Page 7 Introduction de Bruno Monnier, Président Directeur général de Culturespaces. Page 15 Brève histoire de l Égypte tardive

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2 Page 3 Communiqué de presse Page 7 Introduction de Bruno Monnier, Président Directeur général de Culturespaces Page 8 Le parcours Page 15 Brève histoire de l Égypte tardive Page 18 Nélie l égyptienne Page 20 Visuels disponibles pour la presse Page 28 Culturespaces, producteur et réalisateur de l exposition Page 29 L équipe de conception Page 31 Les outils d aide à la visite Page 32 Les publications Page 33 Le mécène de l exposition Page 34 Les partenaires de l exposition Page 38 Le Musée Jacquemart-André Page 39 Informations pratiques 2

3 Du 23 mars au 23 juillet 2012, plusieurs chefs-d œuvre du dernier millénaire de l histoire pharaonique ( avant notre ère) investissent le musée Jacquemart-André. Pour la première fois, une exposition attire l attention sur les plus belles réalisations de cette période afin de démontrer qu il serait abusif de réduire le «crépuscule» de l ancienne Égypte à dix siècles de déclin, même si le pays a été successivement envahi par les Kouchites, les Perses et les Macédoniens. Plus d une centaine de pièces exceptionnelles provenant de temples ou de tombes et qui ont été prêtées par les plus grandes collections internationales d antiquités égyptiennes (Ägyptisches Museum de Berlin, British Museum, Musée du Louvre, Metropolitan Museum de New York, Museum of Fine Arts de Boston, Kunsthistorisches Museum de Vienne ) témoignent de la richesse et de la diversité de la création artistique égyptienne après les Ramsès. Le dernier millénaire de l histoire pharaonique, une époque à découvrir Durant les dix siècles qui précèdent la conquête romaine en 30 avant notre ère, l Égypte fait face à une multitude d invasions. Le pays est successivement dirigé par des rois libyens (XXII e dynastie), des «pharaons noirs» d origine nubienne (XXV e dynastie) et des Perses (à partir de la XXVII e dynastie), avant que les Grecs ne leur succèdent lors de la conquête d Alexandre le Grand en 332 avant notre ère. Si la période est troublée sur le plan militaire et politique, l art égyptien, nourri d une longue tradition pharaonique, conserve tout son prestige auprès des nouveaux souverains étrangers qui s en réapproprient les codes, en apportant une légère inflexion à certaines caractéristiques stylistiques. Loin de l image décadente qu on lui a longtemps associée, cette époque est celle d un brillant renouveau artistique : sommet de ce millénaire, la période saïte ( avant notre ère) est considérée comme une véritable renaissance de l art égyptien. C est au cours de cette époque saïte, pendant la XXVI e dynastie, que l Égypte regagne son indépendance, avant que le pays ne soit envahi par les Perses qui forment la XXVII e dynastie. Une prospérité économique accompagne cette période d échanges avec les autres civilisations. Elle permet la construction d importants monuments qui célèbrent la grandeur de la culture égyptienne. Une production artistique exceptionnelle Issus de tombes ou de temples prestigieux, sculptures et reliefs, sarcophages et masques funéraires, objets de culte et bijoux sont autant d illustrations de l art de cette période, qui mêle élégance des proportions, délicatesse des formes et sobriété des détails. Servie par une maîtrise éprouvée de la technique et un goût prononcé pour la pureté des lignes, la production artistique se distingue alors par des réalisations d une perfection inégalée, tout particulièrement dans le domaine de la statuaire. 3

4 Le parcours de l exposition : du royaume des vivants au royaume des morts Introduction historique Au long de son parcours thématique, l exposition confronte plusieurs des chefs-d œuvre les plus connus de l art des dix dernières dynasties de l Égypte pharaonique. Après une présentation historique donnant les repères temporels permettant d aborder la production artistique des périodes tanite, libyenne, kouchite, saïte, perse, sébennytique et ptolémaïque, l exposition offre au public l opportunité de découvrir plus d une centaine des plus belles réalisations du I er millénaire avant notre ère. Le visiteur sera guidé depuis le monde des vivants et des morts jusqu à l univers des dieux, à la jonction desquels se trouve le pharaon. Du monde des vivants Représenter l homme est l un des défis auxquels se sont confrontés les sculpteurs égyptiens depuis l époque prédynastique jusqu au temps de la domination romaine. Si une époque s est particulièrement illustrée par la perfection technique qu elle a atteint dans ce domaine, c est bien le dernier millénaire de l histoire pharaonique (Statue-cube de Padishahededet, dépôt du Petit Palais au Musée du Louvre, Paris). Une assemblée de statues de grande qualité et parfaitement préservées, figurant des prêtres ou des grands personnages de l état, montre la diversité des matériaux, des éléments vestimentaires mais surtout des attitudes dans lesquelles hommes et femmes se sont fait représenter : debout, agenouillés, assis à terre ou sur un siège, ils peuvent aussi être accompagnés d une effigie divine. La mode archaïsante très en vogue depuis la fin de l époque libyenne jusqu à la XXVI e dynastie a remis les vêtements courts au goût du jour, ce qui a permis aux sculpteurs de mettre leur talent au service de la représentation des corps (Statue debout fragmentaire de Horoudja, Musée du Louvre, Paris). Une fois cette mode tombée en désuétude, les artisans n en sont pas moins demeurés sensibles au traitement du corps dont ils réinterprètent l anatomie à leur manière et au travail de polissage qui vient parfaire les sculptures (Statue debout fragmentaire dite «Dattari», Brooklyn Museum, New York). Mais c est au rendu des visages que les sculpteurs égyptiens ont prêté le plus d attention : qu ils soient idéalisés avec des traits ronds et juvéniles (Haut d une statue masculine, Museo Egizio, Florence) ou au contraire qu ils témoignent d une recherche d individualisation en marquant rides et plis de peaux (Tête verte, Ägyptisches Museum, Berlin), les visages constituent un morceau de choix pour lesquels les sculpteurs déploient tout leur talent. 4

5 au domaine des morts Trois salles de l exposition sont consacrées au domaine funéraire. Le matériel funéraire de l Égypte tardive est moins abondant qu aux époques précédentes mais chacun de ses éléments peut atteindre une qualité remarquable. De splendides exemples ont été rassemblés afin de témoigner du luxe dont s entouraient les élites égyptiennes tant à l intérieur du caveau funéraire que dans la chapelle, partie accessible de la tombe où l on vient rendre le culte aux défunts. La première salle consacrée au «domaine des morts» réunit les objets traditionnellement présents dans la chapelle funéraire aux époques tardives. Table d offrandes, situle et stèles étaient utilisées pour procurer magiquement au défunt la nourriture nécessaire dans l au-delà. Dans la seconde salle sont présentés de magnifiques exemples de chacun des éléments du mobilier qui entouraient le défunt à l intérieur du caveau. Cercueil, papyrus richement illustré, scarabée de cœur, vases canopes, effigie du dieu des morts et serviteurs funéraires de diverses époques ont été rassemblés pour leur qualité plastique exceptionnelle. La troisième salle rassemble les divers éléments de la tombe d un personnage contemporain du IV e siècle avant notre ère. Ce prêtre, nommé Ânkhemmaât, a officié à Héracléopolis, une ville située à proximité de l ouverture du Fayoum sur la vallée du Nil, à une centaine de kilomètre au sud de Memphis. Ce notable provincial a emporté avec lui les pièces essentielles lui permettant de survivre dans l au-delà, ce qui fait de son mobilier funéraire un exemple particulièrement significatif de tombe des époques tardives. À côté de son cercueil et de sa parure de momie (Grand masque funéraire, collection privée), on compte également toute une troupe de serviteurs funéraires, une statue du dieu des morts ainsi qu un grand coffret magnifiquement décoré, destiné à recueillir les viscères momifiés et des linges utilisés au cours de la momification. Des pharaons libyens aux souverains lagides Après s être concentrée sur la représentation des Égyptiens et sur le mobilier qui les accompagne dans l au-delà, l exposition s attarde sur l image du pharaon. Les dix derniers siècles de l Égypte pharaonique connaissent des bouleversements politiques majeurs car le pays est tantôt gouverné par des rois égyptiens, tantôt dominé par des rois d origine étrangère. Tout au long de cette période, l image que l on se fait du pharaon évolue. Cette évolution est illustrée par des têtes royales contemporaines de chacune des époques prises en compte par l exposition : époque libyenne, dynastie kouchite, XXVI e dynastie, époque perse, dernières dynasties indigènes et époque ptolémaïque. Si chacune des têtes royales peut être replacée dans l époque qui l a créée, il est pour autant difficile de proposer une attribution certaine en l absence de texte : plus qu un portrait, c est l image que chaque époque se fait de son souverain que chacune de ces têtes représente. 5

6 L univers des dieux Outre les hommes, les femmes et les pharaons, l univers égyptien est peuplé de nombreuses divinités. La vitalité des cultes est grande dans l Égypte tardive, si bien qu au côté des principales figures nationales du panthéon égyptien se multiplient les dévotions à diverses formes divines. Les principales divinités de l état égyptien sont représentées par des chefs-d œuvre exceptionnels, comme la statue d Amon en or (Metropolitan Museum of Art, New York) ou l effigie de Bastet sous forme de chatte dite «Gayer Anderson Cat» (British Museum, Londres). Les autres figures du panthéon ne sont pas en reste et sont parfois représentées sous plusieurs aspects, comme Thot qui se manifeste à la fois comme un ibis et comme un babouin (Kunsthistorisches Museum, Vienne). Parmi les divinités dont la popularité a crû durant le I er millénaire avant notre ère, la première place revient très vraisemblablement à Osiris. Autour d une grande effigie de près d un mètre de haut (Museum of Fine Arts, Boston), ont été rassemblées plusieurs statues du dieu qui le représentent sous ses aspects lunaire ou agraire. Plusieurs œuvres ont également été regroupées pour illustrer les différents aspects que prend la fille du soleil dans l Égypte tardive (Egide, The Walters Art Gallery, Baltimore). Cette dangereuse lionne assoiffée de sang (Buste d une déesse lionne, collection privée) est apaisée par la musique que lui jouent son fils et ses prêtres (Fragment de contrepoids de collier-menat au nom d Harsiésis, Ägyptisches Museum, Berlin) et prend alors la forme d une chatte au caractère protecteur. 6

7 Culturespaces, au fil des expositions qu elle organise et produit au Musée Jacquemart-André, a choisi de mettre en valeur les goûts raffinés et éclectiques des illustres fondateurs de ce musée. Après avoir évoqué l attachement que Nélie Jacquemart portait à la Renaissance italienne avec Fra Angelico et les Maîtres de la lumière, c est une facette moins connue de sa collection que l exposition Le Crépuscule des Pharaons. Chefs-d œuvre des dernières dynasties égyptiennes propose de découvrir. Amatrice d art égyptien, Nélie Jacquemart a réuni plusieurs pièces de très belle facture, qui témoignent de la qualité et de la sûreté de ses choix artistiques, et notamment des œuvres de la période saïte, époque d une véritable renaissance pour la civilisation égyptienne. C est à cette période de renouveau artistique et plus généralement au I er millénaire avant notre ère qu est consacré Le Crépuscule des Pharaons. Pour la première fois, une exposition dévoile l art des dernières dynasties égyptiennes. L exposition s intéresse à la production artistique, comme en témoigne la présentation des chefs-d œuvre provenant des plus grandes collections internationales. Grace à un parcours thématique, Le Crépuscule des Pharaons. Chefs-d œuvre des dernières dynasties égyptiennes évoquera les trois sujets majeurs au cœur de la création artistique, création dont le but est entièrement tourné vers la survivance de l âme: les hommes, les pharaons et les dieux. Ce sont plus d une centaine d œuvres qui ont été sélectionnées. Le commissariat de cette exposition a été confié à M. Olivier Perdu, égyptologue attaché à la Chaire de Civilisation pharaonique du Collège de France et spécialiste de l Égypte tardive. L exposition bénéficie du patronage scientifique de l Institut de France, et plus particulièrement de M. Nicolas Grimal, membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres, titulaire de la chaire d'égyptologie du Collège de France et directeur scientifique du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK). Bruno MONNIER Président-Directeur Général de Culturespaces 7

8 Des dix siècles qui séparent la chute des derniers Ramsès de la triste fin de Cléopâtre VII, on ne retient trop souvent que les troubles qui ont agité la fin de la période libyenne et les invasions dont le pays a eu successivement à souffrir de la part des Kouchites, des Perses, puis des Macédoniens. C est ce qui incite à ne retenir de cette période qu un long mais irrémédiable cheminement sur la voie du déclin, au cours duquel l Égypte finit par perdre définitivement sa souveraineté. Si nous considérons la qualité de la production dans les divers domaines de l art, nous devons cependant admettre qu elle ne concorde pas avec une vision aussi négative de la situation, tant les ateliers ne cessent de créer de beaux objets, sinon des chefs-d œuvre. C est à ces témoignages, qui apportent un éclairage nouveau sur le dernier millénaire de l histoire pharaonique, que l exposition propose de s intéresser. Le fil conducteur naturel pour cette visite parmi les plus belles réalisations de l Égypte tardive, reste celui qu offrent les trois sujets au cœur même de la production artistique pharaonique : les hommes, le pharaon et les dieux. Omniprésents dans la statuaire, ils restent les personnages centraux des multiples scènes qui décorent les parois des temples et des tombes. Rez-de-chaussée Le visiteur est accueilli par les œuvres les plus spectaculaires de l exposition par leurs dimensions et en illustrent les différents thèmes en mettant en scène des Égyptiens, des pharaons et des dieux. Elles sont réunies autour d une impressionnante effigie d Osiris (Statue d Osiris consacrée par Ptahirdis, Museum of Fine Arts, Boston) et de trois statues «jumelles» de Nakhthorheb, grand personnage de la cour de Psammétique II (British Museum, Londres ; Musée du Louvre, Paris ; Collection privée), présentées ensemble pour la première fois. Salle 1 Introduction historique Quatre effigies royales en bronze offrent l occasion d évoquer les dix siècles d histoire couverts par l exposition, depuis le début de la XXI e dynastie jusqu à la fin de l époque ptolémaïque ( avant notre ère). Prolongeant la présentation historique proposée au début du catalogue de l exposition, un tableau chronologique offre les repères permettant de situer la centaine de témoignages retenus pour leur qualité parmi la production artistique des périodes libyenne, kouchite, saïte, perse, sébennytique et lagide. 8

9 C est le prélude à une découverte de plusieurs des merveilles de «l Égypte du crépuscule», les unes célèbres et les autre encore méconnues, où les monuments conduisent le visiteur du domaine des vivants et des morts à l univers des divinités, en passant par celui des pharaons, à la jonction du profane et du sacré. Un peuple de statues Avant d être connus par leur équipement funéraire, hommes et femmes le sont grâce à leurs statues de temple. Déposées dans la partie accessible des sanctuaires par eux-mêmes ou leur descendance, elles doivent avant tout leur permettre, comme le précisent parfois les inscriptions, de bénéficier «des restes du repas divin une fois que le dieu s en est rassasié», ce qui est une façon commode de remédier à toute déficience dans leur alimentation dans la nécropole. Aux époques tardives, la statuaire est surtout composée de telles effigies, tant leur nombre n a cessé de s accroître après le Nouvel Empire. Elles deviennent ainsi des témoignages privilégiés pour suivre l évolution artistique. Or, d une époque à l autre, elles restent très représentatives de la vitalité de la création artistique, comme on peut notamment le constater en considérant leur étonnante diversité. À la variété des perruques, des costumes et des parures s ajoute celle des attitudes, que la quinzaine de monuments rassemblés dans la seconde partie de la première salle, tous remarquablement conservés, s applique à mettre en valeur en illustrant les principales possibilités envisageables. D une statue à l autre, on voit ainsi l homme adopter différentes attitudes, en commençant par être assis à terre de différentes façons, y compris avec les genoux relevés devant lui, ce qui correspond à la position adoptée par les statues-cubes, de loin la catégorie la mieux représentée. Pour évoquer ce détail, l exposition en a d ailleurs réuni trois (Statue-cube de Hor, Berlin, Ägyptisches Museum ; Statue-cube de Padishahededet, Petit Palais, Paris ; Statue-cube de Peftjaouaset, Antikenmuseum, Bâle), empruntées à diverses époques, dont les différences montrent qu au sein d un même groupe le temps peut lui-même être un facteur de diversification. Ensuite, on retrouve l homme installé sur un siège, comme le gouverneur Montouemhat sur sa fameuse statue de Berlin (Ägyptisches Museum), avant de le découvrir agenouillé ou debout, deux attitudes où il peut être représenté avec les mains tenant une figure divine, éventuellement dans un naos. En ce qui concerne la femme, si elle peut être assise sur un siège, elle apparaît plus souvent debout, en étant elle aussi susceptible de présenter une image divine, comme le rappelle un exemple inédit concernant une dame nommée Tachéretptah (collection privée). Ajoutons que les statues de temple se présentent sous des formes d autant plus variées qu outre les figures masculines et féminines, on compte aussi des groupes mêlant éventuellement des personnages des deux sexes, à l instar de la stèle-niche (collection privée) qui clôt cette revue des différents types statuaires. 9

10 Au-delà de l attitude, c est le corps même de l homme qui est l objet de l attention des artisans aux époques tardives, notamment après la période libyenne, quand la tendance archaïsante a remis à la mode le port du seul pagne court. Deux statues à la facture particulièrement soignée, l une saïte (Statue debout fragmentaire de Horoudja, Musée du Louvre, Paris) et l autre proche de la conquête d Alexandre (Statue debout fragmentaire dite «Dattari», Brooklyn Museum, New York), révèlent dans la façon de rendre le torse et les membres, une perception assez singulière de l anatomie. À travers elle, on voit l image de l homme changer, se départir peu à peu de son aspect massif et puissant, pour adopter une apparence plus délicate où l élégance domine. Salle 2 Une certaine image de l homme À des statues complètes ou presque succèdent des fragments statuaires dont la qualité est une invitation à mieux saisir les détails qui contribuent à la réputation de la statuaire privée tardive. Grâce à une quinzaine de têtes masculines, choisies parmi les plus belles et les plus représentatives de l Égypte tardive, on mesure par ailleurs combien les artisans sont plus soucieux encore du traitement du visage. Les exemples présentés témoignent notamment des deux styles, l un idéalisé et l autre plus réaliste, qui ont marqué leur évolution après le Nouvel Empire. Le premier, hérité des plus hautes époques et demeuré en vogue au-delà de la conquête d Alexandre, est magnifiquement représenté par un «crâne d œuf» de Berlin (Tête egg-head d une statue masculine, Ägyptisches Museum). La tête d une statue féminine de l Ägyptisches Museum se présente ainsi comme la contrepartie féminine des «crânes d œuf» présents dans la statuaire masculine. Quant au second style, apparu à la XXV e dynastie et occasionnellement attesté ensuite, il culmine sous les souverains lagides avec la superbe «tête verte» de Berlin (Ägyptisches Museum), chefd œuvre incontesté de l art égyptien qui est exposé avec son «homologue» de Boston (Museum of Fine Arts, Boston), autre merveille de l époque ptolémaïque. Dans ces œuvres, les visages ronds et juvéniles ont disparu pour laisser place à d autres où rides et plis de peaux viennent souligner le passage du temps. Salle 6 Beautés féminines Cette salle, la plus petite, offre juste assez de place pour clore notre revue de la statuaire privée tardive en accueillant quelques représentations féminines, choisies parmi les exemples peu nombreux que les temples ou les tombes nous ont livrés. Les premières sont des effigies debout, dont le rendu du corps est particulièrement remarquable. 10

11 Auprès d une reine ptolémaïque aux formes généreuses (Statue debout d une reine, Ägyptisches Museum, Berlin), apparaissent deux petites femmes nues, l une en ivoire (Statue féminine debout et nue, Ägyptisches Museum, Berlin) et l autre en argent (Statue féminine debout et nue, New York, Metropolitan Museum of Art, New York), dont la silhouette, aussi élancée que sensuelle, rappelle les beautés du Moyen Empire. Cet ensemble est complété par des têtes de femme montrant que les marques de l âge ont peu de prise sur leur physionomie. À leur façon, chacune de ces représentations illustre l idéal féminin de son époque. Salles 3-5 Le royaume des morts Les trois salles suivantes nous font passer du domaine des vivants à celui des morts en présentant ce que les Égyptiens ont réalisé de plus beau afin de répondre à leurs besoins dans l au-delà après le Nouvel Empire, quand les tombes richement décorées sont devenues des exceptions. Si le mobilier funéraire n est plus aussi abondant qu aux époques précédentes, chacun de ses éléments est en revanche confectionné avec beaucoup de soin, comme en témoignent les objets sélectionnés, significatifs du savoir-faire des artisans aux périodes tardives. Salle 3 : le plus beau pour l alimentation du défunt La première des trois salles est réservée aux objets destinés au culte funéraire et qui étaient de ce fait disposés dans un endroit accessible de la tombe, généralement au niveau du sol, où ils constituaient le mobilier de ce que nous désignons communément par le terme de chapelle. Le service dû au mort n ayant pas d autre but que de le nourrir, son principal élément est une table d offrandes sur laquelle on avait coutume de verser l eau contenue dans une situle, une façon simple d évoquer le repas funéraire. Ces deux accessoires sont représentés par de très beaux exemples auxquels s ajoutent plusieurs stèles funéraires, autres objets traditionnels des chapelles, dont les textes et, éventuellement, les représentations rappellent le souci du défunt de recevoir des offrandes solides et liquides. Notre exemple de table d offrandes (Musée du Louvre, Paris) retient particulièrement l attention car il est d une facture remarquable, ayant été réalisé pour un haut dignitaire de la cour saïte dans la deuxième moitié de la XXVI e dynastie. Non seulement le dessus est décoré de représentations des produits offerts au défunt, mais les côtés sont également couverts d inscriptions détaillant le menu funéraire. Parmi les stèles présentées, toutes de bonne facture et éventuellement rehaussées par une belle polychromie, celle au nom du pontife de Ptah Pachérienptah (British Museum, Londres) mérite un intérêt tout particulier, tant son décor est riche et ses inscriptions magnifiquement gravées. 11

12 Salle 4 : pour le repos de la momie Après les accessoires de la chapelle, viennent, dans la salle suivante, les principaux éléments du trousseau funéraire dont tout Égyptien entend disposer dans le secret de son caveau, généralement creusé en sous-sol. Cela comprend tout ce qui est au contact de sa momie, comme le cercueil et les quelques objets qu il contient, dont le papyrus funéraire et le scarabée de cœur. Mais il y a aussi des objets aussi typiques des sépultures tardives que les récipients contenant les viscères retirés du corps lors de l embaumement, les serviteurs destinés à accomplir les tâches agricoles à la place du défunt dans l au-delà, ainsi que la traditionnelle statue à l effigie du dieu des morts veillant sur le repos de la momie. Dans cette salle, on doit notamment remarquer les quatre vases canopes appartenant au personnage éminent dont on vient de découvrir la table d offrandes (Musée du Louvre, Paris). Avec leurs bouchons reproduisant les têtes des quatre fils d Horus, ils se signalent également par leur qualité, à la mesure de l importance de leur propriétaire. Une mention spéciale revient également à un papyrus dit «mythologique» (Kunsthistorisches Museum, Ägyptisch Orientalische Sammlung, Vienne), très représentatif de la littérature funéraire de la XXI e dynastie, qui se résume à une série d images aux couleurs encore très vives, la plupart extraites du fameux Livre des Morts. Salle 5 : dans l intimité du caveau d un prêtre nommé Ânkhemmaât La découverte du domaine des morts se poursuit dans une troisième et dernière salle où, après avoir fait des emprunts à différentes époques pour montrer ce qui se faisait de plus beau dans l équipement d un caveau, il a choisi de présenter un ensemble cohérent chronologiquement (collection privée), composé par les principaux objets qui accompagnaient la momie d un certain Ânkhemmaât, prêtre en activité à Héracléopolis peu après la conquête d Alexandre. Il a en effet le mérite d être représentatif de la richesse de la sépulture d un notable provincial vers la fin de l époque pharaonique. On retrouve des éléments connus, tels que le cercueil momiforme, la statue à l effigie du dieu des morts et la troupe de serviteurs funéraires, mais on en découvre aussi de nouveaux, comme le coffret à viscères remplaçant les canopes habituels ou la parure en cartonnage directement appliquée sur la momie comprenant deux masques dorés emboités l un dans l autre. Les matériaux employés dans la confection de ce trousseau sont relativement simples mais la façon dont ils ont été travaillés brille par sa grande qualité, comme l indiquent en particulier les détails du cercueil ou la belle polychromie du coffret. Salle 7 Des rois, des époques et autant d images du pharaon Du roi, médiateur entre les hommes et les dieux, les époques tardives ont paradoxalement conservé peu de souvenirs ou, plus exactement, des traces qui ne sont pas à la mesure de son rang. 12

13 Les pharaons qui se sont succédés sur le trône d Horus après les Ramsès n ont certes plus rien de commun avec les bâtisseurs d empire qui ont fait le prestige de l Égypte durant les XVIII e et XIX e dynasties et moins encore avec leurs glorieux prédécesseurs de l Ancien et du Moyen Empire. Par contre ils ont tous, indigènes ou étrangers, cherché à se présenter comme les défenseurs de la tradition pharaonique, même si leur zèle à assumer ce rôle a beaucoup varié d une époque à l autre, notamment en fonction de leur origine. Des temples qu ils ont édifiés ou agrandis, peu de vestiges nous sont parvenus, mais il reste une multitude de statues à leur effigie, en pierre ou en métal, qui les représentent éventuellement dans leur rôle d «exécuteur des rites». Seulement la plupart se réduisent aujourd hui à des fragments, corps mutilés ou têtes sans corps, dont on ne peut généralement que reconnaître l époque, si le nom du roi n est pas conservé. Pour évoquer les belles représentations des derniers pharaons, l exposition ajoute à un relief conservant l image d un roitelet libyen (Brooklyn Museum, New York) six têtes royales parmi les plus célèbres que nous a laissées l Égypte tardive, dont celles attribuées respectivement à Apriès et à Amasis, que possèdent les musées du Louvre et de Berlin (Ägyptisches Museum). Hormis la plus récente des six qui appartient à l époque ptolémaïque, elles se répartissent entre les XXV e, XXVI e et XXX e dynasties et, à l exception de celle du musée Jacquemart-André, à laquelle est associée le début du nom d Horus de Psammétique II, aucune ne peut être assignée avec certitude à un roi particulier. En marge de ces monuments bien connus, figure un témoignage inédit d un intérêt exceptionnel. Il s agit d un modèle de sculpteur (collection privée), conçu pour aider à façonner la tête d une statue d un Grand Roi, tel qu il apparaît dans l iconographie achéménide. Cet objet de style pharaonique qui doit remonter à la XXVII e dynastie, le montre ainsi avec la moustache et la longue barbe dont il est habituellement pourvu sur les monuments perses. Salle 8 L univers des dieux Au sommet de la hiérarchie se trouvent les dieux et les déesses. Ils se placent juste avant les morts glorifiés, le roi, son épouse, sa mère et ses enfants. Ils élisent domicile dans les différents temples du pays en venant se fondre dans les statues à leur image qui sont conservées dans la partie la plus reculée de chaque sanctuaire. Les époques tardives nous ont laissé très peu de ces effigies, les seules à bénéficier des rites accomplis par les prêtres, et la plupart des multiples exemples que nous leur devons sont en fait de simples ex-voto. Consacrés par les particuliers dans les parties accessibles des temples, ils prennent la forme de figurines en faïence, en métal ou en bois. Si beaucoup sont réalisées en série sans aucun soin particulier, certaines, pour peu qu elles aient été dédiées par un personnage de quelque importance, peuvent être d une excellente facture, le simple témoignage de piété se transformant ainsi en véritable œuvre d art. C est à ces cas exceptionnels qu une exposition comme la nôtre, consacrée aux plus belles réalisations de l Égypte tardive, ne peut manquer de s intéresser en leur réservant sa dernière salle. 13

14 Même si elles ne prétendent en aucun cas refléter le foisonnement du panthéon, la quinzaine de pièces retenues peut néanmoins témoigner de sa diversité. On retrouve d abord dans notre sélection de grandes divinités nationales, anciennes figures locales que les événements ont propulsées au premier rang. C est le cas d Amon, représenté par une superbe effigie en or illustrant la qualité du travail du métal à l époque libyenne (Metropolitan Museum of Arts, New York) mais c est aussi celui de Bastet, patronne de Bubastis devenue celle de la dynastie qui en est issue. Nous la découvrons sous les traits de la charmante chatte «Gayer Anderson» (British Museum, Londres), nouvelle célébrité de l Égypte tardive. Est associé ici sa contrepartie agressive, illustrée par différents objets, dont une égide en or (Walters Art Museum, Baltimore), qui montrent cette fois la fille de Rê sous les traits d une lionne redoutable. Vient ensuite le groupe le plus important : celui des divinités exclusivement rattachées à une localité qui compte aussi bien Ptah de Memphis, qu Hérichef d Héracléopolis, également présent sous la forme d une effigie en or de la Troisième Période intermédiaire (Museum of Fine Arts, Boston) ou Thot d Hermopolis, qui prend à la fois l aspect d un ibis (Kunsthistorisches Museum, Vienne) et d un babouin (Kunsthistorisches Museum, Vienne). À cet ensemble se mêlent également quelques figures que leur popularité au cours des époques tardives a conduit à être vénérées dans différents endroits. On a l exemple d Osiris, éventuellement représenté à Busiris sous les traits d Ândjty (Archaeological Collections, Southampton), l ancien dieu local dont il s est approprié l image, mais aussi celui du dieu-enfant, qui prend à Héracléopolis l identité de Somtous, aussi bien figuré assis sur un trône (Fondation Gandur pour l Art, Genève), qu accroupi sur une fleur de lotus (collection privée). Nous espérons qu au terme de ce parcours, jalonné de divers chefs-d œuvre permettant enfin d apprécier la production artistique de l Égypte tardive à sa juste valeur, le visiteur pourra désormais porter un regard plus favorable et plus attentif aux dix derniers siècles de l histoire pharaonique. Olivier Perdu Commissaire de l exposition 14

15 Brève histoire de l Égypte tardive ( av. JC) Durant les dix siècles qui précédent la conquête romaine en 30 avant notre ère, l Égypte est le théâtre de nombreux bouleversements, dont plusieurs invasions. Les dynasties libyennes Après la XXI e dynastie tanite ( avant notre ère), le chef de la puissante tribu libyenne des Mâ, installée de longue date en Égypte, se fait couronner et fonde la XXII e dynastie. Les rois d origine libyenne qui forment les XXII e, XXIII e et XXIV e dynasties restent au pouvoir durant deux siècles et demi ( avant notre ère). Cette période est marquée par des dissensions internes qui se soldent par un morcellement du territoire. Les pharaons kouchites Les rois de Napata (Soudan actuel) étendent peu à peu leur influence sur l Égypte, où ils sont finalement reconnus comme les représentants de la XXV e dynastie. C est au cours du demi-siècle de leur domination sur l Égypte que la tendance archaïsante bat son plein : les œuvres font alors référence à l art des temps anciens, et principalement aux productions de l Ancien et du Moyen Empire. Le renouveau saïte Profitant du fait que les Assyriens ont chassé les rois kouchites d Égypte, Psammétique I er, roi de Saïs appartenant à la XXVI e dynastie, réussit à prendre le pas sur les autres chefs locaux qui se partagent le Delta. À la fin de la première décennie de son règne, en 656 avant notre ère, il est en mesure d affirmer son pouvoir sur l intégralité de l Égypte. Grâce à cette réunification, le pays connaît une ère nouvelle de prospérité qui dure un siècle et demi. La première domination perse et les dernières dynasties indigènes Défaite par les armées perses en 525 avant notre ère, l Égypte doit se soumettre au pouvoir du Grand Roi : elle ne constitue alors plus qu une province de l empire perse. Les difficiles successions des Grands Rois sont l occasion de diverses insurrections qui portent sur le trône égyptien des représentants indigènes, comme Amyrtée II de Saïs, unique représentant de la XXVIII e dynastie, bientôt remplacé par les rois de la XXIX e dynastie. Cette lignée est toutefois rapidement écartée du trône au profit de la XXX e dynastie, initiée par Nectanébo I er, un personnage issu de l armée. Ce roi et ses descendants parviennent à protéger l Égypte du retour des Perses pour environ un demi-siècle ( avant notre ère), ce qui leur laisse le temps de relancer la production artistique et notamment architecturale. 15

16 La deuxième domination perse, l Égypte macédonienne puis lagide Après avoir battu Nectanébo II à Péluse, le Perse Artaxerxès III est maître de l Égypte. Cette deuxième domination perse, plus brutale et moins bien vécue par la population que la précédente, dure une dizaine d années ( avant notre ère). Miné par des crises intestines, l empire perse ne peut toutefois guère résister aux armées d Alexandre le Grand, qui s empare de l Égypte en 332 avant notre ère. À son décès en 323, le général Ptolémée fils de Lagos prend la fonction de satrape avant de se faire couronner en 305 avant notre ère. L Égypte passe alors de l époque macédonienne à la dynastie lagide. Cette dynastie s éteint en 30 avant notre ère à l issue de la bataille d Actium qui oppose les forces d Octave à celles de Marc Antoine et de Cléopâtre VII. 16

17 Chronologie 17

18 En 1987, Michel Dewachter publiait un article sur les collections égyptiennes conservées dans les académies et les fondations de l Institut de France où l on découvrait avec surprise l existence d un fonds dans les deux sites de la fondation Jacquemart-André et, semble-t-il, des pièces de la plus grande qualité. Cette découverte méritait cependant d être détaillée, ce que l exposition Le Crépuscule des pharaons nous donne enfin l occasion de faire. En consultant des archives du Musée, il nous a été possible de repérer deux voyages en Égypte, le premier en 1894 et le second en De plus, la précieuse série des factures a révélé un fait inconnu jusqu ici et qui ne manque pas d intérêt : au cours de son second déplacement, Nélie Jacquemart a surtout acheté au Caire. S agissant des antiquités égyptiennes, c est pendant son premier voyage qu elle procède aux achats les plus importants, entre les mois de janvier et mars 1894, alors qu elle est accompagnée par son mari, Édouard André. C est d ailleurs leur dernier voyage puisqu à l issue de ce dernier, Édouard André décède. On en sait un peu plus sur ce périple grâce aux copies des correspondances de leur fidèle secrétaire, Monsieur Cadore et l on suit leur périple de Port-Saïd au Caire, puis de la capitale à Louxor et à Assouan. Ces déplacements se passent dans les meilleures conditions même s il est souvent fait allusion à la santé d Édouard André. À chaque étape, ils ne manquent pas de visiter les boutiques des antiquaires les plus connus, notamment Dingli, l un des piliers du commerce international de ce genre d antiquités et procèdent à de nombreux achats. On peut en conclure qu ici comme ailleurs, ils s étaient adressés aux meilleurs. De ce voyage, ils vont rapporter une centaine de pièces, menus objets comme éléments de sculpture monumentale qui sont d abord déposés boulevard Haussmann. En 1897 intervient un épisode inédit au cours duquel Nélie Jacquemart offre au musée du Louvre cinquante-cinq pièces. Puis en 1902, elle retire encore une quinzaine d œuvres qui vont être transportées dans l Abbaye Royale de Chaalis, nouvellement acquise. C est donc au regard de ces trois ensembles que l on peut aujourd hui apprécier l intérêt de Nélie Jacquemart pour l Égypte pharaonique. De cet examen, il ressort que cette dernière a essentiellement acheté des pièces appartenant à la période dite tardive, celle qui précisément correspond à notre exposition mais on peut imaginer que ce choix a été conditionné par les ressources du marché de l art et non par un goût spécifique pour les productions du dernier millénaire, ce qui aurait été très surprenant compte tenu que la science égyptologique considérait encore cette époque comme celle de la décadence de l empire pharaonique. On y retrouve une majorité de têtes, ce qui renvoie à son intérêt bien connu pour le portrait, un genre qu elle avait pratiqué en peinture avant son mariage. De ce point de vue, les choix qu elle fit sont remarquables et sa série quasi complète des portraits des Psammétique montre une qualité esthétique incontestable. Il n est donc pas étonnant que les grandes encyclopédies sur l art égyptien aient toujours retenu l une de ces pièces comme illustration. 18

19 Ce caractère, alors que Nélie Jacquemart, ne disposait d aucune expérience en la matière, est une nouvelle démonstration de sa véritable nature, celle d un collectionneur dans l âme comme l avait été Édouard André. Elle doit nous amener à regarder avec la plus grande attention le moindre de ses achats, qu elle faisait plutôt par coup de cœur que selon des critères raisonnés. S il est vrai que l ensemble rassemblé est de petite taille en regard des collections conservées dans nos grands musées, il introduit parfaitement le projet mené par Olivier Perdu, un spécialiste de la période qui a bien voulu mettre à notre disposition sa compétence pour offrir au grand public le résultat le plus actualisé des recherches en égyptologie. Nul ne pourra désormais affirmer que ce millénaire, politiquement agité, marqué par de grandes invasions et la disparition progressive des dynasties indigènes, a été celui d une décadence artistique. Nicolas Sainte Fare Garnot Conservateur du Musée Jacquemart-André 19

20 Les visuels de la RMN peuvent être reproduits en ¼ de page. Les reproductions dans un format supérieur sont soumises au paiement de droits de reproduction. Pour le règlement des droits de reproduction, contacter Madame Vladana Jonquet à l adresse : vladana.jonquet@rmn.fr. Les œuvres concernées par cette mesure sont les suivantes : Statue agenouillée de Nakhthorheb (page 20), Autre figure féminine nue (page 22), Haut d une statue d un dévot de Ptah-Sokar (page 22) et Statue fragmentaire d Amon (page 27). Dans les collections permanentes Statue agenouillée de Nakhthorheb Milieu de la XXVI e dynastie ( avant notre ère) Hermopolis-Baqlieh, temple de Thot probablement Grès silicifié, H. 148,5 cm ; l. 54 cm ; P. 68 cm Paris, Musée du Louvre département des Antiquités égyptiennes Inv. A 94 Musée du Louvre, Dist. RMN/Patrick Leroy 20

21 Dans l exposition L Égypte aux mille visages Tête verte de Berlin Époque ptolémaïque ( avant notre ère) et probablement I er siècle avant notre ère. Origine inconnue Grauwacke, H. 23 cm Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, donation : James Simon. Inv SMB Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, Foto : Sandra Steiß 21

22 Autre figure féminine nue XXVI e dynastie nationale, règne de Néchao II ( avant notre ère). Origine inconnue. Argent. H. 24 cm ; l. 5,6 cm ; P. 5,4 cm New York, Metropolitan Museum of Art, Theodore M. Davis Collection, Bequest of Theodore M. Davis, 1915.Inv The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN/image of MMA Statue debout d une reine Époque ptolémaïque (III e ou, éventuellement, II e siècle avant notre ère). Origine inconnue. Grauwacke. H. 68,5 cm ; L. 19 cm ; P. 14 cm Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Ägyptisches Museum und Papyrussammlung. Inv SMB Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, Foto: Sandra Steiß Haut d une statue d un dévot de Ptah-Sokar Fin de la XXVI e dynastie ( avant notre ère) ou début de la XXVII e dynastie ( avant notre ère) Memphis Grauwacke, H. 25,4 cm ; l. 18,4 cm ; P. 12,1 cm Paris, Musée du Louvre département des Antiquités égyptiennes Inv. N 2454 Musée du Louvre, Dist. RMN/ Les frères Chuzeville Statue debout théophore de la dame Tachéretptah XXV e dynastie ( avant notre ère) Origine inconnue «Bronze» avec des incrustations H. 30,8 cm (27,8 cm sans les tenons) ; l. 9 cm ; P. 8,2 cm Collection privée D.R. / Paul Louis Statue-cube de Padichahédédet Début de la XXVIe dynastie ( avant notre ère) Memphis, temple de Ptah Basalte H. 50,5 cm ; l. 19 cm ; P. 34,7 cm Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (en dépôt au Musée du Louvre) Inv. DUT 307 Patrick Pierrain / Petit Palais / Roger-Viollet Statue debout fragmentaire dite «statue Dattari» XXX e dynastie probablement ( avant notre ère) Origine inconnue, mais assurément un temple dédié à la triade amonienne. Diorite, H. 51,2 cm, l. 16,7 cm, P. 14 cm New York, Brooklyn Museum, Charles Edwin Wilbour Fund. Inv Brooklyn Museum Charles Edwin Wilbour Fund 22

23 Statue assise à terre de Bès XXVI e dynastie, règne de Psammétique I er ( avant notre ère) Bouto, temple d Horus Calcaire compact. H. 32,2 cm ; l. 20,9 cm ; P. 23,6 cm Lisbonne, Musée Calouste Gulbenkian Inv. 158 Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne Photo : Catarina Gomes Ferreira Le royaume des morts Ouchebti de Psammétique fils de Sébarékhit Fin de la XXVI e dynastie ( avant notre ère) Nécropole memphite, Saqqara «Faïence» bleue H. 18, 5 cm Londres, British Museum Inv. EA The Trustees of the British Museum Stèle funéraire de Payesheres Fin de la XXVI e dynastie ( avant notre ère) Nécropole memphite Calcaire polychrome, H. 43 cm, l. 23 cm Vienne, Kunsthistorisches Museum, Ägyptisch- Orientalische Sammlung. Inv. ÄS 185 Kunsthistorisches Museum, Vienna 23 Statue de Ptah-Sokar-Osiris de Padihorpakhéred Époque ptolémaïque ( avant notre ère) Origine inconnue Bois stuqué, peint et doré H ; 97 cm ; l. 15,5 cm ; P. 36,5 cm Florence, Museo Egizio Inv Foto Soprintendenza Beni Archeologici della Toscana

24 Coffret à viscères d Ânkhemmaât IV e siècle avant notre ère, Nécropole tardive d Héracléopolis Magna (Abousir el-melek) Bois stuqué et peint, H. 64,5 cm ; l. 38,3 cm ; P. 40,5 cm Collection privée D.R. / Paul Louis Masque funéraire d Ânkhemmaât IV e siècle avant notre ère Nécropole tardive d Héracléopolis Magna (Abousir el-melek) Cartonnage stuqué, peint et doré H. 36 cm ; l. 21,5 cm ; P. 29 cm Collection privée D.R. / Paul Louis Cercueil momiforme intérieur d Ânkhemmaât IV e siècle avant notre ère, nécropole tardive d Héracléopolis Magna (Abousir el- Melek) Bois stuqué, peint et doré 195 cm (H) ; 56 cm (L), 42 cm (P) Collection privée D.R. / Paul Louis 24

25 Pharaons Tête attribuée à Nectanébo I er XXX e dynastie ( avant notre ère) Origine inconnue Grauwacke H. 38,5 cm Londres, British Museum Inv. EA 97 The Trustees of the British Museum 25

26 Statue agenouillée d un roi kouchite offrant deux pots Attribué à la XXV e dynastie ( avant notre ère) Memphis (?), «Bronze» H. 22,5 cm (20,5 cm sans les tenons) Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Ägyptisches Museum und Papyrussammlung Inv SMB Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, Foto: Jürgen Liepe Tête attribuée à Ptolémée II Début de l époque ptolémaïque ( avant notre ère) Origine inconnue. Granite (?). H. 28,5 cm Baltimore, Walters Art Museum. Inv Photo The Walters Art Museum, Baltimore L univers des dieux Statue de Bastet sous forme de chatte dite «Gayer- Anderson Cat» XXVI e dynastie probablement ( avant notre ère) Origine inconnue «Bronze» incrusté d argent et anneaux en or H. 42 cm (34 cm sans les tenons), l. 13 cm, P. 23 cm Londres, British Museum Inv. EA The Trustees of the British Museum 26

27 Plaque avec représentation du dieu Bès Datée du VII e siècle avant notre ère (XXV e -XXVI e dynasties) Assour (Qal at Cherqat, Iraq) Pâte de verre ou «faïence» H. 16, 7 cm ; l. 8,5 cm ; P. 2,2 cm Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Ägyptisches Museum und Papyrussammlung. Inv SMB Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, Foto: Jürgen Liepe Statue fragmentaire d Amon Époque libyenne, vers 800 avant notre ère Origine inconnue. Or ; H. 17,5 cm ; l. 4,7 cm; P. 5,8 cm New York, Metropolitan Museum of Art, Purchase, Edward S. Harkness Gift, Inv The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN/ image of MMA Statue de Thot sous forme d ibis Basse Epoque (datée du VI e siècle avant notre ère) Origine inconnue. Bois, argent, verre, stuc. H. 28,8 cm ; l. 8,7 cm ; P. 22,2 cm Vienne, Kunsthistorisches Museum, Ägyptisch-Orientalische Sammlung Inv. ÄS Kunsthistorisches Museum, Vienna Statue de Somtous sur le lotus Basse Epoque ( avant notre ère) Héracléopolis Magna, probablement «Bronze» et yeux incrustés d or H. 24,5 cm. Base : H. 2,9 cm ; l. 6,2 cm ; P. 11,7 cm Collection privée D.R. / Paul Louis Égide avec contrepoids Epoque libyenne ( avant notre ère) Origine inconnue Or H. 7 cm ; l. 6,57 cm Baltimore, Walters Art Museum Inv Photo The Walters Art Museum, Baltimore 27

28 Culturespaces anime et gère, avec éthique et professionnalisme, des monuments, musées et sites historiques prestigieux qui lui sont confiés par des institutions publiques et des collectivités. En font parti : le Musée Jacquemart-André à Paris, les Villas Ephrussi de Rothschild et Kérylos sur la Côte d Azur, le Théâtre Antique d Orange, le Château des Baux de Provence, les Arènes de Nîmes, les Cités de l Automobile et du Train à Mulhouse et le Champ de bataille de Waterloo. En 20 ans, en étroite collaboration avec des conservateurs et des historiens de l art, Culturespaces a organisé de multiples expositions temporaires de niveau international à Paris et en région. Pour chaque exposition, Culturespaces dirige toute la chaîne de production, en étroite collaboration avec le propriétaire public, le conservateur et le commissaire de l exposition : programmation, prêts, transports, assurances, scénographie, communication, partenariat et mécénat, catalogues et produits dérivés. Culturespaces travaille aujourd hui avec les plus prestigieuses institutions muséales nationales et internationales. Les dernières expositions produites par Culturespaces au Musée Jacquemart-André : 2011 Fra Angelico et les Maîtres de la lumière visiteurs 2011 Dans l intimité des frères Caillebotte, Peintre et Photographe visiteurs 2010 Rubens, Poussin et les peintres du XVII e siècle visiteurs 2010 Du Greco à Dalí. Les grands maitres espagnols de la collection Pérez Simón visiteurs 2009 Bruegel, Memling, Van Eyck La collection Brukenthal visiteurs 2009 Les Primitifs Italiens. Chefs-d œuvre de la collection d Altenbourg visiteurs 2008 Van Dyck visiteurs 2007 Fragonard visiteurs 2006 L Or des Thraces visiteurs 2005 David, intimité et grandeur visiteurs 28

29 Le commissariat Monsieur Olivier Perdu, égyptologue attaché à la Chaire de Civilisation pharaonique du Collège de France. Spécialiste de l Égypte tardive, Olivier Perdu est l auteur de diverses études concernant son histoire, ses textes ou ses monuments parues dans des revues spécialisées. Ses recherches dans ce domaine l ont également amené à intervenir dans plusieurs congrès ou colloques, de même qu à participer à plusieurs ouvrages collectifs, dont le récent Companion to Ancient Egypt (Blackwell, 2010) où il a retracé l évolution de l Égypte durant la Basse Époque. Après avoir enseigné sa spécialité à l École du Louvre de 1983 à 2000 et publié en 1994, avec Elsa Rickal, le catalogue de la collection égyptienne du Musée de Picardie à Amiens, il achève actuellement le catalogue des statues privées tardives du département égyptien du Louvre, dont le premier volume est en cours d impression. Par ailleurs viceprésident de la Société française d égyptologie, il assume depuis 2009 la direction de la Revue d Égyptologie, premier périodique français dans ce domaine. Monsieur Nicolas Sainte Fare Garnot, historien de l art spécialiste de la peinture française, est le conservateur du Musée Jacquemart-André depuis Depuis sa nomination au Musée Jacquemart-André, il a réorganisé la distribution des collections selon le programme d origine et a lancé des campagnes de restaurations et d inventaires. Avec Culturespaces, il contribue à créer une nouvelle dynamique au sein du musée en apportant son concours scientifique aux expositions temporaires organisées deux fois par an. La scénographie Pour mettre en lumière les lignes de force de l art des dernières dynasties égyptiennes, Hubert le Gall a conçu une scénographie contemporaine, épurée et élégante. Hubert le Gall est un designer français, créateur et sculpteur d'art contemporain, né en Son œuvre fait l objet de nombreuses expositions à travers l Europe. Depuis 2000, il réalise des scénographies originales pour des expositions, parmi lesquelles : 2011 Musée Jacquemart-André, Paris Fra Angelico et les Maîtres de la lumière 2011 Musée Maillol, Paris Pompéi, un art de vivre 2011 Musée Jacquemart-André, Paris Dans l intimité des frères Caillebotte, Peintre et Photographe 2011 Musée Maillol, Paris Miró sculpteur 2011 Galeries nationales du Grand Palais, Paris Odilon Redon, Prince du Rêve 2011 Galeries nationales du Grand Palais, Paris Aimé Césaire, Lam, Picasso 2010 Galeries nationales du Grand Palais, Paris Monet 29

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