Assurance de la qualité en Biochimie (Biologie)
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- Jean-Michel Larose
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1 Assurance de la qualité en Biochimie (Biologie) Dr J. de GRAEVE Laboratoire Biochimie 1
2 3.4 analyse : ensemble d opérations destinées à déterminer la valeur ou les caractéristiques d une propriété NOTE : Dans certaines disciplines (par exemple la microbiologie), une analyse correspond à la totalité des essais, des observations ou des mesurages effectués. 2
3 Les différentes phases d une analyse La phase pré analytique : série d étapes commençant chronologiquement par la prescription des analyses par le clinicien, comprenant la demande d analyse, la préparation du patient, le prélèvement du spécimen, l acheminement jusqu au laboratoire et au sein du laboratoire et finissant au début de la procédure analytique La phase analytique : ensemble d opérations destinées à déterminer la valeur ou les caractéristiques d une propriété (obtention, validation technique et biologique du résultat). Le post analytique : toutes les étapes qui suivent l analyse et comprennent la revue systématique, la mise en forme et l interprétation, la validation, le compte-rendu et la transmission des résultats et le stockage des échantillons biologiques examinés. 3
4 Ne pas oublier! Répartition des «erreurs» La phase analytique BIAIS (erreur systématique) Valeur de REFERENCE JUSTESSE INEXACTITUDE x INCERTITUDE INFIDELITE (erreur aléatoire) FIDELITE 4
5 La phase analytique Justesse de mesure : étroitesse de l accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d une large série de résultats de mesure et une valeur vraie. Incertitude de mesure : paramètre associé au résultat d un mesurage, qui caractérise la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande. INCERTITUDES DE MESURE ET ANALYSE DE RISQUES EN BIOLOGIE MEDICALE LE CONCEPT D INCERTITUDES DE MESURE 2 Erreur et incertitude Justesse (NF X ) : «Aptitude d un instrument de mesure à donner des indications exemptes d erreurs systématiques.» Je suis juste, mais je ne suis pas fidèle. Raté de peu : à quelques poils près 5
6 INCERTITUDES DE MESURE ET ANALYSE DE RISQUES EN BIOLOGIE MEDICALE LE CONCEPT D INCERTITUDES DE MESURE 2 Erreur et incertitude Fidélité (NF X ) : «Aptitude d un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors de l application répétée du même mesurande dans les mêmes conditions de mesure.» Je suis fidèle, mais je ne suis pas juste. Bien groupé mais raté : à coté INCERTITUDES DE MESURE ET ANALYSE DE RISQUES EN BIOLOGIE MEDICALE LE CONCEPT D INCERTITUDES DE MESURE 2 Erreur et incertitude Exactitude (NF X ) : «Aptitude d un instrument de mesure à donner des réponses proches d une valeur vraie.» Je suis juste et fidèle : touché 6
7 Combinaison des deux Variation Biologique Limite Souhaitable Limite Optimale Limite Minimale CVw CVg I% B% TE% I% B% TE% I% B% TE% 8,6 17,2 (1) Acide Urique 4,3 4,8 11,9 2,2 2,4 6,0 6,5 7,2 17,9 (2) 3,9 3,5 9,8 2,8 1,9 6,5 6,5 6,0 16,6 Valtec Niveau Bas 150 µmol/l Niveau moyen 300 µmol/l Niveau élevé 450 µmol/l Répéta % Repro % Justess e % TE% CLIA LA% 2,7 3,6 7,1 16,0 +/- 17% 2,4 3,2 6,2 14,0 2,1 2,8 5,3 12,0 7
8 La phase pré analytique Le GBEA précise : Les procédures et modes opératoires disponibles concernent, notamment, les points suivants : - les instructions relatives à la préparation du patient et aux modalités du prélèvement ; - le choix du récipient destiné à recevoir l'échantillon ; - le mode de prélèvement ; - l'identification du patient et de l'échantillon : nom patronymique, prénom, nom marital, sexe, date de naissance - le transport éventuel des échantillons ; - le traitement préalable de l'échantillon (centrifugation, répartition en fractions aliquotes...) ; - les interférences des médicaments et/ou des aliments susceptibles de modifier les résultats de l'analyse ; - la conservation avant et après analyse. 8
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11 Le choix du récipient destiné à recevoir l'échantillon Des récipients (dont les tubes à prélèvement sous vide) sont utilisés pour le prélèvement, le transport et la conservation des liquides biologiques, en particulier le sang. Ces tubes diffèrent par les matériaux (verre, polymère) et les additifs qu ils comportent (activateurs de la coagulation / anticoagulants /, séparateurs de phases), ils répondent à une évolution des pathologies (plus grand nombre de patients sous anticoagulant), des flux de travail (raccourcissement du temps de rendu du résultat), des critères de qualité et de sécurité (travail en tube primaire). Pour certains paramètres ou groupe de paramètres les fabricants de systèmes analytiques précisent dans leur notice le ou les types de tubes et/ou additifs compatibles avec leurs instruments et leurs réactifs. Le choix du récipient destiné à recevoir l'échantillon Les conditions et les limites d utilisation sont mentionnées, soit sur les emballages, soit dans les notices d utilisation, soit sur les fiches techniques. Elles doivent être suivies scrupuleusement. 11
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13 Catalogue et manuel de Biologie Accessible sur Internet La manipulation de l échantillon : étape délicate A titre indicatif il faut : Ne pas laisser le garrot trop longtemps, Ne pas trop serrer le garrot, Respecter l ordre de prélèvement des tubes, Respecter le niveau de remplissage et le ratio sang/additif pour éviter les interférences entre l additif et certains marqueurs (ex: TnIc et héparine), soit entre l additif et son milieu (ex : fluorure et hémolyse). Homogénéiser les tubes après le prélèvement par 6-8 retournements lents pour permettre une action complète des additifs. Ceci concerne aussi les tubes de verre secs puisque dans ce cas, la paroi sert d activateur, Pour l obtention d un sérum, respecter le temps nécessaire à la formation et la rétraction du caillot (30 à 60 minutes en l absence de prise d anticoagulants par le patient). Le non respect de ces recommandations peut provoquer une hémolyse, la présence de fibrine retard due à une coagulation (sérum) ou à une anti coagulation (plasma) incomplète, une formation défectueuse de la barrière de gel pouvant conduire à des pannes d analyseurs et à un manque de fiabilité des résultats. 13
14 Les aléas analytiques Rôle de la concentration intracellulaire de certains analytes/médicaments La kalièmie est plus élevée dans le sérum que dans le plasma (de 0,2 à 0,7 mmol/l) du fait du relargage du potassium par les plaquettes au moment de la coagulation. De même pour la concentration de phosphate dont le taux est corrélé au nombre de plaquette. L activité mesurée de certaines enzymes (ex: LDH, PAL) peut être significativement différente entre le sérum et le plasma. Rôle de la coagulation L ammonièmie est en excès dans le sérum du fait d une production lièe à la désamination des acides aminés au cours des processus de la coagulation. Rôle de l anticoagulant L héparine à une affinité pour la vitamine B12 Rôle du délai avant analyse. 14
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