L Inde, puissance émergente

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1 24 L Inde, puissance émergente Repères : une boîte à outils très pratique (cartes, chronologies, tableaux ou graphiques) pour appréhender encore plus facilement les connaissances et idées de ce chapitre. Les dates clé de l Inde, de 1947 à nos jours 1947 : 15 août : indépendance de l Union indienne. Partition, naissance du Pakistan : massacres et exodes : un nationaliste hindou assassine Gandhi ; guerre indo-pakistanaise au Cachemire : la République est officialisée, la Constitution votée ; les premières élections générales donnent peu après la victoire au Congrès, le parti de Nehru : conférence de Bandung : guerre contre la Chine, défaite de l Inde : Indira Gandhi, la fille de Nehru (elle a épousé un Gandhi sans lien de parenté avec le Mahatma) devient Premier ministre ; crise agricole, lancement de la «révolution verte» : traité d amitié indo-soviétique ; l armée indienne aide les Bangladais contre le Pakistan : I. Gandhi impose l état d urgence ; le Congrès perd les élections en : assassinat d I. Gandhi par un séparatiste sikh ; son fils, Rajiv, amorce les réformes économiques : des rebelles tamouls du Sri Lanka assassinent Rajiv Gandhi ; Manmohan Singh, ministre des Finances du gouvernement Rao, engage un tournant libéral : violences intercommunautaires après la destruction de la mosquée d Ayodhya par des extrémistes hindous : les élections portent au pouvoir le parti nationaliste hindou : gouvernement A. B. Vajpayee ; essais nucléaires : l Inde se rapproche des États-Unis et de l Union européenne : normalisation des relations sino-indiennes : dialogue indo-pakistanais ; retour du Congrès au pouvoir : M. Singh devient Premier ministre : premier sommet Inde, Brésil, Afrique du Sud (IBSA) ; traité de coopération nucléaire entre les États-Unis et l Inde : sommet trilatéral Chine, Inde, Russie à New Delhi ; essai réussi du missile stratégique Agni III : l industriel Tata présente en janvier à Delhi la voiture la moins chère du monde : la «Nano» sera vendue cent mille roupies (mille sept cents euros) ; il annonce en mars le rachat à Ford des prestigieuses marques anglaises Jaguar et Land Rover. REPÈRES 441

2 AFGHANISTAN Aksai chin (Territoire revendiqué par l inde) Jammu et Srinagar Cachemire CHINE us Ind REPÈRES Document 24.1 : Principales villes et niveaux de vie par État Himachal Pradesh Ludhiana Punjab PAKISTAN Simla Chandigarn Dehra dun Haryana Uttar Pradesh New Delhi Rajasthan NÉPAL Gangtok Dispur Bihar Bhopal Madhya Pradesh Chhattisgarh Raipur Daman et Diu Mer d Arabie Silvassa Dadra et Nagar Navell Bombay (Mumbai) INDE Goa Tripura Ranchi Bengale Occidental Orissa Manipur Argatala Aizawl Mizoram BIRMANIE (MYANMAR) Calcutta (Kolkata) Bhubaneshwar Golfe du Bengale Andhra Pradesh Madras (Chennai) Bangalore Laquedives Kohima Imphal Karnataka Iles Laquedives Kavaratti Nagaland Shillong BANGLADESH Hyderabad Panaji Assam Meghalaya Jharkand Gandhinagar Itanagar BHOUTAN Patna Bénarès nge Arunachal Pradesh Sikkim Lucknow Jaipur Ga Gujarat Brahmapoutre Uttaranchal Pondichéry Tamil Nadu Iles Andaman Kerala Port blair Andaman-et-nicobar Trivandrum (Thiruvanathaduram) SRI LANKA Iles Nicobar C.Jaffrelot, direct., L'Inde contemporaine de 1950 à nos jours, Fayard-Ceri, 2006 Villes principales Population en million d habitants Plus de 10 Consommation par habitant : niveau par rapport à la moyenne de l inde (=100) 234 De 5 à Autres villes importantes Capitales d États N.C. : Donnée indisponible 442 Taux de mortalité infantile Nombre d enfants décédés avant l âge d un an sur 1000 naissances vivantes (moyenne Inde : 66 ) 90 24_HistoireGeo.indd /05/08 12:59:12

3 Document 24.2 : La population Population totale en millions d habitants 361,1 683, Densité : hbts/km² Taux d accroissement naturel, en 12,6 22,5 20,7 Espérance de vie à la naissance en années (F+H) 32,1 51,3 63,5 REPÈRES Source : C. Jaffrelot, L Inde contemporaine de 1950 à nos jours, Fayard, 2006 et Le Nouvel Observateur, Atlaséco Document 24.3 : L économie et la société PNB global, en milliards de dollars (10 e rang mondial) PNB par habitant, en dollars Taux de croissance du PIB 8,4 % 7,5 % 8,4 % 9,2 % Source : Site OCDE. Perspectives économiques, Inde (1 décembre 2007). 443

