A retenir. Voir la note nationale BSV à la suite : «Les campagnols nuisibles aux cultures» N Avril 2013 PLANTES EN POT FLEURS COUPEES.
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- Anne Audy
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1 N Avril 2013 A retenir Ravageurs Culture Tendance Importance évolution Hortensia moyenne Acariens Gerbera variable Rosier variable Aleurodes Rosier variable Gerbera variable Rosier moyenne Cochenilles Gerbera faible Chenilles défoliatrices Giroflée faible Anémone faible Gerbera faible Limaces et Delphinium faible escargots Verveine faible Dahlias faible Mouche Mineuse Gerbera forte Pucerons Toutes cultures variable Thrips Toutes cultures variable PLANTES EN POT FLEURS COUPEES Maladies Culture Importance Pivoine faible Alternaria Geranium faible Œillet faible Bacteriose Arum faible Botrytis Toutes cultures variable Oïdium Toutes cultures variable Rhizoctonia Delphinium moyenne Rouille Anémone faible Œillet moyenne Virus Culture Importance Mosaïque Freesia faible Tendance évolution Tendance évolution Voir la note nationale BSV à la suite : «Les campagnols nuisibles aux cultures» REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 1/8
2 Ravageurs Acariens Tetranychus urticae a été observé sur hortensias, rosiers et gerbera dans le Var et sur hortensias et rosiers dans les Alpes Maritimes. Le niveau des attaques varie ainsi : - Culture de rosier : - fort sur.des parcelles en culture hors sol à Eze et La Gaude - variable (faible à fort) sur des parcelles en culture hors sol à Saint-Paul et Hyères - Culture de gerbera : - variable (faible à fort) sur des parcelles de cultures à Hyères, La Crau et Carqueiranne - Culture d hortensia : - modéré dans le secteur d Hyères - modéré dans le secteur de Nice Polyphagotarsonemus latus (tarsonème) a été observé à Villeneuve-Loubet et Saint Laurent du Var sur cultures de Pelargonium et d Impatiens de Nouvelle-Guinée. Les pressions sont élevées. Cet acarien se reproduit rapidement, les cycles se succèdent en un mois à cette saison, en été ils sont raccourcis et durent seulement 10 jours. Facteurs favorisants : une humidité élevée (80-90%) et une température inférieure à 20 C. Les individus se réfugient dans la partie de la plante la plus sombre et la moins aérée. Aleurodes Bemisia tabaci, aussi appelée l aleurode du tabac a été observée dans le Var sur cultures hors-sol. Culture de rosier : - variable (faible à fort) sur le secteur d Hyères Culture de gerbera : - faible à modéré également dans le secteur d Hyères. Cochenilles Planococcus citri (cochenille farineuse) est faiblement présent sur le Var et les Alpes Maritimes. Culture de rosier : - modéré dans les parcelles de culture de Villeneuve-Loubet Culture de gerbera : - faible dans les parcelles de culture d Hyères La coccinelle Cryptolaemus montrouzieri est un prédateur naturel de cette cochenille. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 2/8
3 Chenilles défoliatrices Des chenilles ont été observés dans 3 sites varois, à Hyères et le Pradet, les niveaux d attaques sont faible sur giroflées, anémones et gerberas. Le suivi spécifique «noctuelle défoliatrice» permet de suivre les vols notamment de l espèce Autographa gamma. La courbe de vol laisse apparaître un faible pic semaines 12 et 13 : 7 Vols Autographa gamma Nb d'individus capturés S 8 S 9 S 10 S 11 S 12 S 13 Adulte d Autographa gamma, photo CDA 83 Un pic de captures indique que de nombreuses pontes ont eu lieu ou vont avoir lieu, il convient de surveiller les cultures attentivement. Limaces et escargots On nous signale la présence faible de limaces et escargots en culture de delphinium, de verveine et de dahlias sur le secteur de Nice et Saint Laurent du Var. Mouche mineuse Une forte présence de mouches mineuses a été déclaré en culture de gerberas à Hyères, La Crau et Carqueiranne. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 3/8
