Dossier de presse. Des milliards de bactéries recyclent des métaux issus des résidus de broyage. Juin 2012

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1 Dossierdepresse Desmilliardsdebactériesrecyclentdesmétauxissus desrésidusdebroyage Juin2012 DossierdepresseBIOLIXréaliséavecl aided InnovaTech Page1

2 Elles portent les jolis noms de «Thiobacillus ferrooxidans» et «Leptospirillum ferrooxidans» et depuis trois ans ces savantes petites choses soutiennent la recherche en Wallonie, en particulier celle relative au recyclage des métaux. Une gestion responsable de nos ressources naturelles non renouvelables s impose à nos sociétés. Les activités de recyclage des produits en fin de vie constituent un des maillons d une telle gestion. Ces activités génèrent cependant elles mêmes des résidus. C est notamment le cas en Europe des 270 unités de recyclage des véhicules hors d usage, des déchets d équipements électriques et électroniques et de ferrailles de collecte qui, chaque année, génèrent près de dix millions de tonnes de résidus appelés dans le jargon résidus de broyage. Depuis déjà une dizaine d années, la société Comet Traitements (Châtelet/Obourg) s est spécialisée dans le recyclage de ces résidus de broyage. Dans ce contexte, elle a mis en place, avec des partenaires scientifiques wallons, plusieurs ambitieux programmes de recherche et développement qui l ont propulsée parmi les leaders européens en ce qui concerne le taux de valorisation des matières premières contenues dans ces «mines urbaines». La ligne de conduite commune de ces programmes de recherche est de minimiser les résidus ultimes des procédés, tout en optimisant son bilan environnemental et en maximisant la valeur ajoutée des produits sortants. Parmi ceux ci on citera le projet Phoenix financé dans le cadre du Plan Marshall de Wallonie et labellisé par le pôle Mecatech et le Cluster Tweed. Ce projet consiste à développer un procédé de conversion catalytique des matières organiques résiduelles en carburants liquides valorisables sous forme d électricité et de chaleur pour lequel il est prévu de démarrer une unité pilote dès le début de l année prochaine. C est en repoussant les limites technologiques que Comet Traitements et ses partenaires, et plus particulièrement le laboratoire GeMMe de l Université de Liège, ont réussi à produire industriellement, à partir des fractions les plus fines des résidus de broyage, des concentrés de métaux ultrafins (quelques dizaines de micromètres). Toutefois, les filières métallurgiques existantes ne permettent pas de valoriser de manière satisfaisante la grande variété de métaux (cuivre, zinc, étain, plomb, or et argent) contenus dans ces concentrés métalliques. En moins de trois années de recherche, Comet Traitements et le laboratoire GeMMe de l Université de Liège ont développé un nouveau procédé permettant une valorisation optimale des métaux contenus dans ce type de concentrés polymétalliques d un genre nouveau. L originalité du procédé est qu il repose sur l utilisation de microorganismes (consortium de bactéries) présents dans des milieux naturels et qui ont été adaptés à un environnement industriel grâce à une collaboration étroite entre microbiologistes, métallurgistes et chimistes. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 2

3 Tout l intérêt apporté par les bactéries est de minimiser l énergie et les réactifs nécessaires pour la séparation efficace des différents métaux. Les résultats des nombreux tests de laboratoire ont conduit à la construction, au sein de l Université de Liège, d une unité pilote capable de traiter en continu 4 kg de matière par jour. Les performances remarquables de cette unité pilote ont permis la levée de fonds européens (Projet BIOLIX de l appel à projets Eco innovation) qui devraient permettre la construction de la première unité industrielle capable de traiter 4000 tonnes de métaux par an d ici début Contexte et enjeux Le broyage des déchets métalliques est une activité qui génère une quantité considérable de matières résiduelles, communément appelés Résidus de Broyage (RB). Ces résidus peuvent être assimilés à des «matières secondaires renouvelables» dont les gisements mondiaux sont estimés à 30Mt/an (10 Mt/an en Europe). L'exploitation de ces mines urbaines est devenue un enjeu économique et environnemental majeur pour nos sociétés. Elle permet en effet de créer des activités économiques nouvelles et créatrices d'emploi tout en évitant l'extraction de matières premières naturelles en décharge. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 3

