RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONETAIRE DANS L'UEMOA

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1 RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONETAIRE DANS L'UEMOA Décembre

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3 RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONÉTAIRE DANS L'UEMOA Décembre

4 2 SOMMAIRE Liste des graphiques et des tableaux 3 Liste des sigles 4 Communiqué de presse 5 Résumé 7 I - Conjoncture internationale Activité économique Cours des matières premières Inflation Conditions financières et prix des actifs 13 II Orientation des principaux facteurs de l'offre et de la demande dans l'uemoa Facteurs d'offre Facteurs de demande Perspectives de croissance économique 22 III Monnaie, conditions monétaires et marché financier Conditions monétaires Situation monétaire Marché financier de l'uemoa 35 IV Inflation et compétitivité extérieure Evolution récente de l'inflation Suivi de la compétitivité extérieure Hypothèses de projection de l'inflation Prévisions d'inflation et risques potentiels 41

5 3 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1.1 : Evolution du taux de croissance trimestriel du PIB des principaux pays partenaires de l'uemoa 9 Graphique 1.2 : Indices des prix des matières premières 10 Graphique 1.3 : Indices des prix des principaux produits de base alimentaires importés par les pays de l'uemoa 12 Graphique 1.4 : Evolution du taux de change euro/dollar 14 Graphique 3.1 : Evolution de la liquidité bancaire 24 Graphique 3.2 : Evolution des réserves constituées 24 Graphique 3.3 : Taux moyen pondéré des appels d'offres, taux interbancaire moyen pondéré à une semaine et position nette des banques vis-à-vis du dispositif des réserves obligatoires 25 Graphique 3.4 : Evolution des taux du marché monétaire 26 Graphique 3.5 : Taux interbancaire et taux débiteurs des banques de l'uemoa 27 Graphique 3.6 : Taux débiteurs des banques selon l'objet du crédit 28 Graphique 3.7 : Taux créditeurs et taux débiteurs des banques de l'uemoa 29 Graphique 3.8 : Evolution de la masse monétaire 30 Graphique 3.9 : Evolution de la circulation fiduciaire 30 Graphique 3.10 : Evolution des dépôts 31 Graphique 3.11 : Evolution des contreparties de la masse monétaire 31 Graphique 3.12 : Structure des avoirs extérieurs nets 32 Graphique 3.13 : Evolution du taux de couverture de l'émission monétaire 33 Graphique 3.14 : Structure de la position nette des gouvernements dans l'uemoa 34 Graphique 3.15 : Evolution des crédits à l'économie 34 Graphique 3.16 : Indicateurs de la BRVM 35 Graphique 4.1 : Inflation dans l'uemoa 36 Graphique 4.2 : Projections de l'inflation dans l'uemoa 42 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1.1 : Evolution des cours des matières premières exportées par les pays de l'uemoa 11 Tableau 2.1 : Evolution de la production vivrière dans l'uemoa 15 Tableau 2.2 : Evolution de la production des cultures d'exportation dans l'uemoa 16 Tableau 2.3 : Evolution de l'indice de la Production Industrielle (IPI) dans l'uemoa 19 Tableau 2.4 : Evolution de l'indice du chiffre d'affaires (ICA) dans l'uemoa 20 Tableau 2.5 : Agrégats caractéristiques des opérations financières des Etats membres de l'uemoa 20 Tableau 2.6 : Taux de croissance du PIB réel des Etats membres de l'uemoa 22 Tableau 3.1 : Emissions sur le marché des titres publics 26 Tableau 3.2 : Taux d'intérêt moyen des bons du Trésor dans l'uemoa 27 Tableau 3.3 : Situation monétaire à fin septembre 29 Tableau 4.1 : Taux d'inflation par pays dans l'uemoa 36 Tableau 4.2 : Contribution sectorielle à l'inflation dans l'uemoa 37 Tableau 4.3 : Inflation selon l'origine géographique des produits 37 Tableau 4.4 : Evolution des prix des biens et services 38

6 4 Tableau 4.5 : Evolution du taux de change effectif réel selon les partenaires 39 Tableau 4.6 : Principales hypothèses de projection (scénario central) 41 Tableau 4.7 : Prévisions de l'inflation 41 LISTE DES SIGLES CPM : Comité de Politique Monétaire BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest PIB : Produit intérieur brut UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine FMI : Fonds Monétaire International ICA : Indice du chiffre d'affaires IPI Indice de la Production Industrielle OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques NYMEX : New York Mercantile Exchange OIC : Organisation Internationale du Café OICC : Organisation Internationale du Cacao FED : Réserve Fédérale Américaine BCE IDE BRVM INS EPIC : Banque Centrale Européenne : Investissement direct étranger : Bourse Régionale des Valeurs Mobilières : Institut National de la Statistique : Etablissement public à caractère industriel et commercial

7 5 COMMUNIQUE DE PRESSE Réunion du Comité de Politique Monétaire de la BCEAO Le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest (BCEAO) a tenu sa réunion ordinaire le mercredi 7 décembre, dans les locaux du Siège de la BCEAO à Dakar, en République du Sénégal, sous la présidence de Monsieur Tiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de la Banque Centrale, son Président statutaire. Au cours de cette session, le Comité a examiné la situation économique, financière et monétaire récente de l'union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). En particulier, il a analysé les facteurs de risque pouvant peser sur la stabilité des prix et sur les perspectives de croissance économique dans l'union. S'agissant de l'inflation, le Comité a relevé que la tendance à la décélération des prix, observée depuis le mois de mai s'est estompée en septembre. En effet, le taux d'inflation en glissement annuel est passé de 4,8% en mai à 3,9% à fin juin, puis à 3,6% à fin juillet, 3,5% à fin août, avant de remonter à 3,8% à fin septembre. La hausse des prix reste influencée par le renchérissement, en glissement annuel, des denrées alimentaires et des carburants. L'analyse des indicateurs de conjoncture au sein de l'umoa a laissé entrevoir un raffermissement de l'activité au troisième trimestre de l'année, notamment dans l'industrie et dans le secteur tertiaire. En effet, l'indice de la production industrielle s'est inscrit, en glissement annuel, en hausse de 4,8% au troisième trimestre, après une hausse de 0,9% le trimestre précédent. Le dynamisme de l'activité dans le secteur tertiaire, apprécié à travers l'évolution de l'indice du chiffre d'affaires dans le commerce de détail, fait apparaître une progression de 8,1% au troisième trimestre contre un repli de 0,6% enregistré un trimestre plus tôt. Les conditions monétaires sont demeurées globalement favorables, dans le contexte d'une liquidité bancaire importante et d'une détente des taux sur le marché monétaire. Toutefois, les taux d'intérêt débiteurs des banques ainsi que les taux moyens pondérés des émissions de bons du Trésor au troisième trimestre ont connu des hausses par rapport au trimestre précédent. Examinant les perspectives de croissance économique de l'union, le Comité a estimé que l'activité économique de l'union restera bien orientée, quoiqu'empreinte d'incertitudes au regard de la conjoncture internationale récente. Le taux de croissance du produit intérieur brut réel a été ainsi projeté à 6,4% en 2012 contre 1,2% en et 4,3% en. Toutefois, un ralentissement de l'économie mondiale plus accentué que prévu pourrait affecter la réalisation de ces perspectives. Les prévisions de l'inflation à moyen terme ressortent globalement en phase avec l'objectif de stabilité des prix poursuivi au niveau de l'union. En moyenne sur le quatrième trimestre, la progression des prix serait de 2,8% contre 3,6% au troisième. Cette décélération de l'inflation au quatrième trimestre traduirait essentiellement la dissipation progressive des effets de la crise en Côte d'ivoire. En moyenne annuelle dans l'uemoa, le taux d'inflation s'établirait à 3,8% en et est attendu à 2,6% en moyenne en A l'horizon de 24 mois, le taux d'inflation est projeté à 2,2%.

