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1 L OBSERVATOIRE des marchés de l ancien Octobre 2007 Lettre de conjoncture - N 50 UN MARCHÉ EN «QUÊTE» D AJUSTEMENTS LES TENDANCES RÉCENTES Alors qu aucune tension sur les prix n a été observée au cours du 3 ème trimestre 2007, le marché immobilier ancien, en quête d ajustement face à la remontée sensible des taux des crédits immobiliers et à la récente surchauffe La Lettre de Conjoncture de la FNAIM propose, chaque trimestre, d apprécier les grandes tendances des marchés immobiliers privés. Elle s appuie désormais sur un puissant réseau de mobilisation des informations nécessaires à une bonne appréhension de la réalité du secteur : le réseau des Professionnels de la FNAIM, bien sûr, qui permet de compter chaque année sur près de références représentatives de l ensemble du marché ; les ressources de l Observatoire du Financement du Logement (CSA) qui présente une photographie détaillée du marché de l accession à la propriété ; l expertise de MeilleurTaux.com qui apporte des points de repères efficaces sur l environnement du marché des crédits immobiliers aux particuliers ; ainsi que les outils d analyses et de prévisions économiques d Asterès. Depuis son édition d avril 2007, elle s est enrichie, en outre, de l analyse des tendances du marché locatif privé. Retrouvez sur tous les outils pour décrypter l actualité immobilière. connue aux Etats-Unis, poursuit son retour à plus de modération. La propagation du ralentissement de la hausse des prix à l ensemble des segments de marché, à la vente comme à la location, le confirme. En effet, les rythmes annuels de progression des prix ont affiché un nouveau repli au cours du 3 ème trimestre 2007 (graphiques 1 & 2) pour s établir à +4,7% sur le marché de l ancien (contre +7,1% à fin 2006) et à +1,6% sur le marché locatif privé (contre +3.6% à fin 2006). Sur le marché de l ancien, les prix ont même légèrement fléchi de -0,9% au cours des mois d été, avec des baisses successives de -0,5% au cours du mois de juillet, de -1,1% au cours du mois d août et de -0.5% au cours du mois de septembre 1. Ce résultat tient tout particulièrement au recul des prix des appartements (-1,7% sur le trimestre) alors que les prix des maisons sont, quant à eux, restés stables (+0.0% sur le trimestre). Au total, alors que les prix de l ancien ont désormais retrouvé un rythme de variation des prix voisin de celui observé entre 1995 et 1999 (les prix évoluaient alors en moyenne chaque année de l ordre de 3.0%), et que les loyers du secteur privé fluctuent à présent à un rythme proche de celui de l inflation, le marché reste favorable à une bonne expression de la demande. TENDANCE : DES RYTHMES DE PROGRESSION DES PRIX MODÉRÉS qui se propagent à l ensemble des segments de marché, à la vente et à la location. +4,7% DE HAUSSE ANNUELLE MOYENNE DES PRIX DE L ANCIEN malgré un fléchissement des prix de -0.9% au cours du 3 ème trimestre ,6% DE HAUSSE ANNUELLE MOYENNE DES LOYERS qui progressent à un rythme proche de l inflation. E N B R E F CONDITIONS DE CRÉDITS : vers une pause de la hausse des taux et une poursuite de l allongement des durées. CRÉDIT D IMPÔT SUR LES INTÉRÊTS D EMPRUNTS à l origine d un allègement considérable du taux d effort des ménages. CRISE DES «SUBPRIMES» : un scénario de crise qui peut être écarté en France. 1 Les variations mensuelles des prix publiées les deux premiers mois de chaque trimestre sont provisoires et révisées en fin de chaque trimestre, une fois les taux de croissance trimestriels connus. Par ailleurs, il est à noter que le produit des facteurs de croissance mensuels n est pas égal au facteur de croissance trimestriel des prix, car ce dernier est influencé par la moyenne des prix observée au cours du 2 ème trimestre 2007.