4 L Union Européenne ne s y est d ailleurs pas trompée en imposant aux états membres des obligations de résultats dans des délais très courts. A titre d exemple, les Véhicules Hors d Usage (VHU) devront être valorisés à 95% d ici 2015! Pour les Déchets d Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), ces taux sont compris entre 80 et 90% en fonction des catégories visées. Très tôt (2002), la société Comet Traitements s'est employée à répondre à ces enjeux avec la mise en service à Châtelet de la première installation européenne de pré traitement et de valorisation des Résidus de Broyage légers, résidus encore majoritairement enfouis en décharge en Europe et dans le monde. Avec l appui de sa cellule de recherche interne et de ses partenaires de recherche, elle a mis depuis en place pas moins de 6 nouvelles unités de production sur ses sites d exploitation de Châtelet (Charleroi) et d Obourg (Mons) dont les capacités cumulées avoisinent les t/an. Depuis sa création, COMET TRAITEMENTS SA a ainsi déjà traité plus de 1,5 million de tonnes de résidus de broyage. Les différentes matières valorisées sont, entre autres, des métaux ferreux et non ferreux, des matières plastiques, des matières minérales valorisables en tant que sable, des oxydes de fer valorisables en tant que minerais de substitution, etc. L ensemble des filières développées par Comet Traitements permet d atteindre un taux de valorisation supérieur à 90%, de loin au dessus de la moyenne européenne qui ne dépasse pas les 84%. Pour les seuls VHU, un taux de 92,5% a été validé par une étude indépendante menée pour le compte des organes régionaux en charge des déchets, positionnant ainsi les filières de valorisation de Comet Traitements en tête du classement des acteurs belges dans ce domaine. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 4

5 Les résidus fins de broyage En entend par Résidus Fins de Broyage, les résidus de taille inférieure à 10 mm. Ils représentent environs 50% des RB annuellement enfouis en décharge, soit 5 millions de tonnes pour l Union Européenne. Dès 2002, des travaux de recherche entamés par Comet Traitements et le laboratoire Gemme de l'université de Liège, ont montré qu'ils étaient composés de quatre familles principales de matières : des matières organiques, des matières minérales, des métaux non ferreux et des oxyhydroxydes de fer (la rouille). Ces travaux se sont prolongés par la recherche d'un procédé de séparation et de purification de ces matières grâce à l'adaptation de technologies issues de domaines aussi variés que le traitement des minerais, l'agro alimentaire, l'hydrométallurgie et les bio technologies. Un procédé en quatre modules Au final, Comet Traitements et Gemme ont validé un procédé composé de quatre modules de traitements successifs : Module 1 : l extraction de la rouille en vue de sa valorisation comme minerais de fer de substitution pour les filières sidérurgiques traditionnelles ou comme apport de fer dans la composition du ciment. Ce module a été industrialisé par Comet Traitements en 2006, permettant la création de 4 emplois et la substitution de plus de tonnes de matières premières ferreuses depuis sa mise en exploitation. Module 2 : la récupération de concentrés poly métalliques (Cu, Zn, Pb, Sn, métaux précieux) jusqu à des tailles de particules de l ordre d un vingtième de millimètre (50 µm). A titre de comparaison, les principaux acteurs dans le domaine se limitent à la récupération des métaux non ferreux de taille supérieure à 5 mm. Une unité industrielle d une capacité de tonnes par an a été mise en exploitation en 2008 (4 emplois). La valorisation en fonderie des concentrés poly métalliques qu elle génère ne donnant pas entière satisfaction, ceux ci ont fait l objet de l étude d un traitement par voie hydrométallurgique assistée par des micro organismes ciprésentée. Module 3 : l épuration de la fraction minérale en vue de sa valorisation comme sable de substitution en technique routière. En 2009, ce module a fait l'objet d'un investissement dans une unité pilote semi industrielle d'une capacité de 2 t/h (2 emplois) ayant déjà permis de substituer tonnes de sable marin par du sable issu de Résidus de Broyage. Une étude réalisée par l'ulg a permis de démontrer les avantages d'un tel sable en termes de propriétés mécaniques, et de valider la Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 5