8 6 Face aux risques sur la croissance et l'inflation, les membres du Comité ont exhorté les Etats à poursuivre et approfondir les efforts d'assainissement des finances publiques, en vue de contenir les déficits, tout en préservant l'investissement public dans les infrastructures. Ils ont également recommandé aux Etats de poursuivre l'exécution des réformes structurelles, singulièrement celles visant l'accroissement des recettes fiscales et l'amélioration du climat des affaires. Ils ont enfin recommandé aux Etats la mise en œuvre des mesures visant à limiter l'impact de la baisse de la production céréalière de la campagne agricole /2012 sur l'inflation, notamment le renforcement de la fluidité des marchés vivriers, l'accroissement des échanges intra-régionaux, la lutte contre les comportements spéculatifs et l'utilisation des stocks nationaux de sécurité alimentaire. Se fondant sur les analyses qui précèdent, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir les taux d'intérêt directeurs de la BCEAO à leur niveau actuel. Ainsi, le taux d'intérêt minimum de soumission aux opérations d'appels d'offres et le taux d'intérêt des opérations sur le guichet de prêt marginal restent respectivement fixés à 3,25% et 4,25%. En outre, le Comité a décidé de maintenir inchangé le coefficient des réserves obligatoires à son niveau de 7,0% qui est en vigueur depuis le 16 décembre. Le Comité de Politique Monétaire suivra de manière très attentive l'évolution de l'inflation, eu égard notamment à la baisse de la production céréalière de la campagne agricole /2012. Fait à Dakar, le 7 décembre Le Président du Comité de Politique Monétaire Tiémoko Meyliet KONE

9 7 RESUME Les Etats membres de l'uemoa ont évolué au cours du troisième trimestre, dans un environnement caractérisé par le ralentissement de la croissance mondiale. Les cours des matières premières, dans un tel contexte, se sont orientés à la baisse durant le trimestre, après la hausse enregistrée depuis le début de l'année. L'inflation dans le monde est restée à un niveau élevé. Le marché des changes a été marqué par une forte volatilité, en raison des inquiétudes suscitées par la crise de la dette souveraine en Europe et aux Etats-Unis. Au sein de l'uemoa, les indicateurs de conjoncture font apparaître une reprise de l'activité dans le secteur non agricole, imputable au raffermissement des performances dans l'industrie et dans le tertiaire. Les résultats préliminaires de la campagne agricole, en particulier la production céréalière, apparaissent peu satisfaisants. Pour l'ensemble de l'année, les dernières estimations situent le taux de croissance de l'union à 1,2% contre une prévision précédente de 1,0% et une projection initiale de 4,5%. Une normalisation plus rapide que prévu de la situation en Côte d'ivoire a été observée. S'agissant des conditions monétaires, les taux d'intérêt du marché monétaire ont connu des évolutions contrastées au cours du troisième trimestre, dans un contexte de statu quo au niveau des taux directeurs de la BCEAO. Par rapport au deuxième trimestre, le taux moyen pondéré des appels d'offres d'injection de liquidités à une semaine a enregistré une baisse de 9,4 points de base, pour ressortir à 3,3429%. Les taux sur le guichet des appels d'offres à un mois se sont également détendus, passant de 3,5559% à 3,4213%, d'un trimestre à l'autre. Pour sa part, le taux moyen pondéré des prêts à une semaine sur le marché interbancaire est passé de 3,4079% à 3,7693% au cours de la même période. Les taux débiteurs moyens des banques se sont accrus de 26 points de base pour se situer à 8,59% alors que les taux de rémunération des dépôts de la clientèle sont, pour leur part, restés quasi-stables à 5,28%. Les taux moyens pondérés des émissions de bons du Trésor se sont détendus de 33 points de base d'un trimestre à l'autre pour se fixer à 5,54%. Au niveau des agrégats monétaires, les données sur le troisième trimestre laissent apparaître une légère accélération du rythme de croissance de la liquidité globale, après la période de décélération observée depuis un an. En effet, la masse monétaire s'est accrue de 14,1%, en glissement annuel, sur le troisième trimestre, après 13,6% un trimestre plus tôt. La position nette des gouvernements s'est dégradée de 187,2 milliards et les avoirs extérieurs nets ont, pour leur part, enregistré une hausse de 73,7 milliards. Le taux de couverture de l'émission monétaire a poursuivi sa baisse, s'établissant à 110,6% contre 111,2% un trimestre plus tôt et 116,5% au troisième trimestre. Les crédits à l'économie se sont accrus, en glissement annuel, de 12,9% en moyenne sur le trimestre, après une hausse de 16,1% au trimestre précédent. Un léger ralentissement de la hausse des prix a été observé au troisième trimestre. En effet, le taux d'inflation en glissement annuel est passé de 3,9% à fin juin à 3,6% à fin juillet, 3,5% à fin août, avant de remonter à 3,8% à fin septembre. La hausse des prix reste toujours influencée par le renchérissement des denrées alimentaires et des carburants. En perspective, le taux d'inflation en glissement annuel s'établirait en moyenne à 2,8% sur le quatrième trimestre contre 3,6% au troisième trimestre, en raison essentiellement

10 8 d'un effet de base, l'évolution des prix au quatrième trimestre ayant été affectée par la crise post-électorale en Côte d'ivoire. Le taux d inflation, en moyenne annuelle dans l'uemoa, s'établirait à 3,8% en contre une prévision de 3,7% sur la base de données définitives à fin juin. Le taux d'inflation en varierait entre 3,7% dans le scénario optimiste et 3,9% dans le scénario pessimiste. L'évolution des prix se situerait, en moyenne, à 2,6% en 2012, dans une fourchette de 1,8% à 3,3%. La baisse de la production céréalière de la campagne agricole /2012 pourrait entraîner une hausse des prix en 2012, notamment pendant la période de soudure. A l'horizon de 24 mois, le taux d'inflation est projeté à 2,2%, en phase avec l'objectif de stabilité des prix dans l'union.

