la possibilité de «récompenser les collaborateurs pour leur activité positive». La chambre rappelle toutefois que tel n est pas le cas en l état actuel du droit applicable Le personnel mis à disposition La Chambre de Métiers de la Dordogne met du personnel à disposition du Groupement des Métiers de la Dordogne (4 agents), de la Chambre Economique (1 agent), de la Confédération Nationale Professionnelle de l Automobile (1 agent) et de la Fondation du Patrimoine (1 agent). Les prestations correspondantes sont facturées aux organismes en fonction du temps consacré par chacun des agents mis à disposition. La CMA de la Dordogne a signé des conventions de mise à disposition avec trois de ces organismes mais pas avec la chambre économique. La Chambre attire votre attention sur la nécessité de signer également une convention avec cet organisme afin de définir les conditions de la mise à disposition de l agent (durée, missions) et de préciser les modalités de remboursement des charges salariales et sociales (coût, facturation, règlement) Les subventions versées par la chambre de métiers Aux termes de la circulaire n 487 du 31 octobre 2000 relative à la présentation des budgets, il appartient à l assemblée générale [des chambres de métiers et de l artisanat] de décider du montant de leurs concours aux organisations. Les subventions octroyées éventuellement sont inscrites au compte «subventions aux autres organismes». En 2004, la chambre des métiers et de l artisanat de la Dordogne a octroyé des participations qui se sont élevées à plus de Il a été relevé que l attribution des subventions, notamment à l Association Culture Loisirs Métiers 24 ( en 2004), l association du personnel de la Chambre, n a été décidée que par le bureau. Vous avez indiqué que, depuis la fin 2005, les subventions sont décidées par l assemblée générale. 1.2 Les dépenses d investissement Sur la période 2001 à 2004, la CMA de la Dordogne a réalisé des investissements qui se sont élevés en moyenne à par an. Ces investissements ont concerné le centre de formation des apprentis à hauteur de près de 90 %.

8 8 Afin d obtenir un contrat-qualité, l espace-formation a réalisé bon nombre d investissements correspondant à des mises aux normes de sécurité et à des travaux de restructuration des laboratoires, de construction de salles de cours et d agrandissement d ateliers. Ces investissements ont été menés, de 1997 à 2004, en cinq phases. Ils se sont élevés à environ et ont été principalement financés par la Région Aquitaine (33 %), l Etat (23,5 %), la CMA de la Dordogne (19,4 %), l Union européenne (16,6 %) et l Association nationale pour la formation automobile (7 %). 2 Les ressources Les deux principales ressources de la Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne sont les subventions d exploitation qui représentent, entre 2001 et 2004, en moyenne 55 % du total des produits de fonctionnement, et les produits spécifiques aux chambres de métiers, notamment la taxe pour frais de chambre de métiers et la redevance du répertoire des métiers. La CMA développe également les prestations de service rémunérées La taxe pour frais de Chambre de métiers Prévue à l article 1601 du code général des impôts, cette taxe est perçue au profit des chambres de métiers et de l assemblée permanente de celles-ci. Elle est acquittée par les chefs d entreprises individuelles et les sociétés soumis à l obligation de s inscrire au répertoire des métiers ou y demeurant immatriculés. Cette taxe est composée d un droit fixe par ressortissant, égal à la somme des droits fixes arrêtés par la chambre de métiers, la chambre régionale de métiers et l assemblée permanente des chambres de métiers dans la limite d un montant maximum et d un droit additionnel à la taxe professionnelle, dont le produit est arrêté par les chambres de métiers. Celui-ci ne peut excéder 50 % du produit du droit fixe revenant aux chambres de métiers, majoré d un coefficient de 1,12. Toutefois, les chambres de métiers sont autorisées à porter le produit du droit additionnel jusqu à 85 % du produit du droit fixe, afin de mettre en œuvre des actions ou de réaliser des investissements, dans des conditions définies par décret en Conseil d Etat. Le droit fixe revenant à la CMA de la Dordogne est passé de 96 en 2001 à 105 en 2003 et été ramené à 94 en Vous avez indiqué que la baisse du droit fixe constatée en 2004 provient du fait que la part attribuée pour l assemblée permanente des chambres de métiers et pour la chambre régionale des métiers leur a été versée directement. La Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne a été autorisée, par arrêtés préfectoraux successifs, à porter le produit du droit additionnel à la taxe professionnel à 70 % (2001 et 2002) puis 85 % (à compter de 2003) du produit du droit fixe de la taxe pour frais de chambre de métiers. Le produit des droits fixes a peu évolué sous la période, de en 2001 à en En revanche, sous l effet notamment des autorisations préfectorales, les produits de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle ont augmenté assez fortement (61,5 %).