4 MISE AU POINT L Inde est une «chimère en exercice» pour J.-C. Carrière (2006), une «harmonieuse anarchie», selon J. K. Galbraith, le célèbre économiste nommé ambassadeur à New Delhi par J. F. Kennedy. Le pays a de quoi intriguer en effet : la plus grande démocratie du monde compte des millions d analphabètes, une nation qualifiée d hindoue est le quatrième pays d Islam au monde par le nombre de fidèles Plus encore, l Inde réelle s éloigne à marche forcée de celle, exotique et vouée au mysticisme, qu a longtemps rêvée l Occident. Elle devient à son tour, après la Chine, une grande puissance, en empruntant toutefois des voies qui opposent à maints égards les deux voisins. I. UNE ENTRÉE RÉCENTE EN MONDIALISATION Le rapport de l Inde au monde est paradoxal. Le patriotisme prôné par le Congrès se veut ouvert à l universel. Quand il annonce l indépendance, Nehru promet de se consacrer «au service de l Inde et de son peuple et à la cause plus grande encore de l humanité». Les décennies suivantes marquent pourtant un déclin de l influence du pays. Il faut attendre le tournant de 1991 pour voir s inverser la tendance, à tel point qu aujourd hui «l Inde est partout», aiment à proclamer ses dirigeants, avec emphase mais non sans motifs. A. De l indépendance à 1991 : une Inde à l écart du monde 1. L Inde de 1947 : retards et atouts Le pays porte alors tous les stigmates de la pauvreté : le million et demi de victimes de la terrible famine qui a frappé le Bengale quatre ans plus tôt hante les mémoires, huit habitants sur dix sont analphabètes, deux nouveau-nés sur dix décèdent avant d atteindre un an L Inde dispose d atouts cependant : le sentiment national s est cristallisé durant la longue lutte menée contre la métropole celle-ci l a du reste favorisé en rassemblant des territoires autrefois désunis ; des industries existent, lancées au XIX e siècle par d audacieux entrepreneurs ; le British Raj («le régime anglais») a légué une administration de qualité, l Indian Service, pour laquelle il a formé une élite étroite mais solidement éduquée dans des «colleges» et universités calqués sur le modèle britannique. 2. La «voie indienne» Nehru, qui dirige l Inde jusqu à sa mort en 1964, affronte de redoutables défis : la population augmente rapidement, les relations avec le voisin pakistanais sont exécrables, l Union doit fédérer des individus qui s identifient avant tout à mille communautés de castes, de religions, de langues Il définit un modèle qui lui survivra. Il se caractérise sur le plan économique par un dirigisme affirmé au service d un développement autocentré et, sur le plan diplomatique, par une volonté de non-alignement. Mais le bilan s avère décevant sur ces deux plans. 444