6 durabilité (vieillissement accéléré) et la recyclabilité des matériaux ainsi produits. Une unité industrielle de grosse capacité devrait être mise en exploitation à court terme. Module 4 : la conversion catalytique des matières organiques résiduelles en carburants liquides valorisables sous forme d électricité et de chaleur après combustion par injection directe dans des moteurs de co génération (projet Phoenix, labellisé via le pôle de compétitivité Mécatech et le cluster TWeeD lors de l appel à projet Développement Durable du Plan Marshall en septembre 2008). Après 18 mois de Recherche Industrielle menée en collaboration avec 3 centres de recherche (ULg, Certech et CRM) et une entreprise (Slegten SA), une unité pilote verra le jour en janvier 2013 sur le site d exploitation de Comet Traitements à Obourg (Mons). Ce pilote aura une capacité de traitement de 100 kg/h de Résidus de Broyage Organiques pour une production de 50 litre/heure de carburants (cfr communiqué de presse du mois de septembre, annexé en fin de dossier). Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 6

7 Les concentrés polymétalliques fins Les concentrés polymétalliques fins entrant dans le procédé Biolix constituent un véritable gisement secondaire de métaux aussi variés que le cuivre, le zinc, le plomb, l étain ainsi que des métaux plus critiques tels que des métaux précieux et des terres rares. Ils partagent de nombreuses caractéristiques communes avec les minerais primaires (teneurs, granulométrie, nature de la matrice) mais se différencient toutefois par leurs propriétés physicochimiques : o Minéralogie : la plupart des métaux visés se présentent à l état métallique, à l inverse des minerais pour lesquels les métaux sont présents sous leur forme sulfurée ou oxydée. o Association particulières de certains métaux. Cela s explique par le fait que ces matières sont issues de produits manufacturés, par opposition aux processus naturels qui génèrent les minerais. o Broyabilité o Densité Cuivre métallique (microscopie optique) Bille de Plomb (microscopie électronique) Ces différentes propriétés leurs donnent un caractère tout à fait inédit ayant nécessité de recourir à l adaptation de procédés existants. Le contenu métallique de ces concentrés leur confère cependant un potentiel économique non négligeable et souvent sous estimé. Le procédé Biolix permet aujourd hui d en obtenir l essentiel de leur valeur intrinsèque. Elements Unité Teneur Cuivre % 7 10 Zinc % 3 5 Fer % Plomb % Etain % 0,5 1 Métaux précieux grammes/tonne Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 7

8 Le choix du procédé Les principales lignes directrices ayant guidés le choix du procédé sont : Un procédé s intégrant avec les différentes technologies développées par Comet Traitements dans le domaine des Résidus de Broyage et optimisant notamment les synergies avec l unité PHOENIX de craquage catalytique (valorisation de chaleur et d énergie électrique). Un procédé maximisant les rendements de récupération de l ensemble des métaux présents (Cu Zn Pb Sn Au Ag). Un procédé minimisant les consommations énergétiques spécifiques par kilo de métaux récupérés. Un procédé ayant un faible impact environnemental. Les contraintes dictées par les propriétés de la matière à traiter sont: Une association atypique de métaux par rapport aux concentrés issus de l exploitation des ressources métalliques naturelles sur la base desquelles les principaux procédés métallurgiques sont développés. La présence des principaux métaux sous leur forme métallique. Une matière fine et dense. Le choix s est donc tourné vers un procédé hydrométallurgique opérant en milieu acide sulfurique oxydant, à basse température et à pression atmosphérique. Une particularité de ce procédé réside dans le fait qu il est assisté par des micro organismes, à savoir un consortium de bactéries dont les espèces principales sont «Acidithiobacillus ferrooxidans» et «Leptospirillum ferrooxidans». Incubateur pour adaptation des bactéries Colonie bactériennes Acidithiobacillus ferroxidans Le rôle principal des bactéries est la catalyse de la génération et de la régénération de l agent oxydant, en l occurrence l ion fer ferrique (produit à partir du concentré polymétallique lui même. Le procédé ne nécessite donc pas d apport de fer extérieur. Ce support bactérien permet de recycler à bas coût les principaux réactifs (acide et oxydant) et de limiter ainsi leur consommation. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 8

9 Quelques données techniques du procédé Les principales étapes du procédé, illustrées dans le schéma de la page suivante, sont : 1. La génération et la régénération de l agent oxydant dans un fermenteur bactérien 2. La mise en solution des métaux les plus solubles, principalement le cuivre et le zinc, dans un réacteur à agitation mécano pneumatique. Un solide concentrant l étain et le plomb sous une forme séparable d une seconde phaes contenant les métaux précieux se forme simultanément dans le même réacteur. 3. Un lavage et une séparation du solide contenant les métaux précieux. 4. La séparation d une phase solide contenant l étain et le plomb. 5. L extraction par solvant du cuivre dans la phase liquide. 6. L électrolyse du cuivre. 7. La précipitation du fer. 8. L extraction par solvant du zinc. Les différents produits issus du procédé, en vert dans le schéma, sont : Un concentré de métaux précieux. Un concentré étain plomb. Le cuivre sous forme de cathodes. Une solution de sufate de zinc. Un précipité de fer. Unité pilote (4 kg/h) dans les infrastructures du Laboratoire GeMMe de L ULg Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 9

10 Schéma de principe du procédé BIOLIX Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 10

11 Performances globales du procédé BIOLIX : Les rendements de récupération des différents métaux sont : Cuivre 95% Zinc 91% Plomb 92% Etain 91% Métaux précieux >98% A titre d exemple, une tonne de matière traitée dans le procédé BIOLIX permet d obtenir environ : 72 kg de cathodes de cuivre 35 kg d équivalent zinc métal 87 kg de concentré de métaux précieux 533 kg de concentré Sn/Pb 318 kg de précipité de fer 24 kg de résidus ultimes Le bilan de valorisation du procédé BIOLIX est donc supérieur à 97 %! Les premiers bilans énergétiques permettent également d estimer un gain énergétique de 70 % pour une tonne de cuivre produite à partir de résidus fins de broyage contre cette même tonne de cuivre produite à partir d un minerai naturel. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 11

12 Les innovations du procédé L innovation majeure résulte de l adaptation d un procédé biométallurgique classique du domaine minier, appliqué avec succès à un concentré polymétallique issu du recyclage. Le caractère inédit et unique du concentré polymétallique traité a engendré deux résultats majeurs jamais obtenus auparavant : 1. L adaptation d un consortium bactérien à un produit issu du recyclage des Résidus de Broyage grâce à une collaboration étroite entre métallurgistes et microbiologistes. 2. Le développement d un procédé à l échelle pilote permettant de récupérer sélectivement le cuivre, le zinc, l étain, le plomb et une fraction riche en métaux précieux à partir de ces résidus. Ces innovations ont d ailleurs été saluées par la remise du Prix Zénobe La plateforme hydrométallurgique du laboratoire GEMME pourra être le départ de futures innovations dont certaines ont déjà fait l objet de tests de préfaisabilité. On notera notamment la possibilité de produire des nanopoudres métalliques à partir des solutions très pures de sulfate de cuivre et de zinc (cliché ci dessous). Nanoparticules de cuivre métallique obtenues sur la solution Biolix par électrochimie. On citera également la récupération de métaux stratégiquement importants contenus dans les panneaux photovoltaïques ou encore les terres rares des aimants puissants de nos éoliennes. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 12

13 Une première unité Biolix dès 2014 Suite aux bons résultats obtenus par l unité pilote du laboratoire GEMME, une étude été menée afin de valider la viabilité économique du procédé BIOLIX. La thématique cadrant parfaitement avec l appel à projet Eco Innovation 2011 de l Union Européenne, un dossier de demande de financement pour une première industrialisation sur le sol wallon a été déposé et accepté positivement. Comet Traitements établit actuellement l engineering d une unité industrielle qui aurait, dans un premier temps, une capacité annuelle de tonnes. Cette unité nécessitera un investissement de l ordre de 2,5 M et devrait générer la création de 5 emplois. Elle assurera par la même occasion une transition harmonieuse entre la recherche universitaire et le développement industriel. Dossier de presse BIOLIX réalisé avec l aide d InnovaTech Page 13

14 En savoir plus sur les principaux partenaires : COMET TRAITEMENTS Comet Traitements est une société anonyme dont les activités sont le traitement, la valorisation et le recyclage des résidus issus du broyage de matières métalliques arrivées en fin de vie : ferrailles, véhicules hors d usage (VHU), déchets d équipements électriques et électroniques (DEEE), etc. Pour ce faire, elle a mis en place différentes unités de productions à Châtelet et à Obourg. Depuis sa création, COMET TRAITEMENTS SA a ainsi déjà traité plus de 1,5 million de tonnes de résidus de broyage (RB). Les différentes matières valorisées sont entre autres des métaux ferreux et non ferreux, des polymères (PE/PE/ABS/PS), des matières minérales valorisables en tant que sable de substitution en génie civil, des oxydes de fer valorisables en tant que minerais de substitution, etc. L ensemble des filières développées par Comet Traitements permet d atteindre un taux de valorisation supérieur à 90% largement supérieur à la moyenne européenne qui ne dépasse pas les 84%. Pour le traitement des seuls Véhicules Hors d Usage (VHU), une étude menée par la société RDC environnement, spécialisée dans l audit environnemental et mandatée par les autorités régionales, a montré que ce taux de recyclage et de valorisation atteignait 92,6%, la positionnant en tête du classement des acteurs dans ce domaine en Belgique et, par voie de conséquences, en leader européen, la Belgique ayant toujours été le bon élève du vieux continent. Outre son activité de production, la société COMET TRAITEMENTS assure une prospection permanente de nouveaux débouchés pour les différents co produits qu elle génère. Ces efforts s inscrivent dans un objectif de vouloir limiter à moins de 3% le dépôt en Centre d Enfouissement Technique (CET) des résidus ultimes issus de sa filière, et ce, à l horizon Ces derniers pourcents devraient être atteints grâce au projet Phoenix (voir communiqué de septembre 2009 annexé en fin de dossier). Contact : Pierre François BAREEL Responsable R&D GSM : (0)496/ Pf.bareel@groupecomet.com Dossier de presse Biolix réalisé avec l aide d InnovaTech Page 14

15 Université de Liège GEMME Laboratoire de Génie Minéral et Recyclage Le Laboratoire de Génie Minéral et Recyclage est actif dans la caractérisation et le développement de procédés de valorisation à la fois des matières premières minérales primaires (minerais cuivre, plomb, zinc, or, platine, terres rares et minéraux industriels kaolin, phosphate, sables de verrerie), mais aussi des matières premières minérales et métalliques secondaires (Rejets industriels scories, boues métallurgiques, sables de fonderie, poussières d aciéries, produits de consommation en fin de vie Déchets d équipements électriques et électroniques, Véhicules hors d usage, Mâchefers d incinération d ordures ménagères ). Parmi les projets de recherche en cours dans le domaine des minerais primaires on citera : Le développement d un procédé de déphosphoration de minerais de fer du Kazakhstan en partenariat avec ArcelorMittal. L étude du couplage des phénomènes du broyage et de la flottation (principale technique de concentration des minerais permettant de séparer les particules hydrophobes des particules hydrophiles) des minerais oxydés de cuivre en partenariat avec Magotteaux, avec comme cas d application la mine de Kansanshi en Zambie. Le développement de capteurs embarqués pour l optimisation de l efficience énergétique de broyeurs à boulets en partenariat avec Magotteaux, avec comme cas d application les mines de platinoïdes en Afrique du Sud et une mine de fer au Brésil. Le développement d un procédé biométallurgique d extraction du cobalt des gisements de la CopperBelt de la République Démocratique du Congo en partenariat avec l Université de Lubumbashi et la Coopération Technique Belge. Le laboratoire GEMME travaille sur des minerais du monde entier en collaboration avec des groupes actifs en Wallonie et de rayonnement international (Magotteaux, Lhoist, Carmeuse, La société Prayon, ArcelorMittal, Zincox, ) ainsi qu avec des groupes miniers internationaux (Anglo Platinum, First Quantum, ) En ce qui concerne le recyclage, outre le projet PHOENIX, on pourra citer : Le développement d un procédé biométallurgique d extraction du Gallium des déchets de circuits imprimés, en partenariat avec Comet Traitements. L évaluation de divers procédés de traitement des panneaux photovoltaïques en fin de vie en collaboration avec Comet Traitements et RECMA. La récupération du chrome et du nickel des scories issues de la fabrication des aciers inoxydables ainsi que la valorisation en techniques du génie civil de la scorie démétallisée, en collaboration avec ArcelorMittal, Aperam et le Centre de Recherche Métallurgique de Liège. Contact : Ir David Bastin Ingénieur de Recherches Tél. : +32 (0) Mobile : +32 (0) david.bastin@ulg.ac.be Dossier de presse Biolix réalisé avec l aide d InnovaTech Page 15

16 INNOVATECH InnovaTech accompagne les entreprises wallonnes dans le management des innovations technologiques. InnovaTech fait partie du réseau de l intermédiation scientifique et technologique coordonné par l Agence de stimulation technologique. InnovaTech propose 3 services : la gestion et la structuration du projet d innovation technologique l intégration de la propriété intellectuelle dans le projet la communication presse comme effet de propagation de la réussite des entreprises C est dans le cadre du service «communication presse» que ce dossier a pu voir le jour. Plus d infos : Tél. : 071/ Dossier de presse Biolix réalisé avec l aide d InnovaTech Page 16

17 Annexe : Comet Traitements : feu vert pour le projet Phoenix (Septembre 2011) Le conseil d administration de Comet Traitements vient de marquer son accord sur un investissement de 2,84 millions d à Obourg Le conseil d administration l a décidé en septembre dernier, la société Comet Traitements (Groupe Comet) va mettre en place sur son site d exploitation d Obourg (Mons) une unité pilote de production de carburants synthétiques obtenus par craquage catalytique de résidus de broyage générés lors du recyclage de véhicules hors d usage, de déchets électriques et électroniques, etc. Cette technologie innovante est le fruit de plusieurs années de recherche réalisées dans le cadre du projet Phoenix soutenu par le plan Marshall de la Région Wallonne. Outre le fait d éviter la mise en décharge de ce type de résidu, ce procédé vise l exploitation efficace d une nouvelle source d énergie. La finalité du projet est en effet d injecter directement ces carburants dans des moteurs de co génération pour la production simultanée d électricité et de chaleur. L unité pilote dont le permis d exploitation a été octroyé en mars dernier par la ville de Mons aura une capacité de production d environ 50 litres de carburant par heure et sera mise en fonction au milieu de l année L investissement dans ce prototype est une étape importante pour Comet Traitements dans le développement de son procédé. L entreprise engage dans ce projet, dont subsidiés par la Région wallonne. En cas de succès, il devrait permettre la mise en service en Région Wallonne d une unité industrielle capable de valoriser tonnes de résidus de broyage par an pour une production nette d électricité permettant de couvrir la consommation d environ ménages. Une telle installation devrait également permettre à Comet Traitements de disposer de l ensemble des technologies nécessaires pour réduire à moins de 3% les résidus ultimes générés pas le secteur du broyage de déchets métalliques. Contact : Pierre François BAREEL Responsable R&D GSM : (0)496/ Pf.bareel@groupecomet.com Dossier de presse Biolix réalisé avec l aide d InnovaTech Page 17

18 Le Génie Mecanique, secteur High-tech Le génie mécanique s appuie sur un socle très varié de connaissances et savoir-faire scientifiques et technologiques (matériaux, nanotechnologies, technologies de mises à formes, outils de simulation, mécatronique, opto-électronique, introduction de matières organiques, biomimétisme, ). La combinaison de ces technologies et domaines scientifiques conduit à l hybridation des technologies et permet des innovations de rupture très prometteuses. Conséquence? Aucune entreprise n étant en mesure de maîtriser autant de savoirs et de technologies différentes, l innovation ne peut naître que d un travail en réseau...

19 Yves Jongen, Président du Pôle MecaTech et Chief Research Officer d IBA «Changer les mœurs n est jamais simple mais le Pôle MecaTech n a pas raté sa vocation. La mise en réseau des acteurs du génie mécanique en Wallonie est un succès, l engrenage de l innovation technologique est amorcé. Le Pôle a su attirer des entreprises performantes puisque les entreprises qui sont membres de MecaTech ont vu leur valeur ajoutée s accroître de 160% au cours des dix dernières années et cela malgré la crise, alors que l ensemble du secteur génie mécanique est resté stable. Le Pôle avec ses nombreuses entreprises participantes peut donc jouer à plein le rôle qui lui a été assigné par le Gouvernement wallon à savoir être une force d entraînement pour l ensemble du secteur.» NOTRE MISSION: QUELQUES CHIFFRES 37 projets de recherche, 7 projets d investissement et, 18 projets de formation Ceux-ci impliquent quelques 197 acteurs (avec 347 participations à projets) : 35 Grandes Entreprises (61 participations à projets) 79 PME (114) 60 laboratoires universitaires (103) 15 centres de recherche (41) 5 hautes écoles (6) 3 centres de compétence (22) Investissements 192 MM dont 118 MM d aides Le Pôle MecaTech a pour objectif d accroître le partenariat entre les mondes de l industrie, de la recherche et de la formation afin d améliorer la compétitivité de la Wallonie au travers de projets innovants. En pratique, nous facilitons la création de nouvelles synergies pour améliorer les capacités des entreprises, augmenter les investissements dans les projets industriels, et favoriser le développement de personnel hautement qualifié. Tout ceci à travers: 1) L accès à des soutiens financiers maximisés pour les projets de R&D auxquels participent au moins deux entreprises et deux unités de recherche mais aussi pour les projets d investissement et de formation ; 2) La création d un réseau d entreprises, d unités de recherche et de centres de formation qui forme un cœur de compétences à hautes valeurs ajoutées ; 3) Un rôle de force d entrainement pour le secteur. Le Pôle MecaTech est la pointe technologique du Génie Mécanique Wallon.

20 LES PROJETS Face à un véritable foisonnement technologique, le Pôle a choisi de se focaliser sur 4 axes stratégiques, autour desquels sont sélectionnés ses projets: Matériaux et surfaces du futur, évolution des matérieux classiques vers de nouveaux matériaux (céramiques, composites, polymères), des systèmes multi-matériaux, des revêtements et des traitements de surface, les nanotechnologies, etc. qui répondent de façon plus économique et plus durable aux besoins des utilisateurs finaux. Technologies globales, intégration d un ensemble de fonctions dans un seul objet et optimisation des temps et coûts de conception/fabrication, en réduisant le nombre d opérations par adjonction de matières plutôt que par enlèvement (mécanisage). Elles reposent sur les injections des poudres, les états semi-liquides (thixoforming)..., sur les connaissances des multimatériaux, sur la maîtrise de mises à forme «one shot» Microtechnologies et mécatronique, développement de systèmes mécatroniques et de leur miniaturisation. Un système mécatronique est une structure mécanique composée d électronique, d actionneurs, de capteurs, d une commande intelligente et d interfaces avec l homme et le monde extérieur. Maintenance et fiabilité, développements visant à assurer la disponibilité maximum des unités de production, le niveau de production/performance des installations, la qualité des produits issus des unités de production, la sécurité, la protection de l environnement, et la valeur patrimoniale. LA FORMATION Dans l objectif de fournir en quantité et en qualité le personnel nécessaire au développement du Pôle et du secteur, le Pôle MecaTech oriente sa stratégie de formation selon deux lignes de force: Se concentrer sur des formations spécifiques au Pôle ne faisant pas double emploi avec des programmes existants. Ces formations sont centrées sur les projets, les axes stratégiques choisis dans leurs aspects technologiques mais aussi des formations au «management collaboratif» entre partenaires de «réseaux». Contribuer à l amélioration des formations pour l ensemble du secteur (liaison avec l objectif de force d entraînement de l ensemble du secteur génie mécanique). LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL La stratégie internationale du Pôle MecaTech est fondée sur les 3 objectifs suivants: Dimension internationale des projets (partenaires internationaux à différents stades de la valeur ajoutée : R&D, production, commercialisation, SAV ) Reconnaissance internationale du Pôle (nombre et qualité de partenaires internationaux, participation d experts internationaux, accès à des financements internationaux, ), Attraction d acteurs étrangers pour investir en Région wallonne (en collaboration avec l Office for Foreign Investors).

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