Le point sur la vaccination en France

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1 Le point sur la vaccination en France Professeur Daniel Floret Université Claude Bernard Lyon1 Hôpital Femme Mère Enfant- Bron Président du Comité technique des vaccinations Semaine Européenne de la vaccination- Avignon 14 mai 2009

2 Vaccinations: responsabilité politique et expertise «La politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la santé qui fixe les conditions d immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis du HCSP» Loi de santé publique 2004 Comité technique des vaccinations rattaché à la Commission maladies transmissibles du HCSP. Instance d expertise en matière de vaccination

3 Missions du CTV (arrêté du 18 septembre 2007) Assurer la veille scientifique sur les évolutions et les perspectives en matière de vaccins Élaborer la stratégie vaccinale en fonction des données épidémiologiques, et d études bénéfices/ risques individuel et collectif et d études médico- économiques relatives aux mesures envisagées Proposer des adaptations en matière de recommandation et d obligation vaccinale pour la mise à jour du calendrier vaccinal Stratégie intégrée dans le contexte international (plans OMS d élimination/ éradication de maladies

4 Des modifications de forme Objectif: rendre le calendrier plus lisible Vaccins présentés par ordre alphabétique Les différents aspects (recommandations générales, particulières, en milieu professionnel) traités dans le même chapitre Recommandations aux voyageurs non abordées (BEH spécifique) Tableaux synoptiques Enfant Adulte Rattrapage Milieu professionnel

5 Hépatite A

6 Épidémiologie (D0 2006) Plus de 1000 cas notifiés/ an 1/3 en septembre- octobre Enfants de 0-15 ans les plus atteints mais les moins hospitalisés (30% avant 16 ans vs 46% après 16 ans) Facteurs de risque principaux: Hépatite A dans l entourage: 50%, en milieu familial 75% Séjour hors métropole 40% dont plus de la moitié des cas dans le Maghreb Cas groupés: gens du voyage, Côtes d Armor (coquillages) établissements scolaires et structures pour handicapés

7 La circulation du virus de l hépatite A est entretenue par les enfants issus de l immigration qui retournent au pays pour les vacances où ils contractent la maladie La recommandation de vaccination des enfants voyageurs n est pas appliquée: -insuffisance de perception du risque -absence de recours à une consultation de conseil aux voyageurs pour des destinations qui ne semblent pas le mériter (Maghreb) -coût du vaccin et non remboursement des vaccins du voyageur

8 Nouvelles recommandations Vacciner, à partir de 1 an les enfants des familles dont au moins un des membres est originaire d un pays de haute endémicité et susceptibles d y retourner Remboursement souhaité dans ce contexte Maintien des recommandations aux voyageurs Évolution du nombre de cas d hépatites A enregistré à Amsterdam avant et après introduction de la vaccination chez les voyageurs

9 Nouvelles recommandations Extension des recommandations antérieures: Ensemble du personnel s occupant d enfants n ayant pas atteint l âge de la propreté Jeunes et personnels des structures collectives de garde pour personnes handicapées Patients atteints de pathologie hépatobiliaire susceptibles d évoluer vers une hépatopathie chronique dont mucoviscidose

10 Hépatite A: vaccination autour des cas Vaccination dans l entourage familial d un cas, dans les 14 jours, sans sérologie préalable les personnes: Non vaccinées Nées après 1945 Sans antécédent connu d ictère N ayant pas séjourné plus de 1 an dans un pays de haute endémicité Si un des critères non rempli, faire une sérologie Vaccination de la population exposée dans les communautés de vie en situation d hygiène précaire

11 Vaccination autour d un cas: collectivités Établissements pour personnes handicapées: enquête et mise à jour éventuelle des vaccinations des jeunes et du personnel Collectivité accueillant des enfants n ayant pas acquis la propreté: Pas de vaccination généralisée des enfants Enquête, renforcement des mesures d hygiène, éviction Mise àjouréventuelle des vaccinations du personnel

12 Vaccination contre l hépatite B: les recommandations Françaises Le Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France recommande de vacciner systématiquement les enfants de moins de 13 ans en privilégiant la vaccination des nourrissons de promouvoir la vaccination des adolescents (plus de campagnes scolaires depuis 1998) Le schéma: 3 injections (0-1 -6). Schéma 4 injections réservé aux cas où protection rapide requise

