LES STATISTIQUES DU SECTEUR DE L ELEVAGE AU BURKINA FASO

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1 MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PREVISION ET DES STATISTIQUES DE L ELEVAGE BURKINA FASO Unité Progrès-Justice LES STATISTIQUES DU SECTEUR DE L ELEVAGE AU BURKINA FASO Photo d archive : Un taureau du Centre de Multiplication des Animaux Performant (CMAP) ANNEE 2007 DIRECTION DES STATISTIQUES ANIMALES Les statistiques du secteur de l élevage : année

2 TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES... 2 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... 6 II EFFECTIFS DU CHEPTEL EN METHODES D EVALUATION Tableau n 1 : Taux de croît appliqués aux différentes espèces RESULTATS ET ANALYSE III- SANTE ANIMALE METHODES DE COLLECTE DES DONNEES RESULTATS ET ANALYSE Les foyers de maladies contagieuses Figure n 1 : Nombre de foyers de maladies suspectées en 2007 par espèce Carte n 1 : Répartition des foyers de dermatose nodulaire chez les bovins au Burkina Carte n 2 : Répartition des foyers de fièvre aphteuse chez les bovins au Burkina.. 13 Carte n 3 : Répartition des foyers de Pasteurellose chez les petits ruminants au Burkina Les vaccinations Figure n 3 : Effectifs vaccinés par pathologie chez les Bovins Figure n 4 : Effectif des Petits ruminants vaccinés au niveau national Figure n 5 : Effectifs traités contre les trypasomoses animales Figure n 6 : Effectif des déparasitages internes et externes en Traitements cliniques Figure n 7 : Effectifs des espèces traitées en clinique Les Castrations Figure n 8 : Situation de la castration des animaux Les Saisies d inspection Figure n 9 : Proportion des carcasses saisies par rapport aux effectifs abattus par espèce IV- LES PRODUCTIONS ANIMALES METHODES DE COLLECTE DES DONNEES RESULTATS ET ANALYSE Au niveau de la production de viande : Figure n 10 : Quantité de viande produite par espèces (en tonne) Figure n 11 : Abattages contrôlés par espèces (en tête) Au niveau de la production de lait Au niveau de la production d Œufs V LES ECHANGES COMMERCIAUX : METHODES DE COLLECTE DES DONNEES RESULTATS ET ANALYSES Exportations du bétail sur pieds Figure n 12 : Evolution des exportations du bétail de 2003 à Figure n 13 : Principales destinations des exportations de bovins Destinations des Ovins sur pieds (Figure n 14) Figure n 14 : Principales destinations des Ovins sur pieds Destination des caprins sur pieds (figure 15) Figure n 15 : Principales destinations des caprins sur pieds Les statistiques du secteur de l élevage : année

3 Exportations de produits animaux Figure 16 : Quantité de viande exportée courant 2007 (en Kg) : Les importations d animaux et de produits animaux Importations d animaux Importations de viandes et produits carnés Importations de volailles et d œufs Importations de lait et produits laitiers VI. LA COMMERCIALISATION DU BETAIL : METHODES DE COLLECTE DES DONNEES Carte n 4 : Marchés à bétail suivis par le SIM Tableau 2 : Typologie et fréquence des marchés à bétail RESULTATS ET ANALYSES Offres et ventes des bovins en Offres et ventes annuelles Evolution mensuelle des offres Figure n 18: Evolution mensuelle des offres de bovins par type de marché Offres et ventes des ovins en Figure n 19 : Offres et ventes des ovins en 2007 sur les différents marchés Offres et ventes des caprins Figure n 20 : Offres et ventes des caprins en Offres et ventes des asins en Offres et ventes de volailles Figure 21 : Offres et ventes de volaille Prix moyens des bovins Tableau n 3 : Prix moyens annuels des bovins par catégorie en Figure n 22: Evolution mensuelle des prix des taureaux Prix moyens des ovins Tableau n 4 : Prix moyens annuels des ovins de race mossi en Tableau n 5 : Prix moyens annuels des ovins de race sahélienne en Figure n 23: Evolution du prix mensuel du bélier par type de marché Prix moyens des caprins Tableau n 6: Prix moyens annuels des caprins de race mossi Tableau n 7 : Prix moyens annuels des caprins de race sahélienne Figure n 24: Evolution du prix mensuel du bouc entier par type de marché Prix moyens des autres animaux Tableau n 8: Prix moyens des autres animaux en VII LA TRANSHUMANCE METHODES DE COLLECTE DES DONNEES RESULTATS ET ANALYSE Départs en transhumance Figure n 25 : Evolution des effectifs d animaux (toutes espèces confondues) ayant pratiqué la transhumance courant 2007 (nombre de têtes) Figure n 26: Transhumance par origine Zones d accueil des animaux en transhumance Figure n 27 : Transhumance par destination CONCLUSION ANNEXES Tableau A1 : Effectif du cheptel par province et par région (unité = tête) Tableau A2 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez les bovins Les statistiques du secteur de l élevage : année

4 Tableau A3 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez les ovins Tableau A4 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez les caprins Tableau A5 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez les porcins Tableau A7 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez les canins Tableau A6 : Les foyers de maladies contagieuses suspectées chez la volaille Tableau A8 : Résultats des analyses au Laboratoire National d Elevage en Tableau A9 : Les effectifs vaccinés chez les bovins (unité : tête) Tableau A10 : Les effectifs vaccinés chez les ovins (unité : tête) Tableau A11 : Les effectifs vaccinés chez les caprins (unité : tête) Tableau A12 : Les effectifs vaccinés contre la rage (unité : tête) Tableau A13 : Les effectifs vaccinés chez la volaille (unité : tête) Tableau A14 Traitements trypano-préventifs (unité : tête) Tableau A15 Traitements trypano-curatifs (unité : tête) Tableau A16 : Les Déparasitages internes (unité : tête) Tableau A17 : Les Déparasitages externes (unité : tête) Tableau A18 : Les traitements cliniques (unité : tête) Tableau A19 : Les castrations (unité : tête) Tableau A20 : Les saisies d inspectiond organes chez les bovins Tableau A21 : Les saisies d inspection d organes chez les ovins Tableau A22 : Les saisies d inspection d organes chez les caprins Tableau A23 : Les saisies d inspection d organes chez les porcins Tableau A24 : Les abattages contrôlés de bovins (unité= tête) Tableau A25 : Les abattages contrôlés par espèces (unité= tête) Tableau A26 : La production de viande (unité= tonne) Tableau A27 : Abattages contrôlés à l abattoir de Ouagadougou (unité= tête) Tableau A28 : Abattages contrôlés à l abattoir de Bobo Dioulasso (unité= tête) Tableau A29 : Quantité de lait collectée par région au cours de l année Tableau A29 bis : Quantité de lait collecté par région en Tableau A30 : Transformation de lait (Quantité = litre) Tableau A31 : Les exportations du bétail sur pieds par espèces (unité : tête) Tableau A32 : Evolution des exportations au cours de l année Tableau A33 : Principales destinations des exportations du bétail (unité : tête) Tableau A34 : Evolution des exportations du bétail de (unité : tête).. 75 Tableau A35 : Evolution des exportations de bovins par destination (unité : tête). 76 Tableau A36 : Evolution des exportations d ovins par destination (unité : tête) Tableau A37 : Evolution des exportations de caprins par destination (unité : tête). 76 Tableau A38 : Exportations contrôlées de viande (en Kg) Tableau A39 : Exportations contrôlées des cuirs et peaux (en Kg) Tableau A40 : Importation de volaille et œufs à couver Tableau A41 : Importation d animaux Tableau A42 : Autorisation d importation de viandes et produits à base de viande 79 Tableau A43 : Offres et ventes mensuelles des bovins en Tableau A44 : Offres et ventes mensuelles des ovins Tableau A45 : Offres et ventes mensuelles des caprins Tableau A46 : Offres et ventes mensuelles des asins Tableau A47 : Offres et ventes mensuelles des poulets Tableau A48 : Offres et ventes mensuelles des pintades Tableau A49 : Prix moyens mensuels des bovins de race zébu (FCFA) Tableau A50 : Prix moyens mensuels des ovins de race mossi Tableau A52 : Prix moyens mensuels des caprins de race mossi Tableau A53 : Prix moyens mensuels des caprins de race sahélienne Tableau A54 : Prix moyens mensuels des asins Les statistiques du secteur de l élevage : année

5 Tableau A55 : Prix moyens mensuels des camelins Tableau A56 : Prix moyens mensuels des poulets Tableau A57 : Prix moyens mensuels des pintades Tableau A58 : Transhumance Intérieure par origine Tableau A59 : Transhumance Intérieure par destination Tableau A60 : Transhumance transfrontalière en Les statistiques du secteur de l élevage : année

6 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS CAF DGD DGPSE DGSV DPRA DRRA ENAC ENEC ENESA ENEP ENST EPCA EPVAD FOB LNE MRA PAPISE PPA PPCB RCI SIM/B SIRA SPAI ZATE PV DEP Coût Assurance Fret Direction Générale des Douanes Direction Générale de la prévision et des Statistiques de l Elevage Direction Générale des Services Vétérinaires Directions Provinciales des Ressources Animales Directions Régionales des Ressources Animales Enquête sur les Abattages Non Contrôlés Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel Ecole Nationale d Elevage de la Santé Animale Enquête Nationale d Evaluation du Pâturage Enquête Nationale Suivi du Troupeau Enquête sur les Poids Carcasses et Abats Enquête sur les Poids Vifs des Animaux Domestiques Free On Bord (Anglais (Du français FAB : Franco A Bord)) Laboratoire National d Elevage Ministère des Ressources Animales Plan d Actions et Programmes d Investissements du Secteur de l Elevage Peste Porcine Africaine Péripneumonie Contagieuse Bovine République de Côte D Ivoire Système d Information sur les Marchés à Bétail Système d Information sur les Ressources Animales Sous Produits Agro-industriels Zone D Appui Technique d Elevage Poste Vétérinaire Direction des Etudes et de la Planification Les statistiques du secteur de l élevage : année

7 AVANT-PROPOS Cette Publication est la synthèse et le traitement des informations brutes collectées par le dispositif statistique mis en place par le Ministère des Ressources Animales sur le terrain, complétées par les rapports de structures intervenant dans le domaine de l Elevage. La parution de ce document en milieu d année s explique par une multitude de contraintes dont les plus importantes sont l irrégularité dans la transmission des données, l insuffisance du personnel de saisie et la modestie du parc informatique de la Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE). Malgré tout, les informations contenues dans ce document sont dignes d être exploitées avec intérêt en raison de la rigueur avec laquelle elles ont été traitées. Point besoin de rappeler ici que sans statistiques fiables et récentes, aucune planification scientifique et efficace en matière de développement n est envisageable. C est pourquoi la Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) tente de relever plusieurs défis pour faire connaitre davantage à tous, l élevage Burkinabé dans ses caractéristiques techniques, économiques, et environnementales. Bien entendu, dans cet objectif, le chemin reste encore long mais les nobles ambitions qui animent les autorités du Ministère des Ressources Animales (MRA) méritent de galvaniser les différents acteurs du secteur de l élevage (techniciens, partenaires au développement, chercheurs, opérateurs économiques, producteurs, etc.) à faire du travail statistique, une préoccupation constante et majeure pour une meilleure lisibilité de leurs actions. Les statistiques de l élevage doivent être l affaire de tous. Et c est le lieu de réitérer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont coopéré avec nous pour rendre possible ce document, grâce aux données qu ils ont transmises et à leurs pertinentes observations. La Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) en tant que tête de file de la production statistique en élevage ne ménagera aucun effort pour répondre aux attentes des uns et des autres, tant qu elle peut toujours bénéficier de cette contribution de tous. Le Directeur Général Les statistiques du secteur de l élevage : année

8 INTRODUCTION Cet ouvrage intitulé «Statistiques du secteur de l élevage» est un recueil annuel d informations en amont et en aval des actions de développement et d exploitation des ressources animales durant l année Rappelons que cette année a été marquée par des faits nationaux, sous régionaux et internationaux majeurs suivants : - Opérationnalisation effective de la Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) ; - Menaces de la grippe aviaire déclarée au Burkina Faso et dans la sous-région ; - Poussée notable du phénomène de la globalisation ; - Campagne agricole globalement excédentaire. C est dans un tel contexte que la DGPSE a réalisé en 2007 les activités suivantes : - suivi des mercuriales sur les marchés à bétail (SIM/Bétail) ; - suivi de la campagne agro-pastorale et de la sécurité alimentaire ; - suivi du budget économique ; - centralisation et traitement des rapports mensuels statistiques des DRRA et des DPRA ; - production des bulletins périodiques et d un annuaire statistique ; - gestion de l information statistique ; - gestion de la base de données SIRA ; - formation du personnel du MRA en statistiques ; - participation à l exécution du Recensement Général de l Agriculture (RGA) ; - encadrement des stagiaires. Les lignes qui suivent présenteront les statistiques issues de ces activités et qui s articulent autour des points suivants : - les effectifs du cheptel, - la santé animale, - les échanges commerciaux, - la commercialisation du bétail dans les marchés locaux, - la transhumance. Enfin, le document est étoffé en annexes par des tableaux qui détaillent les statistiques par domaine d activités, région, province, localité, marché, etc. Les statistiques du secteur de l élevage : année

9 CONNAISSANCE AVEC LA DIRECTION DE LA PREVISION ET DES STATISTIQUES DE L ELEVAGE (DGPSE) La Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) a été créée à la faveur de l adoption de l organigramme du Ministère des Ressources Animales en conseil des ministres suivant le décret N /PRE/PM/MRA du 11 Septembre 2006 portant organisation du Ministère des Ressources Animales(MRA). L arrêté N /MRA/SG/DGPSE du 25/09/2007 fixe ses attributions, son organisation et son fonctionnement. Il faut retenir que sa mission est de concevoir et de veiller à la bonne utilisation des méthodes et outils statistiques nécessaires à l application de la politique nationale en matière de ressources animales. Cet important changement est intervenu une dizaine d années après la création du Ministère (1997) pour répondre à un besoin d informations à même de guider la mise en œuvre du PAPISE Pour atteindre ses objectifs, outre ses activités de routine, la DGPSE envisage dans un court terme, les activités suivantes : - l amélioration de la circulation de l information sur l élevage. - mettre en œuvre l Enquête Nationale de Suivi de Troupeaux (ENST) pour actualiser les paramètres zootechniques (taux de croît, taux de mortalité, production de lait, production de viande, production d œuf, etc.) ; l exécution de cette enquête nationale sera précédée d une enquête pilote prévue au dernier trimestre de l année relire le SIRA (Système d Information sur les Ressources Animales ainsi que les canevas des rapports mensuels statistiques des DRRA et des DPRA ; - renforcer le système d information sur les marchés à bétail (SIM/Bétail) et les marchés d aliments de bétail ; - mettre en place un dispositif d enquête permanente sur les ressources animales (suivi des paramètres zootechniques et des pâturages) ; conduire des études économiques. Dans le moyen et long termes, la DGPSE va poursuivre et/ou entreprendre les activités suivantes : - les enquêtes statistiques telles que les Enquêtes Nationales sur les Effectifs du Cheptel(ENEC), les Enquêtes Nationales sur le suivi des troupeaux (ENST), les Enquêtes Nationales d Evaluation des Pâturages (ENSP), les Enquêtes sur les Poids Carcasses et Abats (EPCA), les enquêtes sur les Poids Vifs des Animaux Domestiques (EPVAD), Enquêtes sur les Abattages Non Contrôlés (ENAC) ; - la mise en œuvre d un système de suivi des indicateurs sociaux et économiques du secteur tels que les mercuriales au niveau des marchés à bétail (prix et offres des animaux), les prix des SPAI, du foin et des produits animaux, les mouvements de transhumance, les foyers des maladies animales et leurs impacts sociaux et économiques et la situation des infrastructures de l élevage ; - l évaluation et le suivi de la contribution du secteur Elevage au plan économique et au plan de la sécurité alimentaire ; - le renforcement des capacités en vue d améliorer la qualité de la production statistique au niveau des démembrements du Ministère des Ressources Animales (MRA) ; De par la nature de sa mission, la DGPSE collabore étroitement avec les structures centrales suivantes : la Direction Générale des Prévision et des Statistiques Agricoles (DGPSA), le Conseil National de la Statistique (CNS), l Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), Secrétariat Permanent à la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles (SP-CPSA), le Centre National de Documentation Agricole (CNDA), le Secrétariat Exécutif du Conseil National de la Sécurité Alimentaire (SE/CNSA). Elle est régulièrement sollicitée par les services publics, les opérateurs privés, les institutions de crédits, les organisations professionnelles, les organisations non Gouvernementales Les statistiques du secteur de l élevage : année

10 (ONG), les bailleurs de fonds et autres partenaires au développement, les projets et programmes, les institutions de formation, les acteurs des filières animales etc. Les statistiques du secteur de l élevage : année

11 II EFFECTIFS DU CHEPTEL EN METHODES D EVALUATION L Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel (ENEC) constitue la base d évaluation du cheptel. La première (ENEC I) a été réalisée en 1989 et la deuxième (ENEC II) en Entre deux enquêtes, le cheptel est évalué chaque année en appliquant pour chaque espèce le taux de croît constant à l effectif de l année précédente. On obtient alors par estimation l effectif annuel du troupeau national ainsi que sa répartition par province. Les taux de croît actuellement utilisés sont les suivants (tableau n 1) : Tableau n 1 : Taux de croît appliqués aux différentes espèces BOVINS OVINS CAPRINS ASINS EQUINS CAMELINS PORCINS VOLAILLES 2% 3% 3% 2% 1% 2% 2% 3% Source : MAE/DEP/SSA janvier RESULTATS ET ANALYSE Les résultats de l ENEC II de 2003, constituent la base de projection et d estimation des effectifs du cheptel. A partir donc de ces résultats et en appliquant les taux de croît ci dessus, les effectifs du cheptel estimés pour l année 2007 au niveau national se présentent comme suit : Bovins : têtes Ovins : têtes Caprins : têtes Asins : têtes Equins : têtes Camelins : têtes Porcins : têtes Poules : têtes Pintades : têtes L annexe 1, tableau A1, montre les détails des effectifs selon les espèces, par région et par province. En appliquant les taux de croît (ci-dessus) par espèces, les effectifs obtenus par projection sont linéaires au cours des ans. Cette projection des effectifs ne tient pas compte des phénomènes conjoncturels qui peuvent advenir d une année à l autre. D où la nécessité d actualiser les paramètres démographiques. L ENST viendra combler cette lacune. Les statistiques du secteur de l élevage : année

12 III- SANTE ANIMALE 3.1. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES En matière de santé animale (Annexe 2), les informations collectées et traitées concernent les foyers de maladies suspectées, les vaccinations, les traitements cliniques et les saisies d inspection (post mortem) Les maladies contagieuses font l objet d un suivi particulier afin de limiter leur propagation une fois qu elles sont déclarées. Cette disposition est très importante quand on connaît la mobilité intérieure de nos troupeaux et la perméabilité de nos frontières. Les suspicions de maladies sont signalées par les Agents d Elevage après un diagnostic clinique (symptômes) lors des interventions dans les troupeaux. L identification des foyers est facilitée par la déclaration des producteurs. L état sanitaire des animaux est également apprécié à l inspection des viandes où en fonction des affections, on opère des saisies d organes ou de carcasses entières. Cela permet de déterminer les pathologies spécifiques aux différentes provinces. Cette information fait l objet de publication annuelle : les principaux organes saisis par espèce animale ; les principaux motifs de saisie des différents organes ; les quantités de viande saisie. Au nombre des activités des services déconcentrés du Ministère figure la protection sanitaire des animaux réalisée grâce aux vaccinations et aux traitements préventifs et curatifs. Les informations suivantes sont publiées annuellement : les effectifs d animaux vaccinés par espèce et par province ; les traitements trypanocides par province ; les déparasitages internes et externes par province. De plus, les services vétérinaires sur le terrain apportent des soins cliniques divers à la demande des producteurs.. Les statistiques de ces différents soins sont utilisées pour l élaboration des stratégies d interventions dans ce domaine RESULTATS ET ANALYSE Les foyers de maladies contagieuses Les foyers de maladies contagieuses suspectées par espèce sont bien illustrés dans les tableaux A2 à A7 en annexe 2. La figure n 1 présente le nombre de foyers de maladies contagieuses suspectées par espèce. Figure n 1 : Nombre de foyers de maladies suspectées en 2007 par espèce Les statistiques du secteur de l élevage : année

13 Au cours de l année 2007 le nombre de foyers de maladies contagieuses suspectées a plus que doublé (2,6 fois) par rapport à Au total 607 foyers de maladies contagieuses ont été suspectés contre 232 en Les bovins détiennent le nombre le record avec 446 foyers soit 73,5% des cas, suivis de loin par les ovins avec 68 foyers soit 11,2% des cas. - Chez les Bovins : Le nombre élevé de foyers de maladies contagieuses suspectées chez les bovins, pourrait s expliquer par les causes suivantes : l importance sociale et économique qu ont les bovins vis-à-vis du producteur l éleveur qui n hésite pas à déclarer aux services vétérinaires toutes anomalies constatées dans son troupeau bovin ; l institutionnalisation des campagnes de vaccination contre les épizooties majeures au niveau national, permettant de détecter des foyers de maladies contagieuses principalement chez les bovins. La Dermatose Nodulaire (160 foyers) au premier rang, est suivie de la fièvre aphteuse (139 foyers). Quant à la répartition spatiale des foyers de maladies contagieuses chez les bovins, la région du Sud-ouest (83 foyers soit 18,6%) et la région des Haut-Bassins (67 foyers soit 15,0%) détiennent le record (Cartes n 1 et n 2). Carte n 1 : Répartition des foyers de dermatose nodulaire chez les bovins au Burkina R epartition des foyers de derm atose nodulaire chez les bovins O UDA LAN N SO U M LO ROU M SE NO KENEDOUGOU KOS SI BAN W A MOU HOUN SOU ROU NAY ALA YAT E NG A BAM ZON DOM A SA NM AT EN GA PA SS O R E BOULKIEMDE SANGUIE OUBRITENGA GN AG N A YAG HA KOM OND JA RI GO UR MA LES BALES BAZ E GA BOULG OU ZI RO ZOU NDW EO G O TUY KOULPELO GO KOM PIEN GA HO UE T SI SS ILI NAH O U RI IOBA NAMENTENGA KAD IOGO GANZOURGOU KOU R IT TE NGA TA PO A LER ABA COM OE BOUG OURIBA PO N I Kilo mètres NOUM BIEL Lim ites pro vin cia les Nom bre de foyers s uspectés 1-2 foyers 3-5 foye rs 6-10 Foyers Foye rs Carte n 2 : Répartition des foyers de fièvre aphteuse chez les bovins au Burkina Repartition des foyers de Fièvre Aphteuse chez les bovins OUDALAN N SOUM LOROUM SENO YATENGA SOUROU ZONDOMA BAM NAMENTENGA SANMATENGA YAGHA KOSSI PASSORE GNAGNA NAYALA OUBRITENGA KOMONDJARI BANWA KENEDOUGOU HOUET LERABA COMOE MOUHOUN LES BALES TUY BOUGOURIBA PONI IOBA NOUMBIEL BOULKIEMDE KADIOGO SANGUIE GANZOURGOU KOURITTENGA SISSILI ZIRO BAZEGA ZOUNDWEOGO NAHOURI GOURMA BOULGOU KOMPIENGA KOULPELOGO TAPOA limites provinciales Nombre de foyers suspectés 1-2 Foyers Kilomètres 3-5 Foyers 6-10 Foyers Foyers Les statistiques du secteur de l élevage : année

14 - Chez les ovins et caprins En considérant les foyers de maladies contagieuses, la pasteurellose sévit plus chez les petits ruminants avec 83,8% des cas chez les ovins et 66,7% des cas chez les caprins. Sa répartition spatiale est illustrée par la carte n 3. Elle est suivie par la peste des petits ruminants avec 5,9% des cas chez les ovins et 13,9% des cas chez les caprins. Carte n 3 : Répartition des foyers de Pasteurellose chez les petits ruminants au Burkina Repartition des foyers de Pasteurellose des petits rum inants OUDA LAN N SOU M YAT E NGA LO ROU M SENO SOU ROU ZON DOM A BAM SA NM ATEN GA NAM ENTE NG A YAG HA KOSSI PA SS OR E GNAG NA NAY ALA OUBR IT E NGA KOM OND JA RI KEN ED OUGO U BAN WA HOUE T MOU HOUN BOULK IEMD E KAD IOGO SA NGUIE GANZ OUR GOU KOUR IT TENGA GOUR MA BAZ E GA LES BALES ZIRO ZOU NDW EO GO SISS ILI BOULG OU TUY KOM PIEN GA KOULP ELO GO NAHO URI IOBA TA PO A LE R ABA COM OE BOUG OURIBA PON I 80 NOUM BIEL Kilom ètres Lim ites provin ciales Nom bres de foyers 1-2 foyers 3-5 foyers 6-10 foyers foyers - Chez les autres espèces Les maladies contagieuses suspectées sont : la peste porcine africaine chez les porcs (91,7% des foyers) et la maladie du Newcastle chez la volaille (84,6% des foyers). - Les prestations du Laboratoire National d Elevage (LNE) Les résultats des différentes prestations du Laboratoire National d Elevage (LNE) sont consignés dans le tableau A8. Les échantillons prélevés et analysés au cours de l année 2007 ont subi une baisse de plus de 87% par rapport à l année Cette baisse est due à plusieurs facteurs dont les plus importants sont : - La maîtrise des foyers de la grippe aviaire ; - L éradication de la peste bovine ; - L insuffisance et parfois même le manque de réactifs et de milieux de culture. Le Burkina Faso a un statut de «pays indemne de la peste bovine». Actuellement, seules des actions de veille sont menées au niveau de la faune sauvage. Ceci qui a entraîné une baisse considérable des prélèvements et tests sérologiques sur la recherche de la peste bovine. Le Burkina Faso a maîtrisé les foyers de grippe aviaire qui se sont déclarés à l intérieur du pays. Néanmoins, un foyer de grippe aviaire suspecté dans la province du Noumbiel a causé 206 mortalités, mais ce foyer n a pas été confirmé. Seules des actions de veille sont assurées au niveau des zones d alertes. Cette situation a entraîné une baisse considérable des prélèvements. L insuffisance ou le manque de réactifs ainsi que des milieux de cultures ont entraîné une faible fréquentation du LNE par les producteurs, d où une baisse des demandes d analyses. Les statistiques du secteur de l élevage : année

15 Les vaccinations Les protections sanitaires ont concerné les bovins ; les ovins ; les caprins ; la volaille, les canins, les félins et les primates. - Chez les bovins (tableau A9) La nature des vaccinations et les effectifs vaccinés sont représentés par la figure ci-dessous : Figure n 3 : Effectifs vaccinés par pathologie chez les Bovins La vaccination contre la PPCB qui a fait objet d une campagne nationale a enregistré le plus grand effectif vacciné ( têtes). Elle est suivie de la Pasteurellose ( têtes). Malgré les performances réalisées, les résultats demeurent en deçà des attentes. Les taux de couverture vaccinale nationale sont faibles ; Ils sont estimés à 20,93% pour la PPCB et 14,34% pour la pasteurellose. Par conséquent, un effort considérable doit être consenti davantage pour que soient atteints les objectifs escomptés (vacciner au moins 80% de l effectif bovins). Par rapport à l année 2006, le volume total des vaccinations chez les bovins a progressé d environ 8%. Les vaccinations contre la PPCB n ont pas significativement évolué (+0,8%). Les effectifs vaccinés contre le charbon Symptomatique et la pasteurellose ont significativement évolué comparativement à Les progressions sont de 18% pour le charbon et 17% pour la pasteurellose. Par contre, les interventions contre le charbon bactéridien ont connu une baisse de 26%. - Chez les ovins et caprins (tableaux A10 et A11) La pasteurellose des petits ruminants est la pathologie la plus fréquente. Elle est suivie de très loin par le charbon symptomatique et le charbon bactéridien (figure n 4). Figure n 4 : Effectif des Petits ruminants vaccinés au niveau national Les statistiques du secteur de l élevage : année

16 Hormis les vaccinations réalisées contre le charbon bactéridien qui ont accusé une baisse comparativement à l année 2006 (457 têtes), les deux autres pathologies (Charbon symptomatique et Pasteurellose) ont vu les effectifs vaccinés croître en (les vaccinations étaient de 456 têtes pour le charbon symptomatique et têtes pour la pasteurellose en 2006). La couverture vaccinale chez les petits ruminants est toujours très faible ; elle est seulement de 1,40% pour la pasteurellose. - Chez les canins et autres (tableau A12) Au niveau de ces espèces, la rage est la principale maladie contre laquelle une campagne nationale de vaccination est organisée chaque année. Pour l année 2007, les effectifs vaccinés ont accusé une légère baisse ( têtes) par rapport à ceux de 2006 ( têtes). - Chez la volaille (tableau A13) C est la vaccination contre la Pseudo-peste aviaire qui a fait l objet d une campagne nationale. A ce niveau, têtes ont pu être vaccinées en 2007 contre têtes en 2006, soit une hausse de 17%. Malgré cette croissance, le taux de couverture vaccinale nationale est resté toujours faible (12,51%) Les déparasitages (Annexe 2) Plusieurs types de déparasitage sont effectués par les services vétérinaires sur le terrain. Il s agit principalement des déparasitages trypanocides (sanguinocole), des déparasitages internes et externes. - Déparasitage trypanocide : A ce niveau, deux opérations s effectuent couramment : le traitement trypano-préventifs (tableau A14) et le traitement trypano-curatif (tableau A15). Les résultats obtenus sont présentés dans la figure n 5 : L analyse du graphique laisse percevoir un engouement pour les traitements curatifs chez les bovins (environ 60%) et les ovins (plus de 85%). Chez les autres espèces les traitements préventifs sont les plus pratiqués notamment chez les Asins (60%), Camelin (100%), les équins (environ 55%), qui du reste sont des animaux utilisés pour la traction d où une attention plus élevée à leurs égards. Figure n 5 : Effectifs traités contre les trypasomoses animales Par rapport à l année 2006 aucune variation significative n a été constatée pour les bovins et les ovins qui sont les principales espèces traitées contre les trypanosomoses. Par contre chez Les statistiques du secteur de l élevage : année

17 les autres espèces les traitements ont connu des variations notables. Ils sont en hausse de 121% et 11% respectivement pour les caprins et les asins et en baisse de 39% pour les équins. - Déparasitages internes et externes (tableau A16 et A17) : Les déparasitages sont plus orientés vers le parasitisme interne en témoigne la figure n 6. Hormis les bovins qui reçoivent plus de déparasitants externes, toutes les autres espèces (asins, canins, caprins, ovins et la volaille) bénéficient plus de déparasitages internes. Figure n 6 : Effectif des déparasitages internes et externes en 2007 Les déparasitages internes et externes ont connu une hausse remarquable au cours de l année 2007 comparativement à ceux de l année Au niveau des déparasitages internes, la moyenne est de 47% et les effectifs déparasités sont en hausse pour toutes les espèces. Les hausses les plus importantes sont enregistrées chez les caprins (143%), la volaille (69%) et les Canins (50%). Au niveau des déparasitages externes la hausse constatée est d environ 26% mais les effectifs déparasités chez certaines espèces ont enregistré une baisse significative. Les hausses les plus importantes sont relevées chez les ovins (+98%), les porcins (+45%) et la volaille (+35%). Les baisses sont notées chez les asins (-52%) et caprins (-24%) Traitements cliniques Plusieurs affections ont été traitées par les services vétérinaires. Il s agit essentiellement des affections respiratoires et digestives, des septicémies et des traumatismes (tableau A18). Les effectifs des animaux traités en clinique et par espèce sont représentés dans la figure n 7. La volaille, les bovins et les ovins sont les plus soignés en clinique par rapport aux autres espèces. Figure n 7 : Effectifs des espèces traitées en clinique Les statistiques du secteur de l élevage : année

18 Cependant, il est nécessaire de souligner la faible fréquentation des cliniques vétérinaires par les producteurs. Les animaux y sont généralement présentés quand leur état physique est très affecté. Le nombre de cas traités en clinique en 2007 est en hausse de 66% comparativement à l année précédente. Une baisse est constatée uniquement chez les porcins (-20%) Les Castrations Les castrations (tableau A19) sont généralement pratiquées chez les animaux de compagnie (canins), les bovins de trait et les animaux d embouche (bovins, caprins, ovins porcins). Pour l année 2007, les ruminants ont été les plus castrés. La figure n 8 présente la situation des castrations par espèces. Dans l ensemble, les castrations de 2007 ont baissé par rapport à 2006 chez les bovins (-26%) et les canins (-11%). Elles ont augmenté chez les espèces caprines (+17%) et ovines (+13%). Figure n 8 : Situation de la castration des animaux Les Saisies d inspection Les saisies d inspection concernent plusieurs organes et même les carcasses insalubres à la consommation humaine (tableaux A20 à A23). La figure 9 présente le taux de carcasses saisies par rapport aux effectifs abattus par espèce. Il ressort que la proportion de carcasses saisies par rapport aux effectifs abattus chez les porcins (0,58%) est la plus élevée. Les porcins sont suivis de près par les bovins (0,48%). Les principales causes de saisies sont la cysticercose chez les porcins, la tuberculose chez les bovins et la putréfaction pour toutes les espèces. Figure n 9 : Proportion des carcasses saisies par rapport aux effectifs abattus par espèce Les statistiques du secteur de l élevage : année

19 IV- LES PRODUCTIONS ANIMALES METHODES DE COLLECTE DES DONNEES L appréciation des productions animales (Annexe 3) dans ce document concerne les productions contrôlées par les services déconcentrés du MRA. Il s agit des abattages contrôlés pour la production de viande et le suivi des unités de transformation du lait. Les productions du miel et des œufs sont recueillies auprès des organisations de producteurs RESULTATS ET ANALYSE Au niveau de la production de viande : Les abattages contrôlés (tableaux A24 à A28) réalisés par les Services vétérinaire ont permis de mettre à la disposition des consommateurs tonnes de viande au cours de 2007 (figure 10). Les effectifs abattus pour chaque espèce sont représentés dans la figure n 11 Figure n 10 : Quantité de viande produite par espèces (en tonne) Par ailleurs, malgré l importance de la production de viande de volaille pour la consommation au Burkina Faso, aucun dispositif n est encore mis en place pour le contrôler et l évaluer. Figure n 11 : Abattages contrôlés par espèces (en tête) Les autres espèces concernent les canins, les équins et les camelins. Les proportions pour cette tranche sont respectivement de 90,2 %; 5,3% et 4,5%.% Les statistiques du secteur de l élevage : année

20 Au niveau de la production de lait La quantité de lait collectée et traitée par les principales unités de transformation laitière suivies est évaluée à litres auprès de 101 unités suivies (tableaux A29 à A30), soit une moyenne de litres de lait traités annuellement par unité. La quantité de lait collecté et traité en 2007 a connu une hausse de 34,55% par rapport à Au niveau de la production d Œufs Notre système actuel de collecte des données statistiques ne permet pas de suivre la production d œufs. Néanmoins les données produites par la Maison de l Aviculture donnent une idée sur la production d œufs au niveau des élevages améliorés. Selon la Maison De l Aviculture (MDA), environ d œufs sont produits par mois par les poules pondeuses à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Les statistiques du secteur de l élevage : année

21 V LES ECHANGES COMMERCIAUX 5.1 : METHODES DE COLLECTE DES DONNEES Grâce à la délivrance de certificats sanitaires, les services du MRA collectent des informations relatives aux exportations du bétail sur pieds et des produits animaux (Annexe 4), à savoir : exportation de bovins, d ovins, de caprins, sur pied par province selon la destination ; exportations de viande par destination ; exportations de cuirs et peaux selon la destination. Certaines informations relatives aux échanges commerciaux sont collectées auprès de la Direction Générale des Douanes. Ces informations permettent d évaluer la valeur des flux commerciaux concernant les animaux sur pied et les produits animaux RESULTATS ET ANALYSES Exportations du bétail sur pieds Les exportations du bétail sur pieds au cours de l année 2007, leur évolution ainsi que les principales destinations sont présentées dans les tableaux annexes A31 à A37. La figure n 12 montre l évolution des exportations du bétail entre 2003 et La tendance à la hausse constatée entre 2003 et 2006 au niveau de tous les ruminants, s est poursuivie en 2007 chez les bovins et les caprins. Par contre elle s est stabilisée chez les ovins. Ainsi entre 2006 et 2007 les exportations se sont accrues de 26% chez les bovins et 22% chez caprins. Les ovins qui occupaient le premier rang dans les exportations entre 2004 et 2006 sont passés au 3 ème rang après les caprins et les bovins en Les données collectées auprès de la Direction Générale des Douanes, concernant les exportations d animaux montre une légère croissance en terme de valeur FOB (Fret on board) engrangée en Elle est de FCFA en 2007 contre FCFA en Figure n 12 : Evolution des exportations du bétail de 2003 à Destinations des bovins sur pieds (figure 13) Le Nigeria occupe le premier rang des pays importateurs des bovins, suivi du Ghana et du Bénin. La Côte d Ivoire vient en 4 ème place suivie de près par le Togo. Les exportations vers le Nigéria ont évolué de façon positive depuis Elles sont passées du simple au Les statistiques du secteur de l élevage : année

22 quadruple entre 2003 et 2007 et doublées entre 2006 et Les exportations vers le Bénin ont aussi évolué très significativement en une année. Elles sont de têtes en 2007 contre têtes en Figure n 13 : Principales destinations des exportations de bovins Destinations des Ovins sur pieds (Figure n 14) Les principales destinations des ovins sont le Ghana et la Côte d Ivoire (RCI) suivis de loin par le Bénin. Cette situation n a pas significativement évolué par rapport à l année Une progression de 5 points a été constatée pour la RCI contre une régression de 8 points pour le Ghana. Figure n 14 : Principales destinations des Ovins sur pieds Les statistiques du secteur de l élevage : année

23 Destination des caprins sur pieds (figure 15) Les exportations de caprins sont principalement destinées vers le Ghana avec plus de 75% des exportations totales. Par rapport à 2006, la part du Ghana a augmenté de 2 points et celle du Bénin a regressé de 2 points. Les parts des autres pays sont restées pratiquement les mêmes. Figure n 15 : Principales destinations des caprins sur pieds Exportations de produits animaux Les exportations de produits animaux ont concerné la viande, les cuirs et peaux (tableaux : A38 et A39) : - Pour l année 2007, ce sont kg de viande qui ont été exportés (source : DGSV). Il s agit principalement de la viande d ovins (figure n 16). Comparativement aux deux dernières années, la tendance est à la hausse. Cette hausse est respectivement de 23% et 39% par rapport à 2006 et Figure 16 : Quantité de viande exportée courant 2007 (en Kg) Quant aux exportations de cuirs et peaux, elles sont restées presque stationnaires par rapport à Les exportations de peaux sont dominées par les peaux de caprins qui représentent 75% des exportations totales contre 25% pour les ovins. Quant aux exportations de cuirs particulièrement, elles ont connu une baisse d environ 90% par rapport à Les causes de cette chute remarquable sont à rechercher auprès des opérateurs économiques de la filière. La DGSV collecte ces informations sur la base de la demande de ces opérateurs. Les statistiques du secteur de l élevage : année

24 5.2.3 : Les importations d animaux et de produits animaux Importations d animaux Selon les rapports des Directions provinciales des Ressources Animales, 6891 asins, bovins, 172 caprins, 6 équins, ovins et volailles ont été importés courant 2007 (tableau A41). Les principaux pays d origine sont entre autres le Niger, le Mali, le Nigéria Importations de viandes et produits carnés Pour les viandes et produits carnés, la DGSV a délivré des autorisations pour 49, 76 tonnes en 2007 au titre des importations (tableau A42). La DGD quant à elle a enregistré 19,08 tonnes (contre 20,85 en 2006) correspondant à une valeur CAF de FCFA (contre FCFA en 2006) Importations de volailles et d œufs Au cours de 2007, la DGSV a autorisé en termes d importation de volailles (coqs et poules reproducteurs, dindonneaux, pintadeaux, poussins de chair, poussins d un jour) têtes (contre en 2006) et œufs à couver (contre en 2006) (tableau A40). La Direction Générale des Douanes (DGD) quant a elle a noté pour les importations d œufs et autres produits de volaille une valeur CAF de FCFA (contre FCFA en 2006) Importations de lait et produits laitiers Selon toujours la Direction Générale des Douanes, le Burkina Faso a importé tonnes de lait et produits laitiers en 2007 contre tonnes en t 2006, soit une valeur CAF de FCFA (contre FCFA en 2006). Les statistiques du secteur de l élevage : année

25 VI. LA COMMERCIALISATION DU BETAIL 6.1 : METHODES DE COLLECTE DES DONNEES Les informations statistiques collectées à travers le SIM/Bétail, proviennent d un échantillon national de quatorze (14) marchés de bétail choisis en fonction de critères géographiques et d importance relative des flux commerciaux (Carte n 4 et Tableau 2 sur la Typologie et fréquence des marchés ). Carte n 4 : Marchés à bétail suivis par le SIM 1.1. Tableau 2 : Typologie et fréquence des marchés à bétail TYPOLOGIE MARCHES FREQUENCES JOURS PRODUCTION BENA Hebdomadaire Dimanche GOROM-GOROM Hebdomadaire Jeudi NADIABONLI Hebdomadaire Mardi TÔ Tous les 6 jours - YILOU Tous les 3 jours - REGROUPEMENT ou COLLECTE DJIBO Hebdomadaire Mercredi KAYA Tous les 3 jours - YOUBA Tous les 3 jours - CONSOMMATION BOBO ABATTOIR Quotidien Sauf dimanche OUAGA ABATTOIR Quotidien Sauf dimanche OUAGA TANGHIN Quotidien Sauf dimanche EXPORTATION BOBO COLMA Quotidien Sauf dimanche FADA N GOURMA Hebdomadaire Dimanche POUYTENGA Tous les 3 jours - Les statistiques du secteur de l élevage : année

26 Alors que l on retrouve toutes les espèces commercialisées sur la plupart des marchés, certains sont «spécialisés» en une ou deux espèces ; c est le cas du marché de "Ouaga Tanghin" spécialisé pour les petits ruminants (ovins et caprins) et "Bobo Colma" où l on ne trouve que les bovins. Chaque marché dispose d un enquêteur (à l exception de Pouytenga qui en a deux) chargé de collecter chaque jour de marché les informations sur les offres, les ventes et les prix moyens des animaux. Pour chaque espèce les prix tiennent compte de la race, de la catégorie et de l état d engraissement. Une appréciation visuelle basée sur l état d embonpoint permet de classifier l animal en bon ou mauvais état. Les races rencontrées sur les différents marchés sont les zébus et/ou les taurins pour les bovins et les races dites mossi et/ou sahélienne pour les petits ruminants. La classification catégorielle se fait suivant la nomenclature suivante : Chez les bovins Veau : Bovin mâle de moins d un an Velle : Bovin femelle de moins d un an Taurillon : Bovin mâle ayant un âge compris entre 1 et 3 ans Génisse : Bovin femelle ayant un âge compris entre 1 et 4 ans. Il s agit d individus n ayant pas encore commencé leur carrière de reproductrice. Taureau : Bovin mâle de plus de trois ans Bœuf : Bovin mâle de plus de 3 ans castré Vache : Bovin femelle de plus de 4 ans ; ayant commencé sa carrière de reproductrice Chez les ovins Agneau : Ovin mâle de moins de 15 mois ; qui n a que des dents de lait Agnelle : Ovin femelle de moins de 15 mois ; qui n a que des dents de lait Bélier : Ovin mâle entier de plus de 15 mois ; ayant au moins 2 dents adultes Mouton : Ovin mâle de plus de 15 mois castré Brebis : Ovin femelle de plus de 15 mois ; ayant commencé sa carrière de reproductrice Chez les caprins Cabris : Caprin mâle ou femelle de moins de 15 mois ; n ayant que des dents de lait Bouc : Caprin mâle de plus de 15 mois ; ayant au moins 2 dents adulte Bouc castré : Caprin mâle de plus de 15 mois castré Chèvre : Caprin femelle de plus de 15 mois ; ayant au moins 2 dents adultes ; ayant commencé sa carrière de reproductrice. Les informations sur les marchés à bétail sont reportées sur des fiches d enquêtes qui sont ensuite transmises à la DGPSE pour traitement, analyse et diffusion. Les résultats statistiques des transactions effectuées sur les 14 marchés en 2007 sont rapportés à l annexe (6). Leur analyse sommaire permet de retenir les principaux aspects à travers deux axes : - L approvisionnement des marchés à travers les offres et les ventes - L évolution des prix Les statistiques du secteur de l élevage : année

27 6.2. RESULTATS ET ANALYSES Offres et ventes des bovins en Offres et ventes annuelles La figure n 17 montre les offres et les ventes annuelles de bovins sur les différents marchés suivis par le SIM/bétail. Figure n 17 : Offres et ventes des bovins en 2007 sur les différents marchés Le marché de Pouytenga affiche le plus grand volume des transactions aussi bien en ce qui concerne les offres (30% du volume total) que les ventes (27%). Comparativement à l année précédente, ce sont des hausses de 18% et 16% qui sont observées sur ce marché respectivement pour les offres et les ventes. Les plus fortes hausses sont observées sur le marché de Tô avec +43% et +47% pour les offres et les ventes. Une baisse prévisible est constatée sur les marchés de Bobo (-27%) et de Ouagadougou (- 44%) parce que le nombre de jours de marché suivi est passé de 6 jours les années antérieures à 3 jours en Mais en considérant les offres et les ventes moyennes par jour de marché on constate aussi la tendance à la hausse sur ces marchés. Ainsi par rapport à 2006 les hausses enregistrées sont de l ordre de 44% pour les marchés de Bobo et 13% pour le marché de Ouagadougou. Les statistiques du secteur de l élevage : année

28 Evolution mensuelle des offres La figure 18 donne l évolution des offres au cours de l année. Il s agit des moyennes mensuelles de chaque type de marché. Figure n 18: Evolution mensuelle des offres de bovins par type de marché Figure a : Marchés de consommation et d exportation Figure b : Marchés de production et de regroupement Les marchés de consommation, d exportation et de regroupement ont enregistré leurs offres maximales entre mars et mai. Les offres les plus faibles ont été enregistrées en juillet et septembre. Par contre les offres sur les marchés de production sont restées, constantes avec une légère tendance à la hausse à partir du mois d août Offres et ventes des ovins en 2007 Les offres et ventes des ovins sont présentées dans la figure n 19. Les offres totales d ovins ont connu une hausse de 13% par rapport à Cependant les marchés de Bena, Gorom- Gorom, Youba, Bobo-Abattoir et Ouaga-Tanghin ont connu des baisses comprises entre -1 et -20%. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées au niveau des marchés de Nadiabonli (+39%), Tô (+39%) et Pouytenga (+36%). Figure n 19 : Offres et ventes des ovins en 2007 sur les différents marchés En plus de la hausse constatée au niveau des offres les taux de vente ont connu une nette amélioration par rapport aux deux dernières années (2005 et 2006). Comparativement à l année 2006, le taux de vente moyen a progressé de 12 points (+54% en 2006 et +66% en 2007). Au niveau des marchés, seuls Gorom-Gorom et de Niadiabonli ont enregistré une régression des taux de vente de 2 et 7 points par rapport à Les statistiques du secteur de l élevage : année

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