VIII. Atelier de la Concurrence Document de base. L innovation par la concurrence: Nous sommes au top: Comment y rester?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "VIII. Atelier de la Concurrence Document de base. L innovation par la concurrence: Nous sommes au top: Comment y rester?"

Transcription

1 VIII Atelier de la Concurrence Document de base L innovation par la concurrence: Nous sommes au top: Comment y rester? Contenu La concurrence et l innovation sur la scène internationale 1 Les mesures de l UE visant à renforcer la performance innovatrice 1 L importance des BRIC 2 Les obstacles à l innovation et l incitation à l innovation 3 L élimination des obstacles réglementaires à l innovation 3 Le nouveau tribunal des brevets 3 Pas d innovation sans éducation ni recherche 4 Les partenariats entre les universités et les entreprises 4 L internationalisation des universités 4 Auteurs Felber Larissa, Nicolas Sabrina, Rajkovic Ivan

2 L innovation par la concurrence: Nous sommes au top: Comment y rester? Sur les marchés mondiaux, l innovation joue le rôle de moteur de l économie. Les innovations génèrent en effet de nouveaux produits et services qui assurent, dans un environnement globalisé, la pérennité des entreprises. L objectif premier de la politique économique doit consister en un soutien durable de la performance économique innovatrice et de la promotion du marché du travail à l égard d une main-d œuvre qualifié? 1 Point de départ: la performance innovatrice de la Suisse Depuis des années, la Suisse offre un environnement favorable à l innovation. En 2011, la Suisse forme avec le Danemark, l Allemagne, la Finlande et la Suède le groupe de tête des nations innovantes en Europe. Sur la base des statistiques annuelles de l Office européen des brevets, la Suisse enregistre le plus grand nombre de brevets par habitant. En 2010, les déclarations d inventions ont augmenté de à 7 874, et continuent à croître. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la Suisse joue un rôle de leader dans l industrie et les services en matière d innovation de produits : (i) la flexibilité du droit du travail, (ii) des investissements élevés dans la recherche et le développement, (iii) une bonne infrastructure, (iv) des liens étroits avec l Europe et (v) une économie de marché à caractère social. Une politique nationale de la concurrence et de l innovation s appuie non seulement sur les conditions générales du marché intérieur, une politique de l éducation et de la recherche adéquate, mais elle se laisse également influencer par l importance de l environnement international. 2 La concurrence et l innovation sur la scène internationale La politique d innovation de la Suisse est tournée vers les grands marchés d exportation de l Union européenne (2.1) ainsi que vers les BRIC, toujours plus significatifs (2.2). 2.1 Les mesures de l UE visant à renforcer la performance innovatrice Avec un marché intérieur de plus de 500 mio. de consommateurs et consommatrices, l UE est le principal partenaire économique de la Suisse. 1

3 Pour l illustrer : un franc sur trois est généré par l échange économique avec l UE. En outre, la Suisse est le quatrième plus gros fournisseur de produits de l Union européenne (derrière les États-Unis, la Chine et la Russie). Outre les pays attractifs, tels que les USA et le Japon, de nouveaux concurrents sont apparus comme les états BRIC : la Chine, l Inde, la Russie et le Brésil. Pour que l UE reste durablement compétitive, des réformes de grande ampleur sont nécessaires dans la politique d innovation. Les Etats membres se sont mobilisés et ont valorisé l innovation, la hissant du rang de projet politique à celui d important objectif politique. Ce faisant, quatre priorités ont été fixées: Les règlementations juridiques Un marché qui fonctionne bien et une concurrence non faussée sont les conditions de base pour l innovation. Le droit de la concurrence doit veiller à ce que les marchés existant restent ouverts pour les nouveaux entrants. En outre, les éventuels obstacles juridiques doivent être réduits au minimum, par exemple les réglementations du marché du travail inutiles et d autres réglementations dans le domaine des services et de la production. Le financement De nombreuses entreprises innovantes souffrent du manque de financements, en raison des mesures de restriction budgétaire de l UE. Il faut combler cette lacune et faciliter l accès au capital. Souvent, les banques refusent d autoriser des crédits, à cause des incertitudes, alors que les fonds de capital-risque en Europe s avèrent trop petits pour jouer un rôle de substitut au financement. L UE doit introduire de nouveaux instruments de financement neutres du point de vue de la concurrence. La formation L Europe possède, en comparaison, un bon système d éducation. Beaucoup d états membres déplorent paradoxalement un manque de scientifiques et de main d œuvre qualifiée. Cette situation est moins marquée aux Etats-Unis et au Japon. Un marché du travail européen ouvert et compétitif doit être instauré, grâce à des perspectives professionnelles attrayantes et à la suppression des obstacles à la mobilité des personnes. Les coûts du brevetage Les frais élevés du brevetage constituent un autre frein local à l innovation. Les conditions générales pour la protection juridique de la propriété intellectuelle doivent devenir plus avantageuses, plus transparentes et plus homogènes, tout en préservant la qualité des brevets accordés. Dans sa notification du 6 octobre 2010, la Commission européenne a fixé pour objectif le renforcement de la performance innovatrice : Si nous atteignons notre objectif de dépenser d ici % du PIB de l UE dans la recherche et le développement, nous pourrions créer d ici 2025, aux dires des estimations récentes, 3,7 millions de postes de travail et augmenter notre PIB de presque 800 milliards d EUR. Si nous voulons réaliser une union innovante, nous avons besoin du soutien, entier et durable, du Conseil européen, du Parlement européen, des gouvernements des Etats membres, des entreprises et autorités ainsi que des scientifiques et du public. 2.2 L importance des BRIC Les BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) croissent rapidement et se hisseront, probablement 2

4 dans les prochaines années/décennies, au niveau des puissances économiques mondiales. Cette évolution impacte de plus en plus la croissance économique de la Suisse, avec les chances et risques y afférant. Les atouts Selon un sondage d Ernst & Young, environ 25% des PME suisses sont d ores et déjà actives dans un état BRIC au minimum. Ces entreprises ambitionnent de gagner des parts sur ces marchés attractifs en y délocalisant éventuellement des centres innovants. Afin de pouvoir utiliser durablement le potentiel de ces pays, la Confédération et le Parlement ont adopté en 2008, pour la première fois, des accords spécifiques à ces pays. La collaboration bilatérale contient des programmes et projets ciblés, dans les domaines de la recherche, de l éducation et de l innovation. Les risques Pour le moment, il existe encore (toujours) des difficultés dans ces pays pour la mise en œuvre et l application des droits de brevet et de leurs protections, ce qui va à l encontre de l innovation. La problématique ne réside pas dans les conditions juridiques générales. Les états BRICS, en particulier les membres de l OMC, le Brésil, la Chine et l Inde, disposent en principe d une règlementation juridique suffisante pour la protection de la propriété intellectuelle. C est surtout son manque d application pratique qui présente un danger pour l innovation: l absence de sécurité juridique, la corruption et la piraterie florissante des produits conduisent à des préjudices de plusieurs milliards à l échelle mondiale. Il n est donc pas surprenant que ces derniers points soient jugés cruciaux par les entreprises suisses souhaitant contracter avec un BRIC. 3 Les obstacles à l innovation et l incitation à l innovation En 2002, l inquiétude de la Suisse portait sur les obstacles à l innovation suivants : les rapports de coûts et de risques, les difficultés de financement, le manque de main-d œuvre qualifiée et les règlementations publiques. Dix ans plus tard, l attention se porte toujours sur la suppression des obstacles à l innovation dus à la règlementation (3.1) ainsi qu à l entrée en activité du nouveau tribunal des brevets (3.2). 3.1 L élimination des obstacles réglementaires à l innovation Les obstacles à l innovation ont perdu de l importance au fil du temps, selon le Centre de recherches conjoncturelles KOF (EPF Zurich), qui analyse depuis 1990 l activité innovante de la Suisse pour le Secrétariat d Etat à l économie (SECO). En 2011, les obstacles majeurs à l innovation étaient les suivants : Manque de personnel (hautement) qualifié Problèmes de financement dans les PME : (i) coûts des projets innovants (ii) impôts et (iii) insuffisance des fonds propres. C est pourquoi les PME demandent à la politique économique une meilleure adaptabilité du système fiscal, si la Suisse veut rester un site économique attractif pour les entreprises nationales et internationales. 3.2 Le nouveau tribunal des brevets En mars 2009, le Parlement a adopté la nouvelle loi sur le tribunal des brevets ainsi que l introduction d un Tribunal fédéral des brevets de première instance (LTFB). Celui-ci doit garantir, à partir du 1er janvier 2012, que le site économique suisse dispose d une protection juridique de qualité, rapide, uniforme et avantageuse dans le traitement des différends en matière de brevets. 3

