Et si la croissance en région

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1 SYNTHÈSE rencontre-débat École de Management de Normandie à Caen Mardi 10 décembre 2013 Et si la croissance en région Basse-Normandie se nourrissait de céréales? Organisé par En partenariat avec Basse-Normandie

2 L économie céréalière en Basse-Normandie c est : emplois dans la filière céréalière régionale exploitations agricoles qui cultivent des céréales Un quart de la surface agricole consacré aux céréales 69% du territoire valorisé par l agriculture Source Passion Céréales CMI Pour en savoir plus :

3 La filière céréalière en Basse-Normandie «Économie, emploi, alimentation, territoires» La filière céréalière en Basse-Normandie «Économie, emploi, alimentation, territoires» Le 28 novembre 2013, l École de Management de Normandie à Caen a accueilli une rencontre-débat organisée par Passion Céréales sur le thème «Et si la croissance en région Basse-Normandie se nourrissait de céréales?» Cette rencontre participe de la démarche d information initiée par la filière céréalière française dans le but de mieux faire connaître du grand public et des acteurs régionaux les caractéristiques d un secteur qui, dans chaque région, contribue à façonner l identité géographique, sociale, économique et écologique des territoires. Le présent document propose une synthèse des échanges entre les participants. SYNTHÈSE En tant que fils et petit-fils de paysan, ses origines et sa sensibilité ont poussé très tôt le géographe Gilles Fumey (1) à étudier la question de l alimentation, qu il considère être le meilleur lien entre le monde et nous-mêmes. Pour lui, ce qui nous relie au monde est ce que nous mangeons, ce que nous «incorporons». «Je me suis plus particulièrement intéressé aux céréales, en tant que jeune géographe, car naguère, être riche c était littéralement avoir du blé. J ai cherché à comprendre pourquoi, en Europe et en Chine, on avait pu bâtir des empires très solides et pourquoi, dans ces régions, on n était pas exposé à la sous-alimentation comme en Afrique, en Amérique latine ou en Inde. Il apparaît que les deux grandes régions qui ont connu de grandes civilisations puissantes sont aussi celles qui ont cultivé des céréales. On sait que les grands moments de l Histoire au cours desquels l homme a pu exercer une activité autre que celle de chercher de la nourriture sont ceux où il a cultivé des céréales. Ainsi, à Lascaux, il a douze mille ans, l homme préhistorique s est libéré de la contrainte de la quête de l alimentation pour peindre ce qu on appelle aujourd hui des grottes ornées.» Les céréales structurent une société qui peut se reposer sur ses surplus rendus possibles grâce au stockage. Un sac de blé ne s abîme pas. Ce capital tranquillise les sociétés et leur permet de s investir en dehors de l agriculture. «Sèches et maniables, les céréales sont appréciées pour leur capacité à être stockées. Étalons monétaires au même titre que le sel ou les fèves de cacao, les céréales furent au point de départ des circuits économiques. Les grandes villes qui ont connu la prospérité possédaient d ailleurs toutes un bassin céréalier (à l exception toutefois de Lyon, qui s est développée à partir de la soie)», poursuit Gilles Fumey.

4 SYNTHÈSE «Manger du pain, c est manger la France» Au niveau mondial, la production de blé représente aujourd hui 700 millions de tonnes. Ce capital nous permet de nous projeter dans l avenir. Dans les pays du Nord, 47 % de ce que nous consommons provient, directement ou indirectement, des céréales. «Les céréales, c est la France. Elles sont constitutives de notre existence. Le pouvoir des rois s est construit entre Orléans et Paris autour de la plaine de France. Quand nous mangeons du pain, nous mangeons la France. C est moins vrai pour les pays du Sud, mais cela l est davantage dans des pays comme le Bengladesh et la Côte d Ivoire», précise Gilles Fumey. Après ce voyage dans le monde, revenons aux plaines et aux bocages normands. La région Basse- Normandie est la région de France qui possède la plus grande surface agricole utile (SAU). Les territoires de l Orne, du Calvados et de la Manche sont occupés à 69 % par l agriculture. 29 % sont consacrés aux céréales. Le développement de la culture des céréales dans la plaine de Caen s est fait suite au remembrement de l après-guerre et au fauchage des haies. La Basse-Normandie est constituée de trois ensembles. «Au centre, on découvre les plaines céréalières de Caen, d Alençon et d Argentan», indique Sébastien Bourdin (2), géographe à l EM Normandie. Une boule de pain menée... à la baguette La traditionnelle baguette de pain, symbole de l identité nationale, date de la Révolution et du décret de la Convention du 15 novembre 1793 stipulant que les Français devaient manger le même pain, «Le Pain Égalité». De fait, la baguette a été inventée pour Louis XIV. «À la place de la boule de pain - d où vient le terme de boulanger - que ses problèmes dentaires lui rendaient difficiles à consommer, il demanda à ce qu on lui fasse des baguettes. La baguette va quitter la cour et la ville pour descendre progressivement jusque dans les campagnes. Il est amusant de noter que les villes réinventent aujourd hui «le pain de campagne» et le «pain aux céréales». Les céréales représentent une production agricole essentielle qui alimente un réseau exceptionnel en France de boulangeries qui sont autant de points de contact», précise Gilles Fumey. Ensuite, le vaste bocage normand, à l ouest de Caen jusqu à Cherbourg, dédié à la production fourragère, l élevage en pâturage, la production fruitière et l élevage bovin. Enfin, à l est de Caen, les pays d Auge et d Ornais, régions du cheval et des haras, voit s affirmer progressivement une agriculture céréalière. La plaine de Caen et ses limons sont propices à la culture des céréales et, dans l ensemble, la région profite d excellentes conditions pédoclimatiques.» Comme le confirme Christian Clarysse (3), directeur de la coopérative Agrial, «on peut effectivement faire du blé en Basse- Normandie sans avoir besoin d irriguer grâce à une pluviométrie très correcte.»

5 La filière céréalière en Basse-Normandie «Économie, emploi, alimentation, territoires» Ces conditions favorables expliquent en partie les performances de la filière céréalière. «Elle représente emplois en Basse-Normandie répartis pour moitié entre la production et la transformation, détaille Jean-Pierre Prévost (4), agriculteur dans le Perche et Délégué Passion Céréales pour la région Basse-Normandie. La région compte 33 organismes stockeurs et coopératives, 7 usines d alimentation animale et de nombreux moulins. Une tonne sur trois part à l export, via le port de Caen ou le port de Rouen, à destination de l Égypte, de l Algérie, du Maroc, de l Afrique... L orge est orientée principalement vers l alimentation animale, le colza, vers les biocarburants et les tourteaux. Le développement de la filière éthanol et diester, après la réforme de la PAC en 1992 sur les jachères, a permis de soutenir les prix du colza et d assurer une plus grande autonomie protéinique à la France grâce aux tourteaux et aux drèches.» Invitation en «Gourmandie» Pommes, produits laitiers, biscuits, Calvados... : la Basse-Normandie est synonyme de fabrication de productions à forte identité locale. La Biscuiterie de l Abbaye en est l un des fleurons. À côté des produits laitiers (beurre et crème fraîche AOP), le blé et la farine de blé normands constituent un véritable atout pour cette entreprise créée, voici tout juste 50 ans, par des boulangers. «Implantée dans un village de habitants, notre société compte aujourd hui 220 salariés et s est développée essentiellement par la création de nouvelles recettes. Nous sommes aussi pionniers dans le développement durable. Nous fabriquons depuis l origine des sablés au beurre, des biscuits «bio» depuis plus de 20 ans et des biscuits diététiques depuis 30 ans», rappelle Laurent Muratet (5), directeur des achats de la Biscuiterie de l Abbaye, dont 60 % des approvisionnements viennent du Grand Ouest (Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire, Centre et Poitou-Charentes) et de la plaine sucrière de Caen. «Nous travaillons avec deux moulins dans la Manche. Nous avons souhaité relocaliser nos approvisionnements au plus près de l entreprise, sachant que les céréales représentent 50 % de nos matières premières.» Reste ensuite à valoriser cet approvisionnement local et de qualité dans une période où le consommateur fait, dans ses attentes, le grand écart entre le premier prix et la qualité alimentaire. «Pour cela nous avons créé une gamme de biscuits où nous mettons en avant l origine de la farine, du sucre ou des chocolateries avec lesquelles nous travaillons», précise Laurent Muratet. Une invitation au pays de «Gourmandie» proposée dès le packaging par cet acteur aux fortes racines locales. «Produit en Gourmandie» : le goût du terroir Le goût du terroir est revenu en quelque sorte par la mondialisation. «Produit en Gourmandie» est la signature collective régionale qui identifie les produits normands de qualité, sélectionnés pour garantir ce que la Normandie fait de meilleur. Créée en 2003 par l Institut Régional de la Qualité Agroalimentaire de Normandie (IRQUA-Normandie), la marque «Produit en Gourmandie» rassemble des produits agréés selon leur origine, leur qualité et leur saveur. Près de 2 milliards de valeur ajoutée Les coopératives assurent un maillage serré du territoire bas-normand avec, pratiquement, un silo par canton. Agrial, la plus importante de celles implantées dans la région, est un intervenant SYNTHÈSE

6 La filière céréalière en Basse-Normandie «Économie, emploi, alimentation, territoires» SYNTHÈSE multi-services et multi-métiers (céréales, viande, lait), en développement constant et cohérent. Christian Clarysse : «nous possédons 16 domaines d activités regroupés en 8 branches, pour un chiffre d affaires de 3,6 milliards d euros. Les céréales représentent un axe stratégique pour notre groupe et un métier à part entière. Nous collectons 1,4 million de tonnes de céréales (dont tonnes de blé) auprès de producteurs. Nous disposons de 200 points de collecte, dont 100 silos, ainsi que du silo portuaire de Caen. Nos débouchés en termes de blé sont orientés à 50 % vers l alimentation animale et à 50 % vers l export. La production des céréales ne peut que se développer dans la région de Basse-Normandie en raison de la déprise laitière que nous constatons notamment dans l Orne. Notre objectif premier est la valorisation des productions agricoles et des céréales en particulier car elles sont très exposées à la concurrence avec d autres pays. C est par la qualité des produits que nous ferons la différence. Elle permettra notamment de dégager de meilleurs revenus pour les producteurs céréaliers.» Des défis mobilisateurs Les principaux défis de la région Basse-Normandie sont clairement identifiés par les acteurs locaux : résister à la pression foncière, améliorer les outils et les performances, réconcilier éleveurs et céréaliers. «La région subit une forte pression foncière avec des terres à euros l hectare. Les agriculteurs s efforcent de parer à l étalement urbain. Des plans locaux d urbanisme sont mis en œuvre pour réduire l emprise foncière et continuer à faire de l agriculture en bordure des villes», indique Sébastien Bourdin. «Les villes et les infrastructures gagnent sur les plaines fertiles dans notre région et il nous faut veiller à préserver l équilibre dans la consommation de terres agricoles autour de chaque nouveau projet. Je pense notamment au projet très attendu de la ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Normandie», ajoute Jean-Claude Lechanoine. «Parallèlement, il nous faut construire les outils dont les producteurs ont besoin même si nous avons parfois l impression en France qu il est plus difficile de sortir un silo de terre que de Les céréales sont ici, plus qu ailleurs peut-être, à la croisée des chemins agricoles et industriels. «Je me suis depuis longtemps intéressé aux céréales, se souvient le président de la CCI de Normandie, Jean-Claude Lechanoine (6). Elles sont au cœur de notre vie à tous. Elles structurent nos civilisations, comme l a rappelé justement Gilles Fumey, et ont créé notre économie (routes, monnaie d échange...). Ma présence ici, en tant que président de la CCI, est également liée au fait que je n aime pas les cloisonnements entre les différentes formes d activité. L agriculture touche au commerce, à l industrie, à l export. L industrie agroalimentaire est dans notre région le premier secteur industriel, devant la métallurgie et la transformation des métaux. Elle représente sur l ensemble de la Normandie emplois et près de 2 milliards de valeur ajoutée. Elle génère un fort excédent commercial. Outre le port de Caen, qui a connu une hausse de 80 % de ses volumes grâce aux céréales, la région bénéficie de la proximité du port de Rouen, premier port céréalier européen.» construire une centrale nucléaire», relève Christian Clarysse. «Il faut continuer à faire progresser des produits déjà très performants. Pour cela, nous avons besoin de la recherche et de la génétique.» Face aux exigences de certains meuniers ou de pays comme l Arabie Saoudite et l Égypte, les blés doivent revoir leur taux de protéine à la hausse. «Il faut améliorer les variétés et les techniques d apport d azote afin d augmenter ce taux tout en tenant compte des contraintes environnementales. On compte effectivement sur la recherche pour le faire», précise Jean-Pierre Prévost. Enfin, ajoute Christian Clarysse, «il ne faut surtout pas opposer les filières culture et élevage. Il faut privilégier les circuits très courts, ce qui permet de contenir les prix pour les éleveurs.» Plus généralement, on sait que les céréales sont appelées à répondre aux défis d une population qui ne va cesser de croître d ici à «Il y a une biocivilisation à mettre en place qui permettra aux céréales de demeurer l aliment fondamental de la sécurité alimentaire, tout en fournissant une alimentation

7 La filière céréalière en Basse-Normandie «Économie, emploi, alimentation, territoires» toujours plus riche de sens et d une qualité irréprochable. L Humanité demande beaucoup aux céréales et c est tout à leur honneur», assure Gilles Fumey. Si l on ne peut imaginer un monde sans céréales, le rapport des citoyens aux céréales change. Elles continuent de nous intriguer parce que nous avons construit vis-à-vis de l alimentation un certain nombre de peurs, au demeurant nécessaires. Parmi ces inquiétudes, on recense celles à l égard Les intervenants (par ordre d apparition dans la synthèse) des biotechnologies qui apportent rendements et innovation. En parallèle, «de nombreuses voix s élèvent pour plaider un retour à l agronomie et ne plus opposer agriculture bio et agriculture conventionnelle mais les faire converger, bien au contraire», conclut Christian Clarysse. Et ainsi, nourrir les hommes avec une plus grande sécurité, une toujours meilleure gestion des ressources naturelles et dans le respect de l environnement. SYNTHÈSE Débats animés par Patrice Moyon, Ouest France (1) Gilles FUMEY, Professeur de géographie culturelle de l alimentation à l Université Paris-Sorbonne Géographe culturaliste de l alimentation, Gilles Fumey a dirigé le master Alimentation & cultures alimentaires de la Sorbonne. Ses travaux au laboratoire Espace, nature & culture du CNRS portent sur la perception de la qualité alimentaire par les marquages géographiques. Il est l auteur de : ««Géopolitique de l alimentation» Ed. Sciences humaines». (2) Sébastien BOURDIN, Professeur de Géographie à l EM Normandie Institut du Développement Territorial Spécialiste de géographie économique et de sciences régionales, il a réalisé une thèse sur les inégalités économiques dans l Union européenne suite aux deux derniers élargissements en Europe centrale et orientale. Ses recherches actuelles portent sur l impact des politiques européennes sur l aménagement du territoire. Il pilote les activités scientifiques de l Institut du Développement Territorial de l Ecole de Management de Normandie. (3) Christian CLARYSSE, Directeur de la Coopérative et filiales amont au sein du Groupe coopératif et agro-alimentaire AGRIAL Pendant trente ans, Christian Clarysse a mis ses compétences au service des adhérents de la Coopérative du Dunois puis du groupe Agralys. En 2010 il a pris la direction de la Coopérative Agrial et de ces filiales amont : distribution rurale et semences. Dans ce cadre, il pilote aussi la collecte et la commercialisation des céréales ( tonnes). (4) Jean-Pierre Prévost, Délégué Passion Céréales en Basse-Normandie Céréalier dans l Orne, Jean-Pierre Prevost est Président du Comité régional Céréales FranceAgriMer, Président de la section «grandes cultures» à la FRSEA (Fédération Régionale des syndicats d exploitants agricoles) de Basse-Normandie, Vice-Président de la FDSEA 61 et administrateur de l AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé). (5) Laurent MURATET, Directeur achats et pilote développement durable de la Biscuiterie de l Abbaye Depuis l obtention de son diplôme d ingénieur ENITIAA Nantes, Laurent MURATET a fait toute sa carrière au sein de la Biscuiterie de l Abbaye. Il a été pendant 10 ans responsable qualité et est depuis 2001 directeur des achats. Il est également en charge du développement durable depuis le début du lancement de la démarche dans l entreprise fin (6) Jean-Claude Lechanoine, Président de la CCi de Normandie Jean-Claude Lechanoine a été élu Président de la Chambre de Commerce et d Industrie de région Basse-Normandie en janvier 2011 et Président du GIC «CCI Normandie» en septembre 2011.

8 Passion Céréales : une démarche au niveau régional Passion Céréales en Basse-Normandie a pour mission de valoriser les céréales et les produits qui en sont issus à l échelle régionale. Sa volonté est également de mettre en lumière les acteurs locaux de la filière, faire partager leur engagement et leur passion. Passion Céréales est une association loi 1901 créée en 2006 à l initiative de l interprofession céréalière qui rassemble producteurs, coopératives, meuniers, malteurs, amidonniers, semouliers, exportateurs ainsi que les acteurs de la nutrition animale. Elle a pour mission d informer sur les céréales, les produits qui en sont issus et les métiers de la filière. Elle est une interface d information qui ouvre des espaces de dialogue et d échange entre les acteurs de la filière céréalière, du monde végétal agricole, du monde scientifique et de la société civile, pour relever les enjeux d une société durable. Passion Céréales met en valeur le rôle de la filière céréalière dans la vie de nos territoires. Dans chaque région, les exploitations, les organismes de collecte, de stockage et de négoce, ainsi que les industries agroalimentaires, sont des leviers essentiels du tissu économique. La filière crée des emplois, de la valeur, participe à l équilibre entre les villes et les zones rurales et joue un rôle prépondérant dans la gestion des paysages et l aménagement du territoire. Passion Céréales, Décembre 2013 / Création : God Save The Queen / Rédaction : I. Huguenin et C. Tronchet / Crédits photos : Passion Céréales - Fotolia - Shutterstock Avec le soutien de : Créé le 1 er avril 2009, FranceAgriMer est un établissement public administratif. C est un lieu d échanges et d arbitrage entre les filières françaises de l agriculture et de la pêche. FranceAgriMer est issu de la fusion de cinq offices agricoles : Ofimer, Office de l Élevage, ONIGC, Onippam et Viniflhor. Pour plus d information : Intercéréales est l interprofession regroupant les métiers des céréales. C est un lieu d échanges entre les organisations professionnelles qui travaillent le blé tendre, le maïs, l orge, le blé dur, l avoine, le triticale, le seigle, le sorgho et le riz. Pour plus d information : avenue de Neuilly Paris Tél Fax contact@passioncereales.fr