16 nov. Rencontre chercheurs patients. Une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques.

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1 Rencontre chercheurs patients 2ème édition Une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques 16 nov Bordeaux, Caen, Grenoble, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Rennes, Toulouse Inscriptions et informations : Tél : regions@arsep.org Fondation pour l aide à la recherche sur la sclérose en plaques

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3 édito Pour cette deuxième journée de rencontre, la Fondation ARSEP et l Inserm ont souhaité montrer leur volonté, non seulement d être toujours plus proches des chercheurs, mais aussi de valoriser le travail difficile réalisé sur la sclérose en plaques, dont les hypothèses sont si nombreuses. En invitant le public dans les espaces de travail des chercheurs qu elle soutient, la Fondation ARSEP a souhaité montrer la priorité qu elle accorde aux malades atteints de la sclérose en plaques et à leur famille. En acceptant de s unir à cette initiative en ouvrant ses laboratoires de recherche aux malades, l Inserm a permis une rencontre détonante et pleine de sens entre ceux qui œuvrent pour trouver et ceux qui encouragent en espérant. Il est en tout cas certain que chacun trouvera dans ce rendez-vous, courage et ténacité pour aller ensemble et plus vite vers un objectif commun : trouver le remède contre la sclérose en plaques. C est pourquoi, la Fondation ARSEP et la Mission Inserm Associations expriment leur vive reconnaissance aux chercheurs, aux délégués de la Fondation ARSEP et aux chargés de communication Inserm, d avoir préparé, ensemble, cette journée pour les patients et leur famille. Mission Inserm Associations Fondation ARSEP une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

4 Sclérose en plaques et Recherche Perte d équilibre et de la sensibilité, troubles cognitifs, visuels et urinaires,... La sclérose en plaques - SEP - est une maladie chronique invalidante personnes en France et 2 millions dans le monde en sont atteintes. Elle touche principalement les adultes jeunes (entre 20 et 30 ans) et les femmes (3/4 des personnes touchées), et, dans la majorité des cas, elle débute par des poussées, le plus souvent sans séquelle puis, après 15 ans, par un handicap progressif. épidémiologie Grâce à l épidémiologie, qui consiste à étudier les populations, des zones de forte prévalence (nombre de personnes atteintes par habitants à une date fixée) comme le Nord-Est de la France, ont été mises en évidence dans la sclérose en plaques. Ces études montrent que l incidence moyenne (nombre de nouveaux cas/an) est de 8 à 9/ habitants. Cet axe particulier de la recherche permet également d analyser le rôle de l environnement, tel que l ensoleillement, la vitamine D, le tabac, les virus sur le déclenchement de la maladie. génétique La sclérose en plaques n est pas une maladie héréditaire, mais grâce à la génétique, dont l objectif est de caractériser les gènes et leurs interactions au sein des cellules, il a été mis en évidence une «susceptibilité génétique» : certaines personnes avec un patrimoine génétique particulier et placées dans un environnement donné ont un risque légèrement augmenté de développer une sclérose en plaques (études menées sous la direction du Pr Bertrand Fontaine à Paris). VIROLOGIE De même, les études faites en virologie suggèrent que des virus ou leur ADN pourraient jouer un rôle dans la maladie (études faites par les Dr Christian Muchardt à Paris, Daniel Dunia à Toulouse et Patrice Marche à Grenoble). 4 - une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

