Mesure de la qualité de l air dans des bureaux de la mairie de Poitiers

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1 Mesure de la qualité de l air dans des bureaux de la mairie de Poitiers automne 2009 Christelle BELLANGER décembre 2009 réf. QAI_EXT_09_115

2 Sommaire CONTEXTE : UNE MONTÉE EN PUISSANCE DE LA PROBLÉMATIQUE DE LA QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR...2 OBJECTIF : ÉVALUER LA QUALITÉ DE L'AIR À L'INTÉRIEUR DE DEUX BUREAUX...2 DES MOYENS DE MESURE DÉPLOYÉS SUR DEUX SEMAINES...3 RÉSULTATS Les composés organiques volatils (Cov) Les aldéhydes...11 CONCLUSION...15 ANNEXE 1 : VALEURS GUIDES DE QUALITÉ D'AIR INTÉRIEUR (AFSSET)...16 ANNEXE 2 : RECOMMANDATIONS EN MATIÈRE DE QUALITÉ DE L'AIR (OMS)...17 ANNEXE 3 - VALEURS DE GESTION DE LA QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR (HCSP)...18 ANNEXE 4 - VALEURS LIMITES D'EXPOSITION PROFESSIONNELLE (INRS)...19 ANNEXE 5 : GÉNÉRALITÉS SUR LES COV ET LES ALDÉHYDES...20 ATMO Poitou-Charentes se dégage de toute responsabilité quant à une utilisation ultérieure de ses données par un tiers. Elle rappelle que toute utilisation partielle ou totale de ses données doit faire mention de la source, à savoir ATMO Poitou-Charentes. 1 /

3 Contexte : une montée en puissance de la problématique de la qualité de l'air intérieur La pollution ne concerne pas seulement l air des villes, mais aussi celui des habitations, des lieux de travail, des moyens de transport, de tous les lieux clos, dans lesquels nous passons de 80 à 90% de notre temps. En effet, l environnement intérieur est un univers dynamique comportant un grand nombre de polluants chimiques gazeux ou particulaires, d allergènes et de biocontaminants. Les concentrations qui varient dans le temps et dans l espace sont influencées par des sources d émissions continues, ou discontinues, respectivement dues aux matériaux de construction et aux activités humaines. Plusieurs paramètres peuvent ensuite interférer : les conditions de température, d humidité et de ventilation, les risques de contamination par des micro-organismes ainsi que les échanges entre l air extérieur et l air intérieur. A l intérieur des locaux, les installations de combustion par exemple peuvent émettre des oxydes d azote, du monoxyde de carbone, des aldéhydes, des hydrocarbures aromatiques (Cov) ou aromatiques polycycliques (HAP) Les matériaux utilisés à l intérieur des locaux sont également une source très importante de pollution : ces substances appartiennent à plusieurs centaines d espèces chimiques (hydrocarbures aromatiques, aliphatiques, halogénés, alcanes, cycloalcanes ). On leur associe les aldéhydes dont en particulier le formaldéhyde et l acétaldéhyde. Une propriété commune à tous ces produits est leur grande capacité à s évaporer à la température ambiante et à diffuser dans l air. De nombreuses activités humaines de type nettoyage, entretien, bricolage, jardinage, tabagisme constituent également des sources de polluants. Elles correspondent à des productions instantanées qui disparaissent plus ou moins rapidement en fonction du mode de ventilation et de leur interaction avec les matériaux. La qualité de l air intérieur était une priorité du premier Plan National Santé Environnement (PNSE I) Ce plan a notamment permis le lancement de premières enquêtes sur la qualité de l air dans les logements par l observatoire de la qualité de l air intérieur. Conformément aux engagements du Grenelle Environnement, le deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE II) adopté le 9 juillet 2009 pour la période vise entre autres la gestion et l'amélioration de la qualité de l'air intérieur dans les lieux publics et la réduction de l'exposition des enfants dans les bâtiments qui les accueillent. Une campagne pilote nationale vient d'ailleurs d'être lancée par le ministère chargé de l'environnement dans 300 écoles et crèches. La première phase de cette étude d'une durée de 2 ans a démarré en septembre La région Poitou- Charentes sera concernée par la seconde phase, à partir de septembre Par ailleurs, le projet de loi Grenelle 2 portant engagement national pour l environnement prévoit d'introduire dans le code de l environnement le principe d une surveillance de la qualité de l air intérieur dans les lieux recevant du public ou des populations sensibles. Une surveillance de la qualité de l air intérieur serait obligatoire pour le propriétaire ou l exploitant de certains établissements recevant du public déterminés par décret en Conseil d État lorsque la configuration des locaux le justifierait. La mise en œuvre de cette surveillance et la mise à disposition de ses résultats auprès du public seraient assurées à leurs frais par les propriétaires ou les gestionnaires de ces espaces clos. Objectif : évaluer la qualité de l'air à l'intérieur de deux bureaux Cette étude menée pour la mairie de Poitiers a pour but de mesurer la pollution atmosphérique à l'intérieur de deux bureaux de la collectivité, l'un ayant été rénové récemment. L'objectif est de faire une comparaison entre les deux bureaux. Outre un état de la qualité de l'air intérieur, la mairie de Poitiers s'interroge sur les effets des matériaux utilisés pour la construction ou la rénovation. 2 /

4 Des moyens de mesure déployés sur deux semaines Des mesures dans deux bureaux La surveillance a été menée au service municipal des bâtiments, localisé dans la mairie annexe «Rivaud», rue du Chanoine Duret à Poitiers. Le bâtiment, construit en 1989, est entouré de rues peu fréquentées. Deux bureaux différents, situés au 3 e étage, ont été sélectionnés en accord avec le service Hygiène publique et qualité environnementale de la mairie de Poitiers : bureau d'études : deux personnes occupent ce bureau d'une surface de 20m². Le sol et les murs sont recouverts de moquette. Le plafond est en crépis peint. Aucune rénovation récente n'a été menée dans cette pièce. Le mobilier n'est pas neuf. Il comprend notamment deux bureaux en bois aggloméré, plusieurs armoires et une imprimante de plans. La ventilation de la pièce est assurée de manière naturelle par ouverture de deux fenêtres et par des grilles d'aération dans les fenêtres. Pendant les mesures, les fenêtres ont été ouvertes pendant 15 minutes chaque jour ouvrable. Le sol n'a pas été nettoyé ; bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage : ce bureau de 10m² est occupé par une seule personne. Il a été récemment rénové (septembre 2009) au niveau du sol, des murs et du plafond. Le sol est constitué d'un revêtement plastique collé. Le plafond est recouvert de dalles en fibre de verre. Les murs sont revêtus de toile de verre et de peinture à l'eau. Le mobilier est neuf hormis le bureau. La ventilation de la pièce est assurée de manière naturelle par ouverture de la fenêtre et par des grilles d'aération placées dans la fenêtre. Pendant les mesures, les fenêtres n'ont pas été ouvertes. Le sol a été nettoyé le lundi matin. Le chauffage par radiateur électrique a été mis en service dans les deux bureaux à partir du 19 octobre. L'instrumentation simultanée des deux bureaux visait à identifier un éventuel impact de la rénovation sur la qualité de l'air. En effet, les polluants peuvent être émis à l'intérieur des locaux par les activités humaines mais aussi par les matériaux de construction ou de décoration (cf. annexe 5). Des questionnaires ont été remplis par les occupants des bureaux et les agents d'atmo Poitou- Charentes afin de connaître les activités du lieu étudié, en particulier celles pouvant avoir une influence directe sur la teneur en polluants : ouverture et fermeture des fenêtres, température ambiante Figure 1 : localisation du bâtiment et des bureaux étudiés (source : Google Earth) 3 /

5 Figure 2 : vue extérieure du bâtiment étudié Figures 3 et 4 : préleveurs dans le bureau d'études (à gauche) et le bureau «Maîtrise d'œuvre/ouvrage» (à droite) Mesure des gaz susceptibles d'être retrouvés en air intérieur Les analyses des polluants atmosphériques ont porté sur les polluants habituellement retrouvés en air intérieur : 10 composés organiques volatils (Cov) : benzène, éthyl-benzène, toluène, o-xylène, m+p-xylènes, styrène, 1,1,1-trichloroéthane, trichloroéthylène, n-décane,n-undécane 9 aldéhydes : formaldéhyde, acétaldéhyde, acroléine, benzaldéhyde, butanal, hexanal, isopentanal, pentanal, propanal. Ces polluants ont été sélectionnés en raison de leurs effets potentiels sur la santé humaine. Des informations générales sur les Cov et les aldéhydes sont présentées à l'annexe 5. 4 /

6 Des prélèvements réalisés à l'aide d'échantillonneurs à diffusion passive La surveillance a été réalisée par échantillonneurs à diffusion passive de type «Radiello». L intérêt de ces échantillonneurs est leur faible encombrement, l absence de bruit et leur simplicité d utilisation. L échantillonnage du gaz polluant s effectue par diffusion à travers une membrane poreuse (cylindre diffusif) jusqu à une surface de piégeage (cartouche d'adsorbant). Cet échantillonnage n implique aucun mouvement actif de l air. Quand l échantillonneur passif (tube à diffusion) est exposé, un gradient de concentration s établit entre l air à l extérieur du tube et l air en contact avec la surface de l adsorbant. Ce différentiel de concentration va entraîner une diffusion du composé à travers la membrane poreuse, de la zone la plus concentrée en polluant (air ambiant) vers la surface de l adsorbant (cartouche) où ils sont captés et accumulés. L'échantillonneur passif est exposé à l'air pour une durée définie. Le taux d échantillonnage dépend du coefficient de diffusion du gaz polluant. Ce taux est appelé débit d échantillonnage par diffusion et est déterminé par étalonnage préalable en atmosphère normalisée. Figure 5 : principe de fonctionnement de l'échantillonneur à diffusion passive Échantillonneur «Aldéhydes» Échantillonneur «Cov» Figure 6 : préleveurs dans le bureau «Maîtrise d'œuvre/ouvrage» 5 /

7 Analyse des prélèvements par chromatographie Pour les aldéhydes : La cartouche adsorbante est remplie de florisil revêtu de 2,4- dinitrophénylhydrazine (2,4-DNPH). Les aldéhydes réagissent avec la 2,4-DNPH formant le correspondant 2,4-dinitrophénylhydrazone. Les 2,4-dinitrophénylhydrazones sont extraits par l'acétonitrile puis analysés par chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC) et détecteur UV. Pour les Cov : La cartouche est remplie avec du charbon graphité. Les Cov sont piégés par adsorption, puis désorbés thermiquement et analysés par chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse (CP/MS). Deux semaines de prélèvement Deux campagnes de mesures ont été effectuées, pendant une période d activité a priori normale des bureaux. Les mesures ont été réalisées sur 7 jours, du mardi au mardi, afin de pouvoir évaluer la situation par rapport aux valeurs guides à long terme. -Mardi 13/10/09- - Mardi 20/10/09- - Mardi 27/10/09- Cov Pose tubes1 Retrait tubes1 Pose tubes2 Aldéhydes Pose tubes1 Retrait tubes1 Poste tubes2 Tableau 1 : planning des prélèvements Retrait tubes2 Retrait tubes2 Récapitulatif des moyens de surveillance Sites de mesure Nom Matrice étudiée Air intérieur Polluants mesurés Calendrier des mesures Du 13 au 20 oct : période 1 Du 20 au 27 oct : période 2 Site 1 «bureau d'études (BE)» Site 2 «bureau maîtrise d'œuvre et d'ouvrage (Momo)» x x 10 Cov : benzène, éthyl-benzène, toluène, o- xylène, m+p-xylènes, styrène, 1,1,1- trichloroéthane, trichloroéthylène, n- décane,n-undécane 9 aldéhydes : formaldéhyde, acétaldéhyde, acroléine, benzaldéhyde, butanal, hexanal, isopentanal, pentanal, propanal x x x x Tableau 2 : récapitulatif du dispositif de mesure 6 /

8 Résultats 1 - Les composés organiques volatils (Cov) Niveaux moyens en Cov Sur les 10 Cov recherchés dans l'air des bureaux, deux se distinguent par leur faible concentration dans l'air : le 1,1,1-trichloroéthane et le trichloroéthylène. En effet, leurs concentrations se sont révélées inférieures aux limites de détection (< 0,1 µg/m 3 ) pendant les deux périodes de mesure. A contrario, le toluène, le n-décane, le n-undécane et l'éthyl-benzène font figure de composés majoritaires, quel que soit le bureau. Site de mesure Période de mesure benzène toluène éthylbenzène m+p-xylènes o-xylène styrène 1,1,1-trichloroéthane trichloroéthylène n-décane n-undécane Bureau «BE» Période 1 1,8 10,3 2,1 6,2 2,3 0,7 < 0,1 < 0,1 '2,0 0,8 Période 2 1,3 26,3 9,5 33,1 12,8 2,2 < 0,1 < 0,1 81,9 18,1 Moyenne 1,6 18,3 5,8 19,6 7,6 1,4 < 0,1 < 0,1 41,9 9,5 Bureau «Momo» Période 1 1,6 '10,0 1,9 5,8 2,1 0,8 < 0,1 < 0,1 9,6 3,6 Période 2 0,3 17,7 10,8 44,1 17,4 1,1 < 0,1 < 0,1 112,9 87,3 Moyenne 0,9 13,8 6,3 '25,0 9,8 0,9 < 0,1 < 0,1 61,2 45,4 Tableau 3 : concentrations de Cov sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) Figure 7 : concentrations moyennes de Cov sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) 7 /

9 Comparaison des niveaux de Cov dans les deux bureaux Le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage présente des concentrations plus élevées que le bureau d'étude pour plusieurs Cov : toluène, éthyl-benzène, xylènes, n-décane, n-undécane. Cette observation peut être reliée à la moindre aération de ce bureau, dont les fenêtres n'ont pas été ouvertes pendant les deux semaines de mesure. Le bureau d'études a bénéficié lui, d'une aération quotidienne du lundi au vendredi, à raison de 15 minutes par jour. Autre explication possible : les travaux de rénovation réalisés dans le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage au niveau des sols, murs, plafond en septembre 2009 ont induit l'utilisation de matériaux (peintures, colles...) dont les émanations gazeuses peuvent expliquer ces concentrations de Cov plus importantes. Figure 8 : concentrations de Cov par période mesure sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) Comparaison des concentrations de Cov entre les deux périodes de mesure Dans les deux bureaux, les concentrations de la majorité des Cov sont plus importantes pendant la seconde semaine de mesure. Le chauffage des bureaux ayant été mis en route à la fin de la 1 e période (le 19 octobre), la température dans les bureaux a augmenté (d'au moins 2 C en moyenne, selon les informations recueillies auprès des occupants du bureau d'étude). Ces températures plus élevées ont pu favoriser un relargage plus important des Cov. 8 /

10 Comparaison à d'autres sites dans la région et en France Depuis le milieu des années 2000, des études de la qualité de l'air sur des lieux de travail ont été réalisées par les associations de surveillance de la qualité de l'air. Le tableau suivant donne un apperçu des résultats obtenus pour les Cov. Site de mesure Période de mesure benzène toluène éthylbenzène m+p-xylènes o-xylène styrène 1,1,1-trichloroéthane trichloroéthylène n-décane n-undécane Bureaux Communauté d'agglo. La Rochelle Avril - Mai 07 0,9-1,0 16,8-48,2 0,9-2,1 3,2-9,9 1,2-4,4 0,7 < 0,1-0,1 5,5-9,9 1,4-2,1 1,5-21,8 Bureaux Cité administrative Colmar Mai - Juin 07 1 '2-3 < 1 ' Locaux Mairie Wittelsheim 'Juil '7-9 1 '2-3 '1-2 '2-3 < 0,1-0,2 '3-4 '4-11 '2-3 Maison commune Gaillac Déc Janv. 06 1,7-2,3 4,9-9,0 1,2-2,2 3,9-6,6 1,4-2,5 0,7-1, Bureaux agglo. Mulhouse Fév. - Avr. 05 0,2-4,1 2,6-31,0 0,6-9,7 2,1 -, ,3-155,3 3,6-85,2 Salle d'archives Fort-de-France 'Sept. 09 2,4 4,8 1,7 2,9-7,3 < 0,2 < 0,2 - - Bureau d'une entreprise Fort-de-France 'Déc. 08-0,56-0, Bureaux Communauté d'agglo. Béthune Juil. - Août 07 0,6-1,1 19,2-124,2 0,8-3,4 2,9-11,2 1,1-4,3 0,7-1,3-0,0-0,1 16,1-67,8 9,3-41,4 Bureaux Mairie Villejuif 'Mars 05 - Max : Tableau 4 : concentrations de Cov sur des sites de comparaison (résultats exprimés en µg/m 3 ) Les concentrations de la majorité des Cov mesurées dans les deux bureaux de Poitiers se situent dans la fourchette des concentrations observées sur d'autres sites français. Seuls les m- et p-xylènes montrent pendant la seconde période de mesure, des concentrations plus élevées dans les bureaux étudiés que celles trouvées dans la littérature. Une analyse sur une période plus longue, intégrant notamment la période estivale, pourrait permettre de comprendre l'évolution temporelle de ces Cov. 9 /

11 Situation vis-à-vis des valeurs guides fixées par l'afsset ou l'oms Benzène : l'afsset a proposé en 2008 quatre valeurs guides pour le benzène en air intérieur (cf. annexe 1). Les concentrations de benzène mesurées dans les deux bureaux sont inférieures aux VGAI court terme et intermédiaire et voisines de la VGAI fixée à long terme pour les effets hématologiques cancérogènes. Compte tenu du faible nombre de mesures, cette comparaison est faite ici seulement à titre indicatif. Toluène : le toluène fait l'objet d'une valeur guide de l'oms fixée à 260 µg/m 3 en moyenne sur une semaine (cf. annexe 2). Même si les périodes de mesure sont trop peu nombreuses pour permettre d'évaluer au sens strict si les concentrations en toluène respectent ou non la recommandation de l'oms, on peut néanmoins constater que les teneurs mesurées ne dépassent pas 26 µg/m 3 en moyenne sur la semaine. Ces teneurs maximales sont 10 fois inférieures à la recommandation de l'oms. Le risque de dépassement de la recommandation OMS relative au toluène apparait donc très faible. Éthylbenzène : l'oms préconise une valeur guide de mg/m 3 en moyenne annuelle pour l'éthylbenzène. Les concentrations enregistrées dans les bureaux sont toutes inférieures à 11 µg/m 3. Le risque de dépassement de la recommandation de l'oms apparaît donc quasi-nul, puisqu'un facteur existe entre les valeurs mesurées et cette recommandation. Compte tenu du faible nombre de mesures non représentatif d'une année complète, cette comparaison n'est donnée qu'à titre indicatif. Xylènes : l'oms a fixé une valeur guide pour les xylènes à 870 µg/m 3 sur un an. Les concentrations relevées pendant les deux semaines de mesure atteignant au maximum 61 µg/m 3 laissent penser que la valeur guide devrait être respectée à l'échelle annuelle. Styrène : la même conclusion peut être tirée pour le styrène dont la concentration maximale atteint 2,2 µg/m 3 en moyenne sur une semaine. La valeur guide de l'oms fixée à 260 µg/m 3 en moyenne hebdomadaire devrait donc être respectée. Trichloroéthylène : les concentrations de trichloroéthylène toutes inférieures à 0,1 µg/m 3 sont inférieures aux recommandations de l'oms. 10 /

12 2 - Les aldéhydes Niveaux moyens en aldéhydes Sur les 9 aldéhydes recherchés dans le cadre de cette étude, deux présentent des concentrations inférieures aux limites de détection pendant les deux périodes de mesure : le butanal et l'isopentanal. À l'inverse, trois aldéhydes sont majoritaires dans les deux bureaux : l'hexanal, le formaldéhyde et l'acétaldéhyde. Site de mesure Période de mesure formaldéhyde acétaldéhyde acroléine propanal butanal benzaldéhyde isopentanal pentanal hexanal Bureau «BE» Période 1 11,5 13,1 <0,3 2,8 < 0,9 0,5 < 0,2 '4,0 12,6 Période 2 18,4 15,9 0,3 4,7 < 0,9 1,1 < 0,2 '9,0 34,7 Moyenne '15,0 14,5 0,3 3,7 < 0,9 0,8 < 0,2 6,5 23,7 Bureau «Momo» Période 1,5 14,5 <0,3 6,4 < 0,9 0,7 < 0,2 7,8 32,7 Période 2 34,6 20,9 0,3 17,4 < 0,9 1,2 < 0,2 19,5 104,7 Moyenne 28,5 17,7 0,3 11,9 < 0,9 0,9 < 0,2 13,6 68,7 Tableau 5 : concentrations d'aldéhydes sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) Figure 9 : concentrations moyennes d'aldéhydes sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) 11 /

13 Figure 10 : concentrations d'alédéhydes par période mesure sur les deux sites de mesure (résultats exprimés en µg/m 3 ) Des concentrations d'aldéhydes plus élevées dans le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage Il apparaît, comme pour les Cov, que les concentrations de plusieurs aldéhydes sont plus importantes dans le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage que dans le bureau d'études. Le ratio entre les deux bureaux avoisine ou dépasse 2 pour plusieurs aldéhydes : le formaldéhyde, l'hexanal, le propanal et le pentanal. La moindre aération du bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage par comparaison au bureau d'études et sa récente rénovation peuvent expliquer cette pollution plus grande de l'air intérieur. Quatre aldéhydes dont les concentrations sont faibles ne présentent aucune différence de concentrations atmosphériques entre les deux bureaux : l'acroléine, le benzaldéhyde, le butanal et l'isopentanal. Des niveaux d'aldéhydes plus élevés pendant la seconde période de mesure Dans les deux bureaux, les concentrations de polluants de la seconde période sont supérieures à celles de la semaine précédente. Comme pour les Cov, cette observation peut être liée au début de la période de chauffe intervenu entre les deux périodes de mesure et qui a pu favoriser l'évaporation des aldéhydes. 12 /

14 Des concentrations d'aldéhydes comparables à celles de la littérature, sauf pour le butanal Depuis le milieu des années 2000, des études de la qualité de l'air sur des lieux de travail ont été réalisées par les associations de surveillance de la qualité de l'air. Le tableau suivant donne un apperçu des résultats obtenus pour les Cov. Site de mesure Période de mesure formaldéhyde acétaldéhyde acroléine propanal butanal benzaldéhyde isopentanal pentanal hexanal Bureaux Communauté d'agglo. La Rochelle Avril - Mai 07 15,1 -,9 5,1-8,3 1,9 2,5-4,4 4,1-6,5 0,2-3,0 0,7-2,2 4,9-12,2 20,7-60,1 Bureaux Cité administrative Colmar Mai - Juin 07 ' < 2 '7-10 < 0,2 < 0,3 < 2 - Locaux Mairie Wittelsheim 'Juil ' '4-7 ' < 1 '4-8 - Maison commune Gaillac Déc Janv. 06 < 20 < 20 < 5 <5-60 < 30 < 10 < 5 < 25 < 25 - < 110 Bibliothèque Insa Alsace avant travaux ' Mars < LQ < LQ < 5 - Bibliothèque Insa Alsace avant travaux 'Juin < 5 < LQ < 5 - Bibliothèque Insa Alsace après travaux 'Avr '5-6 - < < LQ < 2 < 5 - Bureaux ATMO Nord Pas-de-Calais Béthune Lille 'Mai 07 15,1-23,3 5,5-11,2 0,7-2,5 1,7-8,2 2,6-10,0 0,2-1,3 0,7-18,8 4,1-9,4 5,4-29,9 Bureaux Communauté d'agglo. Béthune Juil. - Août 07 19,6-30,5 4,4-9,0 < 0,4 1,2-4,1 1,2-8,5 0,3-1,7 1,1-1,8 5,9-11,7 7,6-44,9 Bureaux Mairie Villejuif 'Mars 05 Max : Tableau 6 : concentrations d'aldéhydes sur des sites de comparaison (résultats exprimés en µg/m 3 ) Pendant la campagne de mesure à l'intérieur des bureaux, les concentrations de la majorité des aldéhydes apparaissent du même ordre de grandeur que celles relevées dans la littérature. Seul le butanal se distingue avec des concentrations plus faibles à Poitiers que celles trouvées dans d'autres bureaux en France. Il est probable que cette singularité soit liée à des émissions moindres de ce polluant (photocopieurs, imprimantes). 13 /

15 Situation vis-à-vis des valeurs guides fixées par l'afsset ou l'oms Formaldéhyde : en France, l'afsset a fixé deux valeurs guides en air intérieur pour le formaldéhyde (cf. annexe 1). Étant donnée la variation temporelle des concentrations de ce polluant, notamment au fil des saisons, les données mesurées pendant deux semaines ne permettent pas de conclure avec certitude quant aux dépassements des valeurs guides. Toutefois, le dépassement de la valeur guide à long terme fixée à 10 µg/m 3 sur les deux semaines de mesure faites en automne laisse présager que cette valeur pourrait être dépassée sur le long terme. En effet, une étude menée à Marseille en 1992 a montré des concentrations de formaldéhyde plus faibles en hiver qu en été. Et la même tendance a été observée dans une étude en Californie en Acétaldéhyde : l'oms a fixé une concentration tolérable de 50 µg/m 3 sur un an pour l'acétaldéhyde. Les concentrations enregistrées pendant cette étude, comprises entre 10 et 20 µg/m 3 sont inférieures à ce seuil. Situation vis-à-vis des propositions de valeurs de gestion du HCSP Le haut conseil de la santé publique a proposé récemment 4 valeurs de gestion pour le formaldéhyde en air intérieur (cf. annexe 3) : Valeur cible de 10 µg/m 3 à atteindre en 10 ans : les deux bureaux de la mairie de Poitiers dépassent cette valeur cible en moyenne sur les deux semaines de mesure. Valeur repère de qualité de l'air de 30 µg/m 3 en dessous de laquelle, en 2009, aucune action corrective spécifique n est préconisée : cette valeur serait respectée dans le bureau d'études mais pas dans le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage. Le HCSP préconise dans ce cas, de profiter de travaux de rénovation ou de changement d ameublement pour choisir les matériaux les moins émissifs et ainsi favoriser l évolution progressive vers l objectif de 10 μg/m 3. Valeur d'information et de recommandations de 50 µg/m 3 et valeur d'action rapide de 100 µg/m 3 : ces deux valeurs de gestion n'ont pas été dépassées pendant la campagne de mesure. Là encore, la variation temporelle des concentrations de formaldéhyde au fil des saisons empêche de conclure avec certitude quant aux dépassements des valeurs de gestion (cf. paragraphe précédent). Des mesures complémentaires sur des saisons différentes, notamment dans le bureau de maîtrise d'oeuvre et d'ouvrage permettraient de conclure quant au risque de dépassement des projets de valeurs de gestion. 14 /

16 Conclusion En octobre 2009, ATMO Poitou-Charentes a évalué les concentrations de Cov et d'aldéhydes à l'intérieur de deux bureaux de la mairie annexe «Rivaud» de Poitiers. Cette campagne de mesure a été menée à la demande de la mairie qui s'interrogeait sur l'impact de la rénovation des bureaux sur la qualité de l'air intérieur. Cette étude a permis de dresser les conclusions suivantes. Des concentrations presque toutes comparables à celles observées dans d'autres bureaux en France Les concentrations des composés organiques volatils et aldéhydes mesurées dans les bureaux de la mairie annexe se situent dans la fourchette des concentrations observées dans d'autres bureaux en France. Deux polluants se distinguent toutefois : les m- et p-xylènes montrent pendant la seconde période de mesure, des concentrations plus élevées à Poitiers que celles de la littérature ; le butanal se distingue également avec des concentrations plus faibles que celles trouvées dans d'autres bureaux en France. Une analyse sur une période plus longue, intégrant notamment la période estivale, permettrait d'approfondir cette comparaison. Une pollution plus forte dans le bureau de maîtrise d'oeuvre et d'ouvrage Le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage présente des concentrations de polluants atmosphériques plus élevées que le bureau d'étude. Cette constatation faite pour plusieurs Cov et aldéhydes peut être reliée à deux explications : la moindre aération de ce bureau, dont les fenêtres n'ont pas été ouvertes pendant les deux semaines de mesure ; les travaux de rénovation des sols, murs et plafond de ce bureau, intervenus 1 mois avant les mesures. La seconde période plus polluée que la première Dans les deux bureaux, les concentrations de la plupart des Cov et aldéhydes ont été plus importantes pendant la seconde semaine de mesure. Cette observation est à relier au début de la période de chauffe intervenu entre les deux périodes de mesure et qui a certainement favorisé le relargage des polluants à partir du mobilier et des éléments de décoration. Comparaison aux valeurs guides et valeurs de gestion de l'air intérieur Compte tenu du faible nombre de mesures et de la variabilité saisonnière des niveaux de pollution atmosphérique, les comparaisons ci-après sont données à titre indicatif. Aucun des polluants mesurés ne présente des concentrations supérieures aux recommandations de l'oms. Pour le benzène, les concentrations mesurées sont voisines de la valeur guide fixée à long terme par l'afsset pour les effets hématologiques cancérogènes. Pour le formaldéhyde, la valeur guide établie par l'afsset pour une exposition à long terme et la valeur cible de 10 µg/m 3 à atteindre en 10 ans selon le haut conseil de santé publique pourraient être dépassées dans les deux bureaux. Quant à la valeur repère de 30 µg/m 3 en dessous de laquelle, en 2009, aucune action corrective spécifique n est préconisée par le HCSP, elle serait respectée dans le bureau d'études mais pas dans le bureau de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage. Le HCSP préconise dans ce cas, de profiter de travaux de rénovation ou de changement d ameublement pour choisir les matériaux les moins émissifs et ainsi favoriser l évolution progressive vers l objectif de 10 μg/m /

17 Annexe 1 : Valeurs guides de qualité d'air intérieur (Afsset) Les valeurs guides de qualité d air intérieur (VGAI), telles que définies par l'afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l environnement et du travail) sont des concentrations dans l air d une substance chimique en dessous desquelles aucun effet sanitaire ou (dans le cas de composés odorants) aucune nuisance ou aucun effet indirect important sur la santé n est en principe attendu pour la population générale. Elles visent ainsi à préserver la population de tout effet néfaste lié à l exposition à cette substance. Le respect des VGAI ne garantit néanmoins pas l absence absolue d effet à des concentrations inférieures aux valeurs proposées, notamment chez des personnes pouvant être considérées comme particulièrement sensibles. Les VGAI étant élaborées pour des substances évaluées individuellement, il ne peut être exclu que des effets puissent également survenir à des niveaux inférieurs aux VGAI du fait d expositions simultanées à plusieurs polluants ou d une exposition au même polluant par de multiples voies (cutanée et/ou orale). Pour autant, un effet sanitaire n est pas nécessairement attendu pour l ensemble des individus en cas de dépassement des VGAI. Pour l ensemble des Cov et aldéhydes, l'afsset a proposé des VGAI pour deux molécules : le formaldéhyde et le benzène. formaldéhyde Avis de l Agence française de sécurité sanitaire de l environnement et du travail relatif à la proposition de valeurs guides de qualité d air intérieur pour le formaldéhyde - juillet 2007 long terme 10 µg/m 3 court terme 50 µg/m 3 (2h) Valeurs guides en air intérieur pour le formaldéhyde établies par l'afsset benzène Avis de l Agence française de sécurité sanitaire de l environnement et du travail relatif à la proposition de valeurs guides de qualité d air intérieur pour le benzène - mai 2008 long terme Pour les effets hématologiques non cancérogènes : 10 µg/m 3 (valeur arrondie à l unité supérieure) pour une durée d exposition supérieure à un an. Pour les effets hématologiques cancérogènes : - 2 µg/m 3 (valeur arrondie) pour une durée d exposition «vie entière», correspondant à un excès de risque de ,2 µg/m 3 (valeur arrondie) pour une durée d exposition «vie entière», correspondant à un excès de risque de intermédiaire 20 µg/m 3 (valeur arrondie) en moyenne sur un an pour les effets hématologiques non cancérogènes prenant en compte des effets cumulatifs du benzène. court terme 30 µg/m 3 (valeur arrondie) en moyenne sur 14 jours pour les effets hématologiques non cancérogènes prenant en compte des effets cumulatifs du benzène. Valeurs guides en air intérieur pour le benzène établies par l'afsset 16 /

18 Annexe 2 : Recommandations en matière de qualité de l'air (OMS) Nom de la molécule Recommandations OMS benzène 17 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-4 ) 1,7 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-5 ) 0,17 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-6 ) toluène éthyl-benzène xylènes styrène 260 µg/m 3 sur une semaine (valeur guide) µg/m 3 sur 30 minutes (valeur guide) 000 µg/m 3 sur une année (valeur guide) µg/m 3 sur 24 heures (valeur guide) 870 µg/m 3 sur une année (valeur guide) 260 µg/m 3 sur une semaine (valeur guide) 70 µg/m 3 sur 30 minutes (valeur guide) trichloroéthylène 230 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-4 ) 23 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-5 ) 2,3 µg/m 3 (Risque unitaire de 10-6 ) Recommandations de l'oms pour les Cov Nom de la molécule formaldéhyde acétaldéhyde acroléine Recommandations OMS 100 µg/m 3 sur 30 minutes µg/m 3 sur 24 heures (concentration tolérable) 50 µg/m 3 sur une année (concentration tolérable) 50 µg/m 3 sur 30 minutes (valeur guide) Recommandations de l'oms pour les aldéhydes 17 /

19 Annexe 3 - Valeurs de gestion de la qualité de l'air intérieur (HCSP) Le haut conseil de la santé publique (HCSP) a publié en octobre 2009 des valeurs repères d'aide à la gestion du formaldéhyde dans l'air des espaces clos. D'après un communiqué du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM) daté du 16 novembre 2009, le Gouvernement préparera un décret définissant des «valeurs-guides pour l air intérieur», en application de la loi relative à la responsabilité environnementale du 1 er août 2008, sur la base de l avis du HCSP et des valeurs guides de l Afsset. formaldéhyde à la gestion du formaldéhyde dans l'air des espaces clos - octobre Proposition du haut conseil de la santé publique concernant des valeurs repères d'aide 2009 long terme Valeur cible : 10 µg/m 3 à atteindre en 10 ans Toute teneur inférieure ou égale témoigne d une très bonne qualité d air vis-à-vis de ce polluant et n implique aucune action si ce n est de veiller à ce que cette situation ne se dégrade pas. Un bâtiment caractérisé par de tels niveaux peut être qualifié de catégorie A+ sur une échelle de A à C. Valeur repère de qualité de l'air : 30 µg/m 3 en dessous de laquelle, en 2009, aucune action corrective spécifique n est préconisée. Il conviendra de profiter des travaux de rénovation ou de changement d ameublement pour choisir les matériaux les moins émissifs et ainsi favoriser l évolution progressive vers l objectif de 10 μg/m 3. Ceci implique, pour les industriels, un effort sur la conception de produits et matériaux sans formaldéhyde et un étiquetage informatif. Un bâtiment caractérisé par de tels niveaux peut être qualifié de catégorie A. Valeur d'information et de recommandations : 50 µg/m 3 C est, en 2009, la valeur maximale admissible pour une exposition de longue durée. Au-delà, il est nécessaire, dans un délai de quelques mois, d identifier la ou les source(s) principale(s) dans le logement ou l établissement concerné et de la (les) réduire en engageant les actions appropriées. Un espace «provisoirement tolérable» est proposé entre 30 et 50 μg/m 3 du fait que les effets sanitaires à ces concentrations ont un caractère peu sévère. Un bâtiment caractérisé par de tels niveaux peut être qualifié de catégorie B. Les émissions proviennent souvent de multiples sources diffuses ; il peut être plus pertinent d agir dans un premier temps sur la ventilation du local et/ou sur les comportements des occupants, pour ramener les niveaux en dessous de 30 μg/m 3. Un bâtiment caractérisé par des niveaux supérieurs à 50 μg/m 3 peut être qualifié de catégorie C. Les deux valeurs (30 et 50 μg/m 3 ) sont ainsi proposées au «point 0», c'est-à-dire fin D ici dix ans (fin 2019), la valeur cible de 10 μg/m 3 devra être atteinte dans l ensemble du parc de bâtiments et d ici là les deux valeurs auront connu une décroissance selon une pente linéaire, par marches annuelles respectives de 2 et 4 μg/m 3. Valeur d'action rapide : 100 µg/m 3 Au cours du mois suivant leur mesure et confirmation, la ou les sources en cause doivent être identifiées et neutralisées dans le but de ramener les teneurs ambiantes en dessous de la valeur repère, soit 30 μg/m 3 en Dans le cas des bâtiments neufs livrés à partir de 2012, ceux-ci devront présenter des teneurs moyennes inférieures à 10 μg/m 3 avant livraison aux occupants. Il en est de même pour ceux faisant l objet d opérations de rénovation de grande ampleur. Valeurs repères d'aide à la gestion du formaldéhyde dans l'air des espaces clos proposées par le haut conseil de la santé publique 18 /

20 Annexe 4 - Valeurs limites d'exposition professionnelle (INRS) L'INRS a établi des valeurs limites indicatives de moyenne d exposition pondérée (8h/jour ; 40h/semaine) dans l air des locaux de travail pour plusieurs Cov et aldéhydes. Nom de la molécule benzène toluène éthylbenzène xylènes (ortho, méta et para) styrène 1,1,1-trichloroéthane trichloroéthylène VME 3,25 mg/m 3-8h 192 mg/m 3-8h 442 mg/m 3-8h 435 mg/m 3-8h/jour - 40h/semaine 215 mg/m 3-8h/jour - 40h/semaine 555 mg/m 3-8h 405 mg/m 3-8h Valeurs moyennes d'exposition établies par l'inrs pour les Cov Nom de la molécule formaldéhyde acétaldéhyde VME 0,62 mg/m 3-8h/jour - 40h/semaine 180 mg/m 3-8h/jour - 40h/semaine Valeurs moyennes d'exposition établies par l'inrs pour les aldéhydes 19 /

21 Annexe 5 : Généralités sur les Cov et les aldéhydes Les composés organiques volatils (Cov) sont des molécules qui contiennent des atomes H et C et qui peuvent contenir aussi d autres éléments tels que O, N, Cl, F, P, S,...et des métaux et/ou des métalloïdes. Les CovNM (non méthaniques) comprennent 210 espèces et 23 grandes familles. Les familles de Cov qui participent le plus fortement aux émissions atmosphériques nationales totales sont les alcanes, les alcènes et les aromatiques. Ils présentent la particularité de s évaporer rapidement à température ambiante et se trouver ainsi dans l air que nous respirons. Les Cov sont souvent plus nombreux et plus concentrés à l intérieur qu à l extérieur, compte tenu de la multiplicité des sources en milieu clos. Nom de la molécule Sources à l'intérieur des bâtiments* Sources à l'extérieur des bâtiments Effets sanitaires benzène toluène xylènes (ortho, méta et para) éthylbenzène styrène 1,1,1-trichloroéthane trichloroéthylène n-décane n-undécane Foyers ouverts, fumée de tabac, gaz d échappement des véhicules Peintures et vernis, agents de préservation du bois, adhésifs, encres et produits d imprimerie, solvants, stylos feutre, gaz d échappement des véhicules Agents d entretien, peintures et vernis Cires, émissions automobiles Polystyrène, articles de loisirs Fluide correcteur Peintures, vernis, colles, dégraissants métaux White-spirit, colles pour sol, cire de vernis à bois, revêtement de sol White-spirit, colles pour sol, cire de vernis à bois, revêtement de sol En air extérieur, les transports sont une source importante de Cov ainsi que les sites industriels, en particulier les sites utilisateurs de solvants. Les Cov provoquent des irritations de la peau, des muqueuses et du système pulmonaire. Quelques composés comme le benzène ou le chlorure de vinyle sont associés à des cancers et d autres Cov à des atteintes de la reproduction (éthers de glycol). Sources, effets sanitaires et recommandations associées aux Cov objet de cette étude (* hors milieu professionnel à pollution spécifique) 20 /

22 Nom de la molécule formaldéhyde acétaldéhyde acroléine Sources à l'intérieur des bâtiments* Photochimie, panneaux de particules, panneaux de fibres, panneaux de bois brut, émissions des livres et magazines neufs, tissus d'ameublement, peintures à phase solvant, fumée de tabac, photocopieurs Photochimie, fumée de tabac, photocopieurs, panneaux de bois brut, panneaux de particules combustion, fumées de cigarette, gaz d'échappement automobiles, chauffage de graisses animales et végétales benzaldéhyde Peinture à phase solvant, photocopieurs, parquet traité butanal hexanal isopentanal pentanal propanal Photocopieurs, imprimantes à tambour Panneaux de particules, émissions des livres et magazines neufs, peintures à phase solvant, produit de traitement du bois (phase aqueuse), panneaux de bois brut Parquet traité, panneaux de particules Livres et magazines neufs, panneaux de particules, peinture à phase solvant Fumée de tabac Sources à l'extérieur des bâtiments Les sources anthropiques majeures de formaldéhyde dans les environnements extérieurs sont liées au trafic routier. Tous les moteurs à combustion interne peuvent produire du formaldéhyde (combustion incomplète), en fonction du type de moteur, de la composition du carburant, du dispositif antipollution, de la température ou encore de l âge du véhicule. Les autres sources en air extérieur sont issues des processus de combustion (centrales thermiques, incinérateurs, écobuage ). A l instar de ce que l on peut observer dans l air intérieur, le formaldéhyde peut aussi être issu de la réactivité chimique des composés organiques insaturés avec l ozone. Effets sanitaires Le formaldéhyde est considéré par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) et l EPA (US Environmental Protection Agency) comme cancérogène probable chez l'homme. Certaines études épidémiologiques sur les effets de l exposition prolongée au formaldéhyde ont également mis en avant des effets allergiques et un impact sur l appareil respiratoire. Les effets du formaldéhyde sont très différents selon les individus, certaines personnes fragiles pouvant présenter des symptômes quand le taux est en dessous de la valeur recommandée. Il provoque, même à faible concentration, des irritations et des inflammations des yeux (démangeaisons, larmoiement), des voies respiratoires (nez, gorge, poumons) et de la peau (rougeurs, démangeaisons, eczéma). Il peut également avoir des conséquences neurologiques, se traduisant par une fatigue accrue, des angoisses, des migraines, des nausées, de la somnolence ou des vertiges. L exposition au formaldéhyde peut aboutir à une sensibilisation et au développement d une allergie. En contact avec la peau, par le biais de cosmétiques ou de textiles, il peut provoquer une allergie de contact. Certaines études épidémiologiques ont montré une relation avec le cancer chez des personnes exposées en milieu professionnel à de fortes doses. Effets sanitaires aigus : Respiratoires Effets sanitaires chroniques : Cancer naso-pharyngé cancers : 2A/B1 Sources, effets sanitaires et recommandations associées aux aldéhydes objet de cette étude (* hors milieu professionnel à pollution spécifique) 21 /

23 ATMO Poitou-Charentes Ingénieure responsable du dossier : Christelle BELLANGER Rue A. Fresnel - ZI de Périgny / La Rochelle Périgny cedex tél : fax : contact@atmo-poitou-charentes.org /

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