5 La loi sur les brevets devrait donner à la Suisse la chance de devenir plus attractive dans le domaine des brevets en comparaison internationale, tout en offrant aux entreprises une possibilité avantageuse de procès. 4 Pas d invention sans éducation ni recherche La Suisse dispose d un système d éducation et d étude très performant avec des écoles supérieures mondialement reconnues. Une question centrale de la politique éducative suisse est d améliorer les coopérations entre les universités et les entreprises, ainsi que le soutien aux universités dans leur positionnement sur la scène internationale. À cet effet, le Conseil fédéral prévoit une subvention de CHF 5,185 milliards en Entre 2008 et 2011 l aide publique s est élevée à un total de CHF 21,31 milliards. 4.1 Les partenariats entre les universités et les entreprises La concurrence intense force les universités à mettre en place des recherches en coopération avec d autres établissements supérieurs et des entreprises. Les Hautes écoles spécialisées sont des partenaires prédestinées et fiables pour les entreprises, car elles se situent fréquemment au croisement de la science et de l économie. Les coopérations entre les entreprises et les universités sont plus répandues en Suisse qu en Europe. Ce partenariat déjà riche pourrait encore mieux faire progresser la politique éducative et économique, grâce à : L augmentation du budget pour la recherche fondamentale. Des incitations bien ciblées, dans le cadre des projets «Bottom-up», visant à renforcer le partenariat entre les universités et les entreprises. 4.2 L internationalisation des universités Les universités se trouvent au cœur d une intense course à l innovation. Il s agit de conditions générales, de ressources ainsi que de prestige scientifique. Les étudiants, les enseignants et les scientifiques deviennent plus mobiles, tandis que les filières de formation et d éducation sont conçues de manière transfrontalière. De nombreuses écoles supérieures suisses mènent des projets de recherche avec des homologues étrangères. (i) Ceci promeut la construction de nouveaux réseaux de recherche, engendrant de nouvelles connaissances et technologies. (ii) En outre, l échange d expériences consolide la qualité scientifique et améliore ainsi les résultats de recherche. En distribuant des subventions et des bourses publiques, on créera de nouvelles conditions favorisant la concurrence globale des «cerveaux» dans le cadre de ce nouveau système mondial de formation supérieure. C est ainsi que la loi sur l aide aux universités de 1999 prévoit, entre autres, des aides financières comme des subventions de base, des contributions aux investissements et des contributions liées à des projets. 5 Conclusion et perspective La Suisse enregistre comme jamais une énorme performance en matière d inovation. Pour garantir cette position avantageuse de la Suisse sur le futur marché de l innovation, les politiques de l économie et de l éducation doivent s orienter sur les voies suivantes : Créer des incitations économiques et im- 4