5 neurobiologie Dans cette pathologie, la myéline, gaine qui entoure, nourrit et protège les neurones, est détruite par les cellules du système immunitaire (phénomène de démyélinisation). Les études en neurobiologie ont montré que, chez certains patients, la réparation (remyélinisation) de cette gaine se faisait spontanément permettant la régression partielle ou totale des signes cliniques. Ainsi, les chercheurs ont pu identifier les signaux qui favorisent la remyélinisation, ou qui au contraire la rendent inefficace ou insuffisante chez les patients (études présentées par le Pr Catherine Lubetzki à Paris et le Dr Fabian Docagne à Caen). imagerie Cette destruction myélinique et cette réparation peuvent être suivies grâce aux nouvelles techniques d imagerie IRM qui permettent de visualiser très tôt les atteintes de la substance blanche (zone où se trouve le prolongement des neurones ayant une gaine de myéline) ou de la substance grise (zone où se trouve le corps des neurones) et de suivre les mécanismes de réparation mis en place dans le cerveau (études menées par le Pr Bruno Stankoff à Paris et le Dr Geneviève Rougon à Marseille). immunologie Les recherches menées en immunologie ont montré que la sclérose en plaques était une maladie auto-immune dans laquelle les lymphocytes T, devenus agressifs, parviennent à franchir la barrière sang-cerveau, à produire des molécules toxiques et à détruire cette gaine de myéline. Les recherches portent sur les signaux qui provoquent ce dérèglement, l étude des cellules tueuses et le rôle des hormones sexuelles dans les maladies autoimmunes (études réalisées par le Dr David-Axel Laplaud à Nantes, le Pr Roland Liblau et le Dr Jean-Charles Guery à Toulouse). recherche clinique Aujourd hui, il n existe pas de marqueurs diagnostiques et pronostiques de la maladie. Cependant, la recherche clinique s attache à déterminer les protéines présentes (protéomique) ou les gènes exprimés (transcriptomique) chez les patients à différents stades de la maladie (études menées par le Dr Eric Thouvenot à Montpellier). De même, certains d entre eux présentent des troubles cognitifs (mémoire de travail, une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

6 capacités d attention, vitesse de traitement de l information ). La rééducation cognitive montre une amélioration de ces troubles chez les patients présentant une compensation cérébrale (zone supplémentaire activée), visible grâce aux nouvelles techniques d imagerie (études menées par les Pr Jean-Philippe Ranjéva et Jean Pelletier à Marseille, le Pr Bruno Brochet et le Dr Klaus Petry à Bordeaux). Grâce aux différentes structures mises en place, les Réseaux SEP, EDMUS, les consultations multidisciplinaires, la France est aujourd hui le seul pays ayant une prise en charge globale et homogène de la sclérose en plaques. Ce regroupement de données permet à la recherche tant fondamentale que clinique de progresser plus vite et plus efficacement. La maladie ne doit pas être un frein à l épanouissement de la personne et elle ne doit pas empêcher d avoir des projets de vie. Sortir en famille ou entre amis, travailler, garder un lien social sont nécessaires à la qualité de vie du patient. De nombreuses questions persistent encore mais la recherche est là pour apporter les solutions. 6 - une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

7 Bordeaux Inserm U1049 Klaus Pétry, Bruno Brochet Neuro-Inflammation L unité Inserm U1049 «Neuroinflammation : imagerie et thérapie de la sclérose en plaques» est dirigée par le Dr Klaus Petry à Bordeaux, à l Université de Bordeaux Segalen. L équipe cherche à identifier de nouvelles molécules pour pouvoir suivre in vivo, c est-à-dire dans le cerveau, les évènements qui conduisent à la sclérose en plaques, et en particulier ceux qui sont liés au franchissement de la barrière hémato-encéphalique (barrière sang-cerveau) qui normalement protège le cerveau. Dans la sclérose en plaques, la rupture de cette barrière hémato-encéphalique est à l origine de processus neuroinflammatoires et à la destruction de la myéline dans le système nerveux central. Grâce à un modèle animal de sclérose en plaques, l équipe étudie comment effectuer un transport ciblé de médicaments. Parallèlement à ces travaux de biologie fondamentale et préclinique, le Pr Bruno Brochet, chercheur dans cette unité et chef du service de neurologie au CHU de Bordeaux, recherche des marqueurs des stades précoces de la sclérose en plaques : par exemple des marqueurs prédictifs de l évolution vers une sclérose en plaques chez des patients présentant un premier épisode démyélinisant au niveau de la moelle. Les troubles cognitifs peuvent aussi constituer un marqueur précoce du pronostic plus global de l affection. Ces troubles sont alors étudiés plus en détail ainsi que les phénomènes de compensation cérébrale qui les caractérisent. Définition Pronostic : Prévision de l évolution de la maladie, compte-tenu des marqueurs qui sont observés, ici les troubles cognitifs. une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

8 Caen CENTRE CYCERON INSERM U919 Fabian Docagne / Richard Macrez et Gilles Defer Recherche clinique Les recherches menées au CI-NAPS à Cyceron vont de la molécule jusqu à l organe et portent sur le développement des connaissances sur le cerveau humain, et ses fonctions cognitives ainsi que sur ses dysfonctionnements au cours de maladies, comme la sclérose en plaques. L unité Inserm U919 (Sérine Protéases et Physiopathologie de l unité neurovasculaire), dirigée par le Pr Vivien a été créée en C est une unité mono-équipe mondialement reconnue pour son expertise dans le domaine des protéases et maladies du système nerveux central. L unité adopte une stratégie de recherche translationnelle, alliant des études à l échelle de la molécule et de la cellule, jusqu à la physiologie la plus intégrée, c est-à-dire dans un organisme entier. De plus, l intégration de praticiens hospitaliers du CHU de Caen renforce le transfert de la recherche du laboratoire vers le patient. L unité est composée de plus de 40 personnes, neurologues, chercheurs, enseignants-chercheurs, postdoctorants, qui accompagnent de nombreux étudiants doctorants ou master II. Quatre techniciens et ingénieurs renforcent l activité de recherche et deux personnes assurent la gestion administrative. L unité est hébergée au sein du GIP Cyceron et bénéficie donc de l accès à toute la plateforme technique : IRM 3 et 7 Teslas, microscanner X, TEP (Tomographie par émission de positrons), service de microscopie, service de biologie cellulaire et moléculaire, service de physiologie expérimentale. Les docteurs Fabian Docagne et Richard Macrez membres de cette unité (Inserm U919), cherchent à bloquer l action d une molécule entrainant la mort des cellules présentes dans le cerveau, grâce à un anticorpsmédicament, dans un modèle animal de sclérose en plaques. Définition Tomographie par Emission de Positrons : examen d imagerie médicale qui permet de mesurer en trois dimensions le métabolisme d un organe. 8 - une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

9 GRENOBLE Inserm/UJF U823 Patrice Marche Immunologie L Institut Albert Bonniot (IAB) est un Centre de Recherche de l INSERM et de l Université Joseph Fourier Grenoble, associé au CHU de Grenoble depuis Sous l appellation Inserm/UJF U823, il est actuellement composé de 14 équipes (180 personnes environ) regroupées sur le site «Santé», proche de l Hôpital Michallon. L activité de recherche menée à l IAB vise à mieux comprendre les mécanismes fondamentaux qui conduisent aux processus de différenciation cellulaire et tissulaire et à leur dérégulation, notamment dans le domaine de la cancérologie et des maladies chroniques. Les équipes partagent des plateformes technologiques très performantes d analyse des cellules (microscopie, cytométrie de flux), d imagerie du petit animal et d analyse systématique des protéines (protéomie). Le Dr Patrice Marche dirige l équipe «Immunologie Analytique des Pathologies Chroniques» et s intéresse aux mécanismes par lesquels la protéine virale ENV d un retrovirus nommé HERV-W, contribue aux lésions du cerveau associées à la sclérose en plaques. En parallèle, les chercheurs ont trouvé des anticorps bloquant l action de la protéine virale. Ces anticorps sont en cours d essais cliniques, menés par la société GeNeuro SA collaborant avec l équipe depuis de nombreuses années, et pourraient constituer un nouveau traitement de la sclérose en plaques. Définition Rétrovirus : virus dont le génome est composé d ARN et non d ADN. Le rétrovirus possède la capacité d intégrer son génome dans celui de la cellule hôte et d utiliser la «machinerie» de cette dernière pour se multiplier. Le VIH est un rétrovirus. une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

10 Marseille CEMEREM LA TIMONE CEMEREM Jean-Philippe Ranjéva, Jean Pelletier Imagerie Le CEMEREM (Centre d Exploration Métabolique par Résonance Magnétique) est une structure mixte de service hospitalier et d unité de recherche (UMR AMU CNRS 7339), unique en France, opérationnelle depuis l automne 1998 sur le site Hospitalo-Universitaire de la Timone. Ce site est la structure hospitalière du CRMBM (Centre de Résonance Magnétique Biologique et Médicale) créé en 1985 spécialisé dans les techniques d exploration in vivo par résonance magnétique. Cette triple compétence, médicale, scientifique et technique rassemblée sur le site de la Timone font du CEMEREM et du CRMBM l une des plateformes internationales les plus actives en recherche translationnelle dans le domaine des pathologies cardiaques, musculaires et cérébrales telle que la sclérose en plaques. Dans le cadre de l appel d offre Equipex 2011, cette plateforme nationale a été retenue pour accueillir le premier IRM corps entier à 7 Tesla installé dans un environnement clinique qui permettra d améliorer la précision des images jusqu à des résolutions de l ordre du dixième de milimètre. Chaque patient examiné au CEMEREM est inclus sur un protocole de recherche et bénéficie d une exploration et d une analyse optimisée des résultats, afin de répondre au mieux aux interrogations spécifiques de chaque maladie. L activité du centre s oriente de plus en plus vers des méthodes d exploration non-invasives qui respectent l intégrité du corps humain. En ce qui concerne la sclérose en plaques, le groupe du Pr Jean Pelletier et du Pr Jean-Philippe Ranjeva s intéresse à la caractérisation des lésions observables par IRM, leur évolution au cours du temps et l impact de ces lésions sur le fonctionnement cérébral. Ainsi de nouvelles méthodes IRM permettent de mieux détecter les atteintes des fibres nerveuses cérébrales (par exemple grâce à l IRM du sodium) et comprendre les conséquences sur le fonctionnement cérébral grâce à l IRM fonctionnelle. Les chercheurs s intéressent également à l évolution de l activité de ces zones cérébrales en fonction de l importance des lésions de la SEP, de la sévérité des signes cliniques ou après traitement par un médicament une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

11 Marseille IBDML LUMINY IBDML - Institut de Biologie du Développement de Marseille Luminy Geneviève Rougon, Pascale Durbec Neurobiologie L Institut de Biologie du Développement de Marseille Luminy, ou IBDML, rassemble sous une tutelle mixte du CNRS une vingtaine d équipes de recherche qui explore le domaine de la Biologie du développement et des pathologies qui y sont associées. Cet Institut, unique sur le territoire national, soutient les jeunes équipes de recherche et dispose de compétences complémentaires dans les domaines de l embryologie expérimentale, de la physiologie, de la biologie moléculaire et cellulaire, de la génétique, de la neurobiologie, de la génomique et de la bioinformatique. Les recherches concernent les gènes et les mécanismes qui contrôlent les étapes précoces du développement animal ; comprendre comment certaines zones de l embryon se spécialisent et interagissent entre elles pour former des organes (organogénèse). Grâce à de nombreux modèles, l Institut étudie en particulier la formation et la plasticité du système nerveux, et le développement cardiaque. Deux équipes de cet institut sont impliquées dans des projets de recherche fondamentale en lien avec la sclérose en plaques : Celle du Dr Geneviève Rougon, qui cherche à mieux comprendre les maladies de la moelle épinière, comme la SEP et étudient comment les cellules interagissent entre elles. Grâce à des souris multicolores qui expriment des marqueurs de couleur différente selon les cellules, il est possible d observer une zone malade directement chez l animal, suivre pendant un an le devenir d un axone donné. C est une approche nouvelle qui permet de suivre l évolution des neurones et de l inflammation en direct et en parallèle avec les signes cliniques de la maladie. Elle offre ainsi la possibilité de visualiser l effet de médicaments pour définir avec précision leur fenêtre thérapeutique. La 2 ème équipe, celle du Dr Pascale Durbec s intéresse aux mécanismes de remyélinisation spontanée consécutifs à une lésion de démyélinisation dans le cerveau. Elle examine en particulier la contribution des cellules souches endogènes dans cette réparation (les cellules souches déjà présentes) et tente d identifier les facteurs contrôlant leur prolifération, leur migration vers les lésions et leur différenciation en oligodendrocytes myélinisants (cellules du système nerveux central qui permettent la fabrication de la myéline). une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

12 Montpellier INSTITUT GENOMIQUE FONCTIONELLE IGF - Institut de Génomique Fonctionnelle Eric Thouvenot Recherche clinique L Institut de Génomique Fonctionnelle est une unité mixte CNRS, Inserm et Universités, créée en L objectif est de regrouper des équipes travaillant sur les mécanismes d action des molécules de signalisation impliquées dans les communications entre les cellules, et de leur offrir un environnement technologique de haut niveau. Les domaines ciblés sont ceux de la neurobiologie, de la cancérologie, de l endocrinologie et de la physiologie, associés à un axe transversal de pharmacologie moléculaire. Les équipes de l IGF sont impliquées dans le développement de plateformes de haut niveau comme l imagerie in vivo, ainsi que des méthodes d analyse à grande échelle de toutes les protéines cellulaires (protéomique), ou tous les gènes (génomique). Grâce aux outils développés et aux connaissances acquises, les travaux réalisés ont conduit à l identification et la caractérisation de nouvelles cibles thérapeutiques pour le traitement de maladies neurologiques ou psychiatriques. Le Dr Eric Thouvenot, neurologue au CHU de Nîmes, recherche de nouveaux marqueurs de la sclérose en plaques, c est-à-dire de nouveaux signes biologiques qui permettraient d identifier cette maladie. Grâce à la protéomique, une technique très sensible qui a pour but d étudier en profondeur le contenu protéique d un échantillon biologique et permet de comparer un état pathologique à un témoin, il étudie les protéines du liquide céphalo-rachidien. Ceci permettra d identifier des facteurs diagnostiques et pronostiques pour les patients présentant un premier symptôme évocateur de la sclérose en plaques. A l avenir, ceci devrait aussi permettre de découvrir de nouveaux biomarqueurs sanguins et de mieux comprendre la physiopathologie de la maladie afin de développer de nouvelles thérapies. Définition Marqueur : un marqueur biologique est une substance qui, une fois dosée, autorise l exploration d une maladie bien particulière et bien ciblée une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

13 Nantes INSERM U1064 David Axel Laplaud Immunologie L UMR 1064, avec les départements cliniques de Néphrologie/Immunologie Clinique et d Urologie du CHU de Nantes, constitue l «Institut de Transplantation-Urologie-Néphrologie (ITUN)». L ITUN se classe parmi les premiers centres européens en greffe de rein et de rein/pancréas en qualité et en nombre de greffes effectuées. Dans cette unité constituée de cinq équipes, l objectif des chercheurs est d analyser les réponses immunes et de les contrôler, principalement dans les domaines de la transplantation d organes et de cellules mais aussi dans les maladies rénales d origine immunologique et les maladies autoimmunes, comme la sclérose en plaques. L équipe du Dr David-Axel Laplaud, neurologue au CHU de Nantes, s intéresse à l aspect inflammatoire de la sclérose en plaques, et en particulier à une classe particulière de globules blancs, les lymphocytes T. Son hypothèse est que les mêmes lymphocytes T seraient présents dans les infiltrats inflammatoires du cerveau des patients atteints de sclérose en plaques et dans le sang périphérique, beaucoup plus facile à analyser. La comparaison de ce «répertoire» particulier avec celui des témoins sains montre que certaines populations très spécifiques de lymphocytes T sont plus nombreuses chez les patients atteints de sclérose en plaques, notamment les lymphocytes T CD8 + produisant des molécules inflammatoires et des lymphocytes T capables de reconnaître des antigènes de myéline. Définition Infiltrat : accumulation de cellules ou de substances anormales dans un organe. une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

14 Paris INSTITUT DU CERVEAU ET DE LA MOELLE EPINIERE CR-ICM Bernard Zalc, Catherine Lubetzki, Bertrand Fontaine, Bruno Stankoff neurobiologie, génétique, imagerie Le CR-ICM créé en 2009 est une unité mixte de recherche soutenue par l Université Pierre et Marie Curie, l Inserm et le CRNS. Depuis Janvier 2011, il est hébergé au sein du bâtiment de l Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) à l hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Les scientifiques du centre ont un double objectif : 1- mieux comprendre l organisation et le fonctionnement du système nerveux, dans des conditions normales, comme dans des conditions pathologiques et 2- proposer de nouvelles pistes diagnostiques et thérapeutiques. Le centre de recherche est situé au cœur de l hôpital et réunit donc en un même lieu et au quotidien patients, médecins et chercheurs. Cette proximité favorise le développement des recherches sur un grand nombre de patients et de pathologies neurologiques ou psychiatriques. Le CR-ICM a accès à des plates-formes technologiques de pointe, en neuroimagerie, notamment, à un centre d investigation clinique et à des banques d échantillons biologiques provenant de nombreux patients. Les recherches sont multidisciplinaires et interdisciplinaires ; elles font appel à des disciplines fondamentales et à des spécialités cliniques. Les études s étendent depuis la molécule jusqu à l homme, sain ou malade, et depuis la physiopathologie jusqu à la physiologie humaine. En ce qui concerne la sclérose en plaques, les recherches au CR-ICM sont tournées vers : la myéline et les stratégies de remyélinisation (Pr Catherine Lubetzki, Dr Bernard Zalc) : la caractérisation des cellules et des molécules qui participent au processus, ses différentes étapes, le meilleur moment pour l initier, stimuler les capacités propres de l organisme à la remyélinisation, comment évaluer la réparation. les études de génétique (Pr Bertrand Fontaine) : identifier les régions des chromosomes qui sont associées ou prédisposent à la SEP (réseau RefGenSep), les dernières hypothèses suggèrent une interaction du système immunitaire et de l environnement la neuro-imagerie fonctionnelle (Pr Bruno Stankoff) : permet de localiser et de caractériser les lésions de la substance grise ou blanche (par IRM et Tomographie par Emission de Positons), de caractériser les réseaux de neurones qui sont impliqués et de suivre en parallèle l évolution des troubles cognitifs une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

