Médecine ostéopathique. Les poumons et le diaphragme. Grégoire Lason & Luc Peeters

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1 Médecine ostéopathique Les poumons et le diaphragme Grégoire Lason & Luc Peeters

2 Les poumons et le diaphragme Grégoire Lason & Luc Peeters Copyright par Osteo 2000 sprl Aucun élément de cette édition ne peut être copié et /ou publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre procédé que ce soit, sans l autorisation préalable écrite de l éditeur. Contact: Osteo 2000, Kleindokkaai 3-5, B 9000 Gand, Belgique Tel: Fax: Mail: info@osteopathie.eu Web: et Tel: Fax: ISBN: The International Academy of Osteopathy I.A.O. 2

3 Table des matières Table des matières Introduction Anatomie Poumons Bronches Hile pulmonaire Diaphragme Suspension Les rapports de pression Vascularisation des poumons Innervation des poumons La ventilation est réglée par: Régulation via le système nerveux central Régulation via le système nerveux autonome Chémorécepteurs Mécanorécepteurs Douleur Physiologie La respiration Contrôle respiratoire Facteurs qui peuvent modifier la respiration Volume pulmonaire Echange de gaz Relation ventilation - perfusion Barrière sang - gaz Fonction endocrine Mobilité Les poumons Le diaphragme Anamnèse et diagnostique physique Inspection Modèles anormaux de respiration Embolie pulmonaire Pneumothorax Asthme Asthme d effort Oedème pulmonaire Pneumonie Emphysème Atélectasie

4 5.11. Hyper-ventilation Acidose respiratoire Asbestose Hypertension pulmonaire Mucoviscidose (Cystic Fibrosis) Bronchite Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) Tuberculose Cancer de poumon Adhérences Le syndrome du lig. arqué médian Circonstances particulières Broncho-dilatateurs Produits mucolytiques Produits anti-inflammatoires Diagnostic clinique Percussion Auscultation Observation des ongles digitaux Palpation Examen ostéopathique Test du diaphragme Test de congestion des organes sous-jacents Test des fascias intra-thoraciques Provocation sous-diaphragmatique Palpation des insertions ventrales musculaires du diaphragme Palpation des insertions en couché dorsal Palpation du pilier tendineux Test de la force du diaphragme Test général en évaluant résistance et force Percussion de la limite diaphragmatique Test de la respiration en couché ventral Palpation du dôme pleural Test de mobilité du dôme pleural Test du lig. cervico-pleural en assis Test du ligament cervico-pleural en couché dorsal Test de mobilité général des côtes supérieures dans le plan frontal Test de mobilité général des côtes supérieures dans un plan sagittal Test de mobilité général des côtes supérieures dans le plan horizontal Test général du thorax Test de mobilité général des côtes inférieures dans le plan frontal Test de mobilité général des côtes inférieures dans le plan sagittal Test de mobilité général des côtes inférieures dans le plan horizontal

5 7. Techniques ostéopathiques Autres conditions Hygiène buccale Alimentation Techniques Expiration les lèvres pincées Respiration profonde et toux Respiration abdominale Drainage postural, vibration et percussion Techniques ostéopathiques Étirement du dôme pleural, de la plèvre supérieure et du lig. cervicopleural Étirement du lig. cervico-pleural Étirement du dôme pleural, du lig. cervico-pleural et du fascia supérieur Étirement du lig. cervico-pleural en assis Étirement des fascias intra-thoraciques Mobilisation de la petite scissure (horizontale) Mobilisation de la grande scissure (oblique) Mobilisation des côtes supérieures dans le plan frontal Mobilisation des côtes supérieures dans le plan sagittal Mobilisation des côtes supérieures dans un plan horizontal Mobilisation des côtes inférieures dans le plan frontal Mobilisation des côtes inférieures dans le plan sagittal Mobilisation des côtes inférieures dans le plan horizontal Renforcement du diaphragme Frictions sur les insertions du diaphragme Technique recoil (rebond) sur le diaphragme Renforcement du diaphragme Technique doming Technique doming avec les côtes levées Détente du diaphragme Drainage général sous-diaphragmatique Points réflexes neurolymphatiques Bibliographie Les auteurs Remerciements Ostéopathie viscérale Introduction Physiologie de mobilité Les mouvements du système musculo-squelettique Les mouvements du système viscéral Le diaphragme

