Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins"

Transcription

1 Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins 80 Magali GRINBAUM Philippe COTTEREAU Institut Français de la Vigne et du Vin IFV Orange inter-rhone.com IFV Rodilhan vignevin.com Patrick VUCHOT Inter Rhône résumé Certains itinéraires de vinification, notamment ceux qui utilisent le chauffage, peuvent entraîner une dégradation des molécules phytosanitaires et la formation de métabolites qui peuvent être plus ou moins toxiques que la molécule mère. L étude mise en place en 2003 par l IFV a pour objectif d évaluer l impact du chauffage sur la dégradation de quelques molécules fongicides dans les vins. Les techniques de vinification étudiées sont très utilisées dans les régions méridionales comme la MPC (Macération Préfermentaire à Chaud), la thermovinification ou encore la flash-détente. Les trois premières années d étude montrent que la température et la durée de chauffage n ont aucune influence sur la transformation du folpel en phtalimide ou de la procymidone en 3,5 dichloroaniline. En revanche, une dégradation plus importante du mancozèbe en son métabolite l ethylène thiourée (ETU) est observée. L enquête réalisée en 2006, dans des caves coopératives qui utilisent ces techniques, confirme ces résultats en situation pratique. Toutefois, les teneurs en ETU retrouvées dans les vins sont le plus souvent négligeables et très éloignées des teneurs constatées en conditions expérimentales. Mots clés résidu, métabolite, ETU, chauffage abstract Certain routes of winemaking and notably those using heating can lead to deteriorate phytosanitary products and forming metabolites putatively more or less toxic than the initial molecule. The goal of this work performed in 2003 by IFV was to assess the impact of heat on the destruction of some fungicidal molecules in wines. The winemaking studied here, are currently used in the southern regions, such as pre-fermentation maceration under heat, thermovinification or flash-release. Results of the three former years showed that the temperature as well as the heating period did not influence neither the transformation of folpel in phtalimide nor procymidone in 3.5 dichloroaniline. On the other hand, a more important degradation of mancozèbe in corresponding metabolite ethylene thiourée (ETU) is noticed. Cooperative cellars using such winemaking were interviewed in 2006 and they validated this study led in experimental conditions. However, the contents of ETU found in wines were usually much lower than the contents noted in experimental conditions. Keywords residue, metabolite, heating, ETU Magali GRINBAUM

2 qualité et environnement Impact of southern routes of winemakings on the residue contents in wines 81 La recherche de résidus de produits phytosanitaires dans les vins a fait l objet de nombreuses enquêtes et études qui ont permis de cerner les molécules qui peuvent se retrouver dans les vins. En revanche, l étude des produits de dégradation de ces molécules fait l objet de peu de recherches. Aussi, peu de données sont actuellement disponibles sur ce sujet. L objectif de cette étude est de connaître l impact des techniques de vinification utilisant le chauffage, sur le devenir de quelques molécules fongicides et la formation de leurs métabolites. Les techniques comme la MPC (Macération Préfermentaire à Chaud), la thermovinification ou encore la flashdétente, sont très utilisées, notamment dans les régions méridionales, Matériel et méthodes Le choix des molécules Le choix des matières actives (tabl.1) s est fait à partir des résultats de la synthèse bibliographique réalisée avant le début de l étude: le folpel est présent sur raisin, puis disparaît très vite pendant la vinification dite classique pour s hydrolyser en phtalimide (Bertrand, Darriet et al, 1997 ; Cabras, Angioni et al., 1997 ; Viviani-Nauer, Hoffmann-Boller et al., 1997). les dithiocarbamates (mancozèbe) peuvent se retrouver dans les raisins et les vins et se transforment après chauffage en éthylène thiourée (ETU), produit classé cancérigène et plus toxique que la molécule de départ (Duffour, 1991).

