ASIA BRIEF SOUS CONTRÔLE BIOLOGIQUE: ACCROÎTRE LA PRODUCTION DE MAÏS EN CORÉE DU NORD RESULTATS DU PARTENARIAT

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1 ASIA BRIEF SOUS CONTRÔLE BIOLOGIQUE: ACCROÎTRE LA PRODUCTION DE MAÏS EN CORÉE DU NORD RESULTATS DU PARTENARIAT DDC Direction du développement et de la coopération Division Asie de l Est Editorial La série «Asia Brief» a pour objectif d informer les acteurs du développement et le public (suisse) des dernières innovations, résultats et impacts de la coopération suisse au développement en Asie. Elle relève en particulier les actions passées et présentes menées dans le but d améliorer l efficacité de l aide grâce à des partenariats entre les organisations suisses et les partenaires locaux. Pradeep Itty, Chef de la Division Asie de l Est Résultats du Programme de lutte integrée contre les parasites en Corée du Nord L agriculture est un secteur économique clé de la République populaire démocratique de Corée. Depuis le début des années 1990, elle emploie environ un tiers de sa population active et contribue pour 25% à son PIB. La productivité n est toutefois pas au rendezvous, loin s en faut. La politique et les structures en place n ont pas permis de surmonter les difficultés associées à la brièveté de la saison de végétation et à la prévalence de parasites. La dégradation des sols au cours de 20 dernières années a encore contribué à diminuer les rendements, entraînant des pénuries alimentaires malgré le recours systématique aux fertilisants et pesticides chimiques, dans un effort visant à maintenir les niveaux de production. Assurer la sécurité alimentaire constitue une tâche hautement prioritaire du gouvernement, alors que les méthodes de production durables recueillent toujours plus l assentiment du Ministère de l agriculture. La diminution des rendements en maïs est peut-être le problème n o 1, étant donnée l importance de cette céréale pour la Corée du Nord. En 2007 uniquement, on a semé du maïs sur hectares, soit presque 20% de la surface cultivable du pays. Afin d accroître les rendements, la Suisse soutient la mise en œuvre d un programme de lutte intégrée contre les parasites avec ses partenaires basés à Pyongyang: l Institut phytosanitaire de l Académie des sciences agronomiques et la Station phytosanitaire centrale du Ministère de l agriculture. La lutte intégrée contre les parasites est une stratégie de production durable associant les méthodes biologiques, physiques et chimiques. Si elle donne la priorité aux méthodes non chimiques, elle prévoit un recours mesuré à des pesticides peu nocifs pour l environnement lorsque c est indispensable. Clef de voûte de cette approche intégrée, le trichogramme protège efficacement les récoltes de leur ennemi juré, la pyrale du maïs asiatique. Parmi les effets positifs d un recours moindre aux pesticides, il faut citer une sécurité accrue pour le consommateur comme pour le cultivateur, et Culture du maïs dans une coopérative un impact moindre sur l environnement. Le trichogramme, un insecte auxiliaire, est relâché en masse dans les cultures, selon une approche dite «inondative». Ces guêpes minuscules pondent leurs œufs dans ceux de la pyrale du maïs et leurs larves en dévorent le contenu. Le traitement est répété chaque année au début du printemps, lorsque des nuées de pyrales viennent coloniser les champs de maïs. A cette époque de l année, le nombre de trichogrammes qui ont survécu à l hiver est trop réduit pour exercer une pression suffisante sur la pyrale, raison pour laquelle on réintroduit artificiellement cet ennemi naturel. Dans le cadre du partenariat Suisse-Corée, une technique chinoise efficace de production de trichogrammes a été introduite en Corée du Nord. Il a fallu en abaisser la consommation énergétique, vu le caractère aléatoire de l approvisionnement électrique en Corée du Nord, et la nécessité d assurer sa pérennité dans les conditions locales. Dans la mesure du possible, on a utilisé du matériel disponible sur place pour construire et exploiter les équipements et fourni une formation adhoc aux travailleurs locaux. Jusqu ici, huit stations ont été mises sur pied, chacune contribuant à la protection de 700 hectares. Au total, ces stations produisent et distribuent 2800 millions de trichogrammes par an. La mise en œuvre de la protection intégrée contre les parasites a permis d accroître de 25% le rendement des cultures, ce qui équivaut à 1,1 tonnes de grains supplémentaires par ha ou 6160 tonnes pour les quelque 5600 hectares traités. Les résultats du programme ont amené le gouvernement nord-coréen à envisager sa diffusion à l ensemble du pays, ce qui permettrait d accroître les récoltes de tonnes par an. La sécurité alimentaire s en trouverait nettement améliorée, contribuant à l objectif du millénaire n o 1: réduire la faim de moitié d ici Pour appuyer le plan de diffusion à l échelle du pays, préparé par le Ministère de l agriculture, un volet essentiel de renforcement institutionnel et d extension des capacités a été intégré au projet. Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page1

2 SITUATION SPECIFIQUE DE LA COREE DU NORD La politique agricole et l économie rurale du pays sont administrés par le Ministère de l agriculture, qui définit les priorités en matière agricole, supervise les plans nationaux de production et coordonne l aide gouvernemental. Nonante pour cent de la production agricole nordcoréenne provient de quelque 3000 coopératives agricoles, employant 6 millions de personnes. Chacune de ces coopératives emploie entre 1900 et 2000 personnes en moyenne, sur une surface de 550 à 750 ha de terres arables. Chacune travaille selon le plan de production édicté par le Ministère de l agriculture, qui définit les cultures et les rendements requis. Les fermes élaborent un plan de travail annuel détaillant les intrants, les interventions mécaniques et le travail manuel requis pour générer ces rendements. Si la mise en œuvre du plan de travail annuel relève de la responsabilité du comité de direction de chaque coopérative, ce sont les équipes et souséquipes de travail, regroupant 100 à 115 personnes et 15 à 20 personnes respectivement, qui répondent de la réalisation des objectifs de production. Ces équipes, qui forment ensemble le socle du socialisme rural nord-coréen, sont constituées de techniciens spécialisés et de travailleurs agricoles assumant une tâche de production spécifique (production de légumes ou de fruits, élevage, entretien de l équipement, etc.). Au cours des dernières décennies, ces équipes de travail ont eu toujours plus de peine à remplir leurs quotas. La dégradation des sols est l un des facteurs majeurs de ce déclin, alors que les insectes nuisibles accentuent le problème. Le maïs est à la fois l une des principales cultures du pays et l une des plus sévèrement touchées. Si dans des conditions optimales le rendement moyen du maïs peut atteindre 6,5 t/ha, l appauvrissement des sols abaisse ce chiffre à 4,5 ou 5 t/ha et les parasites le font chuter à 3,9 t/ha. Le Maïs: Une culture vivrière essentielle Le maïs constitue l une des principales sources de calories et de protéines de la population nord-coréenne. Une fois récolté, le maïs est moulu pour préparer une large variété d aliments comme des nouilles, des gâteaux et du pain. Il sert également à la production d huile alimentaire de haute qualité, une ressource rare dans le pays. Enfin, le maïs constitue un fourrage hivernal essentiel pour les animaux de trait, utilisés pour préparer les sols au printemps. La pyrale du maïs asiatique (Ostrinia furnacalis), est responsable de pertes énormes de productivité. Les larves de ce lépidoptère, qui ressemble à une mite, s introduisent dans la tige des plants de maïs pour s en nourrir, avant de s attaquer aux épis. Les pertes qui en résultent sont comprises entre 10 et 30% du grain, selon l endroit et l année, mais on a également vu des pertes atteignant 80%, sans parler de la réduction du volume de fourrage disponible pour l alimentation animale. Traditionnellement, les agriculteurs nord-coréens recouraient essentiellement à l arsenal chimique, appliquant des pesticides à large spectre sur les plants jeunes, pour tenter de contrôler la première génération annuelle de ce nuisible. Le traitement n est toutefois pas possible sur les plants adultes, les coopératives nord-coréennes ne disposant pas de l équipement sophistiqué nécessaire. Dans une initiative visant à améliorer la sécurité alimentaire en Corée du Nord, le projet présenté ici vise à améliorer rapidement et durablement le rendement de la culture du maïs. Outre son objectif immédiat d accroître les rendements, la lutte intégrée contre les parasites vise à long terme à restaurer la fertilité des sols, un avantage certain pour la santé des agriculteurs et des consommateurs comme pour l environnement. Les dégâts causés par la pyrale du maïs Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page2

3 LA LUTTE INTEGREE: UNE SOLUTION DURABLE La lutte intégrée contre les parasites est une stratégie dynamique de contrôle des ravageurs, associant des méthodes biologiques, physiques et chimiques. La combinaison de ces méthodes vise à lutter durablement contre la prolifération des nuisibles, qu il s agisse d insectes, de plantes ou de maladies, en limitant au strict minimum le recours aux produits chimiques, de façon à préserver la santé humaine et l environnement. L approche de lutte intégrée mise au point pour accroître la productivité générale de la culture du maïs en Corée du Nord inclut d autres techniques comme l association et la rotation des cultures, ainsi que la sélection de variétés résistantes aux ravageurs locaux. L association et la rotation des cultures poursuivent deux objectifs voisins: encourager la diversité des cultures tout en contribuant à restaurer ou maintenir la fertilité des sols. La combinaison des trois techniques (lutte intégrée contre les parasites, association et rotation des cultures) permet de limiter les dommages causés par les ravageurs, de favoriser la multiplication des ennemis naturels, et d améliorer le rendement des cultures. Les méthodes de contrôle biologiques semblent constituer une option très prometteuse pour éradiquer durablement la pyrale du maïs en Corée du Nord. Elément fondamental de la lutte intégrée contre les parasites, cette stratégie exploite les ennemis naturels des ravageurs pour empêcher leur prolifération. Ces ennemis naturels peuvent être des prédateurs (qui mangent le nuisible), des parasitoïdes (qui se développent sur ou dans le nuisible et finissent par le tuer) ou des agents pathogènes (qui infectent le nuisible et le tuent). Pour favoriser la multiplication de ces ennemis naturels, on peut soit leur fournir nourriture et abri, soit en relâcher de grands nombres, selon une approche dite d inondation. Qu est-ce que le trichogramme? Le trichogramme est un minuscule insecte (moins de 1 mm) présent dans de nombreux habitats tant naturels que cultivés. Il a pour particularité de pondre ses œufs dans ceux d autres insectes plus grands, notamment les lépidoptères, dont les chenilles ravagent cultures, forêts et vergers. Une fois écloses, les larves de trichogramme mangent le contenu de l œuf et tuent la chenille en développement. Puis le trichogramme adulte sort (cf. schéma à la page suivante) pour aller coloniser d autres œufs. C est au début des années 1990 que les spécialistes ont commencé l élevage massif de trichogrammes. Aujourd hui, plusieurs espèces sont élevées dans de nombreux centres gouvernementaux ou privés de par Le lâcher en masse de trichogrammes est devenu la méthode de référence pour lutter contre la pyrale du maïs en Corée du Nord. A la fois économique et respectueuse de l environnement, cette technique a non seulement permis de réduire, voire prévenir les pertes dues aux parasites, mais également de limiter le recours aux pesticides chimiques, avec les impacts négatifs qui en découlent. Le trichogramma ostriniae est déjà bien connu et continue de faire l objet d études poussées en tant qu agent de contrôle naturel de la pyrale du maïs asiatique. Malgré sa taille minuscule, cet insecte attaque les œufs et réduit les populations de ravageurs avec une efficacité remarquable. Suite à la démonstration de son succès commercial en Europe et en Chine, le trichogramme a été jugé hautement approprié pour une utilisation en tant qu agent biologique de contrôle des parasites en Corée du Nord. La pyrale du maïs asiatique Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page3

4 UN INSECTE A HAUT POTENTIEL POUR L AGRICULTURE Avant de pouvoir les relâcher en masse sur les cultures de maïs, il faut produire et préparer de très grands nombres de trichogrammes. (1) Tout d abord, il faut disposer d un nombre suffisant d œufs de lépidoptères (oeufs-hôtes) pour assurer la multiplication des petites guêpes parasitoïdes. Des lépidoptères adultes sont élevés en cage à cette fin. (2) Les trichogrammes adultes pondent à l intérieur des œufs-hôtes. Une fois écloses, les larves restent dans ces œufs de lépidoptères et commencent leur développement. (3) Les œufs de lépidoptères colonisés sont collés sur des cartes en papier. (4) Ces cartes sont ensuite attachées aux plants de maïs juste au moment où les pyrales y pondent leurs œufs. Le timing est important pour s assurer que les guêpes parasitoïdes émergent à temps pour coloniser les œufs de lépidoptères. (5) Si le timing est correct, les trichogrammes envahissent les œufs de pyrales et tuent leurs larves avant qu elles aient pu causer des dommages au maïs. L approche a été testée dans plusieurs fermes pilotes, ce qui a permis d accroître le rendement moyen en grains des parcelles concernées de 28% par rapport aux parcelles conventionnelles, et de prouver l efficacité de la méthode. Qui plus est, la présence des larves de pyrale a été réduite de 65% sur les parcelles cultivées selon les techniques de lutte intégrée, diminuant d autant les dégâts causés aux plants destinés à l affourager le bétail. Des résultats concordants ont été obtenus sur plusieurs parcelles appartenant à trois coopératives différentes, sur une période de deux ans. Les ouvriers des coopératives ont été impressionnés par les résultats obtenus et voudraient voir la méthode se généraliser, en tant que moyen pérenne de lutte contre les parasites du maïs. Cela a convaincu les organismes impliqués de promouvoir les stations d élevage de trichogrammes en vue d une mise en œuvre de la méthode à l échelle nationale. 1 Les lépidoptères sont élevés pour pondre des œufs 4 Les cartes pleines d œufs sont attachées aux plants Les trichogrammes sortent pour pondre dans les œufs du nuisible et tuer les parasites avant qu ils ne s attaquent aux plants de maïs 5 2 Les œufs de lépidoptères servent à élever de grandes quantités de trichogrammes. 3 Par paquets de 1000 environ, les œufs de lépidoptères colonisés par des larves de trichogramme sont collés sur des cartes. Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page4

5 MISE EN PLACE D ELEVAGES DE TRICHOGRAMMES Chaque station d élevage accueille une équipe de production comprenant un responsable, un technicien et des ouvriers (6 personnes au total). Pour assurer la pérennité de ces stations, on a mis au point un plan d affaires détaillant l organisation, le cahier des charges, les apports et la production annuels, le coût de l entretien des équipements techniques et de leur dépréciation, un plan de distribution des produits, etc. Etant donnée la situation particulière de la Corée du Nord, le plan de distribution est fondé sur le troc, ce qui permet d obtenir diverses matières premières indispensables à la production en masse de trichogrammes, comme l orge et le chou. Elevage de trichogrammes Une fois établie la méthode d élevage appropriée, il a fallu mettre en place d autres stations pour approvisionner davantage de coopératives agricoles. Trois stations d élevage expérimentales ont été construites, basées sur les plans et l équipement utilisés en Chine, qui ont ensuite été adaptés aux conditions particulières de la Corée du Nord pour la construction d une quatrième station. Dans cette installation pilote, on s est efforcé de résoudre les problèmes liés au manque de développement des infrastructures et à l approvisionnement en électricité. Outre le fait qu elle utilisait des matériaux trouvés localement, l installation permettait une réduction des deux tiers de l énergie consommée. Après une phase de test, quatre autres stations d élevage ont été construites sur le même modèle et de stricts contrôles de qualité, conformes aux recommandations internationales, ont été institués. Plant de maïs avec une carte chargée d oeufs Avec huit stations d élevage de trichogrammes, dont chacune produit suffisamment d insectes pour approvisionner 3 à 5 coopératives agricoles, l application de cette méthode de lutte biologique commence à faire ses preuves. Dès cette année, quelque 5600 hectares de maïs seront gérés selon cette méthode, ce qui devrait permettre d accroître la production de maïs de 6200 tonnes par an. La diffusion de cette technique permettra d améliorer l approvisionnement en produits agricoles et contribuera à une plus grande sécurité alimentaire en Corée du Nord. L équipement est d une grande simplicité Culture combinée de maïs et de haricots Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page5

6 FAVORISER LA DIFFUSION DE LA TECHNIQUE Assurer le pérennité de la lutte intégrée contre les parasites en Corée du Nord a constitué une priorité depuis le lancement du programme. C est indispensable si l on veut que la technique se diffuse rapidement. Dans le même ordre d idées, on a toujours mis l accent sur la formation des partenaires locaux et nationaux. Nombre de participants issus de diverses institutions ont ainsi bénéficié de mesures visant à renforcer leurs compétences en matière de lutte intégrée, notamment pour la culture du maïs. A titre d exemple, les activités menées avec l Institut phytosanitaire de l Académie des sciences agronomiques avaient pour but de renforcer leurs compétences en matière de recherche appliquée et de transfert des connaissances, avec un accent sur la production et la dissémination d agents de contrôle biologiques. La mise en place d un site de production expérimental a permis aux scientifiques d acquérir une expérience pratique dans la production en masse de trichogrammes. Le manuel, rédigé en coréen et en anglais avec l aide des spécialistes chinois de la production, est actuellement utilisé par l Institut phytosanitaire pour former des spécialistes de la production dans chaque comté. Un autre volet du programme de formation a pour but de donner aux agriculteurs une solide base de connaissances dans la lutte intégrée contre les parasites du maïs, l utilisation des trichogrammes et l évaluation de leur efficacité. L Institut phytosanitaire, avec son site de production expérimental, a d ores et déjà fait la preuve de son adéquation en tant que centre d expertise et de formation. Les activités de la Station phytosanitaire centrale du Ministère de l agriculture ont principalement porté sur le renforcement des compétences en techniques de production. Une bonne compréhension de la technique de production chinoise, avec une certaine expérience dans sa mise en œuvre, étaient essentielles pour pouvoir adapter la technologie et les équipements à la situation nord-coréenne. Durant le processus de renforcement des compétences, les spécialistes de la Station ont acquis le savoir-faire et les connaissances nécessaires à la production, à l entretien et à la gestion des structures de production. Diverses activités de renforcement des compétences ont été menées à l Université agronomique de Pyongyang, de façon à institutionnaliser la lutte intégrée contre les parasites. Dans un effort visant à ancrer celle-ci dans les filières de formation supérieure, des professeurs d universités et des étudiants post doc ont suivi une série de cours consacrés à la méthode et ont été chargé de mettre au point leurs propres cours, adaptés aux réalités locales. Un module de cours théoriques et pratiques, consacrés aux méthodes biologiques de lutte contre les parasites, est en cours d intégration dans le programme des universités. Une fois l approche validée par le Ministère de l éducation, les universités et les hautes écoles pourront proposer des cursus ad hoc tant au niveau national qu à celui des provinces et des comtés. Les activités de renforcement des compétences menées au sein du Ministère de l agriculture ont porté essentiellement sur la formulation de stratégies. La lutte intégrée contre les parasites du maïs, en particulier par l utilisation de trichogrammes, est de la plus haute importance pour le Gouvernement nord-coréen et le projet constitue une étape vers une mise en œuvre au niveau national. L accent a donc été mis sur les compétences en gestion, planification et logistique des départements concernés, de façon à favoriser la diffusion de la technique. Un programme associant des spécialistes locaux du maïs a permis de mettre au point une directive relative à la lutte intégrée contre ses parasites, compatible avec les réglementations internationales, comme mesure d appoint destinée à favoriser la diffusion des méthodes à l échelle du pays. Activités lancées et menées à terme grâce au projet Un groupe national d experts de la lutte intégrée s est familiarisé avec les normes internationales lors d un voyage d étude en Suisse. Deux ateliers ont réuni divers groupes d experts chargés d élaborer des directives nationales. Des centres de conseil aident les partenaires à appliquer les méthodes de lutte intégrée. Plusieurs cursus de formation de deux semaines ont eu lieu en Chine, avec des experts en production de trichogrammes, de façon à apprendre de l expérience chinoise. Trois cours destinés au personnel de production sont prodigués par des spécialistes locaux. A terme, on vise environ 150 personnes formées. Renforcement des compétences de l Institut nord-coréen des techniques et des sciences pour assurer un backstopping technique destiné aux experts de production nationaux. Un cursus de formation des formateurs est mis sur pied, destiné à préparer les spécialistes des techniques agricoles à former les fermiers. 50 cours pratiques sont organisés pour former les agriculteurs (plus de 1000 responsables d équipes de travail ont été formés en 2008/2009) Un voyage d étude est organisé en Chine pour familiariser les enseignants universitaires avec la structure et le contenu de cursus en matière de lutte intégrée dans un contexte international. 15 professeurs et chargés de cours sont formés pour dispenser des cours de lutte intégrée contre les parasite et un cursus ad hoc est mis sur pied, destiné à être généralisé à toutes les universités et hautes écoles du pays une fois approuvé au niveau national. La lutte intégrée contre les parasites est intégrée au curriculum de l une des facultés d agronomie les plus réputées du pays. Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page6

7 PERSPECTIVES Sur la base des résultats encourageants obtenus par ces activités financées par la Suisse, le Gouvernement nord-coréen envisage de faire de la lutte intégrée contre les parasites du maïs, et particulièrement de l utilisation de trichogrammes, l une des priorités du Ministère de l agriculture. Etant donné que la méthode a permis d accroître d au moins 20% le rendement en maïs, sans aucune intensification de la production, le gouvernement prévoit d étendre bientôt cette approche à hectares de maïs. Les financements suisses et européens sont actuellement utilisés pour étendre la lutte intégrée contre les parasites à 10% environ de la surface visée et fournir un modèle en vue de la mise en œuvre de la méthode à l échelle nationale. Cette étape exigera la mise sur pied dans trois comtés de 20 stations d élevage de trichogrammes à basse consommation d énergie et mettant en œuvre des moyens techniques limités. Tout comme les stations d élevage existantes, chacune de ces stations de production attachées aux comtés produira suffisamment d insectes pour approvisionner 3 à 5 coopératives agricoles, ce qui donne un total de 100 coopératives environ qui recourront aux méthodes de lutte intégrée. Ces efforts devraient permettre d augmenter de 20% le rendement en maïs de quelque ha (si l on considère que chaque station d élevage produit suffisamment de trichogrammes pour traiter 700 ha de maïs). Cette initiative cofinancée par la Suisse et l Europe continuera d assurer le backstopping technique et le renforcement des compétences des groupes cibles concernés, que ce soit au niveau politique, des institutions, des coopératives agricoles ou des équipes chargées de diffuser les techniques, de manière à assurer l autonomie et la pérennité de cette approche. Les activités auront pour principal objet de diffuser les méthodes de lutte intégrée et mettront l accent sur la mise en œuvre d une stratégie adéquate de contrôle de la qualité ainsi que sur la formation pratique du personnel des stations d élevage et des agriculteurs. Une stratégie générale de contrôle de la qualité, qui abordera les problématiques aussi bien internes qu externes, sera mise au point de concert avec toutes les parties intéressées. Cette stratégie intégrera notamment une boucle de rétroaction reliant les exploitations agricoles qui auront relâché des trichogrammes dans leurs champs aux stations d élevage. Une formation sera dispensée au personnel des 28 stations d élevage (28 x 6 = 168 employés) et au moins un spécialiste chargé de la diffusion de la technique dans chacune des 100 coopératives agricoles, pour s assurer que toutes les sous-équipes de travail (responsables et ouvriers) impliquées dans la production de maïs aient été adéquatement briefées concernant la technique. En tout, cette approche permettra de faire connaître les techniques de lutte intégrée contre les parasites à plus de paysans, regroupés dans 100 coopératives. Le nombre total de bénéficiaires du projet est difficile à estimer, mais certainement très important. L accroissement de la productivité de 20% (0.8 t par ha) attendu dans la zone desservie par les 28 stations d élevage permettra de produire t de maïs supplémentaire (= ha x 0.8 t per ha). Les premiers à bénéficier de cette amélioration seront les communautés rurales, qui profiteront d une plus grande stabilité dans la production, de davantage de stabilité économique et d un meilleur approvisionnement alimentaire. Avec au moins 1500 personnes par exploitation, ce seront plus de personnes qui bénéficieront directement de la fourniture d agents biologiques capables de contrôler la prolifération de la pyrale du maïs asiatique. Après avoir transformé les conditions de vie des paysans eux-mêmes, cette amélioration de l approvisionnement et de la santé nutritionnelle devrait profiter aux communautés rurales et, au-delà, à toute la population nord-coréenne, qui compte 23 millions d âmes. Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page7

8 Edité par la DDC, Direction du développement et de la coopération, Section Asie orientale. Freiburgstrasse 130 CH-3003 Berne En collaboration avec CABI Europe Suisse Rue des Grillons 1 CH-2800 Delémont Le cahier peut être commandé à l adresse eastasia@deza.admin.ch ou téléchargé depuis Photos: Manfred Grossrieder, Kang Song II, Feng Zhang, Dirk Babendreier Pour de plus amples informations: Les informations concernant les structures agricoles en Corée du Nord ont été tirées de: Michalk, D.L. and Mueller, H.-P Strategies to improve cropland soils in North Korea using pasture leys. Agriculture, Ecosystems and Environment 95: Asia Brief Sous contrôle biologique: Accroître la production de maïs en Corée du Nord Résultats du partenariat page8

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