6 Le cœur Le péristaltisme Interactions viscérales Généralités Relations Faces de glissement Système de suspension ou cloisons ligamentaires Les mésodermes Les épiploons L effet turgor et les pressions intracavitaires Pertes de mobilité Dysfonction diaphragmatique Accolement Rétractions Changements trophiques Congestion Déviations posturales Pertes de mobilité viscérale Hypermobilité viscérale Examen viscéral ostéopathique Bibliographie ostéopathie viscérale Abréviations utilisées Termes utilisés Toutes les vidéos

7 1. Introduction L ostéopathe est souvent confronté à traiter des patients ayant des problèmes respiratoires, des troubles thoraciques et cervicaux. Dans la plupart des cas, les poumons sont en dysfonction. Une ou plusieurs dysfonctions somatiques dans la région T 1-5 sont les premiers signes ostéopathiques. Chez ces patients, les organes thoraciques doivent être examinés. Les plaintes faisant suite à des dysfonctions pulmonaires sont de toutes sortes allant des troubles respiratoires aux plaintes thoraciques, cervicales et générales comme la fatigue et les céphalées. L'ostéopathe ne traite pas les pathologies pulmonaires mais il peut traiter les problèmes fonctionnels associés. Chez les patients ayant des pathologies pulmonaires spécifiques, il peut contribuer au traitement général de celles-ci. Ce e-book tente de refléter la vision ostéopathique concernant l examen et le traitement fonctionnel des poumons, de la plèvre et du diaphragme. Ceci afin d influencer favorablement la respiration, l oxygénation et la capacité vitale du patient. Pour ceux dont l approche viscérale dans le concept ostéopathique n est pas connue, nous vous renvoyons au chapitre 11 de cet e-book. 7

8 2. Anatomie (Dalley & Agur 2004, Gray 1918, Netter 2006, Sobotta 2001, Tortora 1989) 2.1. Poumons Les poumons sont des organes intra-thoraciques. Ils sont situés à gauche et à droite du médiastin. La partie supérieure atteint la première côte. Lors d une inspiration profonde le dôme pleural dépasse jusque 1 cm la première côte. La partie inférieure des poumons se trouve sur la partie convexe du diaphragme. La partie inférieure se situe postérieurement au niveau de T 10 lors d une expiration et au niveau de T 12 lors d une inspiration profonde (Figure 1). Le poumon droit a deux scissures (Figure 1): Une petite scissure (horizontale) qui part de l apophyse épineuse T 3 et suit la quatrième côte. Une grande scissure (oblique) qui part approximativement de l apophyse épineuse T 3 vers la sixième côte au niveau ventral. Le poumon droit possède trois lobes: supérieur, moyen et inférieur. Le poumon gauche a une scissure (Figure 1): La grande scissure gauche qui est identiquement située à la grande scissure droite. Le poumon gauche possède deux lobes pulmonaires: supérieur et inférieur. L importance concernant la localisation et le test de la mobilité des scissures au niveau ostéopathique sera développée plus tard. Le poumon gauche montre une dépression dans sa partie caudale/médiale correspondant à la localisation du cœur entouré du péricarde. A la partie médiale du poumon droit et gauche se trouve le hile pulmonaire qui comprend les bronches, les nœuds lymphatiques et les vaisseaux veineux et artériels. 8

