Ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction Cellule Infrastructures

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Claire Paris
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1 Ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction Cellule Infrastructures Unité SIG Gilles Martin Objet : Compte rendu de la 27 ème réunion du groupe de travail SIG Sous groupe réseaux de communication French 30/01/2008 Rapport de la 27 e Réunion du groupe de travail SIG Sous groupe : Réseaux de communication Date : 30 janvier 2008 PARTICIPANTS PRESENTS : 17 Agences UN / MONUC : 5 Institutions Nationales : 5 Autres : 7 Horaires : h h Participants présents : - UNOCHA : 2 - PNUD 1 - PAM : 1 - UNMACC : 1 - Ministère des Hydrocarbures : 1 - Cellule Infrastructures : 3 - CICOS : 1 - WRI : 1 - UCL : 1 - ERAIFT : 1 - FORAF : 2 - ECODED : 1 - Indépendant : 1 Ordre du jour : 1. Compte rendu par M Blaes du premier groupe de travail SIG Est RDC ayant eu lieu à Goma le 22/01/08, 2. Mise à jour des données routières : Intégration des données GPS transmis par la CTB / HCR / FAO, 3. Mise à jour des ponts : présentation du travail dans l Orientale, 4. Mosaïquage et compression des images cartographiques de Kinshasa au 1/10000 transmises par FORAF, 5. Partenariats : Rencontre avec l UCL / Comparaison des données avec la MONUC / Projet de travail de toponymie avec l IGC / Etat des lieux avec l Office des Routes / Harmonisation des collectes d informations (PAM / HCR / PNUD). 6. Travaux prévus 1

Institutions Nationales : 5 Autres : 7 Horaires : 14.30 h 16.

2 1- Un premier groupe de travail a eu lieu à Goma, animé par Jean Laurent Martin de UNOCHA. Xavier Blaes coordonnateur du RGC au niveau national était présent à cette réunion. Les éléments qui ressortent de cette réunion qui fut très dynamique sont : 2- La nécessité de faire un premier bilan exhaustif des données existantes : pour ce faire, OCHA s occupera des agences UN, le Centre d Information Géographique, des ONGs et le PNUD des Institutions nationales. Le besoin de standardiser la collecte d information, en particulier pour les localités. Il s agit de disposer de fichiers comparables. On en revient à la nécessité d un PCode unique. NRC a généré ses propres PCodes calculés jusqu au niveau du groupement. C est un domaine ou il faudra arrêter des positions claires. La nécessité d élargir le référentiel aux données statistiques. OCHA devrait s occuper de drainer les informations statistiques existantes alors que le CIG se concentrerait plutôt sur les données géographiques. Rien n a été arrêté sur ce que l on entend par données statistiques. Nous ne pouvons que conseiller d être très vigilent avec ce type de données. IL ne s agit pas tant de drainer la plus grande masse d information que de fiabiliser et consolider des données parfaitement identifiées. Par ailleurs, le CIG a réalisé une nouvelle carte de Goma à partir de relevés GPS et a commencé la commune Butembo En tache de fond, la cellule Infrastructure procède à la mise à jour des données GPS transmises par les différents partenaires. Ainsi la Coopération Technique Belge qui travaille sur un projet de renforcement des routes rurales dans le Bas Congo nous a transmis 1902 km de routes et le HCR dans le Kivu, 476 km (en vert sur la carte, toutes les routes issues de relevés GPS). Nous rappelons que l intégration consiste en la mise au format RGC de ces données, de la mise en cohérence avec les données existantes et au transfert de l information sémantique sur la nouvelle géométrie. 2

le Centre d Information Géographique, des ONGs et le PNUD des Institutions nationales. Le besoin de standardiser la collecte d information, en particulier pour les localités.

3 3- La cellule Infrastructure s est lancée dans un grand travail de localisation des ponts d après les documents techniques transmis par l Office des Routes. Pour l instant la province Orientale a été traitée avec plus de 300 ponts. Les principales difficultés rencontrées sont : Non correspondance des axes : De ce point de vue il apparaît urgent d officialiser au maximum la dénomination des sections de routes (axes), ce qui permettrait une intégration automatique de bon nombres d événements. Écarts importants dans les kilométrages : soit il y a un problème d itinéraire, soit le tracé a évolué. Incohérence avec le réseau hydrographique. Dans ces conditions il était difficile de définir une méthode bien précise. Nous nous sommes contenté de positionner les points sûrs, c'est-à-dire ceux ou il y a une correspondance entre le pont et la rivière traversée (même en cas de décalage des PK). A partir de ces points on procède au mieux par compensation pour la localisation des autres ponts. Un attribut de fiabilité a été implémenté qui relativise la qualité du positionnement. Le résultat se caractérise par : Une précision géométrique globalement très incertaine Mais une vision claire de la densité et de la position des ouvrages. La possibilité d ajouter de nombreux noms de cours d eau, Ce travail devrait encore s étaler sur deux mois. Une interface de consultation est en cours de conception qui va permettre à un non spécialiste des SIG de consulter aisément la base de données. 3

Les principales difficultés rencontrées sont : Non correspondance des axes : De ce point de vue il apparaît urgent d officialiser au maximum la dénomination des sections de routes (axes), ce qui

4 4Le projet FORAF nous a transmis un ensemble de 8 cartes de Kinshasa au 1/10000 scannées, «l ensemble» pesant plus de 800 Mo. Ces images ont été découpées, réorientée, mises à l échelle et assemblées avant d être compressées en 2 blocs et géoéréférencées. Ces images sont cohérentes avec les données vectorielles numérisées sur fond d images orthorectifiées et donc également avec ces images. Ces images cartographiques pourront servir à appuyer la numérisation des courbes de niveau ou des différents réseaux visibles sur la carte. 5L Université Catholique de Louvain, s est lancée il y a plus de deux ans dans un grand projet de cartographie nationale à partir d images Landsat. La finalité à l origine était environnementale mais compte tenu de la richesse des informations produites, l UCL a décidé de concevoir une carte de la RDC répondant à des standards cartographiques de qualité. Par rapport au RGC les données de l UCL sont globalement plus précises car issues de télédétection mais parfois moins exhaustives. Surtout l UCL n entend pas garantir la mise à jour et le suivi de ces données. Il parait donc important 4

Ces images sont cohérentes avec les données vectorielles numérisées sur fond d images orthorectifiées et donc également avec ces images.

5 d oeuvrer pour le rapprochement de ces deux bases. Pierre Defourny, responsable du département de géomatique était présent à la réunion et nous a assuré travailler dans ce sens. Il s agit cependant dans un premier temps de «nettoyer» la base UCL (la logique était plus cartographique que topologique). C est un travail de 6 mois. Après quoi on pourra concrètement envisager la fusion des deux bases au moins au niveau routier. Par ailleurs même si cela ne concerne pas les infrastructures, l UCL dispose de données hydrographiques pour le coup, bien plus fiables que dans le RGC. Les limites administratives numérisées par OCHA en cohérence avec les cours d eau du RGC vont faire l objet d une déformation pour être en cohérence avec les cours d eau de l UCL à partir d algorithmes développés par les équipes de recherche de l UCL. Ce rapprochement entre ces deux projets portés par des logiques, à l origine, différentes est assurément la garantie de disposer à terme d une base de donnée cartographique beaucoup plus fiable et surtout unique. Le département SIG de la MONUC dispose des plus grosses capacités en cartographie de toute la communauté SIG de RDC. Un projet de comparaison des bases de données MONUC avec le RGC a été évoqué. Nous espérons que ce projet aboutira, Une rencontre avec l IGC a permis de tomber d accord sur le principe d une collaboration pour la mise à jour des toponymes (lieu dits, renseignements cartographiques). Pour commencer le territoire de Moanda a été choisi. Le PNUD confectionnera des cartes de travail et l IGC procédera au complètement toponymique. L office des Routes a transmis 2000 km de relevés GPS. Incluant l ensemble des ouvrages, buses, événements sur le réseau considéré avec des photos par sections de 20km. Il s agit évidemment d une information très riche qu il va falloir intégrer dans le SIGINFRA et qui constituera le socle d une vraie base de données routières. Nous sommes cependant toujours confrontés au problème de validation du sectionnement. Cette validation doit être faite déjà sur les routes nationales de 1 à 10 mais il faudra continuer avec toutes les autres routes principales et secondaires. Ceci permettra d intégrer automatiquement toutes les mises à jours de l office des routes transmises au format Excel. Une rencontre avec le PAM a confirmé le besoin de standardiser les méthodes de collecte pour les routes mais aussi pour les localités (un besoin plutôt exprimé par le HCR, l UNICEF et les ONGs). Un groupe de travail restreint sera organisé dans ce sens en mars. La Cellule Infrastructures dispose de GPS/SIG Magellan permettant de mettre à jour directement sur le terrain des informations standardisées sur les ouvrages d art et sur le réseau. Nous sommes tout a fait disposé à collaborer avec les opérateurs souhaitant effectuer des relevés pour des raisons logistiques ou autres. 5

Après quoi on pourra concrètement envisager la fusion des deux bases au moins au niveau routier.

6 6- Pour les mois qui viennent les travaux ne manquent pas : Continuer la numérisation des ponts / Améliorer l interface de consultation des ponts / Intégrer l ensemble des données de l Office des routes / Améliorer le sectionnement routier / Mettre à jour les données de trafic et d état section par section / Numériser sur Kinshasa les courbes de niveau C est un plan de charge de plusieurs mois! Il est clair que compte tenu de nos moyens nous ne pouvons procéder de front à tous ces travaux. C est pourquoi il est urgent de mettre en place la formation SIG qui je l espère pourra se tenir en Mars et qui devrait permettre de former efficacement des personnes de l Office des routes à la digitalisation sur SIG. Prochain groupe de travail : première quinzaine de Mars

plusieurs mois! Il est clair que compte tenu de nos moyens nous ne pouvons procéder de front à tous ces travaux.

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