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1 L offre de soins des masseurs-kinésithérapeutes libéraux Quelques éléments de cadrage Tableau 16 Caractéristiques régionales de l offre de soins des masseurs-kinésithérapeutes libéraux Masseurskinésithérapeutes libéraux* Masseurskinésithérapeutes offrant des soins de proximité** Activité des masseurskinésithérapeutes libéraux* Distance moyenne d accès au masseur-kinésithérapeute libéral le plus proche (en km)*** Région Densité Rang Densité Rang Nombre de coefficients Rang Alsace ,1 Aquitaine ,6 Auvergne ,0 Basse-Normandie ,3 Bourgogne ,3 Bretagne ,0 Centre ,8 Champagne-Ardenne ,4 Corse ,7 Franche-Comté ,6 Guadeloupe n.d. Guyane n.d. Haute-Normandie ,7 Île-de-France ,2 Languedoc-Roussillon ,9 Limousin ,1 Lorraine ,7 Martinique n.d. Midi-Pyrénées ,7 Nord-Pas de Calais ,5 Pays de la Loire ,1 Picardie ,1 Poitou-Charentes ,1 Provence-Alpes-Côte d Azur ,3 Réunion n.d. Rhône-Alpes ,1 France entière ,1 Sources : *SNIR au 31 décembre 2002 (CNAMTS), **ADELI au 1 er janvier 2003 (DREES). *** URCAM d après le lieu d exercice des professionnels libéraux au 31 décembre n.d. : non disponible. Analyse de la démographie régionale des professions de santé

2 À l offre libérale, sur laquelle se concentre l analyse cantonale, s ajoute l offre salariée de proximité, assurée par les centres de santé et centres de rééducation et réadaptation. Ces différents professionnels sont retenus dans la définition des masseurs-kinésithérapeutes assurant des soins de proximité. La prise en compte de cette offre complémentaire modifie très peu le classement régional observé pour l offre libérale. La Champagne-Ardenne apparaît encore moins dotée en masseurs-kinésithérapeutes relativement aux autres régions, alors que la situation de l Alsace et de la Lorraine, si elle reste inférieure à la moyenne nationale, apparaît au contraire plus favorable. La distance moyenne d accès au masseur-kinésithérapeute le plus proche en France est de 1,1 km. Au niveau régional, la distance d accès est la plus longue en Corse, avec 3,7 km à parcourir en moyenne. La densité des masseurs-kinésithérapeutes libéraux On dénombre masseurs-kinésithérapeutes libéraux,soit une densité 18 pour la France entière de 3,4 professionnels pour habitants. La distribution de la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux pour habitants, pour les pseudo cantons «regroupés» métropolitains, est la suivante : Tableau 17 Distribution des pseudo cantons selon la densité des masseurs-kinésithérapeutes pour 5000 habitants Pourcentage de cantons Densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux pour 5000 habitants 10 % 0,6 25 % (1 er quartile) 1,6 50 % (Médiane) 2,5 75 % (3 e quartile) 3,6 90 % 4,9 Lecture : 10 % des cantons ont une densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux pour habitants inférieure à 0, pseudo cantons, soit 9,5 % des pseudo cantons, ne comptent aucun masseur-kinésithérapeute libéral. Trois catégories de cantons sont constituées à partir de la distribution de la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux pour habitants : densité faible 19 :la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux est inférieure au 1 er quartile, soit 1, 6 masseur-kinésithérapeute pour habitants ; densité moyenne : la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux est comprise entre le 1 er et le 3 e quartile, soit entre 1,6 et 3,6 masseurs-kinésithérapeutes pour habitants ; 18. Les professionnels retenus dans ce calcul sont les masseurs-kinésithérapeutes ayant une activité principale libérale, et qui sont en activité au 31/12/2002. Cette donnée,issue du SNIR et élaborée par la CNAMTS,n inclut pas les remplaçants (qui ne peuvent être dissociés des titulaires, dans la mesure où leurs feuilles de soins sont établies au nom du praticien qu ils remplacent). 19. Par construction, les pseudo cantons sans professionnel, pour lesquels la densité est nulle, sont classés dans le groupe des cantons de densité «faible». 42 Le rapport annuel de l ONDPS tome

3 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours densité forte :la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux est supérieure au 3 e quartile, soit 3,6 masseurs-kinésithérapeutes pour habitants. Le tableau suivant précise la répartition des pseudo cantons par région selon le critère de densité pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux. Tableau 18 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux Région Densité faible Densité moyenne Densité forte Ensemble des cantons Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord - Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes Total Les régions PACA, Corse, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées sont caractérisées par une proportion élevée de cantons présentant une forte densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux (71% pour PACA,54% pour la Corse). La majorité des cantons de la Réunion,de l Île-de- France, du Nord - Pas-de-Calais et de la Bretagne présentent des densités moyennes de professionnels. À l opposé, la Guyane apparaît comme la région la moins bien dotée en masseurs-kinésithérapeutes : la densité est faible dans près de 80 % des cantons et aucun d entre eux n en- Analyse de la démographie régionale des professions de santé