3 Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins 82 Molécules phytosanitaires analysées Année d étude Molécules Métabolites tableau 1 tableau 2 Folpel Phtalimide Mancozèbe ETU Procymidone 3,5 DCA Mancozèbe ETU Procymidone 3,5 DCA Mancozèbe ETU la procymidone est souvent présente dans les raisins et les vins et se transforme en 3,5 dichloroaniline (3,5 DCA) pendant la fermentation (Pirisi, 1986). L étude en laboratoire Cette étude permet de vérifier l effet de la température sur les molécules étudiées. Elle est réalisée sur moût synthétique dans lequel sont ajoutées les molécules à deux niveaux de concentrations : D1 (dose faible) et D2 (dose forte). D1 Concentrations de molécules phytosanitaires ajoutées dans le moût synthétique Années Doses d ajout en mg/kg Folpel 0,3 3,0 tableau 3 représente les teneurs pouvant être rencontrées dans les raisins à la récolte, D2 correspond à la valeur de la LMR raisins en vigueur au moment de l étude (tabl.2). Deux plans de chauffe encadrant les extrêmes sont ainsi mis en place en 2003 et 2004: Programme de traitement appliqué sur les parcelles traitées des essais d Orange et de Rodilhan Années Anti-mildiou 3 applications du début floraison à la fermeture de la grappe (4 en 2003) Anti-botrytis Une application au stade C (début véraison) D1 D2 D1 D2 Procymidone 0,5 5,0 Mancozèbe* (exprimé en sulfure de carbone CS2) ETU : éthylène thiourée Mikal à 4,0 kg/ha (25 % de folpel, 50 % de fosétyl-al) Rhodax à 4,0 kg/ha (25 % de mancozèbe, 50 % de fosétyl-al) DCA : dichloroaniline 0,5 2,0 0,5 2,0 * Le mancozèbe appartient à la famille des dithiocarbamates. Le chauffage des dithiocarbamates avec une solution de chlorure stanneux et d acide chlorhydrique produit du sulfure de carbone ou CS2. Les limites maximales en résidus sont établies pour l ensemble des composés de ce groupe et se réfèrent au CS2. Pour le raisin la LMR du mancozèbe est de 2,0 mg/kg de CS2. Rhodax à 4,0 kg/ha (25 % de mancozèbe, 50 % de fosétyl-al) Kimono à 1,5 L /ha (500 g procymidone) ETU Rhodax à 4,0 kg/ha (25 % de mancozèbe, 50 % de fosétyl-al) Kimono à 1,5 L /ha (500 g procymidone) 60 C pendant 20 h et 30 min 90 C pendant 1 h et 5 min. Des prélèvements de moût synthétique avant et après ajout, ainsi qu avant et après chauffage, sont réalisés pour analyser les résidus. L étude en plein champ et en cave expérimentale Cette étude conduite en cave expérimentale, avec des applications de plein champ, permet de comparer dans les conditions de la pratique la vinification classique avec la thermovinification, la MPC ou la flash-détente vis-à-vis de leur effet sur les niveaux de résidus. Deux régions sont étudiées de manière à tester deux itinéraires techniques différents très utilisés dans chacune d elles. Des prélèvements à différents stades sont effectués permettant de suivre l évolution de la molécule mère et de son métabolite, tout au long du process de transformation. Région PACA Lieu : Lycée Vitivinicole d Orange Cépage : grenache En 2003 et 2004, deux parcelles de 6000 m² (témoin et traité) sont mises en place afin de récolter environ 700 kg de vendange pour la flash-détente et 60 kg pour la mini-vinification classique. En 2005, deux parcelles (témoin et traité) de 1 ha (environ 1500 kg de vendange chacune) sont mises en place, afin de récolter environ 700 kg de vendange pour la flash-détente et la thermovinification et 80 kg pour la MPC et la mini-vinification classique. Région Languedoc-Roussillon Lieu : Lycée Agricole de Rodilhan Cépage : merlot En 2003 et 2004, deux parcelles (témoin et traité) d environ 120 kg de vendange chacune pour les mini-vinifications classique (60 kg) et MPC (60 kg) sont mises en place. En 2005, deux parcelles (témoin et traité) d environ 240 kg de vendange chacune pour les minivinifications classique (80 kg), thermovinification (80 kg) et MPC (80kg) sont mises en place. Le même programme et la même stratégie de traitement sont appliqués sur les parcelles traitées des essais d Orange et de Rodilhan (tableau 3).

4 terroir qualité et environnement Méthode d élaboration des vins Les trois premières années les mini vinifications suivantes sont réalisées par région, sur les deux lots de vendanges témoin et traité (tableau 4) : - Flash détente : chauffage à 90 C pendant 10 minutes, détente permettant de faire le vide et de refroidir la vendange à 25 C, pressurage direct puis levurage à 10 g/hl. - Thermovinification : chauffage pendant 30 minutes à 70 C (sans détente donc la vendange sort chaude) puis pressurage direct après refroidissement à 40 C. - MPC : chauffage et macération pendant 7 h à 70 C (région PACA) et 12h à 70 C (région LR) puis levurage et pressurage après refroidissement à 25 C. - Vinification traditionnelle : vendange éraflée, foulée puis sulfitée entre 3 et 7 g/hl, selon son état sanitaire. Les raisins sont levurés puis mis à macérer 7 jours avec un remontage quotidien. Après assemblage des jus de goutte et jus de presse, les vins sont soutirés puis mis en bouteilles. Remarque : en région PACA un pilote est mis à disposition par les Etablissements Fabbri pour la flash-détente et la thermovinification. Débit : 1,5 T/h de vendange éraflée non égouttée. En 2006, pour la dernière année d étude, l action a lieu sur site dans des caves coopératives de PACA et Languedoc Roussillon. Les caves sont choisies en fonction des deux critères suivants : - utilisation de techniques de vinification par chauffage (flash détente, thermovinification) comparées à une vinification traditionnelle sans chauffage de la vendange. - utilisation par les adhérents des caves de dithiocarbamates (mancozèbe, métirame de zinc, manèbe, propinèbe) en proportion significative. Après enquête, 7 caves ont été sélectionnées (dont 3 en Languedoc Roussillon et 4 en Vallée du Rhône). Le choix a porté préférentiellement sur celles pour lesquelles l utilisation des dithiocarbamates était avérée dans les calendriers de traitement. Les pourcentages de coopérateurs utilisant des dithiocarbamates varient de 20 à 85 % selon les caves étudiées. DJA : un outil pour évaluer le risque pour le consommateur Rappelons que la DJA est la Dose Journalière Acceptable qui correspond à la Dose sans Effet (dose à laquelle on n observe aucun effet chez l animal de laboratoire le plus sensible soumis au test le plus sévère) divisée au minimum par 100. La DJA d une substance active correspond à la quantité de résidus pouvant être ingérée par une personne d un poids donné, chaque jour de sa vie, sans risque pour sa santé. Les DJA sont fixées soit par la Commission Européenne, soit par des instances communautaires. L apport journalier maximum théorique ou AJMT doit être inférieur à 100 % de la DJA. La DJA de l ETU étant de 0,002 mg/kg de poids corporel/jour, un homme de 60 kg peut donc consommer jusqu à 0,12 mg d ETU par jour à travers son alimentation. Si l on tient compte de la consommation en vin au percentile 97,5 (0,423 L/personne/ jour) et des autres sources potentielles d apport d ETU dans l alimentation (épinard, tomate, pomme, haricot ), il ne faudrait pas dépasser une valeur de l ordre de 0,1 mg/l d ETU dans les vins soit 35 % de la DJA. A titre d exemple, pour une consommation de 0,423 L /jour d un vin (soit environ 4 verres de vin) contenant la valeur maximale d ETU retrouvée sur site dans cette étude cela correspond à un apport journalier de 0,0237 mg d ETU soit 20 % de la DJA. ETU: éthylène thiourée Méthode de détermination des résidus Des analyses de résidus des molécules mères et de leurs métabolites respectifs sont réalisées sur les moûts synthétiques, les raisins, les moûts avant chauffage, les moûts après chauffage et les vins. Elles sont effectuées par chromatographie Types de mini-vinifications réalisées en PACA et en Languedoc-Roussillon (LR) Région PACA LR PACA LR PACA LR Vinification traditionnelle l l l l l l Flash-détente l l l thermovinification l l MPC l l l l tableau 5 Méthodes de détermination des résidus Matière active et métabolite Méthode de détermination Limite de Quantification (LQ) en mg/l ou mg/kg tableau 4 Folpel (FO) CPG / capture d électrons 0,040 Raisins et moûts 0,004 Vins et moûts synthétiques Phtalimide (PI) CPG / détecteur thermoïonique 0,050 Raisins et moûts 0,050 Vins et moûts synthétiques Procymidone (PR) CPG/ capture d électrons 0,020 Raisins et moûts 0,020 Vins et moûts synthétiques 3,5 DCA (3D) CPG/ capture d électrons 0,020 Raisins et moûts 0,010 Vins et moûts synthétiques Mancozèbe*(MZ) (exprimé en CS2) Ethylène Thiourée (ETU) Spectrophotométrie visible HPLC/ barrettes de diodes 0,200 Raisins et moûts 0,100 Vins et moûts synthétiques 0,020 Raisins et moûts 0,020 Vins et moûts synthétiques 0,004 en 2006 *Les LQ du mancozèbe sont exprimées en CS2, sachant que 1 mg de CS2 correspond à 1,776 mg de mancozèbe.

