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1 Lettre d information de la Filière francophone de la Faculté d Économie et de Sciences Politiques de l Université du Caire Décembre 09 N 76 Cérémonie de remise de diplôme Le 16 décembre dernier, au CFCC de Mounira, M. Jean-Pierre Debaere, conseiller de coopération et d action culturelle, a remis à 34 étudiants de 3 e Eco le diplôme de Français Professionnel de la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris. 23 d entre eux ont notamment obtenu une mention. Cet événement a été suivi d une soirée animée par le DJ Bassem Yaqout, à laquelle étaient conviés les futurs candidats à ces diplômes. Bienvenue! Actuellement inscrit à l Université des Sciences et Technologies de Lille 1, en master de sciences de l éducation, Thierno Youla SYLLA, effectue un stage d application au sein de la FESP depuis le 13 décembre, et ce, jusqu au 13 mars prochain. Par le recueil de données et d entretiens exploratoires sur le terrain de la FESP, il a pour objectif de nourrir sa réflexion dans le cadre de son sujet de mémoire : «Comment appliquer les mesures sanitaires à titre éducatif et informatif en milieu universitaire» (titre provisoire). Nous lui souhaitons la bienvenue et un travail fructueux sur ce sujet - ô combien!- actuel. L excellence des étudiants de la Filière a encore une fois été mise en avant lors de deux événements récents. En premier lieu, lors de la cérémonie de clôture de la Conférence annuelle de ERF (Economic Research Forum) qui s est tenue au Caire du 7 au 9 novembre dernier. Chahir Zaki, diplômé de la Filière et doctorant à l Université Paris 1 s est en effet vu remettre le prix du meilleur «papier» en économie internationale. Ce prix prestigieux récompense de jeunes chercheurs ayant démontré de réelles capacités de recherche de niveau de publication dans une revue économique internationale (lire page 4). Plus récemment, au cours d une cérémonie officielle, le CFCC a honoré les étudiants du Pôle Universitaire Francophone, notamment les étudiants de 3 e année Eco de la FESP ayant obtenu le diplôme de la Chambre de Commerce et de l Industrie de Paris. Il est important de noter qu une majorité de lauréats de la FESP a obtenu la mention Bien ou Très Bien (voir ci-contre). Sophie Bava, chercheuse à l IRD nous accorde une interview et revient sur la convention d hébergement qui lie son Institut à la Faculté d Economie et de Sciences Politiques. Elle évoque notamment ses projets de formation et de recherche pour les étudiants de la Filière. Ne manquez pas l analyse de Chaymaa Hassabo, diplômée de la FESP en 2001 et doctorante à l UPMF de Grenoble, au sujet de la polémique autour de l annonce «surprise» de Mohamed El Baradei et de sa potentielle candidature aux prochaines élections présidentielles égyptiennes (lire page 4). Enfin, le CDF vient d effectuer une commande de près de 90 ouvrages en économie, science politique, histoire ; la plupart parus très récemment. La liste est disponible au CDF et les ouvrages seront disponibles au début du second semestre. Un avant-goût vous est proposé dans la rubrique «Et du côté des livres» (lire pages 2 et 6). Nous profitons de la fin du semestre pour vous souhaiter un joyeux Noël et une excellente année Et bonne chance pour les examens partiels de janvier/février! Dr Baher Atlam et Mona Amer Pages 2 LA FILIÈRE Pages 3 L INTERVIEW Page 4 ACTU MEDIA Pages 5 ÉTUDIANTS Page 6 CULTURE La vie de la Filière Débouchés Agenda L IRD dans les murs de la FESP Point de vue Agenda Portrait ImEU10 Info Rendez-vous A ne pas manquer Et du côté des livres

2 La Filière Trois nouvelles intervenantes à la Filière Safaa El Kogali, directrice régionale (Moyen-Orient et Afrique du Nord) du Population Council, est intervenue le mardi 22 décembre dernier dans le cours d'économie du développement (3 e Eco) sur le thème suivant : «International Organizations and Comparative Approaches to Development». Sarah Ben Néfissa, spécialiste de la société civile et de la démocratisation en Égypte et dans le monde arabe, et Sophie Bava, (voir interview ci-contre), interviennent dans le séminaire de recherche de 4 e SCPO, en décembre 2009 et en janvier Le CDF enrichit son fonds Le Centre de Documentation de la Filière (CDF) recevra en début d année 2010 de nouveaux ouvrages. Ces références, dont 31 en économie et 54 en sciences politiques, visent en premier lieu à enrichir et développer le fonds déjà disponible par des éditions récentes et inédites en mettant notamment l accent sur les domaines tels que l économie du développement, l économie du travail, les relations internationales et la géopolitique, la sociologie, l Europe, l Islam et le Moyen-Orient. (Voir page 6 la sélection du CDF). Bourses de Master Une première étape fructueuse. 7 étudiants sont candidats à l obtention d une bourse Eiffel du Gouvernement français. Marvel Youssef, Dina Kassab, Ahmed El Sobky, Rym Nooh, Nourane Chakr, Ingi Atef, et Youssef Emad ont reçu un accord préalable à leur admission dans le master 2 sollicité auprès des Universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Lyon 3 ou Paris 11. Les dossiers sont en cours d examen et les décisions d admission éventuelles seront communiquées via EGIDE, organisme prestataire du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE) français pour la gestion des bourses. Les candidatures aux bourses AUF Internationale et AUF Régionale constitueront la deuxième étape du dossier des bourses. Les étudiants seront informés sur les procédures à suivre au début du mois de février Bourse du CEDEJ Dans le cadre du pôle de recherche "Villes", le CEDEJ propose d'octroyer une ou deux bourse(s) à un ou deux étudiants de 4 e année de la Filière. Le thème du développement durable urbain ; comment celui-ci se diffuse, s'adapte, se traduit, s'expérimente en Egypte est en effet une des priorités de recherche de 2010 du CEDEJ. Un (ou deux) étudiant(s) de 4 e année Section Science Politique qui souhaiterait travailler dans le cadre de son mémoire de fin d'année sur l'évolution des politiques urbaines sectorielles par l intégration de l environnement et du développement urbain durable en Egypte / avec le choix d'une politique : énergie, transports, logement,... peut proposer sa candidature à la bourse. L'étudiant(e) doit avoir un professeur de l'université du Caire comme encadrant. Pierre-Arnaud Barthel, responsable du département des études urbaines du CEDEJ, sera le tuteur n'interférant pas dans l'évaluation, mais avec un rôle de conseil, relais,... L'étudiant(e) bénéficiera à ce titre d'un poste de travail s'il/elle le souhaite, participera aux réunions, conférences en fonction de ses possibilités et recevra une bourse de 2000 EGP en échange de la remise d'un rapport identique à celui demandé par l'université. Pour plus d'infos les activités du CEDEJ, les étudiants intéressés peuvent consulter le site suivant : Fin du 1 er semestre Fin des cours Mercredi 6/01/2010 Examens de rattrapage Samedi 9 - Mercredi 13/01/10 Examens partiels Samedi 16/01 - Jeudi 04/02/10 2 e semestre Rentrée Dimanche 14/02/2010

3 L IRD dans les murs de la Faculté L IRD et la FESP ont signé au début de l année universitaire une convention permettant l hébergement de Sophie Bava, socio-anthropologue. Entretien. Pouvez-vous présenter succinctement l IRD et nous rappeler quelles sont sa mission, ses axes de travail prioritaires et ses objectifs? Depuis sa création en 1937, l Institut de Recherche pour le Développement travaille sur les pays du Sud : Afrique de l Ouest, Amérique du Sud, Maghreb, puis un peu plus tard, l Asie et le Monde Arabe. Dans sa mission, l IRD allie recherche, formation, expertise, valorisation, et accompagnement, par le partenariat et le partage mots forts à l IRD, et la mise en place de projets collectifs dans les pays du Sud afin d apporter sa participation à leur politique de développement. Les thématiques abordées en priorité touchent aujourd hui aux migrations internationales, à l accès aux ressources, à la sécurité sanitaire et alimentaire, aux changements climatiques, etc., et sont redéfinies régulièrement. Il est notamment important pour nous de monter de jeunes équipes de recherche associant chercheurs de l IRD et chercheurs «locaux». Nous tentons d élaborer ensemble les problématiques de travail et favorisons dans nos projets l approche pluridisciplinaire. Quels sont les chantiers de l IRD en Egypte? L IRD se trouve en Egypte depuis Ses programmes se déclinent autour du droit, de l économie, des sciences politiques, de l urbanisme, de l archéologie et de l agronomie. L équipe de la représentation locale est composée du représentant, Abdelghani Chehbouni, depuis 2008, et d un chercheur affecté poste que j occupe depuis juin Les autres chercheurs français sont des chercheurs qui effectuent des missions de longue durée, de 3 à 6 mois par an. Vous êtes socio-anthropologue. Quelle est à ce titre votre mission au sein de l IRD? Je fais partie d une Unité Mixte de Recherche, l UMR 51, basée a l Université St-Charles à Marseille et en partenariat avec l IRD : le Laboratoire Population Environnement Développement (LPED). C est un laboratoire pluridisciplinaire qui, selon les programmes, rassemble des écologues, des démographes, des économistes, des géographes, des anthropologues, des urbanistes. A l IRD, je travaille dans le cadre d un programme de recherche qui porte sur les «Instances religieuses et d origine confessionnelle sur les routes de migration africaine», financé par l Agence Nationale de la Recherche. J étudie le plus souvent les migrations Sud/Sud, et le lien entre migration et religion. Comme laboratoire vivant, le Caire est une ville très intéressante. Ce programme est très étroitement lié à ma problématique de recherche individuelle sur laquelle je continue de travailler par ailleurs. Je suis chargée de coordonner ce «programme jeunes chercheurs» qui rassemble aujourd hui 7 chercheurs sur les terrains de l Egypte, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Sénégal et de l Argentine. Nous étudions l impact des instances religieuses dans les lieux où migrent les Africains. Au fil du temps, j aimerais y associer d autres personnes. Pour valoriser notre recherche, j envisage l édition d un ouvrage, d un numéro spécial et l organisation d un colloque, ainsi qu un atelier de recherche annuel auquel serait invité un chercheur du pays susceptible d éclairer les chercheurs du programme. Nous tentons d élaborer ensemble les problématiques et favorisons dans nos projets l approche pluridisciplinaire. Quel a été votre parcours avant l IRD? J ai effectué une maîtrise en sociologie des migrations sur les Mourides du Sénégal et ai poursuivi mon cursus par une thèse de doctorat en anthropologie religieuse, à l Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Cette double formation permet des passerelles riches dans mon travail qui m a d ailleurs menée au Caire 1. L IRD et la FESP ont signé une convention d hébergement vous concernant. Quel sera l objet de votre présence dans les murs de la Filière? Pour le moment, par le biais de cette convention, je suis appelée à intervenir dans des cours de 2 e année sur la question de la méthode en sciences sociales et en 4 e année sur la question de l enquête de terrain. J espère que cela nous conduira vers une convention de recherche afin, peutêtre, de développer un enseignement dans notre spécialité ou un programme commun. En tous les cas, notre partenariat est déjà sur une bonne voie. Propos recueillis par Eve Bourguignon (1) La dernière publication de Sophie Bava est : «Etre étudiant africain à Alger et au Caire au seuil du troisième millénaire», in S. Mazzella (s-dir.), La mondialisation étudiante. Le Maghreb entre Nord et Sud, Paris, Karthala-IRMC, 2009.

4 Présidentielles 2011 en Egypte : l absence d alternative Chaymaa Hassabo, ancienne chercheuse au CEDEJ, prépare actuellement sa thèse sous la direction de Jean- Noël Ferrié à l UPMF Grenoble. Actu média Chaymaa Hassabo, diplômée de la FESP et du DEA Mondes arabe et musulman de Sciences Po, prépare actuellement sa thèse sur «l Egypte de Moubarak en changement : que se passe-t-il politiquement?». Elle présente son point de vue sur l annonce de l éventuelle candidature de Muhammad al-barâd î aux prochaines présidentielles. Suite à l amendement de l article 76 de la Constitution égyptienne en 2005, les Égyptiens élisent désormais leur président à travers des élections «pluralistes». Si la première élection présidentielle, tenue en septembre 2005, s est déroulée en douceur car n impliquant pas de changement quant à la configuration du régime, les élections de 2011 semblent susciter plusieurs questionnements quant à l aptitude de l opposition à participer à ce rendez-vous électoral et aux moyens desquels elle pourrait y participer. Il existe également une ambiguïté quant aux candidats proposés pour cette course électorale. Il n existe pas encore d indication claire ni de la part du Parti national démocrate (PND) ni de la part de l opposition politique. Malgré le débat persistant sur l après-moubarak, personne ne semble en état de préparation. Du côté du PND, les déclarations quant à son candidat à la présidentielle provenant des cadres du parti sont souvent contradictoires : tantôt, c est le Président Hosni Moubarak qui serait le prochain candidat du parti à la présidentielle, tantôt, Gamal Moubarak, son fils, pourrait éventuellement représenter un candidat potentiel. Du côté de l opposition politique, les choses se compliquent. Divisée plus que jamais, celle-ci ne semble pas pouvoir s accorder sur un candidat «unique» issu de leur rang. Une candidature «unique» représente une issue pour l opposition afin de contourner les obstacles légaux et juridiques imposés par le pouvoir. Ainsi, avec l approche des échéances électorales de 2010 (élections législatives) et de 2011, les noms de figures internationales tels que Ahmad Zuwail, Muhammad al-barâd î ou Magdî Ya qûb sont proposés dans les cercles de l opposition comme potentiels candidats à la présidentielle. La proposition du nom de Muhammad al-barâd î comme candidat potentiel à la présidentielle est symbolique d une crise politique dont souffre le système politique égyptien. Parmi les trois noms cités, c est celui d al-barâd î qui fait la Une de l information depuis le mois de septembre dernier, lorsqu un groupe de jeunes du parti al-wafd a créé un groupe facebook réclamant qu al-barâd î se porte candidat du Wafd pour la présidentielle Muhammad Al-Barâd î, lauréat du prix Nobel de la paix et ancien directeur de l Agence internationale de l énergie atomique, a rompu le silence quant à sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il a déclaré en novembre 2009 qu il pourrait éventuellement réfléchir à se présenter à la présidentielle s il existait des garanties écrites rendant l élection libre et transparente. Sa déclaration a suscité de vives réactions du côté gouvernemental. La presse nationale et proche du PND a lancé une campagne l attaquant directement au moment où plusieurs partis politiques officiels souhaitent l intégrer à leurs hauts comités. La proposition du nom de Muhammad al-barâd î comme candidat potentiel à la présidentielle est symbolique d une situation de crise dont souffre le système politique égyptien. Depuis les années 2000, un débat a surgi, faisant allusion à l éventualité de la production d une succession inter-familiale où le fils succède à son père à la tête du pays. Depuis, l opposition politique mène une campagne contre la succession sans pour autant proposer une alternative à Gamal Moubarak. La volonté des partis politiques d attirer quelqu un comme al-barâd î, ou une autre figure internationale, signifie avant tout que ces partis sont dépourvus de politiciens pouvant les représenter. Ceci pousse à s interroger également sur les limites de l opposition politique en Egypte. Ne serait-elle qu une opposition as support of the state dans la mesure où elle s avère être incapable de présenter une alternative au pouvoir et ne fait en réalité que favoriser le pouvoir? Chaymaa Hassabo Prix ERF Félicitation à Chahir Zaki, qui a reçu lors du XVIème Economic Research Forum le prix du «Best Paper Award» en économie internationale pour son article : Towards an Explicit Modeling of Trade Facilitation in CGE Models : Evidence from Egypt. Cet article ainsi que tous ceux de la conférence sont consultables sur le site

5 Étudiants Parlons de vous! Le goût du risque Fraîchement diplômé de la FESP et de Sciences Po, Omar Fayez ne perd pas de temps. Recruté en début d année par la CIB, il revient sur son métier : anticiper les risques. Aujourd hui vous travaillez dans le secteur de la finance. Pouvez-vous nous en dire plus? Je suis actuellement analyste de risque financier. Il s agit d évaluer les dangers associés aux investissements. C est un travail qui demande beaucoup d engagement, l ensemble des produits bancaires étant concerné. Chaque semaine a également lieu un test de «liquidity stress» (évaluer la résistance de la banque face à un retrait massif de liquidités, ndlr), qui a parfois tendance à être contagieux! Comment vous êtes-vous orienté vers ce domaine? Au départ, je pensais travailler dans une banque d investissement. Mais la crise financière a changé beaucoup de choses. La conjoncture économique fait que l analyse de risque est un secteur en plein essor. C est donc vers ce domaine, plutôt récent en Egypte, que j ai décidé de me tourner. D autant plus que les «risk metrics» (mesures de risque) utilisés dans les modèles mathématiques de prévisions sont des dérivés de l économétrie telle que j ai pu l étudier à la filière. Vous avez étudié au Caire, et également en France, à Paris. Qu en gardez-vous, un an après? Cette dernière expérience a été très riche, aussi bien sur le plan pédagogique que personnel. En quittant l Egypte, j ai acquis une indépendance qu il est difficile de trouver ici avant un âge plus avancé. J ai rencontré énormément de personnes de nationalités différentes, Italiens, Espagnols, Turcs, Anglais, Norvégiens, Chinois, l atmosphère était très multiculturelle. Mais, ça n a pas été facile tous les jours! La charge de travail est grande (20 cours sur un an, plus la thèse), et certains tracas administratifs, en particulier dans la gestion des bourses et des logements étudiant, peuvent être très gênants. Quant à ma scolarité à la FESP, j en garde un excellent souvenir. J ai toujours des amis de cette époque et j ai même retrouvé d anciens camarades de promo dans le cadre de mon travail. L imeu10, une expérience humaine forte Portrait réalisé par Emmanuel Nowak Parcours Depuis 2009 Analyste de risque marché, Commercial International Bank 2008 Master de Relations Internationales à Sciences Po Paris Diplômé de la FESP, majeure Economie. Le recrutement des délégués qui siègeront au conseil s est achevé le 3 novembre dernier. Nous pouvons aborder la quatrième étape de notre travail, les Sessions. C est une étape fondamentale au cours de laquelle les différents secrétariats aident leurs délégués à s exprimer, à apprendre les uns des autres en vue de la Conférence. La structure des sessions d une durée de 4 heures est la même quel que soit le conseil, mais le contenu de chacune diffère d un conseil à un autre, en fonction des sujets abordés. Habituellement, la première session consiste en une introduction à l Union Européenne. C est l occasion de mieux connaître cette organisation internationale ainsi que notre modèle imeu : qui nous sommes, ce que nous faisons. C est aussi l occasion de briser la glace, que chacun se connaisse à travers des jeux d équipes. À partir de la deuxième session, la partie académique commence. Celles-ci sont divisées entre présentations, techniques, débats, jeux et ateliers. Le plus important est d intéresser les délégués, de les mettre en situation afin de les aider à apprendre des ateliers et des débats. Aujourd hui nous avons effectué 3 sessions, la dernière aura lieu le vendredi 25 décembre. Nous avons également mis sur pied un évènement le vendredi 11 décembre, où 270 personnes se sont rassemblées pour une journée de «sand-boarding» dans le désert. Ce fut un grand moment de rencontres et d échanges entre les différents conseils, délégués et secrétariats. Entre le 6 janvier et le 18 février 2010 aura lieu notre mini-modèle, où des élèves d écoles différentes se rassembleront pour 4 sessions et 2 jours de conférences, leur offrant un aperçu de leur future vie lycéenne. Nous allons poursuivre les sessions à partir du 18 février 2010 afin que les délégués soient fin prêts pour «l épreuve finale», la Conférence. Cette dernière se tiendra à la mi-mars durant 4 jours consécutifs, où chacun sera capable, je l espère, de donner le meilleur de lui-même. Laila El Saedy Haut-Représentant imeu10

6 Culture Les essentiels Carmen, ballet présenté par la Compagnie Antonio Gades (Espagne). Grande Salle de l Opéra du Caire, les vendredi 8 et samedi 9 janvier 2010, 20h. Bains du Caire et d ailleurs. Double exposition présentant des photos de Pascal Meunier et une série d images de l IFAO. CFCC, Mounira, jusqu au jeudi 14 janvier 2010, 10h-20h (sauf vendredis et samedis). Conférence au CFCC Journal en français facile. RFI, éditions à 11h30 et 23h30 tous les jours (heure du Caire). Un journal qui présente l'actualité avec des mots simples et explique les évènements et leur contexte pour rendre l'information en français accessible à tous. ( 1. A ne pas manquer Sommet de Copenhague. Quand le climat devient stratégique. Dossier consultable sur en page d accueil et en archive. Ne pas manquer le dernier article, réalisé par des étudiants. Et du côté des livres Vous trouverez ci-dessous une sélection de l équipe du Centre de Documentation (CDF) parmi les futures acquisitions qui seront disponibles à compter du 2 e semestre de l année universitaire en cours. Pourquoi les crises reviennent toujours, Paul Krugman, Editions du Seuil, Paul Krugman, professeur au MIT, prix Nobel d'économie 2008, a une solide réputation dans le monde pour ses travaux en économie internationale, mais aussi, depuis les années 1990, pour ses essais grand public traduits dans de nombreux pays. Vote et démocratie dans l Egypte contemporaine, Sarah Ben Néfissa et Alâ Al-dîn Arafat, Editions IRD-Karthala, Collection «Hommes et sociétés», Sarah Ben Néfissa, politologue, est chercheuse à l'institut de recherche pour le développement (IRD). Alâ' Al-dîn Arafat est docteur de l'université de Tanta en Égypte et spécialiste des relations internationales. Il séjourne actuellement à la School of Oriental and African Studies à Londres comme chercheur invité. Dimanche 20 décembre 2009 au CFCC de Mounira, Gilles Kepel et Frédéric Charillon, politologues et professeurs à Sciences Po, ont animé une conférence sur le thème de : «Barack Obama et le Moyen-Orient : des paroles aux actes?». F. Charillon a tout d abord proposé une analyse des obstacles et des opportunités suscités par le changement de présidence américaine à l égard du Moyen-Orient. Il a néanmoins fait état des contraintes lourdes liées à la complexité de la région, pouvant peser sur l évolution de l orientation de la politique de B. Obama dans cette région. G. Kepel a, quant à lui, offert une analyse systémique des différents axes de crise dans la région faisant le constat des difficultés profondes hypothéquant toute sortie de crise pacifique à court terme. Equipe de La Coupole Responsable d édition Eve Bourguignon Conception graphique Jean-Baptiste Demaison Ont également participé à ce numéro Mona Amer, Baher Atlam, Jean-Baptiste Demaison, Sophie Bava, Laila El Saedy, Emmanuel Nowak, Chaymâa Hassabo et Omar Fayez. Contact cdf_fesp@yahoo.fr