4 registre une forte densité. Les Antilles, le nord-est de la France (à l exception de l Alsace) et la Normandie présentent des profils similaires mais moins marqués. Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux % Faible Moyenne Forte Guyane Franche-Comté Champagne-Ardenne Martinique Basse-Normandie Guadeloupe Haute-Normandie Lorraine Picardie Bourgogne Limousin Centre Corse Poitou-Charentes Pays de la Loire Auvergne Aquitaine Midi-Pyrénées Alsace Languedoc-Roussillon Rhône-Alpes PACA Bretagne Nord - Pas-de-Calais Île-de-France Réunion France entière L activité moyenne des masseurs-kinésithérapeutes libéraux par canton Comme pour les infirmiers, l activité des masseurs-kinésithérapeutes est mesurée par le biais du nombre de coefficients tarifés pour chaque type d actes réalisé. Pour les masseurskinésithérapeutes, tous les soins sont codifiés au travers de trois lettres clés : AMS (actes de rééducation des conséquences des affections orthopédiques et rhumatologiques), AMK (autres actes de rééducation réalisés en ambulatoire) et AMC (autres actes de rééducation pratiqués dans une structure de soins ou un établissement). Le critère d activité est ainsi établi à partir de la distribution du nombre annuel moyen de coefficients AMS, AMK et AMC effectués par les masseurs-kinésithérapeutes libéraux exerçant dans la zone L activité des cabinets secondaires éventuels de ces masseurs-kinésithérapeutes n est pas dissociée de celle de leur cabinet principal. Elle est donc affectée au pseudo canton du cabinet principal. La distribution est calculée sur les pseudo cantons regroupés de France métropolitaine, y compris les pseudo cantons sans professionnel (par souci d homogénéité avec les calculs de densité). 44 Le rapport annuel de l ONDPS tome

5 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours Tableau 19 Distribution des pseudo cantons selon le nombre moyen de coefficients des masseurs-kinésithérapeutes Pourcentage de cantons Nombre moyen de coefficients (AMS + AMK + AMC) des MK libéraux par canton 10 % % (1 er quartile) % (Médiane) % (3 e quartile) % Lecture : dans 10 % des cantons, le nombre moyen de coefficients (AMS + AMK + AMC) des masseurs-kinésithérapeutes libéraux par cantons est inférieur à Les pseudo cantons sont répartis en trois catégories, d après la distribution du nombre annuel moyen de coefficients AMS, AMK et AMC effectués par les masseurs-kinésithérapeutes libéraux exerçant dans la zone : activité faible 21 :le nombre moyen de coefficients (total coefficients AMS,AMK et AMC) effectués par les masseurs-kinésithérapeutes libéraux de la zone par an est inférieur à (1 er quartile) ; activité moyenne:le nombre moyen de coefficients AMS,AMK et AMC effectués par les masseurs-kinésithérapeutes libéraux de la zone par an est compris entre et (1 er et 3 e quartiles) ; activité forte:le nombre moyen de coefficients AMS,AMK et AMC effectués par les masseurskinésithérapeutes libéraux de la zone par an est supérieur à (3 e quartile). Le tableau 20 ci-après précise la répartition des pseudo cantons par région selon le critère d activité pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux. L activité moyenne des professionnels par canton permet de nuancer le constat obtenu à partir des seules densités. La Réunion, dont la plupart des cantons sont à faible activité, apparaît relativement bien dotée en masseurs-kinésithérapeutes libéraux. Il en va de même pour la Guyane et les Antilles, en dépit de la faible densité de professionnels installés. Les régions Rhône-Alpes, Corse, PACA et Île-de-France présentent une très faible proportion de cantons à forte activité. 21. Par construction,les pseudo cantons sans professionnel,pour lesquels l activité est inexistante,sont classés dans le groupe des cantons d activité «faible». Analyse de la démographie régionale des professions de santé

6 Tableau 20 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère d activité pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux Région Activité faible Activité moyenne Activité forte Ensemble des cantons Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord - Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes Total % Faible Moyenne Forte Réunion Guyane Guadeloupe Corse Martinique Rhône-Alpes Auvergne Champagne-Ardenne Midi-Pyrénées Franche-Comté PACA Languedoc-Roussillon Bourgogne Basse-Normandie Aquitaine Île-de-France Poitou-Charentes Bretagne Limousin Lorraine Centre Haute-Normandie Pays de la Loire Picardie Alsace Nord - Pas-de-Calais France entière 46 Le rapport annuel de l ONDPS tome

7 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours Trois catégories de cantons définies à partir de la caractérisation statistique Pour chacun des critères (densité et activité), les cantons ont été répartis en trois catégories, qui correspondent à une échelle d intensité. On obtient donc une classification des cantons en neuf catégories, auxquelles s ajoute la catégorie des cantons sans masseurkinésithérapeute libéral. Le tableau ci-dessous donne donc la répartition des cantons entre ces dix catégories pour l ensemble des cantons (France entière). Tableau 21 Répartition des pseudo cantons, selon les critères de densité et d activité pour les masseurs-kinésithérapeutes Critère de densité Critère d activité Nombre de cantons % de cantons Population % de la population Densité nulle Pas d activité 310 9, ,66 Faible Faible 73 2, ,9 Faible Moyenne 147 4, ,63 Faible Forte 269 8, ,18 Moyenne Faible 248 7, ,01 Moyenne Moyenne , ,27 Moyenne Forte , ,82 Forte Faible 221 6, ,5 Forte Moyenne , ,67 Forte Forte 63 1, ,36 Total Total , ,0 À partir de la classification, peuvent être dégagées trois grandes catégories de zones. Les zones les moins bien dotées en masseurs-kinésithérapeutes Cette catégorie regroupe les zones qui cumulent les éléments défavorables au sens des critères de densité et d activité. Il s agit des cantons : ne comptant aucun masseur-kinésithérapeute libéral ayant une faible densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux (c est-à-dire une densité inférieure à celles des trois quarts des cantons métropolitains), et une forte activité (supérieure à celles des trois quarts des cantons métropolitains). 269 pseudo cantons, soit 8,2 % des cantons, combinent à la fois une densité parmi les plus faibles (inférieure à celles des trois quarts des cantons) et une forte activité des masseurskinésithérapeutes (supérieure à l activité moyenne de 75 % des cantons). À ces cantons, s ajoutent 310 autres qui ne comportent aucun masseur-kinésithérapeute libéral. Au total, la classification conduit à distinguer sur la France entière 579 cantons relativement moins bien dotés, soit 17,7% des cantons, qui présentent potentiellement des difficultés Analyse de la démographie régionale des professions de santé

