REPUBLIQUE DU SENEGAL. Un Peuple - Un But Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN

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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Note de conjoncture Deuxième trimestre 2014 DPEE, 78 bis Sacré cœur 3 Pyrotechnie, Tél : ; Fax : ; site web : info@dpee.sn Août 2014

2 Table des matières I - ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL... 2 II. ACTIVITE ECONOMIQUE INTERNE... 6 II.1. SECTEUR REEL... 6 II.1.1. Secteur Primaire... 7 II.1.2. Secteur Secondaire... 9 II.1.3. Secteur Tertiaire II : Le sous-secteur du commerce II : Le sous-secteur des services II.2. EMPLOI ET OPINION DES CHEFS D ENTREPRISE II.2.1. Emploi salarié dans le secteur moderne II.2.2. Opinion des chefs d entreprise II.3. INFLATION ET COMPETITIVITE II.3.1 Inflation II.3.2 tendances des marchés II.3.3 Compétitivité-Prix II.4. PERCEPTION DE LA CONJONCTURE PAR LES MENAGES II.4.1. Conjoncture Economique II.4.2. Conjoncture Sociale II.5. COMMERCE EXTERIEUR II.5.1. Exportations des principaux produits II Importations des principaux produits II.6 FINANCES PUBLIQUES II.6.1. Recettes Budgétaires II.6.3 Les dépenses publiques II.7. FINANCEMENT DE L ECONOMIE II.7.1 Monnaie et crédit II.7.2. Les titres publics II.7.3. Les transferts rapides d argent II.7.4. Les systèmes financiers décentralisés(sfd)... 39

3 LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES Tableau 1 : Evolution de l indice des cours des matières premières... 5 Tableau 2 : Indice Général d Activité hors agriculture base 100 en Tableau 3 : Evolution de l indice du secteur primaire... 7 Tableau 4 : Evolution de l indice du secteur secondaire... 9 Tableau 5 : Evolution de l indice du secteur tertiaire Tableau 6 : Evolution des prix à la consommation Tableau 7 : Evolution des prix selon l origine des produits Tableau 8 : Evolution des taux de change Tableau 9 : Exportations en valeur (millions F C FA) Tableau 10 :Importations en valeur (millions F CFA) Tableau 11 :Situation monétaire intégrée (en milliards de F CFA) Tableau 12 :Situation des titres publics émis par l Etat du Sénégal Tableau 13 :Les transferts rapides d argents Tableau 14 :Sociétariat, encours de crédits et de dépôts des Systèmes Financiers Décentralisés Graphique 1 : Evolution de l indice des cours des matières premières... 5 Graphique 2 : Evolution des débarquements de la pêche... 8 Graphique 3 : Evolution de la production contrôlée de viande... 8 Graphique 4 : Evolution des productions du phosphate et du sel Graphique 5 : Evolution de la production d huile Graphique 6 : Evolution de la production de sucre Graphique 7 : Evolution de production de ciment Graphique 8 : Evolution de la production de farine (en milliers de tonnes) Graphique 9 : Evolution des activités du secteur tertiaire Graphique 10 : Evolution de l activité du commerce Graphique 11 : Evolution de l activité dans les services Graphique 12 : Evolution de la contrainte «environnement des affaires» du secteur secondaire Graphique 13 : Evolution de la contrainte «environnement des affaires» du secteur tertiaire Graphique 14 : Evolution des prix à la consommation Graphique 15 : Evolution des prix moyens de l'oignon Graphique 16 : Evolution des prix moyens des céréales locales Graphique 17 : Evolution des prix moyens du riz brisé 100% Graphique 18 : Les dépenses de consommation des ménages Graphique 19 : Evolution du recouvrement par régies (en milliards FCFA) Graphique 20 : Evolution du rythme de croissance des avoirs extérieurs nets en glissement annuel Graphique 21 : Evolution du rythme de croissance des crédits à l économie en glissement annuel Graphique 22 : Evolution du rythme de croissance, en glissement annuel, de la masse monétaire Graphique 25 : Encours des crédits encours des dépôts

4 NOTE DE CONJONCTURE La croissance mondiale revue à la baisse I - ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Au terme du premier semestre 2014, les prévisions du Fmi de croissance annuelle de la production mondiale ont été révisées en baisse de 0,2 point de pourcentage, à 3,4 %, en raison, principalement, de la contraction, plus importante que prévue, de l'économie américaine et des perspectives, moins optimistes, de l activité économique de la plupart des pays émergents, au courant du premier trimestre. Toutefois, ce repli de croissance semble transitoire et ne doit pas être interprété comme une inversion du mouvement de reprise de l économie globale à l horizon de la prévision. En effet, après un premier semestre relativement décevant, l environnement macroéconomique est en train de se stabiliser et devrait se diriger vers une accélération au cours du second semestre, tiré essentiellement par le redémarrage graduel de l'activité dans la plupart des économies avancées. Aux Etats-unis, l espoir d un rebond de l activité, à partir du deuxième trimestre, est porté par une nette amélioration de la consommation des ménages, soutenue par l augmentation de leur richesse, et par la poursuite des investissements des entreprises. Toutefois, des risques d entrave sont toujours perceptibles, liés à la récurrence des mauvaises conditions climatiques dans plusieurs régions de l est du pays, présentées comme les principales causes de la baisse de l activité, au premier trimestre En Europe, la page de la crise économique et financière semble tournée et les risques propres à la zone euro se seraient sensiblement atténués. Toutefois, la zone reste en équilibre précaire avec un taux de chômage et un niveau d endettement encore élevés. En outre, les divergences entre pays membres restent importantes, en particulier entre les plus grandes économies : alors que l Allemagne semble promise à une croissance soutenue, la France et l Italie sont confrontées à des situations difficiles, leurs prévisions de croissances étant parmi les moins optimistes. Au Japon, malgré l atténuation de l impact des mesures de politique économique exceptionnelles qui ont donné une impulsion positive à l activité économique en 2013, la croissance resterait inscrite sur une pente positive mais sans réelle accélération. Au deuxième trimestre, l'activité de la troisième puissance économique mondiale aurait subi le contrecoup de l augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), après une robuste croissance au premier trimestre, sous l'effet d'une forte consommation des ménages en prévision de la hausse de la taxe. 2

