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1 COUNCIL 0F EUROPE *** * * * * * * *** CONSEIL DE L'EUROPE PATRIMOINE ARCHITECTURAL Rapports et Etudes PUBDGIV001 FORMATION SPÉCIALISÉE DES ARTISANS ET CONSERVATION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL Ile de San Servolo Venise septembre 1982

2 FORMATION SPECIALISEE DES ARTISANS ET CONSERVATION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL Séminaire organisé par le Conseil de l'europe auprès du Centre européen de formation d'artisans pour la conservation du patrimoine architectural, avec le concours de la Province de Venise et du Bureau d'etudes du Ministère Italien des Biens Culturels Ile de San Servolo Venise septembre 1982

3 S O M M A I R E SEANCE D'OUVERTURE i I. Allocution d'ouverture par Mme Christina SANDSTROEM II. Message de M. Franz KARASEK, Secrétaire Général du 4 Conseil de l'europe III. Définition des objectifs du Séminaire par 5 M. Wolfdietrich ELBERT, Directeur du Centre européen de formation d'artisans pour la conservation du patrimoine architectural 2 PREMIER THEME : CONTENU ET ORIENTATION DES PROGRAMMES DE FORMATION SPECIALISEE Président : M. Jean BARTHELEMY I. LE CADRE DE LA FORMATION - Introduction du sujet par M. Bruno GORI : une expérience en Ombrie - Discussion 8 9 II. LE CONTENU DES PROGRAMMES DE FORMATION SPECIALISEE 15 - Introduction du sujet par M. Franz NEUWIRTH - Discussion DEUXIEME THEME! L'APPORT DE LA FORMATION SPECIALISEE A 25 SEANCE FINALE L'ARTISAN Président : M. Georges CALTEUX - Introduction du sujet par M. Michel ROLLAND - Exposé sur l'environnement économique des problèmes de formation en France par M. Jean-Michel AGNUS... - Discussion - Discussion finale et synthèse des travaux ANNEXES - Liste des participants 39 - Synthèse des réponses au questionnaire sur la 43 situation des métiers artisanaux intervenant dans la conservation du patrimoine architectural, diffusé par le Secrétariat dans les Etats membres - Note d'information sur la section "Conservation et 55 Restauration" de l'ecole des Arts Appliqués de la ville de Berne

4 AVANT - PROPOS Le Séminaire sur la formation spécialisée des artisans intervenant dans la conservation du patrimoine architectural qui s'est tenu les 22 et 23 septembre 1982 sur l'ile de San Servolo à Venise, a regroupé une cinquantaine de participants de 17 Etats membres du Conseil de l'europe ainsi que des observateurs de la Finlande, de l'unesco, de l'iccrom et de la Commission des Communautés Européennes. Cette manifestation marquait une étape dans la réflexion poursuivie sous les auspices du Conseil de l'europe en matière d'artisanat et de conservation, suite au Congrès organisé à Fulda en juin Alors que le Congrès de Fulda avait permis de dresser un inventaire assez large des problèmes soulevés dans le domaine des métiers artisanaux concourant à l'entretien et la restauration du patrimoine bâti, le Séminaire de San Servolo avait pour objectif d' approfondir le thème précis de la formation des artisans à haut niveau de spécialisation. L'objet des discussions était ainsi en relation avec la mission propre du Ce.Ckt'iC. e.o>iopëe.n du ^ofimcution d'<vitàaa.y\a> poux. ia. c.oyit>eavatloyi du. pcutnâmo-ine. OJtchÀJi<i.Q,tWWiL, qui accueillait les participants sur l'ile de San Servolo. Le Séminaire dont le compte rendu figure ci-après a consisté dans une série de libres discussions, suivant d'assez brefs exposés introductifs. On a essayé de faire en sorte que le présent rapport reflète l'essentiel des discussions et comporte un résumé aussi fidèle que possible des diverses interventions. Un certain nombre de documents d'information ont par ailleurs été annexés au rapport.

5 - 1 - SEANCE D'OUVERTURE M. RuggeAo SBROGGIO, Pfi&side.nt de. la. Province, de. Venise., souhaite, la. bie.nve.nue. aux paat4.ca.pa.nti>. M. S8R0GGÏ0 souligne, le. gaand intéalt poua la. PAovince. d'avoia va instatlea et se. dévetoppea a San SeAvoio un centre de. ^otunation d'oatibans qui t>e. tie.ve.te. po^^iti^ poua le.6 j'eanei a.yajfit bé.nq.^cà.1 de. V e.xpéale.nce. e quâ. appaate. en paatic.uli.ea âne. confrû-butâon dan* VenJftep>Lc6e de. 4aauegcw.de de. 1/en-ûe. Le pn&>e.nt Aem.naÂAe. pouaaa n.e,n^oflc.ea eeite initiative, qui. méaite. d'e-tte soutenue et approfondie.. L'adminiA taatian de. la. PAovince. attache, beaacoap de ptiix au Acte, intesinational de. 1/enXie ut a V utilisation de. -ôon pataûmoine. à c.&tte. &in. Au&éi e^t-ette, extrêmement ^avotiabte. à l'implantation de. nowjejulqj* institutions inteanationale.*, paa exemple SUA l'ile, de. San SeAvolo, sous lu auspices de. l'unesco ou des insta.nc.ea eu/copéenne^ ; tus associations inteanationalea publique* ou ptiive.es ne. joue.nt-eat.ea pas d'ûtie* et déjà un tôle. déteaminant dans la conseavatian de. la cité.? L'intéAlt dei autatiitts paovincialea e^t de. tle.pae.ndae. dans les mois à ve.nia la. discussion ave.c le* tie.paéae.ntants du ConseÂt de. l'euaope. en vue de &aine. le. point de l'expéxcence da Centre et; d'itudiea, compte. tenu de6 possibilités $inancièa&s Aé.cipAoques, l<is possibitités de développement nouveau. M. S8ROGGÎO ^oajne -^J^4 4^ voeux de tiiussite. poua le. SiminoiAe. et zspèae. que. tus paaticipantd visiteaont avec plaisin, à cette, occasion, la. CÙ.Q. de. Ve.nû>e..

