I. UNE COHESION ANCIENNE ET UNE IDENTITE REELLE C EST UN TERRITOIRE QUI PRESENTE UNE COHESION GEOGRAPHIQUE

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1 A. LE DIAGNOSTIC Le diagnostic territorial met en lumière les différentes caractéristiques du Pays des Paillons. Il photographie ce territoire, il en présente les atouts et les faiblesses, il précise les enjeux auxquels il est et sera plus encore dans l avenir confronté. La réalisation de ce diagnostic s appuie sur des données quantitatives et chiffrées ainsi que sur la perception que les acteurs locaux ont du pays. Débattu au cours de nombreuses réunions il constitue le socle sur lequel chacun s est mis d accord. C est à partir de cette appropriation que le projet de développement et d aménagement du pays a pu être construit. Les principaux éléments du diagnostic territorial I. UNE COHESION ANCIENNE ET UNE IDENTITE REELLE Le pays des Paillons s est construit autour d éléments naturels et historiques communs. Entre la mer méditerranée et le Parc du Mercantour, il borde l agglomération niçoise au nord. C EST UN TERRITOIRE QUI PRESENTE UNE COHESION GEOGRAPHIQUE Le pays des Paillons couvre une superficie de hectares. Composé de onze communes réparties sur deux cantons, il est délimité par deux vallées formées par le Paillon, cours d eau prenant sa source dans les Préalpes. S ouvrant par la ville de Drap, il s étage entre un secteur de moyenne montagne dans sa partie méridionale et un secteur montagnard qui culmine à Peira-Cava. Une suite de gorges et de vallées étroites dissèque le relief, accidenté, aux fortes dénivellations. Les versants sont abrupts et relativement découpés. A l image de la région le pays des Paillons bénéficie d un climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, les hivers relativement doux. Les températures moyennes sont douces. Les précipitations sont caractérisées par une forte variabilité spatio-temporelle et spatiale. Adaptée à ce climat, la végétation est principalement constituée de chênes verts, chênes lièges et oliviers. A l étage montagnard, on retrouve cèdres, sapins, épicéas et pins. Les sols pauvres sont recouverts d une végétation dégradée (pins maritimes, pin d Alep). Des forêts de châtaigniers occupent les versants de Berre-les-Alpes et de Bendejun. LE PAYS DES PAILLONS EST AUSSI UN PAYS D HISTOIRE Lié à Nice et à son histoire, le pays des Paillons a néanmoins connu un développement particulier, au regard de ses spécificités géographiques et culturelles. L occupation humaine est très ancienne et connaît une importante croissance au cours des siècles. Les premiers témoignages architecturaux datent de 500 avant J-C. Dès le Moyen Age, le territoire fut emprunté pour le transport du sel des côtes méditerranéennes vers l Europe. Son patrimoine architectural a gardé trace de son histoire.

2 UNE IDENTITE CULTURELLE FORTE ET TRES PRESENTE L eau L ensemble du développement économique et social du bassin versant s est effectué autour du fleuve en se fondant sur celui-ci. Isolés de la côte, les habitants des Paillons se sont constitués une identité propre. La langue Issus de la langue d Oc, les parlers pratiqués dans le pays des Paillons participent au particularisme identitaire. Ils sont enseignés dans certaines écoles du Pays, mis en valeur à travers les publications, événements et manifestations qui les célèbrent. La cuisine C est un élément majeur de la culture. L huile d olive en constitue un élément important. Les traditions festives Les fêtes ont tenu, au cours des siècles, une place décisive dans le fonctionnement des communautés rurales. Elles ont toujours une grande importance. Elles s égrènent tout au long de l année dans les villages. Cette tradition perdure et contribue à maintenir une forte identité culturelle. Elles font vivre une identité ancienne, donnent une vie locale, recréent l unité dans les villages parfois éclatés en hameaux. Un fort sentiment d appartenance Unis autour d une culture et d une langue toujours vivante, les habitants du pays des Paillons sont très attachés à leur pays et connaissent ici une qualité de vie précieuse qu ils souhaitent préserver. Cette culture traditionnelle est à la fois rurale, agricole et industrielle. Fortement impliqués dans la vie locale, ils revendiquent leur identité, spécifique au pays. II. UN TERRITOIRE EN COURS D ORGANISATION, SOUMIS A DES CONTRAINTES FONCIERES L ORGANISATION DU TERRITOIRE Un territoire inscrit dans les politiques territorialisées Le pays des Paillons s intègre dans le Contrat de Plan Etat Région, la Directive Territoriale d aménagement, le Projet Territorial de l Etat dans les Alpes Maritimes et le projet agri-urbain de Nice et de sa périphérie. Des intercommunalités de gestion L intercommunalité est lente à se mettre en place. Elle se traduit par la participation des communes à des syndicats intercommunaux pour la protection incendie, la télévision et les télécommunications, les équipements, le scolaire, l eau, le tourisme et l agriculture. Aucun EPCI à fiscalité propre n existe à ce jour sur le territoire.

3 LES CONTRAINTES FONCIERES La loi montagne L ensemble des communes, à l exception de Drap est couvert par la loi montagne. Les constructions sont soumises et limitées aux règlements inscrits dans cette loi. Elle est peu adaptée aux réalités du pays et freine tout développement car elle limite la constructibilité de maisons ou de bâtiments pour des entreprises. Les PPR, plans de prévention des risques En outre, les éléments naturels auxquels sont soumises les communes ont conduit certaines d entre elles à adopter des PPR, plans de prévention des risques. Ainsi, les communes de Peillon, l Escarène, Blausasc, Cantaron, Contes, Drap et Châteauneuf- Villevieille sont soumises à des PPR crue torrentielle, séisme et mouvement de terrain. Elles doivent donc en tenir compte dans leurs prescriptions d urbanisme. Les POS, plans d occupation des sols et les PLU, plans locaux d urbanisme Par ailleurs, la topographie du pays des Paillons limite les possibilités de construction. Les pentes sont fortes, le fond de vallée recouvert par le lit du Paillon et les zones inondables nombreuses. Peu de zones sont donc classées constructibles. Elles sont signalées dans les POS de chaque commune. UN BATI SOUMIS AUX RESTRICTIONS D URBANISME Les contraintes foncières limitent fortement les possibilités de construire, qu il s agisse de bâtiments pour des activités professionnelles, pour des équipements sportifs ou de loisirs ou encore pour des habitations. UNE ORGANISATION DES DEPLACEMENTS DIFFICILE Les routes Les transports participent à la cohérence et à l attractivité d un territoire. Ils sont indispensables à son développement. Le pays des Paillons souffre d une inadaptation en la matière. Schématiquement, le pays des Paillons est traversé par un seul axe qui se divise en deux ramifications à la Pointe de Contes. L unique accès à la vallée s effectue par Drap. - La D2204 part de Nice et longe le Paillon. Elle se scinde en deux au niveau de la pointe de Contes. Elle s'oriente alors vers l'est et dessert les communes de L'Escarène et de Touët de L Escarène. - La D15 qui part de la pointe de Contes, s'oriente vers l'ouest et dessert les communes de Contes et de Bendejun. Elle se poursuit vers Coaraze. De l autre côté du Paillon se situe la Pénétrante. Elle est destinée à relier Nice à la pointe de Contes en longeant la rive droite du Paillon afin de faciliter la circulation. Les villages qui ne sont pas directement desservis par ces axes sont accessibles par de petites routes sinueuses et difficiles.

