Serdex a fait place nette pour la Tour Oxygène

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1 n Juillet 2010 Le magazine du Groupe Serfim L événement Serdex a fait place nette pour la Tour Oxygène Dossier Expertise Réussites L actu Serfim

2 Accélérateur de relations d'affaires édito SOMMAIRE Un état d esprit Ce numéro de Serfimag est largement consacré à une thématique fondamentale pour Serfim : l expertise. C est elle, en effet, qui constitue notre raison d être et oriente notre stratégie de développement. Depuis une vingtaine d années, notre Groupe a changé. Il s est, notamment, largement diversifié pour couvrir aujourd hui une palette complète et cohérente de métiers des travaux publics et de l environnement. Mais cette diversification, réalisée pour apporter des réponses globales aux problématiques de notre temps, a toujours été conduite dans cette intention : être présent et performant sur des marchés à haute valeur ajoutée, où seule une expertise pointue permet de faire la différence. Et ce sont nos clients qui nourrissent cette volonté. Eux qui nous donnent ce souffle nécessaire pour aller de l avant. Eux qui, par leurs exigences, nous poussent à progresser toujours en direction de l excellence. Je suis heureux et fier de constater que ce désir de vous fournir le meilleur service est profondément ancré dans la culture de notre groupe et dans l état d esprit de chacun de ses collaborateurs. Ce numéro de Serfimag vous permettra d en découvrir quelques illustrations. Puissiez-vous les recevoir comme autant de témoignages de notre détermination à toujours mieux vous satisfaire. Éric Payen, Directeur Général du Groupe Serfim l événement Serdex a fait place nette pour la Tour Oxygène p. 3 dossier Expertise p. 4/5/6 réussites L actualité des métiers Serfim p. 7/8 2 Christophe Huret NEWS Sécurité : l année de tous les records Quel palmarès! Pas moins de 9 des entreprises du Groupe ont affiché un taux d accidents de travail avec arrêt inférieur à 3 % en 2009 : Carret Vettier, Serpollet.Com, Serelec, Albertazzi, Giroud Garampon, Ere, Satif, MGB, MBTP remportent ainsi le Challenge Sécurité Serfim d Or. Le Serfim d Argent revient à Fileppi, dont le taux d accidents de travail avec arrêt a chuté de 50 % entre 2008 et «Avec dix lauréats contre cinq en 2008, cette année 2009 est un excellent cru, commente Erell Dechavanne, Responsable sécurité. Les efforts quotidiens de tous les personnels du Groupe commencent vraiment à payer. Et ces bons résultats ne concernent pas seulement les sociétés lauréates du Challenge Serfim. Toutes entités confondues, le nombre d accidents enregistrés en 2009 a baissé de 20 % par rapport à Et cette tendance se confirme en 2010!» Programme Partenaires pour Entreprendre Les entrepreneurs s associent pour leurs avenirs Partenaires pour Serfim se renforce en Isère Serfim Route regroupe désormais cinq entreprises : MGB, EOL, Carrière Combe Chavanne, MBTP et la société Routière Chambard. En partenariat avec la société TEBIOR, le Groupe vient en effet de prendre une participation majoritaire (51 %) au capital de cette entreprise basée à Saint-Marcellin (38) qui, avec un effectif de 49 personnes, réalise un chiffre annuel de l ordre de 6,5 Me. Routière Chambard apporte à Serfim Route de nouvelles carrières, deux postes d enrobés supplémentaires (un poste en enrobés noirs + un poste en enrobés de couleur Reflets de Roche ) et une clientèle constituée de collectivités et d industriels isérois. Le chantier crée l emploi Challenge Sécurité SERFIM 2010 Serfim d Or Moins de 3% d accidents du travail Serfim d Argent Baisse de 50% des accidents Votre sécurité, Votre responsabilité, Votre santé. Le Challenge continue en 2010! (Illustration : Audrey Hoareau et Renaud Viany) Serfim, entrepreneur engagé Le Groupe Serfim s est engagé aux côtés de vingt autres grandes entreprises (GL Events, TNT, KPMG, La Vie Claire ) pour soutenir les jeunes entreprises lyonnaises, dans le cadre du programme Partenaires pour Entreprendre mis en place par le réseau Lyon, Ville de l entrepreneuriat. Objectifs de cette initiative : aider les jeunes pousses de moins de 5 ans d existence à gagner leurs premiers euros de C.A. et à acquérir leurs premières références nationales ou internationales, en favorisant les courants d affaires avec les entreprises «établies». Pour Carret Vettier, le chantier de rénovation urbaine de l avenue principale d Aix-les-Bains a signifié la dépose de 16 points lumineux et d un kilomètre de câbles, ainsi que l installation de 39 mâts lampadaires de 4 à 9 m de hauteur, de 4 poteaux de feux tricolores et de 2 kilomètres de câbles. Un chantier sans difficulté particulière dont la vraie originalité se situait ailleurs, dans une clause du contrat, conclu entre une dizaine de partenaires, dont la mission Emploi/Insertion de Rhône-Alpes : il imposait de recruter un chômeur en difficulté, pour la durée du chantier. «Nous avons fait beaucoup mieux, souligne Xavier Rivollier, Chargé d affaires chez Carret Vettier, en embauchant définitivement le chauffeur poids lourd, que nous avions choisi de former dans le cadre de ce contrat.»

