rapport d activité 2013 partenariats n innovation n solidarité

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1 rapport d activité 2013 partenariats n innovation n solidarité

2 2 Merci à nos partenaires financiers

3 à l heure où la toute nouvelle loi d orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale prévoit la fusion du GIP ESTHER et d autres opérateurs de coopération bilatérale au sein d une nouvelle Agence Française d Expertise Technique Internationale (AFETI), le rapport d activité du GIP ESTHER dresse un tableau impressionnant des réalisations du GIP en ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 La barre était haute : nouveaux projets, nouveaux financements, nouveaux partenariats ajoutés aux activités ambitieuses déjà en œuvre. Une fois de plus, sans nier les difficultés, retards et contraintes, nos partenaires du sud et du nord, appuyés par les équipes du GIP, dans les pays et au siège, ont impeccablement déroulé le menu des programmes, innové, avec de plus en plus de professionnalisme et de qualité, dans des contextes parfois bien compliqués. 17 pays d intervention, Pvvih sous ARV dans 179 sites d intervention, femmes testées, journées/homme de formation, 45 hôpitaux français engagés, journées/ homme d expertise mobilisée, 14 M de dépenses totales dont 10,5 M de dépenses d intervention. Les chiffres parlent d eux-mêmes. Des projets spécifiques et innovants en faveur des usagers des drogues, des détenus, des enfants, tous vulnérables et insuffisamment servis par les programmes d accès aux soins. De nouveaux projets sur les technologies innovantes de diagnostic des maladies infectieuses ; la poursuite et l intensification de notre programme multi-pays de renforcement de la chaîne du médicament, essentiel à la prévention des ruptures de stock, problème considérable et récurrent auquel se heurtent régulièrement les patients et les soignants ; un appui de plus en plus structuré aux systèmes de santé ; un engagement fort et renouvelé en faveur de la santé communautaire et de la reconnaissance du métier de conseiller psycho-social/médiateur de santé publique. Le GIP ESTHER est sur tous les fronts, avec ses partenaires associatifs, hospitaliers, institutionnels, financiers, techniques. L Alliance européenne ESTHER avance aussi à grands pas, vers de nouveaux développements. Cette expérience, ce savoir-faire, ce métier nourrissent la créativité des équipes et leur juste sensibilité aux besoins des pays et des patients. La fusion dans une nouvelle agence, le lancement tout proche de l agenda post 2015, la transition épidémiologique, les demandes d expertise venant de nouveaux pays, à revenu intermédiaire, imposent de nouveaux enjeux. Le GIP ESTHER, avec ses partenaires, dans un cadre revu et précisé, sur la base de la concertation avec les partenaires de terrain et du métier, est, je le crois sincèrement, prêt à poursuivre son développement et ses ambitions d acteur innovant de la coopération en santé de la France. Merci à tous ceux qui ont fait ces résultats : partenaires hospitaliers et associatifs, au sud et au nord ; équipes ESTHER du terrain et du siège, experts du sud et du nord. Ce sont votre engagement, votre esprit de solidarité et votre professionnalisme qui portent nos actions. Et pour finir, un proverbe africain dont chacun appréciera la pertinence et la subtilité : «les yeux qui ont vu la montagne n ont pas peur des collines». Sincèrement vôtre. Dr Gilles Raguin Directeur 3

4 * SOMMAIRE rapport d activité , LE GIP ESTHER EN BREF Conseil d administration 06 Les chiffres clés 08 Les indicateurs de résultat 10 Quelques dates 12 Les partenariats 13 La mobilisation de l expertise en Le renforcement des ressources humaines en santé 16 Nouveaux projets FOCUS SUR DES PROJETS CLÉS Projet HSH en RCA 19 Projets Prison en Côte d Ivoire, au Burundi et au Mali 19 Projet APPS (African Partnerships for Patient Safety) 20 ESTHERAID Actions en faveur des consommateurs de drogues injectables (CDI) en Afrique de l ouest- Sénégal LES DOMAINES D INTERVENTION D ESTHER Lutter contre les pandémies VIH/TB 21 Le renforcement des systèmes de santé 23 SMNI et santé sexuelle 24 Hygiène hospitalière et sécurité des soins 24 Recherche opérationnelle et publications scientifiques SUIVI ET ÉVALUATION DES PROGRAMMES ESTHER 4 Stratégie de suivi des projets ESTHER 27 Politique d évaluation 27 Renforcement des systèmes d information et de suivi 27

5 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ COMMUNICATION Communication autour des projets sur financement externe 28 Participation à deux conférences internationales 29 Les outils de communication L ALLIANCE EUROPÉENNE ESTHER ORGANISATION ET BILAN FINANCIER Organisation 32 Bilan financier ANNEXES L activité d Esther pays par pays 38 5

6 , le gip esther en bref 6 Les objectifs d ESTHER sont de renforcer les capacités des pays partenaires dans les domaines de la lutte contre le VIH/Sida, des infections associées, de la sécurité des patients, de l hygiène hospitalière, de la santé maternelle, néonatale et infantile. Ses interventions s inscrivent dans une logique de renforcement des systèmes de santé, tant au niveau hospitalier que communautaire, et dans le respect des principes de la déclaration de Paris sur l efficacité de l aide au développement. Le renforcement des capacités dans les pays à faibles ressources repose sur des partenariats hospitaliers, d une part, de l assistance technique, d autre part. Le Groupement d Intérêt Public ESTHER est un opérateur d État sous tutelle du ministère des Affaires étrangères et du Développement international et du ministère des Affaires sociales et de la Santé. Il s agit d un GIP regroupant les ministères de tutelle, la FHF, la Croix-Rouge française et l association Tulipe. Les principes et l action d ESTHER s inscrivent dans les grands axes de la politique française de coopération en santé : partenariats, innovation, solidarité Nord/Sud pour l accès aux soins et aux médicaments, mobilisation de l expertise française en santé à travers le réseau des hôpitaux, les réseaux ville-hôpital et le soutien aux organisations communautaires et ONG locales.

7 conseil d administration Le Conseil d Administration du GIP ESTHER est formé de 18 membres : 3 représentants du ministère des Affaires étrangères ou leurs suppléants. 3 représentants du ministère chargé de la Santé ou leurs suppléants. l Ambassadeur chargé de la lutte contre le sida et les maladies transmissibles. 2 personnes qualifiées désignées conjointement par le ministre des Affaires étrangères et du Développement international et le ministre chargé des Affaires sociales et de la Santé. Le président de la Fédération Hospitalière de France (FHF) ou son représentant. 2 directeurs généraux désignés par la Conférence des directeurs généraux de Centres hospitaliers universitaires ou leurs représentants. 1 directeur désigné par la Conférence nationale des directeurs de Centres hospitaliers ou son représentant. Le président de l association «Tulipe» ou son représentant. 2 représentants d associations de lutte contre le VIH/Sida dont une appartenant à un ou plusieurs pays du Sud, désignés par le Conseil d Administration du groupement sur proposition de son Président. le président de la Croix-Rouge française ou son représentant. Avec voix consultative, siège au Conseil d Administration toute personne morale publique ou privée autre que celles déjà membres du GIP dont la participation financière, inscrite au budget du GIP, est d au moins euros sur une année. Elle siège au Conseil d Administration pendant toute la période où elle apporte son concours financier au GIP. Siège(nt) également au Conseil d Administration avec voix consultative dans les domaines qui le(s) concerne(nt), le(s) représentant(s) du personnel du GIP. ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 01 7

8 les chiffres clés ESTHER déploie ses programmes dans 17 pays partenaires : Montant des dépenses engagées par pays maroc BURKINA FASO mali niger Cameroun Bénin Burkina Faso Mali sénégal liberia côte d ivoire togo BÉNIN cameroun En 2013, personnes ont été formées par ESTHER lors de jours de formation, ce qui représente au total jours/personne de formation. tchad république centrafricaine burundi Côte d Ivoire RCA Vietnam Multi sites Tchad Burundi Togo Sénégal Séminaires thématiques Niger Haïti laos vietnam Maroc Réseau EVA Liberia haïti Cambodge Laos Cambodge Ouzbékistan Total sites de prise en charge soutenus par ESTHER en 2013, dont 92 sites décentralisés 200 n De 2003 à 2010 : tous sites confondus En 2011, 2012 et 2013 n Sites en capitales n Sites décentralisés

9 PVVIH bénéficient d un soutien d ESTHER Files actives et PVVIH sous ARV dans les sites partenaires ESTHER fin 2013 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ % n File active n PVVIH sous ARV Nombre total de PVVIH sous ARV : CHAPITRE % 93% 87% 58% 57% 52% 91% 99% 61% 60% 0 Cameroun Mali Burkina Faso Bénin Côte d Ivoire RCA Burundi Tchad Togo Sénégal Niger Maroc Liberia Vietnam 85% 82% 79% 93% 77% 44% Cambodge Laos Haïti Les indicateurs de prise en charge des patients infectés par le VIH Les activités d accompagnement psychologique et social Indicateurs Nombre et % Patients VIH <15 ans <1 an 853 Sous ARV % 79,9% <15 ans % 78,5% <1 an 638 % 75,9% 2 nde ligne ARV % 8,1% <15 ans 979 % 12,6% Mesures CD Mesures CV VIH Taux de rétention à 12 mois 80,1% N= La continuité des soins et la mobilisation communautaire pour la prise en charge globale des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida restent une priorité d ESTHER. Nombre de conseillers psychosociaux (CPS) par pays Afrique Bénin : 496 Burkina Faso : 39 Cameroun : 34 Côte d Ivoire : 129 Mali : 17 Maroc : 4 Niger : 12 République centrafricaine : 97 Sénégal : 3 Tchad : 24 Asie Cambodge : 5 Laos : 3 Vietnam : sites partenaires Sud dont 118 sites de prise en charge ont été interrogés. MÉTHODOLOGIE Collecte annuelle transversale. outils standards de collecte de données (dossiers médicaux standards papiers et informatisation des données sur le logiciel ESOPE). travail de suivi et de supervision des projets et collecte régulière sur site par nos agents qui valident et analysent les données pour les indicateurs associations communautaires et ONG locales soutenues en conseillers psychosociaux / médiateurs formé en

10 LES INDICATEURS DE RéSULTAT 2013 Indicateurs du contrat d objectifs et de performance (COP) pour l année 2013 Objectif n 1 : relever les défis de la mondialisation et du développement Modalités Objectifs Indicateurs Chiffres 2011 Chiffres 2012 Chiffres 2013 Lutte contre la pauvreté et amélioration de la gouvernance Donner la priorité aux pays partenaires à Indice de Développement Humain (IDH) faible ou moyen Rapport du nombre de pays à IDH moyen ou faible sur nombre de pays partenaires 100% 100% 100% Contribution à la préservation des biens publics mondiaux Renforcer les capacités des pays partenaires en matière de lutte contre le VIH/Sida et répondre aux besoins spécifiques des pays partenaires en matière de santé des populations pour contribuer à l atteinte des OMD Nombre de PVVIH sous ARV dans le cadre d un projet ESTHER Mobiliser les acteurs de la société civile française au service de la coopération internationale et du développement - Renforcer les partenariats Favoriser et coordonner la mise en œuvre et le suivi de l intervention d établissements hospitaliers français et d associations françaises auprès d établissements de santé, y compris les centres de santé communautaires et les ONG des pays partenaires Nombre d hôpitaux français jumelés Nombre d hôpitaux et structures sanitaires des pays partenaires jumelés Nombre d associations soutenues dans les pays partenaires % des dépenses d intervention consacrées aux activités communautaires % 31% 15% Objectif n 2 : Renforcer l influence de la France en Europe et dans le Monde Modalités Objectifs Indicateurs Chiffres 2011 Chiffres 2012 Chiffres 2013 Renforcement de la dimension européenne de notre action Développement de l Alliance Européenne ESTHER (12 pays en 2012) Nombre de pays d intervention de l Alliance Européenne Nombre de sites soutenus par l Alliance Européenne Promouvoir l expertise technique française Promouvoir l expertise technique française Nombre de contributions à des groupes internationaux d expertise Nombre de personnes ayant reçu au moins une formation dans l année

11 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 Objectif n 3 : améliorer le pilotage et l efficience dans la gestion des crédits CHAPITRE 01 Modalités Objectifs Typologie indicateurs (PAP, COM, interne) Chiffres 2011 Chiffres 2012 Chiffres 2013 Production d un tableau de bord mensuel de suivi budgétaire et des emplois Développer la culture de résultats et de suivi de la performance: créer des outils d évaluation et de pilotage stratégique (contrôler l utilisation des fonds et évaluer les résultats atteints) Développer le contrôle de gestion Volume financier moyen géré par Responsable de projets Nombre de journées de mission par Responsable de projets 2 000Ke 1 872Ke 1 868Ke Développer la collecte de données (suivi/évaluation) Rapport entre nombre de sites fournissant des données de PEC et nombre de sites partenaires sollicités 83% 95% 99% Concentrer les moyens sur les priorités géographiques et sectorielles Concentrer les moyens sur les zones prioritaires au sens du CICID Rapport du nombre de pays soutenus par ESTHER et faisant partie des zones 1 & 2 du CICID sur la totalité des pays soutenus par ESTHER 68% 68% 88% Développer l autofinancement Développer de nouveaux partenariats Rapport de l enveloppe «intervention» financée par les subventions de l état sur le montant total de l enveloppe 58% 57% 51% Mieux adapter l action des opérateurs aux besoins du réseau, consolider leur tutelle par la signature des COP et développer le dialogue de gestion Développer les outils du dialogue de gestion avec les tutelles Tenue d un comité de liaison stratégique tous les trimestres

12 QUELQUES DATES JANVIER janv fév AVRIL avr mai Ouidah - Bénin : réunion de conception des outils ETP dans le cadre du projet ESTHERAID. Ho Chi Minh Ville - Vietnam : inauguration du centre méthadone du district de GO VAP. Comité de liaison Vietnam. Casablanca - Maroc : 2 ème session du séminaire international de santé sexuelle. septembre sept oct octobre Abidjan - Côte d Ivoire : lancement du projet OPP-ERA, destiné à améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH à travers un meilleur accès aux tests de mesure de la charge virale et financé par UNITAID. Hanoï - Vietnam : symposium scientifique consacré au VIH et aux hépatites, co-organisé par l ANRS, ESTHER et les programmes nationaux de lutte contre le VIH vietnamien (VAAC) et cambodgien (NCHADS). Limbe - Cameroun : réunion de finalisation des outils ETP dans le cadre du projet ESTHERAID. MAI 16 JUIN AOÛT Comité de liaison Burkina Faso. Paris : Journée ESTHER. Oslo - Norvège : réunion de l Alliance Européenne ESTHER, en marge du 38 ème World Hospital Congress. Lomé - Togo : formation sous régionale ESOPE pédiatrique rassemblant 17 participants de 6 sites. NOVEMBRE DéCEMBRE Dakar - Sénégal : lancement officiel du projet EVA, «Enfants et VIH en Afrique» : réseau francophone de pédiatres et d équipes de soins spécialisés dans la prise en charge du VIH. pédiatrique. Paris : Rencontres Nord/Sud, co-organisées par l IMEA, ESTHER et l IRD sur le thème : «Enfants et VIH en Afrique». Comité de liaison Niger. Le Cap - Afrique du Sud : conférence ICASA. ESTHER et ses partenaires sont intervenus dans 3 symposiums satellites, ont présenté 3 projets à l oral et affiché 7 posters. Dublin - Irlande : réunion de l Alliance Européenne ESTHER. 12

13 Les partenariats Partenariats internationaux ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (FMSTP) : ESTHER est bénéficiaire secondaire des subventions du Fonds Mondial (Bénin, Côte d Ivoire). Le GIP ESTHER est membre de l IATT/ETME, groupe de travail animé par l OMS et l UNICEF pour améliorer la qualité (guides, échanges de bonnes pratiques) et la coordination de l appui aux pays pour l élimination de la transmission mèreenfant du VIH (ETME). JURTA (Joint United Nation Regional Team on AIDS) : ESTHER est membre du JURTA, réseau informel d organisations internationales (Nations Unies et au-delà) fournissant de l aide technique aux pays d Afrique de l Ouest et du Centre dans le champ du VIH/Sida. UNITAID : le GIP ESTHER est partenaire opérationnel d UNITAID (Projet ESTHERAID et Projet OPP-ERA). Par ailleurs, des partenariats ont été établis avec Ie DEA West Africa (International epidemiologic Databases to Evaluate AIDS) pour l informatisation des données de suivi de cohorte, le renforcement de compétences sur la gestion des données et le contrôle qualité des bases. oms/apps : le GIP ESTHER est le coordonnateur du projet APPS/France, en partenariat avec la DAEI, la DGOS et les hôpitaux concernés. onudc : le GIP ESTHER collabore et intervient avec ONUDC en Afrique sur les deux thématiques : prison et usagers de drogue (Symposium commun à ICASA, collaboration sous régionale). CHAPITRE 01 Partenariats avec les autres opérateurs de l expertise publique française Le GIP ESTHER est partenaire de FEI et de l ANRS dans un projet en consortium financé par UNITAID (Projet OPP-ERA). Partenariats de recherche opérationnelle avec ANRS et IRD (projet THILAO et partenariat Cameroun), d une part, et avec l unité épidémiologie des maladies émergentes de l Institut Pasteur, d autre part, pour l analyse de cohorte et le renforcement des compétences en épidémiologie. adecri/gip SPSI : le GIP travaille sur un projet commun de financement de l accès aux soins et au traitement avec le ministère de la Santé du Cameroun. fei/initiative 5% : le GIP ESTHER est membre du comité de pilotage de l Initiative 5%. Partenariats hospitaliers 2013 Au total, 45 établissements hospitaliers français et 4 établissements hospitaliers non français sont partenaires actifs d ESTHER, dont 33 CHU (74%). Ambroise Paré Armand-Trousseau Avicenne Bicêtre Bichat - Claude Bernard Cochin ASSISTANCE PUBLIQUE - HÔPITAUX DE PARIS (15 établissements) Hôpital Européen Georges Pompidou Louis Mourier Necker Enfants Malades Pitié Salpêtrière Raymond Poincaré Robert Debré Saint-Antoine Saint-Louis Tenon 13

14 AP - Hôpitaux de Marseille Amiens Angers Besançon Bordeaux Clermont-Ferrand Dijon Annecy Avignon BIZIA /Bayonne Brive CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES (20 établissements) - non AP-HP Fort-de-France Grenoble Limoges Lyon Montpellier Nancy Nantes CENTRES HOSPITALIERS (10 établissements) Charleville-Mézières CHI Créteil Perpignan Saint-Brieuc Nice Pointe-à-Pitre Rennes Rouen Strasbourg Toulouse Saint-Denis Villejuif Paul Guiraud ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS ÉTRANGERS (CHU) Allemagne : CHU de Rostock et Hambourg Côte d Ivoire : CHU Treichville, Abidjan Thaïlande : CHU de Chiang Mai MOBILISATION DE L EXPERTISE HOSPITALIÈRE En 2013, 134 missions pour 683 jours de travail sur place ont été réalisées par des professionnels de santé des 45 hôpitaux, tous métiers confondus. Partenariats associatifs Partenariats financiers Le GIP ESTHER a soutenu, en 2013, 12 collectifs associatifs ou réseaux de soins et collabore avec 126 associations, groupes de soutien ou organisations communautaires. Il faut noter la progression du nombre de projets destinés aux populations en situation de vulnérabilité : détenus en Côte d Ivoire, usagers de drogues au Maroc, au Sénégal et au Vietnam et HSH en RCA. ESTHER développe de nombreux projets sur financements externes et tient à remercier une nouvelle fois ses bailleurs pour leur confiance et leur engagement à ses côtés : Ventilation des recettes totales au GIP ESTHER par source de financement calais n Subventions publiques n Financements externes rouen lille amiens creil charleville-mézière 18 46% 54% brest rennes paris strasbourg angers nantes dijon besançon la rochelle clermont-ferrand annecy limoges lyon brive chambéry bordeaux grenoble avignon montpellier nice marseille toulouse perpignan Ventilation des recettes sur financements externes par bailleur UPEN Vietnam : 3% UNITAID Opp-era : 2% FEI 5% pédiatrie : 8% AFD Tchad : 4% Mairie de Paris : 2% Autres : 3% ESTHERAID : 53% FM Bénin : 7% guadeloupe Pointe-à-Pitre martinique Fort-de-France AFD formation : 2% 14 C2D Cameroun : 15%

15 établissement public au cœur du dispositif français de coopération, l Agence française de développement agit depuis 70 ans pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l outre-mer au moyen de subventions, de prêts, de fonds de garantie ou de contrats de désendettement et de développement. Cette initiative est mise en œuvre sous la forme d une contribution indirecte de la France au Fonds mondial, équivalente à 5% de la contribution globale française au Fonds chaque année. Elle vise à répondre aux demandes en expertise technique des pays francophones afin de renforcer leur efficacité et leur impact sanitaire. ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 01 Unitaid utilise un mode de financement innovant pour augmenter les fonds destinés aux programmes de santé dans le monde et à élargir l accès aux traitements et aux produits de diagnostic du VIH/Sida, du paludisme et de la tuberculose dans les pays à faible revenu. C est la première organisation mondiale du domaine de la santé à user de son influence sur le marché en tant qu acheteur pour améliorer les produits sanitaires indispensables et les rendre financièrement plus accessibles aux pays en développement. Institution financière innovante, le Fonds mondial soutient les pays dans leurs initiatives de prévention, de traitement et de soins des personnes vivant avec le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme. Créé en 2002, il vise à accroître considérablement les ressources réservées à la lutte contre les trois pandémies. Ville du monde, ville dans le monde, Paris demeure sensible aux besoins, sans cesse changeants, qui caractérisent notre époque. Elle se mobilise, au nom des Parisiens, dans plusieurs secteurs de la coopération internationale, vitaux pour chaque habitant de notre planète, et notamment en matière de santé en soutenant de nombreux projets et programmes. Le National Institute on Drug Abuse est un institut de recherche américain faisant partie du National Institute of Health, et dont la mission porte sur l abus des drogues et la toxicomanie (soutien à la recherche et diffusion des résultats afin d améliorer la prévention et le traitement). 15

16 la mobilisation de l expertise en 2013 Nombre total de journées d expertise mobilisées par le GIP ESTHER Nombre de journées homme d expertise Sud mobilisées Nombre de journées homme d expertise Nord mobilisées Ce chiffre inclut toutes les journées d expertise : compagnonnage, assistance technique, formations réalisées par des hospitaliers, des prestataires et le personnel du GIP / Coordinations ESTHER Compagnonnage, assistance technique et personnel du GIP / Coordinations ESTHER Compagnonnage,assistance technique et personnel du GIP / Coordinations ESTHER Expertise interne au GIP ESTHER/ Coordinations 951 Nombre de journées d expertise réalisées dans le cadre du jumelage hospitalier Nord-Sud 726 Nombre de journées d expertise réalisées dans le cadre d un compagnonnage Sud 4 93 Nombre de journées d expertise hors jumelage hospitalier 762 Prestataires Nord, Sud LE RENFORCEMENT DES RESSOURCES HUMAINES EN SANTÉ L objectif d ESTHER est de renforcer, par la formation continue, les compétences des acteurs du système de santé et du secteur associatif. En 2013, on note une constance dans les cibles prioritaires de formation, une variété croissante des modalités opératoires et un maintien du nombre de jours de formation et du nombre de personnes formées : personnes ont bénéficié d un renforcement de compétences au cours de journées de formation. Soit un total de jours/personne de formation délivrés. La stratégie de formation ESTHER est de plus en plus tournée vers la formation de formateurs et parmi les catégories de personnel, vers la formation des paramédicaux, afin d accompagner le développement de la prise en charge dans le cadre de la décentralisation et dans le contexte de la crise des ressources humaines en santé. Profil des personnes formées Assistants sociaux : 2% Biologistes : 2% Pédiatres : 2% Associatifs : 3% Divers, pluridisciplinaire : 1% Opérateurs de saisie : 1% Médecins : 24% Psychologues/ psychiatres : 3% Infirmières : 21% Sages-femmes : 4% Pharmaciens/ dispensateurs : 8% CPS : 8% 16

17 CHAPITRE 01 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 Thématiques de formation Population vulnérable (prisons) : 3% Divers (multithématique) : 12% PEC adultes : 19% En 2013, au travers du projet ESTHERAID, l accent a été mis sur le développement des compétences liées à l approvisionnement, la gestion et la dispensation des médicaments ARV/IO. Le nombre de formations renforçant les compétences en PTME a progressé, ce qui conforte l engagement d ESTHER sur l e-tme et la SMNI. ESTHER poursuit ses activités de formation sur ses axes de formation prioritaires : prise en charge clinique adulte. accompagnement psychologique et soutien social. suivi-évaluation des activités de prise en charge. éducation thérapeutique. PRC pédiatrique/ ETP pédiatrie : 5% Accompagnement psychologique et soutien social : 12% Sécurité des soins : 6% SMNI dont e-tme : 7% Biologie : 7% Gestion/ approvisionnement/ dispensation : 9% ATP adultes : 9% ESOPE Suivi-évaluation : 11% Un dispositif de formation visant le développement des compétences Les jumelages hospitaliers sont au centre du dispositif de formation et permettent un échange d expertise et un transfert de compétences au plus près du terrain. Afin de former des référents formateurs dans les pays et favoriser les échanges inter-pays, ESTHER développe des séminaires de formation sous régionaux autour de ses thématiques phares de formation : accompagnement psychologique et soutien social, éducation thérapeutique du patient, suivi/évaluation des activités de prise en charge et prise en charge VIH pédiatrique. En 2013 :. 211 ateliers de formation d une durée moyenne de 4 jours ont permis la formation de personnes soit 78% du total des personnes formées missions de compagnonnage d une durée moyenne de 4,9 jours ont permis de renforcer les compétences sur le terrain de 780 personnes personnes ont bénéficié d un stage dont 93 en France et 62 dans une des structures partenaires du réseau ESTHER au Sud. 17

18 nouveaux projets 2013 OPP-ERA Le projet OPP-ERA (Open Polyvalent Platforms - OPP) vise à faciliter l accès aux tests de mesure de la charge virale pour le suivi des patients VIH et la détection précoce de l infection chez les nouveaux-nés. Il vise également à ouvrir le marché de la charge virale à de nouveaux fournisseurs pour stimuler la concurrence et l innovation. OPP-ERA est mis en œuvre dans quatre pays : le Burundi, le Cameroun, la Côte d Ivoire et la Guinée, par un consortium d acteurs français : FEI (France Expertise Internationale), le chef de file, le GIP ESTHER, l ANRS (Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales), SOLTHIS (Solidarité thérapeutique et initiatives contre le sida) et SIDACTION. Usagers de drogue - ho chi minh ville L utilisation de drogues injectables est un important problème de santé publique au Vietnam. à Ho Chi Minh Ville (HCMC), il y aurait usagers de drogues et 18% d entre eux seraient séropositifs pour le VIH. Le projet ESTHER, démarré en 2012, dans le district de Go Vap, au centre de prise en charge ambulatoire du VIH a pour objectifs d améliorer l accès au traitement de substitution et d accroître l offre de produits, de diminuer les risques liés aux interactions avec les médicaments antirétroviraux (ARV) et de diminuer les besoins en personnel et en infrastructure. Les partenaires impliqués au côté d ESTHER sont : le comité provincial SIDA d HCMC et le ministère de la Santé vietnamien, le Centre Bizia (Centre hospitalier de Bayonne) et l Université de Bordeaux et aux états-unis, l Université de Pennsylvanie. Le centre Méthadone a été inauguré en avril personnes ont été formées. À ce jour, plus de 136 usagers de drogues bénéficient d un accès à la méthadone et 37, dont 13 VIH+, ont été inclus dans la recherche opérationnelle associée (mars 2014). Projet prévu pour une durée de 5 ans, cofinancé par le National Institute For Drug Abuse (NIDA) pour un montant total de 2,3 millions de dollars US. eva (enfants et vih en afrique) Le Réseau Enfants et VIH en Afrique (EVA) bénéficie du financement de l Initiative 5% - France Expertise Internationale (FEI) à hauteur de M pour 3 ans. Le projet EVA a démarré en février 2013 ; c est un réseau de formation des acteurs de santé impliqués dans la prise en charge globale pédiatrique de l infection à VIH. Il concerne 17 sites de référence pédiatrique (CH et CHU) dans 13 pays d Afrique francophone. 18

19 02 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 02 focus sur des projets clés PROjET HSH* EN RCA *HSH : Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes. En 2010, le Centre National des IST et du Traitement ARV (CNRIST/TAR), avec l appui du GIP ESTHER, a lancé une étude sur la population des HSH, en vue de mener des actions de prévention et de prise en charge de l infection à VIH et des IST. De 2010 à 2012, un programme de prise en charge du VIH et de prévention a été mis en place. Une deuxième étude (N=170) a confirmé des prévalences élevées pour le VIH (41%), la Syphilis (21%) et HBV (23%). Le projet vise à la mise sous traitement de tous les HSH infectés avec un dispositif d accompagnement psychologique et de soutien social renforcé. Ce programme de prise en charge continue est une innovation majeure dans un contexte complexe, instable et stigmatisant. PROJETS «PRISONS» EN CÔTE D IVOIRE, AU BURUNDI ET AU MALI La population des détenus demeure très souvent exclue des politiques et des programmes de lutte contre le Sida. Pourtant, dans tous les pays, la prévalence du VIH et la tuberculose chez les prisonniers est plus élevée que la moyenne nationale. En Afrique, le surpeuplement dépasse souvent les 300%, les conditions d hygiène sont déplorables, la violence permanente et le dispositif sanitaire défectueux. Fin 2008, ESTHER a initié un programme de lutte contre le VIH/Sida dans la plus grande prison de Côte d Ivoire, la Maison d Arrêt et de Correction d Abidjan (MACA), qui comprend environ détenus. Fort de son expérience, ESTHER est devenu sous-récipiendaire du Fonds mondial et a élargi son offre de soins dans 8 prisons de Côte d Ivoire en D autres projets de lutte contre le VIH/TB en prison sont soutenus par ESTHER, à la prison de Mpimba au Burundi et à la prison de Bamako au Mali. 19

20 PROJET APPS (African Partnerships for Patient Safety) La sécurité des patients est un enjeu crucial en Afrique. Pour y répondre, l OMS a mis en place les «Partenariats africains pour la Sécurité des patients» (African Partnerships for Patient Safety - APPS), qui prévoient : prévention des infections associées aux soins, amélioration dans la gestion des déchets, procédures chirurgicales sûres, qualité et innocuité des médicaments. La France a rejoint le programme en En 2013, il compte 5 partenariats au Burkina Faso (CHU Montpellier), au Burundi (CHU Rennes), en Côte d Ivoire (CHU Bordeaux), au Niger (CHU Ambroise Paré, AP-HP) et au Togo (CHU Bichat - Claude-Bernard, AP-HP). ESTHERAID-2013 Le projet ESTHERAID, mis en œuvre par ESTHER sur financement UNITAID, dans 5 pays d Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Mali et République centrafricaine), vise notamment à faciliter et sécuriser la disponibilité des traitements (particulièrement des ARV pédiatriques et de 2 ème ligne), à assurer leur bonne utilisation au niveau des sites de prise en charge. Thématique de formation Nombre de personnes formées Chaîne du médicament Protocoles pédiatriques Protocoles 2 ème ligne APS/ETP ESOPE Résultats : Une augmentation du nombre d enfants sous traitement a été enregistrée dans les 5 pays cibles. Ces enfants disposent, dans l ensemble des sites, de FDC avec de l AZT à dosage pédiatrique. L accès aux ARV de 2 nde ligne a été amélioré. ESTHERAID soutient la mise en place de plateformes de coordination pour la gestion des intrants au Bénin, au Burkina Faso et au Cameroun. Des manuels et procédures de bonnes pratiques de gestion de stock, de collecte des données et de dispensation des ARV sont disponibles dans les 5 pays. ESTHERAID permet à chaque pays de renforcer la fiabilité des données de file active des personnes traitées par ARV (harmonisation des outils, informatisation et mise à disposition du logiciel ESOPE dans l ensemble des sites, collecte de données uniformisées, formations et analyse centralisée des données de file active). Nombre d enfants sous TAR Baseline Bénin # enfants sous TAR Cameroun # enfants sous TAR CAR # enfants sous TAR Mali # enfants sous TAR Consommation mensuelle moyenne AZT/3TC/NVP Bénin AZT/3TC/NVP - 60/30/50 mg Cameroun AZT/3TC/NVP - 60/30/50 mg CAR AZT/3TC/NVP - 60/30/50 mg Mali AZT/3TC/NVP - 60/30/50 mg 20 ACTIONS EN FAVEUR DES CONSOMMATEURS DE DROGUES INJECTABLES (CDI) EN AFRIQUE DE L OUEST- SÉNÉGAL Depuis 2008, ESTHER est engagé dans la prise en charge intégrée des addictions en Afrique de l Ouest, en particulier celle des consommateurs de drogues injectables au Sénégal. Associé à l ANRS et au Conseil National de Lutte contre le Sida du Sénégal, ESTHER a participé à une enquête sur l estimation des pratiques à risques et sur la prévalence du VIH, VHB et VHC chez les consommateurs de la région de Dakar, (1 324 personnes consommatrices de drogues injectables : 5,2% séropositives pour le VIH). ESTHER développe également des interventions sur la formation des prestataires de soins sur l usage de drogues injectables et les risques infectieux. Et a joué un rôle moteur sur la levée de financements nationaux et internationaux sur cette problématique (Fonds mondial, ONUDC, Coopération japonaise). La Mairie de Paris, par l intermédiaire d ESTHER, appuie également depuis 2 ans le projet au Sénégal et a financé la construction et l équipement du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD).

21 03 ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 03 LES DOMAINES D INTERVENTION D ESTHER LUTTER CONTRE LES PANDÉMIES VIH/TB L objet principal des activités d ESTHER dans la plupart des pays d intervention reste l appui à une prise en charge globale de qualité des PVVIH. Activités de prise en charge du VIH Dans chacun des programmes pays, il s agit d un axe/projet central entrepris par les équipes hospitalières partenaires, avec l appui des équipes hospitalières françaises et de la coordination nationale ESTHER. Les composantes de cette prise en charge sont multiples mais toutes visent à accompagner et à améliorer l accès aux ARV organisé par les programmes nationaux avec le soutien du Fonds mondial ou d autres bailleurs. ESTHER soutient des activités qui visent à obtenir le succès thérapeutique par une rétention dans le soin et une continuité thérapeutique grâce à une prise en charge pluridisciplinaire de qualité centrée sur le patient. Partout où cela est possible, l accès à la charge virale, qui est le meilleur outil de mesure et de renforcement de ce succès thérapeutique, est appuyé : Formation des équipes soignantes et communautaires Renforcement des structures, des laboratoires, et des circuits d approvisionnement. Amélioration de la prise en charge des Infections Opportunistes, en particulier de la tuberculose. Appui aux programmes d élimination de la transmission de la mère à l enfant. Attention particulière au diagnostic et à la prise en charge de l infection à VIH de l enfant. Activités ciblées sur des populations clés vulnérables (UDI, TS, HSH, prisonniers). Développement des activités de suivi-évaluation. En l absence d accès à la charge virale, c est la rétention à 12 mois de l initiation des ARV qui reste le meilleur indicateur de qualité de la prise en charge dans les sites. Les données par pays donnent une idée de la qualité des programmes : 65% des pays ont une rétention à 12 mois supérieure à 80% dans les sites soutenus par ESTHER. 21

