Tuungane Phase II. Evaluation finale. Contact: Février mars Emmanuel Muzigirwa Muke

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1 Tuungane Phase II Evaluation finale Février mars 2014 Emmanuel Muzigirwa Muke Contact: Marie Coutin Directrice nationale 104 Ave de la Corniche Goma, RDC

2 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 2 Table des matières Table des matières Résumé exécutif Contexte du projet Méthodologie Etapes suivies Critères d évaluation et questions évaluatives Les indicateurs de comparaison de l évaluation finale: site test et indicateurs de l évaluation de base Résultats de l évaluation Caractéristiques sociodémographiques des enquêtés Niveau d accès aux messages de sensibilisation à travers les émissions radiophonique Utilisation de meilleurs pratiques, promotion de la bonne gouvernance et atteinte de la cible par les radios communautaires Acquisition des connaissances de la société civile et des autorités locales pour une communication efficace Tableau synthétique des résultats de l étude Conclusions Recommandations...42 Annexe : Outils d évaluation...43

3 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 3 1. Résumé exécutif Le projet Search for Common Ground (SFCG), en collaboration avec International Rescue Committee (IRC), a exécuté la phase II du programme Tuungane dans le but de contribuer au bon fonctionnement du système de gouvernance locale. Se basant sur des stratégies de communication axées sur les medias communautaires, l objectif principal du projet est centré sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne dans les provinces du Sud-Kivu et du Katanga. Dans ce projet, SFCG avait la charge de la thématique média et communication. La deuxième phase du projet Tuungane II (phase B) couvre la période du 1 er janvier au 31 décembre Le projet a été centré sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne, avec comme objectifs : 1) L appropriation des connaissances nécessaires par les radios partenaire à mieux communiquer sur les questions de la bonne gouvernance ; 2) Le renforcement de cohésion sociale et de la bonne gouvernance au travers des émissions locales et des activités communautaires. Dans la mise en œuvre, SFCG a développé des activités de sensibilisation de la population locale, des chefs coutumiers locaux et autres leaders sur les principes de bonne gouvernance à travers des émissions radio. L objectif était d amener les auditeurs ciblés à mettre en application les connaissances apprises grâce à ces émissions. Au-delà des radios, d autres associations de la société civile ont été sélectionnées dans ce projet pour renforcer les acquis du projet et aboutir aux meilleures pratiques de bonne gouvernance telle que la participation citoyenne dans la gestion des affaires publique dans les zones ciblées. Cette évaluation finale du projet Tuungane II dans sa phase B visait à mesurer l impact des activités du projet sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne après sa phase d extension dans les provinces du Katanga et du Sud-Kivu. Méthodologie d évaluation La méthodologie est basée sur une approche mixte (quantitative et qualitative) pour la collecte des données dans les deux provinces d intervention du projet et plus précisément à Kambove pour le Katanga, à Minova et à Walungu pour le Sud Kivu. En vue d apprécier l impact du projet quant à l amélioration des connaissances des populations cibles et les changements d attitude face à la bonne gouvernance et à la participation citoyenne dans les zones cibles de deux provinces, les résultats de l évaluation finale de la phase II, phase A menée en novembre 2012, ont servi de base de comparaison. La méthodologie et l échantillon choisis pour cette étude sont compatibles avec l étude de base et ont permis une analyse comparative des résultats. Par ailleurs, pour apprécier l impact du projet, les résultats obtenus dans les zones d intervention ont été comparés à ceux obtenus dans le site de Nyunzu 1 (Katanga) pris ici comme zone de contrôle. Le recours à une zone de contrôle nous a permis d apprécier la différence et déduire les effets attribuables à l intervention du projet 2. Par ailleurs, afin de mesurer les écarts entre résultats de Nyunzu et des sites 1 Au demeurant, Nyunzu est un territoire du district de Tanganyika où il y a une radio communautaire partenaire à SFCG. Mais cette zone n était pas ciblée par le projet Tuungane dans le cadre de Média et bonne gouvernance. 2 Il est certes vrai qu il serait plus souhaitable que l étude de base ait été menée dans ce site de contrôle pour faire un bon contrefactuel, mais en collaboration avec SFC et IRC, Nyunzu a été pris comme un excellent contrefactuel pour des raisons multiples et objectives.

4 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 4 d intervention du projet Tuungane, le test de Khi-deux 3 a été utilisé pour comparer les statistiques relatives aux deux zones d évaluation. Au demeurant, la comparaison longitudinale n étant pas possible, vue l absence de données de base à Nyunzu, et considérant la probabilité d influences de facteurs autres que le projet Tuungane dans et entre les sites d étude, la mesure du caractère significatif ou pas est restée une option pour renseigner sur l existence d une différence statistiquement significative ou non avec les sites de traitement. Les enquêtes et entretiens d évaluation menés dans ces deux provinces ont ciblé des populations civiles des zones sensibilisées et non sensibilisées par le projet Tuungane. Deux sites de l étude de base ont été concernés par cette évaluation, il s agit de Minova et de Kambove. Bien que l échantillon par site de cette évaluation finale ait été le double de celui de l étude de base, ces deux études ont fait recours aux échantillons aléatoires. Pour ce qui est des sondages, 981 personnes dont 448 femmes (46 %) ont été interrogées. Dans l étude de base, 48.8% des personnes interrogées étaient des femmes. La tranche d âge modale était de 25 à 34 ans. Comme on peut le voir dans le détail de ce rapport, les caractéristiques sociodémographiques des personnes interrogées étaient similaires à celles des enquêtés lors de l évaluation finale de la phase A. Les personnes ayant participé au focus groups étaient de professions diverses, mais la majorité (85%) étaient membres de la société civile. Dans chaque site, une rencontre avec l Administrateur du territoire ou un préposé de l Etat a été organisé et des entretiens formels et informels ont été réalisés au sujet de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne dans la zone sous sa juridiction. Synthèse des résultats Les résultats de cette évaluation sont basés sur une double comparaison des résultats de 2012 à ceux de 2014 dans les sites tests, et entre les résultats de 2014 des sites tests à ceux de sites de contrôle. 1) Les radios communautaires sont mieux écoutées et ont acquis de meilleures pratiques pour promouvoir la bonne gouvernance. Les communautés ont d avantage d opportunités de contribuer aux productions média locales, provinciales et nationale traitant des thèmes de bonne gouvernance. Comparativement à l'année de base (2012), l étude trouve que : - Le taux d écoute de la radio est de 96% en 2014 contre 94% en Cette différence n est pas significative. Néanmoins, ces statistiques font remarquer que l'équipement offert aux radios partenaires dans le cadre du présent projet a augmenté leur taux de couverture et de suivi dans les communautés ciblées et que les communautés enquêtées écoutent en grande majorité la radio pour leur information. - Grâce aux différentes séances de suivi, d appui technique et d'échanges d'expériences réalisées, et grâce à la mise à disposition de fiches des suivi et d écoute des émissions produites par les radios partenaires, le projet a renforcé les capacités des radios à utiliser des pratiques efficaces de promotion de la bonne gouvernance. - Le projet a mené à une amélioration significative dans le suivi des émissions locales abordant les thématiques de la bonne gouvernance. L audience des émissions est passé de 62% en 2012 à 84.6% en 2014 (khi-deux : >3.84). 3 En effet, nos données répondaient aux critères d applications de ce test dans la mesure où pour tous les échantillons de 2012 comme de 2014, l échantillon ayant répondu à chacune des assertions considérées pondéré par la probabilité trouvée (pourcentage) était toujours supérieur à 5 ( N a *p>5 ; N b *P>5 ; N a *(1-P)>5 ; et N b *(1-P)>5.

5 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 5 - Le niveau d intervention de la population dans les émissions locales sur la bonne gouvernance, produites et diffusées par les radios partenaires du projet a augmenté de manière significative. La participation des autorités politico-administratives a augmenté de 18% en 2012 à 28% en La participation des membres des associations locales a augmenté de 21% à 50% en La participation des femmes membres des associations locales a aussi augmenté de 11% en 2012 à 43% en La perception des personnes interrogées selon lesquelles les autorités locales répondent aux questions de la population par rapport à la gestion publique locale a néanmoins légèrement diminué, passant de 48% en 2012 à 41% en Selon les enquêtes, les autorités locales commencent à faire participer la population locale à la gestion des affaires publiques mais rendent de moins en moins compte à la population. Les personnes interrogées à ce sujet ont mentionné l insuffisante implication des autorités dans le projet Tuungane et le manque de transparence dans la gestion des affaires publiques comme raisons expliquant ces résultats. 2) Les connaissances des communautés dans les zones ciblées sur les principes de bonne gouvernance ont augmenté - Le niveau de connaissance des principes de bonne gouvernance au sein de la population a augmenté de manière significative. Dans les sites du projet, 85.2% d'enquêtés en 2014 contre 75.8% en 2012 (18.53>3.84) reconnaissent que l'émission les a aidé à apprendre et à comprendre les processus de bonne gouvernance. En comparaison au site contrôle, les émissions diffusées grâce au projet ont contribué à l augmentation des connaissances sur les processus de bonne gouvernance. La reconnaissance de cette aide des émissions a été 38.5% (khi-deux= 14.61>3.84) des gens enquêtés. - Les émissions de sensibilisation du projet ont eu un impact sur la connaissance de la population de ses droits et devoirs démocratiques dans le contexte de la décentralisation. Dans les sites du projet, 88% des personnes interrogés en 2014 contre 83% en 2012 sont d avis que les citoyens ont le droit de vérifier (contrôler) et de critiquer les actions des leaders politiques élus et des fonctionnaires (Khi-deux= 6.62). De plus, 92% des personnes interrogées en 2014, contre 79% en 2012, reconnaissent que les citoyens ont des devoirs à remplir vis-à-vis de leur Etat (khi-deux= 45.60). Dans le site de contrôle, ce taux est de 62% seulement. Finalement, 79% des personnes interrogées en 2014 ont appris que selon la constitution, la population a le droit de manifester, mais doit informer au préalable les autorités sur place. Ce pourcentage était de 73% en (khi-deux= 4.06>3.84). - Le taux de personnes interrogées disant être prêtes à mettre en application les notions de bonne gouvernance apprises a presque doublé en deux ans, passant de 48% en 2012 à 87 % en 2014, avec un khi-deux de > Le projet n a pas eu d impact sur la reconnaissance du leadership féminin. 82% des personnes interrogées en 2012 considéraient la femme capable d occuper un poste de responsabilité dans leur entité au même titre qu un homme. En 2014, elles n étaient que 79% (khi-deux=1.85<3.84). Néanmoins, cette différence n est pas significative. Ce résultat pourrait être dû à un manque de compréhension entre «leadership» des femmes et le «nombre de femmes leaders» présentes dans des institutions publiques locales. 3) Les populations locales perçoivent des changements d attitude des autorités politico administratives face à la bonne gouvernance de par leurs actions.

6 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 6 - Selon les personnes interrogées, le projet a induit un changement observable dans le domaine de l éducation et de la santé. La perception positive des communautés quant à l application efficace des principes de bonne gouvernance par les autorités est confirmée par 30.7% des personnes interrogées dans les zones tests, alors qu elle n est confirmée que par 8% des personnes interrogées dans les zones contrôle. Leçons apprises et conclusions Entre autres éléments qui ont conduit à ces résultats, nous avons noté la qualité du partenariat entre IRC et SFCG, l expérience et professionnalisme de SFCG dans le domaine des médias et de la communication, le bon choix des radios communautaires partenaires, la pertinence de la stratégie qui consiste à impliquer la population et à enseigner la bonne gouvernance de manière méthodique et appliquée à travers les Comités de développement du village (CDVs) qui rendent compte de manière transparente au reste de la communauté. Le choix de thématiques actuelles et pertinentes pour les communautés a aussi créé l attrait des populations aux émissions Tuungane. Finalement, la stratégie du projet a permis d atteindre un nombre important de personnes avec des couts relativement bas. Recommandations Les résultats de cette évaluation sont développés à la fin de ce rapport. De manière synthétique, il est recommandé de 1) renforcer les capacités des autorités locales en matière de bonne gouvernance et d encourager la mise en œuvre de ses principes par ces autorités par des achats de performances réalisées dans le domaine ; 2) multiplier les activités de tribunes d expression populaire et mieux les organiser en sollicitant d avantage la participation des autorités provinciales de tutelle des secteurs concernés par ces tribunes ; 3) créer des Clubs locaux de gouvernance participative dans des villages et écoles partenaires qui pourraient développer d autres outils de communication adaptées à la culture locale et ciblant des membres de la communauté qui n ont pas facilement accès à la radio ; 4) mettre en place et de soutenir des cadres de concertation, et des mécanismes d évaluation communautaire selon les principes de la bonne gouvernance dans les sites ciblés par le futur par Tuungane ; 5) renforcer la collaboration entre les CDVs, bureaux de coordination territoriale et société civile afin que cette synergie ait plus d impacts et la capacité de plaidoyer au niveau territorial dans le domaine de bonne gouvernance ; 6) renforcer la capacité professionnelle des techniciens des radios partenaires et selon le besoin, équiper les radios partenaires de kit panneau solaire et négocier avec elles des espaces de diffusion pour les associations locales œuvrant dans la zone ; 7) tenir compte du coût de production des émissions dans la rémunération des journalistes ; 8) utiliser les médias locaux pour communiquer d avantage sur le déroulement du projet et de renforcer la communication entre IRC-CDVs et les communautés ; 9) rendre disponible le calendrier des activités de l IRC à temps pour permettre aux radios partenaires de produire les émissions pour la visibilité de l organisation et la meilleure communication avec la population.

