CLUB INTELLIGENCE ECONOMIQUE Mercredi 7 novembre 2012 Qu'est ce que l'ie, les risques... + validation des thèmes de l'année

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1 CLUB INTELLIGENCE ECONOMIQUE Mercredi 7 novembre 2012 Qu'est ce que l'ie, les risques... + validation des thèmes de l'année Président : Yannick Bouchet, DG SITIV Animateurs Général (2 S) Michel Commun, Pdt Commun-Conseils Pascal Vincent, Pdt M2GS SAS CLUSIF / CLUSIR Rha Club IE Présentation Page 0

2 Présentation de l équipe animateur Club IE Général (2 S) Michel COMMUN, Président Commun-Conseils Commandant en second de la région de gendarmerie Rhône-Alpes-Auvergne Adjoint au sous-directeur administratif et financier à la direction générale à Paris Commandant de la région de Gendarmerie de Bretagne Spécialités : Accompagnement lors des appel d offres et marchés publics Intelligence économique Pascal VINCENT, Président M2GS SAS Directeur Général et Président de sociétés dans la sécurité (Humaine, Electronique et Fiduciaire/Maintenance) Secrétaire Général et DAF de deux grandes Ecole de Management (Lyon et Marseille) Spécialités DGA / secrétaire général de TPE et PME pour leur développement : organisation, gestion, management, système d information, Business Plan : commercial et financier. Tout deux sont également formateur pour AS2P et ENSP, qui habilitent des dirigeants d entreprises de sécurité privée. CLUSIF / CLUSIR Rha Club IE Présentation Page 1

3 Rappel des objectifs des réunions de Club Tous les mois, deux ou trois membres du club présentent un sujet lors d une réunion d échanges. Les thèmes abordés sont très variés, ils concernent par exemple : Les techniques et technologies (pour la sécurité : virus, spyware ) et pour l IE (les sources d information, la démarche ), Le management de la sécurité des systèmes d information, Le juridique et les techniques (virus, que faire en cas d attaques du SI, gestion de la continuité des services, sauvegardes, chartes d usage de l informatique, problématique de la mobilité ). Objectif de ces travaux en commun: améliorer la compétence de tous en élevant le niveau de connaissance de chacun avec comme but : De construire un réseau régional de compétences autour de la SSI et de l IE D'obtenir une meilleure qualité des réponses aux appels d'offres et des travaux réalisés chez les donneurs d'ordres. De donner, aux organisations utilisatrices, une bonne visibilité des capacités des prestataires et des savoir-faire régionaux. Ainsi, l utilisateur ne se retrouve pas seul devant la difficulté. CLUSIF / CLUSIR Rha Club IE Présentation Page 2

4 CLUSIF / CLUSIR Rha Club IE Présentation Page 5 Clusir RhA groupe IE L Intelligence Economique : - les grands principes - Yannick Bouchet 7/11/2012

5 CLUSIF / CLUSIR Rha Club IE Présentation Page 6 l Intelligence Economique. qu est-ce que c est? De quoi parlons-nous? Yannick Bouchet Docteur ès sciences Président du Clusir RhA Directeur du SITIV

6 Il semble que la société actuelle évolue vers une économie fondée sur l information et la connaissance. Ce mouvement tellurique va obliger les entreprises à se structurer pour traiter et analyser les informations et les connaissances. Ce phénomène contingent des ruptures technologiques et d internationalisation rapide ainsi que de la multiplication des rapprochements capitalistiques posent un certain nombre de questions quand à la gestion des informations dans les organisations. Page 7

7 Donc, il semble que nous somme entrée dans une forme de la société post-industrielle, où l information devient une ressource déterminante, c est-à-dire, une société qui évolue vers une économie fondée sur l information et la connaissance. Ce nouveau phénomène va obliger les organisations à se structurer pour traiter et analyser le renseignement. Page 8

8 Effectuer un choix, c est traiter une série d informations en vue de décider d une action qui devient elle-même un signal, pour d autres unités de décision. Ainsi l organisation économique a-t-elle comme fonction essentielle le traitement et la production d informations. Page 9

9 Nécessité de l Intelligence Economique Selon Claude Ménard, Une organisation a pour fonction première de traiter un ensemble complexe d informations sur son environnement, c est-à-dire de filtrer et d interpréter des données objectives qui vont délimiter le champ des décisions possibles. Page 10

10 Pour décider, de quoi avons-nous besoin? D une information fiable! Page 11

11 Un dispositif de gestion de l information stratégique : L IE Page 12

12 L IE une approche différente en fonction du niveau d action? B. Carayon (2003) Ministère de l intérieur (préfets) Alain Juillet auprès du 1 er ministre DRIRE Région Basse-Normandie (1997) MINEFI Région Nord-Pas de Calais (2001) Le niveau national ADIT Région Loraine (2001) Ph. Geffroy (2003) Ile de la réunion (2002) Région Franche Conté (1998) François Jakobiak (2004) Corinne Cohen (2004) Maryse Salles (2003) Franck Bulinge (2002) Pascal Frion (2001) Le niveau régional et départemental Les Entreprises Draguignan (Dept 83) (Y. Bertacchini, 2000) Partenay (Dept 79) (J.-Y Prax, 2002) Angoulême (MAGELIS) (Dept 16) (V.-I. De La Ville, I. France (2004) Le niveau local PAM (Dept 13) (H. Moine, G. Junqua 2005) Page 13

13 L IE un dispositif de gestion pour l action & l anticipation Pour Franck Bulinge (2002), l intelligence économique produit une «InfoAction», permettant une proactivité et une interactivité. Et, elle repose principalement sur un phénomène d intelligence collective. Page 14

14 Anticipation & Les signaux faibles «Une information est anticipative lorsque l interprétation qui en est faite laisse entendre qu un événement pourrait plausiblement se produire dans le futur, alors que cet événement est à peine amorcé (ou même pas amorcé du tout) au moment où est découverte l information.» (Lesca.H 2003) «L intelligence collective anticipatoire désigne le processus collectif volontariste par lequel des individus unissent leurs efforts pour discerner et co-créer du sens à partir d informations fragmentaires et incertaines (dont les weak signals), en vue de faciliter la prise de décisions de nature peu répétitive et afin d engendrer des actions efficaces», Castagnos, J-C. Lesca, H. (2004) Page 15

15 Les signaux faibles C est Roberta Wohlstetter en 1962 qui emprunte à la théorie de l information les notions de bruit et de signal. Elle montre que les signaux d alerte sont noyés dans des bruits. Pour discerner les sons précis parmi les bruits, il faut, écrit-elle disposer d hypothèses qui guident l analyse. Ainsi, les signaux sont toujours équivoques et ambigus. Par exemple, les fausses alertes répétées ou une lente accumulation de signes de péril endorment la vigilance. La collecte des signaux faibles est une activité de «construction de sens», écrit Marie-Laurence Caron-Fasan (2001, p3). Page 16

16 Quelques repères Page 17

17 Dans l entreprise Où se situe l intelligence économique? Politique Générale et Stratégie de l Entreprise L intelligence économique Les outils et méthodes d analyses stratégiques Les méthodes et outils de veille Page 18

18 Principaux concepts mobilisés par L IE Renseignement -I. Huault (2004) -M. Crozier, E. Freidberg (1977) -S. Edouard (2004) -Y.Pesqueux, M. Ferrary (2004) Les réseaux sociaux Stratégie -Ph. Baumard (1997) -H. Blanc (1992) Veille -H. Lesca (1994, 2001) -C. Cohen (2004) -O. Boizard (2005) -B. Martinet, J.-M. Ribault (1989) IE -A. David (2005, 2006) -F. Bulinge (2002) -H. Masson (2001, 2004) -F. Bournois (2004) -M. Salles (2003) -A.C. Martinet (1984, 2001) -M.-J. Avenier (1997) Intelligence collective Cindyniques - G.-Y. Kerven (1995, 1997) -P. Lévy (1995, 2003) Page 19

19 l intelligence économique, est un nouveau dispositif de gestion de l information stratégique. Comprendre pour agir! Page 20

20 Quelques outils pour l intelligence économique Page 21

21 La qualification des informations : vers une information pertinente? Qualité de la source Qualité du contenu Fiable A Confirmé 1 Généralement Fiable B Probable 2 Assez Fiable C Vraisemblable 3 Pas toujours fiable D Douteux 4 Peu Sûre E Improbable 5 Non évaluable F Non évaluable 6 Grille d évaluation du renseignement brut dans les SR en France A B C D E F Matrice d évaluation d un renseignement d après Baud (1998) Page 22

22 La qualification des informations : vers une information pertinente? Qualité de la source Qualification Confidentialité du contenu Fiable A Confirmé 1 Stratégique S Généralement Fiable B Probable 2 Restreinte R Assez fiable C Vraisemblable 3 Pas toujours fiable D Douteux 4 Interne I Haute Moyenne Importance Peu sûre E Improbable 5 Ouverte O Basse B Non évaluable F Non évaluable 6 H M Vers une liaison entre la collecte et la diffusion (YB, 2006) Page 23

23 Taxinomie des problèmes analytiques (Baud,1998) Type de problème Simple Déterministe Aléatoire Indéterminé Problème de base Information Quantification Identifier et classer des événements par probabilité Définir des options pour des événements futurs Rôle des faits Très élevé Elevé Moyen-faible Très faible Rôle du jugement Très faible Faible Moyen-Elevé Très élevé Tâche analytique Sélectionner l information Sélectionner un modèle Méthode analytique Recherche des sources Application des données au modèle Instrument d analyse Comparaison des données Modèles mathèmatiques Enumérer les possibilités Matrice de décision Calcul de probabilités; Diagrammes d influence; Evaluation subjective Définir les facteurs affectant le futur Analyse des scénarios possibles Expertise Résultats Faits Valeur numérique Alternatives pondérées Estimations Probabilité d erreur Très faible Faible Elevée, dépend de la qualité des données Exemples Données techniques, biographiques, doctrine tactique Economie, démographie, analyse de l actualité Prédiction à court terme; appréciation de la situation (tactique, opérative) Très élevé Prédiction à long terme. Options stratégiques Page 24

24 Une grille de lecture de l évaluation des intentions et des capacités des agents économiques externes Intention crédible Intention non crédible Pas d intention Capacité crédible -menace réelle -dissimule ses intentions -désinformation -lacunes du planning ou des initiatives adverses -entente -intention à venir dans le futur Capacité non crédible -développe secrètement des nouvelles capacités -leurre -absence -faible menace -vérifier tactique de l adversaire Pas de capacité -leurre -très faible -absence de menace -probabilité d un partenariat avec un autre acteur Source : Commissariat Général du Plan (1994, p24) Page 25

25 Typologie de la veille Veille Attitude Passive Semi-active Active Activité Cueillette d informations utiles Cueillette d informations pertinentes Recherche d informations critiques Champs Sans restriction (concurrentiel, technologique, juridique etc.) Périodicité Permanente Fréquente Ponctuelle Sources Ouvertes (textuelles; informelles ) Acteurs Tous Veilleurs Spécialistes Méthode type Revue de presse Recherche sur internet Contacts et outils spécialisés Source Bulinge 2002 Page 26

26 Processus d exploitation d un renseignement brut Renseignement brut Evaluation Analyse Information à haut risque Inexploitable en l état Cotation de la source Cotation de l information Expertise Collation (historisation, comparaison) Indentification (indice d alerte, signaux faibles) Interprétation Commentaires d experts Prospectives; aides à la décision Orientations stratégiques Synthèse Synthèse des données Rédaction Renseignement Information élaborée, connaissances pouvant être Diffusée et exploitée avec un risque faible F. Bulinge 2002 Page 27

27 Biais offensif Exemple de recherche Compétences de communication Compétences de service Compétences de clientèle Les concurrents Compétences technologiques Compétences géographiques Compétences de distribution -> Protéger ses savoir-faire Ses compétences!!! Page 28

28 Biais offensif Exemple de recherche Évolution de l endettement Croissance des capitaux croissance Évolution du CA endettement rentabilité Évolution BFR Évolution de la rentabilité liquidité Recherche sur les données financières Page 29