ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION. PÔLE GÉRONTOLOGIQUE CROIX ROUGE LES CHARMETTES 39 Rue de la Viabert Lyon SEPTEMBRE 2017
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- Viviane Boudreau
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1 ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION PÔLE GÉRONTOLOGIQUE CROIX ROUGE LES CHARMETTES 39 Rue de la Viabert Lyon SEPTEMBRE
2 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 INTRODUCTION... 3 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT... 4 PRESENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE... 6 Management de la prise en charge médicamenteuse du patient
3 INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site Internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. L additif au rapport de certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les «pratiques exigibles prioritaires» (PEP). Le présent additif au rapport de certification rend compte de l analyse du compte qualité supplémentaire communique par l établissement après une certification avec obligation d amélioration. Cette analyse porte sur l ensemble des obligations d amélioration et se fait selon 3 axes : L identification et la hiérarchisation des risques, La cohérence et déploiement du programme d actions, La mobilisation des données et évaluation du programme d actions, Établi après une phase contradictoire avec l'établissement, l additif au rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3
4 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT HOPITAL DES CHARMETTES Adresse Département / région Statut Type d'établissement 39 rue de la viabert Lyon RHONE / RHONE-ALPES Etablissement de santé privé d'intérêt collectif Etablissement de santé Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse Entité juridique CROIX ROUGE FRANCAISE 98 rue didot Paris 14 Etablissement de santé LA PINEDE 25 chemin de champlong Domaine de la chaux Saint-Cyr Au Mont D'Or Etablissement de santé HOPITAL DES CHARMETTES 39 rue de la viabert Lyon Etablissement de santé USLD LES HIBISCUS 84 rue feuillat Lyon 08eme Activités Type de prise en charge Activités Nombre de lits d'hospitalisation MCO Médecine 54 SLD SLD 60 SSR SSR 90 4
5 Secteur faisant l'objet d'une reconnaissance externe de la qualité Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements Regroupement / Fusion Arrêt et fermeture d'activité Création d'activités nouvelles ou reconversions 6
6 DÉCISION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ DÉCISION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ 1. Niveau de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent additif, issus de l analyse du compte qualité, la Haute Autorité de santé : prononce la certification de l établissement avec recommandation(s) d amélioration, 2. Décisions RECOMMANDATION(S) D AMELIORATION Parcours du patient Dossier patient Identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge 3. Suivi de la décision La Haute Autorité de santé appréciera au travers de la transmission du prochain compte qualité la démarche de management de la qualité et des risques de l'établissement. Le prochain compte qualité sera transmis à la Haute Autorité de santé au plus tard le 31/03/2019. ACC01_F280_A 5
7 PRESENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE
8 1. Identification & hiérarchisation des risques PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DU PATIENT Axes d analyse Réponse Constat Prise en compte des éléments du rapport de certification pour mettre à jour l identification des risques? PARTIELLEMENT Le rapport comprenait 4 écarts majeurs : sur la liste des prescripteurs non sécurisée, la sécurisation des locaux de la PUI et des chariots d urgence, les procédures de dispensation impliquant du personnel non autorisé dans la PUI ainsi que la non-conformité des règles d identification des médicaments. Les risques intitulés «Erreur de médicament administré liée à une mauvaise identification du médicament (déconditionné à l'avance, ou ne présentant pas toutes les informations)» (R5) et «Accès à la pharmacie ou aux dotations de médicaments des unités de soins par du personnel non autorisé» (R6) reprennent les écarts du rapport de certifications. Cependant, le risque sur la sécurisation de la PUI pourtant classé non-conformité n est pas en lui-même côté mais il se retrouve dans les dispositifs de maitrise. De même le Compte qualité ne fait pas état du risque relatif à la gestion des prescripteurs habilités non sécurisée. Analyse de la décision (analyse des causes et choix des actions engagées)? OUI L établissement à correctement analyser les causes des risques y répondant par des dispositifs de maitrises adaptés Cohérence entre les niveaux de maitrise des risques et les dispositifs de maitrise? EN GRANDE PARTIE Si les niveaux de maitrises relatifs à l erreur de médicament administré liée à une mauvaise identification du médicament (déconditionné à l'avance, ou ne présentant pas toutes les informations) sont cohérents, ceux relatifs à la sécurisation de la PUI, la gestion des prescripteurs habilités et l organisation de la permanence pharmaceutique ne répondent pas au niveau 2 qui est un niveau bien maitrisé.
9 2. Cohérence et déploiement du programme d actions Axes d analyse Réponse Constat Actualisation du plan d actions au regard des risques? OUI L établissement a classé les actions réalisées et a établi de nouveau plans d actions. De même les échéances définies ont été réajustées ou modifiées. Des plans d actions relatifs aux nouveaux risques sont présents. Cohérence et déploiement du plan d actions? OUI Pour répondre aux risques d erreurs d administration médicamenteuse, l établissement a mis en place des plans d actions concrets : «Augmenter le nombre de formes en conditionnement unitaire.» Ou encore : «Arrêt de la pratique de déconditionnement à l'avance par les IDE» relativement aux risques liés à l accès à la pharmacie, l établissement a mis en place des nouvelles procédures ainsi qu une convention avec les hospices civils de Lyon. Échéances définies et acceptables? OUI Les échéances sont acceptables au regard des plans d actions. En outres celles-ci ont été réactualisées Suivi de la mise en œuvre et efficacité des actions? Partiellement Les outils de suivi restent des données brutes qui ne sont pas exploitée pour la construction d indicateur permettant de mesurer les variations 3. Mobilisation des données et évaluation du programme d actions
10 Axes d analyse Réponse Constat Actualisation des données suite au rapport de certification? OUI Les indicateurs ainsi que les outils d évaluation internes ont été renseignés de manière continue depuis la dernière visite de certification Présence de résultats démontrant une amélioration? EN GRANDE PARTIE Les IQSS montrent une stabilité à un haut niveau d exigence (98-100). Les indicateurs relatifs au CBUM sont en progression. Cependant les indicateurs internes sont mitigés ; l on note une réduction du nombre de COPIL/COMEDIMS médicament, du nombre de personnes formées au circuit du médicament ainsi qu une grande fluctuation dans le signalement des EI
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