9 9 Au total, les produits de la fiscalité ont augmenté de 26,6 % entre 2001 ( ) et 2004 ( ). Il a été noté, en outre que la CMA de la Dordogne ne pratique pas l exonération temporaire des entreprises prévue à l article 1602 du code général des impôts Les prestations de service Ces prestations sont regroupées en sept catégories : création/transmission/reprise, développement d entreprise, commercial, informatique et internet, droit social, développement territorial, autres prestations. Elles produisent des ressources qui sont prévues au paragraphe II de l article 26 du code de l artisanat. De 2003 à 2004, ces ressources ont plus que doublé, passant de à Il a été constaté que la CMA de la Dordogne n avait pas assujetti ces recettes à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En premier lieu, les activités pour lesquelles la concurrence doit être présumée sont couvertes par le champ d application de la TVA. Or, l article 26-II du code de l artisanat précise que «les chambres de métiers et de l artisanat peuvent recevoir, en outre, des redevances, dans le respect des règles de concurrence, pour des prestations de services fournies aux entreprises artisanales». Pour certaines de ces activités, la CMA de la Dordogne réalise des prestations de services qui sont susceptibles d être fournies par des professionnels. Il en est notamment ainsi des prestations relatives à la transmission des entreprises. Aux termes de l article 256 A du code général des impôts, «sont assujetties à la TVA les personnes qui effectuent de manière indépendante une des activités économiques mentionnées au troisième alinéa, quels que soient le statut juridique de ces personnes, leur situation au regard des autres impôts et la forme et la nature de leur intervention». L avis n du 8 novembre 2000 du Conseil d Etat «Jean-Louis Bernard consultants» a rappelé que «les établissements publics, les exploitations industrielles ou commerciales de l Etat ou les collectivités locales, les entreprises concessionnaires ou subventionnées [ ] doivent acquitter, dans les conditions de droit commun, les impôts et taxes de toute nature auxquels seraient assujettis des entreprises privées effectuant les mêmes opérations. Il résulte de ces dispositions ainsi que de celles de l article 256 B du code général des impôts que les établissements publics, lorsqu ils exercent une activité susceptible d entrer en concurrence avec celle d entreprises privées [ ] sont tenus à des obligations fiscales comparables à celles auxquelles sont soumises ces personnes privées». Enfin, l annexe à la circulaire NOR ECOA C du 26 décembre 2001 admet la possibilité pour les chambres de métiers et de l artisanat de tarifer des prestations supplémentaires mais elle en rappelle les conditions et notamment le respect des règles de la concurrence et des règles fiscales. Afin de limiter les risques fiscaux, liés notamment aux règles d assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée, la CMA de la Dordogne devra examiner la nature des prestations qu elle livre. Si ces prestations relevaient du secteur concurrentiel, la CMA de la Dordogne devrait en tirer les conséquences fiscales notamment au regard de la taxe sur la valeur ajoutée.

