Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale

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1 Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale Année 2006 DOCUMENT n 18 Etude FONCTIONNEMENT ET PROBLEMATIQUE MONDIALE DU SYSTEME MONETAIRE Rue de la croix, Bruxelles Téléphone :02 / Fax 02/ sireas@sireas.be - site :

2 Fonctionnement et problématique mondiale du système monétaire Introduction. Le système monétaire est comme la langue d Esope : la meilleure et la pire des choses, pour la société, pour le développement, pour la régulation des richesses, pour la gestion de la pauvreté, C est grâce à la monnaie que l humanité a pu se développer, à travers l accumulation de richesses. C est la monnaie qui a stimulé un développement extraordinaire des connaissances et des techniques. Mais c est aussi la monnaie, le système monétaire, qui est l instrument d oppression des pauvres par les puissants et les riches, un instrument d injustice et de domination. Pour certains, le système monétaire est vu sous l angle des règles du libre échange et du développement. Pour d autres, victimes de ce système, c est un instrument de domination pour ceux qui organisent à leur propre profit ce système producteur d inégalités, de misère, d injustice et de guerres. L objectif de cette étude est d analyser les points forts et les points faibles de ce système, d essayer de le comprendre afin de nous permettre de mieux nous confronter à ce système qui règle notre vie et nous impose des choix, même si nous voudrions les refuser. Avant d entreprendre une critique du fonctionnement du système monétaire, il est opportun de rappeler les effets positifs du système du marché libre dans nos vies, particulièrement au cours des 50 dernières années. Nous vivons actuellement une époque passionnante. Plus que jamais dans l'histoire de l humanité, le monde entier met ses ressources et ses connaissances en commun. Cela implique le partage de l'industrialisation et des matières premières, de la science et des savoir-faire, de la diversité culturelle et de la sagesse humaine. Contrairement aux prévisions des scénarios catastrophes, nous sommes capables aujourd hui d alimenter une population mondiale excédant 6 milliards de personnes (mais 2

3 nous ne le faisons pas : l injustice du système est responsable de la persistance de famines endémiques dans de nombreuses régions). Nous combattons la maladie, nous savons traiter beaucoup de maladies que l on pensait incurables autrefois (mais les traitements sont loin d être accessibles à tous). Nous avons propulsé la communication au delà de ce que l on pouvait imaginer il y a 20 ans. Il en résulte un foisonnement international qui se développe à une vitesse surprenante. Tout ceci est dû en partie à la libéralisation du marché qui a permis de dégager beaucoup d énergie humaine en stimulant à la fois la compétition et la coopération, la recherche de l intérêt personnel et le partage des fruits de son propre travail. En outre, de nombreuses conceptions alternatives de la société (notamment communisme) ont échoué en raison de l'influence dominante de l intérêt personnel, y compris auprès des personnes au pouvoir. Les mesures correctives, notamment le transfert d'argent ou la réglementation, ont eu souvent des effets pervers, toujours en raison de l intérêt personnel des agents impliqués. Sur le marché libre, nous avons réussi à réguler la recherche de l intérêt personnel par une structure légale appropriée. Du moins en Europe et aux USA, le marché libre a permis la distribution des biens en respectant une grande marge de liberté. C'est ce système qui semble actuellement obtenir un consensus à l échelle mondiale. C est pourquoi il faut critiquer le système actuel avec une bonne dose d'humilité. Dans l analyse qui suit, nous aborderons successivement les points suivants : 1. La monnaie en tant que moyen de communication 2. La confiance : base du bon fonctionnement de la monnaie 3. Les différents aspects du pouvoir de la monnaie 4. Les pouvoirs stratégiques de la gestion financière 5. Innovation et mondialisation. La marge entrepreneuriale 6. La régulation du marché par la concurrence 7. Les personnes vulnérables et la solidarité privée 8. L économie globale 9. Le pouvoir financier et le chômage dans le Tiers Monde 10. Les effets de la globalisation sur la société occidentale 11. Le développement économique du Tiers Monde et l aide au développement de la part 3