6 - 2 - I. ALLOCUTION D'OUVERTURE par Mme Christina SANDSTROEM Mesdames et Messieurs, en ma qualité de présidente du CDUP, c'està-dire du Comité directeur de l'urbanisme et du patrimoine architectural, j'ai l'honneur de déclarer ce séminaire ouvert. C'est un honneur et un plaisir que j'ai acceptes très volontiers, car les questions intéressant les métiers d'art ont toujours constitué l'un des domaines les plus importants de ma vie professionnelle en tant que fonctionnaire du Conseil central des antiquités nationales de Suède. Le Conseil de l'europe, fondé immédiatement après la deuxième guerre mondiale, a placé au rang de ses premières préoccupations les aspects humains de la vie, et en particulier le patrimoine culturel commun de l'europe, qu'il considère comme une base de la coopération et du développement européens. Il a mis l'accent dans ce domaine sur le patrimoine architectural et sa sauvegarde. A partir de 1964, le Conseil de l'europe a été le théâtre d'un débat qui a conduit à l'année du patrimoine architectural de 1975, Ce sommet dans cet ordre d'activité a revêtu la plus grande importance pour tous les Etats membres, aux plans tant national qu'international. L'organe qui, au sein du Conseil de l'europe, est chargé de poursuivre cette oeuvre, depuis 1975, est précisément mon comité, le CDUP. Les questions de métiers d'art et de formation d'artisans qualifiés ont toujours été parmi les plus importantes dont ait traité ce comité. Dans le cadre général de ses fonctions, le Comité des ministres du Conseil de l'europe a toujours considéré comme l'une de ses principales préoccupations la situation de l'emploi et la possibilité, pour les jeunes, de trouver du travail en une époque de chômage et de modification des structures sociales de presque tous les pays d'europe. Il s'est toujours également reconnu des obligations à l'égard de Venise, l'un des lieux les plus remarquables, mais également les plus menacés d'europe. C'est ainsi que fut créé à Venise, en 1976, le Centre européen de formation d'artisans pour la sauvegarde du patrimoine architectural. Le Conseil de l'europe montrait ainsi sa volonté d'oeuvrer de manière pratique dans ce domaine très particulier. Tout commencement est difficile, et nous savons qu'en l'occurrence, nous n'avons pas atteint le point où théorie et pratique se fondent en une symbiose pleinement fructueuse ; mais le départ est donné, et la décision du Comité des ministres de situer ce séminaire sur l'artisanat au Centre de Venise montre l'importance qu'il veut attacher à ce centre et à ses activités. Depuis l'année du patrimoine architectural, le Conseil de l'europe, par son comité chargé du patrimoine, n'a cessé de rechercher la possibilité d'approfondir les questions touchant à l'artisanat et à la sauvegarde des trésors architecturaux. Les choses ont pris tournure en 1980, lorsque les autorités allemandes invitèrent les pays membres à Fulda, à l'occasion de la création du Centre Fulda de Johannesburg. Fulda a constitué à maints égards le point de départ d'une large activité tendant à pénétrer en profondeur les problèmes des artisans dans le cadre d'une sauvegarde intégrée du patrimoine architectural.

7 - 3 - Les conclusions de Fulda disaient, et je cite ici les résolutions : "Le patrimoine architectural, élément essentiel de la richesse de l'europe, est l'oeuvre d'artisans qui l'ont constitue au cours des siècles. Sa conservation et sa survie dépendent aussi d'artisans. Il est fragile et expose à des menaces de toutes sortes. Il exige, d'une part, les soins réguliers de mains habiles pour être transmis intact aux générations futures ; mais il doit, de l'autre, répondre aux exigences modernes tout en retenant ses qualités historiques et esthétiques. En outre, notre Société a mis en péril et est en train de perdre certaines de ses ressources les plus précieuses : les connaissances et le talent de ses travailleurs manuels. La survivance de cet artisanat et de ces ressources est par conséquent un impératif culturel pour toutes les populations européennes." A ce propos, les Etats membres du Conseil de l'europe ont reconnu lorsqu'ils ont adopté en 1975 la Charte européenne du patrimoine architectural, l'importance de l'artisanat pour la mise en oeuvre d'une politique de conservation intégrée et la nécessité de développer les établissements de formation et les perspectives d'emploi pour tous ceux qui s'intéressent à la sauvegarde de notre héritage. En dépit d'un intérêt public croissant pour la conservation du patrimoine architectural dans toute sa richesse et sa diversité, et en dépit d'une attention accrue de la part des gouvernements, en particulier depuis l'année du patrimoine architectural de 1975, l'avenir de notre héritage restera menacé si les artisans sont en nombre insuffisant pour accomplir le travail nécessaire. Le Congrès a souligné des causes et formulé des recommandations pour une action future. Il s'est inquiété en particulier de la formation professionnelle. Le plan d'activité du CDUP, qui s'inspire notamment du Congres de Fulda pour l'analyse des problèmes, comporte trois phases. D'abord, ici, à Venise, une discussion sur les problèmes se rapportant aux artisans hautement qualifié, les experts de ce domaine. Nous aborderons une deuxième phase en 1984, alors qu'à l'invitation des autorités allemandes, on examinera les besoins en artisans qualifiés pour la sauvegarde des anciens bâtiments en général, et non seulement en artisans hautement spécialisés pour les travaux les plus délicats qu'exigent nos monuments prestigieux. La troisième phase consistera à nous attacher au patrimoine dans un sens encore plus large, le patrimoine rural, constitué par ces bâtiments anonymes importants et tous les autres éléments qui constituent nos milieux anciens. Les discussions relatives à cette phase devront s'intéresser aux bricoleurs, dont nous avons également besoin pour compléter la distribution des rôles. J'espère très vivement que nos deux journées à Venise seront fructueuses et nous apporteront des connaissances et une expérience de tous nos pays membres. J'espère également que les débats auront un caractère très concret et pourront ainsi conduire à des mesures pratiques pour la création d'un réseau d'établissements de formation dans tous nos pays. Nous devons des remerciements à ce Centre pour l'organisation du Séminaire, ainsi qu'au directeur du Centre, M. Wolf Dietrich Elbert, qui a accepté la lourde tâche de nous donner l'hospitalité. Le Comité des ministres du Conseil de l'europe a tenu à choisir Venise comme siège du séminaire, pour lier le travail d'analyse du CDUP à ses propres obligations vis-à-vis du Centre européen de formation d'artisans pour la sauvegarde du patrimoine architectural. M. Charles Kohler nous transmettra maintenant un message de la part du secrétaire général du Conseil de l'europe.