10 10 Vous avez indiqué que la CMA étudie au cas par cas l assujettissement des prestations de services aux impôts des entreprises. 3 - Les subventions reçues par la Chambre de métiers La Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne reçoit des subventions de fonctionnement et d investissement. En fonctionnement, les principales subventions proviennent des collectivités (Région Aquitaine, Département de la Dordogne ainsi que de l Etat et de l Union européenne). Elle reçoit également des subventions d exploitation qui augmentent de 31 % entre 2001 et Celles-ci proviennent en grande partie de l association nationale pour la formation automobile (ANFA) et du centre national pour l aménagement des structures des exploitations agricoles (CNASEA). En ce qui concerne les subventions d investissement, elles sont essentiellement accordées par l Etat ( en 2004), la Région Aquitaine ( en 2004) et l Union européenne ( en 2004). Au total, les subventions d investissement ont augmenté de 208,3 % entre 2001 et 2004, passant de à Les subventions de fonctionnement ont, elles, crû de façon moins importante : elles s élevaient à en 2001 et à en 2004, soit une augmentation de 14,32 %. IV LE CENTRE DE FORMATION DES APPRENTIS (Espace formation des métiers) En application du livre I du code du travail, et notamment de ses articles L à L et R à R , la Chambre de métiers et de l artisanat de la Dordogne a été habilitée à créer et à gérer un Centre de Formation des Apprentis depuis le 4 août Elle a conclu une convention avec la Région portant fonctionnement du Centre de Formation des Apprentis. La dernière convention a pris effet le 1 er janvier 2002 et viendra à échéance le 31 décembre La Chambre de Dordogne a également conclu une convention de partenariat avec l Association nationale pour la formation automobile (ANFA), le 20 juin 1997, pour une durée de trois ans. Cette convention n a pas été renouvelée. Cependant, le partenariat a continué à fonctionner et une nouvelle convention a été le signée le 3 mars 2006 pour une durée de trois ans. Selon les dispositions de l article R du code du travail, la convention créant un centre de formation d apprentis prévoit l institution, auprès du directeur et de l organisme gestionnaire du centre, d un conseil de perfectionnement dont la composition et les attributions sont déterminées par les articles R à R de ce même code. Par ailleurs, l article R du code précité dispose que le conseil de perfectionnement se réunit au moins trois fois par an. Enfin, le règlement intérieur du centre de formation des apprentis, prévu à l article R du code du travail, précise que ces réunions ont lieu à chaque fin de trimestre.

11 11 Le conseil de perfectionnement de la Chambre de la Dordogne a délibéré en 2002, les 3 juillet et 21 novembre et en 2003, les 18 juin et 11 décembre. La chambre prend acte de votre engagement à veiller à l application du règlement intérieur et à organiser les séances du conseil de perfectionnement à la fin de chaque trimestre. * * * En application des dispositions de l article L du code des juridictions financières, le présent rapport d observations définitives de la chambre accompagné de votre réponse doit faire l objet d une inscription à l ordre du jour de la plus proche réunion de l assemblée délibérante. Il doit être joint à la convocation de chacun de ses membres et doit faire l objet d un débat. La chambre vous serait obligée de lui faire connaître dans quelles conditions aura été réalisée cette communication. En outre, j appelle votre attention sur le fait que ce rapport deviendra communicable à tout tiers demandeur dès qu aura eu lieu la réunion précitée. Je vous informe que copie du présent rapport est transmise au préfet et au trésorier-payeur général du département, en application de l article R du code des juridictions financières. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l expression de ma considération distinguée. Bernard GIREL conseiller maître à la Cour des comptes

Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011

Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011 Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011 Références à rappeler : CM/JPR/RODII/064 036 931 Monsieur le Directeur, Par lettre du 21 janvier 2011, vous avez été informé que la chambre régionale des comptes

Plus en détail

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président,

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président, Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992 Bordeaux, le 22 mars 2010 Monsieur le Président, Par lettre du 9 septembre 2008, vous avez été informé que la Chambre régionale des comptes

Plus en détail

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée. La Présidente Lyon, le 22 Juillet 2013 N Recommandée avec A.R. REF : ma lettre n 508 du 20 juin 2013 P.J. : 1 Madame la Maire, Par lettre citée en référence, je vous ai communiqué le rapport d observations

Plus en détail

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE Chapitre 1 - BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION Article 1 Il est fondé entre les adhérent-e-s aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet

Plus en détail

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur,

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur, MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Direction du Trésor Direction de la Comptabilité publique Direction générale des collectivités

Plus en détail

1. Quelles sont les nécessités et obligations comptables. 2. Pourquoi établir un bilan, un compte de résultat, un budget?

