Programme de développement agricole et agro-alimentaire tarnais , issu des Rencontres Départementales de l Agriculture

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1 Programme de développement agricole et agro-alimentaire tarnais , issu des Rencontres Départementales de l Agriculture Territoires Emplois Filières Systèmes agricoles durables

2 1 - PRéAmBule Le nouveau projet de développement agricole et agro-alimentaire tarnais, véritable levier en termes de développement économique et environnemental et de l emploi sur les territoires, s articule autour de 3 principaux axes : Le soutien à la création et au maintien de l emploi agricole et rural, Le soutien à la structuration et au développement des filières agricoles, agro-alimentaires et forestières, Le soutien à la modernisation des moyens de production et à l intégration des enjeux environnementaux, du développement durable et de l agro-écologie. Il contribue aux orientations des futurs programmes européens et s inscrit en cohérence avec le programme opérationnel de la Région Midi-Pyrénées 2014/2010. Une synergie est recherchée entre les différents échelons d intervention afi n de renforcer la cohérence entre fonds fi nanciers, la mutualisation des ressources et des compétences. Une attention particulière est recherchée dans la cohérence entre projets faisant jouer les complémentarités entre acteurs d activités économiques et entre territoires. Le nouveau programme a été élaboré sous la direction de M. Pierre VERDIER, Conseiller général du Tarn, Président de la Commission Territoires et Développement Durable, par les services du Conseil général et de la Chambre d Agriculture, avec l appui technique de Marie-Claire Girier du bureau d études 2is, et en partenariat avec la Chambre de Commerce et d Industrie, la Chambre de Métiers du Tarn, la Maison de l Élevage Établissement Départemental de l Élevage, la Direction Départementale des Territoires, Agropoint, le CRPF et Forestarn. Les objectifs stratégiques et leviers d actions de ce nouveau programme ont été élaborés sur la base d un travail concerté avec l ensemble des acteurs départementaux lors d un séminaire organisé le 19 février 2013 à Cap Découverte, mais aussi par le biais de contributions écrites et lors du séminaire de restitution organisé le 3 avril 2013 à l Hôtel du Département. Au total, ce sont plus de 130 participants représentant la diversité de la profession agricole qui ont contribué à l élaboration du nouveau programme. L enjeu était la défi nition d un projet partagé, projet qui sera ensuite co-mis en œuvre par le Conseil Général, les organismes de développement, les acteurs des fi lières agricoles, sylvicoles et agro-alimentaires. Il permet de cerner la situation tarnaise de l agriculture, de l agro-alimentaire, ses évolutions et tendances ainsi que de poser les enjeux, orientations, objectifs stratégiques et leviers d actions pour les années Il fi xe à la fois les priorités et les principes généraux d intervention du Conseil Général du Tarn. Les principes défi nis sont : L impact en matière d emplois et de compétences Les synergies entre projets et acteurs La compétitivité des entreprises L innovation La réponse à l Agenda 21 départemental L équilibre territorial 2

3 2 - Constats et éléments de prospective de l agriculture dans le Tarn 2.1 L agriculture tarnaise, l essentiel (Données AGRESTE 2010, Chambre d agriculture Tarn Agence bio) L agriculture reste un secteur essentiel de l économie avec exploitations agricoles sur ha de SAU (52 % du territoire) et emplois directs (UTA). L agriculture en 2011 a généré 516,7 millions d Euros de CA annuel hors subventions. Le montant des subventions accordées s élève à 111 millions d euros en 2011 (107 millions en moyenne entre 2007 et 2011). L agriculture représente le tiers des emplois non salariés et 5 % des emplois totaux du Tarn (source INSEE 2010). Sur Midi-Pyrénées, le Tarn est en deuxième position pour les brebis laitières, les vaches allaitantes et laitières et le raisin de cuve. Sur la période , la SAU moyenne a augmenté de 9 ha pour atteindre 49 ha (contre 48 ha en Midi-Pyrénées). Les petites exploitations représentent 42 % des exploitations avec une SAU moyenne de 13 ha (14 ha en Midi-Pyrénées), les exploitations moyennes 39 % des exploitations avec une SAU moyenne de 60 ha (idem à Midi- Pyrénées). Les grandes exploitations représentent 19 % des exploitations avec une SAU moyenne de 103 ha (108 ha en Midi-Pyrénées). Les exploitations spécialisées en grande culture, soit 34 % des exploitations, détiennent 32 % des surfaces agricoles. Sur cette même période, le Tarn a perdu 21 % de ses exploitations comme l échelon régional et 4 % de sa SAU contre 3 % en Midi-Pyrénées, soit en valeur ha. Cette évolution recouvre des disparités importantes selon la taille des exploitations, les petites et moyennes exploitations ont diminué de 23 % et 26 %. A l inverse, le nombre de grandes exploitations est resté stable. La diminution des exploitations est particulièrement marquée dans les secteurs polyculture, polyélevage, bovins lait. L âge moyen des exploitants est de 58 ans pour les petites exploitations et de 47 ans pour les moyennes et les grandes. La part des exploitants de 40 ans ou moins a diminué de 28 % à 22 %. La part des formes sociétaires a fortement progressé avec 25 % des exploitations. L agriculture du Tarn reste très diversifiée malgré une réorientation marquée vers les grandes cultures avec + 10,4 % des exploitations. Une exploitation sur trois est désormais orientée en grandes cultures. Le revenu courant avant impôt des exploitations se situe en moyenne pour la période à La production sous signes officiels de qualité concerne une large gamme de produits. Une exploitation sur trois est sous signe officiel de qualité : 650 en label rouge, 610 en AOP et 540 en IGP. L agriculture biologique a fortement progressé pour représenter en 2010, 8 % des exploitations en 2010 avec 245 exploitations engagées et en 2011, 280 exploitations certifiées et ha. Les surfaces certifiées et en conversion couvrent 3,5 % de la SAU ( ha) ce qui reste inférieur à la moyenne Midi-Pyrénées qui s élève à 5,2 %. Les circuits courts sont bien représentés avec 22 % des exploitations et une progression de 6 % en 10 ans. 3