4 Pucerons Des pucerons ont été signalés sur plusieurs parcelles de cultures dans le Var et les Alpes Maritimes. Les attaques sont d intensités variables : Voici les différentes cultures et secteurs concernés : Culture de rosier pleine terre : - modéré secteur de Nice Culture de rosier fleurs coupées : - modéré secteur de La Gaude Culture de rosier en pot : - faible secteur de Villeneuve-Loubet Culture d anémone : - modéré secteur d Hyères, Le Pradet Culture de renoncule : - modéré secteur de Villefranche/Mer Culture de tulipe : - modéré secteur de Carqueiranne Culture de muflier : - faible secteur de Le Pradet, localisé par foyers Culture d hortensia : - faible secteur d Hyères Culture de fraisiers décoratif et strelitzia : - faible secteur de Cagnes/Mer Thrips Dans le Var, le thrips est faiblement présent en culture de lisianthus et rosiers à Hyères. Dans les Alpes-Maritimes, les cultures de rosiers sont faiblement touchées à La Gaude et Saint Paul. Il est moyennement présent sur Asparagus virgatus à Antibes. Maladies Alternaria Des pivoines, géraniums et œillets présentent quelques symptômes d Alternaria sur le secteur de La Crau (pour les pivoines) mais également dans les Alpes Maritimes (pour les géraniums et les œillets) à Nice et Villeneuve-Loubet. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 4/8
5 Botrytis Certaines cultures d anémones, de pivoines et de lisianthus présentent des attaques importantes de botrytis sur le secteur d Hyères, La Crau, Carqueiranne et Le Pradet. Dans les Alpes Maritimes, les lisianthus et godetia sont fortement touchés principalement à Villefranche sur Mer. A noter une présence de faible intensité sur bégonia et sur fraisier décoratif dans le secteur de Nice. Symptômes de botrytis sur tiges de pivoines (Photo PhilaFlor) Erwinia carotovora Des attaques d intensité faible de la bactérie Erwinia carotovora sont signalées en culture d Arum sur le secteur de Nice. Cette maladie est recensée comme la plus importante pour les cultures d arums. Elle se manifeste par une fonte totale des tissus de la plante et du tubercule et peut même affecter la tige florale après récolte. Elle se caractérise par son odeur fétide. Elle agit en tant que maladie primaire ou secondaire mais est généralement favorisée par des conditions de stress pour la plante. Il est donc recommandé de conduire la culture avec une hygiène parfaite (toute tige attaquée doit être jetée et les supports de culture nettoyés) et dans les meilleures conditions possibles : une température de substrat comprise entre 18 et 20 C, des températures de l air aux alentours de 25 C, une eau propre, une EC comprise entre 0.6 et 1.2 ms, l utilisation d engrais nitriques plutôt que d engrais ammoniacaux. Une attaque de Pythium, Rhizoctonia ou Fusarium peut endommager les tissus et les racines et favoriser la pénétration de la bactérie dans la plante. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 5/8
6 Oïdium De l oïdium est actuellement observé sur renoncule, gerbera, giroflée et rosier dans différentes communes des Alpes Maritimes et du Var. Culture de rosier : - variable dans les secteurs de Nice (modéré) et d Hyères (faible à fort) Culture de renoncule : - fort dans le secteur d Hyères Culture de gerbera : - faible dans le secteur d Hyères Culture de giroflée : - faible dans le secteur de Villefranche sur Mer Rouille Un cas de rouille de faible intensité est signalé sur une culture d anémones à Hyères. Une attaque d intensité moyenne est signalée sur une culture d œillet à Nice. En cas d attaque, il est conseillé d arracher les plantes atteintes et de les éliminer afin d éviter la propagation de la maladie. Pustules de rouille à la face inférieure des feuilles d anémone (photo CDA83) Plant d anémone atteint de rouille, symptôme de gigantisme (photo CDA 83) Rhizoctonia Une attaque de Rhizocotonia solani sur Delphinium est signalée dans le secteur de Saint Laurent du Var. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 6/8
7 Virus de la mosaïque Des symptômes d intensité faible de mosaïque sur cultures de freesia sont observés dans le secteur de Villefranche sur Mer. Auxiliaires Différents auxiliaires, naturellement présents dans la région, sont repérés au sein des cultures sous abris. Une faible pression en produits phytopharmaceutiques acaricides, insecticides et fongicides favorise l entrée puis le maintien de ces population sous abris. Pour plus d informations concernant les différentes espèces citées ci-dessous, consultez le BSV Productions Horticoles n 48. Aeolothrips Des Aeolothrips sp. sont signalés en culture de lisianthus sur la commune de La Crau. Aeolothrips sur panneau englué bleu (Photo CDA83) Coenosia attenuata On observe cette espèce également sur culture de lisianthus, elle est également bien présente actuellement. Coenosia attenuata sur lisianthus (Photo CDA 83) REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 7/8
8 Syrphidae Ces mouches à allure de guêpes sont des pollinisateurs au stade adulte et des prédateurs notamment de pucerons au stade larvaire. Présents à l état naturel en extérieur, ils peuvent entrer dans les serres ou les tunnels et pondre sur les plantes infestées de pucerons par exemple. Des pontes sont ainsi signalées en culture d anémone sur le secteur de Hyères. LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN SONT REALISEES PAR DE NOMBREUX PARTENAIRES : CONSEILLERS, HORTICULTEURS SI VOUS SOUHAITEZ DEVENIR OBSERVATEUR, CONTACTEZ-NOUS : ISABELLE FOREST : SOLENE HENRY : ANNE ROBERTI : LE BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL PEUT VOUS ETRE ENVOYE GRATUITEMENT PAR MAIL. SI VOUS SOUHAITEZ VOUS ABONNER, POUR RECEVOIR DIRECTEMENT LE BSV PAR MAIL, CONTACTEZ-NOUS (VOIR CI-DESSUS). LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : CHAMBRES D AGRICULTURE DES ALPES-MARITIMES ET DU VAR, RESEAU DE FERMES DEPHY ECOPHYTO, SRAL PACA, LE SCRADH, LE CREAT, JARDICA COOP DE LA CRAU, RACINE SAP DUBOURDEAUX, PHILA FLOR, BIOBEST, KOPPERT, SICA MARCHE AUX FLEURS D HYERES, COOPERATIVE TERRES D AZUR, PLANTS ET SERVICES ET LA FREDON PACA COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Anne ROBERTI, Sébastien REGNIER, Isabelle FOREST, Solène HENRY N.B. Ce Bulletin est produit à partir d observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d Agriculture et l ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l agriculture, avec l appui financier de l Office national de l eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 8/8
9 Note nationale BSV Méthodes préventives et alternatives de lutte!"#$! %& ' ()* Préambule En France métropolitaine, plusieurs espèces de «rongeurs champêtres» ont un impact économique majeur en agriculture. En premier lieu, le campagnol terrestre (Arvicola terrestris) et le campagnol des champs (Microtus arvalis) dans les zones de plaine et de montagne d une grande partie de l hexagone, en second lieu le campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) en région méditerranéenne. Parmi ces espèces redoutées par les agriculteurs et qui se partagent globalement les espaces ouverts, ce sont surtout le campagnol terrestre, (appelé aussi rat taupier, taupe grise, mulot.) et le campagnol des champs qui posent le plus de nuisances par leur capacité à développer brutalement, en quelques mois, des populations de plusieurs centaines d individus/ha, excédant rapidement les seuils de tolérance de la plupart des productions agricoles, (Prairies, cultures fourragères et porte-graines, grandes cultures, cultures fruitières, ornementales et maraîchères ). A ces risques agricoles s'ajoutent des enjeux pour la santé humaine. Le campagnol terrestre et le campagnol des champs constituent en effet un réservoir de parasites ou de maladies (par exemple échinococcose alvéolaire, maladie pouvant être mortelle pour l'homme, tularémie, toxoplasmose, etc.). Par ailleurs le campagnol roussâtre est un des réservoirs identifiés de la FHSR (Fièvre Hémorragique à Syndrome Rénal). De plus, le brassage des poussières de tumuli favorise le développement de moisissures responsables de la maladie du poumon de fermier. 1