7 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 7 2. Contexte du projet La République démocratique du Congo (RDC) a été secouée par des manifestations à caractère politico social à partir de 1990 suite aux guerres du Rwanda (afflux de réfugiés) et de plusieurs guerres internes occasionnées par divers groupes et forces armés nationaux et étrangers. Depuis plus d une décennie, la RDC et sa partie Est en particulier traverse une situation marquée par des conflits armés, cause de son instabilité sociopolitique et économique. Les questions de la décentralisation et de la bonne gouvernance sont devenues des défis majeurs pour le pays. Depuis octobre 2012, SFGC en collaboration avec International Rescue Committee (IRC) exécute la phase B du programme Tuungane dans le but de contribuer au bon fonctionnement du système de gouvernance locale. Se basant sur les stratégies de communication axées sur les medias communautaires, l objectif principal du projet est centré sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne dans les provinces du Sud-Kivu et du Katanga. Dans ce projet, SFCG avait la charge de la thématique média et communication. Durant les deux phase du projet I et II, SFCG en partenariat avec IRC, a contribué au renforcement de capacité des personnels des radios partenaires en matière de transformation des conflits et de bonne gouvernance à travers différents outils de programme radio, de boite à image 4 etc. Après sa phase A, le projet Tuungane Phase II a connu une seconde extension pour une durée d une année, soit du 1 er janvier au 31 décembre Le projet a été centré sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne dans les provinces du Katanga et du Sud- Kivu, spécialement dans 10 territoires de ces provinces. Au long de la période d extension de 12 mois du projet, SFCG a organisé diverses activités de formations, du théâtre participatif, des tribunes d expression populaires, entre autres, afin d atteindre les objectifs assignés au long de la période de mise en œuvre du projet. A travers ses différents objectifs, le projet devait contribuer à l atteinte des résultats clés suivants : - L appropriation des connaissances nécessaires par les radios partenaire à mieux communiquer sur les questions de la bonne gouvernance ; - Le renforcement de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance au travers des émissions locales et des activités communautaires appropriées. L évaluation finale du projet Tuungane II visait à mesurer l impact des activités du projet sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne après sa phase d extension dans les provinces du Katanga et du Sud-Kivu. Les indicateurs de l évaluation finale de Tuungane II, phase A menée en novembre 2012 ont servi de base de comparaison en vue d apprécier l impact du projet su les connaissances et changements d attitude face aux questions de bonne gouvernance et de participation citoyenne dans les deux provinces. De manière spécifique, l évaluation du projet consistait à mesurer l efficacité, la pertinence et l impact du projet. 4 Les boites à images sont un appui à la facilitation d activités de dialogue communautaires et de formations sur divers thèmes. Il s agit d une série d images qui illustrent des scènes de vie où l on montre les différends choix possibles, ou les mauvaises et meilleures solutions à un problème de la vie quotidienne. Le but est de générer des discussions dans l audience de manière à assurer l implication maximale des participants. La boite à image permet aussi d atteindre des audiences analphabètes.

8 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 8 3. Méthodologie L évaluation a été réalisée avec l aide des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet : les radios communautaires, les CDVs et les autres organisations locales de la société cile. Le chargé du projet de SFCG et le Coordinateur du département de Suivi et Evaluation ont coordonné les activités et ont facilité l accès de l équipe de l évaluation au terrain. 3.1 Etapes suivies La méthodologie utilisée se décline en plusieurs étapes : 1. La préparation 2. L échantillonnage 3. La collecte des données 4. L analyse des données 5. La rédaction du rapport Phase préparatoire Dans cette étape, le consultant a analysé les documents du projet et préparé les outils d évaluation, le plan de travail et la méthodologie définitive. L analyse documentaire comme première étape a permis à l évaluateur de bien comprendre théoriquement la logique d intervention du projet son système de suivi et évaluation et les rôles jouer par les diverses parties prenantes. En cas de besoin, des échanges fluides ont été réalisés avant et pendant les enquêtes, avec l équipe du projet. En moyenne dans chaque site, 12 enquêteurs ont été recrutés dont 50% de résidents. Les enquêteurs venant de la ville de Bukavu (50%) étaient tous tirés de la base de données de SFCG. Ce sont des enquêteurs expérimentés et formés par SFCG. Le niveau d étude moyen de ces enquêteurs était le BAC+3, majoritairement issus de sciences sociales. Pour ceux recrutés au niveau local, le niveau d étude moyen était le BAC, mais ils étaient expérimentés dans les activités d enquêtes sociales. Sur le terrain, avant de soumettre le questionnaire, une mise à niveau de tous les enquêteurs a été réalisée suivi d un test du questionnaire pour se familiariser avec celui-ci et se rassurer que chacun des enquêteurs comprend l objectif de chaque question Echantillonnage et population cible La population cible de cette évaluation de 2014 était composée de l'ensemble de la population résidente de Minova, Walungu pour le Sud Kivu et celle de Kambove et Nyunzu pour le Katanga. Il s agit des populations cibles du projet qui sont essentiellement des auditeurs des radios partenaires. Les individus enquêtés devaient répondre aux critères suivants : a) L âge minimum de l enquêté doit être de 18 ans, b) Être résident du milieu (au moins 2 ans de résidence permanente dans le site), c) Faire un pas de sondage d au moins 8 maisons entre deux ménages à enquêter,

9 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 9 d) Faire une enquête individuelle et non collégiale pour raison de discrétion et ainsi assurer à l enquêté la confidentialité et l anonymat dans le traitement des données. Dans chaque site, lors de la réunion de démarrage d enquête, les enquêteurs locaux ont été soutenus par un facilitateur de terrain qui a fourni une cartographie du site pour identifier les différents quartiers et villages. Les directeurs de radios et/ou journalistes appuyaient aussi les équipes pour situer les villages devant être couverts. Le questionnaire de sondage a été administré à la population bénéficiaire du projet. Au total, 981 personnes 5 dont 46% de femmes ont répondu au questionnaire en annexe. Le but était d obtenir les informations pouvant être comparées aux données de l évaluation de 2012, prise comme étude de base du projet. En plus, 3 focus groups ont été organisés par site : un focus group des membres des CDVs, un focus group de femmes leaders communautaires et un focus group d hommes et femmes leaders communautaires. 150 personnes ont participé à ces entretiens focalisés avec une majorité de femmes membres de la société civile. Un guide d entretien conçu pour s entretenir avec les personnalités clés dans chaque localité a permis d abordé les thèmes de discussion ayant trait aux objectifs, activités et résultats intermédiaires du projet. Au-delà de focus groupes et du sondage, des entretiens individuels sur terrain ont été réalisés avec d autres personnalités impliquées dans le projet Collecte d informations Dans cette étude, nous avons utilisé les méthodes mixtes (qualitative et quantitative) telles proposées par les termes de références (appel à candidature). En effet, les évaluations à méthodes mixtes (MM) cherchent à intégrer les disciplines de sciences sociales dans des approches essentiellement quantitatives ou essentiellement qualitatives de la théorie et de la collecte, de l analyse et de l interprétation des données. Leur objectif est de renforcer la fiabilité des données, la validité des constatations et des recommandations et d élargir et d approfondir notre compréhension des processus menant aux résultats et aux impacts des programmes et de la manière dont ceux-ci sont affectés par le contexte dans lequel le programme est mis en œuvre. Une moyenne de 13 fiches (questionnaires) était réalisée par chaque enquêteur par jour. En outre, dans chaque site, des focus groups étaient constitués avec des personnes ressources, notamment les femmes leaders, les membres des Comités de développement du Village (CDVs) et les autres leaders communautaires. Les informations collectées dans ces focus groups et entretiens sont venues en complément à celles tirées des sondages Critères d évaluation et questions évaluatives Cette évaluation s est basée principalement sur les critères d efficacité et d impact Efficacité L efficacité est utilisée pour évaluer si le projet Tuungane II, dans sa phase B, a atteint les objectifs prévus, dans le respect de son environnement immédiat en termes de bonne gouvernance et de que 5 Contrairement à l étude de base réalisée dans 6 zones qui a rencontré une moyenne de 100 personnes par site, cette évaluation, en vue d avoir de données plus pertinentes, a atteint, pour 4 zones, une moyenne d au moins 245 personnes par site.

10 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 10 participation citoyenne, et en temps voulu. La clé de l évaluation de l efficacité, c est à dire du lien entre les intrants, les réalisations et les résultats est donc de découvrir dans quelle mesure les objectifs envisagés ont été atteints et de signaler les changements que l intervention à initiés ou auxquels elle a contribué. Par ce critère, les questions évaluatives suivantes sont abordées : Est-ce que les populations dans les zones cibles ont un meilleur accès aux productions média nationales traitant des thèmes de bonne gouvernance en RDC en général et dans leurs zones/ Communautés en particulier? Est-ce que les radios communautaires sont mieux écoutées et utilisent des meilleures pratiques pour promouvoir la bonne gouvernance et atteindre la population cible? Est-ce que les communautés dans les zones ciblées augmentent leur connaissance sur les principes de bonne gouvernance? Pertinence Pertinence de l approche : Le critère de pertinence est utilisé pour évaluer la mesure dans laquelle les objectifs et les activités de l intervention répondent aux besoins du processus de la bonne gouvernance. La pertinence, dans cette optique, relie l analyse de la situation de la bonne gouvernance avec les objectifs de l intervention, et cherche donc à savoir si une intervention a été sur la bonne voie pour contribuer à la bonne gouvernance. Pertinence des outils utilisés : Le critère de pertinence par rapport aux outils utilisé dans le projet sert à juger la mesure dans laquelle ces outils (thématique média et communication) tels qu utilisés par SFCG et ses radios partenaires répondent aux besoins des parties prenantes Impact Par ce critère, l évaluation a permis de déterminer les effets/les répercussions déduits des activités du projet. Entre autres réalisations du projet, on note au cours de l année 2013 : la diffusion de 10 spots de sensibilisation, l'équipement de 15 radios partenaires selon les besoins exprimés (mixeurs, kit panneau solaire, ordinateurs, enregistreurs, matériels roulants pour le déplacement,...) la production de 360 émissions conjointes l Organisation de 8 conférences de suivi et d'échanges d'expériences des radios partenaires. ces conférences avaient comme objectif d inciter les professionnels des médias à apprendre des autres et à se renforcer mutuellement dans la gestion des radios communautaires, les défis administratifs et techniques, ainsi que la production des émissions qui encouragent la redevabilité et la transparence, l Organisations de 10 formations des autorités locales en différentes thématiques sur la bonne gouvernance, l Organisation de 20 tribunes d'expression populaire ayant connu la participation de plusieurs acteurs de la société civile et des autorités locales et fonctionnaires de l'etat l Organisation de 60 prestations de théâtres participatifs dans les sites du projet,

11 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Autres questions évaluatives Les indicateurs de l évaluation finale de la phase II, phase A menée en novembre 2012 ont servi de base de comparaison pour apprécier l impact du projet sur le niveau de connaissances et sur les changements d attitude face aux questions de bonne gouvernance et de participation citoyenne dans les deux provinces. Cependant, nous avons essayé également de comparer les résultats obtenus dans les zones où le projet a été réalisé (zones tests : Walungu, Minova et Kambove) à ceux obtenus dans les zones où le projet ne l a pas été (zone de contrôle : Nyunzu). Deux questions évaluatives ont été analysées à ce niveau : Les populations locales perçoivent-elles des changements d attitude des autorités politico administratives au travers des actions pratiques sur la bonne gouvernance? Les activités du projet dans leur ensemble ont-elles contribué à l augmentation des connaissances sur les pratiques de la bonne gouvernance et de la participation citoyennes des communautés locales du Sud-Kivu et du Katanga? Les membres de la société civile et les communautés locales, se sont-elles engagées à promouvoir la bonne gouvernance dans leur milieu de vie? Etant donné que nous calculons des pourcentages pour chaque questions posées pour bien apprécier le niveau des perceptions des communautés, à certains moment nous ferons recours au test de Khi-deux qui consiste à comparer deux pourcentages observés. Ainsi, deux comparaisons seront faites chaque fois pour bien apprécier les écarts entre les perceptions exprimées ici en pourcentage : - D une part, il sera question de comparer le pourcentage obtenu en 2012 à celui obtenu en 2014 dans les sites tests en vue d apprécier l impact du projet dans le temps. - De l autre, il sera question de comparer le pourcentage obtenu en 2014 par les sites tests à celui obtenu par les sites de contrôle en vue d apprécier l impact du projet en utilisant ainsi le contrefactuel. Utilisation du KHI Deux. o Décision : Valeur critique : on doit la lire dans table du Khi 2 Pour alpha = 0,05 Khi2 à 1 degré de Liberté (DLL)= 3,84 Ainsi : ( ( Décision : Il existe une différence statistiquement significative au seuil de risque alpha. On lit dans la table le seuil de significativité p ( ( Décision : On accepte l hypothèse nulle selon laquelle il n existe pas de différence statistiquement significative au seuil de risque alpha.

12 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Les indicateurs de comparaison de l évaluation finale: site test et indicateurs de l évaluation de base Site test versus site de contrôle Deux sites du Sud-Kivu ont été concernés par les activités du projet et par l évaluation. Il s agit de Minova et de Walungu. Quant à la province de Katanga, seul le site de Kambove parmi ceux concernés par le projet a été concerné par l évaluation finale. En vue de faire une analyse comparative des résultats, il a été convenu et recommandé par le bailleur et l IRC en particulier de chercher un site 6 jumeau aux sites susmentionnés et concernés par le projet. C est dans ce cadre que le site de Nyunzu a été retenu. Entre autres éléments qui ont motivé la sélection de ce site, premièrement, ce site, comme les sites bénéficiaires du projet, a une radio partenaire de SFCG qui diffuse d autres émissions hormis les émissions de bonne gouvernance et celles de Tuungane Kwa Uongozi Bora. Ensuite, étant enclavé ce site ne connait pas un afflux d acteurs humanitaires pouvant sensibiliser ou travailler avec les communautés sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne. Et enfin, ce site de contrôle, comme tous les autres a un centre commercial et loge les institutions publiques locales telles que l Administration du territoire et ses corollaires. L unique différence serait liée aux activités commerciales dominées essentiellement au Katanga par les minerais et au Sud-Kivu par l agriculture Résultats de l étude de base (2012) comparés aux résultats de l évaluation finale En vue de nous permettre de comparer les résultats de l étude de 2012 à ceux de cette évaluation, ces deux évaluations ont recouru à une même méthodologie et avec presque les mêmes outils d enquête à quelques différences près, liées au contexte d avant et après le projet. Par ailleurs, au moment où, dans chaque site, un échantillon de 600 enquêtés était constitué au niveau global (soit 100 enquêtés par site), en 2012, en 2014 nous avons eu 981 enquêtés, soit en moyenne 245 enquêtés par site). Pour les trois sites tests, l échantillon aléatoire était de 706 enquêtés largement supérieur à celui de tous les 6 sites de l étude de En dépit de cette différence, il convient de préciser que ces deux échantillons avaient les mêmes caractéristiques sociodémographiques comme détaillé dans les lignes ci-dessous permettant ainsi de comparer les résultats de ces deux études. 6 Ce site n étant pas bénéficiaire des activités du projet ou n ayant pas connu d autres projets importants sensibilisant ou travaillant dans le cadre de bonne gouvernance. Cependant, il aurait été plus important et même pertinent que ce site soit concerné par l évaluation de base. Cela nous permettrait de bien faire de comparaison de différences de résultats dans le temps (avant et après) pour bien apprécier l impact du projet dans les zones où il a été réalisé.

13 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Résultats de l évaluation 4.1. Caractéristiques sociodémographiques des enquêtés Répartition des enquêtés par site et par sexe. Graphique 1 : Répartition des enquêtés par sexe Minova Sud Kivu 87 Walungu Nyunzu ( Zone de contrôle) Katanga Kambove Homme Femme Sur les 981 enquêtés 448 femmes (46% d enquêtés) et 533 hommes (soit 54%) ont été interrogés. De ces enquêtés, 253 dont 155 hommes et 138 femmes étaient issus de Minova ; 201 dont 114 hommes et 87 femmes étaient issus de Walungu, 252 dont 144 hommes et 108 femmes étaient issus de Kambove et enfin 275 dont 160 hommes 115 femmes étaient issus de Nyunzu, notre zone de contrôle Répartition des enquêtés par site, par sexe et par tranche d âge. Tableau N 1 : Répartition des enquêtés par site, sexe et tranche d âge Province Sites Sexe Age de l'enquêté compris entre Total Plus de 55 Ne sais pas/ sans réponse Sud Kivu Minova Femme Homme Walungu Femme Homme Katanga Nyunzu Femme Homme Kambove Femme Homme

14 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 14 TOTAL En pourcentage 24% 35% 29% 10% 2% 100% Le tableau ci-dessus montre que la tranche d âge modale de nos enquêtés était de 25 à 34 ans où se retrouve 35% de nos enquêtés, suivis de la tranche d âge de ans qui a 29% des enquêtés, et de la tranche d âge ans qui a 24% des personnes interrogées Répartition des enquêtés par sexe, site et profession Comme on peut le constater déjà dans les caractéristiques sociodémographiques susmentionnées des enquêtés, le caractère aléatoire des ceux-ci a conduit à l hétérogénéité de l échantillon. Les enquêtés dans cette évaluation était aussi de diverses professions. Les uns étaient des étudiants-élèves, les autres des commerçants, d autres des creuseurs artisanaux, des militaires, des policiers, des activistes de la société civile, des «sans emplois», ce qui dénote de nouveau que l échantillon était hétérogène. Le tableau suivant donne une synthèse de cette répartition. Tableau N 2 : Répartition des enquêtés selon le site, le sexe et la profession Sites Sexe Etudiant ou Elève Travailleur secteur privé Répartition des enquêtés selon leur niveau d études Ménagère Commerçant Sans emploi De par les résultats de ces enquêtes, le sondage n a pas tenu compte du niveau d études pour exclure ou inclure les enquêtés. Tous les niveaux d études ont été concernés. En effet, comme le montre le tableau N 3, 54% de nos enquêtés avaient un niveau d études secondaire, 23% de niveau primaire. 12% étaient analphabètes. 10% avaient un niveau universitaire et seulement 2% d enquêtés avaient une formation professionnelle. Le tableau suivant donne plus de détails. Tableau N 3 : Répartition des enquêtés selon leur niveau d étude. Autres Secteur libéral Minova Femme Homme Walungu Femme Homme Nyunzu Femme Homme Kambove Femme Homme Total En pourcentage 13% 14% 9% 15% 14% 18% 16% 100% Sites Sexe Niveau d'études Total Jamais étudié Primaire Secondaire Universitaire Formation professionnelle Sans réponse Minova Femme Homme Total

15 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 15 Walungu Femme Homme Nyunzu Femme Homme Kambove Femme Homme TOTAL En pourcentage 12% 23% 54% 10% 2% 0% 100% Le caractère aléatoire des enquêtés a conduit à l hétérogénéité de l échantillon dans la mesure où les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés étaient diverses. Quant aux participants aux discussions de focus group, 52% étaient des femmes. Quant aux professions de personnes focales dans le focus group, leurs professions étaient diverses, mais la majorité (85%) étaient composée de membres de la société civile. Des entretiens informels ou formels avec les autorités locales (administration locale) ont aussi été réalisés dans le cadre de ce travail au sujet de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne dans la zone sous leur juridiction Niveau d accès aux messages de sensibilisation à travers les émissions radiophoniques Dans cette section, nous avons voulu déterminer la couverture radiophonique dans les zone d évaluation, mais aussi et surtout le niveau d écoute de l émission Tuungane et les perceptions de certains effets induits de ces émissions dans la zone Nombre d enquêtés qui déclarent suivre la radio dans leur milieu Comparativement à 2012, le taux d écoute de radio dans les sites où le projet a été implémenté a augmenté à Minova de presque 2% et de 8% à Kambove. Cette hausse d écoute serait due au fait que le projet Tuungane II, dans sa phase B avait doté les radios partenaires d équipements tels que des générateurs permettant une diffusion plus régulière des émissions. C est ce que nous déclare, le Directeur de la radio Bubandana de Minova en date du 7 février 2014 à Minova : En 2012, dans le cadre du projet Tuungane, SFCG a appuyé des radios partenaires en divers équipements. Pour le cas qui est notre, ce projet nous a doté d une nouvelle moto et d un générateur. Celui-ci nous beaucoup aidé pour émettre non seulement pendant des heures de coupure de courant électrique, mais aussi de radiodiffuser certaines émissions et de bien tenir et respecter nos programmes. Ce qui fait que pendant des heures de pointe (les après-midis) au moment où les paysans auditeurs sont effectivement disposés à suivre la radio et nos émissions, nous émettons. Par contre, avant ce groupe électrogène, nous pouvions faire même deux jours sans émettre, faute du courant. Actuellement l achat du carburant nous coute aussi cher, même en cas de délestage, nous émettons! Ce récit témoigne de la contribution des équipements distribués par le projet aux stations radios partenaires afin que celles-ci soient effectives et servent mieux la communauté.

16 Bubandana Minova Okapi Mulangane Walungu Maendeleo Bubusa Okapi Likasi Kambove Okapi-Likasi RCK Nyunzu Nyunzu Okapi-Katanga Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE % 100% Graphique 2 : Niveau d Ecoute de radios dans les sites d enquête 94% 96% 94% 80% 60% 40% 20% 0% 6% 0% 1% 0% 3% 6% sans réponse Non Oui Sites tests en 2012 Sites tests en 2014 Site de contrôle en % de des personnes interrogées ont déclaré écouter la radio dans leur milieu de vie. Ce taux était de 94% en Cela représente une hausse peu significative de ce taux (khi-deux =2.77<3.84). Dans la zone de contrôle (Nyunzu-Katanga), 94% des enquêtés ont déclaré écouter la radio dans leur milieu. De même, la différence entre zones tests et de contrôle n est pas statistiquement significative (Khideux=1.87 <3.84). Ainsi, que ça soit dans la zone de contrôle ou dans les sites tests, le taux d écoute de la radio est presque similaire bien que les stations radios n émettent pas les mêmes émissions. Dès lors, nous avons voulu savoir quelles sont les radios les plus écoutées par site. Le graphique 3 en donne un aperçu global. Graphique 3 : Radios les plus écoutées dans les sites d enquêtes 120% 100% 80% 60% 40% 20% 0% 98% 34% 96% 94% 43% 46% 87% 33% 91% 5% Minova Bubandana Minova Okapi Walungu Mulangane Walungu Maendeleo Walungu Bubusa Walungu Okapi Kambove Likasi Kambove Okapi-Likasi Nyunzu RCK Nyunzu Nyunzu Okapi-Katanga Dans le site de Minova, la radio Bubandana est la plus écoutée (98%) suivie d Okapi (34%). A Walungu, quatre radios sont les plus écoutées : la radio Mulangane (96%) suivie respectivement de Maendeleo (94%), d Okapi (46%) et de Bubusa (43%). A Kambove, au Katanga par contre, la radio Likasi est la plus suivie (87%), suivie d Okapi (33%). Dans le site de contrôle (Nyunzu/ Katanga), la RCK Nyunzu reste la radio la plus suivie par les habitants (91%).

17 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 17 Dans le cadre de ce projet, le SFCG a bien identifié les radios partenaires les plus suivies et par lesquelles peuvent être communiqués les messages de sensibilisation. SFCG a renforcé leur capacité en leur dotant des équipements nécessaires, selon les besoins. Dans les sites d enquêtes, non seulement les radios sont écoutées, mais aussi et surtout les radios partenaires de SFCG sont les plus écoutées par les enquêtés. De ce fait il est important de savoir quelles sont les émissions de SFCG qui sont écoutées dans les sites. Le tableau suivant donne une synthèse. Tableau 4 : Fréquences d écoute des émissions de SFCG dans les sites d enquêtes Quelle émission de SFC avez-vous déjà suivi sur les stations de votre milieu? Emission SFC Minova Walungu Kambove Nyunzu Tuungane Kwa Uongozi Bora 93% 85% 64% 4% Kesho ni siku Mpia 44% 54% 8% 43% Sisi Watoto 53% 73% 15% 54% Arbre à palabre 26% 26% 17% 25% Boyokape biso 9% 8% 4% 15% Duel des jeunes Démocrates 40% 41% 25% 47% Tuonane sokoni 28% 31% 5% 19% Jirani ni ndugu 88% 93% 36% 61% Mopila 55% 57% 29% 46% Uishi na upende 26% 32% 10% 25% Wote tukutane tena 19% 20% 4% 5% Nchi ya sheria 18% 34% 5% 15% De par ce tableau, il s observe que l émission Tuungane est suivie par 93% des enquêtés de Minova. Ce taux est de 85% à Walungu et de seulement 64% à Kambove. Dans le site de contrôle, 4% des enquêtés ont déclaré suivre l émission. Ce résultat ne doit pas prêter à confusion. En effet, bien que l émission Tuungane n est pas diffusée par la RCK Nyunzu, on trouve que 4% d enquêtés de ce site déclarent avoir suivi l émission. Il s agit d enquêtés qui fréquentent souvent Kalemie et/ou Lubumbashi où l émission Tuungane est diffusée sur des radios partenaires Niveau de suivi de l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora A s en tenir aux résultats de l enquête, les fréquences de suivi de l émission radio Tuungane Kwa Uongozi Bora ont significativement augmenté au cours de l année En 2012, seuls 55.8% des enquêtés avaient déclaré suivre l émission. Pendant cette année d évaluation, ce taux de suivi est de 83.8% dans les zones tests (Walungu, Kambove et Minova). Le projet a donc eu des effets positifs et significatifs sur le suivi de l émission dans les sites tests entre 2012 et 2014 (Khi-deux =123.34>3.84). Dans le site de Minova par exemple, ce taux est même passé de 33.5% à 93.7% entre 2012 et En plus, on trouve que la différence entre site tests et de contrôle en 2014 est plus significative (khi-deux étant de >3.84). Ces deux scores démontrent ainsi l impact significatif du projet Tuungane sur le suivi de l émission dans les sites bénéficiaires.

18 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 18 Graphique N 4 : Fréquences des enquêtés ayant déjà suivi l émission radio de TUUNGANE KWA UONGOZI parlant de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne Sans Tuungane en ,4% Après Projet 83,8% avant Projet Avec Tuungane 55,8% Après Projet 64,3% avant Projet Kambove 53,6% Après Projet 93,7% avantprojet Minova 33,5% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% 100,0% Comparaison spécifique dans le temps Minova avantprojet Comparaison spécifique dans le temps Minova Après Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove avant Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove Après Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane avant Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane Après Projet Comparaison générale des Zones Sans Tuungane en 2014 Il a été étonnant de savoir comment on enregistre un taux de fréquence de suivi de l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora dans le site de Nyunzu où l émission n est pas diffusée. En effet, dans ce site de contrôle (sans Tuungane en 2014), cette fréquence est de 4.4 %. Il est curieux de savoir par quel mécanisme les habitants de Nyunzu où l émission Tuungane Kwa Ungozi Bora n est pas diffusée ont fait connaissance de celle-ci. Un de nos enquêtés de Nyunzu a déclaré en date du 24 février 2014: L émission Tuungane Kwa Uongozi Bora n est pas suivie à Nyunzu. Seulement étant commerçant, souvent quand je descends à Kalemie, je suis cette émission et elle m intéresse et j y apprends beaucoup. De cette émission j apprends les qualités d un bon chef, la transparence, la participation inclusive et citoyenne,. Cette émission nous apprend ce qui se passe ailleurs et comment les autres ont su développer leurs communautés, ont construit de sources d eau et des écoles! Cette émission est vraiment importante pour une zone comme la nôtre! Je peux aussi l appliquer dans ma famille et être transparent dans la gestion du patrimoine familial!

19 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Effets induits par l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora dans la communauté selon les enquêtés Le graphique suivant nous donne une vue globale de la répartition des enquêtés qui reconnaissent avoir appris de cette émission le processus de la bonne gouvernance dans leur territoire. Graphique N 5: Evolution de perceptions des enquêtés que l émission a aidé à comprendre le processus de la bonne gouvernance dans leur territoire Sans Tuungane en 2014 Après Projet avant Projet Après Projet Après Projet avantprojet 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0%100,0% Comparaison spécifique dans le temps Minova avantprojet Comparaison spécifique dans le temps Minova Après Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove avant Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove Après Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane avant Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane Après Projet Comparaison générale des Zones Sans Tuungane en 2014 Dans la zone de contrôle, sur les enquêtés ayant déclaré avoir suivi l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora, seulement 38.5% reconnaissent que cette émission les a aidé à comprendre le processus de bonne gouvernance dans leur milieu de vie. Cette fréquence est de 85.2% dans les zones tests bénéficiaires du projet Tuungane II au cours de l année Entre 2012 et 2014, il s observe donc que les communautés reconnaissent que le projet Tuungane les a significativement aidé à comprendre le processus de bonne gouvernance (khi-deux= 18.53>3.84). De plus, comparés aux sites de contrôle, on trouve que le test khi-deux est de >3.84 en faveur des sites bénéficiaires du projet. Dans le site de Minova, il s observe une hausse extraordinaire de la reconnaissance de l aide de l émission Tuungane dans l apprentissage de la bonne gouvernance (59% en 2012 et 93.7% en 2014). C est ce qu a témoigné, le 9 février 2014 un des leaders communautaires de Minova dans ce récit:

20 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 20 L émission Tuungane Kwa Uongozi Bora nous a beaucoup aidés à comprendre ce qu est en pratique la bonne gouvernance. Personnellement j avais déjà participé à plusieurs formations sur cette thématique. Mais jamais je n ai compris ce que c est la bonne gouvernance. Avec des cas concrets, réalistes et vécus dans nos communautés, l émission nous a beaucoup aidés à comprendre le processus de bonne gouvernance et même ses principes. C est vraiment le «learning by doing» des pédagogues! Maintenant notre population devient de plus en plus exigeante vis-à-vis des autorités locales, participante et actrice dans les actions du développement! Chacun sait désormais qu il est de son devoir de rendre compte quand il a des responsabilités et la population sait que non seulement il est de son devoir de participer dans les actions communautaires, mais aussi de son droit de demander rapport. Je ne pense pas qu il y ait une seule formation académique ou formelle qui puisse être formative dans le contexte qui est le nôtre comme cette émission! Pour moi, la bonne gouvernance c est la clef de tout développement. Certes que c est une nouvelle culture chez nous à Minova, mais il convient de renforcer et de l institutionnaliser pour un développement durable chez nous. Elle donne ses fruits à n en point douter! Sites La reconnaissance de l aide de l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora est reconnue par les enquêtés dans le cadre de l apprentissage du processus de la bonne gouvernance dans leur milieu. Cependant, il est important de savoir quelles ont été les notions de bonne gouvernance apprises par les enquêtés dans cette émission. Le tableau N 4 donne la synthèse de réponses données par les enquêtes à la question de savoir s ils peuvent donner des informations qu ils ont apprises sur la gouvernance à travers l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora. Tableau N 5 : Perceptions de notions de bonne gouvernance apprises par les enquêtes à travers l émission Tuungane Bora Transparence au niveau de l autorité Consultation de la population par l autorité Participation et inclusion citoyenne Redevabilité de la part de l autorité Représentativité de toutes les couches populaires dans la gestion Prise en compte des intérêts de la femme Minova 48.7% 59.9% 54.4% 43.0% 46.8% 51.1% 3.0% Walungu 59.0% 56.9% 44.1% 41.5% 46.8% 43.1% 2.1% Kambove 38.3% 13.0% 26.5% 10.5% 6.2% 27.8% 13.0% Nyunzu 42.3% 30.8% 26.9% 46.2% 1.9% 50.0% 7.7% Au moins 43% des enquêtés de Minova et de Walungu déclarent avoir appris tous les principes de bonne gouvernance à travers l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora. Les notions qui ont été les plus citées sont respectivement celle de la consultation de la population par l autorité, la transparence au niveau de l autorité, la participation inclusive et citoyenne, la représentativité de toutes les couches populaires dans la gestion et la prise en compte des intérêts de la femme. Cette dernière notion a été déclarée aussi plus dans la zone de contrôle 7. Je ne sais pas 7 Il sied de noter que cette notion aurait été exploitée à la Radio RCK Nyunzu partenaire de SFCG dans un cadre de partenariat avec les femmes leaders de la zone. Ceci aurait joué en faveur de cette fréquence observée dans ces résultats au niveau de Nyunzu.

21 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 21 Cependant, l apprentissage d une pratique est une chose, son application dans la vie courante en est une autre. Dans ce sens, nous avons voulu savoir si les enquêtés qui ont déclaré avoir appris ces notions (nouvelles connaissances) étaient prêts à les mettre en pratique dans leur vie quotidienne. Le graphique N 6 donne les réponses de différents enquêtés en 2012 et en 2014 par rapport à cette question. Graphique N 6: Disposition des es enquêtés à appliquer les notions de bonne gouvernance appris Sans Tuungane en ,4% Après Projet 87,1% avant Projet Avec Tuungane 48,0% Après Projet avant Projet Kambove Après Projet avantprojet Minova 85,8% 76,0% 88,2% 91,9% 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% Comparaison spécifique dans le temps Minova avantprojet Comparaison spécifique dans le temps Minova Après Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove avant Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove Après Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane avant Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane Après Projet Comparaison générale des Zones Sans Tuungane en 2014 Ce graphique nous montre que par rapport à 2012, la fréquence des enquêtés prêts à mettre en application les notions apprises a presque doublé. En 2012, ce taux était de 48% et en 2014, il est de 87%. Cette différence est statistiquement significative, soit khi-deux= >3.84. Dans la zone de contrôle cependant, le taux est de 15.4% et cela serait due au fait que les principes de bonne gouvernance sont moins connus et maitrisés par ces quelques habitants de Nyunzu curieux et qui arrivent à Kalemie ou ailleurs où ils suivent l émission. Pour le cas particulier de Minova, on trouve que cette fréquence a baissé, passant de 91% en 2012 à 88.2%, soit une baisse d environ 3.7% 8. La raison avancée par certains membres de la communauté et leaders dans ce site est que l application des principes de bonne gouvernance est difficile dans une communauté où les autorités sont moins réceptives des conseils et reproches. Ainsi, quiconque se met à critiquer ou conseiller pareille autorité se sent insécurisé et risque des représailles. 8 Cette baisse est cependant moins significative car khi-deux= 3.07 < 3.84 au DDL=1 et au seuil de confiance de 95%.

22 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 22 Dans pareil contexte, il a été plus intéressant de savoir quelles actions les enquêtés avaient déjà entreprises sur base de ces connaissances acquises en matière de bonne gouvernance. Le tableau suivant souligne que dans le site de contrôle plus de la moitié (73%) de ceux qui déclarent avoir appris sur les notions de bonne gouvernance n avaient jamais réalisé une action contrairement aux zones où le projet a été réalisé. Il convient cependant de noter que entre les trois actions réalisées par les enquêtés dans les zones tests, la participation aux réunions sur la bonne gouvernance vient en premier lieu suivie des réclamations 9 en cas de violation des principes de la bonne gouvernance. Tableau N 6 : Fréquences des actions déjà entreprises par les enquêtés sur base de des connaissances apprises en matière de bonne gouvernance. Sites Participer aux réunions sur la bonne gouvernance de mon milieu Réclamer en cas de violation des principes de bonne gouvernance Soutenir les autorités locales dans leur mission de mise en place de la bonne gouvernance Pas encore mais je compte le faire plus tard Minova 41% 30% 29% 37% Walungu 48% 30% 19% 38% Kambove 33% 15% 13% 44% Nyunzu 15% 8% 0% 73% On trouve que dans les zones où le projet a été exécuté, les enquêtés reconnaissent avoir appris plusieurs notions de base en rapport avec la bonne gouvernance à travers l émission Tuungane, mais la question est celle de savoir comment ces mêmes enquêtés évaluent la mise en application de la bonne gouvernance par les autorités locales qui les gouvernent. Dans ce cadre, la question évaluative était : Pensez-vous que les gouvernants (autorités locales) mettent en pratique les principes de bonne gouvernance tels que vous les appris et/ou cités? Le graphique N 7 essaie de donner une présentation synthétique des perceptions des enquêtés. 9 Ces réclamations viendraient en second lieu ici avant le soutien des autorités dans a mise en place de la bonne gouvernance pour le fait que dans certains villages, avec ces émissions, les populations sont devenues plus exigeantes et contrôles les actions des autorités locales. D ailleurs, à Walungu, pendant l enquête une lettre ouverte initiée et signée par la société civile venait d être envoyée à l autorité coutumière pour lui reprocher sur sa manière de diriger et lui exigeant de rendre compte à la population par rapport à certains projets réalisés.

23 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 23 Graphique N 7 : évaluation des enquêtés du niveau de mise en application des principes la bonne gouvernance par les autorités locales qui les gouvernent. Sans Tuungane en ,0% Après Projet avant Projet Avec Tuungane Comparaison générale des Zones 30,7% 30,0% Après Projet avant Projet Kambove Après Projet 33,3% 33,6% 38,0% avantprojet Minova Comparaison spécifique dans le temps 59,8% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% Comparaison spécifique dans le temps Minova avantprojet Comparaison spécifique dans le temps Minova Après Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove avant Projet Comparaison spécifique dans le temps Kambove Après Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane avant Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane Après Projet Comparaison générale des Zones Sans Tuungane en 2014 Comme le montre les résultats présentés dans ce graphique, en 2014, très peu d enquêtés (8%) de la zone contrôle pensent que leurs autorités locales mettent en application les principes de la bonne gouvernance. Cette fréquence est de 30.7% dans les zones tests. Cet écart en faveur des sites tests est statistiquement significatif au seuil de confiance de 95%, soit khi-deux= 55.38>3.84. Entre 2012 et 2014, cependant, on trouve que le projet n a pas eu suffisamment d effets sur le niveau d application des principes de la bonne gouvernance par les autorités locales dans les sites tests (30% en 2012 et 30.7% en 2014 ; Khi-deux= 0.08 largement insignifiant par rapport à 3.84). Ainsi, bien qu on remarque un niveau d appréciation plus grand de la mise en application de la bonne gouvernance par les autorités locales dans les zones où le projet a été mis en exécution par rapport à celles qui n en ont pas bénéficié, on remarque néanmoins que ce niveau n a presque pas varié dans le temps (khi-deux= 0.08<3.84). Dans le site de Minova, le niveau a même baissé passant de 59.8% avant le projet à 33.6% après le projet. Dans les sites tests, dans certains focus group, cette question a été abordée et quelques explications de

24 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 24 la situation ont été formulées par des personnes ressources dont une personnalité de la société civile de Minova dont les explications sont similaires à celles d une femme leader de Walungu : Dans nos milieux ruraux, les autorités locales ne se sentent pas plus redevables et ne sont même pas transparentes. Ils agissent souvent en absolu dans leurs actions pour plusieurs raisons : 1) Ces autorités n émanent pas de la population. Elles sont souvent imposées ou nommées par la hiérarchie à qui elles «rendent compte» par des «rapports» sous forme de corruptions. Du coup, même si la population pouvait se plaindre, ces autorités restent au même poste et quelques fois promues! Il s avère que la bonne gouvernance devrait aller de pair avec décentralisation (élections municipales et locales). 2) L injustice et l impunité sont aussi entre autres facteurs qu il faut prendre en compte. Oui aux élections locales, mais faut-il aussi que chaque fois que la population dénonce une autorité qui détourne ou qui gère mal, que l auteur, une fois les faits sont réunis, soit puni conformément à la loi pour servir d exemplaire! En plus, les autorités locales ne donnent pas la même chance ni la même opportunité à tous, souvent les choses publiques sont gérées par clivage ethnique et même familial. Pour mobiliser les ressources et donner une bonne image à leur façon de gouverner, certaines autorités font participer la femme, consulter la population, tout ceci est fait en général en amont, et c est à encourager, mais faudrait-il que dans la prise de décision, que dans la gestion cette femme qui était présente au début se retrouve responsabilisée dans la gestion et même dans la prise de décision! Nous reconnaissons le chemin déjà parcouru pour que la femme ait son actuelle place. Ce n était pas facile au regard de nos cultures rétrogrades, mais il faut que les autorités locales soient aussi transparentes et donne égale chance à tout le monde sans discrimination d ethnie, de sexe ni d origine. Pour bien corroborer ce récit, nous avons demandé à ceux qui pensent que les autorités locales mettent en appliquent les principes de bonne gouvernance de justifier en donnant les actions déjà mises en œuvre par ces autorités dans leur zone. Le tableau 7 synthétise les fréquences des actions citées par les enquêtés. Tableau N 7 : Principes de bonne gouvernance et leur mise en œuvre par les autorités locales dans leur milieu de vie. Sites La transparence dans les actions Consultation de la population Font participer la population dans les activités Rendent compte à la population Font participer toutes les couches de la population dans la gestion. Défendent les intérêts et droits de la femme Je ne sais pas Minova 24% 53% 51% 26% 27% 40% 5% Walungu 30% 58% 58% 28% 27% 51% 1%

25 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 25 Kambove 33% 31% 45% 4% 4% 49% 11% Nyunzu 14% 14% 23% 9% 14% 23% 55% 10 Ce tableau 7 nous indique qu entre autres principes mis en application par les autorités et reconnus par les enquêtés, de manière décroissant, on trouve : la consultation de la population, la participation de la population dans les activités et la défense des intérêts de la femme. Les trois autres principes, à savoir, la transparence dans la gestion, la participation de toutes les couches sociales et communautaires et la redevabilité sont moins appliqués par les autorités. Entre autres raisons, dans un de focus group de femmes, celles-ci font remarquer : Deux éléments justifient cet état stationnaire et relativement en baisse de l appréciation de la population de la mise en application des principes de base de la bonne gouvernance par les autorités locales. D abord, dans le cadre du projet Tuungane, les autorités locales ont été impliquées en général et plus spécifiquement dans le suivi des CDVs. C est bien, mais il aurait fallu aussi qu on forme plus les autorités locales et qu on les amène à appliquer les principes de bonne gouvernance apprises par des contrats d achat de performances et peut être même demander par territoire à la société civile de proclamer, dans le cadre de ce projet, de coter les autorités locales et donner des primes de performances aux meilleures partisanes et pratiquant de la bonne gouvernance. Ensuite, les années passées, certes que nous avons appris par certaines formations ce qu est la bonne gouvernance, mais la notion était plus théorique, la population étant à majorité de niveau d études bas. Il était difficile de comprendre ce qu est la bonne gouvernance et ses principes. Nous pensons que grâce à l émission Tuungane, la population cote maintenant sur base des principes qu elle-même comprend bien. Ceci étant, un petit changement peut s être opéré, mais au même moment la population est devenue aussi très exigeante, très critique car connaissant désormais de ce qu est la bonne gouvernance. Au niveau des autorités, il y a des bribes de changement d une certaine manière! Mais nous ne devons pas oublier que la bonne gouvernance est un processus. Ce n est pas du jour au lendemain que nous pouvons trouver le changement total. Changer une mentalité déjà encrée demande suffisamment du temps. En plus, la population devenue plus active. Elle est aussi devenue plus critique du fait que désormais par les émissions, elle apprend ce qui se passe ailleurs comme pratiques de bonne gouvernance et quelques fois on leur présente l application idéale de principes de bonne gouvernance dans une entité ; ce qui sert même souvent de base dans l appréciation de la population. Nous sommes convaincus que dans notre zone, le changement est à commencer et il faut l encourager et renforcer les activités et même diversifier les stratégies. Entre autres questions de l enquête, on devait savoir si les autorités traditionnelles sont en pratique redevables dans les communautés. Cependant, cette question a été posée et comprise d une autre manière non seulement par les enquêteurs et du coup par les enquêtés. Elle a été ainsi plus théorique que pratique dans la mesure où elle est devenue comme si on voulait savoir si les enquêtés pensent que les autorités coutumières devraient aussi rendre compte à la population. C est de cette manière que les perceptions des enquêtés à cette question doivent être comprises ici. 10 Ce taux de 55% des enquêtés répondant qu ils ne savent pas si les autorités locales mettent en application ou pas des principes de la bonne gouvernance dénote le manque de connaissances approfondies de principe de bonne gouvernance dans c site de contrôle (Nyunzu).

26 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 26 A ce titre, les points de vue des enquêtés sont divergents selon que la zone a bénéficié du projet ou non. Dans les zones comme Walungu, Minova et Kambove où le projet a été exécuté, la plupart des enquêtés (au moins 53%) disent que les autorités coutumières doivent rendre compte aussi à la population. Par contre dans le site de contrôle (Nyunzu), c est seulement 37% des enquêtés qui considèrent que les autorités coutumières sont redevables envers la population. Graphique 8 : Niveau de reconnaissance que l autorité traditionnelle est aussi redevable 80% 60% 40% 20% 0% 53% 62% 57% 37% Minova Walungu Kambove Nyunzu Minova Walungu Kambove Nyunzu Ce graphique montre que dans le site contrôle, l autorité traditionnelle est encore sacrée et considérée comme n ayant aucun devoir de rendre compte à la population sur sa manière de gérer. C est ce que même dénote le témoignage d une femme de Nyunzu, directrice d une école primaire de la zone : Dans notre culture locale, le «sultani» (synonyme du roi) est irréprochable. L idée rétrograde ici est que c est de lui que toutes les bénédictions et malheurs viennent. Quiconque lui reproche sa manière de gérer est très mal vu par le reste de la communauté! Dans ce contexte, ces autorités locales aussi se prennent comme de «Tout puissant et Irréprochable et Infaillible» et ne rendent compte à personne, surtout que leur pouvoir passe de père aux enfants. Certes que c est traditionnelle, mais il y a beaucoup de choses qu on doit changer. On ne doit pas rester enfermer dans des us et coutumes qui ne nous aident pas à progresser. Ce témoignage est très contraire à celui donné par un membre de la société civile de Walungu lors de ces mêmes enquêtes d évaluation :

27 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 27 Les autorités locales et traditionnelles doivent être redevables. Nous l avons appris dans plusieurs sessions dont celles de SFCG et nous devons l appliquer et peser de notre poids pour que cela s applique dans notre milieu. Nous devons oser et nous l avons fait! Après plusieurs tractations avec les autorités coutumières et administratives locales, la société civile a été cooptée dans le comité de gestion du budget participatif local. Les gens et même certains membres de la société civile ont pensé que c était fini et que c était une façon de corrompre le bureau local de la société civile. Cependant, après plusieurs formations et contacts avec le SFCG, nous avons organisé deux tribunes d expression populaire organisée ici dans le domaine de la bonne gouvernance dans la chefferie, éducation et santé. Certaines autorités ont promis de changer leur manière de gouverner. Cependant, après une année d observation et faisant une évaluation de l application des recommandations formulées aux autorités coutumières et administratives, nous avons fait une lettre ouverte à l autorité administrative pour lui dire qu elle n a pas observé les recommandations de la population et un mémo a été adressé à l autorité coutumière pour les mêmes motifs. Nous avons osé et beaucoup de gens s attendaient à des représailles et même à l expropriation de la terre de certains membres signataires du mémo. Mais rien n a été fait. Certes qu il y a eu des tractations et elles sont même en cours, mais petit à petit un changement s observe. Les autorités locales et mêmes coutumières comprennent de plus en plus qu elles sont appelés «chefs» parce qu il y a ceux qui s appellent «sujets» et que toute action devrait concourir au bien-être commun, au développement communautaire. En revanche, nous avons voulu savoir si les enquêtés ont observé un changement positif dans certains domaines et ceux de l éducation et de la santé en particulier, générés par des améliorations dans la gouvernance locale. Dans les sites bénéficiaires du projet, des changements considérables ont pu être observés dans les domaines de la santé et de l éducation par rapport à Nyunzu. En effet, à Minova, ce changement est reconnu par 63% des enquêtés dans le domaine de la santé et 52% des enquêtés dans le domaine de l éducation. A Walungu, ce changement est reconnu dans le domaine de l éducation par 52% des enquêtés et par 40% dans le domaine de santé. Le graphique N 8 donne une synthèse de ces résultats par site. Graphique N 9: Perceptions des enquêtés et changement positif observé comme fruit de la bonne gouvernance 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 63% 40% 35% 9% 52% 52% 27% 16% 17% 18% 17% 9% 10% 11% 5% 2% santé Education cadaste Autre à préciser Minova Walungu Kambove Nyunzu De plus, plusieurs témoignages de changements positifs observés dans le domaine de la santé et de l éducation ont été formulés par les participants de focus group de Minova et Walungu. C est la cas de