5 La prise de conscience du retard par des élites ouvertes au monde extérieur, la pression d un contexte international bouleversé par la «révolution libérale», le naufrage des «socialismes réels» et la troisième mondialisation entraînent un changement de stratégie. Il s amorce dès les années 1980, mais c est surtout l arrivée de M. Singh aux affaires qui marque le tournant décisif, en 1991 : le dirigisme est allégé, le pari de l ouverture est assumé. Quels que soient les aléas politiques enregistrés par le pays depuis lors, ces orientations ont été confirmées. Voir développements importants sur ses orientations et son bilan B. Le nouveau cours suivi depuis 1991 valorise de solides atouts 1. Une culture démocratique Les Indiens ont été depuis le XIX e siècle progressivement associés par Londres à la gestion de l empire, ce qui a permis un apprentissage de la démocratie, facilité par le fait que la socioculture précoloniale n en ignorait pas l esprit : le sens du relatif et la tolérance sont profonds dans un espace caractérisé par la cohabitation plurimillénaire des croyances (Amartya Sen, 2007). De ce fait, l Inde indépendante se dote d institutions démocratiques qui séparent réellement les pouvoirs et garantissent le respect des libertés fondamentales. L opinion s exprime par de nombreux relais : partis politiques, syndicats, associations de castes, de voisinage, et surtout ONG on en compte plus d un million, rassemblant quelque dix-neuf millions d adhérents. La presse est libre et volontiers critique à l égard du pouvoir. Ces éléments font de l Inde une société de débats qui trouve aisément place dans le «village planétaire». 2. Une diaspora active Environ vingt millions d Indiens vivent disséminés à travers le globe : les uns occupent des emplois modestes sur les chantiers et gisements pétroliers du golfe Persique, dans les hôtels-restaurants ou les hôpitaux de Londres ou de Sidney ; d autres sont ingénieurs, médecins ou encore informaticiens, ou étudiants. Aux États-Unis, bon nombre des cadres de la Silicon Valley sont indiens, ainsi que des dizaines de milliers d étudiants préparant un doctorat en sciences ou un Master in Business Administration (MBA). Qu il soit définitif ou temporaire, le séjour à l étranger ne coupe pas ces émigrés de leur pays d origine. En atteste l importance des fonds qu ils transfèrent vers ce dernier : vingt milliards de dollars en 2005, soit le premier rang mondial pour ces «remises» et davantage que les IDE ou l Aide Publique au Développement reçus par l Inde. On observe aussi une forte «mobilité circulaire» d émigrés partageant leur vie entre l Inde et leur pays d accueil. Ils apportent capitaux et compétences, liant l Inde aux réseaux qui font la mondialisation. Certains accèdent à la notoriété, consacrée éventuellement par un prix Nobel : l écrivain V. S. Naipaul, l économiste A. Sen, le co-président du Groupe international d experts sur le climat, R. K. Pachauri (le GIEC a reçu le Nobel de la paix en 2007) La faculté d adaptation des «Indiens non résidents» est symbolisée par la réussite de Lakshmi. Mittal, fils d un modeste industriel de Calcutta, devenu la première fortune d Angleterre et le propriétaire du premier groupe sidérurgique mondial, conforté par le rachat de l européen Arcelor en

6 3. Une classe d entrepreneurs L Inde a toujours eu une classe d entrepreneurs au sens schumpétérien du mot. Ils étaient marchands à l ère précoloniale, membres de castes ou de minorités religieuses vouées au commerce. Certains se sont tournés vers l industrie au XIX e siècle, à l instar de Tata, lié à l étroite communauté des Parsis (adeptes de Zoroastre persécutés dans la Perse musulmane et réfugiés en Inde), qui crée des usines textiles, la première aciérie indienne, mais aussi une centrale électrique, un prestigieux hôtel à Bombay (le Taj Mahal ). S il bride l esprit d entreprise, le «socialisme indien» n empêche pas les dynasties en place de constituer des conglomérats qui, liés à un vaste tissu de PME, animent la vie économique. Elles sont aujourd hui rejointes par de nouvelles générations d entrepreneurs qui s affirment dans la pharmacie, les services informatiques, la téléphonie, la grande distribution Connaissant bien le monde anglosaxon où ils ont souvent étudié, les uns et les autres sont très au fait des règles de la communauté mondiale des affaires. II. DEPUIS 1991, LES PROGRÈS S ACCÉLÈRENT A. L économie se développe 1. Croissance et ouverture Alors que le taux de croissance moyen s établit à 6,1 % l an dans la décennie 1990, il dépasse maintenant 8 % et la Commission du Plan ne désespère pas d atteindre une croissance à deux chiffres dans la période La part de l Inde dans le commerce international de marchandises a triplé depuis 1991 et la part des biens manufacturés augmente. En matière d exportation de services liés aux technologies de l information, elle vient au quatrième rang mondial. Elle attire par ailleurs des flux croissants de capitaux étrangers, tant IDE qu investissements de portefeuille, ce qui soutient l envolée de l indice Sensex à la Bourse de Bombay, la première du pays. Dans l autre sens, la trésorerie abondante dont disposent les principaux groupes indiens leur permet de multiplier les acquisitions à l étranger, dans la métallurgie (en 2006, Tata Steel rachète l anglo-néerlandais Corus, le fabricant d aluminium Hindalco Industries l américain Novelis ), les activités informatiques ou pétrolières Les comptes extérieurs s améliorent : la banque centrale de Delhi détient en 2007 cent quatre-vingts milliards de dollars de réserves de change, soit l équivalent de onze mois d importations contre deux semaines en été Des systèmes productifs en mutations a. Aperçu général Document 24.4 : Composition du PIB et de l emploi par secteurs, , en % PIB ACTIFS PRIMAIRE SECONDAIRE TERTIAIRE PRIMAIRES SECONDAIRES TERTIAIRES

