Étude qualita+ve du marché individuel du solaire photovoltaïque en France

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1 Étude qualita+ve du marché individuel du solaire photovoltaïque en France Avec le sou+en de : Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 1 Septembre 2013

2 Sommaire Préambule et méthodologie Par<e 1 - Percep<on de l'évolu<on du marché français p.3 p.6 Par<e 2 - La structura<on du marché p. 14 Par<e 3 - Les perspec<ves de développement du marché p. 22 Par<e 4 - Autoconsomma<on et smart- grid p. 37 Par<e 5 - Les labels dans la filière PV p. 44 Par<e 6 - L'ac<on des pouvoirs publics p. 51 Par<e 7 - Synthèse des recommanda<ons p. 65 Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 2

3 Préambule Ce rapport présente les résultats du volet qualita<f de l'étude rela<ve au suivi 2013 du marché des systèmes photovoltaïques dans le secteur du résiden<el. Ces résultats viennent compléter ceux de l'étude quan<ta<ve du suivi du marché pour son ac<vité en Le contenu de ce rapport est strictement confiden<el et ne doit pas être diffusé en l état, les verba<m étant sourcés. La version anonyme de ce rapport sera transmise aux par<cipants et à l Ademe, qui pourra alors diffuser les résultats de l étude. La synthèse anonyme de l étude sera mise en libre téléchargement sur le site internet d Observ ER : (hzp:// renouvelables.org) dans la sec<on «Les études d'observ'er». Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 3

4 Méthodologie de l'étude Ce rapport s appuie sur les résultats d interviews de fabricants et/ou de distributeurs grossistes de systèmes photovoltaïques, présents sur le marché français. Ces interviews ont été réalisées durant la deuxième quinzaine du mois de juillet 2013 par téléphone selon un guide d entre<en préétabli. Les principales théma<ques abordées dans le guide d entre<en sont : ü Percep<on des acteurs sur l'évolu<on récente du marché, jusqu'au premier semestre 2013 ; ü Percep<on des acteurs sur la structura<on du marché actuel (acteurs en présence, organisa<on de la distribu<on, ac<vités à l'export, etc.) ; ü Percep<on des acteurs sur les perspec<ves d'évolu<on du marché à court et à moyen terme ; ü Principaux travaux menés en termes de R&D ; ü Percep<on des acteurs sur les ac<ons de qualifica<on des installateurs et la labellisa<on du matériel ; ü Percep<on des acteurs sur l'ac<on des pouvoirs publics en faveur du marché (tarif d'achat, crédit d'impôt, RT 2012). 9 fabricants (ou bureaux de vente de fabricants) et 2 distributeurs ont été interviewés. Le choix des acteurs a été guidé par la représenta<vité du panel global sur : ü Leur champ d'ac<vité (fabrica<on de modules, de système d'intégra<on, de systèmes électriques dédié au PV, distribu<on, bureau de vente) ; ü Leur na<onalité (fabricants français, filiales françaises de fabricants ou de distributeurs européens et non européens) ; ü Leur ancienneté sur le marché ; ü Leur taille Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 4

5 Entreprises interrogées Ac+vités Filiale française de fabricant étranger Distributeur/grossiste spécialisé, filiale française d un groupe étranger Distributeur/grossiste spécialisé, filiale française d un groupe allemand Fabricant français Ancienneté sur le marché français Filiale française de fabricant étranger 2009 (ouverture de la filiale française en 2012) Fabricant français Fabricant français Filiale française de fabricant étranger Fabricant français Fabricant français 2006 (environ 7 ans dans le PV en France) (environ 8 ans), ouverture de la filiale française en 2010) Fin Fabricant français 2011 Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 5

6 Par<e 1 Percep<on de l'évolu<on du marché français 1. Chute brutale de l'ac<vité en 2011, main<en à un faible niveau en 2012 ü Les années 2011 et 2012 ont été jugées catastrophiques au niveau de l'ac<vité du marché français. «On est descendu à un niveau très bas à par3r du deuxième trimestre 2012, jusqu'à la fin du deuxième trimestre Cela fait 5 trimestres de suite à un niveau très bas et aujourd'hui, le troisième trimestre 2013 va être du même niveau que le 1er trimestre 2012.» «En ce qui concerne, notre ac3vité de producteur de modules PV en France, ceme période et surtout 2012 a été par3culièrement catastrophique avec un niveau d ac3vité excessivement bas et une incer3tude maximum au niveau des marchés poten3els. Un niveau de charge catastrophique et des impacts économiques très sensibles. «Les marchés 2011 et 2012 ont été très incertains. L'année 2012 a également été difficile, un gros creux en cours d'année avec une reprise à la fin de l'année 2012.» ü Un autre acteur met en avant la forte variabilité du marché du résiden<el «Les évolu3ons les plus importantes sont la forte variabilité du marché. Puisqu'on était en 2010 sur un marché de 300 à 350 MW sur le résiden3el. On est tombé en 2011, en 2012 à 100 MW. Il semblerait que depuis le début de l'année, on soit sur un marché de MW. Donc, premier élément, forte variabilité du marché.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 6

7 ü Nombreux sont les acteurs à rappeler les effets du moratoire de fin 2010, près de 3 ans après son applica<on «2011 a été catastrophique suite au moratoire, hormis peut être pour les fabricants qui avaient un portefeuille de demande de PTF * et ERDF avant pour des grandes installa3ons. Pour nous cela a été catastrophique sur le marché français car on était axé sur le résiden3el. Même si le résiden3el n'a pas été touché par le moratoire. Il y a eu tellement de communica3on que cela a eu le même résultat.» «Sur 2011, une baisse significa3ve des volumes de ventes due aux différentes mesures gouvernementales de type moratoire et autres.» ü Le faible niveau d'ac<vité a conduit certains acteurs à se restructurer et à se reposi<onner sur des marchés de niches «Une restructura3on pour rester vivant et la créa3on de nombreux produits pour aller se memre sur des marchés de niche (garde corps PV, facades).» «On ne fait plus uniquement des panneaux solaires, on s'est diversifié dans les structures de montage. On a également développé des kits autonomes pour le hors réseau» * Proposi3on technique et financière Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 7

8 ü Pour un autre acteur interrogé, l'adapta<on n'a pas été possible et il a fait le choix de se re<rer du marché «On a démarré la produc3on en juillet L'ac3vité a commencé juste après le moratoire et la baisse des prix. On a produit jusqu'à janvier 2013 date à laquelle la direc3on a décidé d'arrêter l'ac3vité faute de rentabilité. La ligne a été démontée. On a des stocks à vendre et on va essayer de vendre notre ou3l de produc3on.» ü Un acteur interviewé rappelle qu'il existe un décalage entre les volumes de raccordement et les volumes de ventes réalisés sur les mêmes périodes. La baisse des volumes de ventes qui touche directement l'ac<vité des acteurs a été beaucoup plus brutale. «Après le moratoire fin 2010, le marché 2011 et même 2012 ont chuté de 90 %. Mais il ne faut mélanger les volumes que l'on peut voir dans les sta3s3ques. Car en effet les données d'installa3on, en 2011 & 2012, pouvaient sembler pas trop mal, mais tous ces volumes concernaient des projets qui étaient déjà confirmés avant le moratoire. Il y a un décalage important entre les données de raccordement et les données de vente. Nous on n a rien vu des volumes qui ont été raccordés. C'était surtout du chinois. Ce n'était pas facile car le marché français n'existait presque pas.» La chute du marché photovoltaïque français amorcée en 2011 s est poursuivie en Le moratoire de fin 2010 est toujours à l esprit des acteurs comme le point de départ du déclin du marché. La restructura<on du secteur et la réorienta<on d ac<vité d une par<e des acteurs se poursuivent. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 8

9 2. Reprise d ac<vité au premier semestre 2013 sur le résiden<el ü ü ü Les acteurs font état d une croissance du marché sur le segment du résiden<el «On vend plus de modules pour l'intégra3on au bâ3 dans le résiden3el. On a une augmenta3on des ventes au niveau du résiden3el, qui a doublé au niveau du résiden3el en 2013 par rapport à 2012.» «Au premier semestre 2013 par rapport à 2012, c'est fois deux pour nous. On était tombé très bas en On a à peu près perdu 70 % de nos volumes entre 2010 et Sur 2012, on est resté sur une ac3vité qui a crû quand même à nouveau environ de 30 %. Là, on est quasiment au double de l'année précédente. La croissance s'est amorcée au milieu de l'année 2012.» «2013 a très bien marché sur les trois premiers mois. Ensuite, on a eu un creux et cela devrait bien repar3r à par3r de septembre. Sur le premier trimestre 2013 par rapport au premier trimestre 2012, on est à fois 5 (en valeur). On a quand même des tarifs d'achat qui ont diminué de 30 %. Faites le ra3o. En volume, c'est beaucoup plus que fois 5. CeMe croissance s'explique par des niveaux très faibles début 2012.» Pour une minorité, c est le moment de reprendre des parts de marché «Entre le 1er semestre 2012 et 2013, il y a une neme améliora3on de la situa3on. Depuis fin 2012, on a remis en place une stratégie de reconquête du marché. Grosso- modo, l'an dernier (en 2012) on avait 1% du marché, au 1er trimestre 2013, on avait 3 % du marché et au trimestre 2, j'es3me, compte tenu des données de raccordement ERDF, qu on est à 5 % du marché. Donc au premier semestre on est environ à 4 % du marché contre 1 % l'an dernier, alors que les volumes de raccordement ont augmenté de 35 % au premier trimestre.» CeZe reprise de l'ac<vité sur le segment du résiden<el est azribuée au changement dans la réglementa<on «Les nouvelles disposi3ons du 1er février avec la bonifica3on et surtout le 9 kwc qui peut être mis sur tout bâ3ment ont permis de relancer la mécanique,. La bonifica3on a également permis de relancer le marché agricole.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 9

10 ü Cependant, pour les acteurs (distributeurs ou fabricants) qui interviennent sur tous les segments de marché et spécifiquement sur le segment des grandes centrales, la reprise véritable n'est globalement pas au rendez- vous «Pas de reprise. On voit une légère baisse d'ac3vité sur le territoire français mais une augmenta3on sur l'import/ export car je suis responsable aussi des pays francophones ce qui inclut aussi la Suisse et la Belgique.» «2013, c'est nemement moins bon. On est à plutôt - 20 % sur Il ne va rien se passer début 2013, comme on tombe au milieu des appels d'offre, il ne va rien se passer. En volume, c'est de la baisse en terme de prise de commande mis à part la signature de contrats de services et d'opéra3on et maintenance.» Une nouvelle tendance apparaît pour le premier semestre 2013 avec une reprise d ac<vité sur le marché du résiden<el et des pe<tes installa<ons. Les acteurs expliquent cela par les nouvelles disposi<ons réglementaires, la bonifica<on européenne et l augmenta<on du seuil de 3 à 9 KWc du premier niveau de la grille tarifaire. CeZe reprise ne concerne cependant pas les segments de marché de plus grandes puissances ni les centrales au sol qui cons<tuent l essen<el de l ac<vité du photovoltaïque en France. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 10

11 3. Percep<on de la qualité du matériel vendu ü La percep<on de la qualité des produits vendus sur le marché français est jugée en constante augmenta<on «Il y a une améliora3on constante de la qualité des matériels vendus. En ce qui concerne nos modules en terme de technologie, il y a eu des avancées avec notamment notre technologie an3- PID spécialement conçue pour résister au phénomène de dégrada3on de la performance. On a des contrôles qualité qui sont renforcés. On a augmenté les taux d'efficacité. On a augmenté de 20 % le rendement de nos produits depuis l'année passée.» «La qualité des panneaux n'a cessé d'augmenter. Que ce soit sur les panneaux européens ou les panneaux chinois de meilleurs fabricants, il y a toujours eu une augmenta3on de la qualité.» ü Certains azribuent ce phénomène à la bonifica<on des tarifs d'achat pour les modules «Made in Europe» «La qualité des produits a tendance à s'améliorer, la puissance et l'efficacité des panneaux vendus est également en augmenta3on. Depuis 2013, la structure du marché au niveau des produits change à cause de la bonifica3on des tarifs d'achat sur les produits européens, donc forcément la qualité tend à s'améliorer. Fatalement avant, il y avait beaucoup plus de produits asia3ques de moins bonne qualité.» «Depuis le début de l'année, on a une modifica3on sur le marché français liée à l'origine européenne. La grosse évolu3on pour nous en terme de posi3onnement sur le marché, c'est qu'en 2012 on était principalement sur le marché ter3aire car ce marché demandait des modules haut de gamme, depuis qu'il y a la bonifica3on européenne, le résiden3el peut se permemre d'acheter des modules de meilleure qualité, avec une meilleure garan3e. La grande différence, c'est qu'en 2012, j'avais 80 % de mes volumes dans le ter3aire, maintenant j'ai 50 % dans le résiden3el.» Tous les fabricants et distributeurs interrogés s accordent à dire que la qualité des modules photovoltaïques vendus sur le marché français est en constante augmenta<on. En dehors des innova<ons technologiques, l augmenta<on de la qualité générale des matériels vendus s explique par la mise en place de la bonifica<on tarifaire pour les modules fabriqués en Europe. CeZe mesure a notamment eu un impact sur la qualité des panneaux vendus sur le segment du résiden<el qui est le plus exposé aux modules chinois de troisième niveau (qualité la plus faible). Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 11

12 4. L importance des marchés à l export ü Pour maintenir leur niveau d'ac<vité, la moi<é des acteurs français interviewés a déclaré avoir cherché des marchés à l'étranger. «Pendant la période très creuse, on a pu bénéficier de certains marchés hors de France en Europe qui ont mis en place des tarifs d'achat privilégiant la produc3on européenne, comme en Italie. Ce qui a permis de limiter les dégâts sur une période excessivement basse sur le marché français.» «On a pu faire de l'export en 2011 et en 2012 notamment en Allemagne, mais aussi en Angleterre, en Italie en Grèce. Nous sommes très bien posi3onnés sur le marché allemand. En 2012, c'était notre marché principal, mais en 2013 le marché français va redevenir plus important (55 %). On a fait environ +50 % au premier semestre 2013, par rapport au premier semestre a été très difficile sur le marché français. Cela n'a pas été catastrophique pour nous car nous avons pu développer nos ac3vités en Allemagne. Là, on observe une inversion avec un retour des ac3vités en France.» «En 2011, on est par3 à l'export notamment sur le Benelux. En 2012, on a eu une volonté de revenir sur le marché français comme on a aussi des ac3vités dans le bâ3ment liées aux nouvelles réglementa3ons thermiques. On a u3lisé ceme année 2011 pour créer de nombreux produits en BIPV, garde corps, brise- soleil, façade pour pouvoir proposer un ensemble de produits sur le bâ3ment.» ü D'autres acteurs français n'ont pas pu développer leur ac<vité à l'export, mais c'est un objec<f à très court terme. «On n a pas eu la possibilité de le faire. On a tellement été touché sur notre marché intérieur qu'on a décidé de nous consacrer à la France d'abord et de nous stabiliser sur le marché français. On va bientôt être en ordre de marche pour nous amaquer à l'export.» «On cherche oui, mais on ne va pas le faire sur 2013, car on a besoin de recréer des fonds propres. Si on le fait, on est en pourparlers avec des gros distributeurs. On a déjà un distributeur en Belgique. On est en négocia3on avec un distributeur qui est sur 24 pays et un troisième qui est plus sur les pays de l Est.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 12

13 ü Les filiales françaises de grands groupes sont généralement en charge de l exporta<on pour l'ensemble des marchés francophones «Nous, on accompagne les acteurs francophones, de même que mes collègues en Espagne accompagnent les acteurs espagnols qui s'exportent. On a deux types de clients qu'on accompagne, soit des développeurs, soit des EPC (projets clés en main). On est un peu partout, là on est sur le marché africain. Le marché est plus important à l'export que sur le marché na3onal actuellement.» «Au niveau de la poli3que du groupe, nous, on a séparé les marchés par langue parlée. La filiale française se trouve de fait responsable de la France, des DOM COM, de la Belgique, de la Suisse Romande, de l'afrique du Nord et de l'afrique sub- saharienne francophone. Moi, un moment, pour maintenir mon volume d'ac3vité, j'ai quand même dû trouver des solu3ons à l'export, donc j'ai dû intensifier mes efforts à l'export, en me concentrant surtout sur la Belgique et la Suisse dans un premier temps, mais on exporte aussi en Tunisie et en Afrique de l'ouest. On travaille avec des sociétés locales.» «On recherche des parts de marché. Je m'occupe des partenaires français qui vendent à l'étranger, en Afrique, en Angleterre. Mais moi, je ne vends qu'en France, c'est la finalité de la filiale française.» «Nous sommes un groupe européen donc on tend à se diversifier au niveau mondial. Sur notre filiale française, on amaque tout ce qui est marché de type Maghreb.» Aucun acteur ne fait abstrac<on des marchés à l export. Les acteurs les plus importants y sont présents depuis plusieurs années et se sont davantage tournés vers eux en 2011 et 2012 pour palier le creux du marché français. Pour les plus pe<tes entreprises, l export est plus difficile à azeindre et il relève le plus souvent de marché d opportunité que de vrai conquête de part de marché. Par ailleurs, les filiales françaises de grands groupes étrangers européens ou asia<ques, ac<fs dans la fabrica<on ou la distribu<on, sont le plus souvent les têtes de ponts des ac<vités de prospec<on pour les zones francophones européenne ou les pays du Maghreb. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 13

14 Par<e 2 Structura<on du marché 1. La phase de concentra<on des acteurs industriels s est intensifiée ü La situa<on de l'industrie française apparaît très fragile «On se rend compte que c'est assez fragile parce qu'il y a beaucoup de fabricants qui font faillite ou qui sont en redressement. D une certaine façon, on a moins de concurrence mais on voit aussi que les prix sont toujours aussi serrés.» «Il y a eu au moins emplois qui ont disparu, installateurs, distributeurs. Il y a eu deux dépôts de bilan d'usines PV françaises.» «Certains acteurs majeurs ont connu des défaillances. C est vrai en France, en Europe et même au niveau interna3onal. En France, des acteurs majeurs ont disparu ou sont en train de disparaître. Des usines qui ont fermé et des acteurs qui sont dans des situa3ons d'incer3tudes fortes, soit en redressement judiciaire, soit en recherche de repreneur.» ü La restructura<on du secteur analysée comme une évolu<on industrielle classique «C'est un peu comme toute évolu3on industrielle. Les grands acteurs vont se développer. Certains pe3ts acteurs vont réussir à passer mais cela va devenir de plus en plus compé33f, très clairement.. Pour 3rer les coûts, il n'y a pas 36 solu3ons, il faut faire du volume. Donc ce sont les acteurs qui vont être capable de 3rer leurs coûts fixes sur plusieurs marchés qui vont être capables de rester compé33fs.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 14

15 ü Ce même acteur met en avant la fragilité intrinsèque de l'industrie française «Une structura3on très fragile. On sent une fragilité d'une grande par3e des acteurs du fait de l'instabilité administra3ve ou poli3que. Si on regarde la produc3on de modules en France, et même d'onduleurs, aujourd'hui, on n est pas compé33f, on n est plus un pays industriel. Ce n'est pas qu'un problème photovoltaïque, c'est un problème générique.» ü Le marché résiden<el intéresserait moins les acteurs asia<ques «Le marché du résiden3el est peut être le marché le plus structuré aujourd'hui, où les amaques des constructeurs asia3ques sont quand même un peu moins présentes que sur d'autres marchés plutôt de masse. La structura3on du marché, cela reste toujours aussi délicat.» ü Une conséquence des mesures protec<onnistes est l'intérêt croissant de certains acteurs asia<ques à collaborer avec des industriels européens. «Là les cartes se rebament, notamment vis- à- vis des dernières mises en place réglementaires concernant la bonifica3on des produits européens et du chiffon rouge que cons3tue l'an3- dumping. Aujourd'hui c'est prématuré de 3rer des conclusions à long terme car la décision défini3ve des taxes an3dumping sera prise le 6 août. En tout état de cause, aujourd'hui, on a beaucoup plus de rela3on avec des fabricants européens. On a des départements industriels qui se fondent en terme de fabrica3on avec eux. On a des asia3ques qui viennent plus faire tourner des usines ici et inversement des européens qui cherchent plus à faire tourner leurs usines à l'étranger. Il y a une espèce de maillage qui a lieu autour des acteurs» Tous les acteurs interrogés jugent la situa<on de l industrie française du photovoltaïque, et plus largement européenne, extrêmement préoccupante. Depuis notre enquête de 2012, au moins trois acteurs disposant d unités de produc<on en France ont quizé le marché ou ont annoncé leur inten<on de fermer leurs usines. Le phénomène de concentra<on de l industrie touche essen<ellement les fabricants européens même si certains acteurs asia<ques sont également touchés, comme Suntech, l ancien n 1 mondial. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 15

16 2. Restructura<on des réseaux de distribu<on ü Diminu<on du nombre de grossistes distributeurs spécialisés au profit des distributeurs généralistes «Fin 2010, la distribu3on que l'on qualifie de généraliste a arrêté de référencer ce genre de produits (PV). On est les premiers à s'en féliciter du fait qu'ils s'y intéressent à nouveau. Par contre, les distributeurs spécialisés dans le monde du résiden3el ont beaucoup disparu. On revient à des schémas un peu plus vente directe ou passage par la distribu3on généraliste. Le problème aujourd'hui est qu'il est très difficile de rémunérer la distribu3on vu les faibles taux de marge dont on dispose sur ce marché.» «Il y a une restructura3on en cours où les réseaux de spécialistes sont en train de se concentrer et les réseaux généralistes sont en train de prendre quelques pe3tes parts de marché par rapport à ces spécialistes. C'est une tendance qui est plutôt entraînée par le fait que les spécialistes sont des allemands. Les allemands souffrent sur le marché et cela a des incidences en France par manque de pouvoir d'achat. Dans les spécialistes, il y a une grosse consolida3on qui est en cours. Les généralistes peuvent se permemre de souffrir sur le PV car ils ont d'autres ac3vités.» «Nous on travaille très peu avec les distributeurs. Par contre on a vu la dispari3on de distributeurs (grossistes). Hier il y en avait peut être 15 qui pouvaient travailler avec nous, maintenant il y en a à peine 5. Il faut avoir des volumes suffisant pour travailler avec nous.» ü Dans l ensemble, les acteurs jugent que la structura<on des réseaux de distribu<on n est pas encore mature «Actuellement ça reste encore compliqué. Vous avez des fabricants français, européens ou autres, qui ont des poli3ques de ventes très diverses. Certains passent par des distributeurs, d autres vendent en direct. C'est un peu compliqué. Je sais qu'il y a des fabricants français que je n intègre pas dans mon porzolio car ils ne s'adressent qu à des installateurs en direct.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 16

17 ü Une grande par<e des sociétés de vente directe a disparu «Suite au moratoire on a quand même vu, que ce soit du côté des installateurs ou des distributeurs, une épura3on. Le marché du photovoltaïque est revenu un peu plus aux sociétés du bâ3ment. Avant le moratoire, c'était des sociétés de vente qui faisaient pra3quement du «one shot» au niveau commercial et qui ne connaissaient rien au bâ3ment. C'était une catégorie d'opportunistes. Et là on revient sur des personnes qui ont une exper3se du bâ3ment depuis un certains temps.» «Sur le domaine du résiden3el, je vois qu'il y a certains d'entre eux qui con3nuent le jeu du bas de gamme et que certains d'entre eux ont disparu. Il y a deux grands réseaux qui ont disparu en mai et en juin.» ü mais leur poids sur le marché est encore notable «Malheureusement, le monde du PV résiden3el est encore tenu aujourd'hui par de la vente directe, des gens qui vont picorer sur certains marchés comme celui de la pompe à chaleur ou du PV et qui demain seront probablement sur autre chose. Moi, je viens du monde du chauffage. Le marché était bien plus structuré avec des installateurs iden3fiés, des critères de qualité reconnus, etc. Sur le photovoltaïque, ce n'est pas encore ça.» Le mouvement actuel est celui d une montée en puissance des grossistes généralistes au dépend des distributeurs spécialisés dans le photovoltaïque qui sont le plus souvent des filiales françaises de groupes allemands. Cependant, la structura<on des réseaux de distribu<on évoluant en lien avec l ac<vité du marché français mais également en fonc<on de l évolu<on du marché allemand, on ne peut pas y voir une tendance durable. Au niveau de la vente directe faite par des acteurs peu scrupuleux, voire des éco- délinquants, même si son poids a diminué elle n a pas encore totalement disparu et con<nue d inquiéter les industriels. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 17

18 3. Structura<on des installateurs ü La majorité des industriels interrogés jugent que la qualité des industriels s'est améliorée ces dernières années «Elle est nemement meilleure qu'elle e l était jusqu'en 2010 où beaucoup de monde s'étaient engouffrés dans ce marché très porteur à l'époque. Tous les opportunistes de l'époque ont dû disparaître. C'est plus un sen3ment qu'un constat.» «Aujourd'hui on a un réseau de professionnels en France qui a fait ses preuves. On a des structures de qualifica3on qui permement d'assurer ceme haute qualité. Il n'y a pas de problème par3culier sur la qualité des installateurs agrées en France.» «D'une manière générale, c'est bon. La plupart des installateurs à qui on vend du matériel viennent prendre des cours de forma3on auprès des fabricants. Mais vous avez toujours un 10 % de profiteurs, de gens qui s'improvisent installateurs du jour au lendemain et qui font cela n'importe comment. La crise a quand même bien nemoyé le secteur car il n'y a plus l'amrait de la quan3té.» ü Certains installateurs spécialisés dans le photovoltaïque ont dû se diversifier «En terme de clients, on a eu beaucoup de changements. On était en rela3on avec beaucoup d installateurs qui s'étaient vraiment spécialisés dans le PV et qui, par la force des choses, ont dû se diversifier pour repar3r sur des créneaux énergies renouvelables qui marchent mieux actuellement.» Le niveau des installateurs du marché français est globalement jugé comme sa<sfaisant et en améliora<on. Ils jugent également que la crise de la filière a permis de faire sor<r une bonne par<e des installateurs aux compétences insuffisantes. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 18

19 4. Tendances spécifiques des marchés résiden<els et ter<aires ü Le résiden<el se porte mieux que le ter<aire grâce au changement de la grille tarifaire «Le résiden3el tend à augmenter, pour nous en tout cas, car maintenant on peut aller jusqu'à 9 kwc pour les installa3ons. Par contre au niveau du ter3aire, on voit que c'est beaucoup plus compliqué. Au niveau des prix recherchés, c'est très faible, les tarifs d'achat ont diminué et les frais de raccordement sont devenus très élevés maintenant. On voit plutôt une tendance à la baisse pour ce secteur là.» «Il y a peut- être un rebond par rapport à l'année dernière du fait de l'instaura3on de ces mesures à tarifs préféren3els. Mais ce n'est pas un boom. Un très léger réveil depuis début 2013 et une tendance à la hausse en fin d'année, sur les deux marchés, Il y a un niveau d'incer3tude qui reste fort» «Aujourd'hui le marché est un peu plus sur le résiden3el. Aujourd'hui, il y a très peu de ter3aire industriel qui s'intéresse au PV.» «Une stabilité au niveau du résiden3el, on est entre 60 et 80 MW installés par trimestre. Maintenant sur le ter3aire et l'industriel, les systèmes de 36 kwc et 100 kwc, une baisse d'ac3vité essen3ellement liée à l'incer3tude concernant les taxes an3- dumping.» ü Certains acteurs pensent que la réglementa<on actuelle n'est pas favorable au segment de marché du ter<aire «Tout a été fait pour laminer le ter3aire de moyenne taille c est celui qui avait un vrai poten3el de développement. Il y a des toitures de m2 et les gens installent des systèmes de 100 kwc pour avoir le tarif des 100 kwc, du fait de l'administra3on.» Du fait d une réglementa<on plus favorable liée à la nouvelle grille tarifaire, le marché français du résiden<el est celui qui se porte le mieux actuellement. Les professionnels regrezent que la réglementa<on ne favorise pas le marché du collec<f/ter<aire dont les perspec<ves de développement sont jugées beaucoup plus intéressantes. Sur ce dernier segment, la limite des 100 kwc cons<tue également un frein important au développement du marché. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 19

20 5. Tendances spécifiques en ma<ère de R&D ü Augmenta<on de l'efficacité et de la performance «Aujourd'hui, l'objec3f c'est d'augmenter le rendement de nos cellules et de ce fait de pouvoir réduire les coûts. Ça c'est un engagement logique et naturel pour un fabricant. Maintenant, je ne vais pas entrer dans les détails techniques mais on a une augmenta3on de 2 à 3 points de pourcentage.» «Trois grands volets de changement. La compé33vité ; memre en place des innova3ons technologiques pour augmenter le rendement et diminuer le coût des modules. Diminuer le coût de revient mais jamais au détriment de la qualité. On est ver3calisé. On peut avoir des niveaux d innova3on à chaque étape. Sur le devant de la cellule vous avez les fingers, les pe3tes lignes horizontales. On étudie comment les creuser un peu moins profonds. On fait des économies avec moins de puissance laser pour la creuser et moins de perte lumière sur la cellule. Cela permet de gagner du wam peak sur nos modules. Autre innova3on, on sort des nouveaux modules fondés sur un nouveau procédé de monocristalisa3on, que les chinois avait nommé quasimono, qui consiste à livrer des cellules monocristallines de forme carrée. Cela permet d'avoir plus de performance sur mes modules grâce à la forme carrée et d'avoir des cellules moins chères.» ü La réduc<on des coûts «Réduc3on des coûts. Réduc3on des coûts.» «On essaie de réduire les prix, d'op3miser les produits qu'on u3lise dans la fabrica3on de nos modules solaires. On essaie de trouver d'autres fournisseurs pour garder des produits de même qualité en réduisant les coûts. On étudie d'autres boîtes de jonc3on et on travaille sur la structure de montage.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 20

21 ü Augmenta<on de la durabilité des modules «Autre innova3on, on vient de sor3r un module bi- verre. Avec ce module, la face arrière est en verre et remplace la face arrière en plas3que Tedlar. Cela a deux effets, meilleure robustesse globale du module et la face arrière devient inamaquable. Même si elle était rela3vement bien protégée derrière avec le Tedlar, là on a solu3onné complètement la ques3on. Là, le résultat, c'est que j'ai une garan3e linéaire de 30 ans au lieu de 25 ans.» ü Créa<on de systèmes mul<fonc<onnels orientés sur la performance énergé<que globale des bâ<ments «On consacre toujours nos ressources de R&D à créer des systèmes que l'on appelle mul3fonc3onnels qui font à la fois l'étanchéité de la couverture, qui font l'électricité, qui produisent des calories et la façon dont on u3lise ces calories. On con3nue à consacrer notre ac3vité de R&D sur des systèmes solaires permemant d'améliorer la performance énergé3que des bâ3ments.» «Notre R&D ceme année va être de combiner la produc3on d'électricité photovoltaïque avec des double et triple vitrage en une seule opéra3on.» L augmenta<on de l efficacité et la réduc<on des coûts sont les principaux axes de recherche et développement des fabricants de cellules et de modules. Certains acteurs interrogés sont posi<onnés sur le segment de marché du haut de gamme et développent des innova<ons permezant d augmenter la durée de vie des panneaux et de garan<r sur le long terme le rendement des modules. Un acteur interrogé tente de se différencier en consacrant une par<e de sa R&D à développer de nouveaux produits PV capables de remplir plusieurs fonc<ons comme produire à la fois de l électricité et de la chaleur. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 21

22 Par<e 3 Perspec<ves de développement du marché 1. Percep<on de l évolu<on du marché pour la fin de 2013 et le début de 2014 ü ü Dans l'ensemble, la tendance pour la fin 2013 reste sur une augmenta<on des volumes de ventes. «Fin d'année, on a une relance des ventes mais qui finalement est due au calendrier des projets, car on a eu une grosse temporisa3on l'année dernière par rapport aux changements des réglementa3ons. Et donc voilà, maintenant les projets arrivent à maturité. Là, on a un gros volume qui a commencé et qui va perdurer jusqu'au début de l'année prochaine. Après on verra, peut- être qu'à par3r du deuxième semestre 2014, il y aura une rechute en terme de réalisa3on de projets.» «Il y a eu un léger ralen3ssement sur le deuxième trimestre Le troisième trimestre, je le vois un peu plus en hausse et le dernier trimestre devrait être meilleur. J'ai tendance à dire une augmenta3on au niveau des volumes mais pas de grands bonds.» «Le premier trimestre 2013, on a un peu plus de 100 MW de demandes de raccordement. Moi j'es3me qu'il faut enlever entre 35 et 40 % entre les demandes de raccordement et les raccordements effec3fs. Malgré tout, on a un marché qui va tourner autour de 65 MW raccordables. Donc, on est sur un marché qui me semble être en croissance de 30 %.» Certains acteurs s'azendent à une relance plus soutenue de leur ac<vité «Sur le premier semestre 2013, on a fait une croissance entre 30 et 40 % par rapport à la même période Pour le second semestre 2013, on espère faire facilement plus de 50 %.» «Pour l'instant, on est très sa3sfait de l'année En 2012, on s'était posé la ques3on de l'intérêt d'avoir une filiale en France avec des perspec3ves plutôt pessimistes. Aujourd'hui, on est content d'avoir gardé ceme filiale française qui est pour nous un tremplin vers toute l'europe du sud. Pour le 1er semestre 2014, on est op3miste car les condi3ons actuelles sont bonnes et les carnets de commandes se remplissent aujourd'hui avec des délais dans le ter3aire. Maintenant, cela va dépendre des condi3ons réglementaires, des varia3ons et des tarifs sur Q3 qui vont condi3onner les commandes à venir fin premier semestre, début deuxième semestre On amend ceme parité réseau qui nous libérera des contraintes réglementaires.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 22

23 ü D'autres sont plus circonspects sur l'éventualité d'une reprise ou restent très prudents «Actuellement, c'est impossible de se projeter. On ne sait pas très bien comment ça va se passer. Après, il y a la bonifica3on tarifaire de 5 à 10 % qui a été mise en place en France, mais c'est toujours assez flou pour prévoir des volumes. On n a pas encore perçu d'impact fort par rapport à la bonifica3on des 5 à 10 %. On est toujours dans un marché où les concurrents ont des prix extrêmement bas même en produits bonifiés alors on se demande même comment c'est possible.» «Le tarif d'achat avec la bonifica3on a permis de relancer un peu le marché. Le fait qu'il y ait moins d'acteurs, les parts du gâteau sont répar3es entre moins de personnes. En 2013, on espère faire autant que Si on arrive à faire en France ce que l'on a fait en 2012, ce sera très bien.» La plupart des acteurs interrogés pensent que le volume des ventes PV va con<nuer à augmenter durant le second semestre 2013 et perdurer au moins jusqu au début de l année 2014, en lien avec la mise en place de la bonifica<on. CeZe croissance part d un niveau d ac<vité extrêmement bas, ce qui explique les taux de croissance à deux chiffres azendus. Un acteur azribue la relance de son ac<vité au fait que de nombreux projets ont été mis entre parenthèse en 2012 du fait du changement de la réglementa<on. Le déblocage de ces projets arrivés à maturité expliquerait une par<e de la relance du marché. Les perspec<ves de croissance au second semestre 2014 sont déjà plus incertaines et dépendront des prochaines évolu<ons de la réglementa<on. Le marché du résiden<el est actuellement ressen< comme le créneau le plus porteur de ce regain d ac<vité. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 23

24 2. Évalua<on du poten<el de croissance du marché français ü Une par<e des acteurs restent confiants sur les perspec<ves de croissance à moyen terme du marché français «Le poten3el de croissance, il est réel puisqu'on a quand même un environnement très favorable à ce type de technologie. A moyen et à long terme, on n a aucun doute sur la viabilité technique, financière et de marché de la solu3on PV. Maintenant, sur la dynamisa3on de l'industrie, elle accompagnera forcément le développement du marché. L'objec3f c'est quand même d'arriver à une compé33vité par rapport aux technologies carbonées et nucléarisées. CeMe compé33vité est désormais acquise sur la moyenne durée puisque l'on observe une augmenta3on structurée du prix de l'électricité. Les deux courbes vont se croiser, plus tard chez nous qu'ailleurs mais elles se croiseront.» «L'avenir passera par la parité réseau. C'est dommage que le gouvernement n'ait pas mis en place une régionalisa3on des tarifs. Finalement, l'inves3ssement est le même à Lille et à Marseille mais la produc3on n'est pas la même. Je pense qu'après le débat sur la transi3on énergé3que, le photovoltaïque aura un bel avenir. Il y aura deux ans, voire trois ans qui vont être difficiles.» ü Le poten<el de croissance reste très fortement lié à l'évolu<on de la réglementa<on «Cela dépend de beaucoup de choses, de l'évolu3on des réglementa3ons. Si les condi3ons économiques sont réunies, il y a un poten3el de croissance évident. Il faudrait que les fabricants français puissent par3ciper à l'exploita3on de ce poten3el, ce n'est pas évident.» «Cela dépendra des décisions qui seront prises en octobre. Nous on table globalement sur une reprise en Si on se dirige en France vers l'autoconsomma3on et que l'on met en place un système cohérent et stable d'incita3on à l'autoconsomma3on, il pourrait y avoir une reprise dès la fin de ceme année sur le marché résiden3el français.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 24

25 ü La ques<on est de savoir si l'industrie française de produc<on de modules pourra par<ciper à ceze croissance «L'avenir de la filière est énormément en danger. Le marché français se limite maintenant au seul secteur résiden3el, donc c'est un marché entre 130 et 140 MW par an. Les appels d'offres ne produiront aucun effet, car il est fort probable que la grande majorité qui a été amribuée ne se fasse pas pour des raisons purement économiques Moi, je suis inquiet, parce qu à par3r de 100 kwc, tout ce qui est marché d'appel d'offres ne fonc3onne pas. Dans la catégorie de 9 à 100 kwc, tout ce qui est toiture, la baisse de 9,5 % devrait quasiment condamner le marché dans les trois prochains mois. Donc, il n'y aura quasiment plus de marché français du PV.» «Maintenant quand j entends l'industrie PV, je pense surtout aux développeurs, aux installateurs, au développement de structure, aux bureaux d'études, 90% d'emplois que cons3tue la filière PV. Actuellement en ce qui concerne l'assemblage de modules qui est présent très tôt dans la filière, il faut une réglementa3on renforcée en terme de bonifica3ons tarifaires pour permemre au peu d'acteurs qui restent de survivre, sinon d'ici un an ils ne seront plus là. Cela paraît acquis.» Les acteurs interrogés jugent que sur le court et moyen terme, les perspec<ves de croissance du marché français dépendent encore largement de l évolu<on de la réglementa<on et du sou<en des poli<ques publiques. La montée en puissance de l autoconsomma<on, qui est déjà une réalité dans certains pays européens comme l Allemagne, l Italie et dans les pays du nord de l Europe, est azendue. Sur le long terme, les fondamentaux de la filière restent bons avec une évolu<on du prix de l électricité de plus en plus favorable aux filières renouvelables. Au delà de la croissance du marché, une des préoccupa<ons majeures partagées est de savoir si l industrie française sera capable de par<ciper à la future croissance. Selon certains acteurs français, le coup de frein actuel porté sur le segment du collec<f ter<aire pourrait être fatal aux derniers acteurs industriels présents sur le territoire. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 25

26 3. Percep<ons des principaux freins actuels du marché PV français ü Les obstacles poli<ques au développement de la filière sont les premiers cités par les acteurs. Ce point est une constante par rapport à l étude de «Il y a un manque de visibilité. On con3nue de faire exactement ce qui a été fait sous le gouvernement précédent. On recommence à changer les règles de manière impromptue, non planifiée, non annoncée. Cela est inadmissible pour pouvoir maintenir les emplois. Ce n'est pas gérable. Tant que ce sera comme cela, on ne pourra pas compter dessus. Pour moi, le niveau des aides n'est pas l'aspect le plus cri3que, mais la stabilité. Il faut que l'on sache ce qui va se passer deux ans à l'avance pour que l'entreprise se prépare. Surtout que l'on ne change pas les règles en cours de route.» «Il n'y a jamais de cohérence dans les poli3ques, ni de con3nuité. Pour faire notre travail, il nous faut de la con3nuité. Il nous faut une vision, peut- être pas à long terme, mais un cap à moyen terme. Aujourd'hui c'est compliqué. On ne va pas parler du passé car c'était une hérésie de par3r sur des tarifs à 60 cen3mes, ce qui a créé tous les problèmes que l'on connaît. Mais ce système de dire tous les trimestres on baisse les tarifs d'achats basé sur les quan3tés, pourquoi pas, après c'est une décision poli3que de savoir combien de MW on va installer. Mais cela crée toujours de l'incer3tude sur les tarifs d'achat à chaque trimestre. Donc vous avez toujours fatalement un ralen3ssement de l'ac3vité toujours en fin de trimestre. Le client final ne va pas signer quelque chose pour un système avec lequel il ne connaît pas le tarif d'achat et il faut amendre qu'il soit publié pour pouvoir relancer l'ac3vité. Il y a délai d'incer3tude qui a un peu baissé. Mais pour l'installateur cela lui complique la tâche. Comment voulez vous qu'il convainque un client d'installer un système PV si il ne peux pas lui dire combien au final il va toucher?» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 26

27 ü En second point viennent les freins administra<fs et règlementaires «Pour la connexion au réseau, quand on regarde l'efficacité de ces disposi3fs administra3fs, on se rend compte qu'il y a un délai de traitement de 8 semaines alors que le temps de traitement véritable est de 1 semaine ; Il y a sept semaines d'amente qui résultent uniquement de la lenteur ou de la lourdeur administra3ve du processus. Ça c'est l'éternel frein de la France.» «Le deuxième frein ce sont les disposi3fs de qualité comme toutes les cer3fica3ons CSTB, ces déclara3ons qui demandent des études techniques nouvelles qui sont extrêmement contraignantes, extrêmement chères. Quand on a voulu créer une filière française du PV, ces contraintes ont été des barrières pour les pe3ts acteurs. Il y a très peu de pe3ts acteurs qui ont pu être créa3fs et développer des technologies nouvelles car cela coûtait très cher. C'est un frein au niveau des fabricants, mais c'est aussi un frein au niveau des installateurs. Bien sûr, c'est un garde fous, mais il y avait moyen de memre des garde fous beaucoup plus simples. Il y a les TUV qui existent, il y a plein d'autres cer3fica3ons qui existaient.» ü L'obliga<on de l'intégra<on dans le bâ< est toujours perçue par certains acteurs comme un frein important au développement du marché «L'intégra3on au bâ3 est une catastrophe pour le développement du photovoltaïque en France. C'est juste du non sens technique et du non sens économique. ( ) Si vous faites le calcul, vous re3rez le crédit d'impôt, et vous re3rez l'obliga3on d'intégra3on dans le bâ3, vous aurez beaucoup plus d'installa3ons. Ce n'est pas le crédit d'impôt qui ferait les installa3ons, c'est la suppression des coûts d'installa3on au bâ3. Pourquoi voulez- vous, quand vous avez un toit, enlever vos tuiles qui ont toujours fait l'étanchéité, pour memre d'autres matériels qu'il va falloir changer au bout de 20 ans. Les gens ont peur, ils ne voient pas l'intérêt de memre du photovoltaïque. Si vous rajoutez le fait qu'un panneau intégré diminue sa puissance et ne fonc3onne pas à son maximum, vous avez tout compris.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 27

28 ü Cependant, les acteurs qui ont inves< pour répondre à la demande d'intégra<on jugent qu'un retour en arrière serait probléma<que «Aujourd'hui, on a poussé tous les industriels à créer de l'intégra3on, ce qui a coûté beaucoup d'argent, beaucoup de R&D, beaucoup d'ou3ls de produc3on pour créer ses produits d'intégra3on. Donc ce serait compliqué aujourd'hui de revenir en arrière ou alors ce serait encore une pénalité pour une mul3tude d'industriels.» ü L'absence de communica<on et la mauvaise image de la filière reviennent également «Les freins seraient la vision que pourraient avoir certaines personnes du marché photovoltaïque quant on voit la mauvaise presse qu'il y a pu avoir ces dernières années. C'est surtout par rapport à ça. C'est un problème d'image. Il faudrait davantage de communica3on et des améliora3ons dans la qualité du produit» ü Parmi les nouveaux freins évoqués figure le manque de sou<en des établissements bancaires et des assureurs «Il y a un aspect essen3el dans nos mé3ers c est que nous mobilisons beaucoup de trésorerie, la barre d'achat dans la produc3on d'un module photovoltaïque est très importante. C'est une industrie qui a besoin d'un support important des établissements bancaires et ça ce n'est pas toujours évident. Avec les faillites actuelles de confrères, ce n'est pas un mé3er forcément populaire auprès des établissements bancaires. On peut avoir des commandes poten3elles et ne pas pouvoir répondre parce que la trésorerie ne va pas être à la hauteur. Parce que les banques ne voudront pas assurer les comptes à hauteur du besoin. C'est un frein essen3el. On peut avoir des succès commerciaux et être en posi3on de ne pas pouvoir prendre de commandes par manque de financement.» «Aujourd'hui on est sur des taux de retours qui sont tellement faibles que les banques ne sont pas intéressées pour financer le projet PV. De plus, la varia3on de la réglementa3on augmente le risque bancaire pour un inves3sseur et donc les banques ne financent plus.» Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 28

29 ü Autre point nouveau : l'augmenta<on des coûts de raccordement «Dans les freins à faire sauter, il y a clairement les coûts de raccordement. Avec le passage à la loi NOME et aujourd'hui ERDF qui ne joue pas du tout le jeu. Le coût du raccordement est au minimum 40 % plus cher qu'en Allemagne et c'est un gros frein car cela fait par3e de l'inves3ssement pour le producteur.» «Aussi il faut qu'erdf arrête d'augmenter le coût de raccordement. Il y a de plus en plus de projets qui sont bloqués parce que les coûts de raccordement sont trop forts.» ü L'absence de synergie au niveau des acteurs industriels «Il y a toujours ceme difficulté pour les réseaux à développer des synergies. L'idée c'est que quand les temps sont difficiles, on se met à plusieurs, c'est ce qu'ont fait très bien les allemands sur les marchés exports. Alors qu'en France, c'est toujours difficile pour une société française de s'allier avec une autre pour développer des synergies, au niveau achat, ou peut- être au niveau commercial. Très difficile en France de développer des synergies de compé33on, plutôt que de la concurrence directe. C'est un frein car le marché français a besoin aujourd'hui de se restructurer. Il est en train de le faire aujourd'hui avec des gens qui survivent et des gens qui meurent. Il pourrait y avoir des gens qui s'allient et cela je le vois très peu.» Les principaux freins au développement du marché photovoltaïque en France énoncés par les acteurs sont dans la con<nuité de ceux iden<fiés lors de l étude Le premier obstacle reste celui de la ges<on par les pouvoirs publics de l encadrement du marché. Les acteurs demandent en priorité une mise en œuvre plus cohérente des poli<ques publiques en lien avec les objec<fs annoncés du gouvernement et surtout d une stabilité des mesures dans le temps. Le déficit d image de la filière est évoqué et c est un parallèle que l on peut faire avec le solaire thermique. L énergie solaire en général est en mal de reconnaissance, voire de connaissance, et notamment vis à vis des par<culiers. Parmi les nouveaux freins cités, le manque de sou<en du circuit bancaire et des assurances renforcent le malaise de la filière. Observ'ER 2013 Suivi du marché des installa<ons individuelles solaires photovoltaïques 29

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