Le taux de change et la dépréciation du Franc Malgache

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1 CENTRE DE RECHERCHES, D ETUDES ET D APPUI A L ANALYSE ECONOMIQUE À MADAGASCAR Le taux de change et la dépréciation du Franc Malgache Cahier de Recherches en Analyse Economique N 02/2004 Auteur date RASOLOFO Adamson Assistant-Chercheur Avril 2004 The African Capacity Building Foundation

2 Résumé Le cours de l Euro fluctue actuellement autour de FMG, en attendant l avènement des conditions favorables à son équilibre, et entretient des climats d incertitudes au niveau des acteurs économiques. L objectif de cette étude, qui couvre la période du 01 er janvier au 01 er avril 2004, est d analyser les raisons de cette dépréciation du FMG, afin de connaître et de déceler ses impacts économiques, et ce en vue de se prémunir pour le futur. Mise à part la forte appréciation internationale de l euro qui est notre devise pivot sur le MID, la principale cause de la dépréciation brusque du FMG, ces derniers mois, trouve sa racine dans le déséquilibre de nos échanges commerciaux, et se lie à de nombreuses ramifications qui sont soit d ordre structurel ou d ordre conjoncturel. D autre part, l ampleur du jeu spéculatif figure parmi les motifs qui renforcent davantage le déséquilibre et entraîne des variations importantes et imprévisibles du taux de change, sans rapport avec les mouvements réels du marché. i

3 Acronyme et Sigle BCM CMP DD DTS EURO FF FMG FMI FRPC IPC MID M3 PIB TCEN TCER TI USD : Banque Centrale de Madagascar : Cours moyens pondéré : Droit des douanes : Droit de Tirages Spéciaux : Unité monétaire de l Union Européenne : Franc français : Franc Malgache : Fonds Monétaire International : Facilité pour lé réduction de la pauvreté et la croissance : Indice des Prix à la Consommation : Marché Interbancaire des Devises : Masse monétaire : Produit intérieur brut : Taux de change effectif nominal : Taux de change effectif réel : Taxe à l importation : Dollar des Etats-Unis d Amérique ii

4 Liste des illustrations et annexes Graphique 1-1 : Evolution du taux de change EURO/FMG (Cours moyens pondéré)... 1 Graphique 2-1 : Dynamique du taux de change (décembre à janvier)... 3 Graphique 2-2 : Répartition géographique du commerce extérieur de Madagascar avec ses pays partenaires... 5 ANNEXE 1 : ESTIMATIONS DE L ELASTICITE-PRIX DE NOS PRINCIPAUX PRODUITS D EXPORTATIONS ANNEXE 2 : ESTIMATIONS DE L ELASTICITE-PRIX DE NOS PRINCIPAUX PRODUITS D IMPORTATIONS ANNEXE 3 : ESTIMATIONS DE L EFFET DE LA VARIATION DE LA MASSE MONETAIRE ET DU TAUX DE CHANGE SUR LE PRIX (PRIS ENSEMBLE) iii

5 Table des matières Résumé...I Acronyme et Sigle...ii Liste des illustrations et annexes...iii Table des matières... 1 INTRODUCTION Historique du régime de change Causes de la dépréciation ou dévaluation du FMG Au niveau national Au niveau international Les impacts de la dépréciation... 6 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS... 8 Annexes... 9 Bibliographie

6 INTRODUCTION Dans un monde caractérisé par la libre circulation des capitaux, la volatilité et les variations des taux de change, les pays en voie de développement comme Madagascar sont particulièrement vulnérable aux chocs financiers extérieurs et intérieurs. Sous la pression de la forte appréciation du taux de change de l euro qui est devenue une monnaie forte par rapport au dollar américain ces derniers temps, notre monnaie locale le Franc Malgache (FMG) n a pas pu résister aux chocs et a cédé en se dépréciant à hauteur de 30% par rapport à son taux du début de l année Comme nous pouvons le voir sur le graphique 1-1, cette dépréciation a atteint son pic maximum, de l ordre de 48%, le 01 er avril dernier avec un taux de FMG pour un EURO, et continue actuellement à fluctuer autour de FMG, en attendant l avènement des conditions favorables à son équilibre, et entretient des climats d incertitudes au niveau des acteurs économiques. Graphique 1-1 : Evolution du taux de change EURO/FMG (Cours moyens pondéré) janv-04 6-janv janv janv janv janv janv janv-04 3-févr-04 7-févr févr févr févr févr févr-04 2-mars-04 6-mars mars mars mars-04 FMG 22-mars mars mars-04 Mois EUR CMP Source : Graphique dressé par nos soins à partir des données de la BCM En raison de l effet prépondérant qu exerce le taux de change dans le processus de développement d une économie (en déterminant l équilibre des comptes extérieurs et la compétitivité de l économie, et en influençant la capacité à exporter, à importer et à attirer les capitaux étrangers dans un pays), il paraît primordial d analyser les raisons de cette dépréciation brusque du Franc Malgache, afin de connaître et de déceler ses impacts économiques, et ce en vue de se prémunir pour le futur. 1