7 L accélération de la croissance favorise la recomposition de l appareil économique, avec une double singularité indienne par rapport aux pays en développement : la décrue tardive du secteur agricole ; la place importante des services dans la valeur ajoutée la moyenne n est que de 40 % dans les PED. b. Les activités productives L agriculture L Inde est aujourd hui la quatrième puissance agricole mondiale : volumes et rendements ont beaucoup augmenté depuis la «révolution verte» ; ses productions de riz, de blé, de jute, de thé ou de lait viennent aux tout premiers rangs et sa balance agro-alimentaire est excédentaire. Ce bilan tient à l étendue de sa surface agricole utile, aux aptitudes naturelles et à l intense mise en valeur des terroirs par une paysannerie innombrable dans le monde, un paysan sur cinq est indien. L agriculture garde une place considérable dans le pays : ses revenus déterminent le pouvoir d achat de près de 60 % des ménages en dépendent aussi, en effet, les industries et services tributaires du travail de la terre, en amont comme en aval. La mousson, ce «second ministre des Finances» qui commande le niveau des récoltes, donne encore le tempo de l économie et de la vie politique : qu elle soit tardive ou insuffisante, et la croissance fléchit, des réformes s imposent. L industrie L éventail des productions industrielles est très large. Il est remanié aujourd hui par l intégration du pays au marché mondial. Les firmes indiennes se spécialisent non pas tant sur les branches à forte intensité de main-d œuvre, comme la Chine, que sur des créneaux où elles agissent en sous-traitance ou en partenariat avec des groupes étrangers. Depuis 1990, la construction automobile passe ainsi de deux cent mille à plus d un million et demi d unités fabriquées dans le cadre, souvent, de jointventures entre fabricants indiens et firmes occidentales par exemple, entre Mahindra et Renault qui compte produire cinq cent mille exemplaires par an de sa Logan, destinée tout autant au marché indien en essor qu à l exportation. Les firmes indiennes remontent rapidement les filières : l industrie pharmaceutique née dans une fonction de sous-traitance pour les grands laboratoires occidentaux s est ensuite spécialisée dans les médicaments génériques avant de se donner les moyens d inventer de nouvelles molécules (en 2004, Ranbaxy rachète le français RPG Aventis) ou de se diversifier vers les biotechnologies en tirant parti de bas coûts de recherche-développement. c. Les services Ils sont devenus le moteur de l économie, contribuant aux deux tiers de la croissance du PIB. Mais, comme dans tout PED, ils sont parfaitement hétérogènes et soumis à des logiques distinctes. L essor de services rares signe l insertion originale de l Inde dans la nouvelle division internationale du travail. Deux millions d actifs travaillent dans les services informatiques. Les uns effectuent des tâches banales pour le compte de sociétés étrangères : des banques, des compagnies aériennes, des sociétés d assurances externalisent vers l Inde la saisie de données. D autres effectuent des opérations plus complexes : les géants de l informatique mondiale, les grandes sociétés de service informatique (SSII) s implantent à Hyderabad, Pune et surtout Bangalore, qui concentre le tiers de ces activités. Par ailleurs, les groupes indiens Wipro, Infosys, Tata Consultancy Services travaillent désormais pour leur propre compte sur la conception et le développement de logiciels et réalisent eux-mêmes à l étranger une part élevée de leur chiffre d affaires. Ces activités valorisent l avantage comparatif qui singularise l Inde. Elle dispose de vingt-sept millions de diplômés de l enseignement supérieur, dont la rémunération, modeste 447

8 par rapport à celles de leurs homologues occidentaux (elle augmente rapidement, toutefois, en raison de la pénurie de talents), suffit pour vivre confortablement dans un pays où les prix sont bas. Dans le secteur de la santé, la même logique conduit des spécialistes indiens à interpréter les radiologies envoyées par les hôpitaux américains ou à opérer des «touristes médicaux», venus souvent du golfe Persique. Cela dit, la masse des services existant en Inde sont tout à fait autres et destinés aux populations locales. On rencontre partout des marchands ambulants et de minuscules échoppes qui vendent ou réparent les objets les plus quotidiens, des coiffeurs et barbiers, des «restaurants», les services publics de base, mais aussi des boutiques de téléphonie mobile ou de micro-informatique ou encore des instituts de beauté Ce tertiaire banal contribue au PIB dans des proportions impossibles à cerner tant l emploi informel y est la règle. Il serait faux cependant d imaginer que cet univers reste étranger aux logiques de la mondialisation. On le voit, par exemple, à travers les évolutions en cours du commerce intérieur et du cinéma, deux activités très locales mais également concernées par l internationalisation : l intérêt des opérateurs étrangers pour le marché domestique rencontre la volonté des Indiens d exploiter des opportunités nouvelles. B. L essor d une classe moyenne Il est toujours difficile d évaluer les effets sociaux des mutations économiques : les indicateurs tels que le PIB par habitant ne disent rien de la répartition réelle des revenus ; ils ignorent, par nature, les biens ou services non enregistrés par les administrations et dont bénéficie pourtant la population. Dans le cas indien, on observe tout de même que l augmentation dans une proportion des deux tiers du revenu par habitant depuis 1990 (il n avait même pas doublé dans les trente années antérieures) se traduit par l accès d une fraction de la société à un statut de classe moyenne : autour de 8 % de la population, soit quatre-vingt-dix millions de personnes. Sans qu on puisse fixer des seuils stricts, elles appartiennent à des familles où un emploi officiel apporte un revenu suffisant pour acquérir toute une série de biens durables tout en épargnant. III. MAIS LE PROGRÈS A DES LIMITES ET DES REVERS A. Sur le plan économique 1. L Inde ne tire pas pleinement parti de son potentiel L agriculture progresse bien trop lentement : surendettés, privés de tout espoir, des milliers de paysans en arrivent à se donner la mort depuis quelques années. L industrie textile et le tourisme international pourraient sans peine créer bien plus de richesses et d emplois. 2. Le poids international demeure modeste Le PIB indien pèse près de trois fois moins que celui de la Chine, et l écart se creuse, la croissance chinoise restant supérieure à celle de l Inde. Celle-ci réalise moins de 2 % du commerce international _HistoireGeo.indd /05/08 12:59:14

