BIZOSTO. Le Projet «Prévention et contrôle de la grippe aviaire» : Objectifs et Résultats attendus

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BIZOSTO. Le Projet «Prévention et contrôle de la grippe aviaire» : Objectifs et Résultats attendus"

Transcription

1 M I N I S T E R E D E L A G R I C U L T U R E, D E L E L E V A G E E T D E L A P E C H E S E C R E T A R I A T G E N E R A L D I R E C T I O N D E L E L E V A G E BIZOSTO N Bulletin d information zoosanitaire du Togo 1 E R J A N V I E R D A N S C E N U M É R O : Editorial 1 Le projet «prévention et contrôle de la grippe aviaire» : objectifs et résultats attendus Lésions pathologiques macroscopiques d étiologie infectieuse et parasitaire rencontrées dans les abattoirs La grippe porcine. de quoi s'agit-il? La lutte contre la grippe aviaire au Togo : apport de la communication et mobilisation sociale Concilier l élevage et l agriculture Distribution spatio -temporelle de trois épizooties majeures au Togo: influenza aviaire hautement pathogène, peste porcine africaine et fièvre charbonneuse Lutte contre charbon bactéridien dans les régions des Savanes et de la Kara Formation a l'animation d'un réseau de surveillance et a l'utilisation des outils épidémiologiques Le Projet «Prévention et contrôle de la grippe aviaire» : Objectifs et Résultats attendus Lancé officiellement le 31 mars 2009, le projet Assistance au Gouvernement du Togo dans la prévention et le contrôle de l Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) est le fruit d une convention de financement signé le 8 avril 2008 entre la Commission Européenne et le Togo. Le 24 octobre 2008, la Commission Européenne et la FAO signaient une convention de contribution qui fait de la FAO, l agence d exécution du projet. L objectif général du projet est de contribuer à la prévention et au contrôle de l IAHP qui menace le cheptel avicole et la population au Togo et dans les pays voisins. Ses objectifs spécifiques sont de trois ordres et font écho à ceux du plan national de prévention et de lutte contre l IAHP. Il s agit de : Renforcer les services vétérinaires Renforcer les capacités de réponse à un foyer d IAHP Renforcer la biosécurité dans la filière avicole ; (suite à la page 2) EDITORIAL Dans un passé récent, les informations zoo sanitaires, les activités de police sanitaire et des projets ou programmes d élevage en cours d exécution avaient bien une vitrine : le Bulletin d Information Zoo sanitaire du Togo : BIZOSTO. Mis en veilleuse avec la fin du programme PACE en 2007, ce bulletin refait surface dans un contexte nouveau. En effet, dans le cadre de la stratégie de relance de la production agricole et du plan d action d urgence pour la période 2008/2010 adoptée en Conseil des Ministres, le 30 juillet 2008, la réactivation des activités de production animale occupe une place de choix. Le déficit en produits carnés que connait le Togo, malgré ses potentialités en élevage, s est aggravé d année en année du fait de la croissance démographique. Pour mettre en œuvre l option affichée du gouvernement, celle de couvrir les besoins nationaux en viande par l accroissement des productions animales, la protection sanitaire du cheptel devient une priorité. Dans cette dynamique, la réapparition du BIZOSTO est un élément fondamental qui participe à la consolidation des efforts entrepris dans le domaine. Quoique très peu diffusé, ce bulletin à lui tout seul, faisait la fierté de tous les acteurs de l élevage au Togo. Le profond sommeil dans lequel il était plongé, doit faire place à un réveil d espérances : Espérance dans la pérennité : cet outil de communication, n a plus de raison de connaître une interruption et notre souhait est de le voir le plus souvent et le plus longtemps possible, Espérance dans le contenu : les maladies transfrontalières, les épizooties, les zoonoses, autant de sujets pour informer le lecteur sur les pathologies animales Espérance dans la qualité de la rédaction : élargi a d autres spécialistes, le comite de rédaction peut désormais compter sur des vétérinaires et agro zootechniciens expérimentés ayant fait leur preuve dans plusieurs domaines d intervention... Espérance dans la diffusion du bulletin : un grand tirage permettra à toutes les couches de la population d avoir accès à l information et d être ainsi sensibilisées sur les maladies et les productions animales. Un nouvel horizon s ouvre pour BIZOSTO avec l appui technique et financier du projet «Assistance au Gouvernement du Togo dans la Prévention et le Contrôle de la grippe Aviaire Hautement Pathogène», financé par l Union Européenne. La communication étant le socle de la nouvelle politique agricole du Togo, le BIZOSTO est l un des maillons essentiels de diffusion de l information dans le sous secteur Elevage et mérite à ce titre d être soutenu. Le présent numéro traite des sujets d actualité notamment la grippe A/H1N1), la grippe aviaire, le Charbon Bactéridien, les principales lésions rencontrées dans nos abattoirs, l importance de la communication et la mobilisation sociale, les activités des projets. Longue vie à BIZOSTO Messan Kossi EWOVOR Ministre de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche

2 P A G E 2 Inauguration des locaux du projet en présence des Ministres en charge de la coopération, de l élevage et du Représentant de la FAO au Togo Photo de groupe lors de la formation des agents vétérinaires sur les signes et les diagnostics différentiels de l IAHP et autres maladies animales prioritaires au Togo ( suite de la page 1) Les bénéficiaires directs sont les éleveurs de bétail et de volailles et les autres acteurs de la filière animale qui bénéficieront de stratégies et de dispositifs améliorés de prévention et de lutte contre les maladies animales. Le bénéficiaire ultime est la population du Togo qui bénéficiera de systèmes de santé publique vétérinaire et d une sécurité alimentaire améliorés. Sept résultats majeurs sont attendus de ce projet à travers l exécution de 27 activités. Ils s agit de : La détection précoce de foyers de l'iahp est assurée sur l ensemble du territoire et leur notification est améliorée (alerte précoce). Les capacités nationales de diagnostic de ces maladies sont renforcées. Leurs méthodes d analyses pour le diagnostic et le suivi sont optimisées. Le renforcement de la coordination et le partage des informations avec les partenaires en développement sont assurés. Les capacités de réponse rapide et de contrôle des foyers sont renforcées Un fonds d indemnisation au sein de la Direction de l Elevage est fonctionnel et pérenne Les données sur la filière avicole sont connues, les risques d impact économique identifiés et les mesures de biosécurité dans les exploitations et les marchés de volailles sont améliorées. Au moins 80% des acteurs de la filière avicole sont sensibilisés sur les mesures et précautions à prendre vis-à-vis de la grippe aviaire. Un bon nombre d activités ont été déjà réalisées et portent sur les lignes directrices suivantes : La formation des acteurs en vue d une meilleure connaissance de la maladie, des méthodes de lutte et de la biosécurité dans les élevages. Le renforcement des performances des laboratoires vétérinaires en matière de diagnostic ; L amélioration de la surveillance épidémiologique du territoire togolais La coordination et le suivi des actions menées. Outre sa spécificité grippe aviaire, ce projet à vocation nationale s ouvre sur pratiquement toutes les maladies animales prioritaires au Togo et offre à ce titre des opportunités pour l organisation de prévention et de la lutte contre ces épizooties. Dr Kossi Adoméfa Directeur du projet OSRO/TOG/801/EC Lésions pathologiques macroscopiques d étiologie infectieuse et parasitaire rencontrées dans les abattoirs Introduction Les services vétérinaires du ministère en charge de l élevage procèdent régulièrement à l inspection sanitaire des animaux et des viandes de boucherie dans les abattoirs et aires d abattage conformément aux textes réglementaires en vigueur au Togo. L inspection à l abattoir met, entre autres, en évidence des lésions dont l aspect macroscopique permet de définir l étiologie. 1. Description brève de l inspection dans les abattoirs et aires d abattage du Togo L inspection sanitaire comporte 2 phases à savoir l examen avant l abattage ou inspection ante mortem (IAM) et l examen après abattage-habillage ou inspection post mortem (IPM). Elle est assurée par des inspecteurs sous la supervision d un docteur vétérinaire. L inspection post mortem est effectuée sur toutes les parties de l animal y compris le sang immédiatement après l abattage. Le tableau 1 présente les cas de principales lésions rencontrées au cours des inspections aux abattoirs ; B I Z O S T O

3 N P A G E 3 Le tableau 2 indique la fréquence des cas par rapport aux abattages contrôlés et les figures leur répartition par région. 2-Résultats des inspections menées dans les abattoirs et aires d abattage Tableau 1 : Cas des principales lésions rencontrées sur le plan national ((Moyenne/ an de Janvier 2005 à juillet 2009) ESPECES B OVINS OVINS CAPRINS PORCINS ASINS Carcasses de petits ruminants Cas de lésions Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre de cas de cas de cas de cas de cas 1. Lésions Tuberculeuses Lésions de Dicrocoeliose Kystes parasitaires Lésions de Distomatose Lésions de PPCB Lésions de Cysticercose PPR : Peste des petits ruminants ; PPA : Peste porcine africaine En dehors de ces cas des principales lésions, on rencontre également mais rarement des cas de lésions de Charbon bactéridien, de Charbon symptomatique, de la Fièvre aphteuse, de la dermatophilose, de la peste des petits ruminants et de la peste porcine africaine. Les cas de lésions de tuberculose chez les bovins sont fréquents dans les abattoirs et aires d abattage. Tableau 2 : Importance des lésions par rapport aux abattages contrôlés (Niveau national, Moyenne/an de Janvier 2005 à juillet 2009) ESPECES BOVINS OVINS CAPRINS PORCINS ASINS Cas de lésions Abattages F (%) Abattages F (%) Abattages F (%) Abattages F (%) Abattages F (%) contrôlés contrôlés contrôlés contrôlés contrôlés 1. Lésions Tuberculeuses 1,9 0,007 0,002 0,05 0,7 2. Lésions de Dicrocoeliose 0, Lésions de Distomatose 0, Kystes parasitaires 0,3 0,3 0,4 0,1 0, 3 5. Lésions de PPCB , Lésions de Cysticercose 0, ,1 0 F : fréquence Répartition des cas de lésions par région Lésions tuberculeuses Lésions de dicrocoeliose Kystes parasitaires (petits ruminants) Le nombre de cas de lésions rencontrés varient d une région à une autre. Le nombre de cas de lésions tuberculeuses chez les bovins et de lésions parasitaires notamment, de distomatose, de dicrocoelose et les kystes parasitaires chez les bovins, petits ruminants et porcins est plus important dans la région des plateaux. Par contre le nombre de cas de lésions de la PPCB est plus important dans la région des savanes et celui de cysticercose chez les porcins plus important respectivement dans les régions des savanes, plateaux et centrale. Conclusion L inspection sanitaire des animaux et des viandes de boucherie dans les abattoirs et aires d abattage est assurée sur toute l étendue du territoire national. Elle permet de déceler les cas de lésions de maladies. La moyenne des animaux abattus par an sur le plan national est de têtes de bovins, têtes d ovins, têtes de caprins, têtes de porcins et de 296 têtes d asins. Cependant, l un des points importants à améliorer est la tenue régulière des données statistiques bien archivées sur tous les cas rencontrés au cours de l inspection. Dr Tanah Djankla Chef de la Division de la Maîtrise Sanitaire des Filières Halieutique et Animale (DMSFHA) «L inspection à l abattoir met, entre autres, en évidence des lésions»

4 P A G E 4 La grippe porcine; de quoi s agit-il? La Grippe porcine appelée dans un passé récent grippe Mexicaine, est aujourd hui connue sous le nom grippe A/ H1N1. Tout comme la grippe aviaire, la grippe A/ H1N1 est une maladie virale, infectieuse, contagieuse, due à un virus de la famille des orthomyxoviridae. Ce virus est habituellement hébergé par les porcs, mais se retrouve chez les humains qui font la maladie et se la transmettent. De forme frustre chez les porcins, la grippe A/H1N1 chez l'être humain est une maladie respiratoire qui entraîne des symptômes semblables à ceux de la grippe humaine saisonnière : fièvre, fatigue, manque d'appétit, toux et maux de gorge. Les cas humains de la maladie ont été signalés d abord au Mexique en Avril 2009, ensuite aux Etats-Unis, puis au Canada et aujourd hui sur les cinq continents. Plus d un million de cas ont été enregistré dans le monde avec plus de décès. Aucun cas n a été signalé jusqu a ce jour au Togo Si la grippe aviaire dans la forme humaine a donné plus de sueur froide et a fait peu des victimes (environ. en 6 ans, bien que la menace soit encore réelle et persistante), la grippe porcine quant a elle n est connue que sous la forme humaine et dont les décès ont franchi la barre des avec plus d un million de cas. Les recommandations visant à éviter une infection sont identiques à celles qui s'appliquent dans le cas d'une grippe saisonnière lavage fréquent des mains, vaccin antigrippal annuel, se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement et rester au lit quand on est atteint de grippe. Il existe aujourd hui dans les pharmacies un vaccin contre la grippe A/H1N1. Dr Pidémnéwé PATO Chef de la DCV R Maritime «Un numéro vert ( ) a également été installé afin de permettre à toute personne vivant sur le sol togolais de signaler tout cas suspect de grippe aviaire gratuitement» La lutte contre la grippe aviaire au Togo : Apport de la Communication et mobilisation sociale Le Togo a connu deux crises de grippe aviaire, premièrement en 2007 puis en Conscient de l importance de la communication et de la mobilisation sociale dans la gestion des crises sanitaires, le plan stratégique national de lutte contre la grippe aviaire a prévu un plan de communication à mettre en œuvre par la Commission Communication et Mobilisation Sociale (CCMS). Pour mener à bien ses activités, la Commission a bénéficié de l appui technique et financier de l UNICEF lors de la première crise et l USAID lors de la deuxième en collaboration avec la FAO/ECTAD/Bamako. S agissant de deuxième crise les actions ont porté notamment sur le renforcement des compétences de 10 vétérinaires privés, la formation de 40 journalistes sur le comportement des journalistes face à la grippe aviaire, la sensibilisation des populations à la veille des abattages systématiques des volailles, la production et la diffusion de 3000 exemplaires de brochures aux aviculteurs et l organisation des débats radiophoniques et télévisuels durant toute la période de crise. Les actions de communication se sont poursuivies également après la crise sanitaire par la formation de 63 volaillers et aviculteurs sur les mesures de biosécurité dans les élevages et le renforcement des compétences de 300 forces de l ordre à travers tout le pays sur la connaissance de la grippe aviaire, le mode de transmission et le contrôle de mouvement de volailles pendant la crise et post crise Au-delà de ses diverses actions entreprises au profit des acteurs de terrain, il faut retenir que les quatorze membres de la CCMS ont vu leurs compétences renforcées en technique de communication et en élaboration de plan de communication. Ils ont également bénéficié d une formation des formateurs des relais communautaires. Ainsi, 473 relais communautaires ont été formés dans la région des Plateaux. Enfin, deux membres de la commission ont bénéficié d une formation à l étranger sur l élaboration de plan stratégique de communication et des messages relatifs à la grippe aviaire et à la grippe pandémique humaine. Un numéro vert ( ) a également été installé à la Direction de l Elevage afin de permettre à toute personne vivant sur le sol togolais de signaler tout cas suspect de grippe aviaire gratuitement. Outil de lutte fortement recommandé dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, la communication pendant et après la période de crise au Togo a largement contribué à informer, avertir et conscientiser les populations sur la problématique de la grippe aviaire et au changement des comportements Dr Mohamadou Missibahou KARIM Chargé de la Communication à la DE B I Z O S T O

5 N P A G E 5 Concilier l élevage et l agriculture «Parcage» des troupeaux d animaux dans les champs après les récoltes Des moutons nourris à l étable avec du fourrage cultivé Cette technique est en fait un transfert de fertilité par les troupeaux sur les parcelles de cultures. Les animaux séjournent dans les champs pour une période donnée. Leurs déjections servent de fumier pour fertiliser les sols. En retour, les animaux profitent des résidus des récoltes laissés dans les champs. «l intégration de l élevage à l agriculture rend les exploitations plus viables, plus rentables et contribue à améliorer le niveau de vie de l exploitant agricole» Dans le contexte socio économique actuel marqué par la cherté de la vie, à laquelle s ajoutent certains facteurs de production sans cesse en dégradation (terres exploitées), la pratique des systèmes de production intégrant l élevage et l agriculture pourrait apporter une valeur ajoutée aux petits exploitants. Des systèmes mixtes de production expérimentés sont vulgarisés au Togo en vue d améliorer la fertilité des sols et de fournir du fourrage aux animaux. Culture en couloir avec les arbustes et arbres fourragers (agrostologie) Dans ce système, certaines espèces végétales sont installées pour délimiter les couloirs devant servir à mettre en place les principales cultures (maïs, riz,..). Parmi ces espèces on peut citer entres autre : Leucaena leucocephala, Cajanus cajan, Gliricidia sepium, Albizia lebeck, Flemegia macrophylla. Les avantages que les producteurs tirent de ce système sont la conservation de l humidité dans le sol grâce au feuillage des arbustes, Culture de maïs en couloir avec Leucaena leucocephala la régénérescence du sol, et son enrichissement en matière organique. La productivité du sol est alors améliorée et du fourrage de qualité est disponible pour les animaux. Moutons parqués sur une parcelle Valorisation des résidus de récoltes par l alimentation des élevages Les résidus des récoltes peuvent être intégrés dans les rations alimentaires de plusieurs espèces animales. Il s agit entres autres des fanes de soja, de niébé et d arachide; des rafles de maïs et les coques d arachide pour l alimentation des ruminants; les épluchures des racines et tubercules dans les rations du porc et des ruminants. L avantage est que non seulement les déchets des récoltes sont valorisés, mais également le coût d alimentation des unités d élevage qui en bénéficient s en trouve un peu réduit et la rentabilité améliorée. En retour les excréments d animaux (fientes de volailles, déjections des bœufs, des petits ruminants et du porc) sont utilisés dans la fabrication du fumier pour enrichir les parcelles de production végétales. Utilisation de l énergie animale pour la production végétale (culture attelée) Les avantages de la culture attelée sont multiples. L utilisation de la traction animale permet de juguler le problème de main d œuvre, d étendre les emblavures des spéculations végétales à coût raisonnable, de récupérer les déjections des bœufs de trait pour en faire du fumier et enrichir les parcelles de cultures. Le problème de transport des récoltes et autres produits est en partie résolu. En somme, l intégration de l élevage à l agriculture rend les exploitations plus viables, plus rentables et contribue à améliorer le niveau de vie de l exploitant agricole. M. Kokou Lotsi DVAPA à l ICAT et Dr Owoningbin Akapko-Issola Assistant au DAO à l ICAT

6 P A G E 6 Distribution spatio-temporelle de trois épizooties majeures au Togo: Influenza aviaire hautement pathogène, Peste porcine africaine et fièvre charbonneuse Carte de répartition spatio temporelle des foyers de la PPA Le Togo a été victime, durant ces deux dernières décennies, de l émergence ou la réémergence de trois maladies infectieuses majeures à savoir: Influenza aviaire hautement pathogène communément appelé grippe aviaire, Peste porcine africaine (PPA) et la fièvre charbonneuse. Sur le plan économique, ces trois maladies engendrent des pertes non négligeables par la mortalité qu'elles causent. Sur le plan santé publique, des pertes en vies humaines sont enregistrées à la suite d'ingestion de viandes charbonneuses. La Peste Porcine Africaine qui est une maladie spécifique aux porcs, a fait son apparition au Togo pour la première fois en Novembre 1997 à Djéta dans la préfecture des Lacs. Cette infection aurait eu pour origine le Bénin voisin victime de la maladie en Août De ce point d introduction, la maladie à évolué dans le temps et dans l espace. Toutes les régions économiques du Togo ont été touchées par la PPA entre 1997 et 2006 (Carte 1). Malgré les mesures de lutte (abattage, destruction des cadavres, interdiction des mouvements des porcs et produits) appliquée dans les différentes régions, la PPA est réapparue en 2009 à Dayes, Vogan et Aklakou. En ce qui concerne le charbon bactéridien, la plus vieille des trois épizooties, elle était signalée dans toutes les régions économiques durant les années A partir des années 1990, les foyers de charbon bactérien n ont été signalés que dans les régions de Kara et des Savanes (carte 2). Les derniers cas de la fièvre charbonneuse ont été signalés en décembre 2007 dans les cantons de Warkambou, Tampialim et Pligou dans la Région des Savanes. La dernière des zoonoses qu a connue le Togo, est l Influenza aviaire hautement pathogène. Cette maladie s est cantonnée dans la Carte de répartition Région Maritime (carte 3). En effet, le virus de l Influenza Aviaire Hautement Pathogène a été confirmé au Togo le 26 juin 2007 à Sigbéhoué dans la préfecture des Lacs. Au cours de la même année, la grippe aviaire a fait son apparition dans les élevages des villages d Agbata, Agodeka, et de Tonoukouti. En septembre 2008, l IAHP a r é a p p a r u dans le village de Dagué dans la préfecture des Lacs. Dr Balabadi DAO Coordonateur Scientifique des productions animales à l ITRA spatio temporelle dcarte de répartition spatio temporelle des foyers du Charbon bactéridien Carte de répartition spatio temporelle des foyers de la grippe aviaire B I Z O S T O

7 N P A G E 7 Lutte contre le charbon bactéridien dans les régions des Savanes et de la Kara Le développement du soussecteur élevage est limité par l endémicité d un certain nombre de maladies infectieuses d apparition saisonnière dont le charbon bactéridien. Cette affection qui est une zoonose( maladie commune à l animal et l homme) majeure constitue une menace pour la santé publique. Elle atteint la plupart des herbivores domestiques et sauvages (plus touchés), les omnivores (porcs ) ; les carnivores (chiens ), l homme, Oiseaux (cas exceptionnels), et est caractérisée par une septicémie et une mort soudaine des animaux infectés La maladie est transmise par le fourrage et l eau souillés par les produits infectieux. Les urines, les fèces, les secrétions nasales ou utérines sont également contagieux. Le projet de Prévention et de Contrôle de l Influenza Aviaire Hautement Pathogène (OSRO/TOG/801/EC), a organisé en collaboration avec la Direction de l Elevage du 15 au 19 juin 2009, un atelier de formation à l animation d un réseau de surveillance et à l utilisation des outils épidémiologiques. La formation a eu pour objectif l amélioration des capacités des épidémiologistes en matière de collecte et de gestion des données zoo-sanitaires et socio-économiques L agent causal, responsable de cette maladie (Bacillus anthracis) est peu résistant, mais au contact de l oxygène, peut sporuler et la spore résiste plusieurs années dans le sol (champs maudits) et peut remonter à la surface du sol. Les herbivores s infectent en broutant dans les pâturages contaminés, les carnivores s infectent suite à la consommation de viande contaminée, l homme se transmet par inhalation, ingestion de viande contaminée ou écorchure de la peau par manipulation. Le dernier épisode de charbon bactéridien remonte à décembre 2007 dans la partie septentrionale du pays où trois foyers ont été déclarés dans la région des savanes au niveau des cantons de Warkambou, Tampialim (Tône) et Pligou (Tandjouaré). Les modules suivants ont été développés : Cette résurgence de la maladie a causé la mort de plusieurs animaux notamment les bovins et les petits ruminants. Parmi les personnes malades ayant consommé ou manipulé les viandes issues de cette zoonose six en sont décédées. Une riposte immédiate a été organisée conjointement par le ministère de l agriculture et de l élevage et celui de la santé. Un TCP a été également financé par la FAO pour lutter contre la maladie non seulement dans les savanes mais aussi dans la région de la Kara qui est aussi endémique au charbon bactéridien. Deux volets essentiels ont été mis en exergue : il s agit de la vaccination des animaux sensibles et de la communication et mobilisation sociale pour le changement de comportement. Dr Kinam KOMBIAGOU Coordinatrice TCP charbon bactéridien Formation a l'animation d'un réseau de surveillance et a l'utilisation des outils épidémiologiques Photo de groupe à l ouverture de la formation Généralités sur un réseau d épidémiosurveillance, Fonctionnement d un réseau d épiémiosurveillance Gestion de l information au sein d un réseau (collecte des données zoosanitaires et gestion de la base de données TAD info). Initiation à l utilisation du système d information géographique «Cette affection qui est une zoonose majeure constitue une menace pour la santé publique» «l épidémiosurve illance,... permet la connaissance des situations épidémiologiques et leur évolution dans le temps et dans l espace.»

8 Séance de travaux pratiques lors de la formation Les notions de bases en épidémiologie notamment les différentes définitions telles que : l épidémiosurveillance, l épidémiovigilence, le réseau d épidémiosurveillance, les différents types de réseaux d épidémiosurveillance, leur classification et la différence entre épidémiosurveillance et prophylaxie ont été présentés. Il a été également précisé que l épidémiosurveillance qui est un outil d aide à la décision, permet la connaissance des situations épidémiologiques et leur évolution dans le temps et dans l espace. Au cours de la formation, les quatre objectifs d un réseau d épidémiosurveillance ont été soulignés : la détection précoce de l apparition d une maladie (exotique ou nouvelle), la hiérarchisation de l importance (médicale ou économique) de diverses maladies (maladies enzootiques), la détermination de l importance réelle d une maladie (incidence, prévalence, pertes économiques) et l évaluation des résultats d un plan de lutte (suivi de la décroissance de la maladie). S agissant du fonctionnement d un réseau d épidémiosurveillance, l information remonte du terrain au niveau central (centre de décision) et du niveau central vers les unités régionales. Dans chaque réseau de surveillance (réseaux d épidémiosurveillance des maladies émergentes ou exotiques, réseaux d épidémiosurveillance des maladies nouvelles et réseaux d épidémiosurveillance des maladies présentes dans le pays (enzootiques)), une charte stipule les droits et devoirs des partenaires et un système d évaluation (auto évaluation) est mis en place pour une démarche de qualité avec des indicateurs de performance analogue à la méthode HACCP (analyse de dangers, maîtrise de points critiques). Par ailleurs, la formation s est poursuivie par la présentation de l outil de gestion de la base de données (TADinfo) et par l initiation des participants à l utilisation du GPS (Positionnement par Système Géographique). Dr Yao Akpéli Vétérinaire épidémiologiste Ont particulièrement contribué à ce numéro : Dr Kossi ADOMEFA M. Bontiébite BADJARE Dr Yaovi HOUNKANLI Direction de l Elevage (DE) 59,rue de la Kozah B.P.: 4041 Tél.: Fax: maepsgdep@yahoo.fr Lomé - Togo BIZOSTO Bulletin d information du Réseau Zoosanitaires du Togo Directeur de publication : Dr Komlan BATAWUI Directeur de rédaction : Dr Mohamadou Missibahou KARIM Rédacteur en chef : Dr Kinam KOMBIAGOU Maquette et mise en page: Projet OSRO/TOG/801/EC Equipe de rédaction Dr, Yao AKPELI, M. Kodzo AWOUME Dr Balabadi DAO, Dr Tanah DJANKLA, M. Kokou LOTSI et Dr Pidémnéwé PATO

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007 Le Centre de gestion des crises santé animale (CMC-AH) est un mécanisme de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture (FAO) et de l Organisation mondiale de la santé animale

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 118 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 Enregistré à la Présidence du Sénat le 12 novembre 2012 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l étourdissement des animaux avant tout abattage, PRÉSENTÉE

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

OIE 12, rue de Prony 75017 Paris France Tel.: 33 (0)1 44 15 18 88 Fax: 33 (0)1 42 67 09 87 www.oie.int oie@oie.int

OIE 12, rue de Prony 75017 Paris France Tel.: 33 (0)1 44 15 18 88 Fax: 33 (0)1 42 67 09 87 www.oie.int oie@oie.int Original : anglais Juillet 2006 RAPPORT DE LA RÉUNION DU BUREAU DE LA COMMISSION SCIENTIFIQUE POUR LES MALADIES ANIMALES Paris, 3-4 juillet 2006 Une réunion du Bureau de la Commission scientifique de l

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LOI n 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l élevage à Madagascar L Assemblée nationale

Plus en détail

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION DANS LE CADRE DE SA CONSULTATION SUR LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» Direction Départementale des Services Vétérinaires de Meurthe-et-Moselle Plan 1. Objectifs de la réforme 2. Quels

Plus en détail

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance Editorial BREVES DU GDS 85 N 29 - NOVEMBRE 2010 Ne pas confondre le PSE et le SPE (Support Personnalisé d Epidémiosurveillance), ce dernier mis en place avec le GTV (Groupement Technique Vétérinaire) et

Plus en détail

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT 22 février 2014 Message à tous les éleveurs et intervenants du secteur porcin du Québec MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT LA DIARRHÉE ÉPIDÉMIQUE PORCINE (DEP) PREMIER CAS DE DEP DANS

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire ISSN 1012-5310 25 février 2005 Vol. 18 N o 8 Sommaire Stomatite vésiculeuse en Bolivie 67 Influenza aviaire hautement pathogène en Thaïlande : rapport de suivi nº 46 69 Influenza aviaire hautement pathogène

Plus en détail

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine CROPSAV POITOU-CHARENTES Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine Plan de la présentation La situation sanitaire Les mesures de surveillance de la tuberculose mises en place en Poitou-Charentes

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Restauration collective. quelques aspects réglementaires Restauration collective quelques aspects réglementaires JL Fumery Marseille, 17 mai 2005 1 La restauration collective n est pas vraiment un concept nouveau de la préhistoire au moyen-âge quelles que soient

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective 1 2 3 4 5 6 7 Catalogue 2011 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1 PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1. LE RENFORCEMENT DE LA COMPLEMENTARITE DES ACTIVITES AGRICOLES ET D'ELEVAGE, UN LEVIER VITAL POUR

Plus en détail

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Entre médecine humaine et médecine vétérinaire: l usage et l abandon de la vaccination dans la prophylaxie de la tuberculose

Plus en détail

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Circulaire relative à la mise en œuvre du protocole régissant les échanges transfrontaliers d animaux de boucherie et volailles d abattage entre

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

SUPPLÉMENT AU DIPLÔME D ETUDES FONDAMENTALES VETERINAIRES Supplément n 2012-01 Délivré par l INP-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse

SUPPLÉMENT AU DIPLÔME D ETUDES FONDAMENTALES VETERINAIRES Supplément n 2012-01 Délivré par l INP-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse SUPPLÉMENT AU DIPLÔME D ETUDES FONDAMENTALES VETERINAIRES Supplément n 2012-01 Délivré par l INP-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse Le présent supplément au diplôme suit le modèle élaboré par la Commission

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

4 Les foyers d influenza aviaire A (H7N9) dans l est de la Chine, et la réponse de la FAO

4 Les foyers d influenza aviaire A (H7N9) dans l est de la Chine, et la réponse de la FAO No. 42/2013 ISSN 1814-1498 santé animale article de fonds 6 PERSPECTIVES L approche de la FAO pour soutenir les moyens d existence et renforcer la résilience à travers le contrôle progressif de la peste

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L élevage, comme l agriculture dans son ensemble, a connu d importantes mutations depuis le début du XXème siècle. De structures familiales, ce secteur est passé

Plus en détail

Republique du Burkina Faso Rapport de pré diagnostic des filières Bétail Viande et sésame. Consultante : Félicité TRAORE

Republique du Burkina Faso Rapport de pré diagnostic des filières Bétail Viande et sésame. Consultante : Félicité TRAORE Republique du Burkina Faso Rapport de pré diagnostic des filières Bétail Viande et sésame Consultante : Félicité TRAORE Mai 2012 1 Tables des matières SIGLES ET ABREVIATIONS 4 INTRODUCTION 6 I- Généralités

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME SPÉCIAL RÉGIONAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DANS LES ÉTATS MEMBRES DE L UEMOA

MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME SPÉCIAL RÉGIONAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DANS LES ÉTATS MEMBRES DE L UEMOA UTF/UEM/001 MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME SPÉCIAL RÉGIONAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DANS LES ÉTATS MEMBRES DE L UEMOA Proposition de projets de textes constituant le cadre normatif de la sécurité sanitaire

Plus en détail

Annexe 7. Fiche standardisée pour l enquête auprès des responsables des différents systèmes.

Annexe 7. Fiche standardisée pour l enquête auprès des responsables des différents systèmes. Annexe 7. Fiche standardisée pour l enquête auprès des responsables des différents systèmes. Cher expert, Le Comité scientifique de l AFSCA a pris l initiative d évaluer le caractère organisationnel de

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

II. LE RISQUE CLIMATIQUE

II. LE RISQUE CLIMATIQUE II. LE RISQUE CLIMATIQUE La production agricole est particulièrement soumise aux risques climatiques dont il est possible d atténuer les effets sans pour autant les maîtriser. Chaque année, certaines productions

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

Élevage Le bénéfice des Systèmes d information et des technologies numériques

Élevage Le bénéfice des Systèmes d information et des technologies numériques 10:07 Page 29 Élevage Le bénéfice des Systèmes d information et des technologies numériques Les Systèmes d information (SI) d élevage répondent aux besoins de l «entreprise élevage» au sens large. Cette

Plus en détail

Faire pucer son cheval, c est obligatoire avant le 1 er janvier 2008. Dossier de Presse LES HARAS NATIONAUX, PARCE QU IL Y A DES HOMMES ET DES CHEVAUX

Faire pucer son cheval, c est obligatoire avant le 1 er janvier 2008. Dossier de Presse LES HARAS NATIONAUX, PARCE QU IL Y A DES HOMMES ET DES CHEVAUX Dossier de Presse Mai 2007 Contact presse Hélène de Becdelièvre Chargée de communication 83-85 boulevard V. Auriol 75013 Paris 06 30 10 03 12 www.haras-nationaux.fr Offrez une sécurité et une garantie

Plus en détail

Appliquer la réglementation dans la filière

Appliquer la réglementation dans la filière Appliquer la réglementation dans la filière laitière fermière re Appliquer la réglementation dans la filière laitière fermière Analyse des risques, enregistrements et GBPH Application à la filière laitière

Plus en détail

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Conseil d administration, comité exécutif et comité consultatif Conseil d administration Pour la dernière année d activités, les membres du conseil

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux

Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux Comité de consultation du 30/11/2011 Objectifs stratégiques 2 16% 9% 29% 46%

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique REGLEMENT GENERAL Le Clos du Verger organise cette année les Champêtreries a Jasseron le 23 Mai 2015. Au programme : Marché des animaux

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX

AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX L Europe pour le bien-être des animaux AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX DEMANDE DE LA FRANCE Si nous voulons clairement intégrer

Plus en détail

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Joop LENSINK 1, Kees VAN REENEN 2, Hélène LERUSTE 1 1 Institut Supérieur d Agriculture (ISA) Lille, France 2 Animal Science Group,

Plus en détail

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française Les 5 à 7 du SYRPA Photographie et évolution de la population Quels enseignements en tirer pour vos actions de communication? Christophe SEMONT 1. Hyltel en quelques mots 2. Les concepts du recensement

Plus en détail

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE ET AUTRES ZOONOSES ETAT D AVANCEMENT DES TRAVAUX 2011 SUR L ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE et autres zoonoses Toutous, vous saurez tout sur l échino! Note

Plus en détail

SANTÉ-SÉCURITÉ AU TRAVAIL PLAN 2011-2015

SANTÉ-SÉCURITÉ AU TRAVAIL PLAN 2011-2015 SANTÉ-SÉCURITÉ AU TRAVAIL PLAN 2011-2015 Une approche pluridisciplinaire pour une qualité de vie professionnelle www.msa.fr 02 PLAN SANTÉ-SÉCURITÉ AU TRAVAIL EN AGRICULTURE 2011-2015 Sommaire Sommaire

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration

Hygiène alimentaire en restauration 2 0 1 5 Catalogue de formations Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or (LDCO) Sommaire 1A 1B 23 4 5 6 7A 7B 8 Sensibilisation à l hygiène

Plus en détail

Qualité. Sécurité Alimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire Le service Qualité Présentation du Service Démarche Qualité Qualité Réalisation des dossiers d agrément sanitaire pour les cuisines centrales >60 affermés API Réalisation des dossiers d accréditation en

Plus en détail

GESTION D UN CAS DE BOTULISME EN ELEVAGE DE POULET STANDARD : CONDUITE D UN LOT TOUCHE JUSQU A L ABATTAGE. Xavier Châtenet

GESTION D UN CAS DE BOTULISME EN ELEVAGE DE POULET STANDARD : CONDUITE D UN LOT TOUCHE JUSQU A L ABATTAGE. Xavier Châtenet GESTION D UN CAS DE BOTULISME EN ELEVAGE DE POULET STANDARD : CONDUITE D UN LOT TOUCHE JUSQU A L ABATTAGE Xavier Châtenet Docteur Vétérinaire, 85505 Les Herbiers Gestion d un cas de botulisme en élevage

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

2010 Resident Coordinator Annual Report Togo

2010 Resident Coordinator Annual Report Togo UNDG 2010 Resident Coordinator Annual Report Togo Le Togo fait partie de la catégorie des Etats dits «fragiles», particulièrement exposés aux crises, il doit mener de front le chantier du développement

Plus en détail

1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE»

1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE» 1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE» In Partnership with Le Master 2 MAN-IMAL c est : Formation innovante et interdisciplinaire (Médecins, Véto, Ingénieurs agro/iaa, Biologistes ) Double compétence

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration

Hygiène alimentaire en restauration 2 0 1 4 Catalogue de formations Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or (LDCO) Sommaire 1A 1B 23 4 5 6 7A 7B 89 Sensibilisation à l hygiène

Plus en détail

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Auteurs : Sophie Valleix, responsable d ABioDoc et Esméralda Ribeiro, documentaliste à ABioDoc

Plus en détail

Objet: Groupe consultatif de la viande bovine Réunion du 8 septembre 2010 Compte rendu

Objet: Groupe consultatif de la viande bovine Réunion du 8 septembre 2010 Compte rendu Final Objet: Groupe consultatif de la viande bovine Réunion du 8 septembre 2010 Compte rendu La réunion du Groupe consultatif de la viande bovine a eu lieu le mercredi 8 septembre 2010 à Bruxelles sous

Plus en détail

Prévention Santé Environnement

Prévention Santé Environnement Prévention Santé Environnement Architecture générale Préambule Le référentiel de l'enseignement de Prévention Santé Environnement remplace le programme de Vie Sociale et Professionnelle en CAP. L enseignement

Plus en détail

ETUDE TECHNIQUE MISE EN PLACE DE LA DEMARCHE QUALITE DANS LES ABATTOIRS DU DEPARTEMENT DE L AVEYRON

ETUDE TECHNIQUE MISE EN PLACE DE LA DEMARCHE QUALITE DANS LES ABATTOIRS DU DEPARTEMENT DE L AVEYRON INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES PERSONNELS DU MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ETUDE TECHNIQUE Soutenue dans le cadre de la formation des Techniciens Supérieurs des Services du Ministère de l Agriculture

Plus en détail

LES MISSIONS DE LA DDPP 13 s organisent autour de 3 axes :

LES MISSIONS DE LA DDPP 13 s organisent autour de 3 axes : LES MISSIONS DE LA DDPP 13 s organisent autour de 3 axes : I - Pôle sécurité qualité et loyauté de l alimentation, Santé et Protection Animale, Protection de l Environnement constitué de 4 services : Service

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Language: English Translations: French Country: Botswana

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

PRESENTATION DE L AMAB ET DE SES PRODUITS

PRESENTATION DE L AMAB ET DE SES PRODUITS PRESENTATION DE L ET DE SES PRODUITS PRESENTATION L Assurance Mutuelle Agricole du Bénin en abrégé est une société d assurance mutuelle (SAM) à cotisations fixes avec conseil d administration, régie par

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO M. MOUSSOUS RABAH Sur proposition du Ministère de l Agriculture et du Développement Rural Ex Directeur du Centre de Formation et Vulgarisation Agricole

Plus en détail

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE ROYAUME DU MAROC *************** MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL **************** DIRECTION DE l'elevage N 10/DE/DSA Rabat le 10 Février 2004 CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE

Plus en détail

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Animal de compagnie Les animaux de compagnie sont des animaux dont l'homme a la garde, notamment dans son foyer, pour son agrément et qui ne

Plus en détail

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l indication du pays d origine pour les produits agricoles

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois LE CONTEXTE SOMMAIRE Le 19 août 2008, le ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail