Dossier de Presse. L'évolution de la pauvreté en La fracture mobilité. Constats et témoignages du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle

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1 Dossier de Presse 5 novembre 2015 Délégation du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle Domaine de l Asnée, 11 rue de Laxou, Villers-lès-Nancy L'évolution de la pauvreté en 2014 La fracture mobilité Constats et témoignages du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle Contact : Stéphane Terreaux Domaine de l Asnée 11 rue de Laxou Villers-lès-Nancy Tél. : Fax : meurtheetmoselle@secours-catholique.org Secours Catholique Caritas France Association reconnue d utilité publique Membre de Caritas Internationalis

2 Les bénévoles du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle ont rencontré en situations de pauvreté, soit environ personnes dans 33 lieux d'accueil A l'occasion des rencontres avec les personnes en difficulté, les bénévoles du Secours Catholique rassemblent un certain nombre d'informations anonymes. Celles-ci nous permettent d établir une photographie de la pauvreté. Les bénévoles ont ainsi complété plus de 700 fiches statistiques en 2014, sur l ensemble de la Meurthe-et-Moselle. Ces informations sont enrichies par des données complémentaires, issues ou non du Secours Catholique. Pour les ménages que rencontre le Secours Catholique, 2 constats marquants : 1. Une forte intensité de la pauvreté 2. La mobilité, un droit fondamental souvent inaccessible La situation en Lorraine L emploi salarié reste sur une tendance négative, malgré quelques embellies passagères. Sur les douze mois écoulés, la perte est de 5700 emplois en Lorraine, alors que la situation semble stabilisée au niveau national. Dans la région, le commerce et les services sont moins fragiles que l industrie. La situation de la Meurthe-et-Moselle reste légèrement meilleure que celle des départements voisins. Le nombre de chômeurs continue à augmenter dans la région, et en particulier le chômage de longue durée et le chômage des seniors. La situation ne s améliore pas pour les personnes les plus loin de l emploi : le nombre de bénéficiaires du RSA socle continue à augmenter plus vite qu au niveau national (plus de bénéficiaires lorrains à fin juin 2015). Page 2/10

3 1. Une forte intensité de la pauvreté 95% des personnes rencontrées par le Secours Catholique en Meurthe-et-Moselle vivent en dessous du seuil de pauvreté 2013 (1000 par U.C.). Près des deux tiers d entre elles se situent même en dessous du seuil de grande pauvreté (revenus par U.C. inférieurs à 40% du revenu médian, soit 667 ) qui représente 3,5% de la population française. 1 Niveau de vie des personnes rencontrées Au niveau national, le Secours Catholique rencontre environ la moitié des personnes vivant en France sous ce seuil de très grande pauvreté (qui étaient 2,1 millions en 2013). Seuls 4% des ménages rencontrés en 2014 vivaient de ressources issues du travail seulement (salaire, chômage ou formation professionnelle, retraite). 47% vivaient des prestations sociales seulement (RSA, AAH, ASS ), un chiffre en augmentation sur 4 ans. 24% des ménages rencontrés ont des ressources issues à la fois du travail et des prestations sociales. C est cette dernière catégorie qui a le revenu moyen le plus élevé, juste devant les revenus du travail. Cela montre que les dispositifs de compléments de revenus ne touchent pas tous les travailleurs pauvres. Les ménages dont les seuls revenus sont issus des prestations sociales ont un niveau de vie nettement plus faible que ceux qui sont plus proches de l emploi. Des personnes sans ressources 12% des personnes rencontrées en 2014 sont sans ressources. C est le nord du département, et particulièrement le secteur de Longwy, qui est le plus touché par cette difficulté. A Longwy, cela s explique par la forte proportion de personnes d origine étrangère rencontrées par l équipe, dont plus de la moitié sont en attente de statut ou sans papiers. Pour la même raison, c est aussi à Longwy que l on retrouve la plus forte proportion de familles vivant en logement précaire. Page 3/10

4 Une augmentation continue des impayés La proportion d impayés continue d augmenter parmi les ménages rencontrés par le Secours Catholique. En 2014, c est 70% des ménages rencontrés qui faisaient face à des factures en retard, dont la majeure partie était relatives au logement : loyer, énergie ou eau. En 2010, les impayés touchaient 60% des ménages rencontrés. Un quart des personnes s adressent au Secours Catholique en demandant de l aide pour ces impayés. Pour les autres personnes, qui viennent majoritairement pour demander de l écoute et des conseils ou une aide alimentaire, l existence des impayés est découverte lors des entretiens. Nous cherchons alors à proposer un soutien administratif ou financier, pour ne pas en rester à une aide superficielle. Les personnes d origine étrangère 2 Types d'impayés La proportion de personnes d origine étrangère augmente parmi les personnes rencontrées, passant de 19% en 2010 à 23% en Sur l ensemble du département, on observe une augmentation du nombre de personnes ayant un statut (réfugié ou carte de séjour), et une diminution de personnes en attente de statut. Le nombre de personnes déboutées ou sans papiers est stable, sauf dans le secteur de Longwy où elle augmente (cf. supra). A Longwy, on observe également un allongement de la durée de résidence en France des personnes étrangères, et particulièrement sur Longwy : en 2014, 97% d entre elles vivaient en France depuis au moins 2 ans. Pour l ensemble de la Meurthe-et-Moselle, cette proportion est de 89%. Ceci explique que l activité «Français Langue étrangère» soit très développée à Longwy, davantage encore qu à Nancy. En effet, l enjeu de l intégration de ces personnes est majeur! Page 4/10

5 2. La mobilité, un droit fondamental souvent inaccessible La question des transports est une importante prérogative des régions. A la veille des élections régionales, le Secours Catholique-Caritas France a donc décidé d étudier spécialement cette problématique, afin d identifier les principales contraintes des personnes et d envisager avec les personnes des pistes de solutions. Cette étude a permis de comparer les besoins, les contraintes et les solutions pour différentes populations : âge inférieur ou supérieur à 60 ans, situation de précarité ou non. Parmi les différents modes de déplacement évoqués dans l enquête, nous évoquerons les principaux : la voiture, les transports en commun. Les deux roues motorisés ou non sont cités de manière trop marginale. Nous évoquerons enfin quelques systèmes alternatifs, collectifs ou non, dont plusieurs types existent en Meurthe-et-Moselle. Les motifs de déplacement L analyse des motifs de déplacement corrobore des constats faits par ailleurs : ce sont les personnes en précarité qui signalent le plus souvent qu elles limitent leurs déplacements : jusqu à 7 sur 10 pour les moins de 60 ans. Ces personnes sacrifient en premier lieu la vie sociale et les loisirs, ce qui renforce l isolement lié à la précarité et restreint leur horizon culturel. Par ailleurs, ces personnes ont davantage besoin de se déplacer pour des démarches administratives que le reste de la population visites régulières aux travailleurs sociaux, difficultés de santé, démarches auprès de la préfecture pour les étrangers alors même que ces personnes sont davantage que les autres en difficulté face à une administration! La place de la voiture Dans notre société, la voiture semble souvent indispensable. Elle est pourtant hors de portée d une large part de la population : Le coût du permis de conduire est estimé en moyenne à 1600, et peut monter jusqu à 3000 en cas d échec au premier passage. Le coût d usage et d entretien d une voiture est estimé par l ONPES à au moins 295 /mois pour une personne seule active, soit près du tiers des ressources d une personne se trouvant au seuil de pauvreté. La relation à la voiture est très différenciée selon les catégories de population étudiées : 4 personnes en précarité de moins de 60 ans sur 10 seulement possèdent un véhicule, ces personnes en empruntent parfois et n en louent presque jamais. A l opposé, 8 personnes de plus de 60 ans ne vivant pas la précarité sur 10 possèdent un véhicule, et ces personnes n en empruntent ou n en louent quasiment jamais. Page 5/10

6 L expérience du microcrédit L analyse des microcrédits attribués par nos équipes en 2014 montre que l achat d un véhicule est la principale cause des demandes de financement : plus de 70 % des demandes découlent directement d un besoin de mobilité lié à l emploi, ou parfois à la recherche d emploi. Les montants limités que nous pouvons attribuer dans ce cadre sont optimisés en faisant appel à l association Les Autos du Cœur : celle-ci propose des véhicules de plus de 5 ans, tarifés entre 1500 et 2500, révisés et garantis 3 mois. Lorsque l équipe fait la demande à l association (qui siège à Amboise), elle reçoit une proposition dans les 48h. Si le projet aboutit, la voiture est livrée très rapidement dans un garage à Epinal, qui effectue la révision et met le véhicule à disposition. Les transports en commun L analyse quantitative des réponses montre que les usagers réguliers des transports en commun en sont plutôt satisfaits (7 sur 10), alors que les non-usagers en ont une opinion moins bonne (moins de 4 sur 10). L enquête semble indiquer que c est l insatisfaction (notamment l excès de contraintes) qui est la cause de la non-utilisation des transports en commun. Le principal frein à l usage des transports en commun est leur difficulté à répondre de manière ajustée aux besoins, en particulier en termes de fréquence et de trajets possibles. Un autre frein pour les usagers est la juxtaposition de nombreux systèmes plus ou moins indépendants, par exemple TER Metrolor, TED, Sub, Stan, ayant chacun leurs spécificités, leurs tarifs, leurs systèmes d abonnement La mise en place progressive d un unique support en Lorraine (la carte SimpliCités) ne change pas fondamentalement les données du problème! Plus largement, la question de l information est très sensible dans ce domaine. D une part les tarifs sont souvent complexes, au point que de nombreuses personnes ne bénéficient pas des réductions ou des aides auxquelles elles auraient droit. D autre part, les difficultés à se repérer sur les plans et dans les fiches horaires sont pointées par 4 personnes sur 10 chez les personnes en précarité, en particulier chez les plus âgées d entre elles. Page 6/10

7 Les autres systèmes Le covoiturage organisé (de type Blablacar) a un succès modéré parmi les personnes en précarité de moins de 60 ans. Cet écart peut s expliquer par deux raisons : - La fracture numérique les personnes n ayant pas accès à internet ne peuvent accéder à ces systèmes de covoiturage massivement en ligne (réservations, paiement). - La préférence pour des systèmes plus informels. Il existe cependant des systèmes de proximité plus accessibles, par exemple celui créé par Familles Rurales sur le Saintois : Mobilité Solidaire. La participation est de 35cts du kilomètre, et de 10 cts pour les personnes à bas revenus. Par ailleurs, dans les territoires ruraux, un «covoiturage» encore plus informel se met en place : dans le secteur de Blâmont, par exemple, les bénévoles de l équipe locale du Secours Catholique font la tournée des villages pour aller chercher les membres de l atelier cuisine Des systèmes de location solidaires se développent. On citera par exemple Roues Libres, à Neuves-Maisons, qui permet aux habitants du secteur (jusque dans le Saintois) de louer un scooter à la semaine ou au mois, pour un prix modéré (2 à l inscription et 72 /mois ou 2 /semaine). Le Transport à la Demande (TAD) se développe progressivement. Citons Trans boulot, sur le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, qui pratique à la fois le TAD, avec un accent mis sur l accès à l emploi, et la location solidaire de véhicule. Les équipes locales du Secours Catholique accompagnent souvent les personnes qu elles rencontrent vers ces systèmes locaux de mobilité, et parfois même participent financièrement ou font une avance lorsqu il s agit de démarrer une activité professionnelle. Page 7/10

8 3. La mobilité : témoignages Tarifs des transports en commun: «Le pass solidarité est à 16,20 /mois quand on est à la CMU-C. Certains mois c est difficile. Par exemple, cet été, il y a eu un mois où je n ai pas pu payer mon abonnement. A ce moment-là, c est la débrouille Il faut refaire sa carte Métrolor Plus tous les 6 mois, ce n est pas pareil avec le Stan ou les autres. Ce serait tellement plus simple s il y avait un abonnement commun!» (V, 38 ans, Nancy) «Quand on change de situation, RSA ou ASS par exemple, on change de type d abonnement. C est compliqué! Et puis, ceux qui ont l AAH n ont pas d aide alors qu ils ont moins que le RSA» (A, 55 ans, Nancy) Lignes et arrêts de bus «Le centre commercial auquel je vais était bien desservi par une ligne d'autobus accessible de chez moi. Il y a 2 ans, la ligne a été supprimée. J y vais à pied, deux fois 30 mn de marche. En hiver, c'est très pénible, surtout avec un chariot. La modification des lignes d'autobus à Nancy a fait beaucoup de mécontents, surtout parmi les personnes âgées. La fréquence de passage sur certaines lignes de bus est ridiculement basse. Les jours fériés, c'est décourageant : il semble que tout soit fait pour faciliter la vie des usagers de la voiture... Certains arrêts de bus n'ont pas de banc ni d'abri : pensez aux personnes âgées!!! Merci» (C, 71 ans, Nancy) Dans le rural «Dans mon village, quand on n a pas le permis, il y a les bus TED, mais c est soit tôt le matin, soit un seul trajet en début d après-midi, c est trop peu. Heureusement qu il y a maintenant le covoiturage par Familles Rurales» (L, 33 ans, Saintois) «Je viens de la campagne où il n'y qu'une gare à 10km, avec 3 trains par jour. Mais je suis étudiant en grande ville avec un réseau de bus raisonnable. J ai fait le choix écologique de limiter les déplacements.» (F, 23 ans, Saintois) Le week-end «Je prends le bus en semaine pour aller sur Longwy ou dans le secteur. Le dimanche, il n y a plus de bus. Heureusement, pour aller à la messe, je demande à des paroissiens qui ont une voiture et ça se passe bien.» (T, 65 ans, Pays-Haut) Demandes de microcrédit «L une des demandes émanait d un homme qui est serveur dans un restaurant : il quitte son travail très tard et ne peut pas utiliser les transports en commun. On voit souvent des emplois à horaires décalés, notamment du service à domicile, pour qui les transports en commun ne conviennent pas.» (J, bénévole) Obstacles dans les démarches «Toutes ces complications, c est très dur pour les gens qui sont en galère, des fois on lâche prise (quand on n a pas le moral, on n arrive pas à aller voir son assistante sociale) et on se retrouve sans rien.» (V, 38 ans, Nancy) Page 8/10

9 Notes Revenu par unité de consommation (UC) : le Secours Catholique applique l échelle d équivalence utilisée par l ensemble des pays européens. Dans un ménage, le premier adulte compte pour 1 UC, les autres adultes et les enfants de 14 ans ou plus comptent pour 0,5 UC chacun, les enfants de moins de 14 ans comptent pour 0,3 UC chacun. Le revenu du ménage est divisé par la somme de ces UC. Sources Statistiques internes du Secours Catholique Observatoire des inégalités, ONPES, Observatoire national de la pauvreté et de l exclusion sociale Tableau de Bord mensuel de la situation économique et sociale, édité par le Conseil économique, social et environnemental de Lorraine (CESEL) INSEE Page 9/10

10 Le Secours Catholique en Meurthe-et-Moselle Notre projet, nos priorités : - Développer l accompagnement fraternel - Agir sur les causes de la pauvreté, avec ceux qui la subissent - Eveiller à la solidarité 2014 en quelques chiffres 656 bénévoles 32 équipes locales, 10 services 33 lieux d accueil et 12 lieux d activité 33 groupes d action collective situations rencontrées Les actions en Meurthe-et-Moselle Aide matérielle Accompagnement Activités collectives Activités éducatives et culturelles Action institutionnelle, action de sensibilisation Interventions en cas de catastrophes Action internationale, en lien avec le réseau Caritas Page 10/10

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