4 des pays riches 12. Les riches dans les pays riches 13. L exclusion est une constante de l économie de marché 14. La confiance et les impôts favorables aux riches 15. Conclusion et évaluation 1. La monnaie en tant que moyen de communication. L'argent est une merveilleuse invention. C est un bien social, basé sur une convention commune entre les citoyens. Dans un sens, ses fonctions sont semblables à une langue ou à un alphabet. Il sert de moyen puissant d information sur les besoins, leur évaluation et leur hiérarchisation, sur la mobilisation et la (ré) organisation des ressources. Cette information est un processus continu, ajustant continuellement le message économique. L'argent peut agir en tant que moyen d échange parce qu'il est basé sur la confiance. Il donne essentiellement le message suivant : " N aies pas peur d échanger ton pain contre de l'argent ; nous garantissons que ton argent sera accepté plus tard, quand tu rencontreras quelqu'un qui a une bicyclette à vendre ". Pour être crédible, cette affirmation doit être soutenue par une institution digne de confiance. Quand le système s effrite et que la confiance tombe, les conséquences sont désastreuses. L'alternative, c est de retourner au troc, c'est-à-dire à l échange de marchandises (un pain contre une bicyclette). Quiconque a vu ce qui s'est produit en Russie au début des années 90, comment le retour au troc a détruit le tissu social, sera d accord pour condamner un tel retour en arrière. L'expérience de l'inflation galopante en Allemagne dans les années 20 a été tellement traumatisante qu elle a conditionné la politique monétaire de ce pays pendant tout le 20 ème siècle. C'est donc la confiance inhérente à une transaction monétaire qui est le puissant organisateur de l'activité économique. 2. La confiance : base du bon fonctionnement de la monnaie 4

5 2.1 La confiance et les institutions d émission de la monnaie L institution qui émet la monnaie en retire un avantage économique important : elle peut payer avec de l'argent, sans devoir réellement l'amasser à l'avance ; elle peut définir à qui elle le donne et dicter les conditions de cette distribution; elle peut retirer la monnaie de la circulation pour sanctionner ceux qui enfreignent les règles qu'elle a établies. A première vue, il est clair que l émission de la monnaie confère une telle position de pouvoir qu il est utile que ce processus soit strictement sous le contrôle de la collectivité qui utilise l'argent. Et il faudrait également que l émission de la monnaie se fasse sous le monopole d une seule institution. En effet si n'importe qui peut imprimer des billets de banque et les mettre sur le marché, la valeur de la monnaie se détériore et la confiance en est affectée. La principale fonction de l institution d émission est de contrôler la masse monétaire qui circule sur le marché. En effet, l offre de biens de consommation sur le marché reste limitée ; s il y a trop d'argent en circulation, cela conduit à la hausse des prix et perturbe le processus d échange. A titre d exemple, on se rappellera de ce qui est arrivé à l'or à l époque de Christophe Colomb, quand l'or était la seule référence monétaire! En rentrant d Amérique avec des quantités d or, les marchands ont provoqué une baisse précipitée de sa valeur et cela a entraîné une forte inflation. A l opposé, quand il y a peu de ressources financières disponibles, c est encore pire : les échanges sont freinés jusqu à paralyser les activités économiques de la société. On peut illustrer ce cas de figure par la stagnation que connaissent les milieux ruraux du Tiers Monde, où la non-disponibilité des fonds entrave même les activités de base. En effet ce n est pas la main d œuvre qui manque pour construire des maisons, entretenir les routes, approvisionner les produits au marché ou assurer la formation des enfants. Mais l absence d une bonne structure financière empêche la réalisation de ces activités. Heureusement qu il y a des mécanismes sociaux qui créent de la confiance et atténuent ces lacunes, même si ce n est qu à un niveau local et étroitement limité aux liens familiaux. 5

6 L argument selon lequel l émission de la monnaie doit être le monopole d une seule institution doit être relativisé car cette fonction peut être déléguée à d'autres structures aussi longtemps que la gestion et le contrôle sont rigoureusement centralisés. Une banque qui utilise l'argent des dépôts de ses clients pour des investissements productifs est semblable à une institution d émission. En fait, elle distribue de l'argent sans qu aucun de ces déposants ne s en inquiète. C est sur la confiance que tout le système est bâti car les déposants se sentent rassurés en confiant leur argent à la banque. Si les clients venaient à perdre cette confiance, tout le système s effondrerait en entraînant avec lui toute l'économie. Tenez par exemple la ruée sur les banques en 1929, quand on a cru qu elles tombaient en faillite. La réserve monétaire créée par les banques a été détruite soudainement, et le manque de monnaie a paralysé la vie économique des Etats-Unis et de l'europe. La confiance est étroitement liée au contrôle que l institution responsable de l émission de la monnaie exerce sur ces banques. La crise financière de la fin 1997 en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est illustre bien ce cas. Puisque leurs économies sont de plus en plus dépendantes de l économie globale, la collectivité qui emploie la monnaie a suivi la même expansion. Avant cette globalisation, les contrôles du système monétaire local étaient adaptés à la dimension économique de ces collectivités locales. Mais soudainement cette collectivité élargie a découvert que la confiance liée uniquement à son système local ne répondait pas aux exigences et à la conjoncture du développement économique dans le contexte de la globalisation. Cette méfiance a détruit le système financier, ce qui a entraîné la paralysie de leur économie. La restauration de la confiance n a pu avoir lieu que grâce à l'intervention et à la garantie du Fond Monétaire International (FMI). Le fait que le dollar américain soit la monnaie de réserve globale donne aux USA le statut de banquier du monde. Ce qui constitue un avantage énorme, vu que cette monnaie peut être émise par les autorités monétaires des USA sans provoquer l'inflation. En quelque sorte, l économie américaine bénéficie en permanence d un prêt sans intérêt. C est la confiance qui lui confère ce statut. Plus précisément, la confiance dont les USA jouissent auprès des systèmes monétaires. En période d instabilité politique ailleurs, le dollar américain devient le 6

