Maisons d édition : les défis à relever pour 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Maisons d édition : les défis à relever pour 2009"

Transcription

1 COMMUNICATION - ÉDITION - PRESSE Maisons d édition : les défis à relever pour e édition kpmg ENTREPRISES

2 Éditorial C est sur fond de crise financière mondiale, exceptionnelle par son ampleur et son accélération, que s inscrit notre troisième étude sur le monde de l édition. Un défi supplémentaire qui s ajoute aux enjeux majeurs auxquels doit faire face votre secteur à savoir, l intégration des nouvelles technologies dans les circuits de production et de distribution. Si jusqu en 2007, votre secteur a été relativement épargné, il est à craindre que les résultats 2008 ne soient pas à la hauteur des prévisions, du fait, de l absence de best sellers comme Harry Potter et surtout du recul de la consommation des ménages. Ce recul ainsi que la tension sur les crédits risquent d accentuer la fragilité de certaines sociétés de votre secteur, qui ne disposent pas de l appui financier de grands groupes ou de réserves suffisantes pour passer le cap de l année Notre rendez-vous, plus tardif que les précédents, se justifie par la nécessité de vous apporter, avec l aide de notre équipe Prévention et Restructuration, des éclairages sur les nouveaux dispositifs mis en place par les pouvoirs publics ainsi que sur ceux résultant de l application de la loi de sauvegarde. Enfin, même si certains s accordent à dire que la crise constitue une excellente opportunité pour nouer des partenariats ou faire des opérations de croissance externe, elle ne peut en être le fait générateur, sans une étude de faisabilité prudente. C est l ensemble de ces points qui sera traité dans les pages qui vont suivre, et pour lesquels, l équipe spécialiste du marché de l édition, accompagnée de l équipe Prévention et Restructuration, vous souhaite de trouver dans leur lecture des solutions à vos propres situations. Michèle Bonard KPMG Entreprises Associée Directeur de pôle Photos : avec les aimables autorisations des groupes Ophrys et Gallimard.

3 Avant-propos KPMG en quelques mots Premier cabinet français d audit, d expertise comptable et de conseil*, KPMG met à votre disposition un ensemble de compétences pluridisciplinaires. Grâce à l appui de son réseau international, KPMG propose de vous accompagner dans 144 pays. * Source : Profession comptable 2008 KPMG S.A. en France Nombre de villes : 194 Effectif : Chiffre d affaires consolidé : 790 millions d euros KPMG International Nombre de pays : 144 Effectif : plus de Chiffre d affaires combiné : 22,7 milliards de dollars KPMG compte plus de clients en France parmi lesquels : 200 sociétés cotées ou faisant appel à l épargne publique 20% des PME de plus de 50 salariés associations et entités du Secteur non marchand petites entreprises et professions libérales références dans les collectivités publiques Chiffres au 30 septembre 2008 KPMG et les activités d édition Au sein de KPMG Entreprises, une équipe de consultants pluridisciplinaires est dédiée au secteur de l édition. Sur le marché national notre Cabinet occupe aujourd hui une position reconnue par les professionnels. En tant qu expert-comptable ou commissaire aux comptes, nous sommes également présents chez de nombreux groupes d édition et régulièrement consultés par eux. Notre ambition est de participer à la réflexion sur l évolution de la profession, au-delà de la simple culture financière, afin d en évaluer les éventuelles conséquences et actions à mener. Notre champ d action couvre aussi bien l ensemble des acteurs de la chaîne traditionnelle du livre, de la librairie à la diffusion et à la distribution, que ceux du secteur des nouvelles technologies, éditeurs de logiciel, diffusion web. La richesse d expérience de nos consultants tient dans la diversité de leurs implications et missions touchant aussi bien la grande que la petite maison d édition. Nous vous invitons à contacter nos équipes pour tous compléments d informations. L ensemble de l équipe vous souhaite une excellente lecture et reste à votre disposition. Contact KPMG Entreprises Michèle Bonard Associée Directeur de pôle Tél. : +33 (0) mbonard-rieger@kpmg.fr

4 Ce qu il faut retenir en 5 points Réfléchir sur l amélioration de ses propres performances par rapport aux fondamentaux dégagés par le secteur, c est agir sur la rentabilité, l amélioration de la trésorerie et d une manière générale sur l optimisation de la création de la valeur. Intégrer l ère du numérique dans sa stratégie de développement, c est tenir compte de l amélioration des technologies et du potentiel de développement qu offre la dématérialisation. Anticiper les conséquences éventuelles de la crise, c est mettre en place un outil de pilotage pour analyser chaque centre de coût et modifier les relations avec les partenaires clés. Gérer la situation de crise, c est s appuyer sur les dispositifs gouvernementaux mis à disposition et sur les conseils d expert permettant de trouver des nouvelles sources de financement. Préparer un rapprochement d entreprises, c est optimiser, tant en qualité de vendeur que d acheteur, les conditions dans lesquelles l opération de transfert doit se réaliser.

5 Sommaire Réfléchir sur l amélioration de ses propres performances p. 6 Intégrer l ère du numérique p. 17 Anticiper les conséquences éventuelles de la crise p. 19 Gérer la situation de crise p. 22 Préparer un rapprochement d entreprises p. 25 Maisons d édition incluses dans cette étude p. 27

6 Réfléchir sur l amélioration de ses propres performances Cadre de l étude : panel et classification Basée sur les informations déposées auprès des Greffes des tribunaux de commerce, cette étude regroupe 165 maisons d édition dont l activité principale est la production et la vente de livres (code NAF 221 A dont sont exclues les sociétés à dominante diffusion ou club). Pour tenir compte des éventuels retards de dépôt des comptes, les sociétés pour lesquelles aucune information n apparaît en 2007, sont maintenues dans l échantillon sur la base de leurs comptes Elles sont exclues dans le cas d absence de publication pendant deux années successives. Comme chaque année cet échantillon de sociétés est présenté par groupe juridique, par niveau de chiffre d affaires et par secteur d activité, en retenant comme critère d affectation l activité dominante. Enfin, et afin de préserver la confidentialité des informations traitées, les groupes ont été identifiés par des lettres sans référence à un ordre quelconque en terme de taille ou de classement alphabétique. Par niveau de chiffre d affaires : Par secteur éditorial : Chiffre d'affaires C.A. supérieur à 50 Me C.A. compris entre 10 et 50 Me C.A. compris entre 5 et 10 Me C.A. inférieur à 5 Me Par groupe : Groupe retenu Secteur éditorial retenu n Littérature n Beaux livres et Pratiques n Scolaires, sciences et dictionnaires n Tourisme, guides 9 6 n Jeunesse n BD n Juridique Groupe Indépendants Juridique Même si les indicateurs moyens que nous mettons en évidence permettent de faire des constats, leur prise en compte ne peut être transposée de manière stricto sensu. Ils ont en effet pour but de mettre en évidence les grandes évolutions du secteur et de favoriser les interrogations en vue d améliorer vos propres performances. Ils doivent être mis en perspective avec l évolution de la situation actuelle tant technologique que financière. 6 - Étude Édition