5 Au Royaume-Uni, l activité reste soutenue par une politique monétaire très active. La croissance accélère, tirée par la consommation des ménages et de l investissement productif, soutenus respectivement par les effets de richesse additionnelle liés au rebond des prix immobiliers et les conditions de crédits favorables. Si dans les années ayant suivi la crise financière la production mondiale a été portée par le dynamisme des grandes économies émergentes, la donne a visiblement changé ces derniers mois. De nombreux pays émergents ont vu leur monnaie chuter et leur activité ralentir, suite à l intention annoncée d une réduction progressive du programme d assouplissement quantitatif par la Réserve fédérale américaine. Avec ce ralentissement, on assiste à un resserrement de l écart de conjoncture entre pays OCDE et pays émergents. Cela se traduirait par une économie mondiale plus stable et plus équilibrée, une bonne nouvelle pour une convergence des perspectives de croissance globale. S agissant de l inflation, le niveau reste globalement faible dans les économies avancées, mais la situation est assez disparate selon les secteurs et tous les pays ne sont pas touchés de la même manière. Ainsi, concernant les Etats-unis, malgré le recul de la croissance, au premier trimestre 2014, on assiste à une surprenante poussée de l inflation au deuxième trimestre, à 2,05% après 1,4%. Au Japon, l'inflation se réveille, quant bien même l activité économique n'a pas encore atteint sa cible en termes de croissance. Le Japon a donc affiché une inflation de 3,6%, au deuxième trimestre, contre 1,5% le trimestre précédent. Par contre, en Europe, les craintes de voir la zone euro s'enfoncer dans une trappe déflationniste augmentent car la variation des prix (+0,6%) est largement en dessous de l'objectif de 2%, au deuxième trimestre 2014, en glissement annuel. Cela renforce les spéculations sur d éventuelles nouvelles mesures monétaires de la Banque centrale européenne (BCE). Toutefois, la situation est nuancée entre les pays, notamment l Allemagne et la France, avec des taux d inflation respectifs estimés à 1,1% et 0,6% au deuxième trimestre. Dans les grands pays émergents, moins touchés par les récentes crises, le niveau d inflation est relativement élevé dans l ensemble. Au deuxième trimestre 2014, la Chine a affiché une hausse des prix de 2,4%, contre 6,9% en Inde, 6,4% au Brésil et 7,6% en Russie. L euro quaisi-stable face au dollars Au plan financier, le marché européen a été caractérisé, en juin 2014, par la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d une nouvelle baisse de ses principaux taux directeurs, après celles de mai et septembre En effet, l Institution financière a porté à 0,15 % son taux de refinancement, soit une baisse de 10 points de base. La Banque a également décidé de baisser son taux de 3

6 rémunération des dépôts qui est désormais fixé à -0,1 % contre 0 % précédemment. Cette décision, très exceptionnelle, est motivée par la volonté d'inciter les banques européennes à distribuer des crédits aux entreprises pour financer des investissements et booster la croissance. Selon le Conseil des gouverneurs, en cas d insuffisance de telles mesures, la Banque centrale pourrait recourir à un programme d achat massif d'actifs sur les marchés financiers, à l instar de la Réserve fédérale (Fed), avec son fameux " quantitative easing " (assouplissement quantitatif). En effet, la banque centrale américaine, adossée à sa politique monétaire ultra-expansive, continue d'influencer les marchés financiers internationaux. Le taux directeur de la Fed reste toujours faible, entre 0% et 0,25%, et la banque centrale américaine promet aux marchés des taux d'intérêt bas pour une longue période. La Fed achète pour 35 milliards de dollars de titres sur les marchés financiers (10 milliards de moins que précédemment) tous les mois. En ce qui concerne le marché de change, au deuxième trimestre 2014, l euro s est quasiment stabilisé face au dollar (0,1%), mais se déprécie vis-à-vis du yen (-0,6%) et de la livre sterling (-1,6%), par rapport au trimestre précédent. Toutefois, comparé à la même période un an auparavant, la monnaie unique s apprécie par rapport au dollar et au yen, avec des taux respectifs de 5% et 8,5%, et se déprécie de 4,2% face à la livre. Entre le dollar et le yen, le niveau d appréciation de la devise américaine est estimé à 3,3% sur un an. Les cours des matières premières diminuent au second trimestre de 2014 Sur le marché des matières premières, l indice des cours a globalement baissé de près de 1%, en glissement sur les six premiers mois de 2014, même si une nette divergence est observée entre le premier et deuxième trimestre. En effet, sur la première période, les cours avaient baissé de 4,3%, en glissement annuel, alors que l indice a augmenté de 3%. Ce repli est principalement porté par les produits industriels (-6,2%), les produits alimentaires ayant augmenté de 7,9%. Toutefois, cette fermeté des marchés alimentaires cache quelques disparités dans l évolution des prix de certains produits ou groupe de produits. S agissant des céréales et du sucre, leurs cours respectifs ont baissé de 27,5% et 5,3% alors que les prix des oléagineux ont progressé de 4,2%. La chute des cours de céréales pourrait se poursuivre en raison des bonnes promesses de production (le maïs et le blé) de cette année, les éléments climatiques étant redevenus favorables, notamment au sein des deux pays producteurs majeurs de céréales que sont la France et l Allemagne. 4

7 Le cours du pétrole poursuit sa tendance baissière Sur le marché énergétique, les prix du pétrole brut ont augmenté au deuxième trimestre 2014, à 110$/b, portés par des chiffres économiques mondiaux encourageants pour la demande et confortés par les tensions géopolitiques persistantes. En variation trimestrielle, le cours du Brent a progressé de 1,7% après une baisse de 5,7% le trimestre précédent. Toutefois, en glissement annuel, le marché s est raffermi de 6,5%. Sur le premier semestre 2014, le cours moyen du brut a très peu varié (+1%), en liaison avec une reprise économique molle en début d année. Graphique 1 : Evolution de l indice des cours des matières premières 450 Céréales 400 Oléagineux Alimentaire Sucre Tableau 1 : Evolution de l indice des cours des matières premières Semestre Global Alimentaire Céréales Oléagineux Sucre Industriel Cumul juin ,12 257,78 298,73 331,55 218,05 245,77 Cumul juin ,17 278,13 216,67 345,58 206,58 230,55 Variation -0,81% 7,89% -27,50% 4,20% -5,30% -6,19% Trimestre T ,9 257,6 290,9 334,7 210,2 232,4 T ,6 274,6 219,2 341,1 201,5 231,7 T ,7 281,6 214,1 350,1 211,6 229,4 Variation trimestrielle 0,48% 2,55% -2,31% 2,63% 5,01% -0,99% Glissement annuel 2,95% 9,33% -26,40% 4,58% 0,70% -1,31% Source : INSEE-DPEE 5