7 refuge des épargnants. On espère qu à l avenir l Euro pourra aussi assumer cette fonction. 2.2 La confiance et le facteur temps La clef du fonctionnement du système monétaire est sa capacité intrinsèque à différer la satisfaction du besoin : La monnaie nous donne en fait une capacité potentielle de répondre à nos besoins à tout moment. Mais c est seulement plus tard, quand nous dépensons l'argent en acquérant un bien ou un service, que nous pourvoyons à nos besoins. Cette remise à plus tard de la satisfaction du besoin est également fondée sur la confiance, voire la conviction que les règles et la valeur de la monnaie demeureront fondamentalement constantes à travers le temps L inflation C'est l indicateur le plus évident de la stabilité de la monnaie et par conséquent de sa valeur d achat. Théoriquement nous pouvons garder de l'argent aussi long que nous supposons qu'une même somme permettra plus tard d acheter la même quantité d un bien. On parle d inflation quand la même quantité d un même produit coûte plus cher qu avant. Pendant la période de l'hyper-inflation en Allemagne, les gens se sont précipités dans les magasins pour échanger leur argent contre de la marchandise parce qu'ils étaient convaincus qu à court terme leur pouvoir d achat allait fortement diminuer. Si un pays est fortement endetté en devise locale ou si le système d'impôt sur le revenu est progressif (c.à.d. taux d imposition proportionnels au revenu), le gouvernement a intérêt à stimuler l'inflation pour lui permettre de diminuer sa dette et augmenter son revenu via les taxes sur la consommation. C est probablement une des principales raisons pour lesquelles l'inflation dans les pays pauvres tend à être à la hausse. Mais il est plus facile de stimuler l inflation que de l arrêter. Et il faut beaucoup plus de temps pour installer la confiance que pour la détruire. En effet, les gens ne sont pas dupes pendant longtemps. La confiance se détériore vite. L adaptation des salaires aux prix du marché et l incorporation du taux d inflation dans les taux d intérêts des capitaux vont finir par écrouler la confiance dans la devise, ce qui peut conduire à la fuite des capitaux (ex. URSS après 1998) vers des pays dont les devises sont plus sécurisantes (dollars américains). 7

8 2.2.2 La propriété privée La sécurité de la propriété privée est le préalable de toute économie de marché libre. Si les gens n'ont pas l espoir de pouvoir jouir de ce qu ils posséderont dans l avenir, l'épargne va s estomper car les gens vont avoir un comportement économique axé sur le court terme. Ils ne feront pas d économies pour construire l avenir. C'est ce comportement qui, entre autres, a été à la base de la chute des régimes communistes en Europe : les gens ne se souciant pas de l'avenir, la vie devient minable. La sécurité de la propriété privée est la pierre angulaire des caractéristiques principales du développement de la société moderne que sont : - L initiative : puis-je prendre le risque de construire des projets d avenir? - La stabilité : La société est-elle fiable, c.-à-d. la propriété a-t-elle la valeur que j estime? - La flexibilité : pourrai-je échanger ma propriété contre une autre si nécessaire? En conclusion, c'est un facteur principal de ce qui permet à l individu de se sentir libre, c est à dire de contrôler sa vie et son bien-être. 2.3 La confiance et les règles sociales Dans la société moderne, le commerce est régi par un mélange de confiance interpersonnelle et de règles légales. Le cadre juridique agira plus comme une police qui détermine et contrôle les limites de l acceptable. Mais faire appel au cadre légal relève de l exception plutôt que de la règle. Dans la plupart des cas, le commerce ne se produira pas si les parties concernées ne se font pas confiance, les gens ne font recours au cadre légal qu en cas de litige Le code du comportement En observant le fonctionnement du marché, on a l impression que tous les acteurs se comportent en "hommes de raison", chacun cherchant à maximiser son propre intérêt, sans tenir compte de l intérêt de l autre partie impliquée dans la transaction. La négociation apparaît comme un processus où l'acheteur essaye de réduire au minimum le prix alors que 8