8 concernant l offre de masseurs -kinésithérapeutes libéraux. Ils rassemblent 5,8 % de la population française. Ce sont donc de petits cantons : 95 % d entre eux comptent moins de habitants, alors que la taille moyenne des pseudo cantons français est de habitants. La densité moyenne est de 0,87 masseur-kinésithérapeute libéral pour habitants (contre 3,4 pour la France entière). La proportion de personnes âgées y est un peu plus forte qu en moyenne : 8,6 % contre 7,6 %, pour la France entière. La moitié de la population guyanaise, près d un habitant sur cinq en Champagne-Ardenne et Franche-Comté ainsi qu un habitant sur six en Lorraine et en Basse-Normandie sont concernés. Les zones relativement bien dotées en masseurs-kinésithérapeutes Sont réunies dans cette classe les zones qui cumulent les éléments favorables relativement à l offre de soins de masseur-kinésithérapeute libéral : ce sont les cantons dans lesquels la densité de masseurs-kinésithérapeutes libéraux est forte et l activité de ces professionnels est faible. Ainsi, 221 cantons, soit 6,8% des cantons, cumulent les éléments favorables avec une forte densité et une faible activité des professionnels, et peuvent être considérés comme relativement bien dotés. Ils regroupent 11,5 % de la population française. La densité moyenne dans ces zones est de 5,2 masseurs-kinésithérapeutes pour 5000 habitants. Elles ne présentent pourtant pas de particularité en termes de population âgée. La proportion de personnes âgées de plus de 75 ans, en général à l origine d une demande importante de soins de kinésithérapie, est égale à la moyenne nationale. Les régions les plus concernées en termes de population couverte sont le Limousin, Rhône- Alpes, l Île-de-France, la Réunion et, dans une moindre mesure, l Auvergne. Les zones présentant une offre de soins de masseurs-kinésithérapeutes libéraux intermédiaire Les autres zones ont été regroupées dans cette catégorie où l offre de soins de masseurskinésithérapeutes libéraux est intermédiaire. Cette catégorie, assez hétérogène, recouvre en particulier : des zones à faible densité, où l activité des professionnels est moyenne, voire faible. L offre de soins est donc parmi les plus faibles, mais paraît suffisante pour répondre à la demande qui lui est adressée. L accès aux soins de kinésithérapie ne pose donc a priori pas de difficulté, en dépit de la faible densité. Des zones à forte densité, mais présentant par ailleurs une forte activité des masseurskinésithérapeutes. Ces cantons disposent d une offre de soins de kinésithérapie élevée, correspondant à des besoins importants de la population. Ces zones intermédiaires, où le recours aux masseurs-kinésithérapeutes libéraux ne pose pas a priori le plus de difficultés, concentrent 82,7 % de la population française. La densité y est en moyenne de 3,3 masseurs-kinésithérapeutes libéraux pour habitants. 48 Le rapport annuel de l ONDPS tome

9 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours Représentation cartographique de la classification pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux Les pseudo cantons moins bien dotés en masseurs-kinésithérapeutes sont nombreux. Ils se distribuent sur de multiples régions. Il serait laborieux et sans doute superflu de vouloir lister toutes les zones de contiguïté. On remarque que, dans de nombreux cas, les zones de moindre dotation sont soit, des zones peu peuplées pour des raisons strictement géographiques (zones montagneuses isolées, zones naturelles protégées) agricoles (zones de vignoble ou d élevage) ou économiques (anciens cantons miniers), soit des zones rurales profondes. Sont représentées : en noir, les zones les moins dotées en masseurs-kinésithérapeutes libéraux en blanc, les zones présentant une offre de soins intermédiaire en gris, les zones les mieux dotées en masseurs-kinésithérapeutes libéraux Analyse de la démographie régionale des professions de santé

10 L es officines et les pharmaciens d officine Quelques éléments de cadrage Tableau 22 Caractéristiques régionales pour les officines et les pharmaciens Région Officines* Officines, y compris mutualistes et minières* Pharmaciens d officine* Temps d accès moyen à la pharmacie la plus proche (en minutes)** Densité Rang Densité Rang Densité Rang Alsace ,1 Aquitaine ,5 Auvergne ,1 Basse-Normandie ,1 Bourgogne ,4 Bretagne ,1 Centre ,7 Champagne-Ardenne ,2 Corse ,4 Franche-Comté ,0 Guadeloupe n. d. Guyane n.d. Haute-Normandie ,6 Île-de-France ,2 Languedoc-Roussillon ,1 Limousin ,0 Lorraine ,7 Martinique n.d. Midi-Pyrénées ,0 Nord-Pas de Calais ,6 Pays de la Loire ,1 Picardie ,1 Poitou-Charentes ,0 Provence-Alpes-Côte d Azur ,4 Réunion n.d. Rhône-Alpes ,2 France entière ,2 Sources : * ADELI au 1 er janvier 2003 (DREES). ** FNORS d après le lieu d exercice des professionnels libéraux au 31 décembre 2002 (CNAMTS). n.d. : non disponible. 50 Le rapport annuel de l ONDPS tome