15 Paris INSTITUT Pasteur Institut Pasteur Christian Muchardt Régulation épigénétique L Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l enseignement, et des actions de santé publique. Le Réseau international des Instituts Pasteur (9 500 collaborateurs) est une structure unique au monde. C est dans plus d une vingtaine de pays que ce Réseau mène son principal combat : la lutte contre les maladies infectieuses provoquées par des virus, des bactéries, des parasites ou des champignons. Dans plus de la moitié des 130 laboratoires du campus parisien de l Institut Pasteur, les recherches les plus fondamentales côtoient la recherche appliquée et visent à développer de nouveaux diagnostics, des traitements et des vaccins contre les maladies infectieuses. Mais comprendre les maladies infectieuses passe aussi par une meilleure compréhension de l être humain et de ses réactions face à la maladie. Ainsi, d autres laboratoires de l Institut Pasteur étudient le développement embryonnaire, la biologie des cellules souches, le système immunitaire, ou encore les fonctions du cerveau. Dans ce cadre, l équipe du Dr Christian Muchardt étudie les mécanismes qui contrôlent l expression des gènes avec un intérêt particulier pour les informations dites épigénétiques, c est-à-dire transmises d une génération à l autre indépendamment de l ADN. Cette approche a permis à l équipe de découvrir un nouveau système de contrôle des gènes de l immunité et de montrer que ce système est défectueux chez certains patients atteints de sclérose en plaques. L équipe cherche maintenant à mieux comprendre ce défaut de régulation et à le corriger à l aide de molécules spécifiques. Définition Epigénétique : domaine qui étudie comment l environnement et l histoire individuelle influent sur l expression des gènes, indépendamment de l ADN. une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

16 RENNES INSERM U746 Christian Barillot Imagerie L Unité 746, Vision, action et gestion d informations en santé (VisAGeS) dirigée par le Dr Christian Barillot est une unité mixte avec l Université de Rennes 1, Inria et le CNRS (à travers l UMR IRISA), située conjointement à l hôpital Pontchaillou et sur Inria. Elle est animée par une double motivation, les soins et la recherche. La nouvelle plate-forme Neurinfo rassemble une panoplie de machines pour mieux étudier le cerveau et les maladies du système nerveux, comme la sclérose en plaques. Les activités de recherche de l unité sont axées sur la recherche et le développement de nouveaux moyens de traiter l information (les algorithmes) en imagerie médicale dans le contexte des maladies du système nerveux central. L objectif des chercheurs est de mieux comprendre comment fonctionne le cerveau normal et lorsqu il est atteint par des maladies neuro-dégénératives comme la sclérose en plaques, ou d autres maladies psychiatriques ou du développement. Ces grandes questions sont abordées en établissant des modèles numériques à partir de cohortes, c est-àdire des groupes d individus, normaux ou atteints par des maladies. Un des grands défis de l unité est de découvrir des événements rares dans un grand volume d images et de données, pour en déduire de nouvelles connaissances sur l histoire naturelle de la maladie. Cette approche originale qui couple la neuro-imagerie et la neuro-informatique va permettre de construire des modèles personnalisés de fonctionnement du système nerveux central, pour ensuite confronter ces modèles à des études cliniques, en déduire de nouveaux outils de diagnostic plus quantitatifs et aussi valider de nouveaux médicaments. C est donc une activité de recherche translationnelle qui est menée, qui allie en un même lieu patients, médecins, chercheurs et les machines les plus sophistiquées. Cette proximité autorise un diagnostic plus précoce qui permet d améliorer la prise en charge des malades en instaurant des traitements plus efficaces et mieux adaptés (avec le Pr Gilles Edan, chef du service de neurologie). Définition Cohorte : population de sujets qui répondent à une définition donnée et qui sont suivis dans le temps une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

17 Toulouse Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan CPTP Jean-Charles Guéry, Lucette Pelletier, Roland Liblau, Abdelhadi Saoudi, Daniel Dunia Immunologie Le Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan (CPTP) UMR 1043, Inserm/CNRS/Université Paul Sabatier a été l un des premiers Centres de recherche biomédicale créés par l Inserm en A l origine très multidisciplinaire (cancer, signalisation, immunologie, génétique), le CPTP a évolué d un stade considéré comme expérimental à un environnement scientifique riche et productif en quelques années. Le renforcement des plateformes technologiques a constitué un élément clef de cette maturation. Depuis 2011 le CPTP a recentré ses activités autour de 3 axes de recherche, l immunologie, l inflammation et l infectiologie et réunit 14 équipes. Parmi ces 14 équipes, 3 d entre elles s intéressent à la sclérose en plaques : L équipe des Dr Jean-Charles Guéry et Lucette Pelletier : Œstrogènes et canaux calciques dans la physiopathologie des allergies et des maladies auto-immunes. Elle cherche à comprendre les mécanismes responsables de l effet protecteur de la grossesse dans la SEP. Elle aborde en particulier le rôle protecteur des hormones sexuelles féminines (les œstrogènes) dans un modèle animal de SEP, une thématique qui pourrait servir de base au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le traitement de la maladie. L équipe du Pr Roland Liblau et du Dr Abdelhadi Saoudi : Maladies inflammatoires du système nerveux : mécanismes et traitements. Elle s intéresse à l aspect inflammatoire de la maladie et à ce qui cause ce déséquilibre du système immunitaire, en combinant une activité de recherche expérimentale sur un modèle animal de la SEP et une activité de recherche clinique visant à identifier de nouveaux marqueurs biologiques et de nouvelles cibles thérapeutiques. L équipe du Dr Daniel Dunia : Physiopathologie des infections virales du système nerveux central. Elle s intéresse aux mécanismes qui font que certains virus présentent une «attirance» particulière pour le cerveau et y demeurent de manière persistante. En comprendre les raisons pourrait constituer un modèle des interactions entre un virus et le cerveau humain et permettre de mieux comprendre diverses maladies neurologiques humaines, et peut être certains aspects de la sclérose en plaques. une journée dans les laboratoires de recherche autour de la sclérose en plaques

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19 Fondation pour l aide à la recherche sur la sclérose en plaques La sclérose en plaques sera combattue par les avancées de la recherche. La Fondation ARSEP est totalement impliquée dans ce combat. Les chercheurs, jeunes ou aguerris, sont aidés par la Fondation dans une démarche scientifique rigoureuse pour aboutir à leurs objectifs. Ils se réjouissent de partager leur enthousiasme, de montrer leur travail et de présenter leurs avancées. De nombreux laboratoires ont ainsi ouvert leurs portes, avec la bienveillance de l Inserm et du CNRS, à Paris et dans plusieurs villes de Province. Puissent ces rencontres chercheurs-public être un lieu d échange, d enthousiasme et d espoir. Bonne visite à tous! Pr Thibault Moreau Président du Comité médico-scientifique Un espace de savoir partagé Cette deuxième journée de rencontre chercheurs patients souligne la volonté de l Inserm d avancer avec la Fondation ARSEP vers un espace de savoir partagé entre chercheurs et malades. Pour les malades il est important de constater que la recherche avance. Au travers de ces rencontres les chercheurs prennent quant à eux conscience des espoirs placés dans la recherche, ce qui contribue à donner un sens nouveau à leur travail. Avançons ensemble vers cet espace de partage et d échanges Mme Bernadette Bréant Mission Inserm Associations

20 Fondation pour l aide à la recherche sur la sclérose en plaques FONDATION ARSEP 14 rue Jules Vanzuppe Ivry sur Seine INSERM 101, rue de Tolbiac Paris Cedex 13

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