9 le vendeur essaie de le maximiser. Mais cette négociation est basée sur un code de comportement tacite. La confiance est nécessaire à la transaction, en raison du décalage de pouvoir et de temps entre la conclusion de l accord, la transmission du bien ou la prestation du service, et le paiement. On se dit : «J'espère que vous garderez votre parole, Je crois en votre intégrité» Par exemple, si je prends un taxi à travers le centre ville, le conducteur de taxi me fait confiance pour le paiement à la fin de la course, même si je suis capable d aller plus vite que lui. Dans une entreprise, chacun s attend à être traité correctement et équitablement. Si cette confiance est trahie, le coût du manque de motivation, de la baisse de créativité et des conflits est très élevé. L équité, l'honnêteté et l'intégrité renforcent la confiance entre les partenaires commerciaux Les contrats et la confiance. L alternative à l interaction basée sur la confiance, c est l approche légale, c'est-à-dire la signature de contrats entre les parties. C'est la règle quand de grands intérêts sont en jeu. Il y a un niveau au-delà duquel la confiance doit être placée sous une protection légale. L autorité légale oblige les partenaires à honorer leurs engagements contractuels et en devient le garant. Mais même avec l approche légale c est toujours la confiance qui guide le commerce, la conclusion du contrat ne fait que replacer le problème à un autre niveau. En effet, on reste confronté aux interrogations suivantes : «Dans ce contexte national, la protection légale estelle crédible? Dans quelle mesure cet Etat garantit-il le principe du "marché libre"»? Le tissu légal d un Etat comprend beaucoup plus que des institutions et de la législation. Il inclut une bonne partie de la culture telle qu elle a évolué dans la société occidentale. L'ouverture au marché libre de l'europe de l'est, et particulièrement de la Russie, a montré qu il faut beaucoup plus pour éviter des comportements prédateurs et établir des rapports de confiance Le calcul de l'honnêteté. L équité, l'honnêteté et l'intégrité sont essentiellement des concepts moraux. Nous devons supposer que c est le sens moral des personnes qui guide leur conduite et les amène à 9

10 adopter certains comportements. Mais l honnêteté est aussi une question de calcul. Si elle est payante à long terme, si la tricherie est pénalisée, la majorité des gens seront honnêtes en général. C est ce qui est actuellement le cas dans notre société. Dans une situation différente, où les repères de récompense ou de pénalisation changent (par exemple dans des situations interculturelles liées à la mondialisation), les mêmes personnes peuvent soudainement devenir déloyales et malhonnêtes. Pour assurer un environnement économique honnête, la structure socio-légale est très déterminante. 3. Les différents aspects du pouvoir de la monnaie 3.1 Fondamentalement, l'argent épargné ou amassé a la capacité de mobiliser des ressources pour réaliser efficacement et avec flexibilité un certain nombre d activités. Si j'ai de l'argent et veux construire une maison, je peux acheter des briques et d'autres matériaux de construction, louer les services d un architecte et de différents corps de métier et faire construire ma maison. C est la même chose à plus grande échelle, par exemple pour l organisation d une usine ou d un service. Il ne faut pas sous-estimer la puissance organisationnelle de l'argent. Sans argent, il faut des compétences exceptionnelles pour convaincre ou contraindre des personnes à collaborer à une activité dont le bénéfice n est pas garanti ou n est pas immédiat. La complexité de la tâche peut même rendre sa réalisation impossible. Le système de planification centralisé en URSS avant 1989 illustre ce dernier point. Le système était continuellement confronté au manque de matériel et à sa qualité médiocre. Pour simplifier le travail de planification, on a créé des complexes industriels énormes pour fournir des articles standardisés à la totalité de l'union. Mais la mauvaise allocation des ressources et le gaspillage étaient caractéristiques de la quasi-totalité de l'industrie russe. Tout cela parce que, en l absence de la monnaie, le système ne pouvait compter sur la discipline et la flexibilité propres à une organisation efficace du travail. 3.2 La puissance de l'argent est plus élevée quand l argent n est pas encore affecté à la réalisation d une activité. Tant qu un financement est potentiel, il garde la liberté de 10

11 déterminer le projet qu il soutiendra. 3.3 La puissance de l'argent non alloué dépend directement du degré de flexibilité et de la vitesse avec laquelle il peut être mobilisé. La souplesse avec laquelle un projet peut être identifié augmente les domaines où l argent peut exercer son influence. Quand le système européen des taux de change a eu des problèmes en 1997, les autorités monétaires ont dû trouver une solution avant 3h du matin, heure à laquelle Hong Kong commence à travailler. Sinon, les spéculateurs de la Bourse de Hong Kong auraient perturbé tout le processus. Sans le système électronique permettant les transferts quasi instantanés d une banque à l autre, ils n auraient pas pu agir. 3.4 La puissance de l argent augmente avec la vitesse d accès à l'information précise. Le fait d être au courant d un évènement majeur avant les autres opérateurs économiques permet d'acheter ou de vendre avant que cet événement n affecte les prix du marché. Le cas de figure est celui de Rockefeller, qui disposait d un service de courrier par pigeons voyageurs entre la Grande Bretagne et l'europe continentale au moment de la bataille de Waterloo (1815). Sachant le premier ce qui s était passé, il a pu rafler des entreprises avant que les nouvelles de la victoire anglaise n aient fait monter les prix. 4. Les pouvoirs stratégiques de la gestion financière 4.1 Dépersonnaliser et agglomérer (grouper) Quand nous observons l'évolution de l'activité économique dans notre société, nous constatons qu il y a un décalage croissant entre la production physique d un bien et l influence des ressources financières sur ce processus. 1. Au niveau de base, il y a l'artisan qui vend ses produits ; son revenu dépend directement de son travail manuel ; 2. Au niveau suivant, il y a le commerçant / l homme d affaires qui intervient entre l'artisan et le client. Son bénéfice se fait sur la différence des prix en échangeant les marchandises ; 3. Au troisième niveau, il y a le capitaliste qui a accumulé de l argent et qui cherche un 11

12 entrepreneur en quête de fonds pour démarrer un business. Le revenu du capitaliste est soit un pourcentage fixe sur le capital investi, soit une partie du bénéfice généré par l entreprise (obligations ou actions) ; 4. Au niveau supérieur, l'argent est investi dans des produits dérivés : le revenu est obtenu à partir de la fluctuation de toutes sortes d'éléments financiers (fluctuation des devises ; cours des matières premières ; taux d'intérêt sur le capital ; rentabilité des entreprises). Le capital investi dans les produits dérivés protège le niveau précédent contre le risque. Exemples: Le capitaliste garantit un revenu fixe sur la vente d'un produit, comme le coton ou le café. Il va protéger une société contre les fluctuations de devise en garantissant un montant fixe d'euros pour une vente en dollars américains, etc... Le capitaliste a une plus grande capacité à absorber le risque, son bénéfice se situe au niveau de la marge de risque ; Le même phénomène s observe chez les propriétaires d entreprises. L'artisan dans son atelier ; la société à responsabilité limitée ; les actions dans une société ; les parts dans les sociétés holdings investies dans d autres entreprises. Une même structure de désengagement / dépersonnalisation s observe au niveau de l aspect physique de la monnaie : pièces d'or ; monnaie de papier ; virement bancaire ; cartes de crédit ; virement électronique. 4.2 La dépersonnalisation (l anonymat) et le pouvoir de l'argent Plus on développe la dépersonnalisation, moins les niveaux inférieurs ont du pouvoir. La monnaie fonctionne donc à des niveaux hiérarchiques différents. Le commerçant fera pression sur l'artisan en introduisant la concurrence des autres artisans ou d'autres marchés. Sur le marché de produits dérivés, quand un grand opérateur financier intervient sur un taux de change, la banque fédérale du pays concerné a intérêt à réagir rapidement. Cette dynamique du pouvoir de la monnaie découle des principes évoqués aux sections 3.2 et 3.3 de cette étude. Autant la distance entre la production physique des marchandises que la dépersonnalisation augmentent la flexibilité et la vitesse de réaction de la monnaie, parce qu elle devient plus libre : 12

13 Exemples : - Transporter de l or faire un virement électronique ; - Licencier des travailleurs sous-traiter la production à l extérieur ; - Mettre une société en faillite retirer ses parts - Maintenir un taux de change faire du commerce à partir des fluctuations Ces exemples illustrent à suffisance comment la dépersonnalisation et l agglomération de l argent peuvent affecter la solidarité au sein d une société et la protection des membres économiquement faibles. 4.3 L agglomération de l argent pour augmenter le pouvoir financier Pour créer un niveau hiérarchique supérieur de dépersonnalisation, il faut des groupes de plus en plus grands. Nous observons ainsi une dynamique continue vers la consolidation, particulièrement dans le monde monétaire (fonds de pension ou de retraite ; banques). Les entrepreneurs et les francs-tireurs qui n'ont pas besoin de ces mécanismes agissent en sens inverse et provoquent des déséquilibres sur le marché (cfr. point. 5). Ils commencent tout petits et créatifs, mais une fois qu ils réussissent, ils n échappent pas à la dynamique et finissent par être absorbés ou à absorber eux-mêmes (Microsoft en est un exemple typique) 5. Innovation et mondialisation. La marge entrepreneuriale 5.1 L'entreprise Sur les marchés libres et dans des conditions stables, la concurrence entre les acteurs économiques entraîne une réduction des prix jusqu'à ce que la marge bénéficiaire disparaisse. Pour rétablir la rentabilité, il faudra introduire des changements, p.ex. améliorer la qualité, réduire les coûts de production ou de distribution, ou élargir le marché. Sur un marché libre, le chef d entreprise rentabilise sa société en cherchant continuellement à changer et à innover. Pendant une période déterminée, ces réadaptions assureront un bénéfice supplémentaire ("la marge entrepreneuriale ") jusqu'à ce que la concurrence le rattrape à nouveau. Récemment, cette dynamique est en train de se renforcer avec l apport de capitaux à risques (fournis par des individus ou par des structures financières) à l affût 13

14 d investissements rentables. Les innovations sont favorisées et soutenues pour maximiser le revenu du capital. Ce sont les capitaux à risques qui impriment au marché libre son caractère dynamique, toujours orienté vers l amélioration (l amélioration étant définie en tant que changement qui permettra une meilleure pénétration du marché et donc des bénéfices supplémentaires). 5.2 Recherche et développement Nous avons vu que les innovations sont la pierre angulaire de l'activité de l entreprise. Il en résulte une double conséquence : - Il est assez facile d augmenter le financement de la recherche. - La recherche est orientée vers les secteurs les plus prometteurs en termes de rentabilité de l investissement L entrepreneur devient ainsi un opérateur clé dans le monde de la recherche scientifique. Sa contribution scientifique peut être limitée, mais il influencera d une manière significative l orientation et la dynamique du travail de recherche, parce qu'il en est le bailleur, il détient les cordons de la bourse. En général, la recherche est accélérée et orientée surtout vers l'application ("recherche-développement"). Par exemple, le projet de recherche sur le génome humain a démarré sous la forme d une collaboration entre groupes de chercheurs. Quand Craig Venter a commencé son propre projet, en raison de l'exploitation commerciale potentielle, l échéance pour atteindre les résultats s'est sensiblement raccourcie. Cet aspect commercial de la recherche scientifique moderne implique que les projets sans bénéfice commercial potentiel seront délaissés (malaria ; éducation dans le Tiers Monde ; diversité biologique). Mais plutôt que de combattre cette tendance, cherchons les mécanismes qui pourraient contribuer à combiner les intérêts économiques et le souci du bien-être de l humanité. 5.3 L'expansion du marché L expansion du marché est inhérente de la dynamique de l'innovation. Si, dans un marché, un produit de meilleure qualité résulte d une innovation technologique, le passage des 14

15 frontières apportera un avantage économique substantiel à l entreprise. De même, la différence des coûts de production à l étranger (p.ex. les matières premières ou la main d oeuvre) rapporteront des bénéfices consistants au premier entrepreneur qui exploitera ces différences. Comme on l a vu au point 4.3, un marché stable favorise l agglomération des entreprises en entités plus grandes en raison du pouvoir inhérent à tout regroupement financier. Ceci peut handicaper l'innovation ; mais ne l'arrêtera pas. Elle se déplace jusqu'au prochain niveau en provoquant des enjeux supérieurs. La dynamique interne incite l'entreprise à développer ses activités au-delà des frontières nationales. Elle cherche des nouveaux marchés et des nouveaux facteurs de production (matières premières ; ressources humaines). Cette action combinée devient un jeu du genre «gagnant - rafle tout» dominé par quelques grands joueurs. Puisque les agrégats monétaires influencés par la recherche de l'innovation sont de plus en plus grands, le rythme des changements s accélère et devient moins prévisible ; les chances de réussite s amoindrissent et la sécurité diminue. 6. La régulation des marchés par la concurrence. La traversée des frontières (la mondialisation ou globalisation) est devenue la caractéristique principale de notre système économique. On pourrait se demander comment c est possible dans un monde où il y a tant d inégalités. Quels sont les mécanismes qui permettent de sécuriser des contrats au niveau global tout en poursuivant la dépersonnalisation, c'est-à-dire sans s encombrer de problématiques sociales à l échelle mondiale? 6.1 La discipline du marché introduite par les opérateurs économiques du plus haut niveau Dans le point 4.1 nous avons démontré que l'économie moderne a une structure hiérarchisée composée d une superposition d acteurs économiques. 15

16 Essayons de comprendre les mécanismes de contrôle exercés par cette structure. Puisque les niveaux plus élevés forcent les niveaux de base à la concurrence, ils ont pour effet de renforcer l'efficacité des investissements. C'est un mécanisme puissant et plus contraignant qu un règlement légiféré. L'homme d'affaire est mieux placé que le consommateur pour exiger de l artisan une qualité de produit optimale, même quand le consommateur est protégé par une réglementation sur les normes de qualité. Un opérateur financier avec assez de liquidités pour acquérir ou vendre de gros paquets d actions sera beaucoup plus efficace pour obtenir une amélioration de la performance que n importe quelle règle de protection des petits actionnaires individuels. Un pays dont le taux de change dérape sera forcé par les spéculateurs de devises d intervenir pour réguler son marché (p.ex. la Malaisie en 1997 ; les diverses dévaluations imposées au système monétaire européen dans les années 90). Un pays avec un système bancaire défectueux, endetté et insolvable, perdra toute crédibilité et sera contraint par le Fonds Monétaire International (FMI) à introduire des corrections en faisant des ajustements structurels (p.ex. Argentine). On peut conclure qu aux niveaux inférieurs de la structure, c est la concurrence qui agit en tant que mécanisme de régulation, elle complète et précède souvent la législation. Il y a cependant un inconvénient important à utiliser un opérateur économique de niveau élevé comme régulateur : plutôt que de profiter à la communauté locale, le bénéfice de la correction de l allocation des ressources monétaires ("bénéfice correctif") profite à l'opérateur économique extérieur. On considère que c est la récompense de l'initiative et du risque pris par l'opérateur pour pallier au problème. Notons cependant que seuls les grands opérateurs, très flexibles et très bien informés, sont capables d obtenir ces "bénéfices correctifs". L'opérateur plus petit (p.ex.l'actionnaire individuel) profite seulement des effets secondaires : un environnement économique plus sain grâce aux améliorations introduites. Mais comme ses moyens d information sont plus lents, il subit souvent des effets immédiats des mécanismes correcteurs (p.ex. chute des cours de la bourse ; dévaluation de la monnaie ). 16

17 6.2 Efficacité économique et législation Dans les pays riches, la législation régule et guide l activité des opérateurs économiques. L'objectif d'une telle législation est d anticiper et de prévenir les distorsions importantes qui pourraient perturber l'efficacité économique. Cette législation réduit énormément les occasions de faire des bénéfices. C est pourquoi les opérateurs économiques s orientent vers des situations où la législation est moins contraignante. Les occasions d engranger de gros profits sont plus faciles à trouver sur des marchés moins expérimentés avec des législations faibles ou inadéquates. Ainsi les usines déménageront vers des régions où la législation du travail est faible ; les spéculateurs de devises chercheront des situations où les règles financières sont déficientes (mauvais contrôle des changes ; système bancaire central faible). Ce mouvement vers des marchés inexpérimentés a des effets pervers : "le bénéfice correctif" se déplacera presque invariablement des pays pauvres vers les pays riches. Les opérateurs ont acquis leur expérience sur des marchés riches, plus sophistiqués, où sont établis leurs sièges opérationnels. La valeur des sociétés du Tiers Monde tendra à rester basse jusqu'à ce qu elles passent dans les mains des opérateurs des pays développés expérimentés et capables de corriger les distorsions. Il est donc bien plus urgent pour les marchés pauvres de se doter rapidement d une législation adéquate, que cela ne l'est pour les marchés riches. Cependant, un opérateur économique qui va dans un pays dont la législation est faible n aura aucun intérêt à stimuler les améliorations législatives car ses opportunités "de bénéfice correctif" en dépendent. Ca serait scier la branche sur laquelle il est assis ; il a plutôt intérêt à maintenir le statu quo. La pression pour adopter une législation adéquate vient fréquemment du niveau hiérarchique supérieur qui a besoin d'un environnement plus stable à la base pour pouvoir opérer aisément. Ce sont donc les niveaux plus élevés qui maintiennent les niveaux plus bas dans les rangs. Deux remarques méritent d être faites ici : a) Puisque l'outil principal c est la concurrence économique, les résultats sont exprimés exclusivement en termes d'efficacité monétaire. La justice sociale n'est pas prise en 17

18 considération dans ce genre de régulation, sauf si elle peut avoir un impact positif sur l efficacité, par exemple pour éviter des conflits, stimuler la coopération, etc. b) Aux niveaux les plus élevés de l'activité économique, aucune discipline n est imposée. Il faudrait une autorité supérieure qui crée des règles, mais dans le contexte actuel de l'économie agnostique et mondialisée, on n a pas pu identifier une autorité crédible susceptible de jouer ce rôle. Ce vide laisse la place à des traficotages politiques avec le système monétaire. L exemple dominant est celui de l influence des Etats-Unis au Fonds Monétaire International et à la Banque Mondiale. Les Américains y associent les conditions qui les intéressent. Certains exemples sont très connus (ex. les pressions sur le Pakistan après le 11 septembre 2001: aide financière massive en échange d une politique pro-américaine, de la lutte contre le terrorisme islamique, etc.). D autres exemples sont moins connus mais ont été rapportés par des témoins directs, notamment celui-ci : - en Arménie : «La laboratoire Vitrobio (Bruxelles) avait entrepris une collaboration visant le transfert de technologies dans le domaine de la culture de la pomme de terre par micro-propagation de plantes in vitro. A cette fin, j ai rencontré souvent le Vice-Ministre de l agriculture, Mr Martirosian, qui était une personne très communicative et très accueillante. Au mois de mai 1995, je fus étonné de devoir attendre plus de 10 minutes avant d être reçu par le Ministre. Ce n était pas dans ses habitudes de faire attendre ses visiteurs. Je fus encore plus surpris quand je vis l expression amère, triste et fatiguée du Ministre qui venait de terminer un entretien extrêmement difficile avec deux experts de la Banque Mondiale. Cet entretien s était soldé par un échec. Cette rencontre faisait suite à une demande du gouvernement arménien d obtenir un prêt pour l achat de semences de blé pour leurs cultures. Pour des raisons de productivité et de qualité liées au terrain et aux conditions climatiques, l Arménie comptait acheter ces semences à la Russie. La réponse de la Banque Mondiale était catégorique : pas question d acheter des semences à la Russie, cela renforcerait économiquement ce pays, ce qui est exclu (alors que le mur de Berlin était tombé, et que la Russie n était en principe plus considérée comme un pays ennemi de 18

19 l Occident). Lorsque le Ministre demanda alors ce qu il fallait faire pour obtenir ce prêt, il lui fut répondu qu il fallait acheter de la farine américaine! Lorsque le Ministre objecta qu avec de la farine il nourrirait sa population pendant un an mais n aurait pas de semences pour l année suivante, il lui fut répondu qu il pourrait, l année suivante, s adresser à des fondations internationales pour l obtention de dons sous forme de farine Réponse aussi décevante qu absurde. Les deux experts étaient néerlandais. Au retour, je les ai croisés à l aéroport et nous avons échangé quelques mots. Sans expliquer l objet précis de leur visite, ils m ont dit : «nous avons rencontré le gouvernement arménien qui sollicitait un prêt, nous leur avons dit ce qu il fallait faire et s ils ne le font pas, tant pis pour eux», 7. Les personnes vulnérables et la solidarité privée Le marché monétaire permet aux parties contractantes de répondre à des besoins réciproques. Il a le pouvoir de mettre des priorités dans la satisfaction des besoins. Mais en réalité c est le pouvoir des acteurs économiques qui détermine quels sont les besoins à satisfaire en premier. Les besoins des personnes qui ne participent pas au processus économique ne sont pas pris en considération. 7.1 Ce mécanisme est en désaccord avec notre perception selon laquelle les besoins de survie devraient occuper la place privilégiée. Nous pensons que la nourriture, le logement, la santé et la sécurité d'un être humain doivent passer avant les besoins superflus, de luxe ou de statut social. Traditionnellement, les besoins prioritaires sont assurés par le tissu social de la société (famille ; pactes sanguins ; solidarité basée sur des considérations morales, religieuses ou traditionnelles). Un homme pourvoira aux besoins de ses enfants et de sa famille. Les personnes âgées et malades sont prises en charge par la famille, etc Le bien-être des personnes extérieures au courant économique principal est donc étroitement lié aux relations personnelles. C'est leur douleur et leur vulnérabilité qui exige notre attention et notre prise en charge. 19

20 7.2 Le pouvoir de l'argent affecte ces liens non-économiques de plusieurs manières Le pouvoir de l'argent tend à favoriser la dépersonnalisation (cfr. 4.1). Il influence les relations humaines ; les gens des pays riches ont de plus en plus tendance à envisager les rapports humains sous l angle strictement économique. De même, nos contacts avec la souffrance et la vulnérabilité sont dépersonnalisés : Ce sont les images (horribles) de la TV, ex. CNN, qui nous touchent et émoussent notre réaction à la souffrance Dans le monde riche, particulièrement en Europe, la plupart des causes de dénuement et d appauvrissement ont fait l objet d une législation et sont couvertes par le système de sécurité sociale. L'obtention de l'aide devient un droit. On fait donc moins souvent appel à la solidarité. La motivation et la cohésion des groupes de solidarités ont fort baissé. La conséquence involontaire de ce système de sécurité sociale est son effet d'exclusion à l échelle planétaire. Le système ne peut fonctionner que si l accès des personnes extérieures est limité (l Europe forteresse). Ce qui semble expliquer pourquoi les politiques d immigration sont plus restrictives en Europe qu aux Etats-Unis Le rythme croissant de l innovation et du développement (cfr. 6) affecte le sentiment de sécurité des gens. C est seulement la toute puissance de l argent qui maintient en place ceux qui sont au sommet de l échelle dans le monde commercial. Ils doivent être très vigilants car descendre de niveau équivaut à un risque d'exclusion du marché. Ces gens ont peur et prennent de grandes marges de sécurité, augmentant de ce fait la distance et la tension entre les riches et les pauvres. Aux Etats-Unis, l écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se développer. Comparé aux années 70, le revenu des plus riches a augmenté de 30% alors que celui des plus pauvres a chuté de 21%. Ce qui se produit aux Etats-Unis se produit également dans le monde entier : l'écart entre les pays pauvres et les pays riches s'élargit, de même que l'écart entre les riches et les pauvres d un même pays Tandis que les marchés se mondialisent et que l'activité économique se regroupe sous des agrégats monétaires, le pouvoir économique et le bien-être sont inégalement distribués à travers le globe. Les laissés-pour-compte sont plus nombreux et apparaissent dans des zones géographiques de plus en plus étendues, où la pauvreté est enracinée plus 20

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