9 Cul de sac médiastino-costal 1 ère côte 1 ère côte T 3 T 3 FH FH FO FO FO FO FO T 8 -T 9 T 8 -T 9 T 12 T 12 FH: petite scissure (horizontale) FO: grande scissure (oblique) Cul de sac médiastino-diaphragmatique Figure 1 - Topographie des poumons et des scissures 2.2. Bronches Les bronches et les bronchioles assurent le transport de l air. La bifurcation se situe dorsalement au niveau de T 4-5 et ventralement au niveau de l angle sternal (Figure 2). La traction des poumons sur les bronches étant plus importante du côté droit, la bifurcation est située à droite de la ligne médiale. La subdivision (Figure 2): Bronches primaires gauches et droites. Bronches secondaires dans les lobes pulmonaires (2 gauches et 3 droites). Bronches tertiaires (dans les segments). Divisions de quatrième ordre. Divisions de cinquième ordre. Il y a au total 23 ordres de subdivision. Bronchioles (plus petites que 1 mm de diamètre). Plus on se déplace vers les bronchioles, plus on trouve de muscles lisses et moins de cartilage. Les alvéoles sont entourées de vaisseaux sanguins (Figure 3). 9

10 La totalité est entourée de fibres élastiques. Les parties les plus distales des alvéoles ne contiennent plus de fibres musculaires (Figure 3). Ligne médiale T 4 -T 5 et angle sternal Droit Lobe supérieur Lobe supérieur Gauche Lobe moyen Lobe inférieur Lobe inférieur Figure 2 - Division bronchiale Canal alvéolaire Alvéole Bronchiole respiratoire Bronchiole terminale Sac alvéolaire Muscles lisses Figure 3 - Bronchioles et alvéoles 10

11 3. Physiologie (Marieb 1988, West 1990, West 1992, Guyton & Hall 2005) 3.1. La respiration La respiration courante est assurée par les contractions du diaphragme. L inspiration profonde est assurée par les contractions du diaphragme et par les muscles intercostaux externes. L inspiration maximale est assurée par les contractions du diaphragme, des muscles intercostaux externes, m. scalènes, m. pectoraux, m. sterno-cléido-mastoïdiens. L expiration courante est assurée par un rebond élastique du diaphragme et des poumons et par la tension superficielle des alvéoles. C est un mouvement passif. L expiration profonde est assurée par la contraction des muscles intercostaux internes et par les muscles abdominaux. Lors d une respiration courante, le diaphragme se déplace 1 cm vers caudal et les poumons peuvent mobiliser 500 ml d air. Lors d une respiration profonde le diaphragme se déplace 10 cm vers caudal et les poumons mobilisent 2 à 3 l d air. Après une expiration forcée, on peut mobiliser 5 l d air «d avantage pour les athlètes entraînés». Nous avons un «espace mort» de 150 ml Contrôle respiratoire Objectif du contrôle respiratoire: o Organiser un rythme automatique pour la musculature respiratoire. o Pouvoir adapter ce rythme: Aux changements métaboliques (gaz sanguins et ph). Aux changements mécaniques (postural). Aux activités non respiratoires éventuelles comme renifler, parler, manger, chanter, 25

12 RECEPTEURS: Chémo-récepteurs: Central (tronc cérébral). Périphérique (sinus carotide et à hauteur de la crosse de l aorte). Mécano-récepteurs: Poumons et voies respiratoires (n. vague): Adaptation lente (sensibles en cas d étirement prolongé). Adaptation rapide (sensibles en cas d irritants comme la fumée, ). Fibres C (sensibles en cas d inflammation et de congestion). CONTROLE CENTRALE: Tronc cérébral (automatisme). Moelle épinière (relation d information). Cortex (respiration et activité nonrespiratoire). EFFECTEURS: Muscles respiratoires (diaphragme, muscles intercostaux, sterno-cléidomastoïdien, scalènes) Facteurs qui peuvent modifier la respiration (Figure 19) Douleur et émotions. Substances irritantes physiques et chimiques. Étirement des poumons: cela active les récepteurs d étirement qui ont des afférences vers le tronc cérébral. A partir du tronc cérébral, l inspiration est inhibée (réflexe d Hering-Breur). Les changements de tension détectés par les barorécepteurs dans la crosse de l'aorte et dans l a. carotide. Une diminution de la tension accélérera et amplifiera la respiration. Des changements dans le plasma (ph, ). Température: l augmentation de la température de l air augmente son volume. Le mouvement de l air dans les alvéoles est amplifié (énergie kinétique) et les échanges gazeux sont plus importants. Une baisse de la température produit le phénomène inverse. 26

13 Centres cérébraux supérieures (cortex) Autres récepteurs (p.ex. douleur) et stimuli émotionnels, par l hypothalamus + + Chémorécepteurs périphériques Récepteurs d étirement dans les poumons + Chémorécepteur central O 2 CO 2 H Récepteur d irritation Récepteurs dans les muscles et dans les articulations Centres respiratoires (bulbe rachidien et tronc cérébral) Figure 19 - Facteurs qui peuvent modifier la respiration 3.4. Volume pulmonaire (Figure 20) Capacité vitale (CV): C est le volume expiratoire maximal après une inspiration maximale. Ceci mesure l étirement des poumons et du thorax ainsi que de la force des muscles respiratoires. Cette valeur est restreinte lors de différentes affections. Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF): C est le volume restant dans les poumons après une expiration normale. Elle mesure les échanges gazeux au sein des alvéoles. Elle est entre autre augmentée dans les pathologies obstructives «ex: asthme». Peak flow: C est la vitesse expiratoire maximale. 27

14 4. Mobilité 4.1. Les poumons Les poumons sont continuellement en mouvement lors de la respiration. Les poumons suivent les mouvements thoraciques. L expansion pulmonaire suit l expansion biomécanique du thorax (Figure 21). Expiration Inspiration Inspiration profonde Expiration profonde Figure 21 - Les mouvements des côtes et du diaphragme Que se passe t il lors d une inspiration profonde?: Chaque hémi-thorax augmente son volume, suivi par la plèvre et le poumon. Le diaphragme et la plèvre diaphragmatique descendent. Les côtes se déplacent vers antérieur et latéral, suivies par la plèvre costale. La paroi pleuro-médiastinale reste fixe. Le dôme pleural reste relativement fixé. Ces deux derniers points de fixité sont nécessaires pour étirer les autres parties du poumon et de la plèvre. Le poumon se met en tension via des forces opposées. D une part par la traction (T) au niveau des structures fixes et d autre part une force (F) opposée à l étirement (Figure 22). La force latérale équilibrante est induite par le ligament inter-pleural. La force cranio-caudale équilibrante est induite par le lig. cervico-pleural et par le lig. pulmonale. 31

15 Les mouvements thoraciques sont la résultante de la somme de la mobilité de chaque unité costo-vertébrale. L'importance d une mobilité thoracique et costale optimale lors de la respiration est évidente. Pendant l inspiration, chaque côte réalise une rotation autour de différents axes qui traversent les articulations costo-vertébrales et costo-transversaires. Ces axes passent du plan frontal au niveau des côtes supérieures vers le plan sagittal pour les côtes inférieures. Les côtes supérieures bougent via un système comparé à un «bras de pompe» dans lequel le sternum et la partie antérieure des côtes se déplacent vers crânien/antérieur. Les côtes inférieures bougent via un système comparé à une «anse d un seau» dans lequel les côtes se déplacent vers latéral /crânien. Un mouvement costal qui apparaît clairement lors d une inspiration profonde et qui perdure lors d une respiration normale, est un mouvement rotatoire autour d un axe cranio-caudal. Chaque côte réalise un mouvement ovalaire autour de deux axes (Figure 23). Chaque hémi-thorax a un axe antérieur commun et un axe postérieur individuel (Figure 23). Lors de l inspiration les côtes augmentent tous les diamètres de leur hémi-thorax. La plèvre et les poumons suivent cette expansion. Le poumon fixé au médiastin sera étiré latéralement autour d un axe postérieur. Les centres assurant cette rotation postérieure sont formés par les bronches apicales. La position des bronches est essentielle car, bien que les poumons ne puissent pas se déplacer dans le thorax, ils peuvent augmenter de volume. 32

16 T F Poumon Figure 22 - Traction «fixe» (T) et force latérale (F) Axe antérieur Axe postérieur gauche Axe postérieur droit Figure 23 - Rotation costale horizontale durant l inspiration 33

17 5. Anamnèse et diagnostique physique (Corrin 2005, Houser et al 2005) 5.1. Inspection Quatre inspections importantes: Y a t il cyanose? bleu, gris ou pourpre? Décoloration significative d un manque d oxygénation. Forme et grandeur du thorax. Evaluation de la respiration (fréquence, rythme, symétrie et qualité des mouvements respiratoires). Etat mental: agitation ou confusion sont souvent signes d hypoxémie Modèles anormaux de respiration Tachypnée Fréquence > 20 par minute. Hyperpnée Hyperventilation Respiration de Kussmaul Accélérée et difficile. Souvent rapide mais pas profonde p.ex. pneumonie. Profonde et accélérée, surtout lors de coma diabétique. Bradypnée Fréquence < 12 par minute. Dyspnée Respiration difficile, dyspnéique. Orthopnée Le patient doit être assis ou debout pour respirer. Cheyne-Stokes Épisodes de respiration lente et superficielle qui augmente rapidement en profondeur et fréquence. Respiration de Biot Respiration profonde qui est alternée avec des périodes d'apnée de 10 à 30 secondes: indique une pression intra-crânienne augmentée (p.ex. en cas de méningite). 39

18 5.3. Embolie pulmonaire L embole provient des membres inférieurs ou du bassin (ou dans le territoire d une intervention chirurgicale) et cause une obstruction artérielle pulmonaire. Lors d une embolie pulmonaire, 30% des patients non traités décèdent. Avec un traitement classique (anticoagulants), le taux descend jusque 2 à 8%. Elle est caractérisée par une douleur thoracique aiguë aggravée à l inspiration. Elle apparaît soudainement et entraîne de la dyspnée. Il existe souvent des antécédents de jambes enflées et douloureuses, de stase dans le bassin ou de récidive. Lors de l auscultation on perçoit du wheezle (bruit sifflant). Il est accompagné d un rythme cardiaque augmenté, d une pression sanguine diminuée et d un œdème «souvent unilatéral» d un membre inférieur. L ostéopathie est tout à fait contre-indiquée Pneumothorax Il résulte de la pénétration d air dans l espace pleural. Le poumon se rétracte et peut comprimer le cœur et les vaisseaux sanguins provoquant ainsi une diminution dangereuse de la pression artérielle. Aucun bruit n est audible à l auscultation. Début brutal avec une dyspnée, une hypotension et un rythme cardiaque augmenté. Il peut être spontané ou traumatique. C est une contre-indication thérapeutique. Chez les patients dont les antécédents révèlent un pneumothorax spontané, l ostéopathe devra rester prudent lors des manipulations de la colonne dorsale et des côtes. Figure 27 - Pneumothorax 40

19 6. Diagnostic clinique (Acres & Kryger 1981, Badgett et al 1993, Bickley 1999, Des Jardins 2006, Holleman & Simel 1995, Sapira 1990, Seidel et al 2006, Spiter et al 1988, Wilkins et al 1995) 6.1. Percussion La percussion se fait dans les zones claires (Figure 36). La percussion pulmonaire doit résonner de creux à tympanique. Sourd/mat Creux Percussion bimanuelle 6.2. Auscultation Lors de l auscultation, le patient est assis. Les critères de l auscultation sont: Figure 36 - La localisation de percussion Est-ce que les sons sont augmentés, normaux ou diminués? Y a t il des bruits anormaux perceptibles? Comparez toujours bilatéralement. Par exemple: apex gauche suivi de apex droit. Demandez au patient d inspirer et d expirer profondément par la bouche. Le minimum de points à ausculter est de six devant et de six derrière le thorax. Si on entend un bruit anormal, on ausculte la zone voisine afin de définir le bruit avec exactitude. 61

20 Les bruits peuvent être définis comme suit: Sons respiratoires normaux Vésiculaire Celui-ci est entendu sur la plus grande partie des poumons. Plutôt une inspiration longue et une expiration courte. Bronchio-vésiculaire Celui-ci est entendu au dessus des bronches principales et au dessus de la partie pulmonaire droite. L expiration est égale à l inspiration. Bronchial Seulement perçu au dessus de la trachée. Expiration forte et longue. Sons respiratoires anormaux (Andrews & Badger 1979, Forgacs 1978, Loudon 1984, Wilkins et al 1990) Absence de sons. Sons diminués. Aucun bruit dans une partie ou dans un poumon entier. Peu d entrée d'air dans le poumon ou une partie du poumon. Sons déplacés et anormaux. Sons bronchiaux ou broncho - vésiculaires au dessus des poumons. Pneumothorax. Pneumectomie. Emphysème. Effusion pleurale. Tumeurs. Atélectasie massive. Obstruction complète des voies respiratoires. Emphysème. Effusion pleurale. Pleurésie. Atélectasie. Fibrose pulmonaire. Atélectasie avec sécrétion. Tumeurs avec exsudat. Pneumonie. Effusion pleurale. Œdème pulmonaire. Craquements, râles. Bruit court, discret, craquant et râlant. Œdème pulmonaire. Pneumonie. Fibrose pulmonaire. Atélectasie. Bronchiectasie. Ronflant. Bruit rauque et ronflant. Pneumonie. Asthme. Bronchites. Bronchospasme. Wheezle, sifflant. Ton plus haut, sifflant à l expiration. Asthme. Bronchospasme. Inflammation. Friction pleurale. Fort, sec, rauque, comme du cuir. Effusion pleurale. Pleurésie. Stridor inspiratoire. Rétréci. Inflammation et œdème du larynx et de la trachée. 62

21 7. Techniques ostéopathiques 7.1. Autres conditions Hygiène buccale Le brossage des dents est d un grand intérêt chez les patients sensibles aux infections pulmonaires et des voies respiratoires. La suppression de la plaque dentaire est importante, car le staphylococcus résistant à la methyllicine et le pseudomonas sont fréquemment incriminés dans ces infections. Le brossage des dents est donc élémentaire. Note: les produits hygiéniques buccaux (bains de bouche) sont peu efficaces dans ce cas Alimentation Les patients présentant des affections pulmonaires doivent soigner leur alimentation: La consommation insuffisante de protéines peut entraîner une faiblesse des muscles respiratoires. La consommation excessive de sucres entraîne une surproduction de CO 2 et impose une augmentation de la fonction respiration afin d éliminer ce CO 2. Les dysfonctions du système gastro-intestinal doivent être traitées et les médicaments tels que les antiacides évités. Les conditions qui influencent l alimentation et le fonctionnement des poumons sont: Carences alimentaires (abus d alcool, anorexie, nausée prolongée, confusion et dentition mal soignée). Digestion ou absorption insuffisante (opérations, utilisations antiacides, antagonistes du récepteur H 2, cholestyramine et des médicaments anticonvulsifs). Elimination accrue des substances nutritives (vomissement, perte de sang, diarrhée, fistules, plaies, dialyse, médicament corticostéroïde). Besoin accru de substances nutritives (fièvre, opération, traumatisme, certains types de cancers, grossesse, allaitement, croissance). Toutes ces conditions marginales doivent être contrôlées afin de prévoir une hypersensibilité pulmonaire aux maladies et de prévenir les plaintes qui en résultent. 84

22 7.2. Techniques Expiration les lèvres pincées On apprend au patient après une inspiration profonde à expirer profondément, les lèvres pincées (souffler). Cette technique est utilisée chez les patients présentant des maladies pulmonaires obstructives comme le BPCO ou l emphysème. Pour être efficace, la technique doit être effectuée lentement Respiration profonde et toux Cette technique est utilisée afin de ré-expanser les poumons suite à une pneumonie ou atélectasie. La position assise est préférable car elle permet aux parties inférieures des poumons de s expanser d avantage. Cette technique est utilisée après les opérations. Un coussin doit être appliqué fermement sur la plaie chirurgicale Respiration abdominale La région thoracique supérieure est fixée. Ceci peut être réalisé passivement par l ostéopathe ou à l aide d une ceinture appliquée autour de la partie supérieure du thorax. On demande au patient des inspirations abdominales contre une résistance appliquée par l ostéopathe (mains sous le diaphragme) où via un coussin qu il pousse au niveau abdominal. L expiration est réalisée lentement entre les lèvres (sifflante ou soufflante). Cette technique est utilisée chez les patients présentant des affections obstructives chroniques et aigues. Cette technique est également utilisée chez les sportifs afin d augmenter leur capacité vitale Drainage postural, vibration et percussion Ces techniques sont utilisées dans les cas de fibrose, de bronchiectasie et d atélectasie. Le but est d améliorer l excrétion. La technique est contre-indiquée lors d un hémothorax et de fractures costales. Elle devra également être interrompue si elle entraîne de la dyspnée et du wheezle. 85

23 Drainage postural: La zone pulmonaire à drainer est placée en supériorité pendant quelques minutes. On demande ensuite au patient de tousser Techniques ostéopathiques Étirement du dôme pleural, de la plèvre supérieure et du lig. cervico-pleural Le patient est en couché dorsal, les jambes tendues. L ostéopathe amène la tête du patient en latéroflexion hétérolatéral (C 7 ) et en rotation homolatérale. Il place une main sur le visage du patient, le pouce sous l occiput et l auriculaire sous la mandibule. L autre main est placée sur la face antérieure des côtes supérieures. Lors d une expiration profonde, il écarte les mains. Afin que la technique soit efficace, les dysfonctions musculo-squelettiques de C 6 et/ou de C 7 doivent être corrigées. La technique est effectuée à plusieurs reprises jusqu à la perception d un gain de mobilité et d élasticité. Vidéo 24 - Étirement du dôme pleural, de la plèvre supérieure et du lig. cervicopleural 86

24 Étirement du lig. cervico-pleural Le patient est en couché dorsal, les jambes tendues. L ostéopathe amène la tête du patient en latéroflexion homolatéral et en rotation hétérolatérale et fixe le dôme pleural vers caudal lors d une expiration profonde. Il fixe le dôme pleural et amène la tête en latéroflexion hétérolatéral et en rotation homolatérale. Au niveau de la barrière motrice, il réalise une mobilisation en circumductions. Vidéo 25 - Étirement du lig. cervico-pleural Étirement du dôme pleural, du lig. cervico-pleural et du fascia supérieur Le patient est en couché dorsal, les jambes tendues. Pendant l expiration du patient, il pousse les côtes supérieures vers caudal (pas trop vers postérieur) pendant qu il amène la tête du patient en latéroflexion hétérolatéral (C 7 ) et en rotation homolatérale (C 6 ). Pendant l inspiration (pas trop profonde) il maintient la nouvelle barrière motrice. La technique est effectuée à plusieurs reprises à la recherche d un gain de mobilité. Vidéo 26 - Étirement du dôme pleural, du lig. cervico-pleural et du fascia supérieur 87

25 9. Les auteurs Grégoire Lason Luc Peeters Gent (B), Terhagen (B), Les auteurs possèdent le diplôme universitaire de Master en Science en ostéopathie (Université des Sciences appliquées) et sont particulièrement actif à l élargissement et l académisation de l ostéopathie en Europe. En 1987, ils ont fondé The International Academy of Osteopathy (IAO) dont ils assurent la direction. L IAO est depuis de nombreuses années la plus grande académie ostéopathique en Europe. Ils sont également membres de diverses organisations telles que The American Academy of Osteopathy (AAO), The International Osteopathic Alliance (IOA), The World Osteopathic Health Organisation (WOHO) dont l objectif est le développement de l ostéopathie. Par cette encyclopédie ostéopathique, ils tentent notamment de démontrer que l examen et le traitement ostéopathique est basé sur l intégration de trois grands systèmes: le système musculo-squelettique, viscéral et crânio-sacré. 111

26 Cet e-book est une réalisation d Osteo 2000 sprl. Publier un e-book vous intéresse, ou vous avez des questions ou suggestions, contactez nous: Mail: ebooks@osteopathie.eu Fax: Tel: Web Osteopedia: Web The International Academy of Osteopathy IAO: 126

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