4 Sont concernés les cultures spéciales, horticulture et maraîchage, l arboriculture, la viticulture, l élevage bovin et l élevage hors sol. Les débouchés vers le secteur agroalimentaire sont bien répartis sur le territoire (une centaine d entreprises, emplois directs, 50% utilisent des produits issus de l agriculture régionale - données 2011) Analyse AFOM de l agriculture Tarnaise : Atouts Diversité des productions et des types d exploitation Diversité des terroirs Potentiel agronomique et sylvicole Produits et filières de qualité bien représentés Progression de l agriculture biologique Développement des circuits courts Développement des formes sociétaires (plus d un tiers des exploitations) Secteur économique, facteur d équilibres territoriaux Proximité de la Métropole Toulousaine Savoir-faire sur des cultures spécialisées Faiblesses Disparités de performances économiques entre exploitations avec des écarts qui s accentuent Forte dépendance des aides publiques Activité soumise aux fluctuations des prix des matières premières (lait, viandes, céréales) Diminution des surfaces agricoles Pression foncière liée à l urbanisation et aux infrastructures Vieillissement de la population agricole et taux de renouvellement négatif Baisse de l emploi agricole Déficit d image des emplois agricoles, manque d attractivité du métier Peu d entreprises agroalimentaires importantes basées dans le Tarn Enclavement de certains secteurs géographiques Opportunités Demande croissante des consommateurs pour des produits locaux et une relation directe avec le producteur Evolution de la consommation responsable et de proximité Augmentation de la population du Tarn Tissu d artisans et de PME agroalimentaires Synergies entre productions, entre agriculture et secteur agroalimentaire artisanal et industriel Attractivité du Tarn pour des sociétés productrices de semences Projets des collectivités en faveur de l agriculture, des circuits courts, des produits locaux et biologiques Développement des filières énergies renouvelables et matériaux «biosourcés» Menaces Pression résidentielle et économique sur le foncier agricole Enfrichement et enclavement de parcelles dûs à la déprise agricole dans certaines zones Augmentation du prix du foncier agricole Manque de visibilité sur l évolution des prix des denrées agricoles et de la PAC Fragilité des activités d élevage viande sur les espaces intermédiaires Crises sanitaires successives Evolutions climatiques impactant les cultures, périodes de sécheresse estivale 4

5 2.2 Les grands enjeux pour les 3 ans à venir Données clé de prospective : Démographie agricole : près de exploitations du Tarn ont un devenir incertain, pertes tendancielles des petites et moyennes exploitations de 20 % en 10 ans Evolution des modes d installation : progression de l installation hors cadre familial Perte du foncier : Selon la FNSafer, les surfaces agricoles ont reculé en France de 11 % entre 2006 et 2010 (4 % dans le Tarn en 10 ans) et devraient encore perdre 15 % dans les trente prochaines années. Viabilité économique : baisse de 5 % de l efficacité économique en 10 ans et augmentation des écarts entre exploitations Gestion des ressources naturelles : utilisation non alimentaire de ressources agricoles et adaptation au changement climatique nécessaire Protection des milieux naturels : cadre réglementaire de plus en plus contraignant, fortes attentes sociétales Les enjeux agricoles du Tarn : Freiner la perte des emplois et la diminution des surfaces agricoles Renforcer la compétitivité des exploitations agricoles et les niveaux de technicité Innover dans les modèles agricoles, la diversification des productions, l installation et dans la maîtrise des débouchés Soutenir les systèmes agricoles respectueux de l environnement et des ressources Les orientations stratégiques du nouveau programme de développement agricole et agro-alimentaire tarnais, organisées selon 5 axes : En réponse aux défis et enjeux agricoles, économiques et territoriaux du département et de la Région Midi-Pyrénées, les axes repérés sont les suivants : Axe 1 Axe 2 Axe 3 Axe 4 Maintenir et développer l emploi lié à l agriculture dans les territoires Redonner de la compétitivité à l élevage et aux filières viande Concilier politique de l eau et développement d une agriculture durable Développer la valeur ajoutée des productions en cohérence avec les enjeux de développement durable Axe 5 Valoriser la filière Forêt-bois tarnaise 5

6 3 - Le nouveau projet Les orientations nouvelles entendent favoriser et développer une agriculture durable dans le Tarn. Ces orientations visent une progression continue et des dynamiques qui ont vocation à s amplifier. L innovation et l expérimentation de nouveaux modes d organisation et de production sont inscrites dans le nouveau cadre stratégique. Il s agit de faire évoluer les modèles de développement agricole, de s appuyer sur les spécificités et dynamiques de notre département et de s enrichir de pratiques et de projets menés par d autres territoires. La programmation multi-échelle semble devoir être recherchée selon les objectifs à atteindre, cette échelle de pertinence doit prendre en compte les attentes des acteurs au plus près du terrain et des territoires de projets. 6

