L ECMO EN REANIMATION
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- Daniel Leboeuf
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1 L ECMO EN REANIMATION
2 Arrivé du patient : L installation du patient : Le patient est amené par l anesthésiste et l équipe du bloc en réanimation. Il est attendu par 2 ou 3 infirmiers de réanimation. Durant le transport, le patient est ventilé à l ambu par l anesthésiste et oxygéné à 100% avec deux bouteilles d O2: Une pour la ventilation Une pour l ECMO
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4 Décubitus dorsal strict : L installation est très délicate car il faut déplacer le patient du brancard au lit en laissant celui-ci strictement à plat. (Tout en sachant que les circuits sont très courts et qu il ne faut pas les couder.) Branchement des circuits : Le débit air et le débit O2 sont prescrits par le médecin.
5 Présentation de l environnement technique du patient : Le patient est porteur : Du circuit de l ECMO D une sonde d intubation, D un cathéter jugulaire double voie, D un cathéter radial, De drains thoraciques (pleurevac), D une sonde urinaire.
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10 Vérifications diverses ultimes : L installation correcte du patient, Les paramètres du respirateur prescrits, Les différents paramètres du scope ainsi que les alarmes (ECG, PA, T, PVC, SaO2), L état du pansement, bilan sanguin standard ( GDS, NFS, Coag, CPK, Troponine).
11 La surveillance continue : Le débit de l ECMO dépend de l indication Cause cardiaque : Si pas d éjection, on impose une décharge gauche et l index sera réglé à 2.4 l/min/m2 Si faible éjection, on impose un débit le plus haut possible mais on garde l éjection. Cause respiratoire : Le cœur fonctionne, l ECMO a pour but de mieux oxygéner le patient. Le débit sera réglé de 1.5 à 2l/min/m2
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13 Le débit est réglé par l équipe médicochirurgicale. La surveillance de ces paramètres est continue afin de détecter s il y a récupération du cœur ou tamponnade ou hypovolémie. Des ETO et ETT sont effectuées régulièrement pour observer l évolution du cœur.
14 Risque de thrombose : Une surveillance hématologique rapprochée est effectuée afin d éviter au maximum les risques de thrombose. C est pourquoi, une anti-coagulation est démarrée dès le retour du bloc.
15 Risque de thrombose du membre inférieur : Une surveillance accrue du membre inférieur où la canulation a eu lieu est effectuée. On vérifie: le pouls, la chaleur, la coloration par comparaison avec l autre membre (une dérivation sur la canule artérielle permet de perfuser en aval le membre inférieur.) le pansement de la canulation (canule lourde risque d escarre).
16 Surveillance de la température : On souhaite garder le patient à 36 C. Sur l ECMO, on a la possibilité de régler la température du circuit. Oxygénation sanguine : On effectue un GDS artériel au patient et un GDS artériel au niveau de l ECMO pour obtenir le reflet de l oxygénation correcte sanguine ainsi que le bon fonctionnement de la membrane d ECMO. La membrane peut être gardée 3 semaines, elle est changée par les cardio-perfusionnistes du bloc quand il y a hémolyse ou quand il y a une baisse de l oxygénation.
17 Le sevrage : Il est assuré par l équipe médico-chirurgicale selon l évolution de la pathologie sur une durée plus ou moins longue. L évolution : Si la pathologie initiale s améliore, l assistance peut être retirée. Dans le cas contraire, on se retrouve face à une impasse thérapeutique (arrêt de l assistance), ou on se tourne vers une autre assistance plus lourde ( thoratec ) ou encore transplantation cardiaque.
18 CONCLUSION L ECMO est une technique de suppléance permettant d attendre la résolution d une pathologie cardiaque ou respiratoire initiale. Cette technique connaît un essor depuis 3 à 4 ans, on commence actuellement à mieux en connaître les limites. Cela reste toujours une indication de sauvetage, c est pourquoi le taux de décès reste important. Entre 2003 et 2006 : 24 patients ont bénéficiés de cette technique 9 survivent.
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