3 l événement PROPRETÉ Opération tri pour la Tour Oxygène Rapide et propre, la construction de la Tour Oxygène par GFC Construction a demandé une organisation «béton» à Serdex, pour faire place nette dans le quartier de la Part-Dieu (Lyon, Rhône) pendant toute la durée du chantier. Pari tenu pour l inauguration du 2 juin! De mars 2008 à mai 2010, deux points de collecte évoluant avec la nature des déchets ont permis l évacuation de t. Un record pour Serdex avec 982 rotations de bennes! Un ballet de camions orchestré avec brio Pour fluidifier les allers-retours des camions-bennes, Fabrice Philothée, Responsable logistique, adaptait le planning des chauffeurs au plus juste, sur deux points de collecte. Une base arrière, côté Villette, traitait les déchets lourds du gros Témoignage «Le contrat-cadre passé avec Serdex nous a fait faire des économies importantes : sans tri, les déchets nous coûteraient 10 fois plus cher! La signalisation, en images, a optimisé la collecte, même pour les compagnons non francophones. La propreté et la sécurité étaient assurées par Serdex, par exemple avec des filets posés sur les bennes pour éviter l envol des emballages et un système de levage des bennes sécurisé.» Pierre Chéreau, Ingénieur Travaux GFC Construction, responsable logistique du projet Tour Oxygène œuvre. Largement utilisée pendant la première phase du chantier, quand l ossature béton, montée comme un jeu de construction à la vitesse d un étage tous les quatre jours, libérait ses tonnes de gravats, de ferraille et de bois de coffrage dans des Amplirolls (bennes de 30 m 3 ). Le second site, situé au pied de la Tour, tout près de la trémie routière, a traité les déchets du second œuvre, plus légers, dans des bennes moins grandes (10 m 3 ) composant avec l exiguïté des lieux. Quand la fourmilière des soustraitants (plaquistes, menuisiers ) œuvrait dans la Tour, cette base s est pliée aux demandes ponctuelles. Les emballages de vitres, notam ment, ont ont dû être évacués en très grand nombre : la Tour Oxygène (115 m de haut) comprend 80 % de surface vitrée! Qualité environnementale Outre la norme Iso 14001, trois points ont joué en faveur de la collaboration Serdex / GFC : un matériel aux normes et en bon état, un tri selon 4 catégories de déchets (voir encadré) et une collaboration sur le tri entre tous les corps d état. «La sensibilisation des équipes à la sélection des déchets dès le chantier a été très positive. Les bennes n étant pas déclassées dans notre centre de tri BTP de Gerland, il n y a pas eu de frais de mise en décharge. Notre reporting mensuel a démontré que cette démarche est intéressante pour le maître d œuvre. Unique sur le Grand Lyon, elle fait des émules : Alice LeCointre, responsable QSE pour GFC Construction, a organisé avec nous des visites de chantier pour ses conducteurs de travaux. Quand ils voient nos trieurs à l œuvre avec leurs mains, ils n oublient pas de faire descendre l info sur le terrain! Des déchets bien utiles» Alexandre Petit Chargé d Affaires Serdex Pilés, fondus, valorisés presque tous les déchets du chantier ont une seconde vie, après avoir été triés, valorisés et conditionnés. DI : t, Les Déchets Inertes, essentiellement du béton, sont recyclés en sous-couche de plateforme pour les réseaux de voirie, valorisés à 90 %. DIB : t, Les Déchets Industriels Banals sont des mélanges de carton, plastique, plâtre valorisés à 80 %. Bois : 158 t, transformé à 100 % en panneaux d aggloméré. Fer : 57 t, recyclé à 100 % en fonderie. 3

4 DOSSIER Expertise L excellence pour ambition Serfim est aujourd hui une fédération de 21 PME organisées en six métiers : Dépollution, Énergie et Télécom, Eau, Route, Ouvrages d art et Propreté. Un ensemble qui génère un chiffre d affaires de plus de 180 millions d euros. Le secret de cette formidable progression? Une stratégie de croissance externe, à la fois audacieuse et maîtrisée, doublée d une volonté permanente d atteindre l excellence dans chacun des métiers du Groupe. Focus sur quelques unes des expertises qui permettent à Serfim de rivaliser avec les géants présents sur ses marchés «Nos clients orientent notre expertise» «Ce sont nos clients qui orientent notre expertise, souligne Olivier Déchelette, Directeur Général de Serfim Dépollution. Pour répondre à leurs exigences, nous nous efforçons d être toujours à la pointe des technologies et des savoir-faire, dans chacun de nos métiers.» «Cette culture de l excellence est vraiment inscrite dans nos gènes, surenchérit Michel Réguillon, Directeur Général de Serfim Eau. Et elle constitue le fondement de notre stratégie. Notre vocation n est pas d être présents sur des marchés de gros volumes, mais de nous développer sur des métiers d expertise, exigeant un très haut niveau de qualification.» Une recherche d excellence qui guide aussi la politique de croissance externe du Groupe. «Nous ne rachetons que des entreprises référentes dans leur métier, atteste Michel Réguillon. Ce fût, par exemple, le cas avec Satif, spécialisée dans les travaux subaquatiques et en milieu hyperbare, avec Sérelec, experte dans les systèmes de gestion en temps réel du trafic et dans la conception de panneaux dynamiques à messages ou, plus récemment, avec Routière Chambard, qui apporte à Serfim un savoir-faire pointu dans les enrobés» Partager les fruits d une R&D permanente Développer l expertise passe par l exercice d une veille et d une R&D permanentes. Pour cela, Serfim a mis en place un comité de pilotage dédié, animé par Philippe Welkamp, qui réunit des représentants des six métiers. Ses travaux sont pluridisciplinaires et leurs résultats partagés par les différentes entités du Groupe, à l instar de cette méthode de recyclage des déblais de tranchées à la chaux aujourd hui appliquée par Serfim Eau, Route et Énergie (cf. Serfimag nº 21, p. 4). «Notre capacité d innovation se nourrit également de partenariats avec les grands organismes scientifiques, ajoute Olivier Déchelette. Par exemple, dans le cadre du pôle de compétitivité Chimie Environnement, AXELERA, Serpol est chef de file de différents projets. L un d entre eux est développé avec l Institut Français du Pétrole, l INERIS et le CNRS. Il vise à mettre au point un procédé de biodégradation des MTBE : des composants entrant dans la fabrication des carburants particulièrement rebelles aux techniques traditionnelles de dépollution in situ. L idée est d exploiter le pouvoir de dégradation des microorganismes pour éliminer ces polluants. Après une phase d expérimentation de deux ans, le projet est entré en phase pilote sur un site détenu par un grand groupe pétrolier.» La bioremédiation a le vent en poupe Le traitement in situ des sites souillés par les hydrocarbures compte d ailleurs parmi les spécialités de Serpol qui a achevé, il y a quelques mois, la dépollution des sols d un ancien dépôt pétrolier de m 2, en Alsace. «Nous avons proposé d appliquer différentes techniques de bioremédiation, explique Laurent Mansuelle, Chef de projet. Le terrain a été divisé en trois zones de tailles équivalentes. Sur la première, nous avons eu recours au landfarming classique. Son principe : retourner mécaniquement la terre pour renforcer l oxygénation des sols, et favoriser ainsi l activité des bactéries endogènes qui assurent la dégradation des polluants.» Sur les deux autres parcelles, pas d engins pour aérer les sols, mais des plantes : du trèfle et du ray-grass pour l une, de l avoine pour l autre. «Nous avons réalisé chaque mois des analyses d échantillons sur chaque parcelle, poursuit Laurent Mansuelle. Les trois techniques ont prouvé leur capacité à faire chuter le taux d hydrocarbures présents en dessous du seuil réglementaire. Sur cinq mois, c est le landfarming classique, avec retournement de terre, qui s est avéré le plus efficace.» Mais le landfarming «planté» présente tout de même un sérieux avantage : un traitement longue durée. «D année en année, les plantes poursuivent leur action d oxygénation du sol. La biomasse peut donc continuer à dégrader les polluants sans qu une nouvelle intervention soit nécessaire. Le traitement est plus lent qu avec le landfarming classique, mais plus en profondeur. Il est également moins coûteux et présente un bilan carbone favorable.» Pour oxygéner les sols et favoriser l action des microorganismes sur les hydrocarbures, Serpol a eu recours au landfarming «planté». 4