11 9 I - Conjoncture internationale 1.1. Activité économique Les Etats membres de l'uemoa ont évolué, au cours du troisième trimestre, dans un environnement international marqué par l'aggravation de la crise de la dette souveraine dans la zone euro et aux Etats-Unis, qui a exacerbé les inquiétudes sur l'orientation de l'activité économique mondiale. Tenant compte de l'accroissement des risques qui pèsent sur la croissance, le Fonds Monétaire International (FMI) a, en septembre, revisé à la baisse ses prévisions de croissance de l'économie mondiale pour à 4,0%, contre une prévision précédente de 4,3% effectuée en juin et une réalisation de 5,0% en. Aux Etats-Unis, le rythme de croissance de l'activité économique est resté modéré au troisième trimestre. Les statistiques préliminaires font état d'une progression du produit intérieur brut de 1,6%, en glissement annuel, après un niveau identique enregistré au deuxième trimestre. Au Royaume-Uni, le taux de croissance économique ressortirait à 0,5%, en rythme annuel, contre 0,6% au deuxième trimestre. Le Japon enregistrerait un taux de croissance économique de -0,2% au troisième trimestre, après -1,0% au trimestre précédent. L'activité économique de la Zone euro afficherait une croissance de 1,4%, sur un an, contre 1,6% au deuxième trimestre. Au niveau des pays émergents, l'évolution de l activité s'est également avérée modérée au troisième trimestre, en liaison avec la baisse de la demande externe, liée à la crise de la dette souveraine aux Etats-Unis et en Zone euro, induisant un tassement des exportations. En Chine, la croissance du PIB a ralenti, pour s'établir à 9,1%, en glissement annuel, au troisième trimestre, soit le niveau le moins soutenu depuis deux ans. Au deuxième trimestre, l'activité économique avait augmenté de 9,5%. Graphique 1.1 : Evolution du taux de croissance trimestriel du PIB des principaux pays partenaires de l'uemoa, en glissement annuel (en pourcentage) 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0-2,0-4,0-6, T T T2- T4- T2- T4- T2- États-Unis France Pays-Bas Nigeria Afrique du Sud Sources : OCDE, National Bureau of Statistics (Nigeria), South Africa Reserve Bank (SARB)

12 10 Dans les principaux pays clients des Etats membres de l'union 1, l'activité économique est apparue relativement morose, dans le sillage de l'économie mondiale. En France, le taux de croissance, en glissement annuel, serait de 1,5% au troisième trimestre, après un niveau de 1,6% au trimestre précédent. En Afrique du Sud, les dernières données disponibles indiquent une croissance économique au deuxième trimestre de 3,2% contre 3,6% au premier trimestre. Les perspectives économiques du FMI publiées en septembre laissent apparaître une croissance économique de 1,5% aux Etats-Unis pour l'année contre une projection de 2,5% effectuée en juin, après 3,0% en. En Zone euro, l'activité s accroîtrait de 1,6% contre 1,8% en. Au Japon, la progression de l'activité passerait de 4,0% en à 0,5% en, reflétant l'effet du tremblement de terre et du tsunami qui se sont produits en. En France, les prévisions du FMI, tablent sur une croissance de 1,7% en, après 1,4% en. Aux Pays-Bas, la croissance est attendue à 1,6% en, soit le même rythme d'expansion que l'année précédente. En Chine, la croissance économique serait de 9,5% en, en retrait de 0,8 point de pourcentage par rapport à celle de. Les prévisions pour l'afrique du Sud situent la progression du PIB à 3,4% en, après 2,8% en. Le Nigeria enregistrerait une croissance économique de 6,9% en, contre une réalisation de 8,7% en. Au total, l'économie mondiale fait face à une montée des incertitudes, portant à la fois sur l'évolution des prix et sur la croissance économique Cours des matières premières Les cours des matières premières, qui se sont consolidés depuis le début de l'année, demeurent à des niveaux élevés, même si une tendance baissière est observée depuis août, en liaison avec les craintes sur les perspectives de croissance en Europe et aux Etats- Unis. Graphique 1.2 : Indices des prix des matières premières (base 100=2005) T T T2- T4- T2- T4- T2- Produits énergétiques Matières permières agricoles Métaux Source : FMI 1 Principaux pays clients de l'union : France, Afrique du Sud, Nigeria, Pays-Bas et Etats-Unis.

13 11 L'indice des prix des matières premières agricoles, calculé par le FMI, a affiché au troisième trimestre un repli de 7,6% d'un trimestre à l'autre après une hausse de 1,9% le trimestre précédent. Par rapport au même trimestre de l'année précédente, il est en hausse de 23,7%. L'indice des prix des métaux s'est replié de 3,6% au troisième trimestre, poursuivant la tendance observée un trimestre plus tôt. En glissement annuel, une progression de 20,7% a été enregistrée. L'indice des prix des produits énergétiques a également accusé une baisse de 4,8% en moyenne entre le deuxième et le troisième trimestre, mais ressort toutefois en hausse de 37,0% en glissement annuel. Au niveau de l'uemoa, les cours des produits de base exportés par les Etats membres se sont inscrits dans une tendance baissière, à l'exception de ceux de l'or et de la noix de cajou. Les prix mondiaux de l'or se sont appréciés à la suite de l'accentuation des incertitudes sur la résolution rapide de la crise de la dette souveraine au sein de la Zone euro. Tableau 1.1 : Evolution des cours des matières premières exportées par les pays de l'uemoa (en pourcentage) Pétrole brut (NYMEX) (en $/baril) 90,1-12,6-11,0 17,0 6,9 Café robusta (OIC) (en cents/livre) Cours moyen Variation /T2- Prix libellés en Prix libellés dollars US en FCFA Sources : Reuters, Services Officiels des Etats membres de l'uemoa Variation / Prix libellés en Prix libellés en dollars US FCFA 109,2-7,8-6,2 33,3 21,8 Cacao (OICC) (en cents/livre) 137,7-1,2 0,7-0,8-9,4 Coton (NY 2ème position) (en cents/livre) 105,1-30,0-28,7 23,8 13,3 Huile de palme (en $/tonne métrique) 1 083,0-5,5-3,7 23,1 12,5 Huile de palmiste (en $/tonne métrique) 1 335,1-29,0-27,7 14,7 4,8 Caoutchouc (en eurocents/kg) 330,9-1,0-0,4 32,6 25,9 Noix de cajou (en $/tonne métrique) 1 300,0 0,0 1,8 47,2 34,5 Or (en $/once) 1 700,2 13,0 15,2 38,6 26,8 Comparativement au deuxième trimestre, les cours du coton ont chuté de 30,0% au troisième trimestre, sous l'effet de l'accroissement prévisible de la production mondiale, lors de la campagne /2012, qui accentuerait l'écart entre l'offre et la demande. S'agissant des huiles végétales, en particulier les huiles de palme et de palmiste, les cours ont décru de 5,5% et 29,0% respectivement, en liaison avec les perspectives de production plus élevées attendues au second semestre de l'année en Asie du Sud. Les cotations du caoutchouc ont connu un repli de 1,0% sur la période sous revue, en raison du ralentissement de la demande des industries automobiles. Les cours de la noix de cajou sont, pour leur part, demeurés stables à dollars par tonne métrique entre le deuxième et le troisième trimestres. Les cours mondiaux du cacao, du café et du pétrole brut se sont repliés de 1,2%, 7,8% et 12,6% respectivement, durant la période sous revue. La baisse des prix du cacao résulterait de la mise sur le marché, de la production ivoirienne précédemment bloquée par l'embargo qui frappait les ports d'abidjan et de San Pédro. L'évolution des cours du café serait liée à une prépondérance de l'offre sur la demande due à la bonne récolte enregistrée au Vietnam. D'un trimestre à l'autre, les cours de l'once d'or ont enregistré une hausse de 13,0%, affichant

14 12 en moyenne un niveau supérieur à dollars l'once, du fait de la dépréciation du dollar et de la bonne tenue de la demande d'or comme valeur refuge. En glissement annuel, les cours mondiaux de l'ensemble des produits ci-dessus indiqués, à l'exception du cacao, se sont raffermis. Les cours des principaux produits alimentaires importés par les pays de l'uemoa ont enregistré des évolutions contrastées sur la période sous revue. Les prix mondiaux du riz se sont inscris en hausse, en liaison avec l'impact des inondations sur les exportations de la Thaïlande et la baisse de 7,0% annoncée pour les exportations du Vietnam, tandis que ceux du blé se sont repliés, en relation avec le reflux de la demande mondiale. D'un trimestre à l'autre, les indices des prix internationaux du blé, du sucre et du riz ont respectivement enregistré des variations de -6,9%, 14,5% et 20,3%. Graphique 1.3 : Indices des prix des principaux produits de base alimentaires importés par les pays de l'uemoa (base 100=2005) T T T2- T4- T2- T4- T2- Blé Riz Sucre Source : FMI En glissement annuel, les cours du blé, du sucre et du riz ont progressé respectivement de 32,7%, 44,1% et 17,7% en moyenne sur le troisième trimestre contre 91,1%, 46,4% et 6,0% le trimestre précédent. Les prévisions des cours des matières premières réalisées en novembre par certains analystes de marché confirment le maintien de la tendance au raffermissement de l'or qui atteindrait en moyenne dollars au quatrième trimestre et dollars au premier trimestre Les cours du coton poursuivraient leur mouvement baissier au quatrième trimestre, ressortant à 99,65 cents la livre. Les cours du cacao s'inscriraient dans la même tendance, en se situant à dollars la tonne métrique au quatrième trimestre et à dollars la tonne métrique au premier trimestre 2012, en raison des estimations tablant sur une hausse sensible de la production de cacao durant la campagne agricole /2012.

15 Inflation L orientation de l'inflation mondiale est globalement haussière, en liaison avec le redressement des cours des matières premières, notamment énergétiques depuis le début de l'année. Dans la Zone euro, la hausse de l'indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) s'est établie, en glissement annuel, à 3,0% en septembre, contre 2,7% trois mois plus tôt. Le Japon a enregistré, en glissement annuel, un taux d'inflation nul, après -0,4% à fin juin. Aux Etats-Unis, le taux d'inflation, en glissement annuel, s'est situé à 3,9% en septembre contre 3,6% à fin juin. Dans les principaux pays fournisseurs de l'union 2, une tendance à la hausse de l'inflation a également été enregistrée. Ainsi, en France, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,4%, en glissement annuel, à fin septembre, après 2,3% trois mois plus tôt. Au Nigeria, le niveau général des prix a progressé de 14,5%, après 10,2% en juin. Le taux d'inflation en Chine s'est établi à 6,1% en septembre, en glissement annuel, contre 6,4% trois mois auparavant, au-delà de sa cible de 3,0%. Son plus haut niveau depuis trois ans a été atteint en juillet où il s'est situé à 6,7%. Selon les prévisions du FMI, l'inflation, en glissement annuel devrait rester relativement élevée dans les pays industrialisés, et pourrait s'établir à 2,6% en, après 1,6% en. Dans la Zone euro, elle est attendue à 2,5% en après 1,6% en. Aux Etats-Unis, les perspectives situent le taux d'inflation à 3,0% en, après 1,6% en. En Chine, l'inflation est anticipée à 5,5% à fin décembre contre 3,3% en. Au sein des pays émergents, la progression du niveau général des prix devrait être de 7,5% en, contre 6,5% l'année précédente Conditions financières et prix des actifs Face aux perspectives économiques mondiales peu favorables, les principales banques centrales ont globalement continué à mettre en œuvre des politiques monétaires accommodantes. Ainsi, la Réserve Fédérale Américaine a maintenu la fourchette de son taux objectif des fonds fédéraux entre 0,00% et 0,25% et estime que la situation économique pourrait justifier le maintien de ce taux à des niveaux exceptionnellement bas au moins jusqu à mi La BCE, après avoir remonté de 50 points de base ses taux directeurs depuis le début de l'année, a décidé, lors de son Conseil des Gouverneurs du 3 novembre, de réduire ses taux d intérêt de 25 points de base, en liaison avec la confirmation des risques de baisse des perspectives de croissance et l'atténuation des craintes relatives à l'inflation. En Chine, après la troisième hausse de son principal taux d'intérêt durant l'année le portant, en juillet, à 6,56% pour les emprunts à un an, afin de ralentir l'expansion de la masse monétaire, la banque centrale a maintenu, par la suite, inchangés son taux directeur et celui des réserves obligatoires, en dépit du contexte de persistance de tensions inflationnistes et de liquidité abondante. Au regard du ralentissement de la croissance et de l'intensification des turbulences sur les marchés financiers, les analystes anticipent une politique monétaire qui devrait rester accommodante dans les économies avancées, avec des taux proches de zéro et une facilitation quantitative de l'accès à la liquidité, afin de soutenir la croissance. Certains anticipent également une réduction des taux directeurs de la Banque Centrale de Chine, en 2 La France, le Nigeria et la Chine sont les principaux pays fournisseurs de l'union.

16 14 relation avec la faible croissance enregistrée par le secteur manufacturier chinois. Sur le marché des changes, l'euro a subi, au cours du troisième trimestre, une dépréciation par rapport aux principales devises, reflétant les difficultés de conclure un accord pour une solution définitive à la crise de la dette souveraine dans la Zone euro. Ainsi, la monnaie européenne est passée de 1,4388 dollar en moyenne en juin à 1,3770 dollar en septembre, soit un repli de 4,3%. Graphique 1.4 : Evolution du taux de change euro/dollar (données mensuelles) 1,55 1,50 1,45 1,40 1,35 1,30 1,25 1,20 1,15 janv-09 mars-09 mai-09 juil-09 sept-09 nov-09 janv-10 mars-10 mai-10 juil-10 sept-10 nov-10 janv-11 mars-11 mai-11 juil-11 sept-11 Source : BCE Sur les marchés financiers, les principaux indices boursiers ont globalement connu des évolutions défavorables au troisième trimestre. Ainsi, dans la Zone euro, l'indice EuroStoxx 50 a enregistré une baisse de 16,3%. Aux Etats-Unis, les indices Dow Jones et Nasdaq ont connu une évolution similaire, se contractant de 11,4% et 13,8% respectivement au troisième trimestre. Au Japon, l'indice Nikkei 225 s'est replié de 5,7%. Dans les pays émergents, un ralentissement du rythme de progression des indices boursiers a été enregistré, reflétant l'impact des incertitudes qui pèsent sur les entreprises exportatrices, ainsi que la baisse des prix des matières premières. II Orientation des principaux facteurs de l'offre et de la demande dans l'uemoa 2.1 Facteurs d'offre Activité du secteur agricole La campagne agricole /2012 a été marquée par une installation irrégulière de la saison pluvieuse, avec des pauses pluviométriques entre les mois de juin et juillet dans certains pays de l'union. Cette situation pourrait entraîner une régression de la production céréalière par rapport à la campagne précédente. Les estimations du Comité permanent Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) 3 indiquent une baisse comprise entre 15,1% et 3 Prévisions rendues publiques lors de la réunion de concertation régionale sur les perspectives agricoles et alimentaires au sahel et en Afrique de l'ouest, tenue à Banjul, du 14 au 16 septembre.

17 15 29,0%, selon que les pluies se poursuivent jusqu'à la fin du mois d'octobre (hypothèse haute) ou qu'elles s'arrêtent un mois plus tôt (hypothèse basse). Toutefois, la bonne tenue des autres cultures vivrières, notamment les tubercules, permettrait de ramener l'évolution de la production vivrière globale de l'union à une baisse se situant entre 4,9% et 11,5%. En effet, la production vivrière pourrait se situer entre et tonnes au terme de la campagne agricole /2012, contre tonnes obtenue lors de la précédente campagne. Les récoltes de la campagne en cours, comparées à celles de la précédente connaîtraient une progression comprise entre 8,4% et 16,0% au Bénin et un accroissement variant entre 2,0% et 2,2% en Côte d'ivoire. Au Togo, l'évolution de la production, d'une campagne à l'autre, se situerait entre -3,2% et +4,3%. Au Sénégal, elle oscillerait entre -17,9% et +3,1%. Dans les autres pays de l'union, la production vivrière reculerait. Suivant l'hypothèse haute, la baisse serait de 7,1% au Burkina, 15,7% en Guinée- Bissau, 22,2% au Niger et 29,9% au Mali. En considérant l'hypothèse basse, la production régresserait de 16,5% au Burkina, 29,1% au Niger, 37,7% au Mali et 55,1% en Guinée-Bissau. Tableau 2.1 : Evolution de la production vivrière dans l'uemoa (en tonnes) / / (Estimations à fin octobre ) Céréales ,9-14,3 Tubercules ,0 16,0 Autres cultures ,7 11,7 Total ,8 1,4 Sources : Ministères de l'agriculture des Etats, calculs de la BCEAO * Estimations /2012* Moyenne des cinq Variation (en %) Hypothèse Hypothèse précédentes campagnes (3) (1)/(3) (2)/(3) haute (1) basse (2) Au titre des cultures d'exportation, la production de coton-graine de l Union s'inscrirait en hausse de 23,4%, d'une campagne à l'autre, en relation avec la bonne tenue des cours mondiaux, l'augmentation des prix aux producteurs et l'expansion des superficies emblavées. Cette augmentation serait essentiellement portée par les productions du Bénin, du Burkina et du Mali. Les récoltes de ce dernier pays devraient progresser de plus de 60%. Par rapport à la production moyenne des cinq précédentes campagnes, l'amélioration des récoltes de cotongraine serait de 2,0%. La production de cacao, essentiellement réalisée en Côte d'ivoire, devrait connaître un accroissement de 3,0% au cours de la campagne /2012, en liaison avec l'augmentation des prix aux producteurs. Les quantités de café produites s'inscriraient en baisse de 66,3%, du fait du repli de la production de la Côte d'ivoire. Cette situation résulterait de l'abandon des plantations pour des raisons de sécurité. Il est ainsi attendu une production de tonnes de café et de tonnes de cacao. En ce qui concerne la noix de cajou, sa production connaîtrait une progression de 5,4%, pour s'établir à tonnes, sous l'effet des performances de la Guinée-Bissau, où la production enregistrerait une augmentation de

18 16 15,6%. Tableau 2.2 : Evolution de la production des cultures d'exportation dans l'uemoa (en tonnes) (Estimations à fin octobre ) Moyenne des cinq dernières / / /2012* (1) campagnes (2) Cacao ,0 Café ,3 Coton graine ,0 Arachides ,6 Noix de cajou ,6 Sources : Services nationaux de commercialisation, calculs de la BCEAO * Prévisions Variation (1)/(2) (en %) La production d'arachide est attendue en hausse de 3,5% d'une campagne à l'autre. Elle ressortirait à tonnes, portée principalement par la récolte du Sénégal qui augmenterait de 4,5%. Encadré : Evolution de la production et des exportations de bétail sur pieds et des produits vivriers de l'uemoa Cet encadré fait une analyse de l'évolution de la production et des exportations de bétail sur pieds et des produits vivriers de l'uemoa au cours des cinq dernières années. L'analyse est basée sur les données produites par les Services officiels des Etats, notamment les Instituts Nationaux de la Statistique (INS) et les Douanes. Elle fait ressortir les principales caractéristiques de la production, ainsi que les exportations intra-communautaires et les ventes à destination des partenaires extérieurs de l'union. A. Production de bétail sur pieds et des produits vivriers au sein de l'union La production de bétail et de produits vivriers de l'union est en constante amélioration depuis l'année Tableau : Evolution de la production de bétail sur pieds et de produits vivriers de 2006 à (en milliers de tonnes) Bétail sur pieds 75,1 78,3 81,1 83,9 85,6 Produits vivriers , , , , ,5 dont Mil et Sorgho 9.734, , , , ,1 Igname 7.767, , , , ,3 Maïs 3.838, , , , ,1 Riz paddy 2.417, , , , ,9 Sources : Ministères de l'agriculture des Etats. S'agissant de la production pastorale, le volume de bétail sur pieds a été évalué à 85,6 milliers de tonnes en contre 75,1 milliers de tonnes en 2006, soit une croissance moyenne annuelle de 3,3%. Cette production est essentiellement localisée au Mali et au

19 17 Niger, qui disposent d'importantes zones pastorales, et, dans une moindre mesure au Burkina. Quant aux produits vivriers, leur production reste tributaire des conditions climatiques, principalement dans les pays du Sahel. Elle s'est accrue de 7,2% en moyenne par an, passant de ,6 milliers de tonnes en 2006 à ,5 milliers de tonnes en. B. Exportations de bétail sur pieds et des produits vivriers de l'union Les exportations de bétail sur pieds et des produits vivriers de l'union, qui représentent environ 10,3% des exportations totales, ont connu une progression rapide au cours des cinq dernières années, passant de 675,3 milliards en 2006 à 1.032,8 milliards en, soit une hausse sensible de 11,2% en moyenne par an. Les exportations intra-communautaires ont représenté 17,9% de ces ventes sur la période. Les produits les plus échangés au niveau intra-uemoa sont le bétail sur pieds, dont 50,3% des ventes sont effectuées dans les pays membres, suivi des céréales (48,9%), des huiles de cuisine (39,7%) et des oignons (33,6%). B.1. Exportation de bétail sur pieds Au cours de la période sous revue, la commercialisation de bétail sur pieds s'est accrue à un rythme moyen de 17,7% par an, passant de 53,0 milliards en 2006 à 101,7 milliards en. Le Mali, le Niger et le Burkina sont les principaux exportateurs de bétail sur pieds, avec respectivement 50,9%, 38,3% et 9,2% des offres. Le commerce intra-communautaire représente plus de la moitié des échanges effectués (53,0%), avec comme principaux importateurs le Sénégal (45,9%), la Côte d'ivoire (35,7%) et le Bénin (12,9%) sur la période 2006 à. Les ventes à l'extérieur de l'union sont destinées essentiellement au marché régional de la CEDEAO, en particulier le Nigeria (91,6%) et le Ghana (5,1%). B.2. Exportation des produits vivriers Les exportations des produits vivriers de l'union sont évaluées à 931,1 milliards en contre 622,3 milliards en 2006, soit une hausse moyenne de 10,6% par an, en dépit de la baisse de 8,8% relevée en 2008, imputable à la filière piscicole. Les échanges commerciaux intra-uemoa sont estimés à 14,4% du total de ces ventes. La structure des exportations de produits vivriers est dominée par six (6) groupes de produits, qui représentent près de 72% du total. Il s'agit des fruits (30,5%), des poissons (18,3%), des huiles et margarines (15,8%), des céréales (5,2%), des viandes et abats (2,4%) et des oignons (1,4%). Les fruits, dominés par les bananes et les ananas, sont en grande partie (96,7%) vendus hors de l'union. Ils sont destinés principalement au marché de l'union Européenne, notamment la France (58,5%), le Royaume-Uni (21,3%) et la Belgique (14,1%). Les ventes des fruits sont évaluées à 312,1 milliards, en progression de 45,6% par rapport à. Les principaux exportateurs des fruits au niveau de l'espace UEMOA sont la Côte d'ivoire (74,3%) et le Bénin (6,3%). A l'instar de celles des fruits, les exportations de poissons sont destinées essentiellement au marché étranger de l'union, en particulier la Zone euro et dans une moindre mesure au marché asiatique. La France et l'italie demeurent les principaux clients de l'union avec des parts estimées à 32,3% et 24,6% respectivement, suivies de l'asie (4,8%). Le marché intra-uemoa représente 6,2% des ventes. Le Sénégal reste le principal pourvoyeur de ressources halieutiques au sein de la zone.

20 18 S'agissant des exportations des huiles et margarines, elles sont évaluées à 142,9 milliards en contre 91,7 milliards en 2006, soit un rythme d'accroissement moyen annuel de 11,7%. Elles sont destinées à plus de 61% au marché étranger, notamment les pays de la CEDEAO, contre moins de 40% pour les échanges intra-uemoa. La Côte d'ivoire, le Sénégal et le Bénin sont les principaux pourvoyeurs de cette denrée, avec des parts de marché respectives de 57,5%, 21,8% et 10,5%. Les exportations de céréales se sont sensiblement accrues, passant de 33,2 milliards en 2006 à 74,4 milliards en, soit une hausse moyenne de 22,3% par an. Le commerce intra-uemoa représente près de 49% des échanges effectués. Quant aux exportations hors UEMOA, elles sont destinées principalement aux pays de la CEDEAO, en particulier le Nigeria, le Ghana et dans une moindre mesure la Mauritanie. Nonobstant l'existence d'un fort potentiel pastoral dans les pays de l'union, les exportations des viandes et abats sont demeurées faibles jusqu'en 2008, avant de connaître une progression rapide en et. Cette tendance traduit essentiellement les réexportations de produits surgelés du Bénin vers le Nigeria. Les ventes de viandes et abats sont, en effet, passées de 0,8 milliard en 2005 à 32,5 milliards en, pour atteindre 47,3 milliards en. Quant aux oignons, leurs exportations sont évaluées à 20,3 milliards en contre 11,9 milliards en 2006, soit une progression moyenne annuelle de 14,3% sur la période. Le Niger est le principal exportateur de cette denrée, avec un monopole quasi exclusif de la production. Les échanges intra-communautaires de l'oignon représentent environ 35,0% en moyenne de la production, contre 65,0% à destination des pays partenaires de l'union. La principale destination de ces produits est le Ghana. * * * Au total, la filière pastorale est caractérisée par une concentration de l'offre entre le Mali et le Niger, qui représentent à eux seuls environ 89,2% de l'offre globale. Cette production est vendue, en grande partie à des pays de la sous-région (UEMOA, Nigeria et Ghana). En outre, les exportations des produits de l'élevage portent essentiellement sur le bétail sur pieds. Les exportations de produits transformés, à plus forte valeur ajoutée, demeurent très timides dans l'union, ce qui constitue un manque à gagner important pour la Zone. Pour ce qui concerne les produits vivriers, la production est soumise à des contraintes climatiques, notamment dans les pays du Sahel. En outre, elle est caractérisée par une faible diversification des cultures. La répartition par pays de la production et des exportations reste également peu diversifiée. Au vu de ce qui précède, des mesures sont nécessaires pour accroître l'offre locale et renforcer la contribution des filières agro-pastorales à l'amélioration de la balance commerciale de l'union. Au plan pastoral, il pourrait être envisagé la mise en place d'industries de transformation de grande capacité, répondant aux normes internationales, en vue d'augmenter la pénétration de ces produits sur le marché international. Dans le domaine agricole, il s'agit principalement d'accroître et de diversifier l'offre locale à travers le renforcement des capacités des producteurs, ainsi que le développement des cultures irriguées et l'incitation du secteur privé à investir dans le domaine de l'agro-industrie Activité du secteur non agricole L'activité économique dans le secteur non agricole est ressortie globalement bien orientée au cours du troisième trimestre. En effet, il est relevé un raffermissement de l'activité dans

21 19 l'industrie et dans le tertiaire. En revanche, une baisse serait observée dans le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP). Les résultats de l'enquête de conjoncture réalisée par la Banque Centrale indiquent une progression de l'activité industrielle au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente. En effet, l'indice de la production industrielle s'est inscrit, en glissement annuel, en hausse de 4,8% au troisième trimestre, après une hausse de 0,9% le trimestre précédent. Cette situation est essentiellement imputable au regain d'activités dans la branche électricité, gaz et eau (+36,0%) et dans les unités manufacturières (+2,3%), atténué par la baisse de cadence observée dans les industries extractives (-7,3%). La progression de l'activité de la branche énergétique est liée à la hausse de la production d'électricité, notamment en Côte d'ivoire, au Mali et au Sénégal. Le dynamisme de l'industrie manufacturière est induit principalement par la fabrication de produits chimiques, notamment au Burkina, en Côte d'ivoire, au Mali et au Niger. En revanche, la baisse du rythme d'activité des industries extractives est imputable au reflux des activités d'extraction de pétrole brut et de gaz naturel en Côte d'ivoire (-7,3%) et d'or au Mali (-13,5%). Tableau 2.3 : Evolution de l'indice de la Production Industrielle (IPI) dans l'uemoa en variation par rapport à la même période de l'année précédente (en pourcentage) Branches T4- T2- Production des activités extractives -6,6-8,0-3,7-4,4 3,6-7,3 dont Pétrole brut et gaz naturel -9,9-16,3-11,7-13,8 0,2-7,2 Industries manufacturières dont : -1,5-4,5-1,5 2,4-3,6 2,3 - Produits alimentaires et boissons -0,4 6,1 1,3-2,1-3,5-17,1 - Textiles -2,7 30,2 11,9 5,1-64,0-23,6 - Produits chimiques 15,5 2,7 5,9 6,4 7,7 64,2 - Produits pétroliers raffinés -10,6-25,4-19,7-7,2-6,3-3,4 Electricité, gaz, eau -18,0 73,3 11,1 8,7 18,0 36,0 Indice Général -2,3-2,5-0,7 1,9 0,9 4,8 Source : BCEAO Au cours du troisième trimestre, selon des chefs d'entreprise, la baisse en variation annuelle de l'activité dans les BTP s'est accentuée, en rapport avec une forte diminution des nouveaux contrats et des mises en chantier. En revanche, les reprises de chantiers ont progressé. Il est à noter que l'activité dans les BTP a connu un dynamisme en Guinée-Bissau, au Mali et au Niger. L'activité dans le secteur tertiaire, appréciée à travers l'évolution de l'indice du chiffre d'affaires dans le commerce de détail, en glissement annuel, a progressé de 8,1% au troisième trimestre contre un repli de 0,6% enregistré un trimestre plus tôt. Cette évolution résulte notamment de la hausse des ventes de denrées alimentaires, de produits pharmaceutiques et cosmétiques et de produits pétroliers.

22 20 Tableau 2.4 : Evolution de l'indice du chiffre d'affaires (ICA) dans l'uemoa en variation par rapport à la même période de l'année précédente (en pourcentage) Groupes de produits T4- T2- Produits de l'alimentation -6,0 3,8 1,0 5,1 6,7 12,8 Produits de l'équipement de la personne 22,4-0,3 4,2-6,5-7,2 1,0 dont Textiles, habillements, articles chaussants et cuirs 22,4-0,2 4,2-6,4-7,0 1,1 Automobiles, motocycles et pièces détachées -6,6-12,6-11,7 6,1-2,3 1,9 Produits pétroliers 23,9 13,3 16,4 14,6-1,6 10,1 Produits pharmaceutiques et cosmétiques 8,5 7,8 12,5 7,1 3,8 9,3 Indice général 10,7 6,7 7,6 10,4-0,6 8,1 Source : BCEAO 2.2 Facteurs de demande Finances publiques Les recettes budgétaires totales des Etats membres de l'union se sont chiffrées, à fin septembre, à 3.809,2 milliards contre 4.113,3 milliards un an plus tôt, en liaison avec les baisses respectives de 6,8% et 16,3% des recettes fiscales et non fiscales. Cette évolution s'expliquerait par la forte diminution des recettes en Côte d'ivoire qui se ressentiraient des effets de la crise post-électorale, comparativement à la même période de l'année précédente. Tableau 2.5 : Agrégats caractéristiques des opérations financières des Etats membres de l'uemoa (en milliards de FCFA) Sept Sept Ecart (En (En %) milliards) Recettes totales 4 113, ,2-304,1-7,4 dont recettes fiscales 3 701, ,8-249,9-6,8 recettes non fiscales 352,0 294,6-57,4-16,3 Dons 396,1 446,0 49,9 12,6 Dépenses totales et prêts nets 5 003, ,9 183,6 3,7 dont dépenses courantes 3 379, ,9 121,3 3,6 dépenses en capital 1 383, ,3 197,1 14,2 autres dépenses 169,9 105,5-64,4-37,9 prêts nets 70,7 0,3-70,4-99,6 Solde global, base engagements, hors dons -890, ,7-487,7 Solde budgétaire de base (*) -162,1-619,7-457,6 Solde global, base caisse, y compris dons -822, ,8-292,7 Sources : Services nationaux, BCEAO (*) Recettes totales-dépenses courantes-investissements sur ressources internes Quant aux dépenses et prêts nets, ils ont enregistré une hausse de 3,7%, en passant de 5.003,4 milliards à fin septembre à 5.186,9 milliards à fin septembre. Cette situation est en relation avec l'augmentation des dépenses courantes (+3,6%) et celle plus sensible des dépenses en capital (+14,2%).