2 L ENVIRONNEMENT DU MARCHÉ Si le relèvement de deux points du taux de refinancement de la Banque Centrale Européenne (BCE), intervenu au terme de huit hausses consécutives entre décembre 2005 (2.0%) et juin 2007 (4.0%), a marqué la fin d une période de taux historiquement bas (graphique 3), les ménages bénéficient toujours de conditions de crédits favorables. En effet, l alourdissement des charges d intérêts observé depuis le début de l année, adossé à des taux majorés de l ordre de trois quarts de points, continue toujours d être compensé par une tendance encore prononcée à l allongement des crédits et par la «faible» progression des prix observée depuis un an. Et alors que l évolution du revenu des ménages reste bien orientée, la solvabilité des ménages tire même profit de cet environnement. En effet, si cette dernière s était légèrement détériorée au cours du 2 ème trimestre 2007, elle se restore à nouveau sur une base annuelle de 0.2%. Elle pourrait même tirer profit du «futur» crédit d impôt sur les emprunts immobiliers. Ce dernier, en réduisant la charge d intérêts supportée par les ménages de près de 25% sur les cinq années de la durée du dispositif (40% la première, 20% les quatre années suivantes), allégera le taux d effort des ménages jusqu à 7 points durant la première année et de l ordre de 3,5 points les années suivantes. Il allègera plus particulièrement celui des ménages modestes qui se présentent avec un taux d effort de 30% sur les marchés convoités. Et même si l avantage fiscal généré par la mesure n est pas constitutif d apport personnel et, en ce sens, non inflationniste, il est de nature à favoriser la consommation et générer des effets directs sur la croissance. Ainsi, par exemple (tableau 1), un couple accédant à la propriété d un trois pièces de 69m 2 à Marseille (3 025 /m 2 ) et finançant son opération à 4,7% sur 20 ans (hors assurances), avec 20% d apport personnel et en supportant un taux d effort de 30%, verra ce dernier réduit de 5,9 points au terme de sa première année de remboursement (24,1%) et de plus de 3 points les quatre années suivantes (26.5%). INDICE FNAIM DES PRIX DE L ANCIEN FRANCE ENTIÈRE (Graphique 1) 4,7 * Variation annuelle au 3 ème trimestre 2007 Source : FNAIM (septembre 2007) INDICE FNAIM DES LOYERS PRIVÉS FRANCE ENTIÈRE (Graphique 2) * Variation annuelle au 3 ème trimestre 2007 Source : FNAIM (septembre 2007) LA BANQUE DE DONNÉES IMMOBILIÈRES DE LA FNAIM La banque de données immobilières de la FNAIM rassemble aujourd hui plus références concernant des ventes réalisées sur le territoire métropolitain depuis 1995 et concernant des mises en location nouvelles non meublées pour lesquelles les professionnels ont été mandatés depuis Elle bénéficie d une alimentation soutenue de l ordre de références «transaction» et références «location» par an. Les informations recueillies sont restituées au sein d un réseau de plus de entreprises réparties dans toute la France, garantissant, de ce fait, une bonne couverture géographique. Avec un tiers des transactions sur logements existants réalisées par des agents immobiliers FNAIM, les références enregistrées apparaissent représentatives de l ensemble des transactions réalisées sur le marché immobilier. 2 Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien

3 L INDICATEUR SYNTHÉTIQUE DE SOLVABILITÉ DE LA DEMANDE (Graphique 3) Source : FNAIM (septembre 2007) CRÉDIT D IMPÔT SUR LES INTÉRÊTS D EMPRUNTS : UNE ÉTUDE DE CAS SUR LE MARCHÉ MARSEILLAIS (Tableau 1) Source : FNAIM (septembre 2007) L'INDICATEUR SYNTHÉTIQUE DE SOLVABILITÉ DE LA DEMANDE DES LOGEMENTS ANCIENS PAR LES MÉNAGES En base 100 en 2000, cet indicateur synthétise les effets de quatre facteurs explicatifs principaux : l évolution du revenu disponible brut des ménages (= revenus d activités + prestations sociales + revenus financiers nets - impôts directs), les conditions de remboursement des prêts du secteur concurrentiel (taux d intérêt et durée), les incitations publiques en faveur de l accession à la propriété dans l ancien, l évolution du prix des logements. Octobre Lettre de conjoncture - N 50 3