1. Quelles sont les nécessités et obligations comptables. 2. Pourquoi établir un bilan, un compte de résultat, un budget? Sommaire 1. Quelles sont les nécessités et obligations comptables 2. Pourquoi établir un bilan, un compte de résultat, un budget? 3. Quels outils? 4. Quelle fiscalité? 5. Quels documents conserver? Introduction

Plus en détail

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 L instruction budgétaire et comptable M14 est appliquée aux collectivités locales depuis 1997 soit bientôt près de dix ans. Elle

Plus en détail

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion.

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion. Le Président REF. : N 1027 Poitiers, le 29 décembre 2006 Rod2-1 RECOMMANDE AVEC A.R. Monsieur le Maire, Le rapport d observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Sauveur-d Aunis, arrêté

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE

CIRCULAIRE CDG90 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE CIRCULAIRE CDG90 07-13 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, article 22 bis. Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions

Plus en détail

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS)

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) STATUTS TYPE D UDCCAS Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) PREAMBULE Les statuts de l UNCCAS prévoient en leur article 5 la possibilité de constituer des

Plus en détail

CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE PARIS (CMAP) (75)

CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE PARIS (CMAP) (75) RAPPORT D OBSERVATIONS DÉFINITIVES ET SA RÉPONSE CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE PARIS (CMAP) (75) Exercices 2009 et suivants Observations définitives délibérées le 16 septembre 2014 SOMMAIRE

Plus en détail

STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er. Article 2. Article 3. Association loi 1901

STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er. Article 2. Article 3. Association loi 1901 Association loi 1901 STATUTS I- L ASSOCIATION : Article 1 er Il est formé entre les adhérents aux présents statuts, une association, régie par la loi du 01/07/1901 et le décret du 16/08/1901 sous la dénomination

Plus en détail

AVIS. VU le code des juridictions financières, notamment ses articles L. 232-1 et R. 232-1 ;

AVIS. VU le code des juridictions financières, notamment ses articles L. 232-1 et R. 232-1 ; SYNDICAT DE PROMOTION DE L INTERCOMMUNALITE SPORTIVE (Maine-et-Loire) Article L. 1612-5 du code général des collectivités territoriales Déséquilibre réel du budget 2012 Rapport n 2012-0072 Séance du 9

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL Le vote du budget constitue l acte politique majeur de la vie de la collectivité. Il doit impérativement être voté avant le 31 mars de l année qu il intéresse. Toutefois,

Plus en détail

www.droit-afrique.com concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent.

www.droit-afrique.com concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent. concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent. Pour permettre l établissement des états de liquidation, une déclaration signée, affirmée sincère

Plus en détail

No 2487 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l'assemblée nationale le 21 juin 2000. PROJET DE LOI MODIFIE PAR LE SENAT EN NOUVELLE LECTURE

Plus en détail

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AUVERGNE, STATUANT EN SECTION

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AUVERGNE, STATUANT EN SECTION CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'AUVERGNE COMMUNE DE CERILLY N codique : 003 015 048 Département : Allier Trésorerie de Cérilly-Ainay-Le-Château Exercices 2004 et 2005 Audience publique du 9 juin 2010 Lecture

Plus en détail

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Association SYNADEC Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, le décret du 16

Plus en détail

Association de loi 1901 «groove line» STATUTS. I-L association : Article 1 er :

Association de loi 1901 «groove line» STATUTS. I-L association : Article 1 er : Association de loi 1901 «groove line» STATUTS I-L association : Article 1 er : Il est formé entre les adhérents aux présents statuts, une association, régie par la loi du 01/07/1901 et le décret du 16/08/1901

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

AVIS. VU le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1612-14 et L. 1612-20, R. 1612-27 à R. 1612-29 et R.

AVIS. VU le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1612-14 et L. 1612-20, R. 1612-27 à R. 1612-29 et R. Première section SYNDICAT DE LA BELLE ETOILE Syndicat d études, de réalisation et de gestion d une station d épuration (Sarthe) Article R. 1612-31 (L. 1612-14) du code général des collectivités territoriales

Plus en détail

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE TITRE I. DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE 1 ER : FORMATION ET OBJET DE LA MUTUELLE Article 1 er : Il est créé une Union Nationale de groupements mutualistes

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association ISF-INVEST Club STATUTS DE L'ASSOCIATION - article 1 : Constitution et Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Association Bou de nature Statuts association loi 1901

Association Bou de nature Statuts association loi 1901 Association Bou de nature Statuts association loi 1901 1. Constitution-objet-siège social-durée de l association Art 1 : Forme Il est créé sous la forme d une association, régie par les principes généraux

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

Dijon, le 21 septembre 2012

Dijon, le 21 septembre 2012 Le Président RS/FM/BBA n 12-ROD2-RR-10 Dijon, le 21 septembre 2012 RECOMMANDE AVEC A.R. P. J. : 1 annexe Monsieur le Président, Par une lettre du 16 juillet 2012, je vous ai communiqué le rapport d'observations

Plus en détail

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction Guide d information pour les copropriétaires Le décret comptable Quelques repères......pour mieux comprendre Juin 2007 Plan du guide

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France. Séminaire Eurorai Alicante 23 avril 2010 1

L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France. Séminaire Eurorai Alicante 23 avril 2010 1 L examen des recettes lors du contrôle budgétaire d une collectivité territoriale en France 1 Plan de l exposé 1ère partie : Présentation Le contrôle budgétaire, Méthodologie du contrôle et ses suites,

Plus en détail

NOTE SUR LES SUBVENTIONS. - Récapitulatif des obligations des associations subventionnées

NOTE SUR LES SUBVENTIONS. - Récapitulatif des obligations des associations subventionnées NOTE SUR LES SUBVENTIONS - Récapitulatif des obligations des associations subventionnées - Les produits de la tarification ne sont pas des subventions A. Récapitulatif des obligations des associations

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION AIRSOFT CONTACT

STATUTS DE L ASSOCIATION AIRSOFT CONTACT STATUTS DE L ASSOCIATION AIRSOFT CONTACT CONSTITUTION Article 1 er Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

STATUTS DE L AROEVEN DE PARIS TITRE I BUT ET COMPOSITION

STATUTS DE L AROEVEN DE PARIS TITRE I BUT ET COMPOSITION STATUTS DE L AROEVEN DE PARIS TITRE I BUT ET COMPOSITION ARTICLE 1 : Création et dénomination L Association laïque dite «Association Régionale des Œuvres Educatives et de Vacances de l Education Nationale

Plus en détail

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers :

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers : Fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains établissements publics ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés à risque les plus sensibles I. Description

Plus en détail

PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015. Commune de Poisat 23 février 2015

PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015. Commune de Poisat 23 février 2015 PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015 Commune de Poisat 23 février 2015 Sommaire Le budget communal : quelques points de compréhension 1. Principes budgétaires 2. Préparation du budget 3. Exécution du budget

Plus en détail

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 TITRE I CONSTITUTION OBJET SIEGE SOCIAL DUREE Article 1 : CONSTITUTION ET DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE CIRCULAIRE CDG90 11/12 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations

Plus en détail

Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV)

Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV) Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV) I. But et composition de l Association Article 1 : Nom Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts

Plus en détail

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière

Plus en détail

Convocations. Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts. Ales Groupe. Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros

Convocations. Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts. Ales Groupe. Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros 21 mai 2012 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Convocations Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts Ales Groupe Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros Siège social : 99, rue du

Plus en détail

LA COMPTABILITE MATIERE

LA COMPTABILITE MATIERE INFORMATIONS CONSEIL ET ASSISTANCE AUX E.P.L.E. DE LA GUADELOUPE LA COMPTABILITE MATIERE S O M M A I R E 1 - Rappel des dispositions réglementaires page 2 2 - Modalités de mise en œuvre de la comptabilité

Plus en détail

LES GARANTIES D EMPRUNT

LES GARANTIES D EMPRUNT LES GARANTIES D EMPRUNT (Compte 801.5) Fiche n 1 Définition Les garanties d emprunt entrent dans la catégorie des engagements hors bilan parce qu une collectivité peut accorder sa caution à une personne

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE PROTECTION SOCIALE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE PROTECTION SOCIALE PROTECTION SOCIALE SÉCURITÉ SOCIALE : ORGANISATION, FINANCEMENT MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L

Plus en détail

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ;

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ; CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE BOURGOGNE SEANCE du 8 juillet 2008 AVIS n 08.CB.08 COMMUNE d ARGILLY Budget principal, budget annexe de la section d ANTILLY (Département de la Côte-d'Or) BUDGET PRIMITIF

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L.

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L. Commentaire Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013 Mme Annick D. épouse L. (Cotisations et contributions sociales des travailleurs non salariés non agricoles outre-mer) La Cour de cassation a renvoyé

Plus en détail

LES HIPPOCAMPES DE PARIS STATUTS

LES HIPPOCAMPES DE PARIS STATUTS LES HIPPOCAMPES DE PARIS STATUTS Article préliminaire Il est rappelé que l association «Les Hippocampes de Paris» a été créée le 25 mai 1934 sous la dénomination «Les Hippocampes». Elle a été déclarée

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

Statuts. Les soussignés :

Statuts. Les soussignés : Statuts Les soussignés : APICIL PRÉVOYANCE, institution de prévoyance régie par le titre III du livre IX du Code de la Sécurité sociale, dont le siège social est situé 38 rue François Peissel 69300 Caluire

Plus en détail

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» Alerte «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY

STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY Article 1 : Constitution et siège social Il est fondé, le 12 mai 1998, entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet

Plus en détail

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

STATUTS ASSOCIATION loi 1901 France Douleurs

STATUTS ASSOCIATION loi 1901 France Douleurs 1 STATUTS ASSOCIATION loi 1901 France Douleurs ARTICLE 1 : Titre de l association Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901, ayant pour

Plus en détail

Statuts de la Mutuelle Des Inspecteurs Et Officiers Des Douanes Du Cameroun TITRE I DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE I

Statuts de la Mutuelle Des Inspecteurs Et Officiers Des Douanes Du Cameroun TITRE I DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE I Statuts de la Mutuelle Des Inspecteurs Et Officiers Des Douanes Du Cameroun 1 TITRE I DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE I DE LA DENOMINATION ET DU SIEGE Article 1 : La Mutuelle créé entre les Inspecteurs

Plus en détail

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 Décembre 2003 Département Finances Développement Économique LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 APPLICABLES A COMPTER DU 1 ER JANVIER 2004 Le Comité de Finances Locales, lors de sa séance du

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE Mise à jour : 02/03/15 1 CONDITIONS GENERALES POUR ETRE APPRENTI p. 2 2 - ENREGISTREMENT DU CONTRAT p. 2 3 DEFINITION DU CONTRAT D APPRENTISSAGE p. 5 4 - EXECUTION

Plus en détail

Comment remplir le dossier de demande subvention?

Comment remplir le dossier de demande subvention? Comment remplir le dossier de demande subvention? Ville de Suresnes année 2015 Le dossier de demande de subvention est à déposer en 3 exemplaires avant le 5 décembre 2014 Au service Vie Associative 6 rue

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE Décret n o 2014-736 du 30 juin 2014 pris pour l application de l ordonnance n o 2014-326 du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires. Textes généraux. Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité

Décrets, arrêtés, circulaires. Textes généraux. Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité J.O n 247 du 24 octobre 2003 page 18112 texte n 5 Décrets, arrêtés, circulaires Textes généraux Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité Décret n 2003-1010 du 22 octobre 2003 relatif

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI NOTE : Le texte que vous consultez est une codification administrative des Règlements de l'uqar. La version officielle est contenue dans les résolutions adoptées par le Conseil d'administration. RÈGLEMENT

Plus en détail

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES C.E.P.R.E.M.A.P. Décembre 2004 CENTRE POUR LA RECHERCHE ECONOMIQUE ET SES APPLICATIONS C.E.P.R.E.M.A.P. Association déclarée régie par la Loi de 1901 Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Ordonnance n o 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l

Plus en détail

S T A T U T S LA QUADRATURE DU NET

S T A T U T S LA QUADRATURE DU NET S T A T U T S LA QUADRATURE DU NET Association loi 1901 Article 1 - Constitution I DENOMINATION OBJET - SIEGE Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une Association régie par la loi du 1er

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale 1 Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale CSSS/14/010 DÉLIBÉRATION N 14/006 DU 14 JANVIER 2014 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL À L ADMINISTRATION

Plus en détail

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion btsag.com 1/15 26/09/2011 Pérennisation de l entreprise Auteur : C. Terrier; mailto:webmaster@btsag.com ; http://www.btsag.com Utilisation: Reproduction libre pour des formateurs dans un cadre pédagogique

Plus en détail

Titre 1 - Constitution et objet de la société

Titre 1 - Constitution et objet de la société STATUTS MAIF APPROUVÉS PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONSTITUTIVE DU 17 MAI 1934. MODIFIÉS PAR DÉLIBÉRATION DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DES : 25 AVRIL 1935, 16 AVRIL 1936, 1ER AVRIL 1937, 9 AVRIL 1942, 25 AVRIL

Plus en détail

Article 1. Article 2. Article 3

Article 1. Article 2. Article 3 STATUTS Création Article 1 30 janvier 2013 Il est fondé entre les adhérents, aux présents statuts, une association régie par la loi du 1 juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 ayant pour nom «Association

Plus en détail

DEPENSE FISCALE N 560104. Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire

DEPENSE FISCALE N 560104. Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire DEPENSE FISCALE N 560104 Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire SOMMAIRE 1. IDENTITE DE LA DEPENSE...1 1.1. Description juridique et

Plus en détail

Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France

Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France Statuts et Règlement Intérieur de l Union des Associations Suisses de France Article 1 er : Constitution, Dénomination I DEFINITION ET OBJET L Union des Associations Suisses de France est une Union formée

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTEE DES ENTREPRISES. CONDITIONS GENERALES D APPLICATION. (C.G.I., art. 1586 ter à 1586 nonies)

Plus en détail

La C.N.A.B Confédération Nationale des Administrateurs de Biens et Syndics de Copropriété. vous informe

La C.N.A.B Confédération Nationale des Administrateurs de Biens et Syndics de Copropriété. vous informe La C.N.A.B Confédération Nationale des Administrateurs de Biens et Syndics de Copropriété vous informe COPROPRIETE : Décret n 2004-479 du 27 mai 2004 modifiant le décret n 67-223 du 17 mars 1967 Principaux

Plus en détail

ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. Titre 1 Constitution.

ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. Titre 1 Constitution. ASSOCIATION DES JURISTES DU MASTER ENVIRONNEMENT DE L UNIVERSITE PARIS SUD XI - A.J.M.E. STATUTS DE L ASSOCIATION Titre 1 Constitution. ARTICLE PREMIER : DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux

Plus en détail

Le Conseil Municipal des Jeunes Qu est-ce qu un Conseil Municipal des Jeunes? Le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) est une assemblée qui réunit des jeunes Volvicois de la 6 ème à la 4 ème. Il est composé

Plus en détail

TEXTE ADOPTE no 511 Petite loi ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIEME LEGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 1999-2000 23 mai 2000 PROJET DE LOI ADOPTE PAR L ASSEMBLEE NATIONALE EN NOUVELLE

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 BUDGET COMMUNE La tenue du débat d orientations budgétaires est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de plus de 3 500 habitants, leurs établissements

Plus en détail

STATUTS le 4 février 2011

STATUTS le 4 février 2011 STATUTS le 4 février 2011 Statuts de l EID Atlantique 1 Préambule : Vu le code général des collectivités territoriales (CGCT) et notamment ses articles L. 5421-1 et suivants et R. 5421-1 et suivants ;