11 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours L existence d une réglementation à l implantation des officines explique la moindre dispersion des densités régionales, relativement aux autres professions examinées. Les officines mutualistes et minières étant peu nombreuses, leur prise en compte modifie peu les densités et, par conséquent, a peu d impact sur la hiérarchie des régions. Temps d accès moyen à la pharmacie la plus proche Il faut 6 minutes en moyenne pour se rendre par la route à la pharmacie la plus proche en France métropolitaine. Dans 93 % des cantons, le temps de trajet est inférieur à 10 minutes en moyenne. La durée dépasse 20 minutes pour 26 cantons, situés essentiellement en Provence-Alpes-Côte d Azur, Corse, Rhône-Alpes. Ce sont de petits cantons de moins de habitants, le temps d accès au généraliste est moindre, à quelques rares exceptions. Tableau 23 Distribution des pseudo cantons selon le temps d accès moyen à la pharmacie la plus proche Temps d accès moyen à la pharmacie Nombre de cantons Pourcentage Pourcentage cumulé Jusqu à 5 minutes ,2 42,2 De 5 à 10 minutes ,5 92,7 De 10 à 15 minutes 177 5,6 98,3 De 15 à 20 minutes 29 0,9 99,2 De 20 à 25 minutes 18 0,6 99,8 Supérieur ou égal à 25 minutes 8 0,2 100,00 TOTAL ,0 Nous ne disposons pas de données d activité ni de consommation de médicaments pour les pharmacies au niveau cantonal. La méthodologie est donc très simplifiée. Seuls deux critères de densité ont été retenus : la densité d officines 22 ; la densité de pharmaciens d officine (titulaires ou adjoints). Ces critères permettent d examiner l offre pharmaceutique, à la fois en termes d implantation des officines et en termes de taille d officine, mesurée par la densité de pharmaciens. Bien que l implantation des officines soit réglementée par quota 23 et que le nombre de 22. La méthodologie de recensement des officines ouvertes sur le territoire à partir de la population des pharmaciens recensés dans le répertoire Adeli s organise autour de quatre étapes:sélection dans ADELI des «travailleurs en officine» qui indiquent un numéro FINESS (obligatoire pour les titulaires d officine) ; Création d une variable indiquant le nombre de numéros FINESS différents ; Sauf quelques exceptions, les officines non pourvues d un titulaire mais qui enregistrent néanmoins un ou plusieurs assistants sont conservées (remplaçant de titulaire ) ; Enfin, apurement au cas par cas des quelques officines pour lesquelles le numéro FINESS est différent mais le numéro FINEJ (numéro d entité juridique) identique.pour ces cas particuliers,lorsqu il s agit de structures mutualistes ou minières, il s agit bien d officines différentes. En revanche, dans la plupart des autres cas, il s agit en réalité de la même officine qui a le plus souvent le statut de société en nom collectif. 23. Articles L , L et L du Code de la santé publique qui posent les conditions d autorisation pour créer une officine et loi du 27 juillet 1999 portant création à la CMU. Depuis 1999, aucune création d officine ne peut être accordée dans les villes où la licence a déjà été délivrée à : une officine pour habitants pour les villes de plus de habitants une officine pour habitants dans les villes de moins de habitants (ou un ensemble de villes contiguës) une officine pour habitants quelle que soit la taille des communes dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Moselle et de la Guyane. Analyse de la démographie régionale des professions de santé

12 pharmaciens adjoints minimum soit lié au chiffre d affaires de l officine, la répartition des officines et des pharmaciens présente des disparités au niveau régional souvent héritées du passé. Les données mises à disposition des comités régionaux permettent en outre d analyser la démographie locale des officines et des pharmaciens conjointement avec celles des autres professions (médecins généralistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes). Pour les pharmaciens, la méthodologie nationale se restreint donc à étudier la densité d officines et à superposer les zones d implantation des officines avec celles des autres professionnels, de façon à déterminer les zones dans lesquelles il y a des professionnels de premier recours mais pas de pharmacie (ou inversement, des zones où la densité d officines est importante par rapport à celles des autres professions). La densité des officines au niveau cantonal La distribution de la densité est calculée sur les pseudo cantons regroupés de France entière, y compris ceux sans pharmacie. Les officines retenues dans ce calcul sont celles qui sont actives au 1 er janvier 2003 dans le fichier ADELI. Il s agit d officines «classiques» ou «hors mutualiste», au sens où les 140 officines mutualistes ou de secours miniers dont l accès est réservé aux seuls cotisants de ladite mutuelle ou aux personnes dépendant du régime de Sécurité sociale minier, ont été exclues du calcul. On dénombre ainsi officines, soit une densité France entière de 1,94 officines pour habitants. La distribution de la densité d officines pour habitants est la suivante : Tableau 24 Distribution des pseudo cantons selon la densité d officines pour 5000 habitants Pourcentage de cantons Densité d officines pour 5000 habitants 10 % 1,2 25 % (1 er quartile) 1,5 50 % (Médiane) 1,9 75 % (3 e quartile) 2,2 90% 2,8 Lecture: dans 10% des cantons, la densité d officines pour 5000 habitants est inférieure à 1,2. 74 pseudo cantons ne comptent aucune officine «hors mutualiste». Trois catégories sont constituées à partir de la distribution de la densité d officines «classiques» pour habitants : densité faible 24 :la densité d officines est inférieure au 1 er quartile, soit 1,5 officine pour habitants ; 24. Par construction, les pseudo cantons sans professionnel, pour lesquels la densité est nulle, sont classés dans le groupe des cantons de densité «faible». 52 Le rapport annuel de l ONDPS tome