6 matérielles en faveur des entreprises innovantes, des chercheurs, des étudiants et des professionnels. Encourager la capacité à l innovation (notamment des PME), tout en simplifiant la collaboration entre les instituts de recherche et les entreprises internationales. Préparer les écoles supérieures suisses face à la concurrence globale dans l éducation, nécessite un consensus social ainsi que des moyens publics pour augmenter en conséquence la recherche et le développement. Le Conseil fédéral a lancé un signal clair en annonçant son intention d augmenter les subventions à la recherche en 2012 de 3,8% par rapport à Liste des sources Rapports Bundesamt für Berufsbildung und Technologie BBT, Innovationspolitik Perspektiven, Bern Bundesamt für Statistik Schweiz, W+T-Output - Patente und Patentfamilien, besucht am Bundesverwaltung der Schweizerischen Eidgenossenschaft, Die Schweiz mit Spitzenposition im internationalen Innovationswettbewerb, message/?lang=de&msg-id=32133, besucht am Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement, Europäischer und globaler Wettbewerb als Chance, themen/00129/00675/index.html?lang=de, besucht am Ernst & Young-Sommerumfrage KMU-Barometer 2010, Schweizer KMU sehen Chancen im Geschäft mit den BRIC-Ländern, releases/ schweizer-kmu-sehen- Chancen-im-Geschaeft-mit-den-BRIC-Laendern, besucht am ETH Konjunkturforschungsstelle KOF, Die Schweizer Wirtschaft im internationalen Innovationswettbewerb, Eine Stärken/Schwächen-Analyse, August 2005 Staatssekretariat für Bildung und Forschung SBF, Förderung der kantonalen Universitäten. uni/ufg_de.html, besucht am Matériaux Entwurf zur Totalrevision des Bundesgesetzes über die Förderung der Forschung und Innovation (FIFG) vom 9. November Kommission der Europäischen Gemeinschaften, Mitteilung der Kommission an den Rat, das europäische Parlament, den europäischen Wirtschafts- und Sozialausschuss und den Ausschuss der Regionen, Brüssel Littérature Berger Mathis, Entwicklungen im Immaterialgüter- und Lauterkeitsrecht, Schweizerische Juristen-Zeitung 107 (2011) 16/17. Ernst-Siebert Robert, KMU im globalen Innovationswettbewerb, Diss. Univ. Bremen, München/Mering Prahald C.K., Krishnan M.S., Die Revolution der Innovation, Wertschöpfung durch neue formen in der globalen Zusammenarbeit, München Schori Kurt / Roch Andrea / Faoro-Stampfli, Innovationsmanagement für KMU, Bern 5

7 2006. Teichler Ulrich, Internationalisierung der Hochschulen, Neue Herausforderungen und Strategien, Frankfurt/Main Wehrlin Ulrich (Hrsg.), Innovationsmanagement, Wettbewerbsstärke durch Neuerung, strategische organisationale und kulturelle Entwicklung von Erfolgsteams, München

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016 La place bancaire de Zurich Faits et chiffres Edition 2015/2016 Avant-propos Pour la région zurichoise, la place bancaire de Zurich revêt une importance décisive. Elle apporte une contribution significative

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

chemins, Quo Vadis? innover ou délocaliser?

chemins, Quo Vadis? innover ou délocaliser? La L industrie place industrielle MEM suisse MEM à la en croisée Suisse des chemins, Quo Vadis? innover ou délocaliser? Manifestation Salon EPMT, Palexpo XY, 21 juin Genève, 2013, Lausanne 4 juin 2015

Plus en détail

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Universität Zürich Institut für Politikwissenschaft Forschungsbereich Policy-Analyse & Evaluation Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Sur mandat de l Office fédéral de la santé publique Thomas

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

la désignation du titre de «technicien diplômé ES»

la désignation du titre de «technicien diplômé ES» Etat des lieux de la désignation du titre de «technicien diplômé ES» Résumé (Management Summary) Avril 2006 Impressum Herausgeber: Bundesamt für Berufsbildung und Technologie BBT Sprachen: Deutsch, Management

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Pacte pour une Suisse productive

Pacte pour une Suisse productive Secrétariat central Unia Weltpoststrasse 20 CH-3000 Berne 15 T +41 31 350 21 11 F +41 31 350 22 11 www.unia.ch Pacte pour une Suisse productive La Suisse a besoin d un Fonds pour la production axé sur

Plus en détail

Revue de politique économique La Vie économique

Revue de politique économique La Vie économique Département fédéral de l économie DFE Revue de politique économique La Vie économique 3-2011 84 e année CHF 15.90 IDE: sélection d articles parus dans le thème du mois Thème du mois L impact économique

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

Avis de consultation

Avis de consultation Avis de consultation Introduction Conformément aux traités de l UE, les décisions relatives à la politique commerciale sont prises au niveau de l UE. Les représentants des gouvernements des États membres

Plus en détail

Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence pour les datacenter dossierpolitique

Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence pour les datacenter dossierpolitique Schweizerischer Verband der Telekommunikation Association Suisse des Télécommunications Swiss Telecommunications Association Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

Le marché suisse des assurances

Le marché suisse des assurances 16 Le marché suisse des assurances Le secteur des assurances favorise la croissance et la prospérité Ces dernières années, le secteur des assurances a sans cesse accru sa contribution à la croissance et

Plus en détail

Décision du 17 octobre 2012 Cour des plaintes

Décision du 17 octobre 2012 Cour des plaintes B u n d e s s t r a f g e r i c h t T r i b u n a l p é n a l f é d é r a l T r i b u n a l e p e n a l e f e d e r a l e T r i b u n a l p e n a l f e d e r a l Numéro de dossier: BB.2012.159 (Procédure

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Le droit d auteur dans un environnement numérique : les positions de l IFLA et de l UNESCO 1

Le droit d auteur dans un environnement numérique : les positions de l IFLA et de l UNESCO 1 Le droit d auteur dans un environnement numérique : les positions de l IFLA et de l UNESCO 1 Das Urheberrecht in einer digitalen Umwelt: die Positionen der IFLA und der UNESCO Jean-Philippe Accart Information

Plus en détail

Archives des ministères des Affaires étrangères des États membres AUTRICHE

Archives des ministères des Affaires étrangères des États membres AUTRICHE Archives des ministères des Affaires étrangères des États membres AUTRICHE 1. Dénomination exacte du ministère et du service des archives Bundesministerium für auswärtige Angelegenheiten (ministère fédéral

Plus en détail

Renforçons la classe moyenne!

Renforçons la classe moyenne! Renforçons la classe moyenne! Précisions sur la résolution du PDC suisse pour une classe moyenne forte. Introduction La classe moyenne est le cœur de notre société : elle inclut les familles, les retraités

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

The Promotion of Employee Ownership and Participation

The Promotion of Employee Ownership and Participation The Promotion of Employee Ownership and Participation Study prepared by the Inter-University Centre for European Commission s DG MARKT (Contract MARKT/2013/0191F2/ST/OP) Final report October 2014 French

Plus en détail

Conférence Clusis: DPO De l indépendance légale à l indépendance de l action. - Le cas du Valais - 28 octobre 2014

Conférence Clusis: DPO De l indépendance légale à l indépendance de l action. - Le cas du Valais - 28 octobre 2014 Conférence Clusis: DPO De l indépendance légale à l indépendance de l action - Le cas du Valais - 28 octobre 2014 lic. iur. Ursula Sury, RA ancienne préposée à la protection des données et à la transparence

Plus en détail

9. Place financière et marché des capitaux.

9. Place financière et marché des capitaux. 9. Place financière et marché des capitaux. Le secteur financier, qui contribue à hauteur de 11 % au produit intérieur brut et représente quelque 210 000 emplois (6 % du total de la main-d œuvre suisse),

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

POURQUOI INVESTIR EN FRANCE

POURQUOI INVESTIR EN FRANCE POURQUOI INVESTIR EN FRANCE UN PAYS SITUÉ AU CŒUR DU MARCHÉ EUROPÉEN AVEC UNE PORTE D ACCÈS À LA ZONE EMEA 10 L ESSENTIEL EN POINTS 1 UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE DE RANG MONDIAL La France est la 2 e puissance

Plus en détail

Incitants fiscaux pour R & D

Incitants fiscaux pour R & D ITINERA INSTITUTE ANALYSE Incitants fiscaux pour R & D 2013/17 13 11 2013 COMMUNAUTE PROSPERITE PROTECTION 1. Introduction Malgré une conjoncture fluctuante, les investissements dans la recherche et le

Plus en détail

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux ADARUQ - Novembre 2013 RRI : Un aperçu «Habiliter, faciliter, créer des liens» Habiliter les

Plus en détail

Le Greater Geneva Berne area (GGBa) démystifié; quels bienfaits pour les PME?