13 Les recommandations Françaises Les rappels ne sont nécessaires que dans des situations particulières La vaccination est recommandée à partir de l âge de 2 mois Chez le nouveau-né de mère HbS positif la vaccination est débutée à la naissance (schéma ) associée à des immunoglobulines anti HbS Le vaccin hexavalent peut être utilisé dès l âge de 2 mois

14 Hépatite B: la problématique porteurs chroniques 2500 à 3000 infections annuelles (7% entre 11 et 15 ans) 1327 décès en 2001 Couverture vaccinale: environ 30% Antona D & al. BEH 2007; 51-52: Pequignot F & al BEH 2008; 27: Antona D & al. BEH 2007; 06: 45-9 Les sujets bien vaccinés durant les années (CV 65 à 76%) sont actuellement dans la période de risque maximal (20-30 ans). L incidence de l hépatite B va augmenter lorsqu ils en sortiront et qu y rentrera la cohorte de sujets mal vaccinés

15 Les effets bénéfiques observés (InVS) Chez les enfants vaccinés entre 1994 et 1997, ont été évitées: Environ infections 8000 hépatites aiguës 800 infections chroniques 40 hépatites fulminantes Ces résultats ont été obtenus en grande partie grâce à la couverture vaccinale élevée obtenue chez les adolescents à cette époque (76% à 11 ans, 65% chez les adolescents plus âgés) et ne se maintiendront pas lorsque les cohortes mal vaccinées vont arriver dans la période de risque (20-29 ans)

16 La stratégie vaccinale La stratégie vaccinale de base reste la vaccination des nourrissons et des adultes à risque Les inquiétudes relatives à la couverture vaccinale actuelle et ses conséquences futures soulignent le caractère urgent du rattrapage Jusque là prévu jusqu à l âge de 13 ans (âge à partir duquel le risque d être déjà contaminé augmente de manière significative)

17 Les nouvelles recommandations La période de rattrapage est portée à 15 ans révolus Avec la possibilité d utiliser entre 11 et 15 ans révolus un schéma vaccinal simplifié à 2 doses espacées de 6 mois Tout adolescent qui consulte devrait se voir proposée la vaccination contre l hépatite B

18 Les conditions d utilisation du schéma 2 doses Utiliser un des 2 vaccins ayant l AMM pour ce schéma EngerixB 20 GenhévacB Pasteur Absence de risque de contamination pendant les 6 mois séparant les 2 injections

19 Des raisons d espérer Source : Institut des Mamans, Observatoire vaccination infantile 2008, Base : 1667 enfants de mois, 1667 enfants de mois,1000 enfants de 6 ans, 1000 enfants de ans. Provenance GSK

20 Des raisons d espérer Plan national de lutte contre les hépatites et relance de la vaccination. Conférence de presse de la Ministre (17 avril 2009): il serait dommage que 70% des enfants français continuent à ne pas être vaccinés pour un risque qui n existe pas Le ministère de la santé s est engagé!

21 Vaccination contre le pneumocoque (vaccin conjugué) Introduite aux USA en 2000 Introduite en France En 2003 (premier pays d Europe): nourrissons à risque d infections invasives En 2007: généralisation à tous les enfants < 2 ans et extension enfants à risque < 5 ans

22 In Whitney CG & al. Direct and indirect effectiveness and safety of pneumococcal conjugate vaccine en practice. Pneumococcal Vaccine. Siber G, Klugman KP, Mäkelä PH Ed. Washington 2008

23 Impact aux USA: effet indirect In Whitney CG & al. Direct and indirect effectiveness and safety of pneumococcal conjugate vaccine en practice. Pneumococcal Vaccine. Siber G, Klugman KP, Mäkelä PH Ed. Washington 2008

24 Impact de la vaccination en France Emprunté à Emmanuelle Varon

25 Comment l expliquer? La couverture des souches circulantes par le vaccin PnC7 est meilleure aux USA qu en Europe Forte émergence en France de sérotypes non vaccinaux (19A, 7F) peut être favorisée par la mise en place très progressive de la vaccination Mauvaise application des recommandations: Couverture insuffisante Retard à l administration de la 1 dose Retard à l administration/ absence de rappel Même si amélioration: enquête TNS-SOFRES 2008: au moins une dose 86%, 3 doses à 12 mois 78% mais seulement 54% de rappels entre 16 et 24 mois (données Wyeth)

26 Nouvelles recommandations concernant la vaccination anti pneumoccique Schéma vaccinal simplifié à 3 doses administrées à 2, 4, 12 mois Le schéma vaccinal classique: 2,3,4, 12 mois reste recommandé chez les enfants à risque élevé d infection pneumoccique dont les prématurés

27 Le rationnel pour un schéma 3 doses Réponse AC après primovaccination en 2 doses vs 3 doses: 8 études Critère de jugement: % 0,35 µg/ml. Réponse comparable à 3 doses pour sérotypes 4, 9V, 14, 18C, 19F. Réponse post-dose 2 plus faible pour sérotypes 6B et 23F. Après rappel réponse en AC similaire entre le schéma 2 doses et le schéma 3 doses

28 Taux d incidence annuel des infections invasives à pneumocoque chez les enfants de moins de 5 ans, au Québec, ,0 Adapté de P. de Wals, ICAAC 2007 Taux pour 100,000 personnes / an 160,0 140,0 120,0 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0, année 0-5 m 6-11 m m m Pays ayant adopté un schéma à 3 doses: Royaume Uni, Norvège, Italie, Québec

29 Les conditions du succès de ce schéma vaccinal Devrait améliorer l acceptabilité en diminuant les coûts Ne sera pas à l origine de cas additionnels d infections invasives à pneumocoque si La couverture vaccinale est élevée Le rappel est effectivement pratiqué et à 12 mois Des progrès sont nécessaires!

30 Autres nouveautés Vaccination HPV des jeunes filles devant bénéficier d une greffe: possibilité de vacciner avant l âge de 14 ans en respectant l AMM des vaccins (11 ans pour Gardasil, 9 ans pour Cervarix Calendrier adapté pour la Guyane: naissance pour BCG et hépatite B, Fièvre jaune + ROR à 9 mois, Pneumo (3)+ hépatite B (3) à 12 mois

31 Les difficultés d application de la vaccination en milieu de soins La varicelle La rougeole (cas de rougeole nosocomiales en 2008) La grippe: la couverture vaccinale à l hôpital < à celle de la population générale La coqueluche

32 Un paragraphe qui passera peut être inaperçu Le médecin du travail a un rôle exclusivement préventif qui consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail (code du travail article L ) Il serait souhaitable que les établissements de santé favorisent la prévention de la transmission à des patients de maladies infectieuses par le personnel notamment dans les services accueillant des malades à haut risque Le médecin du travail, en concertation avec les chefs de service et les médecins traitants, pourrait jouer un rôle dans l incitation à la pratique des vaccinations recommandées par les autorités de santé

33 La rougeole Thème prioritaire national pour le semaine européenne de la vaccination 2009 Plan national d élimination de la rougeole mis en place en 2005 Contexte actuel de résurgence de cette maladie en France

34 La rougeole est une maladie fréquente On admet que 30 millions d enfants sont annuellement concernés par la rougeole dans le monde La rougeole est une des maladies infectieuses les plus contagieuses: R 0 (nombre de cas secondaires lors de l introduction d un malade dans une population réceptive) = 10 à 20 Transmission myxovirus par les sécrétions respiratoires, plus rarement par les objets contaminés La durée de contagiosité est de 10 jours (± 5 jours / éruption) maximale en phase d invasion (avant le diagnostic) Débute 24h avant les premiers signes cliniques

35 Même non compliquée, la rougeole est une maladie éprouvante Fièvre élevée Toux pénible Asthénie plusieurs semaines Complications fréquentes: Diarrhée (5-13%) Otite (3-5%) Pneumopathies (1-7%)

36 Les encéphalites de la rougeole Encéphalite aiguë: 0,2 à 0,3% 2 à 7 jours après l éruption mécanisme immuno allergique grave: mortalité 30%, séquelles de l ordre de 30% Panencéphalite subaiguë sclérosante complication tardive (en moyenne 7 ans après) démence rapidement progressive mortelle en quelques mois

37 Au total la rougeole est une maladie grave Mortalité décès dans le monde en 2007: 540 morts/ jour, 22 morts/ heure ( Taux de létalité en Europe en 2006: 0,7/ 1000 (Muscat M & al, EUVAC.NETwww.thelancet.com, 7 janvier 2009) Ce risque apparemment faible est à nuancer du fait de l extrême fréquence de la maladie en l absence de vaccination (une trentaine de décès par rougeole en France dans les années 70) Sont plus particulièrement à risque: Les nourrissons < 1an Les adultes

38 Le vaccin est efficace Dans le monde, la mortalité liée à la rougeole a été réduite de 74% entre 2000 et 2007 dont 90% en Afrique ( En Europe: cas en cas en 2007 (Muscat M & al, EUVAC.NETwww.thelancet.com, 7 janvier 2009) En France: on estime qu en trente-cinq ans la vaccination contre la rougeole a permis d éviter décès, encéphalites et séquelles neurologiques, 170 cas de panencéphalite subaiguë sclérosante (Reinert P & al Arch Pediatr 2003;10:948-54).

39 Le vaccin rougeole rubéole oreillons est bien toléré Notification de pharmacovigilance (données mondiales OMS) de tous les vaccins rougeole utilisés dans le monde: 1,2 cas / doses de vaccin Effets secondaires les plus fréquents: Fièvre Éruptions (rougeole à minima) Réactions locales (rougeur, douleur au point d injection) Convulsions fébriles

40 Objectifs OMS: contrôle et élimination de la rougeole Échéance : 2010 Échéance : 2000 Échéance : 2010 Elimination Prévention des épidémies Contrôle

41 Mesures du plan Modification du calendrier vaccinal 1 Dose de vaccin ROR à 12 mois(9 mois si collectivité) 2 Dose avant 2 ans Rattrapage pour les non/ mal vaccinés: 2 doses pour les enfants nés en 1992 et après 1 dose pour sujets nés entre 1980 et 1991 Professionnels de santé et voyageurs Déclaration obligatoire (médecins et LABM) Incitation à la documentation biologique des cas Éviter la transmission autour des cas

42 La rougeole en France cas en cas en 2003 (réseau sentinelle) 40 cas en 2006, 44 cas en 2007 (données InVS déclaration obligatoire, sous déclaration +++) Incidence % cas > 10 ans 1 AMM du vaccin rougeole: 1966 Recommandation pour tous les nourrissons 1983 Vaccin ROR dose: ,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0

43 Pourquoi sommes nous inquiets? La rougeole revient!

44 Provenance des cas Distribution des cas et taux d incidence (par million d habitants) des cas déclarés de rougeole en France en 2008 Données provisoires

45 Caractéristiques des cas de rougeole déclarées 586 cas déclarés en 2008 probablement à multiplier par 10 (sous déclaration) Age médian: 11 ans (3mois- 56 ans)- 1/3 âgés 15 ans- 26 âgés de moins de 1an Statut vaccinal: 88% non vaccinés 9% vaccinés à 1 dose 2% vaccinés à 2 doses Hospitalisation: 19% (pneumonie)- Adultes: 53% d hospitalisation Depuis janvier 2009: 150 cas déclarés 1 décès (encéphalite)

46 Les épidémies Une vingtaine de foyers épidémiques en 2008 (dont une dizaine entre septembre et novembre) Transmission nosocomiale: Épidémie de Reims (février cas): 3 personnels hospitaliers 3 patients hospitalisés Épidémie sud de la France ( mars- mai cas): 5 cas chez le personnel hospitalier

47 Couverture vaccinale contre la rougeole (BEH février 2007) Couverture vaccinale à 2 ans 2005 (au moins 1 dose): 87%

48 Couverture vaccinale en CM2 (Fonteneau L & al BEH 2008; 51-52: 493-7) La circulation du virus se poursuit tant que le pourcentage de sujets immunisés n atteint pas 95%

49 La problématique En plus de 20 ans de couverture vaccinale insuffisante nous avons accumulé des centaines de milliers de sujets qui ont échappé à la rougeole et à la vaccination La situation actuelle est durable: ces sujets vont faire la rougeole, à un âge où la maladie est plus grave La priorité est au rattrapage des enfants, adolescents et adultes jeunes non vaccinés

50 Les raisons de non vaccination Pour les parents: Le médecin ne leur a pas proposé Refus des parents N ont pas consulté à ce sujet Pour les médecins: Non perception des risques épidémiques Maladies jugées bénignes, méconnaissance des complications Craintes d effets indésirables des vaccinations Doutes sur le durée d efficacité des vaccins Suspicion de conflits d intérêt entre les Autorités de santé et l Industrie Facteurs associés à une attitude réservée: Exercice de l homéopathie Exercice en cabinet individuel Clef du problème de couverture vaccinale contre la rougeole: les médecins!

51 Le poids de la coqueluche en France Seules sont surveillées les coqueluches du nourrisson hospitalisé (Réseau RENACOQ) Incidence chez le nourrisson < 6 mois: 276/ Entre 1996 et 2005, en dépit d une CV de 98% des nourrissons 1598 NRS< 6 mois hospitalisés (17% en réa) 32 décès (88%< 3 mois): 1 à 10 /an Contamination 1 des parents: 55% Fratrie 25% Bonmarin I et al. Pertussis surveillance in hospitals : a 10 years experience.. Eurosurveillance, 2007,12 :

52 Les 2 cibles! Les adultes sont le réservoir principal de la coqueluche et le plus souvent à l origine de la contamination des nourrissons

53 Problème de la coqueluche La maladie induit une immunité d environ 10 ans Les vaccins ne protègent que pour 7 à 8 ans Tous les adultes sont potentiellement réceptifs à la coqueluche!

54 Le schéma vaccinal français Vaccin recommandé depuis 1959 Obligatoirement combiné 3 doses (2, 3, 4 mois)- rappel 2 année Rappel de ans introduit en 1998 Vaccination de l adulte introduite en 2004: stratégie du cocooning: Couples ayant un projet parental De l entourage pendant la grossesse, mère après l accouchement Professionnels de santé en contact avec des nourrissons< 6 mois

55 Les problèmes de la vaccination anticoquelucheuse Le rappel de n est pas bien appliqué: à 18 ans seuls 34% des sujets sont protégés (57% ont reçu 5 doses dont 40% à 5-6ans) Antona D et al- BEH 2007; 6:45-50 La «stratégie du cocooning» n est pas appliquée: la plupart des médecins ignorent la recommandation ou la trouvent compliquée Les recommandations de vaccination en milieu professionnel ne sont pas appliquées: recrudescence des coqueluches nosocomiales Le délai recommandé de 10 ans (non fondé) séparant 2 vaccinations comportant une valence d ou T est un obstacle à la vaccination des adultes, notamment en milieu professionnel

56 Nouvelles recommandations Avis du Haut Conseil de la Santé publique du19 mars 2008 Le HCSP Rappelle que dans le schéma français de vaccination contre la coqueluche, la pratique d un rappel à l âge de 5-6 ans n est pas recommandée. Les données épidémiologiques ne justifient pas cette pratique. Par ailleurs, la répétition des doses de vaccin coquelucheux acellulaire expose à une exacerbation des effets secondaires locaux ; Insiste sur l importance de la recommandation d un rappel coquelucheux à ans chez tous les adolescents et recommande : pour les enfants qui ont échappé à ce rappel à ans, qu un rattrapage soit pratiqué par l administration d un vaccin dtcapolio à l âge de ans, pour les enfants qui ont reçu hors recommandation un rappel coquelucheux à l âge de 5-6 ans, que le rappel coquelucheux de ans soit différé et qu un vaccin dtcapolio soit proposé à l âge de ans

57 Nouvelles recommandations Avis du Haut Conseil de la Santé publique du19 mars 2008 Insiste sur l importance de la recommandation d une vaccination avec le vaccin dtcapolio des adultes ayant un projet parental et, à l occasion d une grossesse, la mise à jour des vaccinations des membres de l entourage (enfant non à jour pour cette vaccination, adulte n ayant pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des dix dernières années) selon les modalités suivantes : durant la grossesse, pour le père, la fratrie et, le cas échéant, l adulte en charge de la garde du nourrisson pendant les 6 premiers mois de vie, le plus tôt possible après l accouchement pour la mère (l allaitement ne constitue pas une contre-indication à la vaccination anticoquelucheuse) Chez l adulte, le délai minimal séparant une vaccination dtpolio de l administration du vaccin quadrivalent peut être ramené à deux ans.

58 Nouvelles recommandations Avis du Haut Conseil de la Santé publique du19 mars 2008 Recommande la pratique d un rattrapage coquelucheux chez l adulte n ayant pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des dix dernières années, notamment à l occasion du rappel décennal diphtérie-tétanospolio de ans, avec le vaccin dtcapolio. Rappelle en outre, qu en l état actuel des connaissances, notamment sur la durée de protection et la tolérance de doses répétées, il n'y a pas lieu d'administrer plus d'une dose de vaccin dtcapolio chez l'adulte.