28 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 28 la construction des salles de classes, la séparation de responsabilités (direction-comptabilité) dans certaines écoles, redevabilité dans les écoles et centre de santé, l application des recommandations issus des tribunes populaires, la communication des médecins chefs de zone à la population pour expliquer l une ou l autre question, entre autres Utilisation de meilleurs pratiques, promotion de la bonne gouvernance et atteinte de la cible par les radios communautaires Dans cette troisième section, nous abordons successivement 1) la question d appropriation de l émission Tuungane Bora par les bénéficiaires (radios communautaires), 2) celle relative aux intervenants dans les émissions locales réalisées par les radios communautaires, 3) celle de vérifier si les informations et/ou rapports de la zone étudiée (sites) sont le sujet d échanges sur les radios entre la population et les autorités locales) si ces autorités répondent aux questions de la population sur la gestion de la zone Perceptions des communautés sur l existence des émissions locales sur la bonne gouvernance dans les radios partenaires Pour vérifier si, dans les communautés ciblées, les radios partenaires ont réellement réalisé des émissions locales sur la thématique de bonne gouvernance, nous avons ainsi formulée une question adressée aux membres de la communauté interrogées lors du sondage : Avez-vous déjà suivi un message sur une radio partenaire de SFCG, qui sensibilise sur la bonne gouvernance et la gestion de votre milieu (territoire/localité/ village)? Graphique 10: Reconnaissance des enquêtes sur l existence et le suivi d un message de sensibilisation sur la bonne gouvernance et la gestion locale sur les radios partenaires 100,0% 80,0% 60,0% 40,0% 20,0% 0,0% 91,3% En 2014 Minova Comparaison spécifique dans le temps 71,4% En 2014 Kambove 62,0% avant Projet Avec Tuungane Comparaison générale des Zones 84,6% 20,0% Après Projet Sans Tuungane en 2014 Comparaison spécifique dans le temps Minova En 2014 Comparaison spécifique dans le temps Kambove En 2014 Comparaison générale des Zones Avec Tuungane avant Projet Comparaison générale des Zones Avec Tuungane Après Projet Comparaison générale des Zones Sans Tuungane en 2014

29 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 29 En 2012, 62% des personnes interrogées avaient répondu par l affirmative. Cette fréquence est de 84.6% en 2014, une hausse de plus de 22%. Cette différence montre que dans le temps et spécifiquement pour les sites tests, le projet a atteint son objectif de sensibilisation dans la mesure où khi-deux = 86.58>3.84 tabulé : Il y a eu une augmentation non négligeable du nombre de personnes ayant entendu les messages de sensibilisation véhiculés par le projet. Ainsi, ces résultats montrent clairement qu avec les équipements et l appui technique reçus, les radios partenaires ont pu développer des émissions locales abordant la thématique de la bonne gouvernance, ce qui permet de déterminer dans une certaine mesure le niveau d appropriation des activités du projet par les radios communautaires. 11. Dans le site de Minova, 91.3% des personnes interrogées ont pu identifier les messages de sensibilisation diffusés par les radios locales partenaires. Ils étaient 62% à Kambove. Dans le site de contrôle en revanche, cette reconnaissance est de 20%, ce qui souligne des résultats en faveur des sites tests (khi-deux=370.69). Néanmoins, selon le directeur de la Radio RCK Nyunzu, la radio la plus reconnue et partenaire de SFCG dans la zone, la Radio RCK ne diffuse pas d émission sur la bonne gouvernance à proprement parler, mais ce thème est repris au cours d autres émission qui couvre des sujets plus généraux. Le directeur lui-même semble peu informé des pratiques qui garantissent la bonne gouvernance. La gestion de la radio présente d ailleurs peu des principes de bonne gouvernance qui sont nécessaire à une bonne gestion interne. Par contre, pour le directeur de la Radio Bubandana à Minova, le projet Tuungane a aidé non seulement à concevoir des émissions sur la bonne gouvernance et à les diffuser, mais aussi à appliquer ses principes dans la gestion de la radio, c est ce qu il exprime à travers ce témoignage : Le projet Tuungane nous a beaucoup aidés. En 2012, j étais à la fois Directeur de la radio, comptable et caissier de la radio. Je faisais tout, pas parce qu il n y avait pas de gens pour assumer les autres responsabilités, mais seulement parce que cette façon de gérer m arrangeait! Quand nous avons commencé à émettre ces émissions de «Uongozi Bora» et avec les formations reçues de SFCG, j ai changé. J ai délégué le pouvoir. Maintenant, tous me donnent rapport et actuellement tout agent est bien payé et une transparence est dans la gestion ; nous avançons, la radio évolue et se développe! Nous avons développé notre propre émission sur la bonne gouvernance locale. Souvent nous faisons promener les mégaphones dans la rue pour récolter les points de vue de la population sur l une ou l autre question dans le cadre de la gouvernance locale et ceci a fait que la population nous suive désormais plus. Dans chaque émission sur la bonne gouvernance local, nous avons généralement le feedback, des appels en direct de la population. Celle-ci et nous même, admirons à juste titre cette émission et elle nous aide beaucoup pour avoir une notoriété dans la zone, elle aide la population aussi pour suivre et même réagir sur la gouvernance locale. Ce témoignage est représentatif de nombreux autres témoignages recueillis dans les zones concernées par ce projet. Une des personnes interrogées lors du sondage a pu souligner, que ce qu il préférait suivre à la radio Mulangane de Walungu, sont les différentes émissions où la population témoigne sur ce 11 Dans le cadre de bonne gouvernance, chaque radio partenaire a développé une émission locale traitant les problèmes de gouvernance locale. Par exemple, à Walungu, la radio Mulangane a l émission Oburhegesi nkana, à Minova, radio Bubandano Uongozi bora na raia, à Kambove, la radio RCK a l émission Wote kwa majengo, la radio Lacapel a aussi l émission Twende mbele na uongozi Bora,.

30 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 30 qu elle réalise dans la communauté en s exprimant sur ce qui ne va pas ou ce qui s améliore dans leur territoire de Walungu. Cependant, bien que ces radios partenaires aient développé ces émissions locales, la possibilité pour les radios de continuer à produire et diffuser ces émissions est parfois limitée. Nous aimons beaucoup ces émissions locales, mais le problème que nous avons est que n ayant pas souvent d électricité, nous devons utiliser le générateur pour émettre. Souvent, nous n avons pas de carburant pour pouvoir prendre en charge des émissions non sponsorisées. L appui financier de SFCG nous aidé souvent non seulement pour le déplacement (aller chercher des informations pour l émission), mais aussi et surtout pour acheter du carburant. Pour continuer ces émissions très appréciées, il serait mieux que nous soyons dotés en énergie voltaïque peutêtre. Et là, nous pourrions créer même des espaces pour les femmes, pour les jeunes, pour débattre sur la bonne gouvernance au niveau local. Au cours du projet, les émissions diffusées par les radios partenaires, parfois malgré des difficultés logistiques, ont néanmoins permis de sensibiliser les communautés. Tableau 8 : Perceptions des enquêtes sur le niveau de sensibilisations réalisées par les radios partenaires sur la bonne gouvernance selon les sites Sites Ont beaucoup sensibilisé Ont un peu sensibilisé N ont pas du tout sensibilisé N ont jamais sensibilisé Ne sait pas Pas de réponse Minova 68.4% 30.3% 0.4% 0.0% 0.4% 0.4% Walungu 62.3% 31.1% 6.0% 0.0% 0.0% 0.5% Kambove 42.2% 55.6% 0.6% 0.6% 0.6% 0.6% Nyunzu 14.8% 81.9% 1.3% 0.0% 1.3% 1.3% Au moins 62% des enquêtés de Minova et de Walungu considèrent que les radios Bubandano de Minova et Mulangane de Walungu ont beaucoup sensibilisé leurs audiences sur la bonne gouvernance. Pour la radio Likasi, dans le site de Kambove, 42% des personnes interrogées reconnaissent que celle-ci a beaucoup sensibilisé son audience sur la bonne gouvernance. Par contre, 55% des personnes interrogées considèrent qu ils ont été un peu sensibilisés seulement. Analysant la qualité des intervenants dans ces émissions diffusées sur les ondes des radios partenaires locales de SFCG, le graphique 10 souligne que par rapport à l année 2012, le nombre d intervention de toutes les catégories de la population dans les émissions locales (conjointes) sur la bonne gouvernance a augmenté. C est le cas par exemple des autorités politico-administratives (18% en 2012 à 28% en 2014). Le graphique suivant essaie donne une synthèse de ces évolutions par zone. Graphique 11 : Qui sont les intervenants dans les émissions locales (conjointes) sur la bonne gouvernance suscitées et diffusées sur les radios partenaires

31 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 31 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Minova En 2012 Minova En 2014 Kambove En 2012 Kambove En 2014 Zone sans Tuungane En 2014 Zone avec Tuungane En 2012 Zone avec Tuungane En 2014 En dépit de cette participation accrue, les personnes interrogées n étaient pas toutes convaincues que la gestion des affaires publiques et/ou le rapport du gouvernement ou du territoire étaient discutés dans ces interventions radiophoniques. Dans le site de contrôle, la grande majorité des enquêtés (81%) ont répondu que les émissions radiophoniques diffusées en dehors du cadre de ce projet n abordaient pas la gestion de leur territoire. Le graphique 12 Montre ces résultats mitigés. Graphique 12 : Perception des enquêtés et réponses des autorités aux questions de la population en rapport avec la gestion du territoire ou du site 81% 41,0% 40,5% 43% 33% 6,9% 26% 12% 12% 0% 4% 1% oui non Ne sait pas pas de réponse Sites avec Tuungane avant Projet site sans Tuungane en 2014 Sites avec Tuungane Après Projet

32 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 32 Bien que l évolution dans le temps ait été insignifiante, la comparaison avec le site contrôle montre que le projet de manière générale, à travers sa première et sa deuxième phase, a eu un impact dans sa zone d intervention. Il semble néanmoins que les autorités locales peuvent intervenir sur les radios sans répondre aux questions de la population par rapport à la gestion du territoire. Nous avons donc voulu savoir si les enquêtés avaient déjà suivi, depuis le début de l année 2013, des émissions dans lesquelles les autorités locales répondent aux questions de la population par rapport à la gestion locale. De manière générale, il s observe une baisse significative de 7% des perceptions positives des enquêtés dans le temps (khideux= 6.44). En 2012, 48% d enquêtés avaient répondu par l affirmative, alors qu en2014, ce taux a baissé jusqu à 41%. C est ce que nous résumons dans le graphique suivant. Graphique 13 : Emissions dans lesquelles les autorités locales répondent aux questions de la population par rapport à la gestion locale 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 48% 37% 51% 41% 43% 44% 11% 12% 4% 4% avant Projet Sites avec Tuungane Après Projet 40% 51% 8% 4% 0% 2% Walungu Selon les sites évalués en % 31% 25% oui non Ne sait pas pas de réponse 9% 7% 81% 12% 1% Minova Kambove Nyunzu site sans Tuungane en Acquisition des connaissances de la société civile et des autorités locales pour une communication efficace Dans cette section l efficacité de la communication de la société civile avec les médias et le public a été mesurée. Il s agissait de déterminer : - si les enquêtés considèrent que la bonne gouvernance donne aux citoyens le droit de contrôler et de critiquer les actions de leaders politiques élus et des fonctionnaires, - s il y a d autres rôles ou responsabilités que les autorités locales devraient jouer et qui ne sont pas bien remplis par ces autorités, - quelle est la perception de l implication de la femme dans le débat et la gestion de la communauté, entre autres.

33 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Reconnaissance de droits et devoirs civiques de la population Dans cette sous-section, nous allons essayer d analyser les perceptions des enquêtés par rapport aux droits et devoirs des citoyens Reconnaissance du droit de contrôle et de critique des actions de leaders politiques Selon les résultats de cette enquête, les citoyens reconnaissent de plus en plus qu ils ont le droit de vérifier et même de critiquer les actions de leaders politiques élus et de fonctionnaires de l Etat. En effet, au moins 88% des personnes interrogées en 2014 contre 83% en 2012 sont d accord que les citoyens ont le droit de vérifier (contrôler) et de critiquer les actions des leaders politiques élus et des fonctionnaires, une hausse significative de 5% du taux de reconnaissance des devoirs civiques de la population (khi-deux =6.62). Quant au site de contrôle, cette fréquence est de 84%, donc pas significative (khi-deux= 2.78<3.84 qui est tabulé). Le graphique suivant donne la synthèse. Graphique N 14 : Niveau de reconnaissance des enquêtés du droit de vérifier (contrôler) et de critiquer les actions des leaders politiques élus et des fonctionnaires 100% 80% 60% 40% 20% 0% 83% 55% 60% 52% 53% 51% 33% 39% 33% 30% 31% 10% 13% 0% 4% 6% 2% 3% 0% 1% 0% 0% 2% 5% 4% 3% 1% 4% 2% 5% 6% 1% 6% 1% 2% 6% Très d accord D accord Pas d accord Pas très d accord Ne sait pas Pas de réponse Sites avec Tuungane avant Projet site sans Tuungane en 2014 Selon les sites évalués en 2014 Minova Sites avec Tuungane Après Projet Selon les sites évalués en 2014 Walungu Selon les sites évalués en 2014 Kambove Dans ce contexte, il était utile de savoir si les enquêtés pensent que le COPA (Comité de Parents) et le CODESA (Comité de Développement et de Santé) sont des exemples de participation citoyenne à la gestion des structures communautaires. Avec une différence près de 1% à la baisse par rapport à l année 2012, 74% d enquêtés étaient d accord que ces deux structures constituent des exemples de participation citoyenne. Le projet n a donc pas eu impact significatif sur cette reconnaissance des CODESA et COPA comme exemple de participation citoyenne à la gestion des structures communautaires (khi-deux=0.17 <3.84). Cependant, comparés au site de contrôle, on trouve que les sites test ont un niveau de reconnaissance des rôles communautaires de ces structures qui est plus élevé (khi-deux= >3.84). Le graphique suivant donne la synthèse de cette analyse.

34 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 34 Graphique N 15 : Niveau d accord ou non des enquêtes : CODESA et COPA comme exemple de participation citoyenne 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 75% 74% 67% 20% 17% 8% 8% 6% 8% 9% 3% 6% D accord Pas d accord Ne sais pas Pas de réponse Sites avec Tuungane avant Projet (2012) Sites avec Tuungane Après Projet (2014) site sans Tuungane (2014) Cependant, dans un des focus group, il a été constaté que certains membres de ces comités, faute de capacités et du niveau voulu d analyse sont utilisés par des gestionnaires des structures sanitaires et/ou éducatives. Au lieu de représenter la population, ces membres seraient à la recherche d intérêt personnel au détriment d intérêt général. Pour plusieurs enquêtés, le CODESA est actif seulement en période de vaccination puisqu en cette période, ils sont financièrement motivés. Si par exemple un membre de CODESA n est pas en bons termes avec l infirmier titulaire, celui-ci peut ne pas le retenir sur la liste de ceux qui doivent sensibiliser en période de vaccination. Pour éviter cela, chaque membre de CODESA est tenu d avoir des relations privilégiées avec l infirmier au lieu de défendre les intérêts de la communauté. Cette enquête a aussi mesuré e la qualité de la communication et la relation entre la société civile et les autorités locales par rapport à l année A Minova et Walungu, plus de 50% des personnes interrogées pensent que la qualité de la communication s est améliorée. Cependant, bien que cette qualité soit appréciée par la majorité des enquêtés dans ces sites, dans un des focus group, il a été souligné que les membres de la société civile semblent être en avance en terme de connaissance et de pratique des principes de bonne gouvernance par rapport aux autorités locales. Cela étant, certaines autorités ne comprennent pas le rôle, les droits et devoirs de la société civile. Nous essayons de présenter les avis des enquêtés dans le tableau 9 selon les différents sites. Tableau N 9 : Comparativement à l année 2012, comment appréciez-vous la qualité de la communication (relation) entre la société civile et les autorités locales? Sites Améliorée Pas changée Empirée Ne sais pas Pas de réponse Minova 54% 15% 16% 11% 4% Walungu 58% 13% 16% 8% 3% Kambove 21% 23% 12% 26% 19% Nyunzu 23% 46% 15% 9% 6%

35 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Reconnaissance des devoirs civiques Il était aussi utile de savoir dans quelle mesure les enquêtés considèrent que les citoyens ont également des devoirs à remplir envers leur état. Le graphique suivant en donne un aperçu global. Graphique 15 : Niveau d accord ou non de l existence des devoirs d un citoyen envers l Etat 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 92% 79% 62% 26% 12% 9% 10% 1% 3% 0% 3% 2% D accord Pas d accord Ne sais pas Pas de réponse Le projet a eu suffisamment d impact sur les perceptions des communautés et surtout sur leur reconnaissance des devoirs civiques. En 2012, seulement 79% des personnes interrogées reconnaissaient que les citoyens ont des devoirs à remplir vis-à-vis de leur état. En 2014, grâce aux différentes séances et émissions de sensibilisations, cette fréquence est de 92% dans les zones cibles du projet, soit une hausse de 13%. Khi-deux étant égal 45.6, de loin supérieur à 3.84 qui est le khi-deux tabulé, on admet que le projet Tuungane a eu un impact significatif sur la reconnaissance de devoirs de citoyens dans les sites où il a été réalisé. Par contre, ce taux est d uniquement 62% dans les sites de contrôle contre 92% dans les sites tests, soit un écart de 30% en faveur des sites tests où le projet a été exécuté. Cette différence est aussi statistiquement significative. Par ailleurs, le projet Tuungane semble avoir plus d impact sur la reconnaissance de la communauté des prescrits légaux en rapport avec le droit de manifester. 73% des personnes interrogées en 2012 contre 79% en 2014 étaient d accord avec le prescrit constitutionnel selon lequel la population a le droit de manifester, mais doit en informer au préalable les autorités sur place. Le tableau suivant illustre les réponses données à la question «A quel degré pouvez-vous affirmer que vous êtes d accord ou non d accord avec la déclaration suivante : selon la constitution la population a le droit de manifester, mais demande qu elle informe au préalable les autorités sur place?». Tableau N 10 : Niveau d accord des enquêtés en rapport avec le prescrit constitutionnel de manifester Zones Sites avec Tuungane avant Projet (2012) Sites avec Tuungane Après Projet (2014) site sans Tuungane (2014) Temps de comparaison Très d'accord D accord Pas d accord Ne sais pas Pas réponse de

36 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 36 Sites avec Tuungane Avant-Projet 73% 11% 6% 10% (2012) Après Projet 36% 43% 13% 5% 3% (2014) site sans Tuungane (2014) 25% 48% 23% 2% 1% Reconnaissance du leadership féminin Pour analyser le niveau de reconnaissance du leadership féminin, il a fallu analyser si les enquêtés pensaient que la femme était en mesure d occuper un poste à responsabilité dans leur entité et comment, en comparaison à la situation de 2012, l implication de la femme dans les débats et la gestion de la communauté et appréciée. Graphique 16 : Niveau d accord qu une femme serait en mesure d occuper un poste de responsabilité dans la communauté au même titre qu un homme 100% 80% 60% 40% 20% 0% 82% 79% 59% 40% 14% 18% 2% 1% 0% 2% 2% 0% D accord Pas d accord Ne sais pas Pas de réponse Sites avec Tuungane avant Projet (2012) Sites avec Tuungane Après Projet (2014) site sans Tuungane (2014) En 2012, 82% des personnes interrogées contre 79% en 2014 considèrent que la femme est en mesure d occuper un poste de responsabilité dans leur entité, ce qui montre en 2014, une baisse de 3% par rapport à Dans le site de contrôle, seulement 59% des personnes interrogées étaient d accord, ce qui souligne un écart significatif en faveur des sites où le projet a été réalisé (23% d écart). On a donc pu observer d une part une diminution moins significative au seuil de risque 5% du taux de reconnaissance du leadership féminin dans les sites tests (khi-deux=1.85<3.84), et de l autre, un niveau de reconnaissance significatif et élevé dans les sites tests par rapport aux sites de contrôle (khideux=40.54>3.84). Cependant, dans le focus groupes de femmes, il a été reconnu que cette baisse du leadership féminin serait due au fait que dans le projet Tuungane, les femmes enseignantes qui pourtant sont des leaders locaux, auraient été exclues des CDVS en Le poste de présidence des CDVs aurait été accordé à des femmes qui n ont pas les capacités requises, mais quoiqu il en soit les femmes sont actuellement reconnues comme leaders et sont intégrées et impliquées dans la gestion communautaire. Ces propos sont corroborés par les appréciations même des enquêtés quant à l implication de la femme dans les débats et la gestion de la communauté. Le tableau suivant donne une synthèse de perceptions de différents enquêtés selon les sites.

37 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 37 Tableau N 11: Niveau d appréciation des enquêtés de l implication de la femme dans le débat et gestion de la communauté entre 2012 et Sites Améliorée Pas changée Empirée Pas de réponse Minova 87% 10% 2% 1% Walungu 89% 8% 3% 0% Kambove 60% 25% 11% 5% Nyunzu 31% 58% 11% 0% Ce tableau fait remarquer que dans les sites concernés par le projet Tuungane, au moins 60% de la population perçoit que l'implication de la femme dans les débats et la gestion de la communauté s'est améliorée entre 2012 et En effet, étant donné que le projet Tuungane dans sa version B a cherché la participation citoyenne en général et celle de la femme en particulier, on trouve que dans les sites cibles du projet l'implication de la femme dans le débat et la gestion de la communauté est reconnue et s'est même améliorée entre 2012 et Par contre, dans les sites de contrôle, 58% de la population perçoit que le niveau de cette implication n'a pas changé et 11% pensent d'ailleurs qu'elle s'est empirée. Pour Kambove, on a signalé que l administrateur adjoint de l entité est une femme. A Minova et Walungu, d autres cas ont été signalés où la femme a des postes de responsabilités. A Nyunzu par contre, les femmes ont noté que les femmes sont moins considérées et lorsqu on leur donne des postes, elles n ont pas le pouvoir de prendre des décisions. Leur hiérarchie bloque toute initiative car elles sont des femmes. Ces propos de focus group corroborent les résultats susmentionnés dans le tableau Tableau synthétique des résultats de l étude Indicateurs Sites tests Sites de Commentaires contrôle Année Année d'évaluation de base (2014) (2012) Les radios communautaires sont mieux écoutées et utilisent des meilleures pratiques pour promouvoir la bonne gouvernance et atteignent de plus en plus la population cible. Par ailleurs, les communautés ont un meilleur accès aux productions média locales, provinciales et mêmes nationales traitant des thèmes de bonne gouvernance. Ecoute de la radio 94% 96% (dont 94% (dont Le projet Tuungane a équipé 15 radios partenaires. Grâce à cet équipement offert, le projet Tuungane a visiblement 45% de 40% de augmenté le taux de couverture et de suivi des radios femmes). Avec Degré de liberté (DDL), Khideux= 2.77 femmes). Avec Degré de liberté (DDL), Khideux= 1.82 partenaires. Cependant, du point de vue statistique, la différence intra sites tests (2012 versus 2014) et intersites (tests vs de contrôle) quant au niveau d écoute de radio n est pas significative car au seuil de risque de 5% avec un degré de liberté de 1, les deux Khi2 obtenus sont inférieurs à 3,84 tabulé. Suivi de l'émission Tuungane kwa uongozi Bora 55.8% 83.8% (dont 48% des femmes). Avec un 4.4% Avec un khideux= Le projet a contribué très de manière très significative au niveau de suivi de l émission Tuungane (khi deux est de pour les sites tests entre 2012 et 2014 et de entre sites tests et de contrôle). De ce fait, ce projet a aussi permis aux radios partenaires d étendre leur niveau de

38 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 38 Perceptions des enquêtés que l émission a aidé dans la Connaissance des principes de bonne gouvernance Engagement à mettre en application les notions de bonne gouvernance apprises Reconnaissance de l existence et du suivi d un message de sensibilisation sur la bonne gouvernance et la gestion locale sur les radios partenaires Perceptions d application des principes de la bonne gouvernance par les autorités locales qui les gouvernent Contenu des informations/ rapports du gouvernement ou de du territoire discutés sur cette radio de votre milieu entre autorités et population Khideux = % 85.2% (dont 43% de femmes). Avec Khideux= % 87,1% (dont 38% de femmes). Avec Khideux= % 84.6% Avec khideux= % 30% Avec khideux= % 40.5% Avec khideux= % Avec Khideux= % Avec Khideux= % Avec khideux= % Avec khideux= % Avec khideux= couverture. Cette émission traitant des problèmes concrets dans les communautés a donc été attrayante pour les communautés. Les enquêtés déclarent avoir appris tous les principes de bonne gouvernance à travers l émission Tuungane Kwa Uongozi Bora. Les notions les plus souvent citées étaient la consultation de la population par l autorité, la transparence au niveau de l autorité, la participation inclusive et citoyenne, la représentativité de toutes les couches populaires dans la gestion et la prise en compte des intérêts de la femme. Grâce aux émissions réalisées sur la bonne gouvernance, non seulement les communautés ont appris des notions et principes de bonne gouvernance, mais le niveau d engagement à les appliquer a aussi augmenté. Cet engagement est plus observé dans les sites tests où le niveau de connaissance des principes de bonne gouvernance est plus élevé que dans les sites de contrôle. Le niveau de suivi des messages de sensibilisation sur la bonne gouvernance a sensiblement augmenté entre 2012 et En effet, dans les sites tests, en 2014, 84% d enquêtés reconnaissent avoir suivi ces messages contre 62% en 2012 dans les mêmes sites et seulement 20% dans les sites de contrôle en Des sujets d actualité ont été traités dans ces émissions tels que : les points sexuellement transmissibles dans les écoles ; la gestion des déchets, le mariage précoce, la léthargie administrative, les causes et conséquences des travaux des enfants, les enfants et femmes dans les carrés miniers, l importance de la redevabilité dans l exécution des travaux d intérêt public, les taxes et décentralisation, entre autres. Le projet a eu peu d impact sur l application des principes de bonne gouvernance par les autorités locales. Le test Khi deux confirme aussi que cette différence de 0.7% observée n est pas statistiquement significative. Cependant, en comparaison avec la zone de contrôle, le niveau d application de principes de bonne gouvernance par les autorités locales est statistiquement significatif, au seuil de 5% dans les sites tests par rapport au site de contrôle. Bien que par rapport aux sites de contrôle on observe une différence significative à l avantage de sites tests, dans le temps, le niveau de perceptions de communautés quant à la reconnaissance du contenu des informations abordant la gestion locale lors des émissions sur les radios partenaires n a presque pas variée.

39 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 39 Suivi des émissions dans lesquelles les autorités locales répondent aux questions de la population par rapport à la gestion du Territoire/ Ville/ Province 48%, 41%, avec Khideux= % avec khideux= La perception que les autorités locales répondent aux questions de la population a diminué de 5% dans les sites. Néanmoins, cette perception est significativement plus répandue dans les sites tests que dans les sites de contrôle. Dans certains sites comme Kambove et Minova, certains enquêtés ont en effet signalé que l autorité s adresse à la population, mais plutôt quand il s agit d un sujet qui l arrange, pour donner des ordres ou dire le montant des contributions ou des taxes. Acquisition des connaissances de la société civile et des autorités locales pour une adresse efficace aux médias et public Et reconnaissance du leadership féminin le droit de vérifier et même de critiquer les 83% 88% avec khideuxdeux= 84% avec khi- Le niveau de reconnaissance du droit civique de vérifier et même de critiquer les actions des leaders politiques élus et actions de leaders de fonctionnaire a significativement augmenté avec le projet, politiques élus et même de fonctionnaires passant de 83% à 88% entre 2012 et En effet, pour alpha = 0,05 Khi2 à 1 DLL est de 6.62 > 3,84 qui est tabulé. En comparaison au site de contrôle cependant, la différence de 4% observée à l avantage des sites tests n est pas statistiquement significative. Devoirs des citoyens envers l Etat CODESA et COPA comme exemple de participation locale Reconnaissance leadership féminin du Perception d un changement positif observé comme fruit de la bonne gouvernance locale : santé et éducation 79% 92% % avec khideux= % 74% % avec khideux= % 79% % avec khideux= 1.85 Au moins 50% des communautés à Minova et Walungu trouvent qu il y a 62% % avec khideux= % % avec khideux= % % avec khideux= Moins de 17% d enquêtés Avec Khideux = Le projet a eu un impact significatif sur la reconnaissance des devoirs des citoyens envers l état. Cet impact positif est vérifié dans le temps et grâce à la comparaison entre les zones tests et les zones contrôle avec un khi-deux de de loin supérieur à celui de 3,84 avec alpha = 0,05 Khi2 à 1 DLL trouvé dans la table Bien que les Comité de développement et de santé et/ou des comités de parents soient d avantage considérés comme des exemples de participation locale dans la gestion de ces structures communautaires dans les zones tests que dans les zones contrôle, le projet n a pas eu un impact significatif entre 2012 et Le projet n a pas eu d impact sur la reconnaissance du leadership féminin entre 2012 et 2014 (khi-deux=1.85<3.84). La diminution du pourcentage mesuré pourrait être due à la déception de certains enquêtés vis-à-vis du management de certaines femmes présidentes des CDVs (cas de Walungu). Par ailleurs, il est possible qu il y ait eu une confusion entre «leadership» et le «nombre de femmes leaders» présentes dans des institutions publiques locales. Pour beaucoup de gens le nombre de femme leader reste toujours faible. Néanmoins la reconnaissance du leadership des femmes demeure plus élevée dans les zones test que dans les zones contrôle (khi-deux=40.54). Par rapport aux perceptions de changement positif dus à la bonne gouvernance locale dans le secteur éducatif et de la santé, une différence significative et en faveur des sites Tuungane est observée par rapport aux sites contrôle. En effet, pour les communautés ciblées par le projet, désormais, dans les écoles, les Directeurs rendent compte aux parents. Un comité de gestion incluant enseignant, élève, parent et direction d école est mis en œuvre. Cependant, les communautés reconnaissent que bien qu il y a des avancées,

40 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 40 eu des changements positifs dus à la bonne gouvernance dans le secteur de l éducation et de la santé. il y a encore à faire pour une pratique effective des principes de bonne gouvernance dans les deux secteurs.

41 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Conclusions Dans son objectif global, l évaluation finale du projet TUUNGANE II dans sa phase B visait à mesurer l impact des activités du projet sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne après sa phase d extension dans les provinces du Katanga et du Sud-Kivu. Pour mener cette évaluation, les indicateurs de l évaluation finale de la phase II, phase A menée en novembre 2012 ont servi de base de comparaison pour apprécier l impact au niveau d amélioration des connaissances et changement d attitude sur les questions de bonne gouvernance et de participation citoyenne dans les deux provinces (Katanga et Sud Kivu). Deux questions évaluatives sont été analysées à ce niveau : Les activités du projet dans leur ensemble : ont-elles contribué à l augmentation des connaissances sur les pratiques de la bonne gouvernance et de la participation citoyennes des communautés locales du Sud-Kivu et du Katanga? Les membres de la société civile et les communautés locales, se sont-elles engagées à promouvoir la bonne gouvernance dans leurs milieu de vie? De plus, nous avons fait recours à un site de contrôle (Nyunzu) pour essayer de faire une double comparaison des résultats. De par les résultats de cette étude qui a concerné 981 personnes pour le sondage et environs 150 personnes ressources pour les focus group et entretiens individualisés, les différentes activités réalisées à travers le projet ont eu un impact en ce qu elles ont induit des changements en termes de niveau de connaissances sur les pratiques de la bonne gouvernance, ainsi que des changements positifs d attitudes et de comportements face à la gouvernance locale. De par les résultats obtenus, grâce au projet Tuungane, il s observe dans les sites où il a été mis en œuvre en 2014 que : - Les radios communautaires sont mieux écoutées, utilisent des meilleures pratiques pour promouvoir la bonne gouvernance et atteignent de plus en plus la population cible. Par ailleurs, les communautés ont un meilleur accès aux productions média locales, provinciales et mêmes nationales traitant des thèmes de bonne gouvernance. - Les communautés dans les zones ciblées ont une meilleure connaissance des principes de bonne gouvernance. - Les populations locales perçoivent des changements d attitude des autorités politico administratives au travers des actions pratiques sur la bonne gouvernance. Dès lors, le projet Tuungane a atteint ses objectifs de 1) L appropriation des connaissances nécessaires par les radios partenaire à mieux communiquer sur les questions de la bonne gouvernance ; 2) Le renforcement de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance au travers des émissions locales et des activités communautaires. Le projet demeure néanmoins pertinent pour les sites ciblés et environs, car de par ses objectifs et les services prévus pour la communauté, le projet a répondu de manière efficace aux besoins de connaissance des principes de bonne gouvernance dans les communautés compte tenu du contexte de mise en œuvre de la décentralisation en RDC. Ainsi, étant donné la pertinence du projet qui restent en accord avec le contexte, il conviendrait de reprendre ces activités non seulement dans les zones d exécutions, mais dans d autres sites moyennant suivant les recommandations proposées cidessous.

42 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE Recommandations 1) Au regard des faibles scores d application de principes de bonne gouvernance par les autorités locales (30% en 2012 ; 30.7% en 2014), il conviendrait de renforcer les capacités des autorités locales en matière de bonne gouvernance et d encourager la mise en œuvre de ses principes par ces autorités par des achats de performances réalisées dans le domaine. 2) Etant donné la reconnaissance de l efficacité des tribunes d expression populaires par les communautés (44% des personnes interrogées reconnaissent de changement dans les secteurs de l éducation et de la santé dans les sites tests), et pour palier la faible implication des autorités sectorielles concernées, il faudra multiplier les activités de tribunes d expression populaire et mieux les organiser en sollicitant d avantage la participation des autorités provinciales de tutelle des secteurs concernés par ces tribunes. 3) Etant donné la crainte de la population quant à la pérennisation des activités du projet, nous recommandons de créer des Clubs locaux de gouvernance participative dans des villages et écoles partenaires. Ces clubs pourraient développer d autres outils de communication adaptées à la culture locale et ciblant des membres de la communauté qui n ont pas facilement accès à la radio. De plus, ces organisations locales pourraient contribuer à la sensibilisation sur la bonne gouvernance pendant et après le projet, de façon à pérenniser les activités du projet. 4) Afin d encourager d avantage les autorités locales à répondre aux questions des communautés par rapport à la gestion locale, il est recommandé de mettre en place et de soutenir des cadres de concertation, et des mécanismes d évaluation communautaire selon les principes de la bonne gouvernance dans les sites ciblés par le futur par Tuungane. 5) Etant donné la faiblesse de communication et le manque de coordination et de collaboration formelle entre CDVs et bureaux de coordination territoriale de la société civile, il convient de renforcer la collaboration entre ces acteurs afin que cette synergie ait plus d impacts et la capacité de plaidoyer au niveau territorial dans le domaine de bonne gouvernance. 6) Au regard de l absence de formations pour les techniciens des radios partenaires et des difficultés de s approvisionner en carburant pour les générateurs, il faudrait également renforcer la capacité professionnelle des techniciens des radios partenaires et selon le besoin, équiper les radios partenaires (la radio Bubandano en particulier) de kit panneau solaire et négocier avec elles des espaces de diffusion pour les associations locales (féminines et les clubs de gouvernance participative en l occurrence) œuvrant dans la zone. 7) Etant donné les difficultés d accès aux sources d informations dans le cadre de la réalisation des émissions locales par les radios partenaires, il est recommandé de tenir compte du coût de production des émissions dans la rémunération des journalistes. Ceci motiverait les journalistes à atteindre les sources d informations les plus éloignées et à mieux couvrir les sites. 8) Certains projets communautaires, notamment dans le site de Kambove à Minova, n ont pas été achevés et la population n a pas été informée sur les raisons de cet inachèvement. Il est donc recommandé d utiliser les médias locaux pour communiquer d avantage sur le déroulement du projet et de renforcer la communication entre IRC-CDVs et les communautés. 9) Etant donné que certaines activités du projet Tuungane II n ont pas été bien couvertes par les médias faute de disponibilité de calendriers de ses activités aux radios partenaires, il conviendra dans le futur de rendre disponible le calendrier des activités de l IRC à temps pour permettre aux radios partenaires de produire les émissions pour la visibilité de l organisation et la meilleure communication avec la population.

43 Tuungane Phase II EVALUATION FINALE PAGE 43 Annexe: Outils d évaluation Questionnaire 1 : sondage EVALUATION FINALE PROJET TUUNGANE II PHASE B Provinces du Katanga et du Sud-Kivu DETAILS DE L ENQUETE Nom de l enquêteur : Village / Cité Nom de l enquêté : Superviseur : Date : Début de l interview : Province Numéro fiche Nom du site Fin de l interview : Territoire /secteur Numéro fiche Introduction de l enquêteur Bonjour Monsieur / Madame. On m appelle Nous sommes ici dans le cadre d une enquête organisée par Le Centre Lokole Search for Common Ground, une organisation internationale impliquée dans la transformation pacifique des conflits. En 2012 SFCG en collaboration avec IRC avaient menée des activités de sensibilisation sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne. La présente étude nous permettra de savoir le niveau de changement survenue après une année d exécution du projet dans ses aspects communication et média. Nous vous poserons ainsi des questions sur vos appréciations de la gouvernance dans votre milieu. Merci de participer volontairement à cette enquête en nous donnant des réponses aux questions. La durée d échange durera entre 15 et 20 minutes au maximum. Merci. A. Données sociodémographiques de l enquêté 1. Sexe 1. Homme 2. Femme 2. Age compris entre

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