7 Avant d entrer dans le vif du sujet, une rétrospective de la politique de change de Madagascar s avère utile pour bien distinguer les politiques de détermination de notre taux de change. 1. Historique du régime de change Avant 1982, le FMG avait entretenu une parité fixe par rapport au Franc Français, et ce jusqu à sa sortie de la Zone Franc en juin Ensuite, il a été rattaché au Franc Français (FF) et fluctue légèrement autour de cette monnaie (1 FF = 50 FMG) De 1982 à 1994, il a été défini par référence à un panier de devises des pays partenaires commerciaux de Madagascar comme le Franc Français (FF), le dollar américain (USD), le Livre Sterling (GBD), Deutsche Mark (DEM), le Yen Japonais (YJP), Le régime de change adopté était le régime de change flexible ou la «parité glissante», accompagné par des dévaluations périodiques (13,4 % en juillet 1982, 14,09% en mars 1984, 20,09% en août 1986, 38,48% en juin 1987, 11,52% en janvier 1991). Le taux de change était ainsi indexé à la hausse des prix internes. A partir de 1994, outre la hausse progressive des arriérés de paiements extérieurs, une risque de pénurie généralisée des réserves en devises a été constatée auprès de la Banque Centrale de Madagascar, ne représentant à peine qu un mois d importations, de sorte que les importations de produits de base comme les aliments ou le pétrole risquaient d être suspendues, avec des conséquences économiques graves. Le phénomène de non rapatriement des recettes d exportations et l émergence des marchés parallèles de devises, du fait de la surévaluation du FMG sur le marché officiel ont rendu encore plus critique la situation. Et conformément aux recommandations des institutions de Bretton Woods, l Etat malgache a décidé d adopter au mois de mars 1994 un régime de flottement libre. Désormais, la détermination du taux de change a lieu sur le Marché Interbancaire de Devises (MID) où interviennent la Banque Centrale de Madagascar et les Banques commerciales. C est la loi de l offre et de la demande de devises sur le MID qui fixe le taux de change, et cela doit refléter la situation réelle du marché. temps? Quelles sont réellement les causes de la dépréciation du FMG ces derniers 2. Causes de la dépréciation ou dévaluation du FMG La dépréciation de notre monnaie nationale ces derniers temps résulte de la combinaison des conjonctures à la fois nationales et internationales Au niveau national Mais avant d entrer dans les détails, il faut noter le caractère saisonnier de la hausse du cours de change du FMG par rapport aux devises des pays partenaires commerciaux en début d année. D après le graphique 2-1 de la page 3, cette hausse oscille entre 2 à 5% à chaque début d année en glissement de décembre à janvier, et ce depuis 1994, mais pour cette année 2004, elle atteignait 10%. En effet, à chaque fin d année, l on assiste à un engouement de nos opérateurs locaux à augmenter leurs importations en volume (c est le moment propice pour les ménages de faire leurs achats en biens durables et semi-durables), entraînant une hausse spectaculaire des importations en valeur par rapport aux exportations, et une 2

8 détérioration de notre solde courante. La détérioration de cette dernière a pour conséquence directe la dépréciation de notre monnaie nationale. Graphique 2-1 : Dynamique du taux de change (décembre à janvier) Année ,0 0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 % Taux de Change (croissance en %) Source : Graphique dressé par nos soins à partir des données de la BCM Ainsi, sur le plan national, la principale cause de la dépréciation brusque du FMG ces derniers mois trouve sa racine dans le déséquilibre de nos échanges commerciaux. En effet, la reprise économique de Madagascar au cours de l année 2003 (croissance économique de 9,8% avec un faible taux d inflation de -1,7%), ainsi que l effet-volume des mesures de détaxation ont favorisé et stimulé un accroissement considérable de nos importations. Les prévisions relatives à la balance commerciale pour 2003 fait état d un déficit de l ordre de 157,6 millions de DTS 1, chiffre dépassant largement celui de 2001 accusant un excédent de 11,6 millions de DTS, et celui de 2002 avec un déficit de 90,5 millions de DTS. (Les données officielles permettant d apprécier le poids des produits détaxés dans l importation totale ne sont pas encore disponible et feront l objet d une publication ultérieure.) Cette forte reprise de l importation, plus rapide que l exportation, a favorisé une augmentation croissante de la demande de devises qui est supérieure aux offres de devises sur le marché des changes (MID), et a engendré la dépréciation de la monnaie nationale. Cependant, la cause principale de la dépréciation de notre monnaie nationale se lie à de nombreuses ramifications qui sont soit d ordre structurel, soit d ordre conjoncturel, et qui renforce encore davantage le déséquilibre par leur effet d entraînement. 1 Droit de Tirages Spéciaux 3

9 Tout d abord, il y a la faiblesse structurelle de l offre de devises à Madagascar qui résulte : - du décalage entre les entrées et les sorties de devises ces derniers mois 2. Ce dernier a entraîné une insuffisance de l offre de devises sur le MID qui n a pas pu satisfaire les demandes de devises des importateurs afin de pour pouvoir payer leurs factures arrivées à échéance en fin du mois, et par ricochet a renchérit le prix des devises, devenu rare sur le marché. - de l irrégularité des apports des bailleurs de fonds (aides à la balance des paiements, tirages, crédits, dons, ) surtout en période de début d année combinée avec le retard des rapatriements des devises de nos exportations - des interventions de la Banque Centrale de Madagascar acheteuses de devises sur le MID pour honorer les services de la dette et atteindre ses objectifs externes de réserves dans le contexte du programme FRPC du FMI. Ensuite, il y a la faiblesse de notre Marché interbancaire de devises caractérisée par : - l opacité du MID : les informations sur les transactions s y déroulant (taux en vigueur, volumes, ) ne sont pas accessibles à temps réel au grand public, ce qui renforce le monopole exercé par les Banques commerciales sur le système financier. - la non transparence du MID : ce phénomène reflète la tenue des séances à huit clos entre les représentants des sept banques commerciales, agissant au nom de leurs clients, plus la Banque Centrale de Madagascar. - un OLIGOPOLE dans la mesure où il n y a que sept intervenants, alors qu il y a une trentaine au Kenya, et plus de quatre-vingt, au Nigéria, par exemple. - la limite de la cotation à la criée qui nécessite une intervention dynamique du régulateur de marché. Et finalement, l absence de marché à terme contre les risques de change favorise le jeu spéculatif à travers les ordres d achats et de ventes sur le MID. L ampleur de ce jeu spéculatif, ces derniers temps, échappe totalement aux contrôles des autorités monétaires. En effet, en raison de la dépréciation, les importateurs se pressent d acheter des devises auprès de leurs Banques pour effectuer leurs paiements, dont la majorité sous forme d achat au comptant à livraison différée, tandis que les exportateurs retardent au maximum possible le rapatriement de leurs devises, et ne se pressent pas de les céder sur le MID espérant réaliser ultérieurement de meilleurs bénéfices (en conformité avec notre réglementation en vigueur). Les ordres de vente arrivent donc difficilement à satisfaire les ordres d achat, entraînant la hausse fréquente du cours de change. Un test économétrique régressant le taux de change journalière par les variables explicatives volume des transactions et nombre d opérations sur le MID montre que le taux de change varie positivement avec le volume des transactions et varie négativement avec le 2 le règlement des transactions internationales pour les importations varie dans un délai de 30 jours en moyenne, tandis que les rapatriements de devises fruits de nos exportations s étendent à 90 jours pour les entreprises locales et à 190 jours pour les entreprises franches. 4

10 nombre d opérations. En effet, avec un même volume de transactions, si le nombre d opérations sur le MID diminue de 10%, cela va entraîner toute chose égale par ailleurs une dépréciation du taux de change de 1,2%. Ce qui a été le cas lors de la journée du 26 janvier et du 01 er avril 2004 où l on a enregistré une diminution respective de 16% et de 55% du nombre d opérations sur le MID Au niveau international Du point de vue international, étant donné que la monnaie pivot sur le MID est l EURO, la forte appréciation de cette dernière par rapport au DOLLAR américain ces derniers temps a joué en notre défaveur 3. Même si actuellement, ce sont à la fois l EURO et le DOLLAR qui malmènent le FMG. En effet, comme le montre le graphique 2-2, la répartition géographique du commerce extérieur de Madagascar avec ses pays partenaires montre que le pays importe beaucoup plus qu il exporte, que ce soit dans la zone euro ou dans la zone dollar, et a favorisé la forte demande d EURO sur le marché des changes, alors que l offre d EURO n a pas pu répondre, accroissant la valeur de l EURO, devenue une devise très demandée. Graphique 2-2 : Répartition géographique du commerce extérieur de Madagascar avec ses pays partenaires (en millions de DTS) millions de FMG Export Import Export Import Export Import Export Import Export Import Export Import Années ZONE EURO ZONE DOLLAR*** AUTRE PAYS EUROPE AUTRES PAYS AFRIQUE-PAYS VOISINS Source : Graphique dressé par nos soins à partir des données de la BCM La problématique de cette dépréciation reste en grande partie liée à ce déséquilibre entre offre et demande de devises sur le MID. 3 Le dollar US constitue souvent plus de la moitié des transactions que ce soit en valeur ou en volume dans le MID. Quant à l euro, elle constitue en moyenne 40% des transactions. Le reste est partagé par les 12 autres devises échangeables sur le MID et ne dépasse pas 5%. 5

11 Si telles ont été les causes de la dépréciation, quels en sont les impacts sur notre économie? 3. Les impacts de la dépréciation Théoriquement, la dépréciation aura deux types d effets. L effet direct sur les prix des importations qui augmentent en monnaie nationale, tandis que les prix des exportations exprimés en monnaie nationale restent constants. Cette dégradation des termes de l échange va ensuite induire des effets sur les volumes (quantités) importés et exportés à court et moyen terme. Dans la réalité, les impacts de la dépréciation résultent du jeu de ces deux types d effets qui s étalent dans le temps. A court terme (moins d un an), la dépréciation commence à aggraver le déficit commercial, car le volume des importations ne diminue pas automatiquement, en raison des délais d adaptations de l appareil productif. Quant aux exportations, il faut que les clients étrangers aient le temps de prendre la décision d acheter plus. A court et moyen terme (entre 1 an et 4 ans), la dépréciation exerce des effets favorables sur la balance commerciale, car les échanges en volume bénéficient progressivement des gains de compétitivité. Le pays importe moins de produits étrangers devenus coûteux et accroît ses exportations dont les prix exprimés en monnaie nationale vont baisser. A moyen et long terme, les effets bénéfiques de la dépréciation sur la balance commerciale vont être atténués, car le bénéfice de la compétitivité est rogné par la propagation de l inflation importée à la suite de la hausse des prix des importations Pour le cas de Madagascar, l impact de la dépréciation peut être apprécié sous différents angles : Au niveau de la balance commerciale : la dépréciation devrait, d une part, exercer des effets bénéfiques sur nos exportations, car les échanges en volume bénéficient progressivement des gains de compétitivité, à condition que le prix sur le marché international n enregistre pas de décroissement. Cependant, il est à remarquer que la spécialisation de Madagascar dans des produits de rente à faible valeur ajoutée (café, sucre, girofle, poivre,..) pour lesquels il est compétitif à partir du milieu des années 70 n a pas donné l effet escompté, car cette spécialisation s opère dans des produits pour lesquels la demande internationale est faiblement élastique et dont les prix sont en baisse. Une étude approfondie de la compétitivité de nos produits d exportation mesurée par le TCER (Taux de change effectif réel) sera réalisée ultérieurement, mais on peut d ores et déjà avancer 4 que parmi les principaux produits d exportations, seuls 4 Des modèles économétriques ont été testés en prenant comme variable à expliquer nos principaux produits d exportations en volume et comme variables explicatives le PIB et le Taux de Change Effectif Réel (TCER) au certain. Et ce en vue d estimer l élasticité-prix de ces produits (pour plus de détails, voir en Annexe) Si nous prenons le cas du Café, le résultat du test montre qu il y a une corrélation négative entre l exportation du café en volume et le TCER au certain. Ainsi, une appréciation du taux de change qui traduit une perte de compétitivité, entraînera, toutes choses égale par ailleurs, à une diminution des volumes exportés de café. Cependant, ces modèles économétriques méritent d être approfondis ultérieurement, pour tenir compte de la réalité malgache. 6

12 quelques uns d entre eux (cas des crustacés et des réexportations des Zones Franches Industrielles) réagissent, toute chose égale par ailleurs, avec le TCER en terme de gain de compétitivité. C est plutôt la capacité de production et l avantage comparatif qui dictent l augmentation en volume des exportations au détriment de la compétitivité-prix. D autre part, la dépréciation va renchérir les prix de vente des articles importés ainsi que des articles produits localement (environ 30% des intrants importés utilisés par les entreprises locales ne peuvent être substitué localement), avec des intrants importés qui ne peuvent être substitués localement, engendrant une inflation par les coûts, car les entreprises manufacturières sont obligées de répercuter cette hausse sur les prix des produits finis. Elle va aussi atténuer l effet-volume attendu de la détaxation sur les importations des biens d équipement, des biens durables et semi-durables. Au niveau des finances publiques, la dépréciation permet d accroître les recettes de l Etat. Elle augmente les recettes assises sur le commerce extérieur (DD, TI,...) par la simple augmentation de la valeur nominale des flux d échange, et favorise l accroissement du prix en FMG des produits de rentes exportés. Parallèlement, elle augmente les coûts des dépenses publiques vers l extérieur (service de la dette), mais accroît la contrepartie de l aide extérieure en monnaie nationale. Au niveau des Investissements Directs Etrangers, la dépréciation va attirer des capitaux étrangers à court et moyen terme. En effet, cette attraction résulte de la baisse du prix relatif des actifs réels internes (capital travail, coût de production) et de la diminution des charges relatives des investisseurs, accroissant la compétitivité-prix de Madagascar. Au niveau des consommateurs, la dépréciation aura pour conséquence directe la hausse des prix, à effet spéculatif par certains profiteurs au début, mais qui deviendra effective à moyen terme, quand les entreprises mettront sur le marché leurs produits avec des prix intégrant la hausse des coûts de production. Les consommateurs auront à subir la hausse des produits importés (importations incompressibles) qui ne peut être substitués localement, et verra leur pouvoir d achat diminué. En effet, la manufacture locale se bat pour concurrencer les importations de produits finis au préjudice de la main d œuvre. A cet effet, un test économétrique a été fait, en régressant le taux d inflation par le taux de change nominal (TCEN) et la masse monétaire (M3), et nous montre qu une dépréciation du taux de change de 10% entraînera une augmentation de 1,7% du taux d inflation avec un retard de 12 mois 5. 5 Cf Annexe «3. Estimations de l effet de la variation de la masse monétaire et du taux de change sur le prix (pris ensemble)» 7

13 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Depuis l adoption par l Etat Malgache du taux de change flottant en 1994, la loi de l offre et de la demande de devises sur le MID fixe le taux de change du jour, et cela devrait refléter la situation réelle du marché. En effet, le choix de ce taux de change présente toujours un risque de volatilité difficilement maîtrisable par les autorités monétaires. Et la monnaie malgache subit actuellement le revers de la situation par la dépréciation de sa valeur de l ordre de 30 % en trois mois seulement. Toutefois, c est une situation conjoncturelle qui ne devrait pas remettre en cause le choix du régime de change flottant. Seulement, des mesures préventives doivent être prises à cet effet. Cette dépréciation a élucidé la limite de notre MID, et si nous voulons éviter dans l avenir l expérience de cette dépréciation brusque de notre monnaie, il est grand temps qu on réorganise notre MID. Et comme l opération de change à terme qui permet aux agents intervenant sur le MID de négocier leur taux de change le jour de leur choix pour une conversion à une date ultérieure n est pas encore autorisée à Madagascar (cela pourrait éliminer l incertitude des opérateurs liée à l évolution de la devise jusqu au moment où l échéance de paiement arrive), la meilleure solution est d élargir le nombre d intervenants sur le marché à d autres opérateurs comme les bureaux de changes dont le nombre ne cesse d augmenter ces derniers temps. Le projet déjà en cours de mise en place d un marché de devises en continu paraît aussi être une solution pour éviter que le comportement de certains intermédiaires agréés qui n arrivent pas à marier ces ordres d achats et de ventes pendant l heure d ouverture actuelle du MID (de 10 heures à 12 heures) puisse provoquer une pression importante sur notre monnaie nationale. Compte tenu du changement de donne dans les échanges commerciaux de Madagascar avec ses pays partenaires, surtout la zone dollar, une double cotation en DOLLAR et en EURO sur le MID doit se faire afin de mieux refléter le poids de nos principaux partenaires commerciaux. Cependant, la dépréciation n est pas toujours un mal en soi mais présente aussi des avantages notamment en matières de relance de l économie par une «bouffée d oxygène» qu elle donne à nos exportations, et l attrait de capitaux étrangers qu elle suscite en matière de compétitivité-prix. 8

14 Annexes 9

15 ANNEXE 1 ESTIMATIONS DE L ELASTICITE-PRIX DE NOS PRINCIPAUX PRODUITS D EXPORTATIONS L équation est formulée comme suit pour l élasticité-prix des exportations: log X = c te + b 1 log PIB + b 2 log TCER Variable à expliquer : log X Variable explicative : PIB et TCER Où X : Exportation en volume PIB : le produit intérieur brut au coût des facteurs (prix constant de 1984) TCER : le taux de change effectif réel (indicateur de compétitivité-prix) et les coefficients b 1 et b 2 sont respectivement les élasticités du PIB et du taux de change effectif réel sur les exportations en volume. Résultats empiriques par produits Café log X = 59, log PIB 1,23 log TCER (8,56) (-8.42) (-3,41) R 2 : 0,80 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,80 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée X et les variables explicatives PIB et TCER. L élasticité relative du TCER (b 2 = -1.23) signifie qu une dépréciation de 10% du TCER engendre une augmentation du volume exporté de café de 12% au seuil de rejet de 5%. Crustacés log X = -19,25 +2,92 log PIB 0,14 log TCER (-8,36) (11,05) (-1,23) R 2 ajusté : 0,91 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,91 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée X et les variables explicatives PIB et TCER. Toutefois, les résultats observés confirment que le volume exporté de crustacés est faiblement élastique (b 2 = -0,14) par rapport au taux de change. C est l avantage comparatif de Madagascar qui influence le plus sur le volume exporté de Crustacés par rapport aux taux de change Ainsi, une dépréciation de 10% du TCER engendre une augmentation du volume exporté de 1,4%. Produits pétroliers log X = 0,99 +2,28 log PIB 2,95 log TCER (0,074) (-1,48) (-4,23) R 2 : 0,66 10

16 ANNEXE 1 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,66 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée X et les variables explicatives PIB et TCER. Les résultats observés confirment que le volume exporté de produits pétroliers est parfaitement élastique (b 2 = -2,95) par rapport au taux de change au seuil de rejet de 5%. Ainsi, une dépréciation de 1% du TCER engendre une augmentation du volume exporté de produits pétroliers de 2,9%. Zones Franches Industrielles log X = -100,62 +12,84 log PIB + 0,69 log TCER (-5,09) (5,6) (0,67) R 2 : 0,68 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,68 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée X et les variables explicatives PIB et TCER. Toutefois, les résultats observés montrent que le volume exporté des ZFI est faiblement élastique (b 2 = 0,69) par rapport au taux de change avec un T-statistique non significatif au seuil de rejet de 5%, et évolue positivement avec le taux de change. C est l avantage comparatif de Madagascar qui influence le plus sur le volume exporté des ZFI par rapport aux taux de change. Ainsi, une hausse de 10% du TCER engendre une augmentation du volume exporté des ZFI de 6,9%. Poivre log X = 32,43 4,25 log PIB 0,06 log TCER (-5,07) (-5,7) (0,19) R 2 : 0,70 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,70 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée X et les variables explicatives PIB et TCER. Toutefois, les résultats observés montrent que le volume exporté de Poivre est inélastique (b 2 = 0,06) par rapport au taux de change, avec un T-Statistique non significatif au seuil de rejet de 5%. Ainsi, une dépréciation du taux de change de 10% du TCER engendre une augmentation du volume exporté de Poivre de 0,6%. Pour les autres produits d exportations, mise à part la non significativité du pouvoir explicatif des modèles (R 2 proche de 0), les résultats observés montrent que les volumes exportés sont inélastiques par rapport au variation du taux de change. Pour ces produits, c est la capacité de production qui influence le volume exporté mais faiblement la variation du taux de change. Vanille log X = -13,98 + 1,7 log PIB + 0,22 log TCER (-2,56) (2,71) (0,78) R 2 : 0,31 11

17 ANNEXE 1 Girofle log X = -10,49 + 1,7 log PIB + 0,02 log TCER (-1,2) (1,75) (0,05) R 2 : 0,18 Viande log X = 103,79 12,56 log PIB 2,42 log TCER (2,96) (-3,12) (1,32) R 2 : 0,36 Tissus de coton log X = -6,96 +0,83log PIB +0,40 log TCER (-0,71) (0,74) (0,8) R 2 : 0,04 Cacao log X = 3,97 0,45 log PIB +0,07 log TCER (-0,27) (-0,26) (0,09) R 2 : 0,007 Sisal log X = 2,44 0,28 log PIB +0,38 log TCER (-0,29) (-0,3) (0,89) R 2 : 0,079 Chromite log X = 10,45 0,58 log PIB 0,28 log TCER (2,49) (-1,2) (-1,3) R 2 : 0,11 Graphite log X = 8,56 0,77 log PIB 0,04 log TCER (-2,23) (-1,75) (-0,20) R 2 : 0,17 12

18 ANNEXE 1 Essence de Girofle log X = -1,63 +0,099 log PIB +0,22 log TCER (-0,35) (-0,18) (0,91) R 2 : 0,05 13

19 ANNEXE 2 ESTIMATIONS DE L ELASTICITE-PRIX DE NOS PRINCIPAUX PRODUITS D IMPORTATIONS L équation est formulée comme suit pour l élasticité-prix des importations: log M = c te + c 1 log PIB + c 2 log TCER Variable à expliquer : log M Variable explicative : PIB et TCER Où M : Importation en volume PIB : le produit intérieur brut TCER : le taux de change effectif réel (indicateur de compétitivité-prix) et les coefficients c 1 et c 2 sont respectivement les élasticités du PIB et du taux de change effectif réel Résultats empiriques par produits Matières premières et pièces de rechanges log M = -11,36 +1,5 log PIB + 0,58 log TCER (-4,47) (5,14) (4,38) R 2 ajusté : 0,64 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,64 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée M et les variables explicatives PIB et TCER. L élasticité relative du TCER (c 2 = 0,58) signifie qu une hausse de 10% du TCER engendre une augmentation du volume importé de Matières premières et de pièces de rechanges de 6% au seuil de rejet de 5%. Biens de consommations log M = -18,88 + 2,86 log PIB + 0,19 log TCER (-4,83) (6,36) (0,96) R 2 ajusté : 0,72 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,72 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée M et les variables explicatives PIB et TCER. L élasticité relative du TCER (c 2 = 0,19) signifie qu une hausse de 10% du TCER engendre une augmentation du volume importé de biens de consommations de 2%. Biens d équipements log M = -5,62 + 1,18 log PIB 0,03 log TCER (-2,19) (4,01) (-0,27) R 2 ajusté : 0,56 14

20 ANNEXE 2 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,56 est faiblement significatif, mais confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée M et les variables explicatives PIB et TCER. Toutefois, les résultats observés montrent que le volume importé de biens d équipements est inélastique par rapport au taux de change, avec un T-Statistique non significatif au seuil de rejet de 5%. L élasticité relative du TCER (c 2 = 0,03) signifie qu une dépréciation de 10% du TCER engendre une augmentation du volume importé de biens d équipement de 0,3%. Les importations en biens d équipements sont donc incompressibles. Pétrole log M = -44,64 + 6,63 log PIB + 0,12 log TCER (-4,26) (5,5) (0,22) R 2 ajusté : 0,68 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,68 est significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe une relation entre la variable expliquée M et les variables explicatives PIB et TCER. Toutefois, les résultats observés montrent que le volume importée de Pétrole est inélastique (c 2 = 0,12) par rapport au taux de change, avec un T-Statistique non significatif au seuil de rejet de 5%. Les importations en produits pétroliers sont donc incompressibles. Autres alimentations log M = -16,5 + 2,54 log PIB + 0,13 log TCER (-1,92) (2,57) (0,29) R 2 ajusté : 0,31 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,31 n est pas significatif. Les variables explicatives PIB et TCER sont faiblement corrélés avec le volume d importation du produits autres alimentations. Riz log M = -9,93 + 0,80 log PIB + 1,80 log TCER (-0,9) (0,63) (3,12) R 2 ajusté : 0,38 4. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,31 n est pas significatif. Les variables explicatives PIB et TCER sont faiblement corrélés avec le volume d importation du produits autres alimentations. Toutefois, les résultats observés montrent que le volume importée de Riz est parfaitement élastique (c 2 = 1,80) par rapport au taux de change, avec un T-Statistique significatif au seuil de rejet de 5%. Ainsi, une hausse du taux de change de 1% entraîne une hausse du volume importé de riz de 1,8%. 15

21 ANNEXE 3 ESTIMATIONS DE L EFFET DE LA VARIATION DE LA MASSE MONETAIRE ET DU TAUX DE CHANGE SUR LE PRIX (PRIS ENSEMBLE) L équation est formulée comme suit : log (IPC t ) = c te + d 1 log (TCEN t ) + d 2 log (M t ) Variable à expliquer : log IPC Variable explicative : M et TCEN Où t : mois IPC t : Indice de Prix à la consommation à l instant t M t : la masse monétaire M3 à l instant t(incluent les devises) TCEN t : le taux de change effectif nominal à l instant t et les coefficients d 1 et d 2 sont respectivement les élasticités du taux de change effectif nominal et de la masse monétaire sur le prix Résultats empiriques log (IPC t ) = -6,25 0,016 log TCEN t + 0,703 log M3 t (-8,70) (-0,16) (26,31) R 2 ajusté : 0,93 Nombre d observations : N= 109 Le coefficient de corrélation R 2 = 0,93 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. Les résultats observés confirment que l inflation est fonction du taux de change et de la croissance de la masse monétaire. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 7%, tandis q une dépréciation du Taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 0,16%. L impact de la dépréciation du taux de change sur l inflation est donc moindre à court terme. log (IPC t+1 ) = -6,009 0,022 log TCEN t + 0,68 log M3 t (-8,99) (-0,23) (27,67) R 2 ajusté : 0,94 Nombre d observations : N= 108 Dans ce modèle, la variable IPC est expliquée par les mêmes variables TCEN et M mais avec un retard échelonné de 1 mois. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,94 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. Les résultats observés confirment que l inflation est fonction du taux de change et de la croissance de la masse monétaire. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 6,8%, tandis q une dépréciation du Taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 0,22%. 16

22 ANNEXE 3 log (IPC t+2 ) = -5,86 0,017 log TCEN t + 0,67 log M3 t (-9,27) (-0,19) (28,7) R 2 ajusté : 0,94 Nombre d observations : N= 107 Dans ce modèle, la variable IPC est expliquée par les mêmes variables TCEN et M mais avec un retard échelonné de 2 mois. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,94 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. Les résultats observés confirment que l inflation est fonction du taux de change et de la croissance de la masse monétaire. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 6,7%, tandis q une dépréciation du Taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 0,17%. log (IPC t+3 ) = -5,7 0,016 log TCEN t + 0,66 log M3 t (-9,54) (-0,19) (29,90) R 2 ajusté : 0,94 Nombre d observations : N= 106 Dans ce modèle, la variable IPC est expliquée par les mêmes variables TCEN et M mais avec un retard échelonné de 3 mois. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,94 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. Les résultats observés confirment que l inflation est fonction du taux de change et de la croissance de la masse monétaire. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 6,7%, tandis q une dépréciation du Taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 0,16%. log (IPC t+6 ) = -4,77 0,08 log TCEN t + 0,62 log M3 t (-9,81) (-1,22) (34,01) R 2 ajusté : 0,96 Nombre d observations : N= 103 Dans ce modèle, la variable IPC est expliquée par les mêmes variables TCEN et M mais avec un retard échelonné de 6 mois. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,96 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. Les résultats observés confirment que l inflation est fonction du taux de change et de la croissance de la masse monétaire. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 6,2%, tandis q une dépréciation du taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 0,8%. 17

23 ANNEXE 3 log (IPC t+12 ) = -3,58 0,17 log TCEN t + 0,57 log M3 t (-8,73) (-3,06) (35,91) R 2 ajusté : 0,96 Nombre d observations : N= 97 Dans ce modèle, la variable IPC est expliquée par les mêmes variables TCEN et M mais avec un retard échelonné de 12 mois. Le coefficient de corrélation R 2 = 0,96 est très significatif, et confirme le pouvoir prédictif du modèle. Il existe réellement une relation entre la variable expliquée IPC et les variables explicatives TCEN et M. A travers l analyse, on peut conclure qu en moyenne, une dépréciation du FMG est réellement ressentie après 12 mois au niveau des prix à la consommation. Ainsi, une croissance de la masse monétaire de 10% engendre une augmentation de l inflation de 5,7%, tandis q une dépréciation du taux de change de 10% engendre une hausse de l inflation de 1,7%, avec un T-Statisitique très significatif au seuil de rejet de 5%. 18

24 Bibliographie Bhundia A. et Gottschalk J. (2003) : Sources of Nominal Exchange Rate Fluctuations in South Africa, IMF Working Paper, n 252 Généreux J. (1996) : Economie Politique : Macroéconomie ouverte, Les Fondamentaux, Hachette, Jacquemot P. (1988) : Politique de change et ajustement en Afrique, Ministère de la Coopération Française, Krugman P. et Obstfeld M. (2003) : Economie Internationale, De Boeck Université, 3 ème Edition Rabeantoandro J. (1998) : «Une analyse monétariste de la formation des prix à Madagascar», Revue ECONOMIE DE MADAGASCAR N 3, Tanzi (1987) : Politique Budgétaire, Croissance et Programme de Stabilisation, Finance et Développement, Base de données de la Direction Générale de l Economie Base de données de la Banque Centrale de Madagascar Entrevues avec les Responsables de la Banque Centrale de Madagascar 19

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