59 Nouvelles recommandations Avis du Haut Conseil de la Santé publique du19 mars 2008 La vaccination contre la coqueluche par un vaccin dtcapolio de l ensemble des personnels soignants, y compris dans les EHPAD, à l occasion d un rappel décennal dtpolio. Cette mesure s applique aussi aux étudiants des filières médicales et paramédicales. Le rattrapage des professionnels en contact avec des nourrissons trop jeunes pour avoir reçu trois doses de vaccin coquelucheux : personnel médical et paramédical des maternités, des services de néonatologie, de tout service de pédiatrie prenant en charge des nourrissons de moins de 6 mois et le personnel de la petite enfance. Pour ces personnes, le délai minimal séparant une vaccination dtpolio de l administration du vaccin quadrivalent peut être ramené à deux ans. Qu en cas de survenue de cas groupés en collectivité, le délai séparant une vaccination dtpolio de l administration du vaccin quadrivalent peut être ramené à un mois.

60

61 Avis du CSHPF (9 mars 2007) Calendrier vaccinal 2008 La vaccination BCG est fortement recommandée chez les enfants présentant des facteurs de risque de tuberculose:

62 Facteurs de risque de tuberculose Né dans un pays d endémie Au moins 1 des parents originaire d un de ces pays Devant séjourner au moins 1 mois d affilée dans l un de ces pays ATCD familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs) Né ou vivant Île de France ou en Guyane Toute situation considérée à risque par le médecin: conditions de logement défavorables (habitat précaire ou surpeuplé) ou socio-économiques défavorables ou précaires (en particulier parmi les bénéficiaires de la CMU, CMUc, AME, ) ou en contact régulier avec des adultes originaires d un pays de forte endémie

63 Comment sont appliquées les recommandations? Guthmann JP & al BEH 2009; 12-13: 113-6

64 Comment sont appliquées les recommandations? Guthmann JP & al BEH 2009; 12-13: 113-6

65 La baisse de la CV a-t-elle des conséquences? Antoine D & al. BEH 2009; 12-13: 106-9

66 La baisse de la CV a-t-elle des conséquences? Les données épidémiologiques récentes (Guthmann JP & al BEH 2009; 12-13: 113-6) ne permettent pas d attribuer à la baisse de la CV l augmentation du nombre de cas de tuberculose observée en 2007 chez les enfants < 15ans (+15,8% / 2006) Mais nous rappellent qu il ne faut pas baisser la garde! (cf Suède) Périodes naissance Couverture BCG % Total (taux/ 10 5 ) Nés de parents suédois taux/10 5 Nés de parents étrangers taux/ ,8 2, < 2 8,1 3,9 39, ,4 4,1 15, ,7 1,3 14,5

67 La vaccination HPV Les recommandations françaises (CSHPF du 9 mars 2007): Le dépistage du cancer du col doit être poursuivi et même amélioré. Son abandon entraînerait (malgré la vaccination) une augmentation de l incidence du cancer du col. Vaccination des filles de 14 ans, avant qu elles ne soient exposées au risque Proposer le vaccin aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l'année suivant le début de la vie sexuelle, proposition qui pourrait être faite à l occasion d une primo- prescription de contraception, d'un recours à une pilule du lendemain, d'une consultation pour tout autre motif

68 HPV: vaccine-t-on les bonnes cibles? Provenance GSK mars 2009 Les filles de 14 ans représentent 30% des prescriptions (données Sanofi mars 2009) Inquiétudes sur l administration de la 3 dose: enquête IPSOS: 80% des jeunes filles reçoivent les 3 doses en 12 mois 50% les reçoivent en 7 mois

69 Couverture vaccinale dtpolio chez les adultes BEH décembre 2007

70 L image de la vaccination en France Source: INPES- Baromètre santé 2005

71 En conclusions Il persiste d importantes différences entre les recommandations vaccinales et leur application Les autorités de santé semblent décidées à s impliquer davantage: Mise en place d un comité pour l amélioration de la couverture vaccinale (DGS ) Plan hépatites

72 En conclusions Les opposants idéologiques à la vaccination restent pour l instant marginaux dans la population Du côté des médecins Les opposants à la vaccination sont peu nombreux mais ont un pouvoir de nuisance important Un effort de pédagogie doit être fait vis-à-vis des autres pour mieux faire connaître, justifier et expliquer les recommandations

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