8 II. ACTIVITE ECONOMIQUE INTERNE II.1. SECTEUR REEL Au second timestre 2014, l activité économique interne hors agriculture, mesurée par l Indice Général d Activité (IGA), a enregistré une progression de de 3,6% comparativement au trimestre. En glissement annuel, des croissances respectives de 3,7% et 4,7% sont observées, au deuxième trimestre et en cumul sur le premier semestre de Au second trimestre de 2014, l activité économique interne hors agriculture, mesurée par l Indice Générale d Activité 1 (IGA), a progressé de 3,6%, en variation trimestrielle. Ce résultat reflète les performances des secteurs primaire (+2%), secondaire (+2,3%) et tertiaire (+1,6%), conjuguées à un bon niveau de recouvrement des taxes sur biens et services (+23,8%). Sur une base annuelle, un regain d activité de 3,7% est enregistrée au second trimestre de 2014, portée par le secteur tertiaire (+4,4%) et l administration publique (+8,1%) alors que la croissance cumulée est ressortie à 4,7% sur le premier semestre, tirée par le secteur tertiaire (+6,6%), l administration publique (+7,3%) et, dans une moindre mesure, le secteur secondaire (+1,4%). Source : DPEE Tableau 2 : Indice Général d Activité hors agriculture base 100 en 2006 SECTEURS Pond 2013 trim.02 (1) 2014 variation en % trim.01 (2) trim.02 (3)/(2) (3)/(1) 3 mois (3) (2012) PRIMAIRE (Elevage et Pêche) 5,9 135,6 126,3 128,9 2,0% -4,9% -2,3% SECONDAIRE 22,1 143,8 138,7 141,9 2,3% -1,3% 1,4% TERTIAIRE 53,9 153,0 158,8 161,2 1,6% 4,4% 6,6% ADMINISTRATION PUBLIQUE 6,3 121,4 128,3 131,2 2,2% 8,1% 7,3% TAXE SUR BIENS ET SERVICES 11,8 114,9 100,9 124,8 23,8% 8,7% 4,1% IGA (base 100=2006) 100,0 143,5 143,7 148,8 3,6% 3,7% 4,7% 1 L évolution de l IGA est un proxy de celle de l activité hors agriculture. 6

9 II.1.1. SECTEUR PRIMAIRE Progression des activités du primaire au second trimestre, en variation trimestrielle Après un rebond enregistré au premier trimestre 2014 (+14,3%), l activité du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) a légèrement progressé, au deuxième trimestre (+2,0%), en variation trimestrielle. Cet accroissement est le fruit de la bonne tenue des activités de pêche (+26,5%), atténuée par le repli noté au niveau de la production contrôlée de viande (-4,9%). En glissement annuel, l activité du secteur primaire s est repliée aussi bien au deuxième trimestre (-4,9%) qu en cumul sur le premier semestre de 2014 (-2,3%). Ces baisses sont exclusivement attribuables aux contreperformances relevées dans le sous-secteur de l élevage. SECTEUR PRIMAIRE Tableau 3 : Evolution de l indice du secteur primaire Pond (2012) Elevage 128,5 126,1 119,9-4,90% -6,70% -2,80% Pêche 160,7 127, ,50% 0,10% -0,70% Source : DPEE Au deuxième trimestre 2014, l activité de pêche a crû de 26,5%, en variation trimestrielle, après une forte performance réalisée au trimestre précédent (+50,7%). Cette hausse découle des améliorations constatées, aussi bien sur les débarquements de la pêche artisanale (+26,1%) que sur ceux de la pêche industrielle (+29,3%). La progression des débarquements de la pêche artisanale est tirée par les régions de Saint-Louis (+24,1%) et Thiès (+28,2%). Dans cette dernière, la hausse est liée aux débarquements en provenance de Mboro et Cayar qui se sont accrus respectivement de 45,2% et 33%, du fait de la campagne de pêche des ceintures. Ainsi, les prix du poisson frais se sont repliés de 27%, en variation trimestrielle. Toutefois, l activité de la pêche est restée quasi stable, au deuxième trimestre 2014 (+0,1%), en comparaison à la même période un an plus tôt. Cette situation s explique par une légère baisse (-0,6%) des prises de la pêche artisanale, contrebalancée par une amélioration de celles de la pêche industrielle (+4,7%). En outre, en glissement annuel, les captures dans les régions de Saint-Louis et Ziguinchor se sont repliées respectivement de 14,4% et 9,4% contre une progression de 3,6% de celles de la région de Thiès. Concernant l indice des prix du poisson frais, un fléchissement de 10,6% a été enregistré Trim. 2 (1) 2014 variation en % Trim. 1 (2) Trim.2 (3) (3)/(2) (3)/(1) cumul PRIMAIRE (hors agriculture & sylviculture) 6 135,6 126,3 128,9 2,00% -4,90% -2,30% Forte progression des débarquements de la pêche au second trimestre 2014 En cumul sur le premier semestre 2014, l activité de pêche s est légèrement contractée de 0,7%, liée au recul de 2,2% des débarquements de la pêche artisanale, contre une hausse de 7

10 /08/ ,1% de ceux de la pêche industrielle. Cette baisse des captures au niveau artisanal relève des contreperformances enregistrées dans les régions de Saint-Louis (-23,4%) et Ziguinchor (-7,7%). Par conséquent, le prix du poisson frais s est légèrement apprécié de 0,8% durant la période sous-revue. Graphique 2 : Evolution des débarquements de la pêche Pêche artisanale (en tonnes) "axe principal" Pêche industrielle (en tonnes) "axe secondaire" Elevage : repli de l activité au deuxième trimestre 2014 Après le rebond enregistré au premier trimestre 2014 (+7,0%), l activité de l élevage a enregistré une baisse de 4,9% au deuxième trimestre 2014, en variation trimestrielle, imputable aux replis respectifs de 7,5% et de 10,5% de la production contrôlée de viande bovine et ovine. Cette forte chute des abattages d ovins et de bovins est expliquée par la recrudescence de l abattage clandestine autour des abattoirs de Dakar. Toutefois, avec le renchérissement du prix des ovins, la production contrôlée de viande de caprins a progressé de 28,8%. Au deuxième trimestre de 2014, la production contrôlée de viande s est repliée de 6,7% par rapport au deuxième trimestre Cette contraction est le résultat des contreperformances enregistrées au niveau des abattages de bovins (-1,8%) et d ovins (-30,3%), atténuées par une progression de 46,5% des abattages de caprins. En cumul sur le premier semestre 2014, l activité d élevage s est repliée de 2,8%, en liaison avec les baisses enregistrées sur les abattages de bovins (-1,3%) et d ovins (-18,1%). Cette situation reflète l importance de l abattage clandestin durant ce semestre. Néanmoins, la production contrôlée de viande de caprins s est améliorée de 48,6% sur la période Graphique 3 : Evolution de la production contrôlée de viande

11 II.1.2. SECTEUR SECONDAIRE L activité du secteur secondaire a progressé de 2,3% entre le premier et le deuxième trimestre 2014, en relation, avec les performances enregistrées, principalement, dans les corps gras alimentaires (+224%), les conserveries de viande et de poisson (+19,1%), le travail de bois (+28,8%), la métallurgie-fonderie (+18,1%), l énergie (+2,5%) et la construction (+6,6%). En rythme annuel, une contraction de l activité du secteur secondaire de 1,3% est observée au deuxième trimestre contre un renforcement de 1,4% en cumul sur le premier semestre Source : DPEE Tableau 4 : : Evolution de l indice du secteur secondaire 2013 Trim2 (1) 2014 VARIATION EN % Trim1 Trim2 Trim. Glis Cumul (2) (3) (3)/(2) (3)/(1) 6 mois INDICE GLOBAL 22,1 143,8 138,7 141,9 2,3-1,3 1,4 Activités extractives 310,1 282,2 252,4-10,6-18,6-16,6 Corps gras alimentaires 27,6 6,7 21, ,3-54,3 Autres industries 131,4 122,7 125,5 2,3-4,5-0,4 Conserves de viande et poissons 143,2 112,7 134,2 19,1-6,3-2,5 Travail de grains 194,9 146,1 155,8 6, Fabrication de produits céréaliers 122,5 117,1 90,8-22,5-25,9-11,6 Fabrication de sucre 65,3 136,5 80,9-40, ,8 Fabrication autres produits alimentaires 158, ,1 33,4-1,3-6,3 Fabrication de boissons 99,6 96,7 99,3 2,6-0,4 0,9 Fabrication de tabac 159,3 143,7 146,4 1,9-8,1 0,3 Egrenage de coton et fabrication de textiles 141,4 136,5 112,5-17,6-20,4 5 Fabrication du Cuir 78,9 161,3 124,3-22,9 57,5 58,7 Travail de bois 157,1 99,1 127,6 28,8-18,7-30,2 Fabrication de papier, carton 120,3 109,6 107,9-1,5-10,3-3,8 Raffinage 116,2 138,9 75,2-45,9-35,3-2,6 Industries de produits chimiques 98,1 96,9 97,7 0,8-0,4-2,6 Fabrication de produits en caoutchouc 100, ,3 3, ,3 Fabrication de verre, poterie 172, ,3 3,5 7,1 7,3 Métallurgie, fonderie ,7 136,8 18, ,1 Fabrication de machines 51, ,2-3,3 58,7 75,8 Fabrication d'équipements, d'appareils Construction de matériels de transports 138, ,3-4,2 8,6 23,4 Fabrication de mobilier 91,9 92,4 90,9-1,7-1,1-0,9 Energie 130,1 131,3 134,6 2,5 3,4 3,5 Construction 150,9 156,1 166,4 6,6 10,2 12,2 Contraction de l activité des industries extractives au deuxième trimestre de 2014 Pond (2012) Au deuxième trimestre 2014, l activité s est contractée de 10,6% dans le sous-secteur des industries extractives. Cette baisse est en ligne avec le repli de la production d or brut (-1,6%), sous l effet d un reflux du cours sur le marché international, et de celui de la production de phosphate de calcium (-35,0%). En effet, cette dernière s est établie à tonnes, au deuxième trimestre, pour des prévisions de tonnes, soit un taux de réalisation de 9

12 44%, attribuable aux incidents mécaniques et électriques pendant le débourbage et le scalpage et aux arrêts pour manque de consommables et de pièces de rechange. Par contre, les productions d attapulgite (+1,3%) et de sel (+39,7%) ont renoué avec la croissance au deuxième trimestre 2014, après de faibles performances au trimestre précédent. Après les difficultés rencontrées en 2013 surtout dans l exploitation phosphatière où les équipements jugés vétustes ont subi plusieurs pannes, le secteur minier continue d enregistrer de faibles résultats au deuxième trimestre En effet, sur une base annuelle, l activité du secteur s est repliée de 18,6%, au deuxième trimestre, et de 16,6%, en moyenne semestrielle. Cette situation est imputable aux productions d or brut et d attapulgite qui ont affiché de faibles résultats du fait d un climat conjoncturel défavorable et de l exploitation du phosphate de calcium qui souffre d un manque d investissement pouvant permettre de renouveler les installations et d atteindre les capacités nominales de production. Graphique 4 : Evolution des productions du phosphate et du sel ,0 PHOSPHATE DE CALCIUM Production sel (en milliers de tonnes) , , , , , , , Poursuite de la reprise de l activité des corps gras alimentaires au second trimestre de 2014 La reprise de l activité des industries de corps gras alimentaires, amorcée au premier trimestre 2014, se poursuit avec une croissance de 224,0%, au deuxième trimestre de l année. Toutefois, comparativement à 2013, des replis respectifs de 21,3% et de 54,3% de la production de corps gras alimentaires sont notés, au deuxième trimestre et en cumul sur le premier semestre de

13 T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T /08/2014 Graphique 5 : Evolution de la production d huile 80 Produits arachidiers huile brute huile raffinée Forte baisse de l activité de fabrication de sucre au second trimestre 2014 Au second trimestre 2014, l activité de la branche «fabrication de sucre, confiserie et chocolaterie» s est repliée de 40,7% par rapport au trimestre précédent. Cette contraction est liée à une forte activité de l industrie sucrière au premier trimestre ( tonnes) qui a progressivement ralenti à l approche de l hivernage ( tonnes, soit une baisse de 45,3%). Sur une base annuelle, l activité de fabrication de sucre, de confiserie et de chocolat a progressé de, respectivement, 24% et 21,8%, au second trimestre et en cumul sur les six premiers mois de 2014, du fait de la reprise dans l industrie sucrière après la contreperformance enregistrée en Avec tonnes de sucre produites cette année, la campagne 2013/2014 est l une des meilleures performances de production de la sousbranche. Graphique 6 : Evolution de la production de sucre Sucre_produit Sucre_importé