5 Témoignage «Lorsque nous avons mandaté Serpol, nous savions déjà que le landfarming était certainement la solution la plus adaptée pour la remise en état environnemental de notre site. Toujours en quête de solution innovante, les experts de la société Serpol ont proposé de tester en parallèle de la technique classique par brassage mécanique, la technique du landfarming planté. Les résultats obtenus avec les deux techniques répondent à nos attentes. Toutefois et bien que les concentrations résiduelles en polluants soient plus élevées avec la technique du landfarming planté, il est important de souligner que seule cette technique a permis de reconstituer un sol. Convaincus par les nombreux intérêts de cette technique, nous avons reconduit l expérience avec Serpol sur un autre chantier de dépollution : il concerne le site d Ugine (73) et a débuté au mois de juin!» Plus de quarante puits ont été forés pour traiter les eaux de la nappe phréatique de la réserve naturelle des Coussouls de Crau. Christel Vautier Chargée d affaires, service réhabilitation dépôts passifs, TOTAL Au secours de la réserve naturelle des Coussouls de Crau Sur le site de la réserve naturelle des Coussouls de Crau, c est une nappe phréatique contaminée par du pétrole brut que les équipes de Serpol ont été chargées de dépolluer. «Nous avons démarré le 14 décembre 2009, dans des conditions assez difficiles : le chantier s étendait sur 5 ha, loin de tout axe routier, sans aucun lieu où stocker ce qui serait extrait, se souvient Marc Cardetti, Responsable de l agence de Montpellier. En outre, avec l arrivée de l hiver, les conditions climatiques étaient parfois rudes et nous avions obligation de faire vite : il fallait stopper les opérations fin mars, pour laisser les animaux de la réserve se reproduire en paix» Dans un premier temps, Serpol a procédé à l écrémage des hydrocarbures de surface à partir de trois puits distants d une cinquantaine de mètres. «Nous avons ensuite foré 43 puits supplémentaires pour mailler la zone impactée et complété ce réseau par un dispositif de rabattement de l eau. Les eaux aspirées à partir des puits sont dirigées vers l unité de traitement que nous avons réalisée sur place, et dépolluées par filtration sur charbon actif. Après analyse, elles sont rejetées en amont de la nappe.» Le chantier se poursuit toujours. «Nous avons automatisé le dispositif et l avons placé sous télésurveillance : il fonctionne 24 heures/24, 7 jours sur 7 et traite 50 m 3 d eau/heure. Chaque semaine, nous effectuons des contrôles. Mais, là où 5 ou 6 techniciens était nécessaires les premiers mois, deux personnes suffisent aujourd hui.» L expertise Serfim s exporte L eau, mais dans les conditions les plus extrêmes, est également le milieu d intervention privilégié des collaborateurs de Satif. Son expertise en matière de travaux hyperbares est aujourd hui sollicitée aux quatre coins du monde. Dernier exemple en date : cette opération menée en Égypte, fin mars 2010, sur le chantier de construction de la ligne 3 du métro du Caire. «Alors que le tunnelier était en cours de progression, le sol s est brusquement effondré suite à la rupture de la voûte, 30 mètres au-dessus de l ouvrage, explique Jean-Marc Laval, Consultant pour Satif. Le terrain, essentiellement constitué de sable, a envahi le tunnel et l eau de la nappe phréatique s est infiltrée. Résultat : tout un tronçon du tunnel s est retrouvé noyé et sous pression de sable et d eau.» Un mur est construit pour isoler la zone du sinistre et Satif est appelée L expertise de Satif en matière de travaux hyperbares est sollicitée aux quatre coins du monde, comme ici, en Égypte. 5

6 DOSSIER expertise sur place. Son objectif : pénétrer à l intérieur de la zone isolée, évaluer l importance des dégâts et détecter, si possible, leur origine. «Une porte avait été aménagée pour accéder au tunnel. Nous avons participé à l étude d un sas en béton de compression/ décompression, mis en place les équipements vidéo nécessaires à l inspection de l ouvrage, et organisé les interventions de nos 4 scaphandriers, tournant par équipe de 3, sous le contrôle d un superviseur. Les conditions de travail, sous une pression de 1,8 à 2,7 bars, à 200 ml du point de pénétration avec une visibilité extrêmement faible, étaient difficiles. Mais le chantier s est bien déroulé. Nous avons effectué 6 plongées de 180 minutes chacune, ainsi que la pose de sondes, opérations nécessaires pour préparer la congélation autour du tunnelier enfoui.» Une capacité d innovation qui fait toute la différence Retour en surface pour un dernier aperçu de l expertise Serfim : direction la Drôme, où la capacité d innovation du Groupe et la synergie entre ses différentes entités ont fait merveille. «Dans le cadre de notre marché avec RTE (Réseau de Transport d Électricité), nous avons été missionnés pour l installation de 18 km de ligne souterraine HTB, d une puissance de 63 kv, entre Gampaloup et Saint- Avit» explique Frédéric Stinzy, Chef de secteur chez Serpollet. «Pour poser les fourreaux sur certaines zones, nous voulions utiliser une trancheuse. Nous avons eu recours à nos moyens internes, en faisant appel à Giroud Garampon. Les spécificités du chantier ont toutefois rendu certaines adaptations nécessaires» «Nous avons travaillé avec Philippe Welkamp, Chargé de missions pour Serfim, pour équiper la trancheuse d un caisson, afin de mécaniser la pose des tuyaux» précise Bruno Giroud Garampon, Conducteur de travaux. Résultat : une machine de Avec cette trancheuse de 37 tonnes et de 350 chevaux, l installation des lignes souterraines HTB passe à la vitesse supérieure! Émissions de gaz à effet de serre Serfim s engage Serfim a entrepris d évaluer en vue de les réduire! les émissions de CO2 générées par ses activités. À ce jour, six des entreprises du Groupe sont engagées dans la démarche Bilan Carbone, et deux d entre elles ont déjà défini un premier plan d actions. Le tableau ci-dessous présente un aperçu général de cette nouvelle initiative de Serfim en faveur de la préservation de l environnement. Consommation 2 tonnes équivalent Carbone en moyenne par français en 2009 Lancement de la démarche chez Serfim Étapes Nombre d entreprises du Groupe engagées dans la démarche Objectifs des plans d actions actuels Janvier 2009 Recueil de données Réalisation d un Bilan Carbone Mise en place d un plan d actions 37 tonnes et de 350 chevaux, capable de creuser des tranchées de plus de deux mètres de profondeur et de 70 cm de large. Ainsi, nous pouvons obtenir une cadence journalière intéressante, même si celle-ci peut varier en fonction des paramètres et de la nature du sous-sol.» Une approche globale des besoins du client «Le chantier a mobilisé d autres sociétés du Groupe, poursuit Frédéric Stinzy. Serpollet.Com 6, dont 2 sont déjà au stade du plan d actions Albertazzi : baisse de 15 % des consommations d énergies fossiles et de matériaux (exemple d actions : recyclage sur chantiers). Nantet : mettre en avant l économie Carbone engendrée par le passage sur une plateforme de tri des déchets du bâtiment. a pris en charge la pose et le raccordement des lignes de fibre optique, Serdex a assuré le tri et le traitement des déchets de chantier et MGB, la réfection de toutes les voiries après travaux. Quant à Serpollet, son intervention ne s est pas limitée à la pose des lignes HTB. Ses équipes spécialisées dans le forage dirigé ont également été mobilisées, et son bureau d étude s est chargé des relevés de fouille et de la mise à jour des plans de recollement.» Témoignage «Une bonne synergie de travail s est mise en place. Je salue le dynamisme du département HTB et Innovation qui a mis au point les aménagements sur cette trancheuse, très vite après notre sollicitation pour industrialiser les process de réalisation de travaux souterrains de manière innovante.» 6 Jean-Marc Pauvret, Chef de projet, RTE

7 RÉUSSITES eau Nouvelle technique explosive chez Giroud Garampon Pour réhabiliter 450 mètres de canalisations d eau potable à Saint-Étienne-de- Crossey et à Saint-Aupre, la Communauté d Agglomération du Pays Voironnais (Isère) a été séduite par la technique de pose sans tranchées mise en œuvre par Giroud Garampon. Son principe? Utiliser une machine à éclatement pour réhabiliter les anciennes canalisations et les remplacer simultanément par de nouvelles. Des tiges reliées à un outil de découpe et à un cône élargisseur sont introduites dans l ancienne canalisation. Leur avancée permet de faire éclater l ancienne canalisation et d insérer la nouvelle canalisation en PEHD. Résultat : un chantier mené en accéléré et des nuisances fortement limitées! «Employée pour la première fois sur ce chantier, entre le 6 et le 14 avril dernier, cette technique a eu beaucoup de succès auprès de notre client», se félicite Gaëtan Roux Bernard, Chargé d affaires. «Seuls la machine à éclatement, une pelle et le savoir-faire de trois collaborateurs sont nécessaires. Le transport de matériel, les déplacements d engins et les rénovations de voiries étant très limités, la circulation reste fluide, les riverains ne sont pas gênés par le bruit ou la poussière et les émissions de CO2 sont nettement réduites!» Avec la poursuite du recyclage des matériaux sur chantier, cette technique s inscrit pleinement dans notre politique de développement durable. «Lors d une réunion de chantier avec l entreprise Giroud Garampon, j ai évoqué un problème pour lequel nous n avions pas de solution: nous voulions éviter une ouverture par tranchées qui aurait été lourde, voire impossible à cause d un terrain très accidenté et en forte pente. Nous étions dans l urgence puisqu il s agissait de canalisations d eau potable. Giroud Garampon nous a tout de suite donné les bons conseils et proposé cette technique parfaitement adaptée à la situation. Cette collaboration nous a fait découvrir que l entreprise Giroud Garampon, au-delà des procédés traditionnels, pouvait aussi nous apporter des solutions novatrices adaptées à des situations exceptionnelles.» Pierre Languinnier, Responsable technique et Directeur adjoint du service de l eau de la Communauté d Agglomération du Pays Voironnais. Témoignage Un opérateur aux commandes de la machine à éclatement. énergie & télécom Une longueur d avance km : c est la longueur de fibres optiques qui vont être posées et 400 raccordées pour le SIEA (Syndicat d Électrification de l Ain) par Serpollet.Com, en collaboration avec Serpollet pour les opérations de génie civil. Ce marché de 4 ans a démarré au mois de mars dernier. Il se répartit entre l artère principale ralliant Bourg-en-Bresse à Belley, divisée en tronçons, et la desserte des 60 communes du département. «C est la complémentarité de nos compétences, notre offre technique vraiment performante et le fait d avoir un interlocuteur unique qui a séduit notre client, précisent d une même voix Karim Hammou, Responsable d affaires chez Serpollet.Com et Thierry Courault, Chef du projet pour Serpollet. Nos bureaux d études ont également fait un travail remarquable.» En milieu rural, les équipes ont opté pour la pose mécanisée. Une fois les fourreaux, le sable et le grillage avertisseur posés, les équipes de Serpollet.Com prennent le relais pour installer les fibres optiques par portage, puis les raccorder. L ultime étape sera le déploiement FTTH (Fiber To The Home). 7

8 RÉUSSITES dépollution Un chantier peut en cacher un autre Serpol achève le désamiantage d un terrain attenant à la centrale thermique EDF de Martigues (13). Ce chantier consiste précisément à désamianter les terres d une zone de 2 ha sur une parcelle devant faire l objet d une cession. Il s est déroulé en deux phases, à partir du mois de novembre «Nous avons remporté le marché grâce à une solution innovante qui consiste à trier les terres et les gérer sans confinement. La mise en décharge des terres est limitée et les coûts sont réduits» explique Frédéric Huet, Chef de projet. De novembre 2009 à mars 2010, nous avons excavé et trié m 3 de terres censées contenir 400 tonnes d amiante. Mais au fur et à mesure, nous nous sommes rendus compte qu il s agissait en fait d une quantité de tonnes d amiante!» Nouveau rebondissement au mois de février, lorsque Serpol découvre que les contours de Une pelle mécanique en cours d excavation et de tri des terres amiantées, sous la surveillance du chef de chantier (à gauche). la zone traitée sont également contaminés. Une seconde phase de travaux tout aussi importante est alors engagée au mois de mars : «Pour honorer un planning très serré et gérer les imprévus, nous avons dû nous montrer très flexibles, ajoute Fréderic Huet. C est grâce à l investissement de tous que nous avons pu livrer la parcelle dépolluée dans les temps.» Témoignage «Au cours des travaux de réhabilitation de notre parcelle qui devait faire l objet d une vente foncière, de l amiante en quantité importante a été découverte sur la zone. Nous devions réagir rapidement face à cet aléa majeur. Serpol a été la seule entreprise consultée à proposer un tri des matériaux de la zone afin de limiter les coûts de traitement extérieur. Nous avons donc confié la prestation à Serpol et n avons pas été déçus : les équipes nous ont confirmé leur professionnalisme tout au long du chantier. Serpol est entrée dans le circuit des experts auxquels nous faisons appel. Nous l avons d ailleurs déjà recommandée en interne, pour traiter une nouvelle problématique similaire.» Caroline Cosson Chef de projet, EDF Ouvrages d art Nouvetra sur les rails La SNCF a de nouveau fait confiance à Nouvetra pour les travaux de confortement et d amélioration du drainage de deux tunnels non électrifiés, à Combanet et à Tanneyroux (43). Les zones à traiter étaient de 21 m pour le premier ouvrage, et de 105 m pour le second. Un vrai challenge, compte tenu des difficultés d accès! «Nous n avions pas de train pour acheminer matériaux et équipement, c est pourquoi nous avons eu recours à des engins conçus pour circuler aussi bien sur route que sur voies ferrées» souligne Serge Berlande, Directeur de travaux. Le chantier consiste principalement à revêtir les parois des tunnels de plus de m 2 de béton projeté : «pour alimenter la lance à béton projeté voie sèche depuis la machine située sous les deux silos en contrebas du chantier, nous avons dû utiliser plus de 400 m de tuyaux. En tout, 900 tonnes de ciment ont été utilisées! Notre expérience acquise sur des chantiers similaires nous a beaucoup aidé.» Pour revêtir les parois des tunnels, Nouvetra a utilisé plus de m 2 de béton projeté. Serfimag est édité par le Groupe Serfim Bi-annuel Diffusion : exemplaires Directeurs de la publication : Guy Mathiolon et Éric Payen Rédacteur en chef : Christel Fèvre Conception et réalisation : Publicis Link Photos : Groupe Serfim, C. Huret Imprimeur : Lamazière Dépôt légal en cours Serfim, Serfimag 2 Chemin du Génie - BP Vénissieux Cedex Pour toute suggestion : serfimag@serfim.com Ont participé à ce numéro : Olivier Déchelette, Sonia Zéroual, Nathalie Valancin, Arnaud Michel, Vincent Ducros, Carole Goutagny, Nathalie Thoinet, Sophie Laval et Isabelle Mugnier. Le magazine du Groupe Serfim