4 Les transports collectifs Les transports collectifs sont insuffisants, peu nombreux et assez chers. Les horaires ne sont pas toujours adaptés aux besoins. C est notamment le cas des lycéens qui ne peuvent se rendre au lycée et en revenir. On note l absence de transports collectifs pour les retours de soirée, notamment le samedi soir. Les transports collectifs, routiers et ferroviaires, sont organisés séparément par le Conseil Général et le Conseil Régional. Leurs parcours, les horaires et leurs tarifications sont établis sans tenir compte de leur complémentarité. Le train Si le transport ferroviaire offre de nombreux avantages, notamment en terme de régulation de trafic et de nuisances environnementales, il n en reste pas moins sous-exploité. Le train dessert les gares de Drap-Cantaron, Peillon-Ste-Thècle, Peille, L'Escarène et Touët de l'escarène. Le bus Le réseau de bus, TAM, est géré par le Conseil Général. Il est confronté aux mêmes problèmes Néanmoins, un service de bus à la demande a été mis en place. Les déplacements d un point à l autre du pays ne sont pas faciles, aussi bien pour les déplacements individuels que collectifs, d une part en raison du relief et, d autre part, en raison de l absence de lignes transversales sur le territoire. III. UNE ECONOMIE PLURIELLE 1. UNE CULTURE INDUSTRIELLE Les zones industrielles et les cimenteries Il y a trois zones industrielles : - la Z.I. de Cantaron - La Z.I de Drap avec des entreprises de transports, de travaux publics, une déchetterie industrielle. - la Z.I. de Contes avec des entreprises de traitement de surfaces, de menuiseries, de transport. Dans la culture locale, la tradition industrielle est forte. Les cimenteries ont constitué pendant des années la mère nourricière de la vallée. Chaque famille avait un lien avec elles. Si le nombre de salariés vivant de cette ressource a diminué, cette culture reste néanmoins très présente. La cimenterie de Contes emploie 81 personnes. Si ces entreprises engendrent des emplois et des ressources pour les communes, elles n en sont pas moins sources de nuisance pour le pays des Paillons. Néanmoins, une commission de surveillance a été mise en place. De plus, les deux cimenteries sont attachées à limiter au maximum les nuisances.

5 Les entrepôts et la logistique Le secteur des transports s est développé parallèlement aux activités industrielles de la vallée. Les entreprises sont donc majoritairement spécialisées en transport de marchandises. De nombreux entrepôts jalonnent la vallée, à l image du dépôt des bus de la ville de Nice. 2. L AGRICULTURE, UN FACTEUR D EQUILIBRE Elle offre plus de 200 emplois à titre exclusif ou principal auxquels s ajoutent une dizaine d emplois dans les structures d amont et d aval de l agriculture. Les productions l olivier Les vallées du Paillon constituent le premier bassin de production oléicole des Alpes- Maritimes propriétaires déclarent oliviers en 2000, soit 700 hectares d oliviers. Le secteur vient par ailleurs de bénéficier de l AOC (Appellation d Origine Contrôlée) «Olives de Nice». C est un gage certain de qualité. les autres productions Une partie des agriculteurs pratiquent le maraîchage, l arboriculture et l horticulture. La coopérative des Paillons aide à la commercialisation de ces produits. En outre, les vallées du Paillon comptent quelques éleveurs de caprins, d ovins et de bovins qui profitent des alpages pour pratiquer le pastoralisme. Le cheptel serait sur l ensemble du pays de 2100 ovins, 314 caprins, 103 bovins dont 70 à viande détenus par 31 éleveurs dont 10 professionnels. Par ailleurs, la commune de Châteauneuf -Villevieille est connue pour ses cerises. Agriculture et environnement Les agriculteurs ont joué et continuent de jouer un rôle important pour l entretien des paysages. La réhabilitation des oliveraies abandonnées contribue à la mise en valeur des paysages du pays des Paillons ainsi qu à maintenir les terres, très friables. Elle présente en outre un intérêt stratégique dans la lutte contre les incendies. Le débroussaillement limite le départ des feux. De plus, situées en bordure de routes et de groupes d habitations, les oliveraies sont autant de coupures vertes permettant de stopper les feux. Le pastoralisme, à condition de ne pas céder au surpâturage, est aussi un moyen efficace de lutte contre les incendies.