Plus en détail

Statuts. Article I Désignation

Statuts. Article I Désignation Statuts Article I Désignation Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er Juillet 1901 et le décret du 16 Août 1901, ayant pour titre : Association des

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT ***********

STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT *********** STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT *********** ARTICLE 1 : CONSTITUTION, APPELLATION, DUREE. Il est constitué une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. du 26/02/2005 modifié les 15/03/2008, 21/04/2012 et 22/02/2014 I.REGLEMENT FINANCIER PREAMBULE La Fédération Française du Sport Boules, bénéficiant d une

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Mme Élise MOURA souhaite que soient remis dans la délibération les tarifs du marché comportant l abonnement annuel.

Mme Élise MOURA souhaite que soient remis dans la délibération les tarifs du marché comportant l abonnement annuel. COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL L an deux mil douze, le treize novembre, le Conseil Municipal de la Commune du Porge, dûment convoqué s est réuni en séance ordinaire, à la Mairie, sous la présidence

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

Association METROPOLIS Association française Loi 1901 RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Association METROPOLIS Association française Loi 1901 RÈGLEMENT INTÉRIEUR Association METROPOLIS Association française Loi 1901 RÈGLEMENT INTÉRIEUR 20 mai 2015 Ce règlement intérieur complète et précise certains articles des statuts de l association modifiés et approuvés le

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

COURTIER ET AGENT D ASSURANCE

COURTIER ET AGENT D ASSURANCE COURTIER ET AGENT D ASSURANCE SOMMAIRE LE MARCHÉ DU COURTIER ET AGENT D ASSURANCE... 2 LA RÉGLEMENTATION DU COURTIER ET AGENT D ASSURANCE... 4 L'ACTIVITÉ DU COURTIER ET AGENT D ASSURANCE... 7 LES POINTS

Plus en détail

PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014

PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014 PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014 Vous trouverez le Rapport du Conseil d'administration sur les projets de résolutions proposés, ainsi que les Rapports des

Plus en détail

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 2015 STATUTS RÈGLEMENTS M E RMutuelle Retraite Européenne Statuts MRE applicables à compter du 01/01/2015 Titre I ER - Formation, Objet et composition

Plus en détail

Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3. CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3

Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3. CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3 STATUTS 1 SOMMAIRE Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3 CHAPITRE I : Formation et Objet de la Mutuelle page 3 CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3 Administration

Plus en détail

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF ASSOCIATION LOI 1901 STATUTS Statuts mis à jour le 28 Mars 2012 TITRE I CONSTITUTION OBJET SIEGE DUREE PREAMBULE Le 2 juillet 2002 à Arpajon, il a été établi les statuts initiaux

Plus en détail

Statuts de la CFHM. Article 1 - Dénomination. Article 2 - Durée. Article 3 - Siège C.F.H.M. 10/26

Statuts de la CFHM. Article 1 - Dénomination. Article 2 - Durée. Article 3 - Siège C.F.H.M. 10/26 C.F.H.M. 10/26 Article 1 - Dénomination Il est formé entre les membres qui adhèrent aux présents statuts une fédération, régie par les dispositions du Livre IV du code du Travail, qui prend la dénomination

Plus en détail

Décret n 313 2005-05-30 PR/MCJS/05 du 30 mai 2005, portant organisation et fonctionnement du Bureau Tchadien du Droit d Auteur

Décret n 313 2005-05-30 PR/MCJS/05 du 30 mai 2005, portant organisation et fonctionnement du Bureau Tchadien du Droit d Auteur Décret n 313 2005-05-30 PR/MCJS/05 du 30 mai 2005, portant organisation et fonctionnement du Bureau Tchadien du Droit d Auteur Vu la Loi N 005/PR/2003 du 02 mai 2003, portant protection du Droit d Auteur,

Plus en détail

Le Groupement d Employeurs

Le Groupement d Employeurs Le Groupement d Employeurs Une formule qui permet aux petites et moyennes entreprises de se regrouper pour employer une maind œuvre qu elles n auraient pas, seules les moyens de recruter Qu est-ce qu un

Plus en détail