9 de marchandises, quatre fois moins que la Chine. Elle accuse un déficit commercial aggravé par l augmentation des prix de «l or noir» les hydrocarbures représentent le quart de ses importations. Les partenaires principaux sont l Europe occidentale, l Amérique du Nord et le Moyen-Orient, même si la Chine est récemment devenue le deuxième fournisseur. La médiocrité des échanges avec les voisins souligne que l Asie du Sud représente une source de problèmes géopolitiques pour l Inde bien plus qu un levier d expansion. En matière d IDE, l Inde reste un destinataire modeste : dix-sept milliards de dollars en 2006 contre 72,4 pour la Chine même si divers biais statistiques exagèrent l écart. 3. Des verrous freinent le dynamisme économique a. Les uns tiennent à l environnement légal des entreprises La bureaucratie reste pesante, les logiques de marché demeurent entravées par des réglementations tatillonnes : sur le marché du travail, les lois sociales assurent une protection très poussée à une toute petite minorité d actifs alors que les autres sont privés de droits en atteste l emploi persistant d enfants dans les ateliers et PME. Quoique remise en cause, la dépense publique est conséquente, mais pas toujours bien employée : il est des subventions qui freinent les gains de productivité ou incitent au gaspillage, de l eau, par exemple. b. Les autres renvoient aux insuffisances des infrastructures Les réseaux de transports, d approvisionnement en eau ou en électricité restent incomplets, mal entretenus, souvent saturés : les entreprises, les services publics, les familles pâtissent quotidiennement de coupures d électricité ; les usines doivent s équiper de générateurs. Les transports sont lents : il faut une journée à un camion pour parcourir deux cents à deux cent cinquante kilomètres, trois à cinq jours pour décharger un cargo à Calcutta quand quatre à six heures suffisent à Singapour. B. Des maux sociaux qui persistent 1. Une pauvreté massive Document 24.5 : Indicateurs de développement humain, Inde/Chine comparées (2006) IDH (RANG MONDIAL) ESPÉRANCE MOYENNE DE VIE F / H MORTALITÉ INFANTILE (EN ) PIB PAR HABITANT, EN $ % DE LA POPULATION VIVANT AVEC MOINS DE DEUX DOLLARS PAR JOUR INDE 0,611 (126) CHINE 0,768 (81) 63 / ,4 74 / ,7 Données tirées de Images économiques du monde 2008, A. Colin,