10 Origine des pullulations Il est scientifiquement avéré (Giraudoux et al, 1995, que les pullulations de campagnols terrestres et de campagnols des champs ont une origine multifactorielle, avec pour premier facteur favorisant, l augmentation des surfaces toujours en herbe par rapport à la surface agricole utile (STH/SAU). A l échelle régionale ce ratio sert d indicateur de la sensibilité des agro-écosystèmes aux risques de pullulations. En ce qui concerne le campagnol terrestre, dés que le ratio STH/SAU dépasse 70 à 80 % à l échelle d un secteur, les risques de pullulation augmentent significativement. Pour le campagnol des champs le seuil de «basculement» se situe à partir de 50% du ratio STH/SAU et il s abaisse à 30% si une proportion importante de luzernières est présente. La structure du paysage a également un rôle important ; les grandes parcelles de prairies avec une faible hétérogénéité paysagère (zone ouverte = openfield), favorisent la colonisation par les rongeurs et n offrent pas le meilleur habitat pour leurs prédateurs. Selon les régions, les pullulations peuvent durer plusieurs années (avec 4 phases : basse densité, croissance, pullulation, déclin) et le pas de temps entre deux phases de pullulation peut aller de 2 à 3 ans (en Franche-Comté, Auvergne ), réalisant ainsi des cycles de 5 ou 6 ans et jusqu à 6 à 8 ans pour d autres régions aux pullulations plus épisodiques. Stratégie de lutte au niveau national Dans le cadre des travaux menés sur les campagnols, les équipes de recherche (Inra, Université de Franche-Comté, Etablissements d enseignements supérieurs agricoles ) et d application (SRAL, FREDON ) ont privilégié une approche «systémique» dans laquelle sont analysées de façon hiérarchisées (spatialement et temporellement) les interactions entre les campagnols, leur habitat (paysage, prédateurs ) et les pratiques agricoles, afin de mettre en évidence le plus grand nombre possible de facteurs de contrôle sur lesquels il est possible d agir, et l'échelle à laquelle ces actions sont pertinentes.! 2
11 Ces études ont permis d initier une stratégie, expérimentée avec succès ces dernières années (par exemple, en Franche-Comté), qui privilégie la lutte raisonnée fondée sur le triptyque : - Observation ou surveillance en vue de la détection des premiers foyers de campagnol. - Engagement collectif sur un territoire regroupé au sein d un Groupement de défense, nécessaire pour la mise en œuvre de l'observation préalable à la lutte. - Emploi de méthodes combinées et préventives, dès la détection des premiers foyers de campagnols lorsque les populations de rongeurs sont à très basse densité : notion de boite à outils. Compte tenu de la similitude dans la dynamique des populations des différentes espèces de campagnols terricoles, la stratégie de lutte mise au point contre le campagnol terrestre a vocation à s étendre à ces espèces. Les méthodes de lutte se décomposent en méthodes de lutte indirectes (qui agissent sur l habitat des rongeurs et sur les causes des pullulations) et en méthodes directes, pouvant être mises en œuvre par les agriculteurs à des échelles spatiales les plus larges possibles (parcelle, ilot, commune..) et en fonction de leurs contraintes d exploitation (parcellaires, spéculations, temps de travail ) : Méthodes indirectes : - Piégeage des taupes Le piégeage des taupes, dans la mesure ou les réseaux de galeries de ces insectivores constituent un facteur favorable à l installation de nouvelles colonies de campagnols pendant la phase de croissance de leurs populations. - Travail du sol Le travail du sol (labour, façons superficielles) qui offre plusieurs avantages, mais aussi des contraintes. A l échelle parcellaire, il permet de supprimer les anciennes galeries, de faciliter le repérage des nouveaux indices de présence, et de freiner le développement des rongeurs. A une plus large échelle et allié à une rotation des cultures il peut contribuer à diminuer le ratio STH/SAU. Cependant, l utilisation du labour doit être réfléchie afin de diminuer le risque de recolonisation accélérée des parcelles, lié à l ameublissement du sol. La réflexion tiendra compte pour cela à la fois de l environnement des parcelles (degré d ouverture des milieux notamment), de l historique des luttes, de la pression «taupe-campagnol» et du choix et de la durée de l emblavement. Le labour des prairies suivi d une implantation de cultures doit être effectué préférentiellement vers les réseaux de haies qui vont assurer les déplacements et la reproduction des prédateurs. Par ailleurs, d un point de vue réglementaire, il faut prendre en compte les contraintes réglementaires vis-à-vis des Références Herbe et de la Prime Herbagère Agro- Environnementale (PHAE). D un point de vue agronomique, en particulier pour les grandes cultures, le travail du sol peut être incompatible avec la généralisation des conduites en itinéraires techniques simplifiés qui visent à respecter l intégrité des sols et de leurs équilibres biologiques pouvant être mis à mal par des pratiques culturales destructurantes. Une analyse bénéfice/risque doit alors être initiée par les exploitants engagés dans ces stratégies de non travail du sol qui pourront privilégier d autres outils de luttes. 3
12 - Alternance fauche/pâture En prairie, l alternance fauche/pâture sur les parcelles exclusivement en fauche de façon à assurer une destruction totale ou partielle des galeries et freiner le développement des colonies de campagnols. - Gestion du couvert végétal dans les parcelles et dans les abords La gestion du couvert végétal dans la parcelle est essentielle que ce soit en grandes cultures, cultures fruitières, ornementales et cultures prairiales ; le déchaumage, l enlèvement des résidus de récolte, le broyage des refus, le girobroyage, la conduite en gazons courts, le passage d outils de scarification/décompactage, sont autant de techniques efficaces pour gêner les campagnols dans leurs terriers et les rendre plus vulnérables aux prédateurs. L entretien des bordures herbacées des parcelles (fossés, bermes), qui constituent des zones refuges en particulier pour les campagnols des champs, est primordiale dans la mesure où ces zones servent à la recolonisation des parcelles. " #!$% &''()( *+&(+&&, - Prédation : La mise en place d outils concernant la gestion de l habitat et la protection des prédateurs en essayant de recréer, dans certains territoires trop uniformes, l hétérogénéité paysagère source de biodiversité, de fragmentation des habitats favorables aux campagnols avec l aménagement d habitats favorables à la communauté de prédateurs qui se nourrit de campagnols (prédateurs terrestres, rapaces diurnes et nocturnes ) : implantation de réseaux de haies et de bosquets, implantation de perchoirs pour les rapaces, des nichoirs et des abris (ex. : murgers) pour les petits prédateurs (mustélidés). - #.( 4
13 Ces mesures concernent les agriculteurs mais aussi les associations de protections de la nature (fédérations de chasse, environnementalistes ) et les acteurs impliqués dans l aménagement du territoire. Il appartient également aux gestionnaires publics de mettre en œuvre des mesures de protection des prédateurs (ex. : déclassement d espèces classées nuisibles, qui sont prédatrices de campagnols) et des aménagements paysagers, à l échelle régionale. Méthodes directes : Le piégeage des campagnols dès l apparition des premiers indices avec pose de pièges en quadrillant la surface du terrier de façon à piéger tous les occupants; cette méthode traditionnelle permet d obtenir la même efficacité qu une lutte chimique à l aide d appâts empoisonnés, au prix toutefois d un temps de travail plus important. / 0() Le constat qui a été validé au niveau national, c est qu il n existe pas une seule solution, mais un ensemble de solutions, à mettre en œuvre de façon collective, raisonnée et adaptable dans le contexte régional. Deuxième constat, et c est incontournable pour le campagnol terrestre et le campagnol des champs, il n est pas envisageable d arriver à la maîtrise des pullulations, si ne sont pas mis en œuvre des mesures de gestion qui visent en priorité à agir sur les causes et pas seulement sur les conséquences. 5
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