6 3. UNE PRESENCE ARTISANALE ET COMMERCIALE L artisanat Avec 382 entreprises artisanales installées sur le territoire du Pays, générant près de 1000 emplois, l artisanat représente un élément important de la vie économique local. L artisanat se répartit comme suit : - 20% concerne les entreprises de production, - 50% dans le secteur du bâtiment - 23% de services - 7% pour l alimentation L importance du secteur du bâtiment traduit la forte demande qui existe sur ce marché, d ailleurs celui-ci dépasse largement les frontières du Pays Le commerce Les commerces sont peu nombreux dans les villages, les courses étant plutôt faites en ville, à Nice ou dans les chefs-lieux de canton. On note la présence d une seule grande surface. 4. LE SECTEUR TERTIAIRE, DES EMPLOIS A CREER Un pôle majoritairement féminin De nombreux établissements de santé Des services, à destination des personnes âgées et de la petite enfance à améliorer Le tourisme, un potentiel à valoriser De nombreux atouts naturels et culturels Un hébergement insuffisant

7 IV UNE EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE A PRENDRE EN COMPTE 1. UNE POPULATION EN FORTE AUGMENTATION. Entre 1990 et 1999, la population des Paillons a connu une forte croissance. Elle a augmenté de 2182 personnes soit une évolution de 10.60% en dix ans. Population des cantons Evolution Cantons Population 1990 Population 1999 Evolution Contes L Escarène Pays des Paillons 1 La commune de Coaraze n'est pas prise en compte dans les chiffres de la population mais Peille l est

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9 D importantes migrations Les communes ont toutes- en dehors de la commune de Drap- un taux migratoire positif, supérieur au taux du solde naturel. Le plus important concerne les communes de l Escarène et de Berre-les-Alpes. La majorité des migrants proviennent de l agglomération niçoise. Ce sont pour l essentiel des familles qui viennent s installer ici fuyant le littoral et recherchant un cadre de vie «moins stressant», plus authentique. Des densités de population de plus en plus fortes Les densités de population augmentent sur les deux cantons entre 1990 et La commune la plus densément peuplée (861 habs/km² en 1999) est Drap. C est aussi la plus proche de l agglomération niçoise. La commune la moins densément peuplée, mais aussi la plus étendue, est Lucéram. 2. UNE DEMANDE DE LOGEMENTS CROISSANTE Un besoin à déterminer Au regard des perspectives d évolution de la population pour les prochaines années, la demande en logements sera de plus en plus forte au sein des communes du pays des Paillons. Elle se heurtera néanmoins aux problèmes fonciers qui limitent et limiteront les possibilités de construction. La rénovation des maisons aujourd hui laissées à l abandon permettrait de répondre à certaines demandes. Un manque de logements sociaux En sous nombre, les logements sociaux ne répondent pas à la demande de la population. Ils demandent à être développés mais sont limités comme l ensemble des constructionspar les restrictions d urbanisme. 3. DES SERVICES A DEVELOPPER Des services de proximité à mettre en adéquation avec la situation actuelle Les services à la population, services de proximité participent à la qualité de vie et doivent répondre aux attentes des résidents. Actuellement sous développés au sein des communes du pays des Paillons, ils doivent être améliorés et multipliés afin notamment d éviter les déplacements vers les proches agglomérations.

10 Assurer une gestion cohérente de l eau et des déchets - l assainissement Environ 30 % des foyers disposent d un assainissement individuel, (de 20% à 80% selon les communes). Les fosses septiques ne semblent pas toujours aux normes, ni adaptées au sol. En effet, de formation karstique, le sol présente des failles qui favorisent l infiltration des eaux usées et la pollution des nappes et des sources. Certaines communes présente un assainissement collectif défaillant. La station de Drap collecte et traite les eaux de nombreuses communes du pays des Paillons (Blausasc, Cantaron, Châteauneuf-Villevieille, Contes, Drap) par l intermédiaire du SICTEU, Bendejun, Blausasc village, Peillon et Peille sont en cours de raccordement pour tout ou partie de leurs réseaux. Bendejun, Berre les Alpes, Blausasc, L Escarène, Lucéram, Peillon ont des stations d épuration, certaines sont à démolir, d autres à reconstruire. - la gestion des déchets Les déchetteries ne sont pas assez nombreuses. De nombreuses décharges sauvages gâchent le paysage et engendrent de la pollution. L enlèvement des objets encombrants est assuré individuellement par les communes. Il faudrait l envisager au niveau intercommunal. Seules sont référencées : - une déchetterie communale à Contes - une déchetterie communale à Blausasc - une déchetterie quai de transfert privée à Drap En outre, le tri sélectif a uniquement été mis en place sur la commune de Blausasc. La capacité de traitement de l usine d incinération de Nice risque d être dépassée à moyen terme. Néanmoins, le Conseil Général des Alpes Maritimes élabore actuellement un plan départemental d élimination des déchets ménagers et assimilés qui devrait voir le jour en 2003.

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13 V. PERSPECTIVES D EVOLUTION DU TERRITOIRE A 10/15 ANS TROIS SCENARIOS DE DEVELOPPEMENT Scénario 1 : un fort développement étroitement lié à celui de l agglomération niçoise : un développement subi Le pays se développe par défaut, répondant aux difficultés de l agglomération niçoise et constituant pour celle-ci un réservoir foncier. Une population nouvelle vient s installer ici, la population augmente fortement, elle dépasse plus de 10% supplémentaires tous les 10 ans. Les déplacements sont de plus en plus difficiles, le trafic est saturé, les villages se transforment en villages dortoirs, l identité se perd, l authenticité des villages se dégrade, l urbanisation augmente, les jeunes sont livrés à l abandon, l environnement se dégrade, le tourisme ne se développe pas L agriculture et les agriculteurs disparaissent. Scénario 2 : un développement maîtrisé du pays et décidé ici : un développement voulu Le pays choisit ses propres objectifs de développement, les habitants sont associés aux choix, la qualité de vie est maintenue, l environnement s améliore, les services sont pensés en cohérence avec les objectifs de développement. La population augmente à un rythme modéré. Des emplois sont créés sur place, les conditions de déplacement s améliorent, les routes sont meilleures et moins encombrées, le train se développe. L identité se maintient, l authenticité perdure, la vie culturelle se développe, les jeunes bénéficient d activités culturelles et sportives L activité agricole se maintient, elle permet une préservation et entretien des espaces naturels. Scénario 3 : un développement ralenti : le repli sur soi : un développement refusé Le pays ne se développe pas, il vit replié sur lui-même, refuse toute construction nouvelle, toute implantation nouvelle. Sa population n augmente pas Il vit sans ouverture sur son territoire environnant, aucune activité économique ne peut s y développer, aucun projet nouveau ne peut voir le jour, aucune création d emploi n est envisagée, les déplacements sont difficiles, la saturation du trafic sur les routes perdure. L identité est maintenue mais elle s inscrit dans une conservation de la culture traditionnelle sans la mêler à une ouverture sur la vie moderne. Ce scénario est un scénario «défensif» par rapport à la Communauté d Agglomération Nice Côte d Azur (C.A.N.C.A.)

14 UN SCENARIO PREFERENTIEL : LE SCENARIO N 2, UN DEVELOPPEMENT MAITRISE, VOULU ET DECIDE ICI Après l étude des trois scénarios précédents, il apparaît que le meilleur moyen de participer au développement durable du territoire est de considérer l ensemble des enjeux dégagés. Le scénario préférentiel tient compte des réalités, tout en proposant des projets d amélioration et de modernisation réalistes. Il propose un développement maîtrisé et décidé dans le pays qui préserve la qualité de vie et l authenticité. Ce scénario permet à la fois de réfléchir un développement en concertation avec les territoires proches, notamment la Communauté d Agglomération de Nice Côte d Azur, de choisir les objectifs de développement propres à ce pays et d en conserver l identité tout en lui assurant un développement harmonieux et maîtrisé. Il comporte 4 objectifs à atteindre : Objectif n 1 : Objectif n 2 : Objectif n 3 : Objectif n 4 : Faciliter les déplacements Offrir un cadre de vie et un environnement de qualité valorisant l identité du pays des Paillons Maintenir et conforter l économie : vivre et travailler au pays S organiser à l échelle du pays

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