7 L activité en 2007 Les indicateurs ont été calculés sur la base d un chiffre d affaires net, toutes activités confondues, de l ordre de ME. Par comparaison à notre précédente étude, qui faisait apparaître un C.A. de ME pour 181 sociétés, le chiffre d affaires retraité des sorties de périmètre s établirait à ME soit en hausse apparente de 6%. Retraitée des impacts liés à la sortie d Harry Potter, la progression du chiffre d affaires s établit à un peu plus de 3,3%. Le Groupe Lagardère reste le géant du secteur en France. Il représente plus du tiers du chiffre d affaires de l échantillon et s est placé au sixième rang mondial en Cette évolution favorable du marché du livre tient au prestige de l objet, à sa fonction cadeau et à l absence de téléchargement illégal, le livre numérique étant, pour l heure, à ses prémices. Un marché préservé mais concurrentiel Même si le secteur du livre semble être un marché privilégié, il devient de plus en plus concurrentiel en termes de production de livres, entraînant un embouteillage de sortie de nouveautés au moment de la rentrée littéraire. L année 2007 a battu un record : 727 romans français et étrangers dont un quart de premiers livres - et quelques 600 essais*. La communication de deux acteurs significatifs du secteur, bien que non basée sur les mêmes critères, confirme cette croissance : Production nouveautés/nouvelles éditions et réimpressions Source Livres Hebdo (base librairies) Source SNE (base éditeurs) Taux de retour moyen (source LH janvier) 24% 25% 24% Comme par le passé, les grands groupes usent de toute leur puissance au travers de la promotion et des placements de leurs livres, engendrant ainsi une accélération du processus ne devrait pas voir se ralentir cette production. Dans le seul secteur de la bande dessinée, l Association des Critiques et Journalistes de Bande Dessinée (ACBD) a annoncé la publication de titres dont nouveautés, soit une hausse de 10% par rapport à 2007**. Parallèlement cette même association s attend à un niveau de chiffre d affaires 2008 dans la lignée de celui de 2007, ce qui laisserait supposer une baisse de la rentabilité de ce secteur. En revanche même si ce secteur semble actuellement bien tirer son épingle du jeu, Gilles RATIER, secrétaire général de l ACBD précise toutefois, sans annoncer de crise, on peut quand même s attendre, vu la conjoncture, à une stagnation dans le nombre de titres à paraître en * Source : Les Français et l amour des livres n ** Source : Le Figaro - 31 décembre 2008 Étude Édition - 7

8 Une rentabilité contrastée en fonction de la taille et qui continue de se détériorer La concentration des acteurs toujours à la recherche d une rentabilité accrue peut-elle être un danger sur la diversité des nouveautés? Il est évident qu elle change la donne dans les métiers de l édition. Aujourd hui, hiérarchiquement, le poste le plus important n est pas celui de l éditeur, qui choisit les textes à publier, mais celui du directeur financier qui établit le seuil de rentabilité minimum d un ouvrage. Indirectement, il a donc son mot à dire sur la politique éditoriale qui doit répondre à des critères de profitabilité. André SCHIFRIN a énoncé que le métier d éditeur serait donc en train de changer. Il serait moins intellectuel mais plus commercial : dans tous nos pays occidentaux que ce soit les États-Unis, l Angleterre ou la France, au 20 e siècle, on s attendait à une rentabilité de 3% pour les maisons les plus commerciales et les plus intellectuelles. Maintenant, les grands groupes veulent 10% sinon 20% et ça change entièrement le catalogue Cela veut donc dire que beaucoup de livres vont disparaître. Et de poursuivre indigné : c est la première fois que dans l industrie du monde les idées sont jugées par leur rentabilité plutôt que par leur intérêt.* La recherche de la rentabilité du côté des grands comptes, les tensions sur la trésorerie du côté des éditeurs indépendants, peut donc être une menace pour la qualité de la production éditoriale. La création française demeure plurielle, surtout grâce aux petites maisons d édition qui assurent un vrai rôle de diversité, même si elles rencontrent de multiples difficultés pour maintenir leur rentabilité. * Source : culture.france Étude Édition

9 EBIT retraité sur C.A. net (par niveau de C.A.) Évolution 2006 / 2007 (pts) C.A. > 50 Me 6,2% 6,3% 5,3% 6,1% 0,8 20 Me < C.A. < 50 Me 8,1% 9,4% 8,2% 8,8% 0,6 10 Me < C.A. < 20 Me 10,4% 12,0% 10,1% 9,2% -0,8 5 Me < C.A. < 10 Me 3,1% -0,3% -4,0% -1,5% 2,5 C.A. < 5 Me 4,5% 2,5% 1,0% 1,3% 0,3 Juridique 28,1% 26,9% 27,2% 27,3% 0,2 Moyenne 10,5% 10,2% 9,4% 10,0% 0,6 EBIT retraité sur C.A. net (par groupe) Si la rentabilité semble augmenter par rapport à 2006, la réalité est différente. En effet comparée à l année 2005, année également concernée par la sortie d Harry Potter, la moyenne diminue de manière sensible (-2%) alors que le chiffre d affaires augmente (+6%). Évolution 2006 / 2007 (pts) n Groupe A 7,2% 8,6% 4,1% 4,7% 0,6 n Groupe B 11,6% 14,6% 10,2% 12,1% 1,9 n Groupe C 3,1% 2,6% 1,6% 4,0% 2,5 n Groupe D 6,9% 7,2% 6,0% 6,4% 0,3 n Groupe E 9,8% 7,7% 4,6% 4,6% - n Indépendants 5,9% 5,0% 4,6% 5,3% 0,7 n Juridiques 28,1% 26,9% 27,2% 27,3% 0,2 n Moyenne 10,5% 10,2% 9,4% 10,0% 0,6 EBIT retraité sur C.A. net (par secteur éditorial) Évolution 2006 / 2007 (pts) n Littérature 5,8% 6,3% 5,5% 5,5% - n Beaux livres et Pratiques 2,9% 1,9% -4,2% -2,1% 2,1 n Scolaires, sciences et dictionnaires 7,7% 6,0% 4,3% 7,2% 2,8 n Tourisme, guides 5,2% 4,7% 2,7% 3,2% 0,5 n Jeunesse 12,4% 13,7% 12,0% 12,3% 0,3 n BD 7,2% 5,4% 4,5% 4,8% 0,3 n Juridique 28,1% 26,9% 27,2% 27,3% 0,2 n Moyenne 10,5% 10,2% 9,4% 10,0% 0,6 Moyenne hors juridique 6,5% 6,5% 5,2% 6,0% 0,7 Le secteur de l édition, qu il concerne les maisons d édition indépendantes ou les groupes, reste encore globalement rentable. Toujours deux secteurs éditoriaux phares : la jeunesse et le juridique, avec pour 2007 une année jeunesse marquée par la sortie de Harry Potter 7. Certains éditeurs du secteur scolaire éprouvent quant à eux des difficultés par la publication tardive des nouveaux programmes et les reports d investissement par les chefs d établissement. En dehors du secteur juridique, une tendance à la dégradation risque d être observée pour l ensemble des activités en 2008, accélérée pour 2009 du fait de la baisse de la consommation. Étude Édition - 9

10 Des charges auteurs qui progressent Le taux moyen des droits d auteurs, qui se calcule sur le chiffre d affaires net libraire ressortant des états financiers, voire net de commissions de diffusion et de distribution (en divergence avec les droits qui se calculent sur le PPHT), montre une progression en comparaison de 2005 et Celle-ci se justifie principalement par l impact Harry Potter. Pour 2008 et 2009, la tendance devrait être à la baisse et moins chaotique au niveau de la jeunesse. Poids relatif (C. auteurs) C.A. > 50 Me 31% 20 Me < C.A. < 50 Me 22% 10 Me < C.A. < 20 Me 14% 5 Me < C.A. < 10 Me 9% C.A. < 5 Me 13% Juridique 11% Moyenne 100% Charges auteurs sur production vendue de biens (par niveau de C.A.) Évolution 2006 / 2007 (pts) C.A. > 50 Me 12,9% 14,4% 13,4% 15,5% 2,1 20 Me < C.A. < 50 Me 16,3% 15,7% 16,8% 17,9% 1,1 10 Me < C.A. < 20 Me 18,7% 19,5% 19,6% 21,9% 2,3 5 Me < C.A. < 10 Me 20,1% 19,2% 18,8% 19,6% 0,8 C.A. < 5 Me 14,7% 15,9% 16,6% 17,4% 0,8 Juridique 5,8% 6,1% 6,3% 6,5% 0,2 Moyenne 12,9% 13,5% 13,5% 14,7% 1,2 30 Charges auteurs sur production vendue de biens (par secteur éditorial) 25, ,8 23,7 23, ,1 18,4 18,1 19, , ,8 12,112,6 12,2 12,9 12,8 11,411,4 13,5 13,5 13,4 11,911,7 13,5 12,7 11, ,7 5 5,8 6,1 6,3 6,5 0 Littérature Beaux livres et Pratiques Scolaires, sciences, dictionnaires Tourisme, guides Jeunesse BD Juridique Moyenne Poids relatif (C.auteurs) n Littérature 44,0% n Beaux livres et Pratiques 3,3% n Scolaires, sciences et dictionnaires 16,9% n Tourisme, guides 2,5% n Jeunesse 14,3% n BD 7,7% n Juridique 11,4% n Moyenne 100% 10 - Étude Édition

11 Un besoin en fonds de roulement qui augmente BFR en jours de C.A. net (par secteur éditorial) Évolution 2006 / 2007 n Littérature n Beaux livres et Pratiques n Scolaires, sciences et dictionnaires n Tourisme, guides n Jeunesse n BD n Juridique Moyenne avec juridique Moyenne hors juridique Nota : Des retraitements sont opérés au niveau du BFR pour tenir compte des impacts, dans le temps, de la provision pour retours. Le BFR du secteur Juridique est complètement atypique en raison de la faiblesse des stocks, de l absence d avances sur auteurs et de la présence d abonnements. Hors juridique, le BFR ressort à 39 jours en 2007 en augmentation par rapport à 2005 et En 2006 les variations étaient liées à des changements d évaluation de certaines provisions pour retours, pour certains groupes, à la baisse d activité pour d autres. L augmentation constatée en 2007, provient principalement du nécessaire financement des best sellers du secteur jeunesse, qui mécaniquement devrait disparaître en À noter que les secteurs jeunesse et beaux livres nécessitent un fort besoin de financement de leurs activités. L application de la LME devrait voir s améliorer dans le temps une partie de ces indicateurs. Poids relatif (BFR) hors juridique n Littérature 24% n Beaux livres et Pratiques 8% n Scolaires, sciences et dictionnaires 11% n Tourisme, guides 6% n Jeunesse 42% n BD 10% Moyenne hors juridique 100% BFR en jours de C.A. net (par groupe) Évolution 2006 / 2007 n Groupe A n Groupe B n Groupe C n Groupe D n Groupe E n Indépendants n Juridiques n Moyenne Moyenne hors juridique Étude Édition - 11

12 Un indicateur majeur à surveiller : les stocks Stocks bruts en jours de production vendue de biens (par secteur éditorial) Littérature Le poids du stock, en valeur brute, est relativement élevé puisqu il représente une moyenne de 142 jours de production vendue, Beaux livres et Pratiques en légère augmentation par rapport à 2006 (140 jours). Scolaires, sciences, dictionnaires Tourisme, guides Jeunesse Stocks nets en jours de production vendue de biens (par secteur éditorial) BD 147 Juridique 138 Moyenne Littérature Pondérés des dépréciations, essentiellement liées au délai d écoulement du 27 stock (application de la provision 26 fiscale pour risque de méventes), Beaux livres les et stocks Pratiques nets s établissent à 73 jours de production vendue contre 74 jours en Scolaires, sciences, dictionnaires Tourisme, 2004 guides Jeunesse Littérature BD Beaux livres et Pratiques Juridique Scolaires, sciences, dictionnaires Moyenne Tourisme, guides Jeunesse BD Juridique Moyenne 12 - Étude Édition

13 Taux de dépréciation de stocks (par secteur éditorial) Évolution 2006 / 2007 (pts) n Littérature 57% 57% 57% 56% -1 n Beaux livres et Pratiques 39% 43% 43% 45% 2 n Scolaires, sciences et dictionnaires 49% 50% 51% 52% 1 n Tourisme, guides 36% 37% 41% 44% 3 n Jeunesse 46% 46% 46% 48% 2 n BD 54% 52% 52% 52% - n Juridique 44% 45% 46% 41% -5 n Moyenne 51% 51% 52% 52% - Taux de dépréciation de stocks (par groupe) Évolution 2006 / 2007 (pts) n Groupe A 46% 45% 44% 47% 3 n Groupe B 60% 60% 62% 62% - n Groupe C 50% 50% 50% 47% -3 n Groupe D 52% 53% 54% 56% 2 n Groupe E 54% 55% 58% 59% 1 n Indépendants 50% 51% 51% 50% -1 n Juridiques 44% 45% 46% 41% -5 n Moyenne 51% 51% 52% 52% - Les taux de dépréciation pratiqués par les maisons indépendantes restent proches de ceux pratiqués par les groupes. Étude Édition - 13

14 Des avances auteurs toujours en progression Les avances auteurs continuent d augmenter. Représentant en moyenne 56 jours de production en 2006, elles passent à 58 jours en 2007 soit une augmentation globale de plus de 20 ME Avances auteurs brutes en jours de production vendue de biens (par secteur éditorial) Littérature Beaux livres et Pratiques Scolaires, sciences, dictionnaires Tourisme, guides Jeunesse BD Juridique Moyenne Cette progression est liée au maintien dans les comptes des avances brutes non compensées par le calcul des droits. Ces avances sont ensuite dépréciées en fonction de leur risque de non apurement. Le volume des avances, en brut, ne cesse donc d augmenter et de vieillir. Cette contrainte de versement d avances aux auteurs est particulièrement forte dans les secteurs de la littérature générale et de la bande dessinée et se justifie par les succès rencontrés Étude Édition

15 Un taux moyen de dépréciation en diminution Taux de dépréciation des avances auteurs (par secteur éditorial) Évolution 2006 / 2007 (pts) n Littérature 67% 68% 69% 70% 1 n Beaux livres et Pratiques 16% 19% 18% 18% 1 n Scolaires, sciences et dictionnaires 41% 37% 41% 40% -1 n Tourisme, guides 27% 36% 53% 59% 5 n Jeunesse 60% 60% 62% 61% -1 n BD 57% 57% 60% 64% 4 n Juridique 5% 4% 4% 7% 2 n Moyenne 62% 63% 65% 65% - Le taux moyen de dépréciation des avances auteurs reste, par rapport à 2006, relativement stable. Il convient de noter que le taux moyen de dépréciation, appliqué par les maisons d édition indépendantes, reste très inférieur à celui pratiqué par les groupes. Taux de dépréciation des avances auteurs (par groupe) Évolution 2006 / 2007 (pts) n Groupe A 69% 71% 69% 68% -1 n Groupe B 64% 68% 72% 70% -2 n Groupe C 61% 63% 63% 63% - n Groupe D 75% 75% 79% 80% 1 n Groupe E 68% 71% 73% 77% 4 n Indépendants 40% 42% 44% 47% 3 n Juridiques 5% 4% 4% 7% 3 n Moyenne 62% 63% 65% 65% - 60 Des avances nettes en légère progression Avances auteurs nettes en jours de production vendue de biens (par secteur éditorial) Littérature Beaux livres et Pratiques Scolaires, sciences, dictionnaires Tourisme, guides Jeunesse Étude Édition - 15

16 Une détérioration du niveau de la trésorerie Généralement le secteur de l édition est considéré comme un secteur peu endetté dans la mesure où les investissements, sauf présence de structure de distribution, sont peu importants. L examen mené sur les structures indépendantes fait apparaître, depuis 2004, une détérioration de la trésorerie nette globale de l ordre de 6 ME, sur un total de 26 ME, et un endettement net en constante progression (doublement en 4 ans passant de 19 ME à 38 ME). Deux grands facteurs semblent expliquer cette situation : la détérioration importante de la rentabilité pour certains, le financement du besoin en fonds de roulement pour d autres. La situation financière des Groupes est quant à elle plus difficile à déterminer compte tenu des conventions de trésorerie mises en place ou des avances inter-sociétés. Leur endettement global s est également accentué du fait du nécessaire financement de leur prise de participation Étude Édition

17 Intégrer l ère du numérique Compte tenu de l évolution enregistrée dans certains pays étrangers concernant le monde de l édition (Japon : augmentation du marché du livre numérique de 200% en 2008, USA : plus 80% sur la même année*) et de la croissance du e-commerce (32 millions de chiffre d affaires réalisé entre avril et juin 2008, soit une progression annuelle significative de 75% par rapport au second trimestre 2007**), il apparaît clairement que l éditeur doit intégrer les nouvelles technologies dans sa stratégie. Celles-ci se présentent sous de multiples aspects : La numérisation des œuvres existantes et la conception de contenus en ligne, à partir desquels seront déclinés des produits sur supports physiques (papier, DVD, CD, etc.). L édition électronique, que ce soit l impression à la demande ou le livre numérique. Les sites internet des éditeurs et les librairies en ligne. Ces avancées déboucheront sur de nouveaux marchés pour les éditeurs : fourniture de supports papier associés à leur version numérique, de livres gratuits téléchargeables sur des sites financés par la publicité, de e-books, de contenus en ligne à des communautés d utilisateurs via un opérateur internet spécialisé, etc.. Cette dématérialisation de l édition ne signifie pas la disparition du livre papier, elle doit être considérée comme un complément, une évolution et non un substitut. On voit ainsi apparaître de nouveaux vecteurs promotionnels, permettant un ciblage des profils utilisateurs et l accès à de nouveaux clients. La numérisation des contenus est en cours ; elle doit se faire à l initiative des éditeurs pour permettre la protection des auteurs et éviter les déconvenues rencontrées dans le domaine des œuvres musicales. Mais ceci nécessite l adaptation rapide du cadre règlementaire relatif à la protection des auteurs. Parallèlement, le projet Gallica2, lancé en 2008 par la Bibliothèque Nationale de France et un certain nombre d éditeurs, comporte un volet d aide à la numérisation qui devrait permettre aux petites maisons d édition d accéder à cette technologie sans trop obérer leur trésorerie. Ce portail donne accès tant à des œuvres libres de droits qu aux catalogues des éditeurs qui se sont associés au projet. Son extension à toute l édition nous semble inéluctable même si elle va nécessiter des efforts de la part des entreprises non encore associées. * Source : TECH & NET - 3 octobre 2008 ** Source : Indicateur Powerboutique Étude Édition - 17

18 Parallèlement à cela, la numérisation est complétée par l impression à la demande qui permet, grâce à de faibles tirages, de faire revivre les fonds éditoriaux sans contraintes de stocks ou de publier des nouveautés sans crainte d obsolescence. Même si aujourd hui, cette technique reste plus onéreuse que l offset, elle permet des productions particulières qui seraient impossibles à réaliser en imprimerie traditionnelle. Le concept de livre numérique est désormais associé au terminal de lecture. Actuellement, le développement de ce marché est freiné par la multitude des formats de lecture, associés à des appareils spécifiques, mais également par les prix, tant des appareils que des contenus (seulement 10 à 15% moins chers que les livres papier ). Si cette technologie nécessite une logistique et une technologie spécifiques, avec serveurs sécurisés, elle permet de proposer une valeur ajoutée, que ce soit la faculté d effectuer des recherches plein texte ou l enrichissement du texte avec du son et des images. Si le livre papier a encore de beaux jours devant lui, les moyens d y accéder vont se dématérialiser de plus en plus : ventes en ligne, accès à des catalogues ou à des objets culturels numériques (tableaux, dessins, livres, musique, vidéo) telle la bibliothèque numérique Europeana. Le succès de cette démarche n est plus à prouver puisque ce site, lancé en version test le 20 novembre 2008, a dû être fermé du fait d un afflux trop massif d internautes (10 millions de clics par heure). Le monde du livre doit participer à cette évolution vers le numérique et il appartient à chaque éditeur de définir ses priorités et ses objectifs, puis de recenser les moyens matériels et financiers dont il devra ou pourra disposer pour les atteindre Étude Édition

19 Anticiper les conséquences éventuelles de la crise Selon des études récentes, l édition française a connu une bonne année 2007, caractérisée par des blockbusters tant en littérature générale qu en jeunesse, et une année 2008 satisfaisante.* Bien que de nombreux éditeurs refusent de croire à une aggravation de la situation, en précisant que le marché du livre obéit à sa conjoncture propre, l arrivée de la crise a plusieurs conséquences : Des tensions sur le crédit : la rentrée littéraire et les cadeaux de fin d année entraînant chez les éditeurs un besoin en fonds de roulement d un niveau mécaniquement plus élevé et les mesures gouvernementales n ayant pas encore pris leur ampleur, la tension sur le crédit va se faire sentir essentiellement pour les entreprises de taille moyenne (entre 3 et 12 ME de chiffre d affaires) trop petites pour faire de vraies économies d échelle et trop grosses pour échapper aux difficultés. Un ralentissement de la consommation des ménages : il convient d observer que la culture et le livre sont des variables d ajustement en cas de dégradation du pouvoir d achat. La consommation risque de converger vers les prix bas et favoriser le livre de poche. La fragilisation des librairies indépendantes : accentuée par la mise en œuvre de la Loi de Modernisation de l Économie (LME) qui limite les délais de paiement. Cette contrainte a cependant été repoussée pour le secteur de l édition par accord du 23 décembre Il prévoit une réduction progressive du délai de paiement maximum à 180 jours fin de mois en 2009, 150 en 2010, 120 en 2011 pour arriver à 45 en Anticiper la crise c est passer par un certain nombre d actions destinées à aider à pérenniser l entreprise. * Source : Livres-Hebdo octobre 2008, les 200 premiers éditeurs français et Xerfi septembre 2008, l étude sur l édition de livres. Étude Édition - 19

20 Réfléchir sur la mise en œuvre d un outil de pilotage Quelle que soit la taille de l entreprise, la nécessité d élaborer un budget est désormais acquise. Cependant, en dehors du fait d être comparé au réalisé, celui-ci n est pas toujours considéré comme un outil de pilotage, de par l esprit dans lequel il est construit et l ordonnancement de ses agrégats. Les hypothèses budgétaires retenues sont souvent trop prudentes, davantage en rapport avec une vision du passé. Par ailleurs, les agrégats sont présentés par destination. Ils aboutissent à mettre en évidence le résultat opérationnel sans distinction selon que les coûts soient fixes ou non. Cette différenciation entre les coûts fixes et les coûts variables est le fondement de l outil de pilotage. En effet, la bonne connaissance des coûts fixes, dont une grande partie est représentée par la masse salariale, aboutit à déterminer le niveau théorique de point mort de l entreprise. Le fait de connaître ce niveau au-delà duquel l entreprise commencera à être rentable oblige et permet : D analyser quels sont les points vulnérables. D anticiper les difficultés en définissant une stratégie globale et des outils de suivi. De juger, si dans les circonstances actuelles, le point mort est réellement atteignable. De mener une analyse sur la constitution des coûts fixes et ainsi décider des zones d économies. De mesurer l impact de chaque décision sur le nouveau point mort de l entreprise. D évaluer les concours financiers nécessaires, qui feront l objet d une demande formalisée auprès de la banque. Compte tenu des difficultés actuelles il est donc nécessaire d élaborer un budget de crise avec des indicateurs d alerte tels que : point mort niveau de tirage taux de retour etc. et de suivre l évolution de la trésorerie prévisionnelle par rapport au réalisé, afin de permettre une communication régulière avec les partenaires financiers Étude Édition

21 Analyser chaque centre de coût Anticiper la crise, c est communiquer en interne, afin d impliquer l ensemble des collaborateurs dans le processus de réduction des charges de toute nature et adapter la voilure de l entreprise au marché. En dehors de l action sur les dépenses courantes de fonctionnement, une réflexion et un suivi rigoureux s imposent notamment sur : La politique de tirage : celle-ci doit être limitée dans la mesure où les moyens de typographie rendent possible aujourd hui des tirages rapides en petites quantités, avec des coûts relativement raisonnables. Les actions de marketing accompagnant la sortie du livre, qui doivent être adaptées en fonction de la rentabilité attendue. L utilité ou non de conserver un stock à faible rotation, voire à rotation inexistante, dans la mesure où ce stock entraîne des coûts de gestion, de stockage et mobilise de la trésorerie. Le réexamen des taux de commissions de diffusion et de distribution, ainsi que les modalités de calcul retenues (aller + retour ou aller-retour). Modifier les relations avec les partenaires clés Les diffuseurs et les distributeurs Alors que les groupes d édition ou les groupes familiaux disposent de leur propre circuit de diffusion et de distribution, les maisons indépendantes externalisent, en général, la totalité ou une partie de ces fonctions. L application des contrats engendrent bien souvent pour ces sociétés deux conséquences : Une communication pas assez rapide des quantités vendues et retournées : cette information étant en principe mensuelle. Un paiement dans des délais pouvant dépasser 3 mois. Anticiper c est obtenir des informations fréquentes. Pour cela il convient de mettre en place, avec ces partenaires, une méthodologie permettant de répondre aux objectifs recherchés. Par ailleurs, et en l absence d application actuelle de la LME au secteur, il paraît également important d obtenir de ceux-ci la possibilité de réduire les délais d encaissement. Les organismes financiers Les nouvelles dispositions introduites par Bâle 2 et applicables depuis 2008 dans le secteur bancaire, ont changé le regard des organismes financiers sur les entreprises. Elles engendrent une modification de comportement tant sur le fond que sur la forme. Elles rendent indispensable une démarche bancaire visant à : Communiquer régulièrement avec les partenaires financiers et organiser des réunions. Préparer la rencontre, notamment sur le suivi budgétaire et les commentaires sur l activité. Présenter les résultats en mettant en évidence le Free Cash Flow et la génération de trésorerie. Étude Édition - 21

22 Gérer la situation de crise Gérer la crise c est avant tout s entourer de conseils compétents, internes ou externes, et avoir une bonne connaissance des dispositifs qui permettent d accompagner cette gestion. Les nouveaux dispositifs gouvernementaux La crise est devenue l affaire de tous. Dans ce cadre un certain nombre de dispositifs ont été mis en place. OSEO le fonds de garantie pour le renforcement de la trésorerie des PME Ce fonds garantit les opérations de renforcement de la structure financière des PME, principalement en consolidant à moyen terme les crédits à court terme, et permet ainsi aux banques de limiter leurs engagements mal garantis, tout en apportant des ressources suffisantes et stables aux entreprises. Ces crédits de consolidation ne doivent pas se traduire par une réduction des concours bancaires globaux et s appliquent aux entreprises qui rencontrent, ou sont susceptibles de rencontrer, des difficultés conjoncturelles qui ne sont pas d origine structurelle. Les concours garantis sont les prêts à moyen terme (de 2 à 7 ans) y compris les prêts personnels aux dirigeants, pour réaliser des apports en fonds propres. Quotité garantie : maximum de 60% Commission : 0,80% du capital restant dû René RICOL - le médiateur du crédit Afin d être assuré du respect des engagements pris par les banques en contrepartie des mesures de soutien dont elles bénéficient, un médiateur a été nommé dont le rôle est principalement : D examiner la situation de chaque entreprise de manière concrète en vue de proposer des solutions chaque fois que cela est possible. D anticiper les risques et saisir le gouvernement. Ce dispositif intégré aux autres intervient en général après consultation d OSEO. Pour arriver à un traitement et donc à une solution rapide de la demande, un dossier électronique a été mis en place et sera d autant plus aisé à compléter que l entreprise aura mis en œuvre son budget de crise Étude Édition

23 Trouver des sources de financement La parole à l expert Jean Marie Dequeker - Associé Prévention et Restructuration Dans un contexte général de situation de crise économique et d une restriction du crédit, les entreprises du secteur de l édition peuvent être amenées à connaître des difficultés comme celles rencontrées actuellement dans certains autres secteurs d activité. Il est essentiel que les dirigeants puissent, dans cette période, s appuyer sur des spécialistes. Au préalable il est nécessaire de réaliser un diagnostic économique et financier qui a pour objectif de comprendre l origine des difficultés et mettre ainsi en avant les forces et les faiblesses qui permettront de définir une stratégie de redressement. Il n y a pas de solution miracle, chaque entreprise en crise étant en elle-même un cas particulier. Sur le plan financier De nombreuses PME françaises sont sous-capitalisées. Néanmoins, il existe des modes de financement méconnus qui peuvent être adaptés au secteur de l édition : Financements bancaires garantis par une mise en gage des stocks : bien évidemment la qualité du stock est déterminante (la notion de qualité étant attachée aux critères de provision pour méventes à savoir le cadencement d écoulement du stock, donc son antériorité). Financement du compte clients : l affacturage est aujourd hui un mode de financement du BFR largement utilisé. Néanmoins des problèmes de fonctionnement sont souvent rencontrés dans ce type de contrats par manque de compréhension, par le factor, du fonctionnement de l entreprise. Une analyse de ce poste est toujours utile afin d opter selon les besoins pour un factor adapté, qu il soit français ou étranger. Le taux de dépôt de garantie doit aussi être intégré dans le choix du meilleur prestataire. Enfin, la renégociation avec les partenaires financiers pour l obtention de reports d échéances, voire de moratoires lorsque les échéances sont trop lourdes, est aujourd hui courante. Étude Édition - 23

24 Sur le plan juridique. Souvent les banques elles-mêmes demandent que les négociations soient encadrées juridiquement par les procédures amiables de la loi de sauvegarde, par le mandat ad hoc et la conciliation. Cette dernière peut apporter à une nouvelle banque spécialisée le régime de la new money. La loi de sauvegarde est une boîte à outils avec différentes procédures. Les procédures amiables Confidentielles et souples, le dirigeant conserve toutes ses prérogatives et définit lui-même les missions qu il souhaite voir traiter dans ce cadre. Le secteur de l édition, moins concerné par les restructurations industrielles, peut faire appel à ces procédures pour obtenir : Le maintien de concours bancaires, des rééchelonnements de prêt, des remises de dettes et/ou des renégociations des taux d intérêt. Un accompagnement auprès des pouvoirs publics pour obtenir des délais de paiement et des remises de dettes. Trouver des solutions d échelonnements moratoires avec des créanciers quels qu ils soient. Le taux de réussite du mandat ad hoc est de 75%, ce qui montre l intérêt d y avoir recours. Les procédures judiciaires Non confidentielles elles sont souvent adaptées à des cas plus difficiles à traiter, mais peuvent être l unique moyen de financer une restructuration lourde, avec la sortie espérée par un plan de sauvegarde, ou, en cas de redressement judiciaire, par un plan de continuation. Traiter une situation de crise est donc une affaire de spécialistes peu nombreux, et l anticipation du dirigeant est essentielle pour traiter au mieux cette période. Il ne doit pas hésiter à consulter les spécialistes au plus tôt, dès l apparition des symptômes. Time is money et malheureusement le recours à ces derniers est souvent trop tardif Étude Édition

25 Préparer un rapprochement d entreprises Jusqu à présent les concentrations et mouvements capitalistiques faisaient intervenir des acteurs économiques de poids. La dernière opération la plus importante concerne la reprise du Groupe EDITIS par l éditeur espagnol PLANETA. Si l arrivée de ce nouvel acteur est trop récente pour en apprécier les conséquences en terme de vague de concentration, il n en demeure pas moins que la recherche de la taille critique reste un des éléments de la stratégie des leaders du secteur. Par ailleurs l évolution de l âge des dirigeants (en 2008, 32% des dirigeants des sociétés d édition avaient plus de 60 ans contre 28% en 2007), les besoins de croissance et de diversification auxquels est confronté le secteur de l édition, les tensions sur le crédit qui peuvent transformer des sociétés en difficulté en cible, sont autant d éléments qui sont à l origine des transactions. Au cœur de ces opérations, se trouve la valeur qui repose sur des critères aussi bien objectifs que subjectifs. La valeur des sociétés d édition En 2005 nous avions identifié que la valeur des sociétés d édition s établissait dans des moyennes de : 1 et 1,3 fois le chiffre d affaires lorsque celui-ci était supérieur à 2 ME (et 0,5 à 0,6 lorsqu il était inférieur), 12 fois l EBIT, sauf exception. Les opérations réalisées depuis cette date et recensées par nos soins mettent en évidence, des bases de valeur comprises entre : 0,5 et 2,5 fois le chiffre d affaires. 6 et 12 fois l EBIT, sauf exception. Les indicateurs ci-dessus doivent être pondérés par le fait que certains retraitements sont nécessairement opérés lors des transactions, et ne peuvent être détectés à la seule lecture des comptes financiers. L appréciation d une valeur reste toujours l affaire de spécialistes qui, de par leur expérience, savent créer les conditions dans lesquelles l opération de rapprochement peut être optimisée. Certains points doivent faire l objet d attention particulière selon que l on se situe en position de vendeur ou d acquéreur. Étude Édition - 25

26 Les points de vigilance à retenir par le vendeur Si, en règle générale, les vendeurs ont une idée de la valeur qu ils souhaitent obtenir de leur entreprise, force est de constater que rarement les points de faiblesse sont mis en avant et que, par la suite, cette valeur est réduite par les acquéreurs lors des audits menés à l occasion de l acquisition. Or il est possible de transformer ces points faibles en atouts. Pour cela il est indispensable : D identifier qu elles sont les sources de faiblesse : une dépréciation insuffisante des stocks ou des avances auteurs par exemple. De les ériger, dans la mesure où elles correspondent à la réalité économique de l entreprise, comme règles de gestion et de relayer l information par un commentaire approprié dans l annexe aux comptes financiers. De prendre en compte la fiscalité personnelle du dirigeant et/ou de la société. De jouer la transparence auprès de l acquéreur et ceci dès le début des négociations. Dans la mesure où la cible représente un enjeu pour l acquéreur, la bonne connaissance de ces éléments, non exhaustifs, par le vendeur, lui permettra de maintenir sa valeur cible. Les points de vigilance pour l acquéreur Saisir des opportunités de croissance externe en période de crise, c est avant tout s assurer qu en qualité d investisseur : L allocation des fonds nécessaires à l opération de croissance externe ne sera pas préjudiciable au besoin de financement de sa propre activité, et que l entreprise ou le groupe passera sans difficulté la période de tension actuelle. Si certaines cibles perdent de la valeur du fait de leurs difficultés, leur acquisition engendre une réorganisation qui ne mette pas en péril l équilibre global du groupe existant. Un investissement dans le contexte des évolutions technologiques, impose une stratégie de long terme qui ne peut s inscrire dans une stratégie de coup. En conclusion, même si d aucuns pensent que la crise est une merveilleuse opportunité de croissance externe, cette croissance reste à manier avec prudence compte tenu des risques qu elle peut engendrer Étude Édition

27 Maisons d édition incluses dans cette étude Actes Sud, Alan Sutton, Albin Michel, Albin Michel BD, Alternatives Sedag, Amphora, Anne Carriere, Anne-Marie Metailié, L Archipel, Les Arènes, Armand Colin, Atalante, Atlantica, Au Diable Vauvert, Auzou-Lidis, Bartillat, Bayard Édition Jeunesse, Béatitudes, Belin, Les Belles Lettres, Bernard de Fallois Éditeur, Éditions BPI, Bragelonne, Breal, Buchet-Chastel, CEPADUES, Calmann-Lévy, Casteilla, Cercle d Art, Éditions du Cerf, Chiron, Christian Bourgois, Circonflexe, Citadelles et Mazenod, Le Courrier du Livre, Éditions CRER, Dalloz, Dargaud, de Vecchi, Delagrave, Delville, Denoël, Dervy, Desclée de Brouwer, Didier, Didier Carpentier, Le Dilettante, Dominique Torreilles, Dunod Éditeur, Économica, Éditions juridiques associées, Équinoxe, ERES, Groupe Eyrolles, Flammarion, Fler, Fleurus, Fluide Glacial, La Fontaine de Siloe, Foucher, France Empire, Francis Lefebvre, Galilée, Gallimard Jeunesse, Gallimard Loisirs, Gallisol, Geste, Guy Delcourt, Pierre Horay, Hachette Livre, Harlequin, Hatier, Hazan, Heimdal, Hoebeke, Imav Éditions, J ai lu, Jean Claude Lattès, Jean-Paul Gisserot, Kaléidoscope, Lamy, Larousse, Lavoisier, Éditions Législatives, Les Livres du Dragon d Or, LexisNexis, LGF, Liana Lévi, Libris, L Inédite, Lito, Le Livre de Paris, Magnard, Maloine, Mango, Ellipses, MC Productions, Mercure de France, Michalon, Michel Lafon Publishing, Minuit, La Musardine, Nouvelle Cité, Nouvelles Éditions de l Université, Ophrys, O Reilly, Payot Rivages, Phebus, Philippe Picquier, A & J Picard, P.O.L. Éditeur, Presses Universitaires de Grenoble, Presses Universitaires de France, Rageot, Éditions du Regard, Revue Fiduciaire, Éditions du Rouergue, SED, Sedrap, Signe, Paroi Services, Stock, Sud Ouest, LaTable Ronde, Tallandier, Taschen, Télémaque, Tequi, Les Éditions Textuel, Thierry Magnier, Gérard Tisserand, Tonkam Scheffer, Eugen Ulmer, Vents d Ouest, Vigot, Viviane Hamy, Weka, Édilarge, Milan, Pearson Éducation France, Les Humanoïdes Associés, Librairie Vuibert, Édition des deux terres, Hugo & Cie, Privat, Grancher, Clair de Lune, Berger Levrault, Codes Rousseau, Tissot, Samep Jean de Bonnot, Fontaine Picard, Aedis, CELSE, La Baule, Les Éditions Ouvrières, JC Gawsewitch Éditeur, Éditar, Les Éditions du Kangourou, Zulma, Cent Pages, Vie et Santé, Éditions de l Éveil, Les mots doux, Pika. Étude Édition - 27

28 kpmg.fr Contact KPMG Entreprises Michèle Bonard Associée Directeur de pôle 2 bis rue de Villiers Levallois-Perret cedex Tél. : +33 (0) Fax : +33 (0) mbonard-rieger@kpmg.fr Les informations contenues dans ce document sont d ordre général et ne sont pas destinées à traiter les particularités d une personne ou d une entité. Bien que nous fassions tout notre possible pour fournir des informations exactes et appropriées, nous ne pouvons garantir que ces informations seront toujours exactes à une date ultérieure. Elles ne peuvent ni ne doivent servir de support à des décisions sans validation par les professionnels ad hoc. KPMG Entreprises est un département de KPMG S.A., société anonyme d expertise comptable et de commissariat aux comptes à directoire et conseil de surveillance au capital social de euros RCS Nanterre. Siège social : Immeuble Le Palatin, 3, cours du Triangle, Paris La Défense Cedex. KPMG International est une coopérative de droit suisse. Les membres du réseau KPMG de cabinets indépendants sont adhérents de KPMG International. KPMG International ne propose pas de services aux clients. Aucun cabinet membre n a le droit d engager KPMG International ou les autres cabinets membres vis-à-vis des tiers. KPMG International n a le droit d engager aucun cabinet membre KPMG S.A., société anonyme d expertise comptable et de commissariat aux comptes en France, membre du réseau KPMG de cabinets indépendants adhérents de KPMG International, une coopérative de droit suisse. Tous droits réservés. Imprimé en France. Référence : Étude Édition - Version 2008 Conception - Réalisation : Marketing & Communication Région Paris et Centre - POM SET - Février 2009 Crédit photo : Corbis - Fotolia 2 - Étude Édition

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr

Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis. kpmg.fr Organismes mutualistes Activités d assurance Relevons ensemble vos défis kpmg.fr Les défis du futur Une réponse adaptée Les mutuelles du livre II du Code de la mutualité font face à de réelles mutations,

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Tendance et développement des. de l e-commerce. TPE/PME / PME sur le marché. Novembre 2014. Novembre 2014

Tendance et développement des. de l e-commerce. TPE/PME / PME sur le marché. Novembre 2014. Novembre 2014 Tendance et développement des TPE/PME / PME sur le marché de l e-commerce Novembre 2014 Novembre 2014 Point de vue de l expert KPMG On constate une certaine frilosité des chefs d entreprise à vendre en

Plus en détail

Business Emergency Solutions. kpmg.fr

Business Emergency Solutions. kpmg.fr Business Emergency Solutions kpmg.fr Des situations de plus en plus complexes et délicates dans des environnements souvent dégradés Les entreprises doivent de plus en plus souvent faire face à des situations

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

III.2 Rapport du Président du Conseil

III.2 Rapport du Président du Conseil III.2 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport du directoire rapports du conseil de surveillance 2012 1 Obligations légales

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Votre Conseil patrimonial

Votre Conseil patrimonial Votre Conseil patrimonial KPMG à votre écoute pour...... vous conseiller dans la gestion financière et fiscale de votre patrimoine Vos questions > Comment développer mon patrimoine privé et professionnel

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr

observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr Edito Marc Basset, Associé, Responsable du secteur Transport sanitaire C est avec un grand plaisir que nous vous présentons l Observatoire du Transport

Plus en détail

«Pensez REPI pour pérenniser votre entreprise»

«Pensez REPI pour pérenniser votre entreprise» CHEFS D ENTREPRISES «Pensez REPI pour pérenniser votre entreprise» PROGRAMME ACTION PRÉVENTION REPI ENTREPRENEURIAT Emmanuel Imberton, Imberton, Président Président la de CCI la de CCI Lyon de Lyon 02

Plus en détail

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE TABLEAU DE BORD LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE DEFINITION Le tableau de bord est un support (papier ou informatique) qui sert à collecter de manière régulière des informations permettant de

Plus en détail

Vous accompagner dans la gestion et les projets de votre exploitation agricole EXPERTISE COMPTABLE & CONSEIL

Vous accompagner dans la gestion et les projets de votre exploitation agricole EXPERTISE COMPTABLE & CONSEIL Vous accompagner dans la gestion et les projets de votre exploitation agricole EXPERTISE COMPTABLE & CONSEIL Vous accompagner dans la gestion et les projets de votre exploitation agricole KPMG accompagne

Plus en détail

3. Le pilotage par le cash

3. Le pilotage par le cash Cependant, l allocation du capital engagé ne peut pas toujours être opérée à des niveaux très fins. Il est néanmoins intéressant de tenter de le répartir sur de plus grands périmètres (diverses activités

Plus en détail

Au second semestre 2010 : Sur l année 2010 : Perspectives 2011 :

Au second semestre 2010 : Sur l année 2010 : Perspectives 2011 : 11.05 Valeo : résultat net de 365 millions d euros en 2010, soit 3,8 % du chiffre d affaires ; performance opérationnelle en avance sur le plan stratégique présenté en mars 2010 Au second semestre 2010

Plus en détail

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014 La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE Juin 2014 Sommaire 1. La mission de la Médiation du crédit aux entreprises 3 2. Comment saisir le Médiateur du crédit?.4 3. Les Tiers de confiance

Plus en détail

ENTREPRISES EN DIFFICULTE. Gestion de la crise

ENTREPRISES EN DIFFICULTE. Gestion de la crise ENTREPRISES EN DIFFICULTE Gestion de la crise Gestion de la crise Faire face à la crise. S entourer: sortir de son environnement habituel pour s entourer de professionnels spécialisés: avocats, experts-comptables,

Plus en détail

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales ÉTUDES et Recherches de l Institut Supérieur des Métiers Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales FÉVRIER 2014 Présentation des résultats Pratiques et besoins de financement des

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Livre C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2 S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E

Livre C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2 S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E Livre C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2 S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E Ministère de la Culture et de la Communication Secrétariat général Service de la coordination des politiques culturelles

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Communiqué de Presse 20 février 2013 Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Résultats solides en 2012 Progression

Plus en détail

Contribution des industries créatives

Contribution des industries créatives RÉSUMÉ - Septembre 2014 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes de PIB et d emploi Évolution 2008-2011 2 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi?

La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi? La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi? 1 Définition Selon le plan comptable général, la comptabilité de gestion fait apparaître deux aspects : Connaître les coûts et les résultats par produit. Agir

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Réussir sa création d entreprise

Réussir sa création d entreprise Chambre des Experts Comptables du Cœur d Hérault Réussir sa création d entreprise Les conseils de l expert-comptable Support téléchargeable sur : www.cecch.fr CSOEC 2012 Comité Création d Entreprise La

Plus en détail

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Juillet 2013 kpmg.fr 1 Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Sommaire Contexte et enjeux opérationnels de la réglementation FATCA... 2 Cinq grands chantiers

Plus en détail

Service Economie du SNE. Economie du livre. Repères statistiques 2011 et tendances 2012. Mars 2013

Service Economie du SNE. Economie du livre. Repères statistiques 2011 et tendances 2012. Mars 2013 Economie du livre Repères statistiques 2011 et tendances 2012 Mars 2013 0 Sommaire 1 Marché de l'édition en 2011 Un marché de l'édition stable Dynamisme de la production éditoriale Des relais de croissance

Plus en détail

La lettre. La Gestion des comptes clients : les mesures à adopter très vite. Le poste client : l investissement le plus important à l actif du bilan

La lettre. La Gestion des comptes clients : les mesures à adopter très vite. Le poste client : l investissement le plus important à l actif du bilan Dossier : Gestion d entreprise 43 Direction financière à la demande La Gestion des comptes clients : les mesures à adopter très vite La gestion des comptes clients, est-ce seulement le boulot de la compta?

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion I. PRESENTATION GENERALE 1. Les objectifs du programme Le système

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens Frédéric ELIEN SEPTEMBRE 2011 Sommaire Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens... 3 «Pourquoi?»...

Plus en détail

Le contrôle de gestion des PME

Le contrôle de gestion des PME Le contrôle de gestion des PME Thierry POLACK Gérard RANCHON L expert-comptable, contrôleur de gestion des PME? Plan 1 ère partie : Paysage professionnel 1/ Projets de simplifications et risques de déréglementation

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Particuliers, la Banque de France vous informe LE SURENDETTEMENT. Vos droits, vos obligations Les solutions possibles La vie de votre dossier

Particuliers, la Banque de France vous informe LE SURENDETTEMENT. Vos droits, vos obligations Les solutions possibles La vie de votre dossier Particuliers, la Banque de France vous informe LE SURENDETTEMENT SURENDETTEMENT Vos droits, vos obligations Les solutions possibles La vie de votre dossier Sommaire 1. Être surendetté : qu est-ce que c

Plus en détail

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des médias et des industries culturelles Service du livre et de

Plus en détail

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation La référence pour maîtriser votre risque Guide de référence de la cotation MARS 2015 Sommaire 1. LA COTATION : UN PROCESSUS D APPRÉCIATION DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES 1 1.1. POURQUOI LA

Plus en détail

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique*

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique* SA au capital de 13 336 506,43 euros R. C. S. Nanterre B 350 422 622 www.cegedim.com COMMUNIQUE DE PRESSE Page 1 Information Financière Trimestrielle au 31 décembre 2013 IFRS - Information Réglementée

Plus en détail

Le Cloud en France, les vrais chiffres

Le Cloud en France, les vrais chiffres Le Cloud en France, les vrais chiffres 21 mai 2013 Stéphanie Ortega, Associée Technologies KPMG Eric Lefebvre, Associé Technologie KPMG Croissance du chiffre d affaires des acteurs majeurs du Cloud sur

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif

La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif Ivry, le 27 février 2014 La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif Progression du résultat opérationnel courant à 72 m (+13,3%) Résultat net positif

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Diffusion Destinataires : Président et chef de la direction Premier vice-président et chef de la direction financière

Plus en détail

Comment répondre aux nouvelles exigences relatives aux règles destinées à assurer la protection de la clientèle?

Comment répondre aux nouvelles exigences relatives aux règles destinées à assurer la protection de la clientèle? FINANCIAL SERVICES Comment répondre aux nouvelles exigences relatives aux règles destinées à assurer la protection de la clientèle? Mai 2013 kpmg.fr TABLE DES MATIERES.CONTEXTE 2.ARCHITECTURE DU QUESTIONNAIRE

Plus en détail

A. Le contrôle continu

A. Le contrôle continu L audit d achat est une action volontaire décidée par l entreprise avec pour objet d apprécier la qualité de l organisation de sa fonction achats et le niveau de performance de ses acheteurs. L audit achat

Plus en détail

OFFRE DE FINANCEMENT

OFFRE DE FINANCEMENT OFFRE DE FINANCEMENT ENTREPRISES EN DEVELOPPEMENT P.3 Financement de la Balance Clients (en TTC) P.3 Financement en Invoice Discounting (en TTC) P.4 Financement des Créances Commerciales (en TTC) P.5 Financement

Plus en détail

Stratégie de rémunération

Stratégie de rémunération CONSULTING Offre Conseil RH Stratégie de rémunération La stratégie de rémunération est un facteur de stabilité et de performance de l'entreprise. GFI Consulting vous accompagne en mettant en cohérence

Plus en détail

Commandes Vous pouvez passer vos commandes sur le site du Club :

Commandes Vous pouvez passer vos commandes sur le site du Club : HC U L T I V E Z V O T R E C U R I O S I T E P O U R L H I S T O I R E Commandes Vous pouvez passer vos commandes sur le site du Club : Par Internet http://www.clubhistoire.com Par téléphone 08 92 16 22

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises 1 Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises Sommaire Préambule Comment bien évaluer une entreprise? Le diagnostic Le business plan L approche

Plus en détail

Le suivi des règlements clients. Céline MONNIER Rapport de stage UE 7 Relations professionnelles DCG Session 2009

Le suivi des règlements clients. Céline MONNIER Rapport de stage UE 7 Relations professionnelles DCG Session 2009 Le suivi des règlements clients Céline MONNIER Rapport de stage UE 7 Relations professionnelles DCG Session 2009 SOMMAIRE La mise en relation des parties La facturation Les délais de règlement Le paiement

Plus en détail

Les fondamentaux de la gestion en période de turbulence 5 actions d urgence 5 pistes de réflexion 1 opportunité

Les fondamentaux de la gestion en période de turbulence 5 actions d urgence 5 pistes de réflexion 1 opportunité Les fondamentaux de la gestion en période de turbulence 5 actions d urgence 5 pistes de réflexion 1 opportunité KPMG ENTREPRISES 1 Février 2009 «Si on ne prend pas la crise par la main, c est elle qui

Plus en détail

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS Principaux enseignements de l audit financier réalisé en octobre 2014 26 JANVIER 2015 4 rue Galilée 75782 PARIS cedex 16 Tél. : 01 43 06 08 10 Web : www.cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Retour à la croissance

Retour à la croissance Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme 28 janvier 2011 A l occasion

Plus en détail

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic Le diagnostic financier Fiche 1 1 Introduction Le diagnostic financier permet d évaluer le potentiel de l entité. Il peut se faire en différentes occasions (achat d entreprise, placements, demande d emprunt,

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté L Urssaf accompagne les entreprises en difficulté Édition 2009 Le réseau Urssaf à l écoute des entreprises en difficulté Garant des ressources de la Sécurité sociale et des institutions qui lui confient

Plus en détail

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Champ d application 1 La présente norme doit être appliquée à la comptabilisation

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Elaboration et Suivi des Budgets

Elaboration et Suivi des Budgets Elaboration et Suivi des Budgets 1 1- La Notion Du contrôle de Gestion 2- La Place du Contrôle de Gestion dans le système organisationnel 3- La Notion des Centres de responsabilité 4- La procédure budgétaire

Plus en détail

Débat d orientations budgétaires 2014. Conseil municipal du 4 novembre 2013

Débat d orientations budgétaires 2014. Conseil municipal du 4 novembre 2013 Débat d orientations budgétaires 2014 Conseil municipal du 4 novembre 2013 1 1. Un contexte économique toujours aussi tendu 2 Les éléments de contexte 2014 : année électorale Des inconnues avec les réformes

Plus en détail

Construire l école numérique de demain

Construire l école numérique de demain Compte-rendu Petit-déjeuner DU SIPPEREC communications Le compte-rendu du petit-déjeuner du 2 avril est téléchargeable sur le site web : www.sipperec.fr Construire l école numérique de demain Lutter contre

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Identification, évaluation et gestion des incidents

Identification, évaluation et gestion des incidents Identification, évaluation et gestion des incidents De la cartographie des risques à la mise en place de la base incidents Xavier DIVAY Responsable de la conformité et du contrôle permanent QUILVEST BANQUE

Plus en détail

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Jiawei Ye Pramex International Université Paris-Dauphine - 1 - - 2 - Pramex International (cabinet

Plus en détail

Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation

Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation La Seyne-sur-Mer, le 25 novembre 2011 : Groupe VIAL (FR0010340406 VIA), premier groupe français indépendant de menuiserie industrielle

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES 1. Le constat : la trésorerie est l une des premières préoccupations des

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

Groupe Monceau Fleurs

Groupe Monceau Fleurs Groupe Monceau Fleurs Ce communiqué de presse ne peut pas être publié, distribué ou transmis directement ou indirectement aux Etats-Unis d'amérique, au Canada, en Australie ou au Japon. Succès des augmentations

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Synthèse de la réunion de l IASB du mois de Décembre 2013

Synthèse de la réunion de l IASB du mois de Décembre 2013 Synthèse de la réunion de l IASB du mois de Décembre 2013 Sommaire 1. Revue post-application de la norme IFRS 3 sur les regroupements d entreprises... 2 2. Mise en équivalence : part dans les variations

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Formation Atmansoft :

Formation Atmansoft : La particularité de la mise en place d une gestion de trésorerie, c'est-à-dire afin de devancer ses engagements, de connaître ses besoins et de respecter ses lignes d autorisations de découvert est devenu

Plus en détail

L assurance Santé Entreprise

L assurance Santé Entreprise L assurance Santé Entreprise Rendre la prévention accessible! Extrait du Sic n 306 d avril 2012 Le magazine de l Ordre des Experts-Comptables AVRIL 2012 Sic 306 17 Le dirigeant lui-même peut être le déclencheur

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES

COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES SOMMAIRE LE MARCHÉ DU COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES... 2 LA RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES... 5 L'ACTIVITÉ DU

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

Le build-up est-il la solution?

Le build-up est-il la solution? Développement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France Le build-up est-il la solution? Paris - 10 janvier 2012 Oliver Gottschalg Pierre Mestchersky Stéphane Gilet Dominique Degand Observatoire

Plus en détail

French Lease Events Etude sur le comportement des locataires de bureaux en France

French Lease Events Etude sur le comportement des locataires de bureaux en France French Lease Events Etude sur le comportement des locataires de bureaux en France Immobilier Janvier 2011 Préambule Les échéances triennales et l expiration du bail commercial constituent des fenêtres

Plus en détail

Commission de Surveillance du Secteur Financier

Commission de Surveillance du Secteur Financier COMMUNIQUE DE PRESSE 13/20 PUBLICATION DU RAPPORT D ACTIVITES 2012 DE LA COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF) Même si cela peut paraître surprenant par des temps aussi mouvementés, l

Plus en détail

Société anonyme au capital de 10 130 830,84 euros Siège social : 8, rue de la Ville l Evêque 75008 Paris 342 376 332 R.C.S. PARIS

Société anonyme au capital de 10 130 830,84 euros Siège social : 8, rue de la Ville l Evêque 75008 Paris 342 376 332 R.C.S. PARIS Société anonyme au capital de 10 130 830,84 euros Siège social : 8, rue de la Ville l Evêque 75008 Paris 342 376 332 R.C.S. PARIS Rapport du Président du conseil d administration sur les conditions de

Plus en détail