14 Recul de l activité d égrenage de coton et fabrication de textile au second trimestre /08/2014 Au deuxième trimestre 2014, l activité d égrenage de coton et de fabrication de textiles a reculé en variation trimestrielle (-17,6%) et en glissement annuel (-20,4%). Cette situation résulte de la forte demande de coton constatée au premier trimestre (+36,2% en variation trimestrielle et +42,5% en glissement annuel) qui, combinée à la baisse de la production de coton en 2013/2014, ont significativement réduit le niveau des stocks de fibres et ont affecté l activité de la branche. En cumul sur les six premiers mois de 2014, une progression de 5% de la branche est observée. Faible baisse de l activité de raffinage de pétrole au second trimestre de 2014 L activité de raffinage de pétrole a chuté (-28,3%) au second trimestre 2014, comparativement au trimestre précédent. Cette situation s explique la baisse de la demande extérieure de produits pétroliers finis (repli de 11,5% des exportations) sur la période sous revue. Par rapport à la même période en 2013, le raffinage de pétrole s est replié de 14,3% à cause d une forte contraction de la demande extérieure (-35,3%). Toutefois, une croissance de 8,5% est enregistrée en cumul sur les six premiers mois de l année. Secteur énergétique : Bonne tenue de l activité au deuxième trimestre 2014 Après le repli enregistré au trimestre précédent (-9,3%), l activité dans le secteur énergétique a progressé de 2,5% au deuxième trimestre 2014, en variation trimestrielle. Cette amélioration est principalement imputable à la production d eau potable (+4,0%). En outre, la production d énergie électrique a enregistré une hausse de 2,1%, passant de 572,0 mille Mwh au premier trimestre à 583,9 mille Mwh au deuxième trimestre En glissement annuel, l activité énergétique a enregistré une hausse de 3,4% du fait de la production d électricité (+3,7%) et dans une moindre mesure de celle d eau potable (+2,4%). Par rapport au premier semestre 2013, l activité du sous-secteur énergétique a progressé de 3,5% au premier semestre 2014, en liaison avec les améliorations relevées au niveau de la production d électricité (+4,0%). Aussi, la production d eau potable s est renforcée de 2,0% sur la période. 12

15 trimestriel. Cette progression tient au renforcement de 18/08/2014 L activité de fabrication de produits chimiques est restée dynamique au deuxième trimestre 2014 avec une croissance de 0,8%, en rythme la production d engrais solide (+25,6%) et de la bonne tenue de l activité de fabrication de produits pharmaceutiques (+6,4%) qui ont compensé les maigres résultats enregistrés dans l acide phosphorique et dans la fabrication de savons, détergents et produits d entretien. Les fabrications d engrais et de produits pharmaceutiques ont tiré profit de la préparation de la période hivernale durant laquelle la demande augmente considérablement. La production d acide phosphorique a, quant à elle, pâti d énormes difficultés en raison des arrêts fréquents par manque de soufre et de pièces de rechange (décanteurs, pompes et accessoires, système de lavage, toiles filtrantes, bande de contenance...). Sur une base annuelle, l activité des industries chimiques est ressortie en baisse de 0,4%, au deuxième trimestre, et de 2,6%, en moyenne sur le premier semestre 2014, imputable à l acide phosphorique, à l engrais solide et aux produits pharmaceutiques. La production d acide phosphorique a été affectée par les pannes récurrentes et les interruptions pour manque de souffre et de diesel-oil tandis que la production d engrais solide a baissé du fait de la contraction de la demande. La construction est restée dynamique au deuxième trimestre 2014, à la faveur, d une part, des chantiers d envergure dans les infrastructures et l habitat social, mais aussi de l intensification de la concurrence au sein des cimentiers nationaux, d autre part. Cette situation a alimenté la baisse du prix du ciment, et rendu ce matériau plus accessible aux utilisateurs. Par ailleurs, la mise en application (à fin mars 2014) de la «télé-demande d autorisation de construire» (Télédac) a réduit les délais d obtention d un permis de construire et boosté les activités du secteur. Ainsi, la consommation locale de ciment est évaluée à 869,4 mille de tonnes, soit une progression de 4,6%, en rythme trimestriel alors que la production s est élevée à 1,36 millions de tonnes (+4,3%). Toutefois, cette embellie conjoncturelle est vulnérable à la période hivernale, durant laquelle certains chantiers sont à l arrêt. Légère progression de l activité de fabrication de produits chimiques au second trimestre 2014 Bonne tenue de l activité des cimenteries au deuxième trimestre de 2014 Comparativement à 2013, le secteur de la construction affiche de meilleurs résultats avec une croissance de 8,1%, au deuxième trimestre, et de 11,0%, en moyenne sur le premier semestre Cette bonne orientation de l activité de construction serait plus favorable 13

16 n eussent été les contraintes liées à l accès au foncier et aux crédits bancaires, évoquées par les entrepreneurs de BTP. Graphique 7 : Evolution de la production de ciment Renforcement de l activité des industries meunières au deuxième trimestre de 2014 Au terme du deuxième trimestre 2014, l activité des industries meunières s est renforcée de 6,6% après un repli de 6,1%, un trimestre plus tôt. Malgré cette orientation favorable, les réalisations de la branche restent modestes en 2014 comparativement à 2013 avec des baisses respectives de 20,0%, au deuxième trimestre, et de 26,0%, en moyenne semestrielle. Ces évolutions sont en ligne avec le ralentissement de la production de farine de blé de, respectivement, 31,5% et 23,2%, au deuxième trimestre et en cumul sur les six premiers mois de Graphique 8 : Evolution de la production de farine (en milliers de tonnes)

17 II.1.3. SECTEUR TERTIAIRE Au terme du second trimestre 2014, le secteur tertiaire est marqué par une croissance de 1,6% en variation trimestrielle, attribuable aux services (+2,6%). Sur une base annuelle, l activité du secteur a enregistré des hausses respectives de 4,4% et de 6,6% au deuxième trimestre et en cumul sur les six premiers mois de 2014, grâce aux performances notées aussi bien dans le commerce que dans les services. Graphique 9 : Evolution des activités du secteur tertiaire 170 tertiare commerce services Tableau 5 : Evolution de l indice du secteur tertiaire Commerce 150,7 156,2 155,7-0,3% 3,4% 7,4% Transports et Télécommunications 176,5 172,2 189,1 10,0% 6,4% 4,5% Transports 121,8 108,7 121,4 11,6% -0,3% -5,9% Postes et Télécommunications 194,9 193,6 211,9 9,5% 8,7% 8,0% Activités de santé et action sociale 141,5 183,7 141,8-22,8% 0,2% 7,9% Services d'hébergement et restauration 84,5 101,9 82,3-19,3% -2,7% 0,3% Services financiers 198,9 237,9 226,8-4,6% 14,0% 18,5% Activités immobilières 64,4 63,4 64,0 0,8% -0,6% 3,0% Autres services 158,9 160,6 163,6 1,8% 2,9% 5,1% Source : DPEE II : Le sous-secteur du commerce L activité commerciale a enregistré une légère baisse de 0,3%, en variation trimestrielle, imputable au commerce de carburant (-3,7%) et aux ventes de pièces détachées (-6,1%). L évolution de ces dernières est en phase avec le repli des importations de «pièces détachées automobiles» de 6,79% sur la période sous revue trim.02 (1) 2014 variation en % trim.01 trim.02 (3)/(2) (3)/(1) 3 mois (2) (3) Pond (2012) TERTIAIRE 53,9 153,0 158,8 161,2 1,6% 4,4% 6,6% Légère baisse de l activité commerciale au deuxième trimestre 2014 Comparativement au deuxième trimestre 2013, le sous-secteur du commerce a progressé de 3,4%, en liaison avec les ventes de véhicules (+4,5%), de carburant (+8,8%) et de détails (+14,8%). La bonne tenue du commerce de véhicules est en rapport avec la hausse des 15

18 importations d «automobiles et cars», de «camions et camionnettes» et des «autres véhicules terrestres» entre les deux premiers trimestres de l année. En cumul sur le premier semestre de 2014, la croissance du sous secteur commercial est ressortie à 7,4%, portée par les ventes de carburant (+15,5%), notamment les exportations et les ventes en réseaux, et le commerce de détail (+12%). 120 Graphique 10 : Evolution de l activité du commerce II : Le sous-secteur des services La croissance de 2,6% de l activité des services, Croissance de l activité des en variation trimestrielle, résulte de la bonne services au deuxième trimestre 2014 tenue du transport (+11,6%) et des postes et télécommunications (+9,5%). En revanche, les services de santé et d action sociale se sont contractés de 22,8% à cause du retard noté dans l attribution des marchés. Des contreperformances sont, également, relevées dans les services d hébergement et de restauration (-19,3%) et au niveau des services financiers (-4,6%), en liaison, respectivement, avec les difficultés de recouvrement des créances des banques et la basse saison touristique. Comparativement au deuxième trimestre 2013, la croissance du sous-secteur des services (+6,4%), au second trimestre 2014, traduit la bonne tenue des postes et télécommunications (+8,7%), des services financiers (+14,0%), des services de santé et d action sociale (+0,2%) et des autres services (+2,9%). En cumul sur les six (06) premiers mois de 2014, le sous-secteur des services a cru de 7,4%, relativement à la même période un an auparavant, grâce aux performances des postes et télécommunications (+8,0%), des services de santé et d action sociale (+7,9%) et des services financiers (+18,5%). La demande des ces derniers a été boostée par le recul des prix observé aussi bien au second trimestre qu en cumul sur les six premiers mois de l année. 16

19 Graphique 11 : Evolution de l activité dans les services 60,0% 40,0% Trimestrielle Glissement cumul 20,0% 0,0% -20,0% services transp et télécom transports postes et télécom santé hotel et resto finances immobiliers autres services -40,0% Les services de transports et de télécommunication L activité des «transports et télécommunications» a renoué avec la croissance (+10,0%) au second trimestre, après une baisse de 5,9% enregistrée sur les trois premiers mois de 2014, en variation trimestrielle. Ce résultat est portée par les transports (+11,6%) et, dans une moindre mesure les postes et télécommunications qui ont crû de 9,5% sur la période. Comparativement au second trimestre de 2013, l activité de la branche enregistre une hausse de 6,4%, en liaison avec les postes et télécommunications (+8,7%). Sur les six premiers mois de l année, la croissance moyenne des services de transport et télécommunications s est établie à 4,5%. Sur le marché des télécommunications, tous les segments, à l exception de la téléphonie fixe, continuent de réaliser de bonnes performances. Le parc global de lignes de téléphones mobiles est estimé à à fin juin 2014, soit une progression de 2,07% par rapport à fin mars Le volume des communications émises a également augmenté, passant de 3,7 milliards de minutes à 4,23 milliards de minutes, entre le premier et le deuxième trimestre Sur cette dernière période, le trafic de SMS est estimé à 424,68 millions cumulés, en hausse de 12,79% par rapport au trimestre précédent. S agissant du marché de l internet, il est largement dominé par les segments «internet mobile» et «clé internet». Il globalise un parc de lignes, soit une augmentation de 75%, en rythme trimestriel. Le taux de pénétration sur ce marché est de 49,16% à fin juin Pour sa part, l activité de transport a crû de 11,6%, en variation trimestrielle, du fait des bonnes performances réalisées par les services portuaires et les auxiliaires de transports (+12,3%). En moyenne sur les six premiers mois de 2014, l activité des services de transport a fléchi de 5,9%, en liaison avec les contreperformances des transports terrestres (-9,8%) et aériens (-15,7%), à la défaveur de la basse saison touristique. 17

20 II.2. EMPLOI ET OPINION DES CHEFS D ENTREPRISE II.2.1. Emploi salarié dans le secteur moderne Au deuxième trimestre de l année 2014, l emploi salarié du secteur moderne a baissé de 0,4% par rapport au trimestre précédent, en raison des pertes nettes relevées dans le secteur secondaire (-1,8%), le tertiaire ayant enregistré des gains d emplois de 1,3%. Sur une base annuelle, les effectifs salariés dans le secteur moderne ont augmenté de 3,6%. P ON D Va ria tio n e n % EMPLOI Trim 2 (1) Trim 1 (2 ) Trim 2 (3 ) (3 )/ (2 ) (3 )/ (1) S EC ON D A IR E 4 7 5,6 12 9,1 13 8,8 13 6,3-1,8 5,6 TER TIA IR E 5 2 4,4 10 0,8 10 0,9 10 2,2 1,3 1,4 IN D IC E D 'EN S EM B LE ,3 118,9 118,4-0,4 3,6 L emploi dans le secondaire Au deuxième trimestre de cette année, l emploi salarié du secteur secondaire a baissé de 1,8% en variation trimestrielle, en liaison avec le repli des effectifs dans l industrie (-3,1%). En effet, le nombre de salariés s est contracté au niveau des industries chimiques en raison des pertes d emplois notées dans la branche «fabrication de savons, de parfum et de produits d entretien» (-11,2%). Par ailleurs, des baisses respectives de 15,7% et 13,8% sont enregistrées dans les branches «égrenage de coton et fabrication de textiles» et «fabrication de papier et carton». Cette situation est expliquée par une activité plus dense au premier trimestre qui a nécessité l augmentation des effectifs sur cette période. Toutefois, ces replis ont été atténués par la hausse des effectifs des branches «fabrication de machines et matériels» (+7,8%), «construction et réparations navales» (+7,5%) et «fabrication de produits métallurgiques» (+4,2%). Concernant les BTP, un accroissement de 6,4% des effectifs est noté, à la faveur de la création nette de 7,8% d emplois supplémentaires dans la branche «travaux de préparation de sites et construction de BTP», les travaux de finition et d installation ayant enregistré un repli de 5,4% du nombre de salariés. Par rapport au deuxième trimestre 2013, les effectifs du secondaire ont progressé de 5,6% en liaison avec les industries (+7%). Cette hausse est portée par les industries chimiques qui ont créé 17,3% d emplois supplémentaires notamment dans les branches «fabrication de produits pharmaceutiques et «fabrication de savons, parfum, et produits d entretien». Un accroissement des effectifs est aussi noté dans la «fabrication de machines et matériels» (+20,3%), et dans la «fabrication de papier et carton» (+9,4%). Cependant, certains secteurs 18

21 ont enregistré des pertes nettes d emplois, notamment les activités extractives (-5,6%), la fabrication de machines et matériels (-25,5%) et les BTP (-1,4%). P ON D Va ria tio n e n % EMPLOI Trim 2 (1) Trim 1 (2 ) Trim 2 (3 ) (3 )/ (2 ) (3 )/ (1) S EC ON D A IR E IN D US TR IE ACTIVITES EXTRACTIVES INDUSTRIES ALIMENTAIRES EGRENNAGE DE COTON ET FABRICATION DE TEXTILES FABRICATION DE CUIR FABRICATION D'ARTICLES EN BOIS FABRICATION DU P AP IER, CARTON EDITION, IMP RIMERIE, REP RODUCTION INDUSTRIES CHIMIQUES FABRICATION DE P RODUITS EN CAOUTCHOUC OU P LASTIQUES MATERIAUX DE CONSTRUCTION FABRICATION DE P RODUITS METALLURGIQUES FABRICATION DE MACHINES ET DE MATERIELS CONSTRUCTION ET REP ARATIONS NAVALES AUTRES ACTIVITES DE FABRICATION ENERGIE B A TIM EN TS TP C ON S TR UC TION S TRAVAUX DE P REP ARATION DE SITES ET CONSTRUCTION DE BTP TRAVAUX D'INSTALLATIONS ET DE FINITION 4 7 5,6 12 9,1 13 8,8 13 6,3-1,8 5, ,2 14 5,4 16 0,5 15 5,6-3,1 7 8,1 113,4 106, ,6-5,6 124,2 87,6 89,8 89,7 0 2,4 15,6 152, ,2-15,7 5,1 2,1 105,9 105,9 105, ,9 107,3 116,3 106,2-8,7-1 10,3 57,6 73, ,8 9,4 7,2 101, ,8 4-3,1 65,6 340,9 423,1 399,8-5,5 17,3 29,4 112,3 109,1 110,5 1,3-1,6 20,4 124,7 122, ,9 0,3 16,9 125,6 89,8 93,5 4,2-25,5 3,3 109,5 122,2 131,7 7,8 20,3 5,2 104, ,7 7,5 5,1 10,2 83,5 47,1 68,2 44,8-18,3 28, ,4 102,3-1,1 0,2 12 1,4 8 1,5 7 5,5 8 0,3 6,4-1,4 112,7 78,4 72,3 77,9 7,8-0,7 8,7 120,4 117,2 110,9-5,4-7,9 Source :DPEE L emploi dans le secteur tertiaire Au deuxième trimestre 2014, l emploi salarié du secteur tertiaire a progressé de 1,3% en variation trimestrielle. Cette évolution est principalement imputable au commerce (+2,1%). L emploi dans les services s est aussi amélioré de 1,1%, en liaison avec les services de santé (+6,7%), les postes et télécommunication (+2,8%), les banques et assurances (+2,7%) et le transport et auxiliaires de transport (+2,1%). Sur un an, le nombre de salariés du secteur tertiaire a augmenté de 1,4% au deuxième trimestre Les effectifs du commerce se sont accrus de 7,2%, grâce aux emplois créés dans le commerce de carburant (+1,9%) et les autres commerces (+10,4%). Par contre, les services ont noté un repli de 0,2% de leurs effectifs salariés, à cause, notamment, des pertes d emplois subies dans le secteur du transport et des auxiliaires de transport (-6,6%) et les autres services (-3,9%). Néanmoins, des emplois ont été créés dans les hôtels, bars et restaurants (+7,5%), les services immobiliers (+30%), et les services de santé (+5,4%). 19

22 P ON D Va ria tio n e n % EMPLOI Trim 1 (1) Trim 4 (2 ) Trim 1 (3 ) (3 )/ (2 ) (3 )/ (1) TER TIA IR E S ER VIC ES HOTELS-BARS-RESTAURANTS TRANSP ORT ET AUXILIAIRES DE TRANSP ORT P OSTES ET TELECOMMUNICATION BANQUES ET ASSURANCES SERVICES IMMOBILIERS SANTE EDUCATION AUTRES SERVICES C OM M ER C E COMMERCE DE VEHICULES ET ACCESSOIRES COMMERCE DE CARBURANT AUTRES COMMERCES 5 2 4,4 10 0,8 10 0,9 10 2,2 1,3 1,4 4 12,4 10 0,5 9 9,2 10 0,2 1,1-0,2 65,7 86,5 94,3 93-1,3 7,5 82,3 120,5 110,3 112,6 2,1-6,6 49,2 105,4 104,3 107,3 2,8 1,8 46,6 110,8 111,3 114,3 2,7 3, ,4 71,1 70,7-0,5 30 9,6 100,7 99,5 106,1 6,7 5,4 8,2 94,3 95,1 94,3-0, ,9 96,5 92,8 92,8-0,1-3, ,2 10 7,3 10 9,5 2,1 7,2 19,8 98,1 93,4 94,5 1,2-3,6 10,3 106,1 107,6 108,1 0,5 1,9 81,9 102,7 110,6 113,4 2,5 10,4 Source :DPEE II.2.2. Opinion des chefs d entreprise Au terme du deuxième trimestre de 2014, l environnement des affaires L environnement des affaires peu favorable difficile est, pour plus de six (6) aussi bien dans le secondaire que dans le chefs d entreprises sur dix (10), la tertiaire. principale contrainte empêchant la bonne tenue des activités, aussi bien dans l industrie que les bâtiments et travaux publics (BTP). Dans l industrie, cette difficulté relève, pour l essentiel, de la concurrence supposée déloyale (16,8% des interrogés) qui continue de plomber l activité. En sus, l insuffisance de la demande (14,8% des interrogés) aurait également des effets pervers sur la croissance et le développement dudit secteur. Pour leur part, en plus de l environnement des affaires difficile matérialisé par les lourdeurs administratives (16,3%), les charges fiscales (17,8%) et la concurrence déloyale (20,7%), les entrepreneurs de BTP se sont plaints du non recouvrement des créances (20,5%) qui demeure un obstacle majeur et affecte leurs activités. Graphique 12 : Evolution de la contrainte «environnement des affaires» du secteur secondaire INDUSTRIE 70,1% 65,5% BTP 65,8% 67,1% 13,6% 14,8% 8,7% 8,0% 6,5% 8,0% 6,4% 8,3% 15,3% 4,1% 10,0% 20,5% Demande Financement Créances Environnement TRIM des affaires Demande Financement Créances Environnement TRIM TRIM des affaires Au niveau du secteur tertiaire, les résultats relatifs au deuxième trimestre semblent indiquer un environnement des affaires peu favorable. En effet, les prestataires de services et les commerçants interrogés sont nombreux (plus de 50%) à dénoncer cette contrainte, malgré 20

23 un léger mieux par rapport à la même période un an plus tôt. En outre, les difficultés de recouvrement des créances envers la clientèle continuent de perturber les activités du secteur. En effet, la proportion de chefs d entreprises qui ont évoqué cette contrainte est évaluée à 18,6% chez les prestataires de services et à 21,8% au niveau des commerçants. Graphique 13 : Evolution de la contrainte «environnement des affaires» du secteur tertiaire SERVICES 69,0% 65,1% COMMERCE 56,2% 53,7% 13,6% 9,0% 6,8% 6,8% 6,6% 18,6% 11,9% 12,3% 19,1% 9,8% 12,7% 21,8% Demande Financement Créances Environnement TRIM TRIM des affaires Demande Financement Créances Environnement TRIM TRIM des affaires II.3. INFLATION ET COMPETITIVITE II.3.1 Inflation Les prix à la consommation ont enregistré, en variation trimestrielle, une baisse de 2,0% imputable au repli des prix des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (-4,9%) et ceux du «logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» (-2,1%). En glissement annuel, le niveau général des prix a enregistré un fléchissement de 1,3% en liaison avec l alimentation (-2,2%) et l énergie (-5,1%). Globalement, l inflation est ressortie à -0,7% sur le premier semestre de ,0 115,0 110,0 105,0 100,0 95,0 90,0 Graphique 14 : Evolution des prix à la consommation Indice général Baisse des prix des produits alimentaires au deuxième trimestre 2014 Le niveau des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées s est replié de 4,9% au deuxième trimestre 2014, du fait, essentiellement, des baisses respectives des prix du poisson frais (-27,0%) et de ceux des légumes frais en fruits ou racines (+8,1%), abondants dans les étalages, en cette période de l année. D ailleurs, les débarquements de la pêche ont cru de 26,5% sur cette 21

24 période, en variation trimestrielle. Sur une base annuelle, les produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont enregistré une baisse moyenne des prix de 0,7%, attribuable aux céréales non transformées (-5,8%) et aux huiles (-1,5%). Les prix de l hôtellerie et de la restauration se stabilisent au deuxième trtrimestre stabils apprécientlégèrement Les prix des services de «restaurants et hôtels» se sont stabilisés (+0,0%) au cours du deuxième trimestre 2014 du fait de la basse saison touristique. Sur un an, les services d «hôtels et restaurants» ont renchéri de 0,2% au deuxième semestre et de 0,8% sur les six premiers mois de Baisse du prix du logement Les prix du «logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles» se sont repliés de 2,1%, en variation trimestrielle, en liaison essentiellement, avec la baisse de 7,2% des loyers effectifs. En variation annuelle et en moyenne sur l année, les prix du poste «logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» sont en baisse respectives de 5,1% et de 4,1%, à la faveur du repli des prix des logements. Baisse des prix des produits locaux et importés Les prix des produits locaux ont enregistré des baisses respectives de 2,6% et de 1,6%, en variation trimestrielle et en glissement annuel. Concernant les prix des produits importés, ils ont diminué de 0,5%, en variation trimestrielle, et de 0,7% en moyenne sur les 6 premiers mois de Pour sa part, l inflation sous-jacente (hors énergie et produits frais) est ressortie à-0,4%, comparativement au premier trimestre 2014 et à -0,6%, en moyenne sur les six premiers mois de l année. Source : ANSD Tableau 6 : Evolution des prix à la consommation Pond. (2013) 2013 Trim2 (1) 2014 Variation Trim1 Trim2 (2) (3) (3)/(2) (3)/(1) Inflation Indice général ,9 103,7 101,6-2,0% -1,3% -0,7% Produits alimentaires et boissons non alcoolisées ,6 109,7 104,3-4,9% -2,2% -0,7% Céréales non transformés ,8 88,3 86,8-1,7% -6,4% -5,8% Bœuf ,2 120,6 122,5 1,6% 4,5% 4,7% Poissons frais ,9 172,6 125,9-27,0% -10,6% 0,8% Lait , ,2 0,2% -1,6% -0,4% Huiles ,7 111,1 111,5 0,3% -1,1% -1,5% Légumes frais en fruits ou racine ,4 85,9 79-8,1% 3,4% 5,1% Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles ,1 101,9 99,8-2,1% -5,1% -4,1% Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ,2 101,9 101,8-0,2% 0,6% 0,8% Santé ,3 108, ,2% 0,6% 1,0% Transports ,8 105, ,1% 0,1% 0,1% Enseignement ,9 110,9 110,9 0,0% 0,9% 0,9% Restaurants et Hôtels ,2 112,4 112,4 0,0% 0,2% 0,8% Biens et services divers ,9 98,8 98,9 0,1% 0,0% -0,2% 22

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