5 Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins 84 1,5 D1 folpel D1 D1 Phtalimide D1 D2 folpel D2 D2 Phtalimide D2 1,2 0,9 0,6 0,3 0,0 figure 1 avant chauffage 5 mn 1 heure 30 mn 20 heures Dégradation du folpel en phtalimide (mg/l) - moût synthétique Dégradation du mancozèbe en ETU (mg/l) - moût synthétique figure 2 1, en phase gazeuse (CPG) et liquide (HPLC) ou par spectrophotométrie UV, selon des méthodes spécifiques et validées en interne (tableau 5). Résultats et discussion Etude en laboratoire En 2003, on constate que le folpel se dégrade très vite en phtalimide, dès son ajout au moût synthétique, avant même les premiers chauffages et quelle que soit la dose (fig.1). Aucun résidu de folpel n est plus détecté à la Limite de Quantification (LQ), dans les modalités chauffées, quelles que soient la température et la durée du chauffage du moût. Enfin, on n observe pas de différence significative entre les teneurs en phtalimide re- mancozèbe D1 ETU D1 mancozèbe D2 ETU D2 trouvées dans les différentes modalités chauffées (0,120 mg/l de moyenne pour D1 et 1,2 mg/l de moyenne pour D2). La durée et la température du chauffage ne semblent donc avoir aucune influence sur la transformation du folpel en phtalimide. En 2003 et 2004, le mancozèbe se dégrade également en ETU dès son ajout au moût synthétique, avant même les premiers chauffages et ceci pour les deux doses D1 et D2 (fig.2). Pour le rajout à la dose D1, le mancozèbe n est plus détecté à la LQ dans le moût chauffé, à l exception de la modalité chauffée 30 min à 60 C, pour laquelle il reste encore 0,125 mg/l en 2003 et 0,155 mg/l en Par contre, pour les rajouts à la dose D2, le mancozèbe est décelé lors des deux années d étude, dans toutes les modalités chauffées, à l exception de la modalité 60 C pendant 20 h. En 2003 et 2004, toutes les modalités chauffées contiennent des résidus d ETU. Ils se retrouvent en quantité plus importante dans les modalités 90 C pendant 1 h et 60 C pendant 20 h, et ceci pour les deux doses D1 et D2. Le chauffage entraîne donc une nette diminution des résidus de mancozèbe dans les moûts et une apparition d ETU d autant plus importante que le chauffage est intense et sa durée longue. En 2004, des résidus de procymidone sont détectés dans toutes les modalités, chauffées ou non et quelles que soient la température et la durée du chauffage du moût (figure 3). Les teneurs en procymidone retrouvées dans les différentes modalités ne présentent pas de différence significative (0,44 mg/l de moyenne pour D1 et 4,0 mg/l de moyenne pour D2). La procymidone ne semble pas se dégrader, car on ne détecte aucun résidu de 3,5 DCA dans les ajouts avant et après chauffage et ceci pour les deux doses. 1,2 0,9 0,6 0,3 0,0 avant chauff. 5 mn 1 h 30 mn 20 h avant chauff. 5 mn 1 h 30 mn 20 h Etude en plein champ Les résultats des analyses de résidus des trois premières années d étude menée en conditions expérimentales montrent que des résidus de folpel, procymidone et mancozèbe sont retrouvés dans les raisins traités des deux essais. Toutefois, aucun dépassement de LMR (Limite Maximale de Résidu) n est constaté (fig. 4). On note également la présence de phtalimide. Ceci montre que le folpel est déjà métabolisé en partie dans le raisin en phtalimide. En 2003, aucun résidu de folpel n est détecté, dans aucune des modalités de vin. En revanche, des résidus de phtalimide sont dé