8 _ 4 - II. MESSAGE DE M. FRANZ KARASEK, SECRETAIRE GENERAL DU CONSEIL DE L'EUROPE M. Chante.* K.OHLER expi^rne lu itz.qn.qjca du. SecAé-ta-cte Gé.néAal du Ç.on&nÀJL an. l'euaûpe. de. n'avoâa pu é t.e ptiu&nt à la élança d'ouveatufie. du pfiuayit Coltoqutï, II donne. le.c.tu/te. du ménage que lui a courte lu Se.cAé.taine. G&néAal e.t &alt patâ. du ioatten p&uonnul du ce deani&i a. l'oeuvre pcu/lôuxa^ce paa lu Centre européen de fiatu/nation d'asitl&ana de San SeAvolo. Depuis près de vingt ans, le Conseil de l'europe constitue un lieu privilégié de rencontre et d'échange d'expériences pour les responsables et experts européens dans le domaine du patrimoine architectural. De la réflexion poursuivie en commun sont issus les principes de la conservation intégrée proclamée lors de l'année Européenne du Patrimoine Architectural 1975 qui inspirent aujourd'hui les politiques de sauvegarde et de mise en valeur de notre patrimoine. Alors qu'il s'agit d'approfondir à présent ces principes et de susciter les actions qui en découlent, l'attention se porte sur le rôle déterminant des métiers artisanaux dans la restauration et l'entretien du patrimoine bâti. Sans le maintien du savoir-faire technique, de la culture et du goût des artisans, toute possibilité de conservation du patrimoine paraît compromise. Il n'est donc pas surprenant que le rôle spécifique de l'artisanat ait été retenu parmi les thèmes prioritaires du programme de travail du Conseil de l'europe. Déjà en 1980, à Fulda, un congrès européen avait permis de dégager des orientations concrètes en vue du développement des métiers intervenant dans la conservation. Dans une perspective plus large, le Comité des Ministres du Conseil de l'europe a adopté, en juillet 1981, une recommandation aux Etats membres relative aux actions à entreprendre en faveur de certains métiers artisanaux menacés de disparition. L'accent devait être mis à nouveau sur les problèmes de l'artisanat lors de la 4e Confrontation européenne des villes historiques à Fribourg en octobre 1981 et dans un rapport de l'assemblée Parlementaire du Conseil de l'europe qui sera présenté lors de sa prochaine visite de session. Pendant les deux journées à venir, votre colloque apportera une pierre nouvelle à cet édifice en abordant plus précisément le thème de la formation spécialisée des artisans. La qualité de la formation dispensée aux futurs "maîtres artisans" garantit la qualité des travaux et la survie physique du patrimoine ; elle concourt à la valorisation des métiers et encourage la vocation. Qu'il me soit permis d'insister sur l'idée de vocation. Dans la période de crise économique que traversent aujourd'hui tous les pays d'europe, le choix et la maîtrise d'un métier manuel peuvent offrir aux jeunes des perspectives d'emploi plus grandes que d'autres secteurs de l'économie. Un tel choix peut de surcroît apporter aux jeunes des chances attrayantes d'expression et d'équilibre personnels.

9 - 5 - Rares sont désormais les métiers qui concilient aussi bien la connaissance technique, l'habileté manuelle et la sensibilité artistique. Il est tout-à-fait bienvenu qu'un séminaire sur la formation spécialisée des artisans se tienne au Centre européen de formation d'artisans pour la conservation du patrimoine architectural de San Servolo. Créé par la Fondation "Pro Venetia Viva", sous les auspices et avec le soutien du Conseil de l'europe, ce Centre organise des stages de formation à l'intention d'artisans venus de nombreux pays et peut leur accorder des bourses d'études grâce à l'appui de 1'UNESCO, de la CEE, des autorités italiennes et d'autres institutions publiques ou privées. Le Conseil de l'europe s'attache à la poursuite et au développement de cette expérience pilote d'intérêt exceptionnel. Elle contribue à la restauration de Venise, ville symbole du patrimoine européen, ouverte sur l'orient, témoin d'une lutte permanente contre l'élément naturel, la dégradation de la matière et l'écoulement du temps. Mais l'expérience de San Servolo traduit encore la rencontre et le travail quotidien d'hommes de métiers à la recherche d'un perfectionnement professionnel par-delà les frontières. Cette collaboration internationale d'institutions et d'hommes dans une ville où chaque Européen reconnaît une parcelle de son héritage culturel et une part de ses rêves est un exemple porteur d'avenir. Au moment de conclure, j'adresse mes remerciements les plus vifs au Gouvernement italien et aux autorités de la Région de Vénétie, de la Province et de la Ville de Venise, pour le soutien chaleureux et actif qu'ils ont apporté à l'organisation de ce Colloque. A tous, j'adresse mes voeux les plus sincères pour la réussite des travaux communs et l'espérance qu'ils engendrent." III. DEFINITION DES OBJECTIFS DU SEMINAIRE PAR M. WOLFDIETRICH ELBERT, DIRECTEUR DU CENTRE EUROPEEN DE FORMATION D'ARTISANS POUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL II peut sembler paradoxal de proposer des définitions avant même d'avoir engagé la discussion. Mais il est apparu lors de la préparation de ce Séminaire que l'on devait délimiter le sujet ; plusieurs questions doivent alors être posées. Avant de définir le type de formation à procurer, il faut définir le type de tâches confiées à l'artisan. Les définitions à formuler seront naturellement conditionnées par le lieu du déroulement du Séminaire et l'expérience maintenant de plus de 5 ans de ce Centre de Venise.

10 Quel type de patrimoine sera concerné? Il s'agira dans le cadre du présent Séminaire des monuments historiques et de ce que l'on pourrait appeler le patrimoine majeur. Mais on ne saurait tracer des frontières trop exclusives et il va sans dire qu'un artisan hautement qualifié pourra tout aussi bien intervenir sur des bâtiments ou ensembles vernaculaires. Quels types de travaux seront pris en compte? D'abord les travaux de restauration tendant à l'arrêt de la dégradation d'un édifice et comprenant le nettoyage, la consolidation du bâtiment et la restitution de son harmonie dans l'esprit de la Charte de Venise de On ne doit pas oublier que cette Charte reste un document précieux pour la formation d'artisans de haute spécialisation. Le Centre de San Servolo est en la matière le théâtre de longues discussions, en toute indépendance d'esprit, entre stagiaires et enseignants à la recherche d'un consensus sur des techniques et méthodes faisant souvent l'objet de controverses. Une fois rsitrês dans leurs pays, les stagiaires de San Servolo sont d'ailleurs souvent une avant-garde, les porteurs d'un message inconnu des entrepreneurs et des artisans. Mais les travaux d'entretien ne devraient pas être pour leur part négligés. Selon une image familière du Professeur Giovanni URBANI, restaurer reviendrait à laisser tomber le bébé dans le canal en essayant de le réanimer après-coup alors que l'entretien reviendrait à empêcher précisément le bébé de tomber dans le canal. Le point de vue financier apporte en fait de l'eau à ce moulin. Il s'agirait aussi de fournir un travail permanent impliquant le maintien des édifices et la formation des jeunes. Quel type de main-d'oeuvre sera concerné? Un problème de définition se pose sur ce point. Mieux vaudrait ici éviter de prendre en considération le statut social de l'artisan qui varie considérablement de pays à pays. Par contre, l'on pourrait s'attacher au contenu du travail accompli. Deux critères viennent à l'esprit : - le niveau de responsabilités - le niveau des connaissances. L'artisan "spécialisé" auquel on se référera lors des travaux du Séminaire comptera plusieurs années d'expériences en matière de restauration ou d'entretien. L'intéressé disposera ainsi d'une solide connaissance des bases du métier tout en cherchant une formation supplémentaire pour mieux répondre aux difficultés techniques auxquelles il est confronté.

11 Puisqu'il est en contact quotidien avec les matériaux historiques, l'artisan voudrait connaître les techniques anciennes d'utilisation des matériaux. Un centre européen, national ou local de formation pourrait bien remplir ses programmes avec uniquement les techniques anciennes. Cela attirera la presse et le public, mais ne serait-ce pas du tourisme artisanal et puisque nous vivons en 1982 sur des chantiers modernes, ne faut-il pas ajouter à la connaissance des techniques anciennes la technologie moderne et la science des matériaux modernes? Il serait contreproductif de déclarer qu'uniquement les techniques anciennes étaient en harmonie avec les matériaux. Nos ancêtres eux-mêmes ont commis des erreurs avec leurs propres matériaux qui pouvaient présenter des désavantages. Mais en acceptant la collaboration avec les sciences d'aujourd'hui, il faut aussi reconnaître que le producteur a un intérêt économique de vente et qu'il ne révèle pas les désavantages de ses produits. L'artisan doit connaître lui-même ses produits et il trouve très peu d'aide. Les centres d'essai aux matériaux sont inaccessibles aux artisans. Les centres de formation doivent parler des désavantages des matériaux modernes. Ainsi la formation doit être courageuse même si cela comporte des risques. En résumé l'artisan doit connaître le passé et l'avenir. A San Servolo, le programme est donc énorme par rapport à sa durée de 3 mois. L'artisan participant à un programme du type "San Servolo" devrait avoir des connaissances d'histoire de la construction (et non pas seulement d'histoire de l'architecture). Comment par exemple des artisans ont-ils fixé dans le passé la façade d'une église palladienne et pourquoi cette façade risque-t-elle de se détacher? Quant à la basilique de Vicenza, elle nous intéresse moins pour son intérêt en histoire de l'art que pour la récupération par Palladio d'un édifice gothique. L'artisan doit non seulement avoir une connaissance des matériaux d'autrefois et d'aujourd'hui, mais encore pouvoir dessiner à main levée, faire un relevé, connaître les concepts de la conservation et posséder une culture générale suffisamment étendue. Dans le contexte du Séminaire, une seconde journée portera sur l'apport de la formation à l'artisan. Il faudrait que ce dernier trouve des chances d'ouverture, des garanties et perspectives professionnelles motivantes. En définitive, une série de séminaires devrait apporter plus de clarté sur les objectifs et le contenu de la formation. Il faudrait disposer de programmes multiples et complémentaires ; la collaboration des divers centres déboucherait sur des résultats positifs. Les organisations européennes ont naturellement de grandes responsabilités en la matière. L'expérience concrète de San Servolo est aujourd'hui reconnue à l'échelon international et local. Les anciens stagiaires du Centre devraient pouvoir en témoigner dans leurs pays.

12 PREMIER THEME CONTENU ET ORIENTATION DES PROGRAMMES DE FORMATION SPECIALISEE Pn.tixLde.wt : M. Jean BARTHELEMY M. BARTHELEMY situe l'enjeu des discussions ouvertes par le présent Séminaire. Il est manifeste que le problème de la formation des artisans est d'autant plus difficile qu'il est lie à des mécanismes progressivement mis en place par le développement industriel et qui sont parfois en contradiction avec le souci de préserver le patrimoine. Cependant, la valorisation de la formation des artisans reste un test fondamental pour notre société en crise. En effet, l'artisan délaissé par une société industrielle qui était trop sûre d'elle-même et de ses dogmes économiques, semble un maillon indispensable du revirement éthique que nous entrevoyons comme parade efficace aux dégradations de notre système. Pour fc«barthelemy, la confiance a quitté notre société européenne, les initiatives d'investissement sont retardées, le patrimoine immobilier souffre du marasme actuel. L'attitude présente est toutefois paradoxale. Bien entendu, la période d'effervescence et de mercantilisme portait elle-même les germes de son propre déclin. En fondant chaque décision sur le court terme, l'on compromettait l'avenir ; en préférant le quantitatif au qualitatif, on asphyxiait l'aspiration poétique et généreuse au profit du repliement insensible et matérialiste. Des méthodes, des processus industriels ont été mis en place sur des données erronées et ont entraîné l'abandon de procédés, de matériaux et de métiers que l'expérience séculaire avait élaborés. Il s'agit aujourd'hui de corriger de fausses hypothèses et de remettre en cause les déductions qui en ont découlé. C'est s'attaquer de front au plus pernicieux des conservatisme, celui qui prend le progrès pour étendard. Le Congrès de Berlin ayant couronné la Campagne Européenne pour la Renaissance de la Cité, a notamment mis en lumière l'orientation nouvelle à donner à nos options. L'objectif est de créer un monde harmonieux : une nouvelle orientation éthique doit s'élaborer comme alternative valable à la croissance industrielle démesurée. Ainsi faut-il reprendre en considération des notions telles que la durabilité, la qualité, l'entretien en tant que moyen le plus économique de conservation, le recyclage, le réaménagement.

13 - 9 - Voici ouvertes des perspectives exaltantes pour les artisans qui gardent le goût de l'initiative, de la qualité du travail, de la responsabilité, de la créativité. C'est pourquoi l'on doit souligner l'importance de la formation des artisans en tant que "test de société". L'essentiel de notre effort devrait ainsi porter sur les possibilités à offrir aux artisans grâce à une remise en cause d'un certain nombre de principes actuellement acceptes. M. BARTHELEMY cède alors la parole à M. Bruno GORI, architecte diplômé de l'école de Spoleto et membre d'une coopérative de restauration des biens culturels en Ombrie qui introduira le débat en rendant compte des expériences entreprises en Ombrie depuis I. LE CADRE DE LA FORMATION SPECIALISEE INTRODUCTION DU SUJET PAR M. BRUNO GORI : "UNE EXPERIENCE EN OMBRIE" M. GORI rappelle son appartenance à une coopérative de restauration du patrimoine en Ombrie dont les membres ont fréquenté un cours de restauration de biens culturels. L'organisation du premier cours des techniques de restauration institué en Ombrie et géré par la commune de Spoleto trouvait sa motivation principale dans le souci de remédier à la pénurie constatée de main-d'oeuvre et de structures d'intervention dans le domaine de la restauration des biens culturels. Le cadre régional s'avérait notablement négatif et était caractérisé par une dégradation manifeste du patrimoine. On était simultanément en présence d'initiatives croissantes de restauration non contrslées ou insuffisamment contrôlées dont les effets étaient susceptibles de causer des dommages irréparables aux oeuvres d'art. La conscience d'une telle situation avait conduit à choisir l'entretien comme élément de base de la formation professionnelle. Le choix de l'entretien préféré à celui de la restauration découlait de la constatation que l'entretien et la protection faisaient particulièrement défaut alors qu'ils cor 3_ituent une composante essentielle de la conscience collective du patrimoine:. Afin de donner une juste dimension à cette entreprise, le personnel nécessaire devait être estimé au regard des possibilités financières et des programmes d'aménagement. A cet effet, devaient s'établir des contacts directs avec l'institut central de restauration de Rome afin de tirer parti lors de la mise en place de ce programme local, de l'expérience scientifique, culturelle, méthodologique acquise depuis de nombreuses années par l'institut national. Les sujets retenus pour le cours étaient à la fois pratiques et techniques et axés sur une juste connaissance des objets à conserver : oeuvres d'art, peintures murales, mosaïques, etc..., sur les phénomènes de la détérioration et les méthodes d'inventaire, l'accent étant naturellement mis sur les moyens de protection et d'entretien.

14 L'aspect pratique s'est exprimé dans la restauration de divers biens culturels appartenant à la commune et depuis longtemps en mauvais état d'entretien. La tenue des cours a donc offert à la commune une occasion de restaurer son patrimoine. Parallèlement à l'enseignement pratique, des cours théoriques ont été organisés pour donner aux participants des notions de base en chimie et microbiologie appliquées à la restauration. Les sujets culturels de l'enseignement ont été essentiellement portés sur l'histoire de l'art, de la conservation, de la région, l'optique étant de mettre l'accent sur les relations entre le patrimoine culturel et la politique de développement régional. Des séminaires spécifiques ont également été tenus sur des thèmes tels que la climatologie ou la muséologie. Les agents ayant suivi le premier cours se sont constitués en coopérative (COO.BEC - Cooperativa Béni Culturali Spoleto) et ne se limitant pas aux objectifs initiaux du cours, ont voulu étendre leur activité sur le territoire local. Certains travaux ont porté sur la restauration architecturale. La nécessité d'opérer sur des bâtiments de la commune d'un particulier intérêt historique et artistique impliquait une connaissance aussi complète que possible des édifices et a fait rechercher une méthodologie qui, en complément des relevés graphiques, permette d'évaluer les biens concernés dans tous leurs aspects. Les échantillons stratigraphiques, les analyses techniques et chimiques permettent d'obtenir des informations sur les éléments typologiques et morphologiques caractérisant le bâti et d'évaluer préalablement chaque aspect des travaux de restauration La connaissance des problèmes et des modalités exactes d'intervention sont la base d'une restauration adéquate. Un facteur tout aussi important est la qualité de formation des effectifs chargés d'effectuer les diverses opérations. On constatait un défaut assez général de main-d'oeuvre qualifiée pour l'entretien correcte du patrimoine historique, notamment pour ce qui est des techniques anciennes et traditionnelles. Afin de remédier à cette situation, le "Consorzio economico urbanistico e per i béni culturali" de Spoleto organise à présent un cours de formation à l'entretien et à la protection des édifices historiques, en ayant pour objectif de former un personnel d'encadrement des chantiers. La pédagogie suivie sur la base de l'expérience acquise par la Coopérative recourt à la contribution d'experts de nombreux secteurs et de l'aide précieuse de l'institut culturel de Restauration à Rome et du Bureau d'étude du Ministère des biens culturels et de l'environnement. Les matières de l'enseignement sont à caractère historique (histoire de la restauration, éléments de l'histoire locale et de l'utilisation des matériaux), de caractère scientifique (chimie appliquée aux matériaux de construction, microbiologie). Des séminaires spécifiques sont égalementorganisés sur des sujets tels que : photographie et photogramétrie, technique de l'étayage et de l'échaffaudage, éléments de climatologie et d'assainissement des maçonneries humides, charte de la restauration et normes de la conservation, gestion technique des chantiers de restauration, utilisation correcte des matériaux modernes dans des opérations de restauration. Ce cours sera complété par deux autres expériences, l'une pour la formation spécialisée (tecnici specializzati nel rilievo di manufatti edilizi storici), l'autre pour le recvclage de la main-d'oeuvre de la restauration (usagers et charpentier (maestranze nel settore del restaure edilizio (muratori, carpentieri...)(par ex. charpentiers,maçons).

15 DISCUSSION Pour engager la discussion, M. BARTHELEMY demande quels sont les sources de financement utilisées pour les cours dispensés en Ombrie. M. GORI précise qu'il s'agit de fonds publics provenant de la Région d'ombrie et des communes. Des comités de gestion des cours ont été créés localement en fonction des besoins et comportent des personnes spécialisées dans le domaine faisant l'objet des cours. Il faut observer que la Région finance les cours proprement dit et que les travaux offerts aux artisans à l'issue des cours le sont par les surintendances des biens culturels de l'etat. La question est alors soulevée des méthodes de sélection des participants aux cours. M. GORI précise que le cycle de formation de quatre ans est ouvert à un nombre limité de participants. Le nombre effectif des élèves se situe autour de 15 par promotion (souvent exclusions volontaires plutôt que sélection). Un questionnaire est remis aux candidats permettant d'apprécier leur intérêt effectif dans la matière et leur aptitude à recevoir une formation en équipe. Les résultats dans l'enseignement secondaire soit naturellement pris en comp te. A l'issue des quatre années, une évaluation d'étude intervient portant sur les divers aspects de la formation (muséologie, matériaux, chimie appliquée, etc...) ; les élèves présentent un mémoire sur des travaux spécifiques et passent un examen sur l'ensemble des matières. Le diplôme final comporte trois degrés : - Diplôme d'auxiliaire manuel ("manutentore"), chargé de tâches manuelles d'entretien, nettoyage, etc... - Diplôme d'auxiliaire scientifique chargé de la documentation, gestion, etc... - Diplôme de restaurateur permettant au titulaire d'intervenir dans toutes les branches de la restauration. Ce titre peut être utilisé à l'appui de candidatures aans une surintendance, mais ne donne pas droit à un recrutement ou une promotion automatique. Répondant à M. Guglielmo MONTI, M. GORI indique que les nouveaux cours de la coopérative porteront à la fois sur des enseignements théoriques et sur des travaux pratiques de chantiers. Des cours sur des techniques nouvelles seront donnés, par exemple en ce qui concerne la restauration des peintures murales. M. GORI répond également à M. ELLUL que les cours sont réservés aux artisans de la Région d'ombrie, les techniques et matériaux en cause étant purement régionaux.,

16 M. Jean-Michel AGNUS interroge M. GORI sur le profil des élèves (étudiants, professionnels, ouvriers déjà sur le chantier), la durée des cycles, les possibilités de débouchés des anciens stagiaires. Un cycle de trois fois 6 mois a été prévu avec l'objectif que les stagiaires soient capables à l'issue, de gérer un chantier. Les participants sont donc des personnes ayant déjà une expérience de contremaître ou d'assistants de chantiers publics ou privés et la durée du cycle de 18 mois s'avère nécessaire au regard de l'objectif poursuivi. Quant aux débouchés, les stagiaires déjà employés par la surintendance des biens culturels peuvent y poursuivre leur carrière, mais ils sont souvent embauchés par des entreprises privées. Les artisans témoignant d'une haute qualification sont recrutés sans difficultés. M. BARTHELEMY propose à ce moment de la discussion de reprendre tour à tour les points du programme afin de dégager des éléments utiles à la synthèse finale. "L2.-6 tijpea de. Pour M. BARTHELEMY, la matière est par définition de nature ^on.ma Lon" pratique, la théorie ne venant qu'en tant que support à une étude plus approfondie de la pratique. M. ELBERT précise que les cours du Centre de San Servolo sont parallèles (actuellement : tailleurs de pierre, menuisiers, peintresdécorateurs, forgerons). 240 heures de théorie et 240 heures de pratique sont prévus. Tout l'enseignement théorique, sauf quelques exceptions, est commun à tous les métiers. Tout l'enseignement pratique, sauf quelques exceptions, est propre à chacun des métiers. Ainsi, les tailleurs de pierre se trouvent aujourd'hui dans la forge pour étudier la fabrication de ciseaux. De même, le doreur doit connaître le sculpteur sur bois et la peinture, le tailleur de pierre. En outre, les ateliers sont ouverts 24 heures sur 24 et le forgeron peut peindre au cours du stage, s'il le souhaite, et. vice-versa. M. BARTHELEMY remarque qu'une certaine polyvalence est indispensable lorsqu'on considère des monuments de moindre importance que ceux du patrimoine majeur. M. SCHMID ajoute que les volets pratique et théorique devraient être situés sur le même plan et qu'il ne faudrait pas favoriser l'un par rapport à l'autre. Quant à la pratique, les chantiers de Venise offrent un terrain particulièrement propice pour les stagiaires de San Servolo.

17 "Fo/uwttcon JLnitioJL<L e ^oimation continua" M. BARTHELEMY estime qu'une grande diversité s'impose en ce domaine, compte tenu de la diversité des structures professionnelles nationales et des systèmes d'enseignement. M. Carlo CESARI note que plusieurs métiers se retrouvent sur les chantiers. Il est bienvenu que les uns et les autres se connaissent suffisamment. L'interdisciplinarité évite une certaine incohérence. Quant à la part de la théorie et de la pratique dans la formation, on doit précisément l'évaluer en fonction du stade auquel est parvenu l'artisan. L'équilibre doit être différent selon que l'on se situe au niveau de la formation initiale ou de celui de la formation continue. Pour M. Jon BRAENNE, on ne saurait parler de la formation sans parler de l'objet lui-même à restaurer et d'un certain nombre de problèmes sousjacents. En Norvège, par exemple, l'architecture de bois fait l'objet d'ajouts continuels et la différence entre l'ancien et le récent est souvent difficile à opérer. L'information et la documentation s'avèrent donc capitales pour guider l'artisan. Sur un autre plan, l'industrie des matériaux produit aujourd'hui des matériaux faits pour les propriétaires du chantier et non plus pour l'artisan, ce qui a des incidences graves sur l'entretien et la restauration. Par ailleurs, en Norvège, la limite est imprécise entre les "monuments majeurs" et les monuments au sens large. Dans ce pays, le travail s'effectue donc de manière similaire pour l'ensemble du patrimoine. En réponse à ces observations, M. BARTHELEMY rappelle que les problèmes de documentation ont été mis au premier plan depuis la Charte de Venise. Il s'agit de disposer de documents précis avant d'entreprendre toute restauration. Concernant les travaux d'entretien, M. Franz NEUWIRTH note que les travaux d'entretien obéissent aujourd'hui à des cycles différents d'autrefois où les réparations légères se faisaient tout au long de l'année en fonction des besoins. A présent, l'entretien se faisant tous les 15 ans, l'entretien devient en lui-même un travail de restauration. Des informations sont données par M. Bent RUD sur la mise en place du Centre de formation spécialisée d'artisans de Râdvad au Danemark. Depuis longtemps on avait pris conscience du risque de ne plus disposer à terme d'une main-d'oeuvre qualifiée pour les travaux de restauration. C'est pourquoi une enquête et un rapport furent établis sur les perspectives des métiers et de recrutement des artisans intervenant dans la restauration. Il apparaissait que les principaux métiers (charpentiers, peintres, briqueteurs) ne devaient pas connaître une pénurie d'apprentis. Mais on constatait simultanément qu'il n'était pas délivré de formation pour les techniques traditionnelles spécialisées de la restauration (stucateurs, sculpteurs sur bois, etc...).

18 C'est pourquoi des efforts ont été entrepris en liaison avec la chambre danoise des métiers et la création d'une école spécialisée a été décidée. Elle est en train d'être mise en place. Cette école a reçu son statut et est destinée à la formation spécialisée des artisans, ouvriers spécialisés et contremaîtres intervenant dans la restauration des biens culturels, mobiliers et immobiliers dignes de protection. Elle sera dirigée par un conseil de 24 membres et un comité de direction de 7 membres. Les membres du conseil sont élus parmi les membres de la chambre des métiers, les fonctionnaires du service des monuments et sites, les représentants de corps scientifiques et d'autres ministères. Plusieurs sections seront organisées : métiers du bois, du métal, de la pierre, de la peinture. Des classes spécialisées fonctionneront à l'intérieur des sections. Des cours communs seront également donnés dans des matières telles que l'histoire de l'art, histoire des techniques de construction et des matériaux. Des locaux situés à Radvad à 20 km au nord de Copenhague doivent être réadaptés en fonction des besoins de l'école. Il s'agira d'un exemple intéressant d'adaptation d'un ancien bâtiment industriel. Il est prévu un personnel permanent réduit, le corps enseignant étant composé de professionnels des métiers et de la restauration. Le ministère du travail devrait prendre en charge la majeure partie du financement mais d'autres concours seront possibles. Par ailleurs, il est envisagé d'ouvrir l'école à des participants d'autres pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande). L'école devrait fonctionner effectivement et être susceptible de visites par des spécialistes d'autres pays à partir de l'été A son tour, Mme Simonetta LUZ-ALFONSO fait part de l'expérience du Portugal. Peut-être a-t-on fait une confusion parfois entre les artisans et les conservateurs-restaurateurs au Portugal? On distingue d'abord trois niveaux de formation : les conservateurs restaurateurs qui reçoivent une formation de cinq années (théorie et pratique), ensuite des cours de 3 années sont donnés pour certaines spécialités. Enfin, il existe des années de spécialisation pour des artisans venant du marché du travail et recevant un recyclage pour la conservation. Cette formation est délivrée dans un institut de formation spécialisé dans le patrimoine mobilier et immobilier. "Lceu ÂAwJi de a fiotimcutâ-on Apéc-ta&âée " M. Paul Me MAHON s'interroge sur l'intérêt pratique d'une formation internationale dès lors qu'il existe des différences sensibles de pays à pays entre les techniques et les matériaux de construction. De son côté, M. MONTI suggère de distinguer, lorsqu'on réfléchit à l'organisation de cycles de formation, entre cycles de formation initiale et cours de qualification complémentaire. Dans le premier cas, il s'agit pour les jeunes d'acquérir l'expérience du chantier. Dans le second, l'échange d'expériences entre spécialistes a tout son prix. Après une nouvelle discussion, M. BARTHELEMY constate que le lieu de la formation - national, local et international - dépend des besoins qui sont variables suivant les types et niveaux de qualification considérés. En fait, les trois échelons géographiques représentent des avantages respectifs et ils sont chacun justifiés dans des secteurs appropriés.

19 II. LE CONTENU DES PROGRAMMES DE FORMATION SPECIALISEE M. BARTHELEMY relève, suite aux travaux de la matinée, une idée essentielle : un des moyens les plus sûrs de répondre aux défis de l'artisanat, c'est de mettre en place et de dégager des moyens qui donnent une priorité absolue à l'entretien du patrimoine, a la fois du point de vue économique et pour que l'artisanat puisse se développer correctement grâce à un niveau d'activité suffisant. De même que la formation crée l'organe, de même l'entretien crée l'artisanat. Mais il importe à présent d'aborder plus précisément le contenu des programmes de formation. INTRODUCTION DU SUJET PAR M. FRANZ NEUWIRTH M. NEUWIRTH se réfère au document d'introduction qu'il a fait distribuer et dont il reprend les grandes lignes : Le présent séminaire s'appuie sur de vastes travaux préparatoires conduits par le Conseil de l'europe au cours des huit dernières années. Beaucoup de participants ont contribué à ces travaux en fournissant des informations précises sur la situation particulière dans leur pays d'origine et en faisant profiter les autres participants de leur propre expérience pratique. Les sources d'information suivantes ont été mises à profit :. L'étude concernant un programme d'enseignement pour un centre européen de formation d'artisans travaillant dans le domaine de la conservation de l'héritage architectural (PW (77) 3) par Bernard Feilden ;. L'étude sur les arts et métiers en voie de disparition en Europe (CDAS (78) 31) de Gilbert Sommier ;. "Monuments historiques, démarche possible pour garder et transmettre les connaissances spéciales nécessaires à leur entretien et à leur réparation", de Donald Insall ;. "Formation de la main-d'oeuvre spécialisée", notamment des artisans chargés de la conservation de l'héritage architectural (CDAT (78) 14) étude revue par Donald Insall ;. Le sommaire des réponses au questionnaire adressé aux pays membres sur la situation de l'artisanat (COUP (82) 30). Les réponses données sur le plan national au questionnaire adressé aux pays membres sur la situation de l'artisanat (COUP (82) 30). Les comptes rendus du Congrès de Fulda (CDAT-Fulda (80) 1 à 17). Doc. 4938, rapport sur l'artisanat de l'assemblée Parlementaire du Conseil de l'europe, par M. Delehedde. La recommandation n R (81) 13 du Conseil de l'europe concernant les actions en faveur de certains métiers menacés de disparition dans le cadre de l'activité artisanale

20 Les programmes de formation du centre de Fulda. Les expériences pratiques dans le domaine de la formation des artisans faites par le Bundesdenkmalamt (l'office fédéral des Monuments Historiques) en coopération avec le ZPAO (Centre de Rénovation pratique des Villes historiques et de Sauvegarde des Villes) à Krems et à l'occasion de cours de formation artisanale organisés avec le concours du WIFI (Institut de Formation professionnelle de la Chambre de Commerce) en Styrie ; ces expériences datent des cinq dernières années. Lors de la préparation d'un programme destiné au centre national autrichien de formation situé à Mauerbach (Centre d'information et de formation pour la sauvegarde des monuments historiques), l'expérience d'autres centres, tels que ceux de Venise et Fulda, fut étudiée de près. Ce nouveau centre de Mauerbach a été établi dans un vieux monastère vacant près de Vienne. Comme il n'est pas encore opérationnel, on se borne pour l'instant à organiser de courts séminaires introductifs concernant chaque problème de conservation, afin de connaître les vrais besoins de formation que les artisans, les conservateurs et les architectes formuleront au cours des discussions. Le premier séminaire a eu lieu en juin 1982 et était consacré aux décorations en stuc. a) Quelques principes de base Afin de concentrer la discussion sur l'essentiel, les experts chargés de la préparation de ce séminaire ont décidé d'un commun accord de négliger certains points et d'accepter comme tels certains faits et principes :. Dans les pays membres du Conseil de l'europe, la formation des artisans se fait soit à l'atelier ou sur le chantier, soit dans des écoles professionnelles. Dans plusieurs pays, les deux formules sont appliquées simultanément. Il semble judicieux d'adapter nos recommandations à ces systèmes de formation actuellement en place, puisque nous ne pouvons espérer y apporter des changements dans un proche avenir.. Nous sommes convaincus qu'il y a trois niveaux d'artisans : les artisans hautement spécialisés travaillant à la conservation de l'héritage architectural, les artisans ordinaires chargés de l'exécution de structures vieilles et modernes, mais qui n'ont pas de connaissances spéciales dans les techniques historiques et finalement les nonprofessionnels. Ceux-ci pourront être des fermiers exécutant des travaux de réparation et créant alors une architecture vernaculaire ou bien des bâtisseurs occasionnels ou bien encore des personnes faisant ces travaux illicitement. Ce dernier groupe des non-professionnels ne joue pas de rôle dans la conservation des monuments, mais prend une importance grandissante dans les travaux d'entretien effectués sur et dans les maisons ordinaires. C'est là que des dommages irréparables peuvent être causés par l'utilisation de produits industriels inadéquats, tant du point de vue optique que du point de vue de la construction.

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