22 Indicateurs génériques ESTHER 2013 Tous pays (2013) Caraïbes Asie Afrique N=140 partenaires sud sollicités dont 118 sites de PEC Total Haïti Cambodge Laos Vietnam Bénin Burkina Faso Burundi Cameroun Côte d Ivoire Liberia Mali Maroc Niger RCA Sénégal Tchad Togo % de rétention à 12 mois % perdus de vue 12 mois après 80, ,8 88,8 88,8 76,2 90,7 85,9 79,3 72, ,2 95,3 91,4 76,7 87,5 84,7 80, ,1 3,9 11,2 11,5 2,4 10,3 19,2 26,5 48,1 13,1 4,7 4,3 18,6 12,5 12,6 15 Amélioration de l accès aux ARV de 2 nde ligne Fin juin 2010 Fin déc Fin juin 2011 Fin déc Fin déc Fin déc Nb sites Nb patients sous 2 nde ligne Focus sur la prise en charge pédiatrique : l exemple du Cameroun Le Cameroun présente la particularité d avoir des prévalences relativement élevées (femmes enceintes entre 4% et 15% en 2013). Le nombre d enfants infectés par le VIH est estimé, selon l Onusida (2012) à [ ]. Parmi ceuxci, sont sous traitement, essentiellement faute de dépistage. Il existe donc un retard majeur dans la prise en charge des enfants infectés par le VIH. ESTHER a développé au Cameroun de multiples jumelages entre des CHU français et les principaux hôpitaux du pays. Depuis trois ans, grâce aux programmes ESTHERAID et C2D, un renforcement spécifique sur la pédiatrie a pu être développé (ateliers de formations et missions de suivi sur les sites régionaux). Aujourd hui, les files actives pédiatriques progressent. Entre 2012 et 2013, sur les sites partenaires d ESTHER : progression de 11% du nombre d enfants pris en charge (les files actives adultes stagnent : -1%). Parallèlement, le nombre d enfants infectés sous traitement ARV progresse de 4%, ce qui témoigne probablement d un accès plus précoce au dépistage. Activités dans le champ de la Tuberculose Alors que les premières recommandations sur l intégration des activités des programmes VIH/Sida et des programmes TB datent de près de 15 ans, la réalité du terrain sur la prise en charge de la coinfection VIH/TB reste très éloignée de ces objectifs. ESTHER cherche dans tous ses programmes de renforcement des capacités, à promouvoir une bonne coordination des prises en charge des deux infections. Et certains programmes sont spécifiquement dédiés à des interventions dans le domaine de la tuberculose. à Dakar, ESTHER a mis en place un système GenXpert de diagnostic de la tuberculose par PCR au CHU de Fann (appui technique de l hôpital St-Antoine AP-HP). Dans un contexte de plus faibles ressources, à Moundou, au Tchad, le GenXpert a été mis en place avec le soutien de la Mairie de Paris. Les équipes d Entraide Santé92 et du GERES évaluent avec ESTHER au Niger la prévalence de l infection tuberculeuse latente des soignants et mettent en place des interventions visant à réduire les contaminations par la TB en milieu de soins. à Bangui, en RCA, et à Kayes, au Mali, des équipes hospitalières travaillent pour améliorer la prise en charge des patients coinfectés par le VIH et la TB (renforcements des capacités et recherche opérationnelle). 22

23 Accompagnement psychologique et soutien social (APS) ESTHER appuie 126 associations partenaires et 12 collectifs associatifs et /ou plateformes de santé. L année 2013 marque un tournant important avec la mise en place d une démarche qualité dans l accompagnement psychologique et le soutien social des personnes infectées mais aussi dans l appui apporté aux conseillers psychosociaux. Les formations des psychologues et travailleurs sociaux ont permis de renforcer les dispositifs de supervision des médiateurs de santé/conseillers psychosociaux mis en place depuis 2009 au Tchad, au Cameroun, au Sénégal, puis au Bénin et au Burkina entre 2012 et En 2013, le volume de formation des acteurs en accompagnement psychologique et soutien social est aussi important que celui de la prise en charge médicale (en nombre de jours/personne). ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 03 Actions en faveur des populations clés 12 sites soutenus. 8 projets intervenant auprès des enfants et OEV. 3 projets pour les usagers de drogues. 2 projets HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes). 2 projets concernant les travailleuses du sexe. 3 projets prisons. LE RENFORCEMENT DES SYSTÈMES DE SANTÉ Le GIP ESTHER, à travers ses activités, contribue significativement au renforcement des systèmes de santé dans les pays partenaires. Toutes les interventions d ESTHER contribuent à renforcer un ou plusieurs des 6 piliers des systèmes de santé tels que les définit l OMS : offre de soins : les programmes mis en œuvre par le GIP ESTHER contribuent directement à renforcer l offre de soins en faveur de ceux qui en ont besoin dans les sites de prise en charge. En 2013, les projets se sont notamment concentrés sur la qualité des services (33% des dépenses d intervention consacrées aux activités de prise en charge, directement ou indirectement). ressources humaines de santé : acteurs de santé formés en systèmes d information sanitaire : le GIP ESTHER contribue au fonctionnement des systèmes de suivi et d évaluation, notamment à l aide de la suite logicielle ESOPE, développée par ESTHER. Ce logiciel est reconnu comme logiciel de suivi national dans 5 pays. (10% des dépenses d intervention consacrés aux activités de suivi-évaluation). disponibilité en médicaments, réactifs et technologies : à travers le projet ESTHERAID, le GIP ESTHER apporte un appui majeur à la gestion des approvisionnements et des stocks de médicaments et de réactifs (2,9 M en 2013). financement : à la demande des pays, ESTHER fournit l assistance technique nécessaire à la rédaction de requêtes pour soumission au Fonds mondial. En 2013, le GIP ESTHER s est engagé dans un partenariat pilote avec le GIP SPSI/ ADECRI sur le financement de la santé. Gouvernance : ESTHER apporte un appui institutionnel aux ministères de la Santé (programmes nationaux de lutte contre le sida, directions de la santé et de la maladie, direction de la pharmacie et du médicament, etc.). Par ailleurs, ces interventions contribuent à consolider l impact des programmes financés par le Fonds mondial et par UNITAID, dans une stratégie de complémentarité entre l outil bilatéral de la coopération française en santé que constitue le GIP ESTHER et les engagements multilatéraux de la France. 23

24 SMNI ET SANTÉ SEXUELLE Dans la logique de l intégration de l e-tme dans la SMNI, le mandat du GIP ESTHER a été élargi à l ensemble des activités liées à la SMNI. Les outils d ESTHER dans la SMNI 1. Le modèle du jumelage hospitalier peut être étendu à la SMNI. L hôpital est le niveau du système sanitaire où se mettent en œuvre les mesures capables de réduire la mortalité maternelle et néonatale (accouchement assisté par un personnel compétent ; SONU de base et complets). Le nombre d experts hospitaliers français mobilisables dans ce champ (obstétriciens, sages-femmes, pédiatres, anesthésistes, hémobiologistes) est très important. Exemple : 60 jours/personne de mission en 1 an réalisés par l équipe de Perpignan au Tchad. Le jumelage permet de développer des activités «sur un temps court mais répété» (missions de compagnonnage Nord-Sud, stages Sud-Nord). 2. La compétence en santé communautaire d ESTHER est un atout important pour la mise en œuvre des activités sur cette nouvelle thématique. Réduction du nombre des accouchements non assistés par information des communautés. Formation des travailleurs communautaires pour la référence. Au Togo, les médiateurs ont contribué au succès du projet pilote «PTME B+». Promotion du planning familial. 3. la formation : dans le domaine de la SMNI, ESTHER développe des actions de compagnonnage et de supervision formative visant les sages-femmes. 4. ESTHER accompagne les activités de jumelage, de soutien communautaire et de formation, par un appui aux structures et au fonctionnement : réhabilitations, achat de matériel, de consommables. Les exemples ESTHER dans la SMNI La porte d entrée, naturelle et déjà explorée au Burundi, dans le domaine de la santé maternelle, pour le GIP ESTHER, est une intégration des programmes PTME dans la SMNI. Indicateurs Burundi Tchad Togo Nb femmes enceintes reçues dans les structures de santé NA Nb femmes enceintes testées* Nb femmes enceintes VIH Nb femmes enceintes VIH+ mises sous ARV Nb et % de couples mère-enfant avec allaitement protégé ,5% ,9% ,9% *Difficulté à distinguer les femmes testées parmi celles reçues en CPN et celles qui viennent seulement faire le test de dépistage. HYGIÈNE HOSPITALIÈRE ET SÉCURITÉ DES SOINS En 2013, cinq partenariats spécifiques dédiés à la sécurité des patients et à l hygiène hospitalière se sont déroulés au Burkina Faso au Burundi, en Côte d Ivoire, au Niger et au Togo. Ces partenariats s inscrivent dans le programme APPS de l OMS : Hygiène des mains et implantation de produits hydroalcooliques ; surveillance épidémiologique et prévention des accidents d exposition au sang (Burundi). Organisation des services de blocs opératoires et de stérilisation ; renforcement des capacités de maîtrise du risque infectieux ; accompagnement de la direction générale de l hygiène publique (ministère de la Santé) pour diffuser les bonnes pratiques en matière d hygiène et de prévention du risque infectieux et liées aux soins dans tous les établissements hospitaliers du pays (Côte d Ivoire). Renforcement des capacités du personnel hospitalier (infirmiers, techniciens de laboratoire et d hygiène ) ; matériel de prélèvement sécurisé ; autonomisation des équipes pour la surveillance des AES et analyse des pratiques (Niger, Togo). 24

25 Rédaction de protocoles et mise en place des procédures ad hoc sur le lavage des mains, le circuit d évacuation des déchets, l entretien des locaux, les soins à risques ; formation de référents hygiène hospitalière centrée sur les précautions standards en hygiène et en particulier l hygiène des mains et le circuit des déchets (Burkina Faso). Projet APPS 2013 Côte d Ivoire : CHU de Bordeaux, Hôpital Général de Port Bouët, CHU de Treichville, Direction de l hygiène publique. Missions du personnel de Bordeaux à Abidjan : 80 jours/personne. Projet APPS 2013 Niger : Sécurisation du prélèvement veineux à l Hôpital National de Niamey - GERES Formation d un référent et gestionnaire des données AES : 1 mission 15 jours en France (06/2013). Formation EPIDATA (Epiconcept - Paris). Enquête de satisfaction (11/2013) : 55 utilisateurs. - Technique plus simple d utilisation : 77% - Gain de temps (durée du prélèvement) : 76% - Réduction du risque d AES par piqûre : 100% ESTHER - RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 CHAPITRE 03 RECHERCHE OPÉRATIONNELLE ET PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES La recherche opérationnelle (RO) vise à évaluer ce qui fait l efficacité de nos interventions. Trait d union entre l évaluation des programmes et la recherche clinique, c est pour ESTHER une exigence incontournable. Des partenariats avec des équipes de recherche sur les sites ANRS : Étude Stratall ESTHER/ANRS au Cameroun (2006 à 2010) : en 2013, publications sur la charge virale et son rapport coût/ efficacité et sur la résistance. Depuis 2012, ESTHER est engagé auprès des équipes de recherche clinique de 5 pays (Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Cameroun) fédérées dans le projet ANRS de cohorte thérapeutique de troisième ligne, THILAO (Third Line Antiretroviral Optimization) : cohorte prospective thérapeutique multicentrique qui évalue le renforcement de l observance et le traitement à base de darunavir/r et raltegravir chez des adultes infectés par le VIH-1 en échec virologique de deuxième ligne de traitement antirétroviral dans 4 pays : Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Mali. site ANRS du Cambodge (nombreux travaux sur la cohorte thérapeutique de l hôpital Calmette). Un travail en lien avec des chercheurs en sciences sociales : En Côte d Ivoire, étude d observation à l intérieur de la Maison d arrêt et de correction d Abidjan (MACA) - Frédéric Le Marcis, ENS - et en Centrafrique, étude qualitative sur «les femmes libres» de Bangui - Christine Salomon, CESP/CRESPA. Le développement de compétences locales pour la réalisation d études : À Ho Chi Minh Ville au Vietnam, en collaboration avec le NIDA, les universités de Pennsylvanie et de Bordeaux, avec le CSAPA de Bayonne et le programme national vietnamien, ESTHER entreprend une recherche opérationnelle sur l usage de la Suboxone en association avec les ARV chez les usagers de drogues. Au Togo, la mise en œuvre de l option B pour l ETME est évaluée dans trois centres de référence. Au Bénin, le partenariat avec une équipe de l Institut Pasteur de Paris permet de renforcer la qualité des bases de données et les capacités d analyse locales. Au Liberia : rétention thérapeutique avec l hôpital Bichat - Claude-Bernard (AP-HP). Au Burundi : étude sur la qualité des soins. l importance de la recherche opérationnelle au sein des projets pays : Au Mali : implication des travailleurs communautaires dans la rétention et la recherche des perdus de vue.. BILAN Publications scientifiques icasa : Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique 5 Communications orales 7 Posters 25

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