4 DES RISQUES DE CONTAGION DE LA CRISE DES «SUBPRIMES» LIMITÉS Si les effets économiques sous-jacents aux difficultés de remboursements des «prêts à risque» rencontrées par les ménages américains ne sont pas à sous-estimer (schéma 1), ils méritent néanmoins d être relativisés à l échelle du marché immobilier français. Les USA... Les ménages américains ne pouvant faire face aux renchérissements du coût des crédits [1], et ne bénéficiant plus des effets de richesse induits pour rééchelonner leurs prêts sur la base d une garantie plus élevée par le jeu du mortgage equity withdrawal, sont à l origine d une crise des «subprimes» [2] appelée à se propager à l ensemble de l économie. Ces ménages, endettés au maximum de leurs capacités [3], sont contraints de revendre leur logement à perte, dans un contexte de baisse des prix [6], stimulée par une offre mécaniquement plus élevée [4] et une contraction de la demande [5]. Ne pouvant faire face au remboursement de leurs prêts, les ménages ainsi concernés conduisent les banques à enregistrer des pertes [7] et des difficultés de refinancement, sur un marché interbancaire contaminé par une crise de confiance. Ces dernières, dans un contexte d appréciation des taux directeurs de la Federal Reserve Bank (FED) organisme prêteur en dernier ressort, sont appelées à renchérir le coût du crédit [8]. Une situation peu favorable à l expression du rôle économique, moteur de l investissement des entreprises [9], facteur de soutien de l emploi [10] et de la consommation des ménages [11] par les gains de pouvoir d achat qu il génère. Ce scénario de crise des «subprimes» reste cependant à relativiser, compte tenu du fait que l encours des «subprimes» (prêts à risque) ne représente qu environ 15,0% de l encours total des prêts hypothécaires, et que les risques de contagion aux «primes» (prêts qualifiés) paraissent limités. Il est d autant plus à relativiser compte tenu des interventions de la FED qui, outre ses injections massives de liquidités pour fluidifier les circuits de refinancement, vient de procéder à une baisse de son taux directeur pour soutenir la production de crédit et la croissance américaine.... ne sont pas la France Au total, si les difficultés rencontrées aux Etats-Unis sont inhérentes aux risques courus par les ménages endettés à taux variables non capés, ou bénéficiant de crédits rechargeables risqués, les possibilités de contagion paraissent limités en France. En effet, alors que le crédit rechargeable n y est pas développé et que la plupart des taux variables y sont capés (donc partiellement couverts contre la hausse des taux), les facteurs déclenchants d un scénario de «crise» ne sont pas réunis. D autant que les conditions d octroi des prêts, strictes et qualifiées, n engagent pas les banques à consentir des prêts supérieurs à la valeur des biens financés. Seul un choc financier lié aux difficultés que pourraient rencontrer les banques à se refinancer, aurait un impact négatif sur la dynamique du marché. Mais là encore, ce serait sans compter sur une remise en question du relèvement des taux directeurs de la BCE qui devrait déboucher sur un statu quo, au moins provisoire. TAUX OFFICIELS D INTÉRÊTS D EMPRUNTS (Graphique 4) 4 Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien.

5 CRISE AMÉRICAINE DES «SUBPRIMES» : DES RISQUES DE CONTAGION LIMITÉS EN FRANCE (Schéma 1) VERS UNE STABILISATION DU MARCHÉ Alors que les conditions de crédits se sont durcies au cours des 9 premiers mois de l année 2007 et que les rythmes de progression des prix se stabilisent petit à petit (ils ne progressent plus que de 2,5% sur un an en glissement trimestriel), le marché immobilier, dans un contexte de crise financière, paraît en «quête» d ajustements pour conserver un équilibre propice à la réalisation des projets immobiliers des ménages. D autant que la solvabilité des ménages devrait se maintenir à niveau dans les prochains mois, grâce notamment à une accélération de 3.3% du pouvoir d achat des ménages prévue pour 2007 (contre +2,3% en 2006), conséquence : - d une progression, de la masse salariale de l ordre de 4%, malgré un second semestre sur lequel elle sera moins franche, en raison du ralentissement de la création des emplois ; - d un recul, de l inflation qui, tirée par l appréciation de l euro par rapport au dollar, sera plus faible en 2007 (+1,3%) qu en 2006 (+1,6%), même si des tensions pourront réapparaître d ici la fin de l année en raison d un renchérissement des matières premières (en particulier alimentaires et énergétiques). Pour autant, même si les prix de l ancien ont enregistré un léger fléchissement au cours du 3 ème trimestre, leur évolution ne semble pas traduire l amorce d une baisse généralisée des prix, ou d un quelconque effondrement du marché. Tout au plus, cette baisse (qui pourrait être imputée à un traditionnel repli d activité estivale, renforcé d un éventuel attentisme lié aux modifications du projet de loi portant sur la réforme du crédit d impôt), laisse entrevoir une fin d année marquée par l absence de tensions sur les prix. En effet, si ceux-ci progressent toujours au 3 ème trimestre de 4,8% sur un an, ils pourraient encore reculer au cours des prochains mois, si la hausse modérée des prix prévue pour 2007, comprise entre 3,5% et 5,0%, se confirmait dans un contexte de moindres tensions sur les taux d intérêts. Octobre Lettre de conjoncture - N 50 5