10 Les indicateurs indiens restent médiocres, dans l absolu et en comparaison du voisin chinois aussi mal loti en Si l espérance de vie a doublé depuis lors, le recensement de 2001 enregistrait encore trois cent cinquante-cinq millions d illettrés : adultes, mais aussi des millions d enfants qui, malgré les lois, fréquentent peu l école. Il faut tenir compte, toutefois, de deux éléments pour apprécier correctement ces chiffres : en matière de comparaison internationale, héritage anglais et culture démocratique aidant, l Inde dispose de statistiques bien plus fiables que la plupart des pays en développement, telle la Chine où le pouvoir censure l information qui dérange ; en matière de développement humain, les moyennes indiennes masquent d énormes disparités : la partie sud du pays fait jeu égal avec la Chine, voire l Amérique latine, tandis que les États BIMARU (Bihar, Madhya Pradesh, Rajasthan, Uttar Pradesh), qui rassemblent le tiers de la population, se situent au niveau de l Afrique subsaharienne. 2. Des injustices qui demeurent La division de la société en castes hiérarchisées n a pas disparu. Bien que la Constitution de 1950 prohibe les discriminations dont souffraient les «intouchables», ces «dalits» (les écrasés), comme il se nomment eux-mêmes, subissent toujours maints interdits. En milieu rural, où beaucoup sont ouvriers agricoles, ils sont cantonnés en marge des villages ; il leur est défendu de traverser les quartiers des hautes castes, de porter les couleurs propres à celles-ci, de puiser l eau dans leurs puits Dans les villes, ils forment la majorité des habitants des «slums» quartiers insalubres. La discrimination positive a permis d améliorer leur accès à l instruction, à l emploi administratif et à la représentation politique, mais rares sont ceux qui fréquentent l université ou les états-majors des entreprises. Par ailleurs, comme dans une grande partie de l Asie, le sort des femmes reste également difficile, voire se dégrade (B. Manier, 2006). C. Les équilibres territoriaux sont fragiles L Union indienne s étend sur près de 3,3 millions de kilomètres carrés : du Cachemire au cap Comorin, on passe du 37e au 8e degrés de latitude nord tandis que deux mille cinq cents kilomètres séparent les frontières birmane et pakistanaise. Après des millénaires d occupation humaine, un ensemble aussi vaste offre évidemment des modes d occupation très variés. 1. Des trames héritées Les trames spatiales sont influencées par les milieux naturels. La cuvette indo-gangétique et les plaines littorales, au pied des Ghâts, sont les espaces les plus peuplés : les sols plans et fertiles, les abondantes pluies de mousson, la maîtrise de l irrigation y ont favorisé une agriculture intensive. Les «boucles de rétroaction positive» de la riziculture inondée (F. Durand-Dastès) ont accumulé très tôt de fortes densités rurales, accrues par l explosion démographique du XX e siècle. En revanche, les marges himalayennes et le vaste plateau peu arrosé du Deccan sont moins peuplés. 450

11 L histoire du peuplement, celle des sociétés et des cultures ont par ailleurs créé des contrastes entre les espaces de la péninsule, notamment entre le Nord hindiphone et le Sud dravidien. Deux siècles de présence anglaise ont également favorisé les pôles urbains qui servaient de point d appui au contrôle de l empire des Indes et d interfaces avec la métropole : New Delhi en a bénéficié en devenant en 1911 la capitale de l empire, au détriment de Calcutta ; Bombay, «porte d entrée» des Indes pour les Européens après la mise en service du canal de Suez (1869), est devenue la capitale économique. 2. Que remanie la mondialisation L accélération de la croissance bénéficie à un «croissant fertile» qui s allonge de la partie occidentale de la plaine du Gange, polarisée par New Delhi, à l ensemble Madras (Chennai)-Bangalore-Hydera- bad en passant par le triangle Bombay (Mumbay)-Pune-Goa. Ces espaces occidentaux et méridionaux tirent parti de l insertion du pays dans l échange international : les acteurs publics et privés ont su capter les flux d IDE en jouant des aménités climatiques, des fonctions portuaires, des installations de haute technologie C est ainsi que, jouissant d un climat tempéré par sa position en altitude, Bangalore, «cité des jardins» à l époque coloniale, puis centre aéronautique et électronique, misa sur l accueil des usines informatiques délocalisés après Un «pays peu urbanisé qui a beaucoup de citadins» (F. Durand-Dastès) Le pourcentage d urbains reste modeste : 29 % en Mais il représente plus de trois cents millions de personnes et il augmente, le croît naturel s ajoutant aux apports migratoires : modérée en pourcentage, la hausse est considérable en chiffres absolus. Elle bénéficie avant tout aux métropoles : depuis 1947, on est passé de quatre à trente-cinq agglomérations peuplées de plus d un million d habitants. POUR CONCLURE Au total, le début du XXI e siècle voit l Inde retrouver une place importante sur la scène mondiale. Son essor est certes plus tardif et plus lent que celui de la Chine. Mais cet État de droit aux élites cosmopolites, cette société pauvre, certes, mais ayant le goût et l habitude du débat ne sont-ils pas, dans la durée, mieux adaptés que le puissant voisin aux exigences de la mondialisation? 451

12 FOCUS Focus : Des éclairages originaux ou des décryptages de controverses pour une compréhension réelle et approfondie du sujet. L ACTUALITÉ À DÉCRYPTER Quelle place pour les femmes en Inde? Document 24.6 : Inde, la violence faite aux femmes SEX-RATIO GÉNÉRAL : NOMBRE DE FEMMES POUR HOMMES 933 SEX-RATIO AVANT SEPT ANS : NOMBRE DE FILLES POUR GARÇONS 927 % DE FEMMES ANÉMIQUES 51,8 % ÂGE MÉDIAN AU MARIAGE 16,7 ans TAUX D ALPHABÉTISATION F : 52 % H : 76 % Source : Recensement de D après C. Jaffrelot, L Inde contemporaine de 1950 à nos jours, Fayard, L indicateur sexo-spécifique de développement humain qui mesure l inégalité hommes/femmes n est que 0,574, ce qui rejette l Inde au cent troisième rang mondial. À la différence de certaines sociétés, les femmes peuvent certes exercer tous les métiers et fonctions politiques, y compris au plus haut niveau : I. Gandhi fut Premier ministre ; sa bru, SoniaGandhi, dirige le parti du Congrès. La loi garantit l égalité des droits entre conjoints ; les jeunes filles des classes moyennes et supérieures qui vont à l université accèdent ensuite aux responsabilités. Les mentalités du plus grand nombre continuent pourtant à cantonner les femmes aux marges de la cité et même de la vie : la banalisation de l échographie facilite l avortement sélectif, d où un excédent anormal de nouveau-nés masculins ; les petites filles sont moins bien alimentées, soignées et instruites que les garçons ; mariées jeunes, par arrangement entre les parents, les femmes tombent sous le joug de la belle-famille : que la dot soit jugée insuffisante ou qu un fils tarde à naître et il devient vite tyrannique. L ERREUR À ÉVITER L hindouisme et les castes auraient construit une société figée L hindouisme, pratiqué par plus de 80 % des Indiens et élaboré au fil des millénaires à partir des Veda, énorme recueil de textes sacrés rédigé à partir du XVIII e siècle avant notre ère, est un «système sociocosmique» (P. Amado) qui relie nature, société et individus par un ensemble de croyances et de rites nécessaires au «bon ordre de l univers». Sur le plan religieux, c est un polythéisme qui n exclut par le concept d un Créateur unique mais insaisissable : il est par nature pluraliste et ne cherche pas à convertir. Des épopées telles que le Mahabharata et le Ramayana narrent les aventures des avatars (incarnations) 452

13 des trois dieux les plus vénérés, Vishnu, Khrishna et Rama. Sur le plan social, l hindouisme range les individus dans quatre groupes hiérarchisés selon leur fonction : les «varna» (couleur). Au sommet viennent les brahmanes, seuls habilités à commenter les textes sacrés et présider aux rituels ; puis les «kshatriya» («ceux du pouvoir») et les «vaishya» ( les marchands) ; enfin l ensemble des travailleurs manuels, artisans et paysans («shudra»), qui représentent les deux tiers de la population. Ces représentations ont influencé les divisions sociales effectives. La caste est une subdivision des «varna» : la naissance («jati» ) est le groupe («dharma») de référence pour les Indiens. On en compte plus de quatre mille, qui combinent, dans un espace délimité, les principes de spécialisation professionnelle, d hérédité et d endogamie. Il n y a pas de lien obligé avec la hiérarchie des revenus ou des fortunes. Les «intouchables» correspondent aux plus basses castes ou aux hors castes, qui exerçaient des métiers liés au sale (entretien du linge, ramassage des ordures ) ou à la mort (bouchers, tanneurs ). La Constitution de 1950 les baptise «castes répertoriées» et leur accorde des quotas dans les administrations, les universités Paradoxalement, la caste devient au fil du temps le moyen pour les plus déshérités de se faire entendre dans l arène politique, grâce à ces avantages et aux partis de castes (C. Jaffrelot, 2005). FOCUS L EXEMPLE À RETENIR Les métropoles : «le pire des mondes possibles» (M. Davis)? Document 24.7 : Les principales agglomérations indiennes NOM POPULATION 2005 (EN MILLIONS) RANG MONDIAL POPULATION PRÉVISION 2015 RANG Bombay 18,2 5 21,9 2 Delhi ,6 6 Calcutta 14, Source : Images économiques du monde 2008, A. Colin, Une «oligarchie urbaine» (F. Landy) dessine un vaste losange : Bombay, la ville des affaires, Calcutta, le grand pôle intellectuel, patrie du poète Tagore et du cinéaste Satyajit Ray ainsi que Madras sont des ports qui ont vu naître précocement des industries, complétées ensuite par des services de tout niveau. New Delhi est continentale, mais son rôle de capitale, confirmé en 1947, et sa position au cœur des riches plaines de l Inde du Nord lui valent un rapide essor. Ces villes suscitent des appréciations contradictoires. Pour les uns, elles annoncent «le pire des mondes possibles» (M. Davis, La Découverte, 2006) : l entassement des miséreux dans d effroyables conditions de promiscuité favorise épidémies et violences sur fond de pollution de l air et des eaux. Comment gérer de tels organismes? D autres font observer que l accès à l instruction et aux soins, ainsi que les chances d emploi, sont mieux assurés en ville qu au fond des campagnes. Le débat concerne le monde pauvre en général. 453

14 ENTRAÎNEMENT 1. SUJETS D ORAL Réels (HEC ) : La place de l Inde dans la géopolitique asiatique. L Inde a-t-elle encore une place en Asie? Possibles : Les services dans l économie et la société indiennes. Religions et développement en Inde. 2. SUJETS D ÉCRIT Possibles : L Inde et la mondialisation. L Inde, puissance émergente? 3. SUJET ÉTUDIÉ La Chine et l Inde face aux défis du développement de 1950 à nos jours Un tel sujet offre l intérêt d une étude comparée des deux géants asiatiques. Il a d autant plus de sens qu ils ont affronté des défis semblables par des voies distinctes durant toute la période étudiée. C est donc l occasion de réfléchir aux mécanismes qui fondent «la richesse des nations». Plan détaillé I Vers 1950, les deux pays ont à relever des défis communs A) Géopolitiques 1. venant de recouvrer leur indépendance, ils entendent s affranchir de l Occident qui les avait dominés et s affirmer sur la scène mondiale ; rôle important des deux pays à Bandung ; neutralisme indien et rupture chinoise avec Moscou dès ; 2. ayant à administrer des territoires immenses, les deux États doivent canaliser les forces centrifuges : centralisation en Chine ; Union de caractère fédérale en Inde. B) Économiques En 1950, les économies sont agricoles, peu diversifiées. Les productions, les infrastructures restent insuffisantes. C) Sociodémographiques 1. les deux populations augmentent vite : décrire, expliquer la transition démographique ; 2. la pauvreté est massive ; 454

15 3. les défis sont multiples : il faut nourrir (équilibre mal assuré entre population/production agricole), soigner, éduquer, loger, trouver du travail pour une population multipliée par deux pour la Chine depuis 1950, par trois pour l Inde. II Les réponses sont à la fois différentes et évolutives A) Les conditions dans lesquelles elles sont élaborées 1. le communisme chinois : économie et société collectivisées ; dictature totalitaire du PCC ; 2. se distingue profondément du «socialisme indien» : économie mixte ; société attachée aux libertés, démocratie fédérale. B) Le souci d un développement autocentré est cependant commun des années 1950 aux années méfiance vis-à-vis de l étranger (protectionnisme et refus des IDE) ; 2. priorité à l industrie lourde ; 3. de ce fait, les bilans s avèrent comparables vers le milieu des années 1970 : l agriculture a été trop négligée : la pauvreté du monde paysan limite le débouché intérieur. C) De même que les orientations nouvelles qui s affirment dans le cadre de la mondialisation 1. les processus sont distincts : a) la Chine précède l Inde sur cette voie b) et ajoute une politique démographique volontariste ; 2. cependant, les deux pays allègent le contrôle des marchés par l État ; 3. et insèrent les économies dans l échange international. ENTRAÎNEMENT III Quels bilans au début du XXI e siècle? A) Des défis ont été relevés 1. le croît démographique est maîtrisé, tant en Inde qu en Chine ; 2. des appareils économiques consolidés : l agriculture nourrit les populations, voire exporte ; les productions industrielles se sont diversifiées et la Chine devient «l atelier du monde» ; en Inde, un tertiaire moderne prend de l essor et sert de base à l internationalisation. B) Des avancées plus incertaines 1. une série de maux sociaux persistent : la pauvreté demeure élevée ; le manque d instruction primaire reste patent en Inde ; fortes inégalités hommes/femmes ; les structures sanitaires, les équipements collectifs restent insuffisants, les IDH médiocres ; 2. les disparités socio-spatiales s accroissent à toutes les échelles : littoraux/intérieur ; villes/campagnes ; au sein des villes. C) Des questions nouvelles sont posées 1. en Chine : celles de la protection sociale après la fin du système antérieur, du vieillissement accéléré de la population qui se profile, des tendances centrifuges (Tibet, Xinjiang ) ; 2. en Inde, celle des tensions entre castes et communautés religieuses ; avec aussi des mouvements séparatistes ici ou là ; 3. dans les deux pays : il y a des inquiétudes face à l intégration dans le marché mondial, chez les agriculteurs, dans des mouvements sociaux ou des groupes politiques ; 4. et sur la scène internationale : au sein de l OMC, quel impact aura leur essor sur la Triade? Quid du développement durable du fait de la forte croissance? Quels rapports entre les deux «pays du milliard» (d habitants) : de la défiance à la coopération? 455

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