Le Greater Geneva Berne area (GGBa) démystifié; quels bienfaits pour les PME? Le Greater Geneva Berne area (GGBa) démystifié; quels bienfaits pour les PME? Philippe D. Monnier, Champéry, 27 juin 2011. Nos trois missions PROMOTION à l étranger de notre place économique VEILLE internationale

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête

Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête Ces dernières années, le taux d internationalisation du secteur tertiaire s est accru de façon importante dans

Plus en détail

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Zurich, le 8 janvier 2014 Dr. Regina Schwegler, Andrea Schultheiss IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Sur mandat

Plus en détail

OFFRES LIMITES DEPOT MINIMAL FRAIS. Transparence fiscale

OFFRES LIMITES DEPOT MINIMAL FRAIS. Transparence fiscale BANQUES COMPTES POUR LES RÉSIDENTS À L ÉTRANGER OFFRES LIMITES DEPOT MINIMAL FRAIS Aargauische dans les pays limitrophes. (sans titres) Transparence fiscale Nouveaux clients résidant en dehors de ces pays

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Bref portrait. LGT Bank (Suisse) SA

Bref portrait. LGT Bank (Suisse) SA Bref portrait LGT Bank (Suisse) SA S.A.S. le Prince Max von und zu Liechtenstein (à gauche) et Heinrich Henckel (à droite) Votre partenaire pour des générations Chère cliente, cher client, Au cours de

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document

Plus en détail

«Le Leadership en Suisse»

«Le Leadership en Suisse» «Le Leadership en Suisse» Table des matières «Le Leadership en Suisse» Une étude sur les valeurs, les devoirs et l efficacité de la direction 03 04 05 06 07 08 09 11 12 13 14 «Le Leadership en Suisse»

Plus en détail

ABSCHLUSSPRÜFUNGEN 2014 KAUFFRAU UND KAUFMANN ZENTRALE PRÜFUNG BIVO SCHULISCHER TEIL. Nummer der Kandidatin / des Kandidaten.

ABSCHLUSSPRÜFUNGEN 2014 KAUFFRAU UND KAUFMANN ZENTRALE PRÜFUNG BIVO SCHULISCHER TEIL. Nummer der Kandidatin / des Kandidaten. 1 Punkte ABSCHLUSSPRÜFUNGEN 2014 KAUFFRAU UND KAUFMANN ZENTRALE PRÜFUNG BIVO SCHULISCHER TEIL FRANZÖSISCH SERIE 1 LESEVERSTEHEN KANDIDATIN KANDIDAT Nummer der Kandidatin / des Kandidaten Name Vorname Datum

Plus en détail

Statuts de «pr suisse»

Statuts de «pr suisse» Statuts de «pr suisse» Art. 1 L'Association Sous le nom «Association Suisse de Relations Publiques», «Schweizerischer Public Relations Verband», «Associazione Svizzera di Relazioni Pubbliche», «Swiss Public

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

Les mesures en faveur de

Les mesures en faveur de Les mesures en faveur de l attractivité Invest in France La France est une destination de premier ordre pour les investissements directs étrangers. Elle accueille sur son sol plus de 0 000 entreprises

Plus en détail

30 km/h dans les quartiers résidentiels

30 km/h dans les quartiers résidentiels bfu bpa upi Mb 0206 km/h dans les quartiers résidentiels Le bpa est favorable aux zones dans les rues de quartier. Pourquoi? Les zones à l heure permettent d augmenter la sécurité et la qualité de l habitat

Plus en détail

L Organisation mondiale du commerce...

L Organisation mondiale du commerce... L Organisation mondiale du commerce......en quelques mots, l Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s occupe des règles régissant le commerce entre les pays.

Plus en détail

LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation)

LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation) LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation) Association of International Business Lawyers (AIBL) 2 février 2007 Développements 2006-2007 en

Plus en détail

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs?

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs? Introduction La première séance : Les justifications de la politique climatique. La dialectique court terme long terme : Intuition écologique contre «raison»économique. Taux d actualisation : Prix relatif,

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Conditions cadre indispensables pour la promotion de la mobilité des étudiant e s

Conditions cadre indispensables pour la promotion de la mobilité des étudiant e s Conditions cadre indispensables pour la promotion de la mobilité des étudiant e s Prise de position de l Union Nationale des EtudiantEs de Suisse (UNES) Table des matières 1. Introduction 2. Obstacles

Plus en détail

Négociations commerciales entre le Canada et l Union européenne 7. Les obstacles techniques au commerce et la coopération en matière de réglementation

Négociations commerciales entre le Canada et l Union européenne 7. Les obstacles techniques au commerce et la coopération en matière de réglementation Négociations commerciales entre le Canada et l Union européenne 7. Les obstacles techniques au commerce et la coopération en matière de réglementation Publication n o 2010-58-F Le 3 septembre 2010 Alexandre

Plus en détail

Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009

Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009 Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009 Administration fédérale des contributions AFC Jean-Luc Boschung 1 Sommaire Principaux changements

Plus en détail

IVAN CHERPILLOD Avocat, prof. à l Université de Lausanne LISTE DES PUBLICATIONS

IVAN CHERPILLOD Avocat, prof. à l Université de Lausanne LISTE DES PUBLICATIONS IVAN CHERPILLOD Avocat, prof. à l Université de Lausanne LISTE DES PUBLICATIONS I. Monographies L objet du droit d auteur, thèse, Lausanne 1985 Le droit d auteur en Suisse, Lausanne 1986 La fin des contrats

Plus en détail

GENERALISTE EN MARKETING ET COMMUNICATION

GENERALISTE EN MARKETING ET COMMUNICATION GENERALISTE EN MARKETING ET COMMUNICATION Formation pratique certifiante préparant au Certificat SAWI de Généraliste en marketing et communication LAUSANNE 1 SAWI - garantie d excellence Facteurs déterminants

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

INTRANET: outil de Knowledge management au sein de l entreprise

INTRANET: outil de Knowledge management au sein de l entreprise ARIEL RICHARD-ARLAUD INTRANET: outil de Knowledge management au sein de l entreprise Ariel Richard-Arlaud I. Le Knowledge management L avènement de la technologie INTERNET bouleverse les habitudes et mentalités:

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

Physiothérapeutes. La situation en Suisse

Physiothérapeutes. La situation en Suisse Physiothérapeutes La situation en Suisse Survol et tendances évolutives La durée de la formation en physiothérapie est de 4 ans. En Suisse romande, elle est offerte uniquement au niveau des HES-S2, en

Plus en détail

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Jiawei Ye Pramex International Université Paris-Dauphine - 1 - - 2 - Pramex International (cabinet

Plus en détail

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Dans la théorie de l intermédiation financière, un système bancaire fonctionne correctement s il favorise

Plus en détail

Les relations commerciales UE-Japon: la question des marchés publics

Les relations commerciales UE-Japon: la question des marchés publics Les relations commerciales UE-Japon: la question des marchés publics Patrick A. Messerlin et Sébastien Miroudot Groupe d Economie Mondiale de Sciences Po A la recherche de la croissance: Quel avenir pour

Plus en détail

Plan d action du PDC concernant le franc fort

Plan d action du PDC concernant le franc fort Plan d action du PDC concernant le franc fort Vendredi 20 février 2015, à 16 h 45 Renseignements : Filippo Lombardi, président du groupe et conseiller aux Etats (TI), mobile : 079 620 64 65 Pirmin Bischof,

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Les consommateurs et le marché intérieur

Les consommateurs et le marché intérieur Euro-Info-Consommateurs Les consommateurs et le marché intérieur CUS 17 février 2011 Présentation de Martine Mérigeau, Directrice générale de EIC La consommation Un thème résolument européen (90% de législation

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 PRESENTATION Le groupe ALTIOS International Une société leader dans le conseil et le développement opérationnel

Plus en détail

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION Juillet 2008 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris Cedex 02 Tél. : (33) 01 44 94 59 10 Fax : (33) 01 44 94 40 01 www.csa.eu

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc Mr. Marwane MANSOURI Chef de la Division des Etudes et de l Information Direction des Investissements Amman, Jordanie 4 septembre 2007 Direction des Investissements,

Plus en détail

Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI

Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI Anita Fürstenberg-Lucius Présentation donnée à l occasion du séminaire d information sur Plan

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Financement des PME en croissance ou en phase de transmission

Financement des PME en croissance ou en phase de transmission Financement des PME en croissance ou en phase de transmission Petit déjeuner PME & Start-up 11 septembre 2009 Bernard Ledermann Responsable Structured Finance - Romandie Date: 11.09.2009 Slide 1 THÈMES

Plus en détail

Le défi numérique et les enjeux du e-learning Comment renforcer la compétitivité?

Le défi numérique et les enjeux du e-learning Comment renforcer la compétitivité? Le défi numérique et les enjeux du e-learning Comment renforcer la compétitivité? Rhena TIC DAYS Mulhouse 2011 Le défi numérique : Le développement des téléphones mobiles, d Internet et des technologies

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE POLITIQUES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE POLITIQUES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE POLITIQUES L ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ AU NOWHERELAND - LA SITUATION EN EUROPE Dans la plupart des pays européens, les migrants sans papiers courent

Plus en détail

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL PARLEMENT EUROPÉEN 2009-2014 Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur 3.3.2010 DOCUMENT DE TRAVAIL sur la proposition de directive relative aux droits des consommateurs - COM(2008)614/3-2008/0196(COD)

Plus en détail

OVH.com Neo Telecoms Ikoula Euclyde Datacenters

OVH.com Neo Telecoms Ikoula Euclyde Datacenters Réponse à l appel à contributions émis par le Conseil National du Numérique en vue d éclairer et de proposer au gouvernement une vision globale de la «fiscalité du numérique» OVH.com Neo Telecoms Ikoula

Plus en détail

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation :

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation : INVESTIR EN FRANCE LA FRANCE RÉUNIT TOUTES LES CONDITIONS DE SUCCÈS POUR VOTRE INVESTISSEMENT Une grande économie au cœur de l Europe, une porte d accès vers la Méditerranée et l Afrique : 5 e économie

Plus en détail

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle Florence Chapuis et Nicolas Goldberg Souvent présenté comme un modèle, le programme allemand de développement des énergies renouvelables

Plus en détail

Pôles de recherche nationaux (PRN) Standards minimaux pour la communication

Pôles de recherche nationaux (PRN) Standards minimaux pour la communication www.snf.ch Wildhainweg 3, case postale 8232, CH-3001 Berne Service de presse et d'information Pôles de recherche nationaux (PRN) Standards minimaux pour la communication Selon l article 25 1 du contrat

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Augmenter l impact économique de la recherche :

Augmenter l impact économique de la recherche : Augmenter l impact économique de la recherche : 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité Partout dans le monde, la recherche

Plus en détail

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE Par Madame F. Bintou DJIBO, COORDONNATRICE DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU SENEGAL Plan

Plus en détail

www.unibe.ch Charte de l Université de Berne

www.unibe.ch Charte de l Université de Berne www.unibe.ch Charte de l Université de Berne Vision et valeurs L Université de Berne se veut une université généraliste de tradition européenne. Ses facultés comprennent la théologie, les sciences humaines

Plus en détail

Le profil HES Dossier destiné aux HES. Contenu Sommaire I. Introduction II. Revendications III. Mesures à prendre par les HES IV. Prochaines Démarches

Le profil HES Dossier destiné aux HES. Contenu Sommaire I. Introduction II. Revendications III. Mesures à prendre par les HES IV. Prochaines Démarches Le profil HES Dossier destiné aux HES Contenu Sommaire I. Introduction II. Revendications III. Mesures à prendre par les HES IV. Prochaines Démarches Plus de lecture - www.fhprofil.ch - INLINE, Page 8,

Plus en détail

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Surveillance des prix SPR Newsletter Date 27.08.2013 Embargo 27.08.2013, 11:00 Nr. 4/13 CONTENU 1. ARTICLE PRINCIPAL Cherté des

Plus en détail

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique 30 mars 2015 Numéro 3 Initiative sur les bourses d études L «Initiative sur les bourses d études», déposée

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail