PREMIÈRE PARTIE : LE «ROMANESQUE LAZARÉEN»...
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- Anne-Marie Soucy
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1 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...13 Un problème de réception...14 Question de poétique...27 Scansions : PREMIÈRE PARTIE : LE «ROMANESQUE LAZARÉEN»...39 CHAPITRE 1 : SITUATION D UN ÉCRIVAIN AU RETOUR DES CAMPS Expérience des camps et expérience de la littérature Kafka, référence pour l univers concentrationnaire Lire, écrire dans le camp Retour et regard sur la littérature contemporaine Un regard «lazaréen» sur la vie artistique Influences contemporaines Les récits des camps : quelle position? Le refus d écrire «son» récit des camps La place des témoignages dans les années du retour Jean Cayrol, lecteur de témoignages...78 CHAPITRE 2 : PRINCIPES THÉORIQUES L inscription de l Histoire : Lazare contre Orphée L odeur de Lazare et l intégrité d Orphée La résurrection, et après? «Lazare parmi nous» ou l impossible démobilisation Le personnage, fondement du romanesque Une solitude radicale Une sensualité limitée à l objet Un personnage qui «avance par bonds» Un «insaisissable» camp L espace urbain : une organisation concentrationnaire Les relations sociales : un anonymat concentrationnaire Le rêve et le merveilleux : un instinct de survie concentrationnaire
2 630 LES RÉCITS LAZARÉENS DE JEAN CAYROL CHAPITRE 3 : LES SILENCES DE LA POÉTIQUE L origine chrétienne de l œuvre Une lecture christique de l expérience concentrationnaire Les limites d une homologie Vers une éthique lévinasienne Littérature et témoignage L expérience, condition du texte lazaréen? Témoigner de quoi? Une volonté d inscription dans l espace littéraire Un «pari» passé sous silence Le temps de la relation intertextuelle «Fiction» : choix d un mode et refus d un genre «Témoigner clandestinement» DEUXIÈME PARTIE : L ANALOGIE CONCENTRATIONNAIRE CHAPITRE 1 : L INDICE Indices explicites Un monde peuplé d anciens déportés Mentions explicites de l événement concentrationnaire Indices métonymiques Pain, mégot : métonymies de la vie quotidienne Rayures, cendres : métonymie de la déshumanisation Indices temporels : lire le passé au présent Des fictions d après les camps Des fictions contemporaines Une esthétique de la trace Ruines Tache, usure, fêlure Blessure, déchirure CHAPITRE 2 : LA NARRATION Les étapes d un récit de déportation Le voyage La mort Le retour Un «homme sans qualités» Le nom Le visage Le double
3 TABLES DES MATIÈRES Un «regard famélique» Un rapport myope au réel : le point de vue de l affamé La hantise de l informe, du mou, du charnu Manducation et constitution de soi CHAPITRE 3 : L ÉCRITURE Mots-emblèmes des camps «Mauthausen» : une remotivation étymologique «Nacht und Nebel» : une métaphore resémantisée «Lazare-lézard-lézarde» : une paronomase Des mots-matrices pour l écriture «Déportation» : un personnage décentré «Concentration» dans le traitement du temps «Décomposition» ou «émiettement» de la syntaxe TROISIÈME PARTIE : POÉTIQUE DE L ÉNONCIATION CONTRE RHÉTORIQUE DE L INDICIBLE CHAPITRE 1 : LA PAROLE, ENJEU D EXISTENCE Une affirmation minimale d existence «Je parle, donc je suis» Le bavard ou la stratégie de l énumération Les mots, ces corps étrangers «Des dialogues secs comme des coups d aiguilles» Les mots des autres Un souffle court CHAPITRE 2 : VOIX VENUES DE LA NUIT ET DU BROUILLARD «Un rien qui parle» Voix sans temps Voix sans «foyer» «On vous parle» «Les mots sont aussi des demeures» Des frontières poreuses Parole parlée Parole écrite Parole pensée Une écriture blanche?
4 632 LES RÉCITS LAZARÉENS DE JEAN CAYROL CHAPITRE 3 : LE MAL/ENTENDU La communication dans l espace diégétique : un échec L échec de la voix ou l impossible articulation L échec de la lettre ou l impossible correspondance Soliloque et logorrhée : une fermentation de la parole La métalepse : une issue Une tentative : les adresses aux personnages absents Une issue : les adresses au lecteur Une poétique de l écoute Du mal entendu au malentendu La paronomase : un malentendu productif «Lieux communs travaillés» La resémantisation ou comment réveiller les mo(r)ts CHAPITRE 4 : MÉMOIRE ET FABULATION : LA VOIE/X DE LA FICTION Mémoire et mensonge : une redistribution des oppositions L impossible récit du passé Une mémoire d outre-tombe Le statut ambigu du mensonge Légitimation de la fabulation Pragmatique de la fabulation : inventer pour être cru Éthique de la fabulation : être la voix des voix qui se sont tues Être auteur de soi-même, «fils de la mémoire et de l imaginaire» Le modèle du roman familial Faire de sa vie un roman Un jeu avec l espace autobiographique QUATRIÈME PARTIE : UNE FICTION SANS CATHARSIS CHAPITRE 1 : DES RÉCITS PIÉGÉS : LA LECTURE COMME DÉSARROI L instauration du soupçon Déception de l horizon d attente générique Instabilité du récit Désagrégation de la cohérence narrative Un récit «sans qualités apaisantes» «Le lire? C est très facile à dire» Inconfort de l identification Fins sans résolution
5 TABLES DES MATIÈRES 633 CHAPITRE 2 : DES RÉCITS COUPABLES : LA LECTURE COMME PROCÈS Le paradigme judiciaire L ère du procès Parole et aveu La contagion de la culpabilité Victimes et bourreaux : l inversion des rôles De l inconscience à la mauvaise conscience : un trajet Un lecteur coupable CHAPITRE 3 : DES RÉCITS DU QUOTIDIEN : LA LECTURE COMME ÉCHO Fiction du quotidien ou fiction de l événement? Fiction et fait divers Fiction du quotidien Appropriation de la fiction L horizon de réception : de l écho à l envoi Vers une lecture «à voix haute» Un lecteur-auteur : le legs d une posture d écrivain CONCLUSION Un principe productif L intertexte concentrationnaire, «structure obscure» du récit lazaréen. 543 Figuration contre défiguration Une œuvre à recevoir? INDEX NOMINUM BIBLIOGRAPHIE
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