7 Axe 1 - Maintenir et développer l emploi lié à l agriculture dans les territoires Le secteur agricole hors IAA emploie près de salariés soit près de Équivalent Temps Plein (ETP). Les exploitations restent des entreprises familiales dirigées par chefs d exploitation et coexploitants avec l aide permanente de personnes qui leur sont, trois fois sur quatre apparentées. Les salariés travaillant dans les exploitations représentent environ 47 % des effectifs et 28 % des ETP. On compte sur les exploitations, 915 salariés permanents et plus de salariés saisonniers (secteurs viticoles et arboricoles pour la moitié). Les femmes représentent près de 40 % de l ensemble des actifs permanents et sont les plus représentées au niveau de la main d œuvre familiale. Le devenir de près de exploitations dépendra de plusieurs facteurs dont la capacité à transmettre l exploitation et la rencontre de repreneurs. Le Tarn se caractérise par son bon taux d installation. Données cadre : Emplois : Diminution en 10 ans de 22 % de l emploi au sein des exploitations pour représenter UTA en 2010 Diminution du nombre d UTA pour 100 ha de SAU entre 2000 et 2010 : 4,16 à 2,84 Installation : Diminution, mais résistance du nombre de projets aidés des jeunes agriculteurs (70 en 2009, 57 en 2011 et 66 en 2012) Augmentation des installations hors-cadre familial (37 % contre environ 20 % en 2000) Progression des formes sociétaires : 25 % contre 16 % en 2000 (40 % de formes sociétaires pour les moyennes et grandes exploitations) Evolution de l âge des exploitants à l installation, les plus de 40 ans représentent environ la moitié des affiliations MSA (hors transfert familial) Dispositif CREAGRI créé en 2008 : 34 hors cadres familiaux de plus de 40 ans aidés financièrement (8 000 ) et techniquement sur trois ans dans leur projet de création ou reprise d exploitation Reprise des exploitations : 60 % des exploitants ont plus de 50 ans soit exploitations et 73 % pour les petites exploitations exploitations n ont pas de successeur connu et 564 n ont pas de successeur Exploitations sans repreneur : 39 % en moyenne (+ 6 % depuis 2010) et 55 % pour les petites exploitations Résultats économiques (source CER sur 2100 entreprises) : écarts importants entre exploitations, en 2011, la moitié du groupe réalise un EBE moyen entre 20 et et 16 % ont un EBE inférieur à Prix moyen foncier agricole : de à /ha en

8 Analyse AFOM «emploi et activité» Atouts Un niveau d installation qui se maintient mieux qu en France et Midi-Pyrénées Un nombre important de candidats intéressés par l installation dans le Tarn Un dispositif existant pour les plus de 40 ans (Creagri) Des jeunes de mieux en mieux formés (salariat, installation) Des agriculteurs volontaires pour se former Installation/transmission : une priorité partagée par l ensemble des acteurs Des productions diverses qui permettent des projets d installations diversifiés Très bon taux de réussite des installations aidées Circuits courts, SIQO, irrigation sont porteurs d emplois Une densité d exploitations encore suffisante pour éviter les phénomènes de déprise au niveau départemental Action en faveur de la reprise et de la création en milieu rural qui concourt au maintien des services de proximité (attractivité du territoire) Une agriculture de groupe trés développée Complémentarité entre les systèmes d aides à l installation Un suivi et un accompagnement des installés Opportunités Un nombre important d exploitations viables à transmettre dans les années à venir Une demande en main d œuvre technique avec des rémunérations correctes L association une solution pour l agriculture et notamment l élevage Le Tarn, un département attractif pour de nombreuses filières (élevage, contrats de semences...) : des opportunités d installation ou développement Le Tarn, un département attractif pour les populations Technicité, commercialisation, gestion (innovation) des clés de réussite pour la performance économique Complémentarité des productions à renforcer Une PAC qui laisse plus de liberté d entreprise aux agriculteurs Faiblesses Difficultés à recruter en milieu rural Perte de foncier agricole régulière depuis 10 ans : liée soit à l urbanisation et au développement des infrastructures, soit à la déprise dans certains secteurs et particulièrement au sein du PNR HL Difficultés à financer certaines installations : investissements lourds au démarage : capital à transmettre, prise de risque, coût important du foncier... Difficultés d accès au foncier (mode de faire-valoir et prix conséquent des terres agricoles) 40 % des affiliations des moins de 40 ans se font hors cadre aidé Les compétences en gestion d entreprise restent insuffisantes Un rapport revenu/capital trop faible sur certaines productions Un revenu toujours très dépendant des aides sur certaines productions L agriculture à vocation «sociale» reste une réalité Une efficacité économique en baisse de 5 % sur 10 ans (EBE/produits) Une culture d employeur à développer Un salariat agricole insuffisament valorisé Des transmissions insuffisament anticipées avec des difficultés à trouver des repreneurs Menaces La volatilité des cours (matières premières, produits...) et la suppression des outils européens de gestion des marchés impactent fortement la visibilité et la gestion des exploitations Des zones très rurales spécifiquement menacées par la déprise agricole : perte d emplois agricoles, gestion du foncier agricole... Un afflux important de cessations d activités dans les dix prochaines années (2000 exploitations avec un repreneur restant à identifier) L installation en élevage menacée par le revenu, la réglementation, le travail L agriculture périurbaine directement impactée autour des grandes villes Délégation de l activité agricole en zone céréalière Des modes de faire-valoir du foncier en question sous la pression de l urbanisation. Le réglementaire pèse sur la compétitivité des exploitations 8

9 Objectifs opérationnels : 1. Appuyer l installation d entreprises et la création d activités agricoles en milieu rural, dans leur diversité 2. Accompagner la transmission des entreprises et des exploitations agricoles 3. Soutenir l agriculture de groupe sous toutes ses formes 4. Favoriser l attractivité de l emploi agricole salarié et l évolution des emplois 5. Favoriser l accès et la maîtrise du foncier agricole et renforcer la concertation sur les projets fonciers 6. Soutenir l accompagnement tout au long de la vie des exploitants Leviers d actions 1- Appuyer l installation d entreprises et la création d activités agricoles en milieu rural, dans leur diversité Favoriser un dispositif commun à toutes les OPA d information sur les aides à l installation et de promotion des métiers agricoles (agriculteurs et salariés) Ouvrir au milieu agricole des dispositifs existants ou complémentaires dans d autres secteurs (Initiative Tarn ; maintien de l aide à la création ou reprise d entreprises artisanales) Soutenir l installation des plus de 40 ans et des hors cadres familiaux Participer au développement des formes de tutorat pour les nouveaux installés Promouvoir la dimension travail dans l élaboration des projets favorisant la vivabilité du métier 2- Accompagner la transmission des entreprises et des exploitations agricoles Soutenir la mise en place d un dispositif départemental de repérage et de partage d informations par l ensemble des structures agricoles et des collectivités Favoriser l accompagnement anticipé des cédants (cinq ans avant la retraite) Promouvoir l association comme forme de transmission 3- Soutenir l agriculture de groupe sous toutes ses formes Développer l emploi partagé et la mutualisation des outils (Coopératives dont CUMA, groupements d employeurs) Favoriser les formes sociétaires (GAEC, EARL...) Promouvoir l association comme forme de transmission et d installation Accompagner les projets d agriculture durable des territoires et les formes d économie sociale et solidaire 4- Favoriser l attractivité de l emploi agricole salarié et l évolution des emplois Favoriser un dispositif commun à toutes les OPA de promotion des métiers agricoles (agriculteurs et salariés) Favoriser la formation tout au long de la vie des salariés Développer la culture «employeur» des agriculteurs Promouvoir les services de remplacement 9

10 5- Favoriser l accès et la maîtrise du foncier agricole et renforcer la concertation sur les projets fonciers Promouvoir une vision partagée de la gestion de l espace avec la prise en compte des enjeux agricoles et de la multifonctionnalité de l agriculture Soutenir des formes innovantes et/ou collectives de portage du foncier (collectivités, formes sociétaires, mode de faire valoir) avec la création d un groupe de travail Lutter contre la déprise agricole dans les zones très rurales par des outils de préservation du foncier agricole Favoriser les échanges de terres agricoles afin d améliorer les conditions d exploitation et la mise en valeur des espaces ruraux 6- Soutenir l accompagnement tout au long de la vie des exploitants Développer tout au long de la vie la formation et l accompagnement à la performance technicoéconomique et à la gestion d entreprise (formation, appui individuel, tutorat) Participer au développement des formes de tutorat pour les nouveaux installés Insuffler des dynamiques collectives de progrès, d échanges d expériences Mieux intégrer la gestion des aléas dans la conduite des exploitations Créer un dispositif de repérage et soutenir les agriculteurs fragilisés Soutenir les agriculteurs dans la gestion des crises sanitaires, climatiques ou économiques Axe 2 - Redonner de la compétitivité à l élevage et aux filières viande Le Tarn est le second département de Midi-Pyrénées pour les vaches allaitantes et vaches laitières, les brebis laitières et le troisième pour les brebis viande. L élevage se concentre sur l est et le sud du département. Les Monts d Alban et de Lacaune se caractérisent par la production de lait de brebis à destination de Roquefort. L activité élevage contribue à 50 % du chiffre d affaire agricole Tarnais. Elle bénéficie de la présence d outils de transformation du gros bétail (4 abattoirs, 4 ateliers de découpe significatifs). 10

11 Données cadre : Bovins exploitations bovines, vaches dont 74 % de vaches allaitantes (2011) 47,5 % de la SAU est dédiée par les cultures fourragères et aux surfaces toujours en herbe. Entre 2006 et 2011, baisse de 16 % des éleveurs bovins lait et viande soit moins 420 éleveurs. Les éleveurs allaitants représentent 60 % des éleveurs du Tarn (1 312 exploitations) après avoir diminué de 10 % entre 2006 et Les éleveurs laitiers et mixtes sont en baisse sur cette même période, en nombre, en cheptel et en ventes. Effectifs de vaches et le volume de ventes sont en hausse de 4 % et de 5 %. L agrandissement continu des élevages bovins viande ente 2006 et 2010 est stoppé en 2011 autour de 44 vaches. Les troupeaux de plus de 40 vaches représentent 47 % des éleveurs bovins viande, 72 % du cheptel et 68 % des ventes. Répartition des ventes de bovins viande : 44 % de veaux gras, 19 % gros bovins de plus de 3 ans Ovins 752 exploitations de plus de 50 brebis, brebis (recensement EDE janvier 2012). Présence encore de nombreux petits détenteurs (837 détenteurs de moins de 50 brebis, brebis). Les cheptels de plus de 50 brebis se répartissent sur les deux productions : 55 % ovins allaitants, 45 % ovins lait. Le cheptel allaitant réparti sur l ensemble du département. Depuis une dizaine d année, baisse d environ 15 % des effectifs ovins allaitants. En parallèle, modernisation et spécialisation de ces exploitations : l effectif moyen des troupeaux de plus de 50 brebis augmente en dix ans de 210 à 230 brebis. Une filière organisée autour de 3 organisations de producteurs et de l agneau Label Rouge (près de 50% des troupeaux de plus de 50 brebis et 70 % des brebis allaitantes du Tarn). L ensemble de la filière viande est réuni au sein du Comité Interprofessionnel de l Agneau du Tarn. La production laitière concentrée sur le Nord-Est du département. L effectif moyen des troupeaux laitiers (332 brebis) plus élevé que celui des troupeaux allaitants. Une grande majorité des troupeaux spécialisés produisant pour l AOC Roquefort. Organisation spécifique de la filière autour de l Interprofession de Roquefort. Porcins 87 sites d élevage dans le Tarn dont 61 % (53 exploitations) ont plus de 500 porcs charcutiers abattus par an. Un total de porcs charcutiers Tarnais ont été abattus en 2012 ( porcs, soit 72 % des porcs abattus, qui proviennent d éleveurs détenant plus de 500 porcs). Parmi les éleveurs qui ont plus de 500 porcs, 29% livrent entre 1000 et 2000 porcs par an. Ce qui équivaut à 46 % de la production porcine charcutière. La production porcine du département s est concentrée ces dernières années, dans des élevages spécialisés. Transformation 116 établissements de boucherie charcuterie, 44 établissements en charcuterie dans le Tarn comme outil de transformation dans la filière viande. 32 établissements déclarés au registre des métiers dans l activité découpe de viande (travail à façon + atelier) 11

12 Analyse AFOM «élevage et filières viande» Atouts Concerne toutes les productions - Productions diversifiées - Homogénéité raciale dans les élevages - Bonne couverture du territoire - Niveau d intensification ayant un impact faible sur l environnement - Programmes de prophylaxie développés et adaptés aux besoins - Présences d outils pour la filière : abattoirs, marché, ateliers de découpe - Présence et rôle important du négoce et des organisations de producteurs - Encadrement technique dynamique - Eleveurs impliqués dans les organisations Bovin viande - Proportion de veaux gras produits dans le Tarn supérieure à Midi-Pyrénées - Labels : veaux d Aveyron et du Ségala, veau sous la mère - Veau d Aveyron : produit fort et reconnu (notoriété) - Attentes des consommateurs pour des viandes «locales» - Vente en circuits courts bien implantée Ovin viande - Filière Ovin Viande organisée (producteurs, aval, label rouge) - Possibilité d installation en ovin viande (pas de quotas/ demande) - Perception positive de la production ovine par les citoyens Production laitière (bovine et ovine) - Maintien du nombre d animaux en production, vaches et brebis (potentiel de production) - Professionnalisme des éleveurs - Compétence technique des éleveurs et lien étroit avec les suivis proposés Ovin lait - Zone de production rayon du Roquefort et race Lacaune et valorisation du lait de brebis sur d autres produits que le roquefort - Rôle de l interprofession - Progrès génétique implanté et efficace, schéma collectif (Lacaune) Faiblesses Production Écarts importants sur le niveau de productivité des exploitations Hétérogénéité des résultats technico-économiques et des revenus Faible adhésion au suivi technique et technico-économique (bovin viande) Niveau d autonomie alimentaire des troupeaux insuffisant «Industrie Lourde» : investissements importants Charges bâtiments et mécanisation (Charge de structure) Faible pénétration du suivi génétique (ovin viande) Revenus Volatilité des prix et augmentation du coût des matières premières Revenus restant bas et tendant à diminuer Organisation du travail Diminution de la main d œuvre disponible, augmentation de la charge de travail par UTH Difficulté pour le remplacement Consommation Baisse de la consommation de viande bovine en France Porcins IGP Salaisons des Monts-de-Lacaune 12

13 Opportunités Vocation herbagère d une partie du Tarn Complémentarité céréaliers / éleveurs (aliments, effluents) Marges de progrès sur la maîtrise technico-économique Mutualisation des moyens et formes sociétaires Valorisation des outils de transformation Potentiel commercial sur des marchés de proximité pour la viande bovine et ovine (Languedoc-Roussillon) Possibilité de développer des circuits courts Possibilité de marchés de niche (lait fermenté, ) Valorisation possible autre que le roquefort (lait de brebis) Installation possible avec peu d investissements (ovin viande) Tissu encore dense de boucheries et de charcuteries Formation boucher charcutier à l ÉCOLE DES METIERS Menaces Obligation de mises aux normes Contraintes environnementales (zones vulnérables ) Difficulté à maintenir l outil de production : bâtiments, installations (investissements) Menaces sanitaires (fièvre aphteuse, tuberculose, FCO, etc...) Prix des aliments à la hausse Concurrence productions végétales / productions animales (revenu/travail) Tendance à la baisse du revenu d exploitation depuis plusieurs années Incertitude sur la filière porcine Incertitude sur le renouvellement des générations Incertitude sur la PAC Devenir des outils (abattoirs), des marchés (marché italien pour les bovins viande), collecte du lait dans les zones de montagne (bovin lait/faible densité) Interprofession-producteurs : des liens qui se distendent en ovin-lait Objectifs opérationnels : 1. Faciliter l adaptation et la modernisation des modes et outils de production 2. Accompagner les voies de progrès technique, génétique et de maîtrise des coûts de production 3. Favoriser des conditions de travail vivables 4. Veiller à la prophylaxie des cheptels et au maintien d un bon état sanitaire des troupeaux 5. Se doter d une analyse globale et d une structuration des filières, et soutenir les outils de transformation 6. Valoriser les fonctions environnementales et paysagères de l élevage, en assurant notamment la promotion de la mise en adéquation des pratiques de l élevage aux enjeux environnementaux 7. Soutenir l innovation en matière d organisation et de valorisation des viandes 13

14 Leviers d actions 1- Faciliter l adaptation et la modernisation des modes et outils de production Investissements dans les exploitations d élevage Encourager l investissement bâtiment au-delà de la mise aux normes (modernisation des outils, diagnostic d ambiance, ventilation, ). Favoriser la production d énergie liée à l élevage : photovoltaïque, méthanisation, séchage en grange Valoriser l identification des animaux en général et électronique en particulier (pour une meilleure traçabilité de l éleveur à l assiette) Soutien dans la gestion des crises sanitaires, climatiques, économiques 2- Accompagner les voies de progrès technique, génétique et de maîtrise des coûts de production Favoriser l appui technique et le conseil dans l objectif d améliorer le revenu Travailler sur les charges (coûts de production), l autonomie alimentaire et la production de protéines (appui technique individuel ou collectif, références, formations, essais, diffusion, visites) 3- Favoriser des conditions de travail vivables Développer les Diagnostics travail (conseils sur la qualité du travail, le temps de travail, les économies possibles, ) Favoriser des solutions pour pallier le manque de main d œuvre Mutualisation de la main d œuvre Relance des groupements d employeurs Appui au service de remplacement Formation des agents de remplacement spécialisés Renouvellement des UTH (GAEC ) Soutien dans le cadre de l installation d un tiers Faciliter la mutualisation de la mécanisation (CUMA en particulier) Encourager la couverture de risques (Assurance maladie et accident des agriculteurs ) 4- Veiller à la prophylaxie des cheptels et au maintien d un bon état sanitaire des troupeaux Soutenir les éleveurs dans les actions sanitaires notamment via l outil d analyse et de veille épidémiologique départemental (LDA) 5- Se doter d une analyse globale et d une structuration des filières, et soutenir les outils de transformation Développer le consommer local (produits locaux dans la restauration collective) Soutenir les associations d éleveurs (ateliers de découpe ) Accompagner les organisations éleveurs/artisans de bouche Accompagner les relations de travail et la coordination entre producteurs et aval Maintenir un abattoir dédié à la vente directe avec des missions de service public et qui accueille tous les producteurs Développer des petites structures laitières de transformation Conduire une réflexion collective sur l abattage spécifique (Aïd) 14

15 Axe 3 - Concilier gestion de l eau et développement d une agriculture durable Pour les agriculteurs, l accès à l eau est synonyme de sécurisation des volumes produits en céréales et fourrages et donc de revenu, pour des cultures «historiques» comme le maïs, soja, tournesol, sorgho. L évolution des conditions climatiques conduit certains irrigants à arroser des cultures à certains moments clé de leur développement, blé tendre, blé dur, orge, vigne. L irrigation est également indispensable pour des cultures à forte valeur ajoutée, arboriculture, maraîchage, légumes de plein champs, tabac et semences. Source de diversification de revenu, les agriculteurs peuvent saisir l opportunité de certaines cultures, comme les semences potagères en développement depuis 2010, à condition de disposer de ressources en eau suffisantes. Données cadre : irrigants pour une surface irrigable de ha soit 10 % de la SAU ha irrigués en 2010 soit 6 % de la SAU Stabilité des surfaces irriguées depuis 2007 Grande diversité des cultures irriguées : mais grain (42 % des surfaces), cultures fourragères (25 %), oléoprotéagineux (11 %), semences (9 %) et maraîchage (5 %) Origine de l eau : lacs collinaires : 39 %, eau de surface : 25 %, forages : 6 %, structures collectives d irrigation : 30 % Projets de création de réserves en augmentation 15

16 Analyse AFOM «Gestion de l eau» Atouts Bonne connaissance de la situation hydrologique par bassin, grâce aux PGE Barrages existants qui permettent le soutien d étiage Pluviométrie hivernale élevée, qui permet de faire des réserves pour l étiage Volonté publique d une gestion concertée, et participation de l ensemble des acteurs à cette gestion Maîtrise technique de l irrigation par les irrigants Conseil technique aux irrigants Faiblesses Des bassins non réalimentés, connaissant des à sec précoces et sévères Freins administratifs à la mise en place de projets y compris pour les projets de petite dimension Coûts des études imposées par la réglementation sur la sécurité des barrages, y compris pour de très petites retenues Coût élevé des investissements à réaliser Valorisation économique de l irrigation par des cultures à bonne valeur ajoutée et diverses Création d emplois par les cultures irriguées qui sont demandeuses de main d oeuvre Projet de mise en place d un organisme unique de gestion de l eau d irrigation Opportunités Existence de sites potentiels qui permettraient de réaliser de petits stockages pour sécuriser les productions Période favorable pour des investissements d avenir car la valorisation économique de l eau est liée aux cours des grains, en hausse ces dernières campagnes Eau : levier de l aménagement des territoires par la valeur ajoutée des culture irriguées Renforcement de la concertation sur la gestion de l eau dans le cadre de l organisme unique Menaces Les évolutions climatiques rendent certaines cultures aléatoires Le besoin en eau d irrigation se fait sentir aujourd hui sur des zones du département autrefois non concernées Certains élevages ont besoin d irriguer pour être autonomes en aliment pour le troupeau (autonomie fourragère) La complexité administrative et réglementaire décourage les porteurs de projets de lacs Risque de blocage des projets par des associations d opposants Le classement réglementaire des cours d eau, en cours de réalisation, menace d un point de vue technique les possibilités de pompage 16

17 Objectifs opérationnels : 1. Gérer de façon concertée l eau en tant que bien commun Gérer l eau par bassin hydrologique, avec une analyse du territoire correspondant Favoriser une gestion concertée entre les différents usages et entre l amont et l aval Anticiper les évolutions des besoins des différents usages pour garantir leur satisfaction, et en priorité l eau potable 2. Sécuriser l approvisionnement en eau Sécuriser l approvisionnement en eau par la création de réserves, en réponse à la fois au changement climatique et à l augmentation des besoins pour les différents usages Accompagner par un appui en ingénierie la création de réserves Avoir de l eau disponible en période d étiage et maîtriser son utilisation pour l ensemble des cultures irriguées 3. Agir pour une utilisation rationnelle de l eau Adapter l agriculture à la diminution de l eau disponible en améliorant les pratiques Gérer l eau au plus près des besoins des cultures Adapter les pratiques agricoles au changement climatique Développer les pratiques innovantes économes en eau Leviers d actions 1- Gérer de façon concertée l eau en tant que bien commun (gouvernance : une organisation territoriale au service des usagers) Mettre en place un outil de gestion à l échelle du territoire, pour : Identifier les besoins des différents usages Quantifier les ressources Proposer des modalités de gestion Sensibiliser, responsabiliser les acteurs Communiquer sur la nécessité de gérer l eau 2- Sécuriser l approvisionnement en eau Optimiser la ressource en aménageant l existant pour augmenter les capacités des retenues Créer de nouveaux ouvrages de stockage Favoriser les retenues de petite dimension en allégeant les contraintes administratives Faciliter l accompagnement administratif et la concertation locale pour faire aboutir les projets de lacs quelle que soit leur dimension Valoriser les lacs existants non exploités, grâce à une animation locale pour des mises en relation 3- Agir pour une utilisation rationnelle de l eau Former les agriculteurs aux pratiques culturales et aux techniques économes en eau Intégrer l enseignement des pratiques économes en eau dans les formations en établissements de formation agricole Apporter des conseils aux agriculteurs sur les pratiques culturales et les techniques économes en eau Réaliser une animation technique pour favoriser l innovation Conseiller les pratiques et les aménagements favorisant la régulation et le ralentissement des temps de transfert de l eau, en convergence avec les objectifs de préservation de la biodiversité Mutualiser et soutenir les équipements coûteux pour de nouvelles pratiques culturales 17

18 Axe 4 - Développer la valeur ajoutée des productions en cohérence avec les enjeux de développement durable L agriculture du Tarn a bénéficié du développement des circuits courts, l effectif des exploitations pratiquant ces formes de vente est passé de 6 % à 22 % en 10 ans. Les circuits courts concernent 16 % des petites exploitations, 25 % des moyennes et 28 % des grandes. En parallèle, le nombre d exploitations transformant tout ou partie de leurs productions a progressé de 590 à 970 dont 210 en viticulture. L agroalimentaire reste un secteur majeur de l économie du département avec près de 150 entreprises et près de emplois directs (source OBSECO 2011). Il recouvre des tailles d entreprises très différentes allant de l artisan des métiers de bouche à l entreprise industrielle de plus de 200 salariés. Le secteur industriel est partagé entre des PME familiales et quelques filiales de groupes agroalimentaires et des leaders français. On dénombre une soixantaine d entreprises de plus de 20 salariés dont la moitié concerne la transformation de viande. L agroalimentaire se distingue par quelques secteurs dominants : viandes, salaisons, conserverie, volailles et vins. 18

19 Données cadre : Filières qualité bien représentées : une exploitation sur trois est concernée, une quinzaine de filières (vin, viandes, volailles, fromages et productions végétales) Progression de la production bio avec 8 % des exploitations certifiées Multiplication des initiatives d approvisionnement local menées par des collectivités, territoires, groupes d acteurs (vers la restauration collective, commerciale, les distributeurs) : projet de gouvernance alimentaire du PNR Haut Languedoc et du Pays de l Albigeois et des Bastides mais aussi approvisionnement des collèges du Tarn, structuration de filières pour répondre à cette demande des acheteurs (GAB 81, ADEART...) Progression des ventes des produits locaux en GMS Montée en puissance des modes de vente de proximité (marchés de producteurs, vente directe à la ferme, e-commerce, paniers ) Les entreprises des métiers de l alimentation représentent 12% des entreprises immatriculées au registre des métiers soit 958 établissements (en 2011 : 230 établissements de boulangerie, 33 établissements de pâtisserie, avec 612 emplois salariés, soit un nombre qui tend à diminuer ; dans le secteur de la boucherie, le nombre d établissements tend à diminuer ainsi que l emploi salarié (116 établissements de boucherie, boucherie-charcuterie en 2011 pour 238 emplois) ; dans le secteur de la charcuterie, le nombre d établissements se maintient alors que l emploi salarié tend à diminuer (44 établissements de charcuterie en 2011 pour 128 emplois salariés) ; pour les activités de découpe à façon, désosse de viande le nombre d établissement a augmenté ainsi que l emploi salarié, il en est de même pour les activités de production de viande de volailles) Pour l activité de préparation de produits à base de viande et de petite restauration le nombre d établissements a progressé avec un niveau moyen d emploi salariés : 381 établissements en 2011 avec en moyenne 940 emplois La répartition des entreprises selon la zone géographique montre, malgré une concentration plus forte en milieu urbain, la présence d entreprises du secteur alimentaire en zone rurale Le secteur est composé pour 44% d entreprises individuelles et 56% de sociétés La part des chefs d entreprise de plus de 55 ans est de 29% dans le secteur de la boucherie charcuterie et de 36% dans le secteur farine. Source nouvelle de valeur ajoutée, la méthanisation agricole ou agroalimentaire permet de produire simultanément de la chaleur et de l électricité à partir de la fermentation de déchets organiques (lisiers, déchets verts, ) : il existe un potentiel de développement dans le Tarn (des projets de développement qui offrent une solution pour traiter les effluents d élevage notamment dans les secteurs bassins versants, avec la production d un fertilisant qui a un pouvoir agronomique) ; une vingtaine de biométhaniseurs sont en projets dans le Tarn. 19

20 Analyse AFOM Atouts Nouvelles exigences des consommateurs sur la proximité, la transparence et l environnement Développement des ventes en circuits courts Développement des ventes de produits locaux en GMS Magasins indépendants nombreux (ITM, LECLERC, SU- PER U ) Nombre d entreprises agro alimentaire stable, secteurs très diversifiés (TPE, PME, groupes) Répartition géographique des entreprises agroalimentaires diffuse (pôles urbains, petites villes et zones rurales) Une dynamique autour d une filière viande abattage-découpe Bonne entente entreprises agricoles/artisanales en zone rurale Faiblesses Structuration insuffisante de l agriculture biologique et déficit d outils de valorisation, de filières Part des approvisionnements locaux et régionaux des entreprises agroalimentaires de transformation limitée Chevauchement d initiatives en matière d approvisionnement locaux Trop de concurrences sur secteurs forts (viandes, vins, salaisons) Manque d ambition de certains opérateurs sur des marchés (international, région parisienne) Production insuffisante dans certains secteurs où la demande est forte (ex : légumes conventionnels) Peu d innovation ou innovation liée à une différenciation par rapport à la concurrence Problématique de la logistique et du transport pour des entreprises situées dans des zones écartées des grands axes Nombreux réseaux existants, développement de compétences croisées Des structures d accompagnement et de formation Opportunités Pôle de compétitivité Agrimip Sud-Ouest Marque «Saveurs du Tarn» Progression du marché des produits bio et des produits locaux Le marché de la restauration collective : une compétence des collectivités, à fort potentiel de développement territorial local Le positionnement sur des marchés de niche Regroupement de PME autour d actions communes de développement Coopération agriculteur / artisan dans la valorisation d une production : ex LO CANTEL Démographie en évolution positive Développement des villes moyennes Ouest du Tarn Développement de l aire urbaine de Toulouse Programme Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Tarn Potentiel de développement de la biométhanisation Menaces Fluctuations des cours des matières premières Filières régionales performantes dans des départements voisins Concurrence accrue entre les produits à caractère régional Transmission des entreprises agro-alimentaires Manque d innovation Manque de veille départementale sur les marchés (outils, information) Coût du transport 20

21 Objectifs opérationnels : 1. Développer les circuits courts et filières de proximité des matières premières et des produits consommables, appuyer les projets de logistique et de plateforme 2. Soutenir les outils de transformation agricole, le rapprochement entre acteurs agricoles, entreprises artisanales et agroalimentaires et distributeurs 3. Accompagner les entreprises utilisatrices d une ressource issue du Tarn 4. Valoriser les productions sous signes officiels de qualité et les démarches incluant l approche environnementale et l agriculture biologique 5. Valoriser les marques territoriales dont la marque départementale de l agro-alimentaire «Saveurs du Tarn» 6. Appuyer la structuration de nouvelles filières et renforcer la compétitivité des filières fragilisées 7. Encourager les démarches locales et labellisées, notamment en production fermière, ainsi que les productions emblématiques du Tarn 8. Favoriser les projets d innovation en lien avec le développement durable et avec la réduction du gaspillage alimentaire 9. Valoriser les débouchés non alimentaires de sous-produits et des productions agricoles Leviers d actions Veille et prospective Développer un outil de veille opérationnel et partagé sur l état des lieux de la valorisation des productions tarnaises (pourcentage des produits tarnais dans la restauration collective, viabilité des exploitations en circuits courts, ), pour piloter les actions futures Accompagner les entreprises dans de la veille stratégique (marchés, produits, process) Accompagnement de projets Accompagner des projets d organisation et de développement de marchés portés par les producteurs Accompagner le développement de filières maraîchage tournées vers les circuits courts Au niveau de la demande, favoriser les débouchés locaux (établissements publics, restauration collective ) Accompagner le développement de projets énergies renouvelables Accompagnement de porteurs de projets Favoriser la mise en relation entre producteurs et artisans Encourager les démarches de mutualisation : des outils de transformation (notamment en CUMA), de vente et des compétences Accompagner les entreprises qui valorisent la production locale (formations, coûts de production, commercialisation, marketing, logistique ) Formation Sensibiliser et former les exploitants agricoles à la gestion environnementale des exploitations et diffuser les outils existants Renforcer la formation des entrepreneurs des filières Sensibilisation / promotion Rendre le consommateur tarnais acteur et responsable (communication et sensibilisation) Communiquer auprès des jeunes consommateurs 21

22 Axe 5 - Valoriser la filière forêt-bois tarnaise La forêt tarnaise avec ses ha (29,6 % de taux de boisement) représente 13 % de la forêt de Midi-Pyrénées et se décompose (source IFN 2005/2009) en : 86% de forêt privée ; 8 % de forêt domaniale ; 6 % de forêt communale. La forêt, constituée à l origine principalement de taillis de feuillus a, sous l impulsion du Fonds Forestier National, connu une vague de boisement résineux de ha ; épicéa dans les années 1950 à 1970, puis avec le douglas. Les feuillus couvrent la plus grande part de forêt tarnaise avec 74,7% de sa surface. Cependant, le volume de bois d œuvre commercialisé est essentiellement constitué de résineux (plus de 90% de la production de bois d œuvre du Tarn). Le Tarn est le premier producteur de bois d œuvre résineux de la région midi-pyrénéenne (55% de la récolte régionale). Le feuillu est principalement exploité en tant que bois énergie (bûche, plaquette) mais représente aussi 10% des volumes de bois d œuvre feuillus exploités en Midi-Pyrénées. Globalement, la récolte annuelle de bois couvre un peu plus de la moitié de l accroissement naturel de la forêt tarnaise. La forêt tarnaise est privée à 86% ( ha). Ce sont près de propriétaires qui se partagent cette forêt. La taille des propriétés forestières est très variable et peut aller de quelques ares à plusieurs centaines d hectares. Dans les Monts de Lacaune et dans la Montagne Noire, les unités de gestion sont conséquentes, cependant, la grande majorité des propriétaires possède de petites parcelles dispersées. Le morcellement forestier constitue un frein à la gestion et l exploitation de la forêt privée. Forestarn est une coopérative de propriétaires forestiers privés qui regroupe 1500 adhérents pour une surface totale d environ hectares de forêt privée gérée durablement. Données cadre : La ressource : ha de forêt dans le Tarn, soit 13 % de la forêt de Midi-Pyrénées, 74,6 % de feuillus, 25,3 % de résineux Forêt privée : 86 %, Forêt domaniale : 8 %; Forêt des collectivités 6 % Accroissement naturel annuel : 1 million de m 3 dont m 3 feuillus et m 3 résineux Volume récolté annuellement : m 3 (Enquête Annuelle de Branche 2011) dont m 3 feuillus et m 3 résineux Volume de sciage résineux sur le Tarn : m 3 (EAB 2010) soit 48 % du total Midi-Pyrénées Volume de sciage feuillus sur le Tarn : m 3 (EAB 2010) soit 12 % du total Midi-Pyrénées Exploitation forestière : 120 établissements et 230 actifs Économie de la première et deuxième transformation du bois : Scierie : 25 établissements de sciage rabotage dont 20 ayant une activité réelle sur le sciage : soixantaine d actifs environ m 3 de sciage 95% de résineux Sciage à taille industrielle : 2 établissements et une centaine d actifs Charpente : 110 entreprises représentant 290 actifs utilisation faible des bois du Tarn pour différentes raisons : qualité des produits, disponibilités et coûts Ossature bois : une quinzaine d entreprises spécialisées dans l OB, une trentaine d entreprises en activité secondaire Menuiserie (fabrication) : 150 entreprises utilisatrices de bois massif ou panneaux 15 établissements dans la fabrication de charpente de panneaux bois (industrielle et artisanale) : 360 actifs (La Tarnaise des Panneaux 110 salariés) 22

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