6 LE MARCHÉ DES CRÉDITS IMMOBILIERS AUX PARTICULIERS Baisse des taux d intérêts à long terme qui servent de référence dans la détermination des crédits immobiliers, pause du relèvement des taux directeurs de la BCE en septembre et vraisemblablement en octobre, tout concourt à une interruption du cycle haussier des taux d intérêts observé au cours des 9 premiers mois de l année Si cette situation devait perdurer au 4 ème trimestre 2007, en raison de la crise financière qui pousse les banques à adopter des politiques monétaires plus accommodantes dans un contexte de révision des perspectives de croissance, les conditions de crédits ne devraient pas se détériorer au cours des prochains mois. Des critères de crédit qui restent souples Si la notion de marge hypothécaire représentait un critère essentiel de l analyse du risque en 2002, elle est aujourd hui largement abandonnée. En effet, pour un grand nombre d établissements, la part des dossiers de crédit sans apport peut atteindre 50%. Dans ces conditions, couplée à des durées de remboursements étalées, la marge apportée par la garantie réelle est extrêmement faible. Ainsi, on pourrait confirmer que les critères d acceptation des dossiers de crédit resteront souples en Néanmoins, et en dépit des défauts de paiement observés aux Etats-Unis sur les «subprimes», force est de reconnaître qu en France, un certain nombre de particuliers en CDD ou dirigeants de PME restent exclus du marché de l accession. Des durées toujours plus longues La durée des prêts, quant à elle, progresse sensiblement pour atteindre en moyenne 21.5 ans contre 20.5 ans en 2006 (tableau 3). La part des prêts à 30 ans est en forte progression : alors qu elle est restée inférieure à 10% durant l année 2006, elle représente 16.0% des prêts en septembre Une augmentation importante qui s effectue au détriment de la part des prêts à 15 ans (en baisse de 2.4 points) et de celle des prêts à 20 ans (en baisse de 3.1 points). Malgré l impact psychologique qui pousse souvent les particuliers à refuser un prêt au-delà de 20 ans, plus d un tiers des jeunes s engage désormais sur des durées supérieures à 30 ans (tableau 3). Des prêts à taux variables peu sollicités par la clientèle. Le développement des crédits à taux variables est très limité en France pour ne représenter qu environ 7,1% de la production de crédits. Leur essor observé au cours de la période de taux historiquement bas entre 2004 et 2005 (ils représentaient alors autour de 15% des prêts contractés), semble marquer le pas, notamment en raison de la remontée des taux courts. L INDICATEUR DES TAUX (Tableau 2) Taux hors assurance Source : Meilleurtaux.com LA CHRONIQUE CONJONCTURELLE DU CRÉDIT IMMOBILIER, AVEC NOTRE PARTENAIRE MEILLEURTAUX.COM Meilleurtaux, leader du courtage en crédits immobiliers sur Internet et partenaire de la FNAIM, propose, au travers de l Observatoire FNAIM des marchés de l ancien, d apporter des points de repère efficaces sur l environnement du marché des crédits aux particuliers. 6 Avec 110 banques partenaires, le site meilleurtaux.com et son réseau de 48 agences en France offrent gratuitement aux particuliers la possibilité d obtenir très rapidement des propositions de crédits immobiliers détaillées et personnalisées. Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien

7 LA RÉPARTITION DES PRÊTS À TAUX FIXE ET À TAUX VARIABLE (Graphique 5) Source : Meilleurtaux.com LA DURÉE MOYENNE DES PRÊTS (Tableau 3) Source : Meilleurtaux.com L ÂGE DES EMPRUNTEURS (Tableau 4) Source : Meilleurtaux.com Octobre Lettre de conjoncture - N 50 7