6 terroir qualité et environnement Présence de résidus dans les raisins et les vins analysés-synthèse année molécule raisins Vins Vins chauffés résultat Etude en plein champ , 2005 folpel DNS phtalimide DNS procymidone 3,5 DCA (2004 et 2005 Orange) (2005 Rodilhan) (2004) (2005) (2004 et 2005 Orange) (2005 Rodilhan) (2004) (2005) DNS DNS 2003, 2004, 2005 Enquête sur site 2006 mancozèbe DNS ETU > ETU PACA (traces) > ETU LR > : présence - : absence DNS : différences non significatives entre modalités (chauffées ou non, entre modes de chauffage, entre régions) > : concentrations supérieures à celles des vins non chauffés tableau 6 celés dans les moûts et les vins traités, mais il n y a pas de différence significative entre les modalités chauffées ou non chauffées, quels que soient le mode de vinification et la région (tabl.6). En 2004, des résidus de procymidone sont décelés dans les moûts et les vins traités, mais on ne constate pas de différence significative entre les modalités chauffées ou non chauffées, les modes de chauffage et les régions. En 2005, pour l essai de Rodilhan, aucun résidu de procymidone n est détecté dans les vins finis quel que soit le type de vinification, avec ou sans chauffage. Pourtant, les raisins contiennent bien de la procymidone mais à des teneurs beaucoup plus faibles (5 à 7 fois moins) que ceux de l essai d Orange ou issus des essais Pour l essai d Orange, des résidus sont décelés dans les vins traités mais on ne constate pas de différence significative entre les modalités chauffées ou non chauffées. En ce qui concerne la 3,5 DCA, en 2004, des teneurs sont décelées dans les vins en fin de fermentation alcoolique, traités et chauffés des 2 régions mais à des niveaux faibles, proches de la LQ. Les différences observées ne sont pas significatives. En 2005, aucun résidu de 3,5 DCA n est décelé dans les vins finis (tabl.6). Pendant les trois années d étude expérimentale, aucun résidu de mancozèbe n est retrouvé dans les vins chauffés ou non des deux régions (tabl.6). Des teneurs en ETU sont par contre décelées dans tous les vins traités de Rodilhan et d Orange procymidone D1 3,5 DCA D1 procymidone D2 3,5 DCA D2 avant chauffage 5 mn 1 heure 30 mn 20 heures (fig. 5). On constate des teneurs plus importantes en ETU dans les vins chauffés que dans les vins non chauffés (environ 3 à 5 fois plus). Les teneurs retrouvées vont de 0,026 à 0,038 mg/l (9 à 13 % de la DJA, Dose Journalière Acceptable) pour les vins traditionnels et de 0,044 à 0159 mg/l (16 à 56 % de la DJA) pour les vins issus de vendange chauffée (cf. encart DJA). Enquête sur site Les résultats des analyses d ETU réalisées lors de l étude sur site en 2006 montrent : figure 3 Dégradation de la procymidone en 3,5 DCA (mg/l) - moût synthétique

7 Impact des itinéraires techniques méridionaux sur la teneur en résidus dans les vins 86 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 figure 4 0,20 0,15 0,10 0,05 0,00 Teneurs en ETU dans les vins en mg/l Cave coopérative Languedoc-Roussillon figure 6 0,025 0,020 0,015 0,010 0,005 0,000 folpel phtalimide procymidone 3,5 DCA mancozèbe ETU Rodhilan moyenne raisins Orange classique MPC flash thermo Orange Rodhilan vin 2003 vin 2004 vin 2005 Teneurs en ETU dans les vins en mg/l Essais Orange et Rodilhan classique thermo flash Orange moyenne raisins Rodhilan Moyenne des résidus retrouvés dans les raisins en mg/kg Rodhilan Orange figure 5 cuvée début vendange cuvée milieu vendange cuvée fin vendange - dans les cuvées prélevées dans les caves en PACA (tabl.6) : l absence de résidus d ETU dans tous les vins issus de vinification traditionnelle ainsi que dans la majorité des vins issus de vendange chauffée. Quelques traces d ETU proches de la LQ (0,004 mg/l) sont toutefois retrouvées dans quelques cuvées flashées ou thermovinifiées. - dans les cuvées prélevées dans les caves en Languedoc-Roussillon (figure 6) : la présence d ETU dans la quasi-totalité des vins qu ils soient issus de vendange chauffée ou pas. De plus, les résidus détectés dans les vins issus de vendange chauffée sont plus élevés que ceux détectés dans les vins issus de vendange classique. Les teneurs retrouvées en PACA (0,004 mg/l à 0,008 mg/l) sont plus basses qu en Languedoc Roussillon (0,004 mg/l à 0,056 mg/l). Cela peut s expliquer par le fait que les dithiocarbamates sont beaucoup moins utilisés en PACA (entre 20 et 53 % des viticulteurs) qu en Languedoc Roussillon (75 à 85 % des viticulteurs). On peut constater également que dans l ensemble, les vendanges flashées contiennent des teneurs en ETU plus importantes que les vendanges thermovinifiées, lesquelles contiennent des teneurs en ETU plus élevées que les vendanges vinifiées traditionnellement. Cela confirme les résultats obtenus en conditions expérimentales : la formation d ETU est liée à la température de chauffage de la vendange. Plus celle-ci est élevée, plus les teneurs en ETU sont importantes. Les teneurs retrouvées dans l ensemble des caves restent toutefois faibles et sont très en deçà des teneurs constatées en conditions expérimentales. Les vins issus de vendange chauffée ne représentent plus qu 1 à 20 % de la DJA contre 1 à 8 % pour les vins traditionnels (cf. encart DJA). Ces différences observées en condition de grand volume, semblent montrer un effet dilution, dû au fait qu un certain pourcentage seulement de viticulteurs utilisent les dithiocarbamates. De plus, en conditions expérimentales, le mancozèbe était appliqué 3 fois pendant la campagne à la dose de 1000 g/ha (soit un apport cumulé de 3000 g/ha) alors que sur site, les viticulteurs l utilisent entre une et 6 fois dans la campagne mais avec des doses cumulées variables, souvent inférieures à 3000 g/ha.

