Préambule «Que ta nourriture soit ton remède et ton remède ta nourriture»
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- Baptiste Lheureux
- il y a 8 ans
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1 Pierre-E. Savary; Nut.,Dt.p. pour VIVA, le 3 novembre 2011
2 Préambule «Que ta nourriture soit ton remède et ton remède ta nourriture» Hippocrate, av J.-C.
3 Pourquoi bien s alimenter? Prévenir la malnutrition Rester en forme Guérir plus vite
4 La malnutrition chez les ainés Moins présente avant 65 ans Peu fréquente chez les personnes de 65 à 70 ans actives en bonne santé vivant à domicile (2 à 10 %) En suisse, l estimation est de 5% pour la population entre 70 et 80 ans à domicile, 15-30% à l'hôpital, et 30-50% en EMS 50 à 60 % des personnes vivant en EMS de 80 ans et plus sont sous-alimentées (C.H. Rapin)
5 Les causes de la malnutrition Diminution de l appétit (plus fréquent en cas de maladie) Altération des sens (goût, odorat, vue ) Problèmes de dentition (prothèses ) Environnement social (ressources financières, solitude, ) Pathologies (aigues, chroniques, somatiques ) Réduction de la mobilité Médicaments (nombre, effets indésirables ) Assimilation des nutriments diminuée
6 Le cercle vicieux de la dénutrition Appauvrissement des apports alimentaires Aggravation de l état de dénutrition Perte de poids, Amaigrissement, manque d énergie Déprime Carences d apports Pathologies Stress Traumatisme Perte de masse musculaire Risques de chute Hypoalbuminémie Fatigue Déficit immunitaire Infections urinaires, respiratoires Risques iatrogènes, Escarres Anorexie, Innapétence Troubles psychiques, dépression, confusion
7 Les aînés ont des besoins spécifiques Appétit vient du latin «appetitus» et signifie plaisir Besoins augmentés : Protéines,Vitamines, Minéraux Besoins diminués : Energie = Faire plus avec moins!!!
8 Apports recommandés en Energie, Protéines et Lipides en fonction de l âge Age 19 à de 25 ans 25 à de 51 ans 51 à de 65 ans 65 et plus Energie (Kcal /kg) Protéines g/j H F % H -9% F Lipides g/j H F % Pour la majorité des autres nutriments, les besoins restent les mêmes que ceux des adultes Référence : Valeurs de référence pour les apports nutritionnels, ASA; Berne, 2002
9 Faire plus avec moins, c est donc Diminuer La quantité d énergie fournie par les Glucides et Lipides Conserver La quantité de Protéines fournies par les Viandes, Volailles, Poissons, Œufs, Légumineuses, Céréales et autres Augmenter Les Légumes et Fruits frais et de saison, pourvoyeurs de vitamines, d anti-oxydants et de fibres!!!
10 Glucides Protéines Eau V ita m ine s Min é ra u x Lipides Fibres alimentaires Oligo-éléments Source d énergie Croissance et réparation des tissus Régulation du métabolisme Elimination des déchets
11 Un modèle : La Pyramide alimentaire La garantie de l équilibre alimentaire Variété Qualité Quantité
12 Manger plusieurs fois par jour Le MATIN à MIDI et le SOIR Prévoir les collations pour refaire le plein d énergie! Et éviter les fringales!!!
13 Le petit-déjeuner Règle générale Une boisson Un aliment pain ou céréales (farineux) Un aliment fruit (ou jus de fruit) Bircher Un aliment protéines (laitage) Confiture, Miel, Sucre, Nutella, etc Beurre, Margarine, etc EN USER ET NON EN ABUSER
14 Les repas : LA REGLE DE BASE A CHAQUE REPAS : Un aliment riche en amidon (farineux, féculent) Un aliment végétal : légumes et/ou fruit, cru et/ou cuit Un aliment riche en protéines Pour les desserts et collations favorisez les fruits et les laitages
15 En résumé : Bien s alimenter n est pas compliqué!!! Un petit déjeuner Collations en après-midi et/ou en soirée Un repas de MIDI Un repas du SOIR On compare avec les recommandations? Légumes et fruits : 5 / jours Farineux : à chaque repas principal Viande ou autre Protéine : 1 à 2 x/jour Laitages : 2 à 3 /jours Matières grasses : parcimonieusement Douceurs et sucre : juste pour le plaisir
16 Les collations Toujours Au besoin Limiter
17 Les suppléments? X X Ne sont pas utiles lorsque X X l alimentation est VARIEE, de bonne QUALITÉ et en QUANTITÉ adaptée aux besoins X X
18 Les ennemis potentiels : le SEL Charcuteries Sel de table Pâtés Marinades Aromat, Fondor Sauce soya et autres condiments contenant beaucoup de sel et glutamates de sodium Chips et autres Croustilles Mets pré-cuisinés Conserves Les mets moins salés sont aussi savoureux!!!
19 Les ennemis potentiels : le SUCRE Le sucre et les aliments sucrés apportent peu d avantages au niveau nutritionnel Mais le plaisir peut être un élément important de la qualité de vie A consommer avec prudence
20 Les ennemis potentiels : l ALCOOL Recommandation OMS : 2 consommations / jour maximum Une consommation c est :
21 Les ennemis potentiels : Les gras cachés Viennoiseries Charcuteries Fromages gras Fritures Cacahuètes salées Biscuits apéritifs Chips et croustilles Mets Pré-cuisinés Pré-préparés Surgelés pré-cuisinés industriels
22 Matières grasses à privilégier Les huiles végétales de bonnes qualité en assaisonnement (Olive, Colza, Tournesol, Pépins de raisin, Noix, ) Pour la cuisson (Arachide, Olive, Colza, ) Le beurre pour les tartines ou l assaisonnement Mais non pour la cuisson! Les fruits oléagineux (amandes, noix, graines, ) en collation ou en garniture
23 6 "superaliments" pour les 50 ans et + Avec les légumes et les fruits, riches en vitamines, antioxydants et fibres, voici six groupes d aliments à consommer régulièrement : Poissons gras (saumon, maquereau, sardines) Céréales complètes (Blé, avoine, seigle, etc ) Fe, vit Mg, P, fibre alimentaires Protéines, Ca, P, vit D et B12, oméga-3. Laitages Œufs : Prot, P, vit B12, D, A Ca, Prot, Vit B12 VitA et D, K, P Les Légumineuses (Haricots secs, lentilles, pois chiches, ) Vit B, P, Mg Fe, Fibres, Prot Noix et graines : (noix, amandes, courges, ) P, Mg, vit E, B2 et B6, Fibres.
24 Au restaurant Etudier le menu Rien de tel pour se changer les idées Repas léger ou spécialités? Un verre de bon vin ne fait pas de tort! Eviter Fritures et sauces systématiques
25 Être actif HDL par rapport aux LDL Cholestérol et Triglycérides Pression artérielle Résistance à l'insuline = Masse musculaire Masse grasse 3 0 m in u t e s pa r jo u r a u m in im u m!!!
26 Vieillissement cérébral : définition = Atteinte progressive des fonctions cognitives (mémoire, attention, langage, calcul, orientation...). - Environ une personne sur 5 est atteinte de troubles cognitifs légers après 65 ans. - La démence atteint 18 % des personnes de 75 ans et plus. Les atteintes cognitives sont souvent en lien avec une symptomatologie dépressive
27 Vieillissement cérébral et lipides LES OMÉGA-3 : Constituants de la membrane des neurones Contribuent à diminuer les facteurs de risque vasculaires (cholestérol, triglycérides) Peuvent donc agir sur la composante vasculaire de la démence et la maladie d'alzheimer. Propriétés protectrices au niveau des vaisseaux (anti-thrombotiques, antiarythmiques) Propriétés anti-inflammatoires, et amoindrissement des troubles cognitifs. Modulent l'expression de nombreux gènes impliqués dans l'inflammation et la plasticité cérébrale.
28 Vieillissement cérébral et lipides La consommation en Oméga-6 a augmenté de 250 % entre 1960 et 2000 en France La consommation d Oméga-3 a diminué de 40 % environ Causes : l industrialisation de l alimentation animale l industrialisation de l alimentation humaine
29 Vieillissement cérébral et lipides Le rapport Oméga-6 / Oméga-3 doit être inférieur à 5 / 1 Dans notre alimentation actuelle ce rapport = 15 / 1 Que faire pour corriger cette situation? Favoriser une alimentation à base de produits naturels, locaux, frais, faits «maison»...
30 Vieillissement cérébral et lipides Oméga 3 dans les végétaux verts et dans certaines graines comme le lin et le colza, et majoritairement les poissons gras sauvages! Nos ancêtres avaient donc raison : le poisson est bon pour la mémoire! 2 fois par semaine au menu, minimum!!!
31 Alimentation et «grand âge» Il nous faut parler du «grand âge» car l espérance de vie moyenne est de 82 ans pour la Suisse. On parle même de quatrième âge... En comparaison : 82.9 ans au Japon, 81.1 ans en France, 78.7 ans aux USA, 66 ans en Bolivie et 51.1 ans en Somalie (source : Banque mondiale, indicateurs de développement dans le monde. Dernière mise à jour le : 28 juil. 2011) Il y a 50 ans, l espérance de vie en Suisse était de 70 ans environ
32 Alimentation et «grand âge» Les obstacles à l alimentation A domicile ou en institution : Changements dans les goûts Difficultés à s alimenter seul Solitude Troubles de la mémoire Etat dépressif Mobilité moindre Difficultés financières
33 Alimentation et «grand âge» A quoi porter attention? Poids corporel Exposition au soleil Hydratation Activités physiques Plus petits repas mais plus nombreux Aide à l alimentation Support nutritionnel?
34 Alimentation et «grand âge» Situations particulières aux repas: Troubles du comportement Agitation chronique Préférence marquées pour le sucré Perte des capacités préhensiles Disposer : Aliments appréciés de consistance adaptée (morceaux) à portée de main et disponibles si possible au long de la journée... C est le «MANGER-MAIN"
35 Conclusion 1 : Le but de la prise en charge nutritionnelle n est pas de prolonger la vie à tout prix Mais de donner une meilleure qualité à la vie et à «la fin de vie» Se préoccuper le l état nutritionnel d une personne âgée n est pas faire de «l hospitalisme» mais se comporter en humain responsable.
36 Conclusion 2 : Meilleure modèle potentiel : la diète méditerranéenne?
37 ??? Période de questions
38 Liens Merci de votre attention et à bientôt!!! Ce document est à consulter sur :
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