8 LES SPÉCIFICITÉS DES MARCHÉS L E M A R C H É DE L ANCIEN Si les prix des maisons, en hausse de +0.5%, se sont ressaisis au cours du mois de septembre 2007, les prix des appartements ont, quant à eux, enregistré une nouvelle baisse de -1.2%. Au cours du troisième trimestre 2007, suite aux baisses successives observées durant les mois d été, qui ont affecté tantôt le marché des appartements, tantôt le marché des maisons, les prix des appartements ont fléchi de -1.7% et ceux des maisons sont restés stables. Ces évolutions, qui reflètent davantage l absence de tensions sur les prix que l amorçage d une baisse généralisée de ces derniers, confirment que l objectif d une progression des prix inférieure à 5%, prévue pour 2007, est désormais réalisable. Ce constat s observe tant sur le marché des appartements avec +1.3% en glissement au 3 ème trimestre 2007 (contre +5.5% en 2006 à la même époque), que sur le marché des maisons : +4.3% en glissement au 3 ème trimestre 2007 (contre +5.4% en 2006 à la même époque). Sur le marché des appartements, le ralentissement touche une nouvelle fois tous les segments de marché. Les rythmes de progression des prix restent plus soutenus sur les petites et moyennes surfaces, de l ordre de +6.3% pour les studios et une pièce (14.1% du marché), de +4.6% pour les deux pièces (24.6% du marché) et de +4.5% pour les trois pièces (28.8% du marché). Les prix des grandes surfaces, quant à eux, sont plus modérés : +3.4% pour les quatre pièces (21.4% du marché) et +3.8% pour les cinq pièces et plus (11.1% du marché). Et si les prix se stabilisent en glissement trimestriel sur le segment des cinq pièces (+0.7%), ils reculent même sur celui des quatre pièces (-1.6%). Sur le marché des maisons, la hausse des prix reste LES PRIX PAR TYPE DE BIENS (Tableau 5) LES PRIX SELON LES RÉGIONS (Tableau 6) 8 Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien

9 homogène d un type de logement à l autre : +4.2% pour les quatre pièces (23.2% du marché), +4.5% pour les cinq pièces (30.2% du marché) et +5.4% pour les six pièces et plus (46.6% du marché). Dans l ensemble, le ralentissement de la hausse des prix se poursuit dans toutes les régions en Les rythmes de progression des prix sont désormais partout passés sous la barre des 8%, pour même reculer, en glissement trimestriel, sur le marché des appartements en Ile-de-France (-0.2%) et sur le marché des maisons du Sud-Ouest du territoire. Ils restent toujours les plus élevés dans le Nord de la France et semblent résister dans le Sud-Est, où ils enregistrent, en glissement trimestriel, une hausse de 5.1%. L E M A R C H É L O C A T I F P R I V É Le ralentissement sensible des loyers des appartements observé fin juin 2007 (+2.2% en glissement annuel contre +4.1% à fin 2006) s est confirmé au cours du troisième trimestre. En progression annuelle de 1.6%, il s établissent désormais à 12.4 /m2. Sur le marché des maisons, en revanche, les loyers retrouvent des rythmes de progression des prix plus soutenus (+1.7% en glissement annuel à la fin du 3 ème trimestre 2007, contre +0.8% en 2006 à la même époque) et s établissent à 8.44 /m 2. LES PRIX SELON LES RÉGIONS (Tableau 7) Le niveau moyen des loyers à mi 2007 est donc de 641 par mois pour les appartements d une surface moyenne de 51.9m2, et de 881 par mois pour les maisons. Une analyse plus détaillée du marché des appartements montre que les écarts de loyers sont importants entre les petites surfaces (studios et une pièce) qui se louent en moyenne à 15.5 /m2 (435 de loyer mensuel), et les grandes surfaces (4 pièces et 5 pièces et plus) qui se louent respectivement à 9.4 /m2 (802 de loyer mensuel), et à 10.1 /m2 (1 186 de loyer mensuel). Si la hausse des loyers des appartements reste soutenue à Paris (+4.6% au 3 ème trimestre 2007 contre +4.6% en 2006 à la même époque), et en Région Parisienne (+3.3% au 3 ème trimestre 2007 contre +3.0% en 2006 à la même époque), elle est plus modérée sur les parties Sud-Ouest (+2.0% au 3 ème trimestre 2007 contre +4.3% en 2006 à la même époque) et Sud-Est du territoire (+2.2% au 3 ème trimestre 2007 contre +7.4% en 2006 à la même époque). LES LOYERS PAR TYPE DE BIENS (Tableau 8) Octobre Lettre de conjoncture - N 50 9

10 LES PRIX DES APPARTEMENTS EN FRANCE (Graphique 6) LILLE ,17 +8,4 +3,0 BREST ,66 +6,4 +0,3 NANTES ,63 +2,8 +0,3 CAEN ,28 +5,0 +3,6 RENNES ,70-2,7 +1,0 PARIS ,79 +4,7 +4,6 NANCY ,20 +4,4-1,3 METZ ,12 +6,2 +1,8 ORLEANS ,26 DIJON +6,1-0, ,74 +7,7 +2,1 STRASBOURG ,27 +6,5 +2,2 LÉGENDE Prix /m 2 % variation annuelle Loyer /m 2 % variation annuelle BORDEAUX ,44 +6,6 +4,7 LIMOGES ,29 +11,3 +1,4 LYON ,40 +2,8 +2,4 GRENOBLE ,67 +8,2 +2,7 BIARRITZ ,10 +8,8 +8,5 TOULOUSE ,3 11,51 +0,7 MARSEILLE NICE ,84 +9,1-1,3 PAU ,92 +1,5 +4,3 PERPIGNAN ,97 +5,0-4, ,33 +3,7-0,4 CANNES ,25 +8,2 _ Source : FNAIM 1 0 MESURER L'ÉVOLUTION DES PRIX DES LOGEMENTS ANCIENS : LA MÉTHODE Les logements sont, par nature, des biens hétérogènes. En simplifiant, cette hétérogénéité peut être réduite à un segment de marché particulier et aux caractéristiques des biens échangés sur chacun des segments de marché. La moyenne des prix d'un ensemble de logements vendus au cours d'une période donnée est alors une grandeur complexe qui va dépendre de l'importance relative des types de biens considérés et de la qualité des biens échangés sur ces derniers. Les effets de structure et de qualité rencontrés dans les données rendent délicate la mesure des évolutions des prix sur la base de comparaisons de simples moyennes de prix. Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien Les indices retenus par la FNAIM proposent justement de corriger ces deux effets. Les indices FNAIM d'évolution des prix sont des indices pondérés d'indices élémentaires calculés sur chaque segment de marché (unités géographiques d'observation par type de biens). Les pondérations utilisées sont résumées par la matrice d'activité de la FNAIM, qui permet de restituer une description de l'activité globale du marché par zone géographique sur les 10 dernières années. Ils corrigent les effets de structure et gomment les effets de qualité dans la mesure où les transactions d'un marché élémentaire présentent une certaine homogénéité au cours du temps, comptetenu du grand nombre de transactions enregistrées.

11 LE MATCH TRANSACTION / LOCATION (Tableau 9) Octobre Lettre de conjoncture - N

12 DONNÉES CHIFFRÉES LES INDICES ANNUELS DES PRIX EN FRANCE (Annexe 1) LES INDICES ANNUELS DES LOYERS EN FRANCE (Annexe 2) 1 2 Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien.

13 LES INDICES TRIMESTRIELS DES PRIX EN FRANCE (Annexe 3) LE DIAGNOSTIC MACROÉCONOMIQUE Pour rester en prise directe avec la conjoncture macroéconomique française, l Observatoire des Marchés de l Ancien compte désormais sur des outils personnalisés de veille, d analyse et de prévision économique développés par Asterès. Octobre Lettre de conjoncture - N

14 LA FNAIM EN QUELQUES MOTS... La Fédération Nationale de l Immobilier regroupe aujourd hui agences, réparties sur toute la France, spécialisées dans plus de 12 métiers différents de la transaction, de la gestion, de l expertise et du conseil. Leader national dans son secteur d activités, la FNAIM est soucieuse de représenter et de défendre les intérêts des professionnels de l immobilier et des consommateurs, leurs clients. Cette vocation conduit la Fédération à entretenir des rapports privilégiés avec les pouvoirs publics et à participer activement à l élaboration des textes législatifs et réglementaires. Dotée de nombreux outils d analyse, la FNAIM est aussi une référence incontournable en matière d information et d études économiques sur le marché immobilier. POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, contacter : - Anne CHENU, Directeur Général tél : achenu@fnaim.fr - Nicolas THOUVENIN, Conseiller du Président Responsable des Études Économiques tél : nthouvenin@fnaim.fr Document réalisé et diffusé par le Service Communication de la Fédération Nationale de l Immobilier. Directeur de la publication : René PALLINCOURT Tous droits de reproduction interdits, sauf accord de la Fédération. Réalisation : PAO FNAIM ETUDE RÉALISÉE EN COLLABORATION AVEC : - Christophe CREMER, PDG de Meilleurtaux.com 1 4 Observatoire FNAIM des Marchés de l Ancien.

15 NOTES Octobre Lettre de conjoncture - N

16 Document réalisé et diffusé par le Service Communication de la Fédération Nationale de l immobilier Tous droits de reproduction interdits, sauf accord de la Fédération René PALLINCOURT - Directeur de la Publication. FNAIM 129, rue du Faubourg Saint-Honoré PARIS Tel Fax :

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