13 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours densité moyenne : la densité d officines est comprise entre le 1 er et le 3 e quartile, soit entre 1,5 et 2,2 officines pour habitants ; densité forte : la densité d officines est supérieure au 3 e quartile, soit 2,2 officines pour habitants. Le tableau suivant précise la répartition des pseudo cantons par région selon le critère de densité pour les officines. Tableau 25 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les officines Région Densité faible Densité moyenne Densité forte Ensemble des cantons Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord - Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes Total Analyse de la démographie régionale des professions de santé

14 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les officines 100 % Faible Moyenne Forte Guyane Alsace Haute-Normandie Lorraine Picardie Guadeloupe Champagne-Ardenne Basse-Normandie Rhône-Alpes Franche-Comté Bourgogne Centre Pays de la Loire Martinique Corse Nord - Pas-de-Calais PACA Midi-Pyrénées Réunion Île-de-France Languedoc-Roussillon Aquitaine Poitou-Charentes Auvergne Bretagne Limousin France entière Les régions dans lesquelles les quotas à l implantation des officines sont particuliers se distinguent logiquement par une proportion de cantons à faible densité d officines plus forte que la moyenne. Il s agit de l Alsace, de la Lorraine et de la Guyane. À l opposé, le sud de la France, en particulier le Limousin et la Corse, apparaît relativement bien doté en pharmacies. Entre ces deux extrêmes, plus des trois quarts des cantons du Nord - Pas-de-Calais, de l Îlede-France et de la Réunion présentent une densité moyenne. La densité des pharmaciens d officine au niveau cantonal Les professionnels retenus dans l analyse sont les pharmaciens d officine, titulaires ou adjoints,de 70 ans au plus,en activité au 1 er janvier Cette donnée,issue d ADELI,ne prend pas en compte les pharmaciens multi-employeurs ou «remplaçants», dont on ignore le secteur d activité réel (officine, industrie pharmaceutique, etc.) ou encore le (ou les) lieu (x) d activité précis, et dont les effectifs sont de toute façon très marginaux. En sont également exclus les pharmaciens, gérants et adjoints, des officines mutualistes ou de secours miniers. On dénombre ainsi pharmaciens d officine, soit une densité France entière de 4 pharmaciens pour habitants. La distribution de la densité de pharmaciens d officines «classiques» pour habitants pour les pseudo cantons «regroupés» de France entière est la suivante : 54 Le rapport annuel de l ONDPS tome

15 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours Tableau 26 Distribution des pseudo cantons selon la densité régionales des pharmaciens d officines pour 5000 habitants Pourcentage de cantons Densité de pharmaciens d officine pour 5000 habitants 10% 2,1 25 % (1 er quartile) 2,9 50 % (médiane) 3,8 75 % (3 e quartile) 4,6 90% 5,6 Lecture : dans 10 % des cantons, la densité des pharmaciens d officine pour 5000 habitants est inférieure à 2,1. Trois catégories de cantons sont constituées à partir de la distribution de pharmaciens d officine «hors mutualiste» pour habitants : densité faible:la densité de pharmaciens d officine est inférieure au 1 er quartile,soit 2,9 pharmaciens (qu ils soient titulaires ou adjoints) pour habitants densité moyenne :la densité de pharmaciens d officine est comprise entre le 1 er et le 3 e quartile, soit entre 2,9 et 4,6 pharmaciens pour habitants densité forte:la densité de pharmaciens d officine est supérieure au 3 e quartile,soit 4,6 pharmaciens pour habitants. Le tableau 27 suivant précise la répartition des pseudo cantons par région selon le critère de densité pour les pharmaciens d officines. La corrélation entre les densités d officines et de pharmaciens d officine est forte 25,et les régions dans lesquelles les officines sont les plus fortement implantées apparaissent également bien dotées en pharmaciens d officines : c est en particulier le cas pour les régions du sud de la France. Les quatre départements d outre-mer ont un profil particulier :plus de 60 % de leurs cantons présentent une faible densité de pharmaciens d officine. Le nord de la France se caractérise quant à lui, plutôt par des densités moyennes de pharmaciens. Pour les officines, en l absence de critère d activité, le seul critère de densité ne permet pas de conclure quant à la dotation des cantons. Cependant, pour permettre la comparaison avec les autres professions, les zones relativement moins bien dotées en officines sont celles dont la densité est qualifiée de faible, c est-à-dire inférieure à celle des trois quarts des cantons. De même, les zones relativement bien dotées correspondent au quart des cantons les mieux pourvus en officines. 25. Le coefficient de corrélation linéaire est égal à 0,71. Analyse de la démographie régionale des professions de santé

16 Tableau 27 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les pharmaciens d officine Région Densité faible Densité moyenne Densité forte Ensemble des cantons Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord - Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes Total % Faible Moyenne Forte Guyane Réunion Martinique Guadeloupe Basse-Normandie Corse Champagne-Ardenne Alsace Lorraine Picardie Centre Haute-Normandie Nord - Pas-de-Calais Franche-Comté Pays de la Loire Bourgogne Aquitaine Midi-Pyrénées Auvergne Rhône-Alpes Bretagne Languedoc-Roussillon PACA Île-de-France Poitou-Charentes Limousin France entière 56 Le rapport annuel de l ONDPS tome

17 L offre de soins des chirurgiens-dentistes Quelques éléments de cadrage Tableau 28 Caractéristiques régionales de l offre de soins des chirurgiens-dentistes Chirurgiens-dentistes libéraux* Chirurgiens-dentistes offrant des soins de proximité** Sources : *SNIR au 31 décembre 2002 (CNAMTS), **ADELI au 1 er janvier 2003 (DREES). Activité des chirurgiens-dentistes libéraux* Région Densité Rang Densité Rang Nombre de coefficients Rang Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord-Pas de Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes France entière Analyse de la démographie régionale des professions de santé

18 Une définition élargie des «chirurgiens-dentistes offrant des soins de proximité» est présentée dans le tableau 28. Elle comprend les chirurgiens-dentistes non remplaçants, ainsi que les chirurgiens-dentistes salariés des centres de soins dentaires. La prise en compte de cette offre complémentaire modifie très peu les densités de professionnels et la hiérarchie des régions : le classement de la Réunion s améliore, disposant d une offre alternative relativement plus importante que les autres régions. À l opposé, la situation de la région Poitou- Charentes est relativement moins favorable. Pour les chirurgiens-dentistes, deux critères ont été retenus pour la méthodologie nationale : la densité de chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux ; l activité des chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux. La densité des chirurgiens-dentistes au niveau cantonal Les professionnels dont la densité est examinée ici sont les chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux et actifs au 31 décembre Cette donnée, issue du SNIR et élaborée par la CNAMTS, n inclut pas les remplaçants (qui ne peuvent être dissociés des titulaires, dans la mesure où leurs feuilles de soins sont établies au nom du praticien qu ils remplacent). En sont également exclus les chirurgiens-dentistes spécialistes en orthopédie- dento-faciale, dont la pratique ne relève pas des soins de premier recours. On dénombre ainsi chirurgiensdentistes, soit une densité France entière de 3 chirurgiens-dentistes pour habitants. La distribution de la densité des chirurgiens-dentistes pour 5000 habitants pour les 3263 pseudo cantons «regroupés» de France entière est la suivante : Tableau 29 Distribution des pseudo cantons selon la densité des chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux Pourcentage de cantons Densité de chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux pour 5000 habitants 10 % 0 25 % (1 er quartile) 1,3 50 % (Médiane) 2,1 75 % (3 e quartile) 2,9 90 % 3,8 Lecture : Dans 25 % des cantons, la densité de chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux pour 5000 habitants est inférieure à 1, pseudo cantons ne comptent aucun chirurgien-dentiste omnipraticien libéral. Trois catégories de cantons sont constituées à partir de cette distribution : densité faible : la densité de chirurgiens-dentistes est inférieure au 1 er quartile, soit 1,3 chirurgien-dentiste pour habitants densité moyenne : la densité de chirurgiens-dentistes est comprise entre le 1 er et le 3 e quartile, soit entre 1,3 et 2,9 chirurgiens-dentistes pour habitants 58 Le rapport annuel de l ONDPS tome

19 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours densité forte : la densité de chirurgiens-dentistes est supérieure au 3 e quartile, soit 2,9 chirurgiens-dentistes pour habitants. Le tableau suivant précise la répartition des pseudo cantons par région selon le critère de densité pour les chirurgiens-dentistes. Tableau 30 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les chirurgiens-dentistes Région Densité faible Densité moyenne Densité forte Ensemble des cantons Alsace Aquitaine Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Guadeloupe Guyane Haute-Normandie Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Martinique Midi-Pyrénées Nord - Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Réunion Rhône-Alpes Total Analyse de la démographie régionale des professions de santé

20 Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère de densité pour les chirurgiens-dentistes % Faible Moyenne Forte Guyane Guadeloupe Basse-Normandie Martinique Haute-Normandie Picardie Champagne-Ardenne Franche-Comté Bourgogne Corse Limousin Lorraine Nord - Pas-de-Calais Centre Auvergne Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon Poitou-Charentes Pays de la Loire PACA Rhône-Alpes Réunion Aquitaine Bretagne Île-de-France Alsace France entière On observe peu de cantons à fortes densités en chirurgiens-dentistes dans les DOM et le nord de la France, exception faite de l Île-de-France, l Alsace et la Bretagne, dont le profil s apparente à celui des régions du Sud. Comme PACA, l Aquitaine, le Languedoc-Roussillon et Midi- Pyrénées, elles présentent en effet une fraction plus importante que la moyenne de cantons où les dentistes sont fortement implantés. La Réunion se distingue par une très forte proportion de cantons à densité moyenne. L activité moyenne des chirurgiens-dentistes par canton L activité des chirurgiens-dentistes est mesurée comme précédemment par le biais du nombre de coefficients tarifés pour chaque type d acte réalisé. Les soins dentaires sont codifiés au travers de plusieurs lettres clés, dont les principales sont SC (soins conservateurs), SPR (prothèses dentaires) et TO (orthopédie dento-faciale). Le critère d activité est établi à partir de la distribution du nombre annuel moyen total de coefficients SC, SPR et TO effectués par les chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux exerçant dans la zone 26. Ces trois types de soins représentent plus de 90 % de l activité (en termes d honoraires totaux) des dentistes. La distribution est calculée sur les pseudo cantons regroupés de France entière, y compris les pseudo cantons sans professionnel (par souci d homogénéité avec les calculs de densité). Le nombre moyen de coefficients des chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux par canton se distribue de la façon suivante : 26. Les autres coefficients (Z : radiologie dentaire, D + DC : actes d extraction et autres actes techniques), dont la somme représente moins de 10 % de l activité de ces professionnels, et dont la cotation est très corrélée aux autres soins (soins conservateurs ou prothèses qui suivent les actes d extraction, par exemple) n ont pas été pris en compte dans le critère d activité. De même, les consultations et visites n ont pas été retenues. Pour cette profession, les consultations et visites sont relativement marginales et ne sont cotées que lorsqu elles ne donnent pas lieu immédiatement à un soin (prescriptions d ordonnance, par exemple). 60 Le rapport annuel de l ONDPS tome

21 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours Tableau 31 Distribution des pseudo cantons selon le nombre moyen de coefficients des chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux Pourcentage de cantons Nombre moyen de coefficients (SC + SPR + TO) des chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux par canton 10 % 0 25 % (1 er quartile) % (Médiane) % (3 e quartile) % Lecture : Dans 25 % des cantons, le nombre moyen de coefficients (SC + SPR + TO) des chirurgiens-dentistes omnipraticiens est inférieur à Les pseudo cantons sont répartis en trois catégories, d après la distribution du nombre annuel moyen de coefficients effectués par les chirurgiens-dentistes omnipraticiens libéraux exerçant dans la zone : activité faible 27 :le nombre moyen de coefficients effectués par les chirurgiens-dentistes de la zone par an est inférieur à (1 er quartile) ; activité moyenne : le nombre moyen de coefficients effectués par les chirurgiens-dentistes de la zone par an est compris entre et (1 er et 3 e quartiles) ; activité forte : lorsque le nombre moyen de coefficients effectués par les chirurgiens-dentistes de la zone par an est supérieur à (3 e quartile). Répartition des pseudo cantons par région et selon le critère d activité pour les chirurgiens-dentistes % Faible Moyenne Forte Réunion Guyane Guadeloupe Corse Midi-Pyrénées PACA Languedoc-Roussillon Martinique Aquitaine Limousin Basse-Normandie Champagne-Ardenne Auvergne Bourgogne Franche-Comté Rhône-Alpes Poitou-Charentes Île-de-France Picardie Lorraine Centre Haute-Normandie Pays de la Loire Bretagne Alsace Nord - Pas-de-Calais France entière Les régions méridionales, qui présentent davantage de cantons à forte densité, enregistrent logiquement de plus faibles niveaux d activité des chirurgiens-dentistes que la moyenne. En revanche,l activité apparaît plus soutenue dans tout le nord de la France,y compris dans 27. Par construction, les pseudo cantons sans professionnel, pour lesquels l activité est inexistante, sont classés dans le groupe des cantons d activité «faible». Analyse de la démographie régionale des professions de santé

22 les régions où les dentistes sont relativement bien implantés. Cette forte activité associée à une forte densité reflète une demande importante de la population. Enfin, les départements d outre-mer, qui présentent une proportion élevée de cantons à faible densité, ont également plus souvent de faibles niveaux d activité. Si l offre de soins dentaires y est relativement faible, la demande de la population est vraisemblablement faible aussi. Trois catégories de cantons définies à partir de la caractérisation statistique Pour chacun des critères (densité et activité), les cantons ont été répartis en trois catégories, qui correspondent à une échelle d intensité. On obtient donc une classification des cantons en neuf catégories, auxquelles s ajoute la catégorie des cantons sans chirurgien-dentiste libéral. Le tableau suivant donne donc la répartition des cantons entre ces dix catégories pour l ensemble des cantons (France entière). Tableau 32 Répartition des pseudo cantons, selon les critères de densité et d activité des chirurgiens-dentistes Critère de densité Critère d activité Nombre de cantons % de cantons Population % de population Densité nulle Pas d activité , ,8 Faible Faible 83 2, ,1 Faible Moyenne 154 4, ,5 Faible Forte 166 5, ,8 Moyenne Faible 248 7, ,7 Moyenne Moyenne , ,9 Moyenne Forte , ,4 Forte Faible 133 4, ,7 Forte Moyenne , ,3 Forte Forte 115 3, ,8 Total Total , ,0 À partir de la classification, peuvent être dégagées trois grandes catégories de zones. Les zones les moins bien dotées Sont classées dans cette catégorie les zones qui cumulent les éléments défavorables au sens des critères de densité et d activité. Il s agit des cantons : ne comptant aucun chirurgien-dentiste ayant une faible densité de chirurgien-dentiste (c est-à-dire une densité inférieure aux trois quarts des cantons métropolitains), et une forte activité (supérieure aux trois quarts des cantons métropolitains). 166 pseudo cantons, soit 5,1 % des cantons, combinent à la fois une densité parmi les plus faibles (inférieure à celles des trois quarts des cantons) et une forte activité des chirurgiens- 62 Le rapport annuel de l ONDPS tome

23 Synthèse nationale des disparités cantonales de l offre de soins de premier recours dentistes (supérieure à l activité moyenne de 75 % des cantons). De plus, 351 cantons n ont aucun chirurgien-dentiste. Au total, la classification conduit à distinguer sur la France entière 517 cantons relativement moins bien dotés, soit 15,8 % des cantons, qui présentent potentiellement des difficultés concernant l offre de soins dentaires. Ils regroupent 4,6 % de la population française. Ce sont donc là encore de petits cantons : 75 % d entre eux ont moins de habitants. La densité moyenne est de 0,5 chirurgien-dentiste pour habitants (contre 2,9 sur la France entière). La proportion de personnes âgées y est un peu plus forte qu en moyenne : 8,8 % contre 7,6 %, pour la France entière. La Guyane, la Haute-Normandie, la Picardie et la Basse-Normandie comptent les plus fortes proportions de population dans ces zones relativement moins dotées en chirurgiens-dentistes (respectivement 34 %, 18 %, 15 % et 15 % de la population régionale). D autres régions, notamment la Champagne-Ardenne, le Limousin, la Corse ou le Languedoc-Roussillon sont également bien représentées dans cette catégorie en termes de cantons, mais la fraction de la population qui y réside est moins importante. Les zones relativement bien dotées Cette classe regroupe les zones qui cumulent les éléments favorables relativement à l offre de soins dentaires : ce sont les cantons dans lesquels la densité de chirurgiens-dentistes est forte et l activité de ces professionnels faible. Ainsi, 133 cantons, soit 4,1 % des cantons cumulent les éléments favorables avec une forte densité et une faible activité des professionnels, et peuvent être considérés comme relativement bien dotés. Ils rassemblent 5,7 % de la population française. Ce sont plutôt des cantons de taille importante. La densité moyenne dans ces zones est de 5,9 chirurgiens-dentistes pour 5000 habitants. La proportion de personnes âgées de plus de 75 ans est de 9,4 % pour 7,6 % France entière. Les régions les plus concernées en termes de population couverte sont PACA, la Réunion, l Auvergne, l Aquitaine et la Basse-Normandie. Cette dernière région présente donc un profil contrasté avec de nombreux cantons de faible population relativement moins bien dotés en chirurgiens-dentistes, mais aussi quelques cantons bien pourvus et fortement peuplés. Les zones présentant une offre de soins des chirurgiens-dentistes intermédiaire Les autres zones ont été regroupées dans cette catégorie où l offre de soins de chirurgiendentiste libéral est intermédiaire. Cette catégorie, assez hétérogène, recouvre en particulier: des zones à faible densité, où l activité des professionnels est moyenne, voire faible. L offre de soins est donc parmi les plus faibles, mais paraît suffisante pour répondre à la demande qui lui est adressée. L accès aux soins dentaires ne pose donc a priori pas de difficulté, contrairement à la conclusion qui aurait pu être tirée du seul examen de la densité. Des zones à forte densité, mais présentant par ailleurs une forte activité des chirurgiensdentistes. Ces cantons disposent d une offre de soins dentaires élevée, correspondant à des besoins importants de la population. Ces zones intermédiaires, où le recours au chirurgien-dentiste ne pose pas a priori le plus de difficultés, concentrent 89,7 % de la population française. La densité y est en moyenne de 2,9 chirurgiens-dentistes pour habitants. Analyse de la démographie régionale des professions de santé

24 Représentation cartographique de la classification pour les chirurgiens-dentistes libéraux La répartition des pseudo cantons moins bien dotés en chirurgiens-dentistes apparaît difficile à interpréter, dans la mesure où elle ne semble répondre à aucune logique évidente. Les zones sont soit dispersées, soit très denses dans certaines régions comme le nord de la Lorraine, la Champagne-Ardenne, la Bourgogne et la Basse-Normandie ou dans une zone à cheval entre les parties du nord des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ou encore en PACA et à la frontière sud de Rhône-Alpes. Sont représentées : en noir, les zones les moins dotées en chirurgiens-dentistes en blanc, les zones présentant une offre de soins dentaires intermédiaire en gris, les zones les mieux dotées en chirurgiens-dentistes 64 Le rapport annuel de l ONDPS tome

25 D es critères statistiques aux diagnostics des comités régionaux de l Observatoire L application de critères statistiques définis au niveau national et de façon homogène concernant la densité, la consommation de soins et l activité des praticiens à l échelon du canton dessine une carte qui reflète plus ou moins fidèlement la situation de la démographie professionnelle locale. Il était demandé aux comités régionaux de se prononcer sur cette cartographie et de «corriger» si nécessaire cette image, pour qu elle traduise au mieux la réalité locale. Dix-huit comités régionaux ont transmis des rapports, dans lesquels une analyse cantonale a été effectuée. Les réponses sont très diverses. Les résultats obtenus par l application des critères statistiques aux données cantonales ont été appréciés, puis éventuellement corrigés lorsqu ils reflétaient mal les spécificités locales. La pertinence de ces résultats a pu aussi être jugée par référence à des méthodes déjà appliquées sur la région et utilisant d autres critères et/ou d autres maillages territoriaux, ce qui a donné lieu à des comparaisons de résultats. Lorsque de véritables corrections ont été effectuées, le tableau d ensemble a pu être redessiné pour infléchir la première image. Puis des synthèses ont été opérées pour combiner les résultats obtenus sur les trois, quatre ou cinq professions examinées, selon des méthodes assez variées. Dans les lignes suivantes, sont présentés les différents types de corrections, les régions qui les ont réalisées et leurs fréquences relatives. Cinq types de corrections ont été distinguées. Les corrections techniques relatives aux données Un certain nombre de régions ont procédé tout d abord à des corrections d erreurs simples, ainsi qu à des mises à jour, en raison de la prise en compte d évolutions récentes : mouvements de professionnels en 2003 principalement. Il est probable que les erreurs signalées soient d abord celles qui concernent des cantons présentant des difficultés et/ou remarquables et qui modifient de manière assez sensible une appréciation. Ce type de corrections est signalé notamment en : Auvergne, Champagne-Ardenne, Midi- Pyrénées, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire. Il s agit en majorité de la prise en compte de l arrivée d un nouveau professionnel sur un canton, donc de mise à jour ayant des conséquences positives. Analyse de la démographie régionale des professions de santé

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