23 21 Ainsi, l'exécution des opérations financières des Etats à fin septembre est caractérisée globalement par une aggravation des déficits publics, en liaison avec le recul enregistré au niveau des recettes budgétaires conjugué à une hausse des dépenses publiques. Au total, le déficit global, base engagements, hors dons, s'est chiffré à 1.377,7 milliards sur les neuf premiers mois de l'année contre 890,0 milliards sur la même période de l'année précédente Commerce extérieur Les échanges commerciaux de l'union, au cours du troisième trimestre, se sont ressentis de la baisse des prix libellés en franc CFA des principales matières premières exportées par les pays de l'union, à l'exception de l'or, du cacao et de la noix de cajou, ainsi que des incertitudes sur le déroulement de la campagne agricole /2012 dans les pays du Sahel. Dans ce contexte, le déficit de la balance commerciale de l'union s'est aggravé de 740,6 milliards par rapport au trimestre précédent, pour ressortir à 1.644,7 milliards. Cette évolution traduit une hausse sensible des importations (+1.126,2 milliards) plus importante que celle des exportations (+385,6 milliards). Les exportations se sont accrues de 18,0%, passant de 2.144,8 milliards au deuxième trimestre à 2.530,4 milliards au troisième trimestre. Cette situation est imputable aux exportations d'or, du fait de la bonne tenue des cours sur le marché international, ainsi qu'à l'augmentation sensible des ventes de café et de cacao. Les bonnes performances de la filière cacaoyère reflètent notamment les mesures d'allègement des procédures et des normes de qualité accordées par le Gouvernement ivoirien, en vue de permettre d'évacuer les stocks accumulés. L'embellie résulterait également de l'augmentation des recettes d'exportations de caoutchouc, d'uranium et de noix de cajou. Toutefois, cette tendance est atténuée par le recul des ventes de coton, dont la campagne d'égrenage s'est achevée à la fin du 2ème trimestre, couplé à une forte baisse des prix. Les importations sont estimées à 4.175,1 milliards au cours du troisième trimestre, en hausse de 36,9% par rapport au trimestre précédent, sous l'effet de l'accroissement de leur volume (+33,9%). La hausse des importations est en ligne avec la normalisation de la situation économique en Côte d'ivoire, qui s'est traduite par une reprise progressive de l'activité économique. La progression des importations est essentiellement localisée au niveau des produits alimentaires, pétroliers et énergétiques, ainsi que des acquisitions de biens intermédiaires et d'équipement, dans le cadre des réalisations d'infrastructures. Comparé au troisième trimestre de l'année précédente, le déficit de la balance commerciale de l'union s'est dégradé de 56,2%, traduisant la hausse significative des importations (+26,0%), dont l'impact a été atténué par l'accroissement de 12,0% des exportations. S'agissant du taux de couverture des importations par les exportations, il est ressorti à 60,6% à fin septembre, en dégradation de 9,7 points de pourcentage par rapport à fin juin et de 7,6 points de pourcentage en variation annuelle Revenus des cultures de rente La commercialisation des principales cultures d'exportation issues de la campagne /2012 devrait générer moins de ressources qu'il y a un an, du fait de l'orientation à la baisse des cours mondiaux induite par le reflux de la demande. Toutefois, le choix opéré par la plupart

24 22 des Etats d'augmenter les prix aux producteurs, afin d'encourager les agriculteurs à produire davantage, devrait impacter favorablement les revenus des producteurs durant les prochains mois. Les informations disponibles se rapportent à la campagne de commercialisation du cacao. Celle-ci a démarré le 1 er octobre et le prix indicatif d'achat bord champs a été fixé à FCFA le kilogramme de cacao, en diminution de 9,1% par rapport à celui de la campagne précédente qui était de FCFA. Sous l'effet de l'augmentation de la production, atténuée par le repli des cours mondiaux du cacao, les producteurs pourraient enregistrer une hausse de 1,2% de leurs revenus. 2.3 Perspectives de croissance économique Globalement, la situation économique de l'union devrait connaître une amélioration au cours des prochains mois, en rapport avec le regain d'activité en Côte d'ivoire, la consolidation des investissements dans le secteur des mines, la poursuite, par les Etats membres, de la mise en œuvre des réformes en vue de l'assainissement des finances publiques, l'amélioration de l'environnement des affaires et la diversification des économies. Sur la base des indicateurs élaborés à fin octobre, le taux de croissance économique de l'union, en termes réels, ressortirait à 6,4% en 2012 et 5,7% en L'activité économique devrait être principalement soutenue par l'essor du secteur minier, en relation avec l'accroissement de la production d'or au Burkina, en Côte d'ivoire et au Mali, ainsi que la consolidation de l'extraction d'uranium et le démarrage de la production de pétrole au Niger. Elle bénéficierait également des mesures mises en œuvre par les Etats membres de l'uemoa, en vue d'augmenter la production vivrière et d'assainir les filières des principales cultures de rente. Par ailleurs, la poursuite de l'exécution des programmes d'investissement publics dans les infrastructures et le renforcement des activités dans le domaine des télécommunications contribueraient à accélérer la croissance au sein de l'union. Tableau 2.6 : Taux de croissance du PIB réel des Etats membres de l'uemoa (en pourcentage) (estimation) Prévision Prévision Bénin 2,6 3,8 4,1 4,5 Burkina 7,9 5,6 5,8 6,4 Côte d'ivoire 2,4-5,8 8,5 6,0 Guinée-Bissau 3,5 5,3 4,5 4,7 Mali 5,8 5,4 5,6 5,6 Niger 8,0 3,8 8,5 6,6 Sénégal 4,1 4,0 4,4 4,9 Togo 3,7 3,9 5,3 6,2 Union 4,3 1,2 6,4 5,7 Sources : BCEAO

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