8 qualité et environnement 87 Conclusion Les trois premières années d étude menées en conditions expérimentales montrent que la température ou la durée du chauffage n ont aucune influence sur la dégradation du folpel en phtalimide, et très peu sur celle de la procymidone en 3,5 DCA. En effet, les résultats en laboratoire ne laissent pas apparaître de différence entre les modalités chauffées et non chauffées, ce qui est confirmé par l étude plein champ, pour laquelle aucune différence significative n a été constatée entre les techniques de vinification classique, MPC, thermovinification et flash-détente. En revanche, une dégradation plus importante du mancozèbe en son métabolite l éthylène thiourée est constatée dans les vins issus de vendange chauffée. L enquête réalisée en 2006 dans des caves coopératives utilisant les dithiocarbamates et des techniques de vinification par chauffage de la vendange, a permis de confirmer la transformation des résidus de dithiocarbamates (mancozèbe, manèbe, métirame de zinc) en ETU dans les vins, surtout si la vendange a été chauffée. Toutefois, les teneurs d ETU retrouvées dans les vins sont le plus souvent négligeables et très loin des teneurs constatées en situation pilote. Ces résultats sont plutôt rassurants et démontrent qu il ne devrait pas y avoir de problème de résidus d ETU dans les vins obtenus avec des itinéraires techniques utilisant le chauffage en cave coopérative, surtout en année à faible pression phytosanitaire. Remerciements Cette étude a été conduite grâce à la collaboration de la société Fabbri, d Inter- Rhône et des lycées vitivinicole d Orange et de Rodilhan. Bibliographie Bertrand A., Darriet Ph., Dubourdieu D. & Hatzidimitriou E., Hydrolyse du folpel. Incidences sur le déclenchement de la fermentation alcoolique. J. In. Sci. Vigne et Vin 31 (1), Cabras P., Angioni A., Garau V., Melis M., Pirisi F., Farris Giovanni A., Sotgui C. & Minelli E., Persistance and metabolism of Folpel in grapes and wine. J. Agric. Food Chem. 45, Viviani-Nauer A., Hoffmann-Boller P. & Gafner J., In vivo detection of folpet and its metabolite phtalimide in grape must and wine. Am. J. Enol. Vitic. 48 (1). Duffour Grégoire J., Résidus des dithiocarbamates et de l éthylène thiourée. Aspects toxicologiques et analytiques. Thèse présentée pour le doctorat de l Université de Montpellier I. Pirisi F., Degradation of dicarboximidic fongicides. Pestc. Sci. 17,

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire CONTRIBUTION SCIENTIFIQUE Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire De Dominique Delteil, consultant L article a été publié sur le site Internet de l Institut Coopératif du Vin- ww.icv.fr- Flash

Plus en détail

La lettre d information du Syndicat de l AOC Corbières Boutenac SEPTEMBRE 2014 n 8

La lettre d information du Syndicat de l AOC Corbières Boutenac SEPTEMBRE 2014 n 8 Boutenac Info La lettre d information du Syndicat de l AOC Corbières Boutenac SEPTEMBRE 2014 n 8 Edito Nos lignes se sont coupées depuis plusieurs mois et pour cause! De nombreuses activités ont occupé

Plus en détail

Le potentiel phénolique du Cabernet franc

Le potentiel phénolique du Cabernet franc Le potentiel phénolique du Cabernet franc Synthèse de 8 années dʼexpérimentations Yves Cadot INRA, UE 1117 Vigne et Vin, F-49070 Beaucouzé, France Avec la collaboration de : Michel Chevalier INRA, UMR

Plus en détail

V i n i f i c a t i o n

V i n i f i c a t i o n Jus de raisin : comment extraire le maximum du potentiel de la baie de raisin par Michel Mikolajzack (1), Mélanie Veyret (1), Pascale Williams (2), Thierry Doco (2), Jean-Louis Escudier (1) (1) Inra Unité

Plus en détail

Mesure de la teneur en alcool

Mesure de la teneur en alcool 37 Mesure de la teneur en alcool 1 Rôle de l alcool dans les vins 285 1.1. Sur le plan organoleptique 285 1.2. Sur le plan biologique 285 1.3. Sur le plan réglementaire 285 1.4. Sur le plan commercial

Plus en détail

La Vinification en Alsace

La Vinification en Alsace La Vinification en Alsace La grande caractéristique des Vins d Alsace est qu ils sont tous élaborés à partir de cépages très aromatiques. Le vinificateur n aura de cesse, tout au long des vendanges et

Plus en détail

IGP CITE DE CARCASSONNE-CABERNET

IGP CITE DE CARCASSONNE-CABERNET IGP CITE DE CARCASSONNE-CABERNET Assemblage : 70% Cabernet franc - 30% Cabernet sauvignon Belle robe rouge avec des reflets violines - Nez très marqué par le fruits avec des notes de cassis, poivre et

Plus en détail

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS.

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS. Visite à l ICV Cette entreprise analyse les échantillons que les viticulteurs leur transmettent de toute la région PACA (départements 13, 83, 84 et un peu du 06, ce sont en général des coopératives viticoles

Plus en détail

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Hiérarchisation des substances actives pour la surveillance des expositions alimentaires Alexandre Nougadère Direction de l Evaluation

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

LE MOT DU PRESIDENT. «La technique pour le défi de la qualité»

LE MOT DU PRESIDENT. «La technique pour le défi de la qualité» LE MOT DU PRESIDENT Le Colloque Viticole et Œnologique Régional 2012, organisé par la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher aura pour thème cette année : «La technique pour le défi de la qualité» 2012

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Programme Formations Vivelys

Programme Formations Vivelys Programme Formations Vivelys Année 2011 FORMATION DUREE BORDEAUX NÎMES TAIN L HERMITAGE AIX EN PROVENCE TARIF HT (par pers. avec repas) PILOTAGE DE LA MICRO-OXYGÉNATION 1 journée 10/03/2011 Sur demande

Plus en détail

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques E. MARENGUE ( LDA22 ) et S. HULOT ( IDAC ) PLAN 1) La problématique 2) Les évolutions règlementaires 3) L échantillonnage : étape clé 4) Les techniques

Plus en détail

Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS

Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS Analysis of heavy metals (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) in soils by ICP-MS Nicolas ALSAC Eurofins Environnement

Plus en détail

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS 15.1.2011 FR Journal officiel de l Union européenne L 12/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière

Plus en détail

HYGIENE EN CAVE HACCP

HYGIENE EN CAVE HACCP HYGIENE EN CAVE HACCP Sophie Regal AGENT QUALITE FLORENCE VULIN CONSEILLERE EN VITICULTURE ET OENOLOGIE Chambre d Agriculture du Rhône Pôle Entreprise et Filière 18 Avenue des Monts d Or 69890 LA TOUR

Plus en détail

This is an author-deposited version published in: http://oatao.univ-toulouse.fr/ Eprints ID: 4949

This is an author-deposited version published in: http://oatao.univ-toulouse.fr/ Eprints ID: 4949 Open Archive Toulouse Archive Ouverte (OATAO) OATAO is an open access repository that collects the work of Toulouse researchers and makes it freely available over the web where possible. This is an author-deposited

Plus en détail

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Panorama élaboré à partir d une étude Ernst & Young pour la MDER mai 2004 Sommaire Organisation de la filière en PACA p. 3 Chiffres clés p. 4 Productions

Plus en détail

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan»

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan» ESHA «Création de 4 Ecoles Supérieures Hôtelières d'application» R323_esha_FT_FF_sup_kaza_fr R323 : Fiche technique «formation des enseignants du supérieur» «Rénovation des curricula de l enseignement

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

Photoactivatable Probes for Protein Labeling

Photoactivatable Probes for Protein Labeling Photoactivatable Probes for Protein Labeling THÈSE N O 4660 (2010) PRÉSENTÉE LE 26 MARS 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE D'INGÉNIERIE DES PROTÉINES PROGRAMME DOCTORAL EN CHIMIE ET GÉNIE CHIMIQUE

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

SIGMA C est le résultat qui compte

SIGMA C est le résultat qui compte SIGMA C est le résultat qui compte L avenir depuis 1918 L avance technologique grâce au concept breveté SIGMA: fermeture hermétique, pressurage en position de remplissage, extraction verticale, surface

Plus en détail

ÉVALUATION DU RISQUE SANITAIRE LIE A LA PRÉSENCE D OCHRATOXINE A DANS DES FARINES ALIMENTAIRES ET LES VINS COMMERCIALISÉES AU BÉNIN

ÉVALUATION DU RISQUE SANITAIRE LIE A LA PRÉSENCE D OCHRATOXINE A DANS DES FARINES ALIMENTAIRES ET LES VINS COMMERCIALISÉES AU BÉNIN International Journal of Innovation and Applied Studies ISSN 2028-9324 Vol. 7 No. 3 Aug. 2014, pp. 1085-1089 2014 Innovative Space of Scientific Research Journals http://www.ijias.issr-journals.org/ ÉVALUATION

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

Créer, sur ce terroir d excellence, l un des plus grands vins blancs secs du marché. «Sur ce terroir exceptionnel, je suis venu

Créer, sur ce terroir d excellence, l un des plus grands vins blancs secs du marché. «Sur ce terroir exceptionnel, je suis venu C est sur un très ancien terroir du Sauternais, parmi les plus grands du Bordelais, que se situe l acte de naissance du Clos des Lunes, récemment signé par Olivier Bernard et l équipe du Domaine de Chevalier.

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

Règlement sur les baux visés à la Loi no 1 de 1977 portant affectation de crédits. Appropriation Act No. 1, 1977, Leasing Regulations CODIFICATION

Règlement sur les baux visés à la Loi no 1 de 1977 portant affectation de crédits. Appropriation Act No. 1, 1977, Leasing Regulations CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Appropriation Act No. 1, 1977, Leasing Regulations Règlement sur les baux visés à la Loi no 1 de 1977 portant affectation de crédits C.R.C., c. 320 C.R.C., ch. 320 Current

Plus en détail

Le passé composé. C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past!

Le passé composé. C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past! > Le passé composé le passé composé C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past! «Je suis vieux maintenant, et ma femme est vieille aussi. Nous n'avons pas eu d'enfants.

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Bureau 4A : Nutrition & Information sur les denrées alimentaires Novel Food, Adjonction V&M, SBNP Compléments

Plus en détail

AVIS 1 / 7. Afssa Saisine n 2009-SA-0153. Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009

AVIS 1 / 7. Afssa Saisine n 2009-SA-0153. Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009 Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009 AVIS LE DIRECTEUR GÉNÉRAL de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur un projet d arrêté relatif à l emploi de la taurine et de D-glucurono-gamma-lactone

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Etude expérimentale d un cuiseur solaire de type boîte à trois réflecteurs plans et une surface d ouverture inclinée

Etude expérimentale d un cuiseur solaire de type boîte à trois réflecteurs plans et une surface d ouverture inclinée Revue des Energies Renouvelables Vol. 10 N 1 (2007) 31 38 Etude expérimentale d un cuiseur solaire de type boîte à trois réflecteurs plans et une surface d ouverture inclinée A. Harmim *, M. Boukar et

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Notice Technique / Technical Manual

Notice Technique / Technical Manual Contrôle d accès Access control Encodeur USB Mifare ENCOD-USB-AI Notice Technique / Technical Manual SOMMAIRE p.2/10 Sommaire Remerciements... 3 Informations et recommandations... 4 Caractéristiques techniques...

Plus en détail

Forthcoming Database

Forthcoming Database DISS.ETH NO. 15802 Forthcoming Database A Framework Approach for Data Visualization Applications A dissertation submitted to the SWISS FEDERAL INSTITUTE OF TECHNOLOGY ZURICH for the degree of Doctor of

Plus en détail

Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012. 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux

Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012. 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux 1 Les facteurs de compétitivit titivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle

Plus en détail

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires.

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Partner of REALice system Economie d énergie et une meilleure qualité de glace La 2ème génération améliorée du système REALice bien connu, est livré en

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Archived Content. Contenu archivé

Archived Content. Contenu archivé ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Contenu archivé Information identified as archived is provided for reference, research or recordkeeping purposes. It is not subject

Plus en détail

EFFICACITE DE LA RPP DANS LA DÉTECTION DE SUBSTANCES ISSUES DES FAMILLES DU MDMA, DES AMPHETAMINES ET DES HALLUCINOGENES TYPE 2CB RECUEILLIES EN MILIEU FESTIF PRADEILLE J.L.*, CHAKROUN N.**, BELTRAN V.*,

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

MANUEL MARKETING ET SURVIE PDF

MANUEL MARKETING ET SURVIE PDF MANUEL MARKETING ET SURVIE PDF ==> Download: MANUEL MARKETING ET SURVIE PDF MANUEL MARKETING ET SURVIE PDF - Are you searching for Manuel Marketing Et Survie Books? Now, you will be happy that at this

Plus en détail

ETABLISSEMENT D ENSEIGNEMENT OU ORGANISME DE FORMATION / UNIVERSITY OR COLLEGE:

ETABLISSEMENT D ENSEIGNEMENT OU ORGANISME DE FORMATION / UNIVERSITY OR COLLEGE: 8. Tripartite internship agreement La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles le stagiaire ci-après nommé sera accueilli dans l entreprise. This contract defines the

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Programme Lait canadien de qualité des Producteurs laitiers du Canada Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Utiliser avec le Registre et le Calendrier de DGI pour des dossiers

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

Quels sont les intérêts de cette démarche environnementale collective?

Quels sont les intérêts de cette démarche environnementale collective? Après le bilan carbone, établi en 2008, et le Plan Climat «Vins de Bordeaux 2020», en 2009, le CIVB a initié début 2010 un chantier innovant permettant à l ensemble des professionnels du vignoble bordelais

Plus en détail

Cloud Computing: de la technologie à l usage final. Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis

Cloud Computing: de la technologie à l usage final. Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis Cloud Computing: de la technologie à l usage final Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis ADOPTION DU CLOUD COMPUTING Craintes, moteurs, attentes et

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD CEI IEC 747-6-3 QC 750113 Première édition First edition 1993-11 Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets Partie 6: Thyristors Section trois Spécification

Plus en détail

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979 Ne pas citer sans faire r~f~rence A 1 auteur Comit~ scientifique consultatif des peches canadiennes dans l 1 Atlantique CSCPCA Document de recherche 81/66 Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois

Plus en détail

n 18ITINÉRAIRES ITINÉRAIRES

n 18ITINÉRAIRES ITINÉRAIRES n 18ITINÉRAIRES ITINÉRAIRES n 18 Maîtrise des fermentations spontanées et dirigées FRANCE Institut Français de la Vigne et du Vin Sommaire Les levures : des champignons naturels et sélectionnés... page

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail

D039942/02 P A R L E G O U V E R N E M E N T, À L A S S E M B L É E N A T I O N A L E E T A U S É N A T.

D039942/02 P A R L E G O U V E R N E M E N T, À L A S S E M B L É E N A T I O N A L E E T A U S É N A T. D039942/02 ASSEMBLÉE NATIONALE QUATORZIEME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2014-2015 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 23 juillet 2015 Enregistré à la Présidence du Sénat le

Plus en détail

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires»

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» 1 Contexte et justification du groupe de travail 1.1 Présentation de la Plateforme Re-Sources est une Plateforme pour la

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Ce manuel est écrit pour les utilisateurs qui font déjà configurer un compte de courrier électronique dans Mozilla Thunderbird et

Plus en détail

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT #4 EN FRANÇAIS CI-DESSOUS Preamble and Justification This motion is being presented to the membership as an alternative format for clubs to use to encourage increased entries, both in areas where the exhibitor

Plus en détail

Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations

Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations Règlement sur les ordonnances alimentaires et les dispositions alimentaires (banques

Plus en détail

Monaco s engage contre la déforestation

Monaco s engage contre la déforestation Compte rendu des deux réunions sur l élaboration de la Charte sur le Bois en Principauté Contexte des réunions Deux réunions de travail ont été organisées le jeudi 1 er juin et le mercredi 6 juin 2011

Plus en détail

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree French Programme of Studies (for courses commencing October 2009 and later) YEAR ONE (2009/10) Year (These units start in and continue in.) FRE1001 Linguistique théorique 1 4 credits Non Compensatable

Plus en détail

Les Confitures. Photo : M.Seelow / Cedus. Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè.

Les Confitures. Photo : M.Seelow / Cedus. Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè. Photo : M.Seelow / Cedus Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè. LES CONFITURES TABLE DES MATIERES DYNAMIQUE INTRODUCTION I. DEFINITION DES CONFITURES

Plus en détail

CLIM/GTP/27/8 ANNEX III/ANNEXE III. Category 1 New indications/ 1 re catégorie Nouvelles indications

CLIM/GTP/27/8 ANNEX III/ANNEXE III. Category 1 New indications/ 1 re catégorie Nouvelles indications ANNEX III/ANNEXE III PROPOSALS FOR CHANGES TO THE NINTH EDITION OF THE NICE CLASSIFICATION CONCERNING AMUSEMENT APPARATUS OR APPARATUS FOR GAMES/ PROPOSITIONS DE CHANGEMENTS À APPORTER À LA NEUVIÈME ÉDITION

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

Revision of hen1317-5: Technical improvements

Revision of hen1317-5: Technical improvements Revision of hen1317-5: Technical improvements Luca Felappi Franz M. Müller Project Leader Road Safety Consultant AC&CS-CRM Group GDTech S.A., Liège Science Park, rue des Chasseurs-Ardennais, 7, B-4031

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

FLASH SPECIAL GRELE. A l heure actuelle, il est impossible d estimer les dégâts occasionnés au vignoble.

FLASH SPECIAL GRELE. A l heure actuelle, il est impossible d estimer les dégâts occasionnés au vignoble. A tous les Adhérents FLASH SPECIAL GRELE Bilan météo de la nuit du 12 au 13 mai : Dans la nuit du 12 au 13 mai, un violent orage a éclaté sur le canton de Branne, accompagné de vent et surtout d averse

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LA LÉGISLATION VAUDOISE POUR LA VENTE D'ALCOOL Loi sur les auberges et les débits de boissons (LADB) Art. 50 Il est interdit de servir ou de vendre des boissons alcoolisées: a)

Plus en détail

Stéphane Lefebvre. CAE s Chief Financial Officer. CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate.

Stéphane Lefebvre. CAE s Chief Financial Officer. CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate. Stéphane Lefebvre CAE s Chief Financial Officer CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate Montreal, Canada, February 27, 2014 Monsieur le ministre Lebel, Mesdames et messieurs,

Plus en détail

Natixis Asset Management Response to the European Commission Green Paper on shadow banking

Natixis Asset Management Response to the European Commission Green Paper on shadow banking European Commission DG MARKT Unit 02 Rue de Spa, 2 1049 Brussels Belgium markt-consultation-shadow-banking@ec.europa.eu 14 th June 2012 Natixis Asset Management Response to the European Commission Green

Plus en détail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le Directeur général Maisons-Alfort, le 1 er avril 2014 AVIS de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la demande d autorisation de mise

Plus en détail

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Circulaire relative aux conditions d exportation en vue d être conforme aux exigences spécifiques des pays tiers au niveau des limites maximales

Plus en détail

panel des sites e-commerce romands de vente de vin

panel des sites e-commerce romands de vente de vin panel des sites e-commerce romands de vente de vin Les suisses sont de très grands amateurs de vin. Selon une étude récente ils sont même parmi les plus grands consommateurs de vin au monde. Nous avons

Plus en détail

DOSSIER D INFORMATION

DOSSIER D INFORMATION DOSSIER D INFORMATION PRESSE SOMMAIRE TECNOMA 2- Entreprise Champenoise créée en 1952 2- De TECNOMA au groupe EXEL Industries 3 - De la conception à la production 4 & 5- Des domaines d application variés

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE

Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE 1 Objectifs de l étude Comprendre l impact des réseaux sociaux externes ( Facebook, LinkedIn,

Plus en détail

Article BTA Région Languedoc Roussillon

Article BTA Région Languedoc Roussillon Article BTA Région Languedoc Roussillon 1. Situation géographique et systèmes agro-pédo-climatiques Le Languedoc-Roussillon compte environ 2,295 millions d'habitants, pour une superficie de 27376km². Il

Plus en détail

sur le réseau de distribution

sur le réseau de distribution EDF-R&D Département MIRE et Département EFESE 1, avenue du Général de Gaulle 92141 Clamart Impact qualité du site photovoltaïque "Association Soleil Marguerite" sur le réseau de distribution Responsable

Plus en détail

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application :

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application : 1 / 14 Prénom / Nom Date, signature Rédacteur : Tony Jamault Vérificateur : Anthony Loussouarn Approbation : Isabelle Calard Table des matières 1 OBJECTIF DU MODE OPERATOIRE ET DOMAINE D APPLICATION...

Plus en détail

INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001. RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre 2001

INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001. RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre 2001 FINANCIAL ADMINISTRATION ACT INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001 LOI SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable Chauffe-eau thermodynamique pour le résidentiel Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable MAISONS INDIVIDUELLES NEUVES OU À RÉNOVER YUTAMPO u Idéal pour l eau chaude sanitaire Meilleur chauffe-eau

Plus en détail

Empowering small farmers and their organizations through economic intelligence

Empowering small farmers and their organizations through economic intelligence Empowering small farmers and their organizations through economic intelligence Soutenir les petits agriculteurs et leurs organisations grâce à l intelligence économique XOF / kg RONGEAD has been supporting

Plus en détail

Material Banking Group Percentage Regulations. Règlement fixant le pourcentage (groupe bancaire important) CONSOLIDATION CODIFICATION

Material Banking Group Percentage Regulations. Règlement fixant le pourcentage (groupe bancaire important) CONSOLIDATION CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Material Banking Group Percentage Regulations Règlement fixant le pourcentage (groupe bancaire important) SOR/2008-163 DORS/2008-163 Current to August 30, 2015 À jour

Plus en détail

Climat et vigne en moyenne vallée de la Loire, France.

Climat et vigne en moyenne vallée de la Loire, France. Climat et vigne en moyenne vallée de la Loire, France. G. Barbeau, UMT VINITERA, Unité Vigne et Vin, INRA 42, rue Georges Morel, 4971 BEAUCOUZE CEDEX tel. (33) 2 41 22 56 6/72, fax (33) 2 41 22 56 65,

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail