Couverture Graphisme : unchatauplafond / illustration Roc Canals / Getty- Images Photo de l Andreu Dalmau / EPA / MAXPPP

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Couverture Graphisme : unchatauplafond / illustration Roc Canals / Getty- Images Photo de l auteur @ Andreu Dalmau / EPA / MAXPPP"

Transcription

1

2

3 Couvrtur Graphism : unchatauplafond / illustration Roc Canals / Gtty- Imags Photo d l Andru Dalmau / EPA / MAXPPP Librairi Arthèm Fayard, ISBN :

4 À tous cux qui œuvrnt pour la guérison du mond

5 «Soyz l changmnt qu vous voulz dans l mond.» Gandhi

6 Tabl ds matièrs Couvrtur Pag d titr Pag d Copyright Tabl ds matièrs Avant-propos I La fin d un mond 1. Ds boulvrsmnts inédits La fin d la ruralité, l xplosion urbain L èr d la vitss Plus nombrux t plus viux Globalisation d l information Mondialisation économiqu t financièr Mondialisation ds droits d l homm 2. Un nouvau tournant axial d l histoir humain L tmps s accélèr, l spac rétrécit La révolution néolithiqu Un révolution cérébral Un nouvau tournant axial d l humanité Déclin d l occidnt? 3. Ls symptôms d un mond malad Cris nvironnmntal Cris agricol Cris économiqu t financièr

7 Cris du politiqu Cris sanitair t psychologiqu 4. Changr d logiqu Un cris systémiqu Impossibl fuit n avant Illusoir rtour n arrièr Un révolution d la conscinc humain II L aub d un rnaissanc 1. Vois t xpérincs d guérison Au srvic d la Trr Au srvic d l humanité Au srvic d la prsonn 2. Un rdécouvrt ds valurs univrslls La vérité La justic Rspct d l autr La librté L amour La bauté Ls droits d l homm sont-ils univrsls? Qull hiérarchi ds valurs? 3. Rénchantr l mond Rfusr la quantification d la vi D la «contr-cultur» aux altrmondialists

8 La révolution scintifiqu 4. S transformr soi-mêm pour changr l mond La révolution intériur Ls trois révolutions individualists Un nécssair rééquilibrag Conclusion Nots Rmrcimnts

9 Avant-propos Put-on êtr hurux dans un mond malhurux? J ai consacré ms drnirs ouvrags à la qustion d la sagss prsonnll, qui prmt à chacun d trouvr davantag d sérénité, d sns, d joi. Loin d êtr égoïst, c travail sur soi conduit nécssairmnt à un amélioration d la qualité d nos rlations avc ls autrs t avc l mond. Et nous souhaitons pour l mond c qu nous nous souhaitons à nous-mêms d millur : la paix t l harmoni. Or nous faisons tous l constat qu l mond va d plus n plus mal. D tous ls maux qui murtrissnt la planèt t l humanité, la plupart ds politiqus t ds médias smblnt n n rtnir qu un : la cris économiqu. Et ils n voint bin souvnt qu un uniqu rmèd miracl pour y répondr : l rtour d la croissanc par la rlanc d la consommation. Notr mond st malad. Mais la cris économiqu t financièr actull n st qu un symptôm d déséquilibrs baucoup plus profonds. Nous vrrons tout au long d ct ouvrag qu la cris du mond modrn a ds racins lointains t ds ramifications multipls. Et la solution qui nous st proposé st à la fois trop partill t parfaitmnt illusoir sur l long trm, puisqu ls rssourcs d la planèt sont limités t qu l accroissmnt brutal d la consommation au cours ds drnièrs décnnis constitu précisémnt un ds élémnts du problèm global qu nous somms cnsés résoudr. Pour guérir l mond, il n suffit pas d s concntrr sur un sul symptôm t d pnsr qu, n l traitant avc un bonn dos d antibiotiqus, tout rpartira comm avant. Il convint d considérr l mond pour c qu il st : un organism complx t, qui plus st, attint d nombrux maux : cris économiqu t financièr, crts, mais aussi cris nvironnmntal, agricol, sanitair ; cris psychologiqu t idntitair ; cris du sns t ds valurs ; cris du politiqu, c st-à-dir du vivrnsmbl, t cla à l échll d la planèt. La cris qu nous travrsons st systémiqu : ll «fait systèm» t il st impossibl d isolr ls problèms ls uns ds autrs ou d n ignorr ls causs profonds t intriqués. Pour guérir l mond, il faut donc tout à la fois connaîtr la véritabl natur d son mal t pointr ls rssourcs dont nous disposons pour l surmontr. C st ainsi qu j ai conçu c livr. La prmièr parti propos un diagnostic d la maladi qui affct notr mond : sctur par sctur, mais aussi d manièr transvrsal, n ssayant d comprndr c qui rli touts ls criss sctorills ntr lls. Il m st apparu dès lors nécssair d ouvrir ctt analys par un rgard historiqu sur ls immnss mutations auxqulls notr mond s st trouvé confronté au cours ds dux drnirs siècls : fin d la ruralité t xplosion urbain, accélération d la vitss, boom démographiqu t allongmnt d la duré d vi, globalisation d l information t d l économi, xpansion mondial ds droits d l homm t d la démocrati. Nous pourrons ainsi comprndr commnt cs mutations xtrêmmnt rapids t qui n ont fait qu s accélérr au cours ds trois drnièrs décnnis ont boulvrsé non sulmnt nos mods d vi, mais aussi notr équilibr psychologiqu t nos fonctions cérébrals. L accélération du tmps vécu t l rétrécissmnt d l spac qui n résult constitunt dux paramètrs, parmi d autrs, d un mutation anthropologiqu t social aussi important à ms yux qu l passag, il y a nviron douz mill ans, du paléolithiqu au néolithiqu, quand l êtr humain a quitté un mod d vi nomad au sin d la natur pour s sédntarisr t construir ls prmirs villags qui dvindront cités, puis royaums, mpirs t

10 civilisations. Au trm d c procssus millénair d concntration t d rliaison, nous assistons aujourd hui, pour la prmièr fois dans l histoir humain, à l avènmnt d un civilisation à l échll d la planèt. Nous somms tous intrdépndants. Mais ctt civilisation n st pas suffisammnt l fruit d un dialogu ds culturs t rst trop xclusivmnt porté par ls boulvrsmnts tchnologiqus qui l ont produit. Parfois pour l millur (démocrati t droits d l homm), mais parfois aussi pour l pir (idéologi consumérist, financiarisation d l économi, homogénéisation culturll, tc.), ll st l résultat d un hégémoni d l Occidnt, d sa maîtris tchniqu, d crtains d ss valurs, bonns ou mortifèrs. Ell rst aussi, d manièr paradoxal, mnacé par ds modèls sociaux hérités d la révolution du néolithiqu t qui dvinnnt ncor plus dstructurs à l échll planétair : coupur d l homm t d la natur, domination d la fmm par l homm, absolutisation ds culturs t ds rligions, tc. L procssus d la guérison du mond pass d abord par un critiqu lucid t argumnté ds logiqus mécanists t mrcantils qui sont à l origin d bin ds dérèglmnts d la Trr t ds sociétés humains. L homm t la planèt qui l hébrg, n fft, n sont pas ds marchandiss. La vi n st pas sulmnt quantifiabl. La guérison du mond pass aussi par un rformulation ds valurs éthiqus univrslls à travrs un authntiqu dialogu ds culturs t par un rfondation du lin ntr l êtr humain t la natur, l homm t la fmm, l individu t la transcndanc. Nous vrrons alors qu bin ds vois t ds xpérincs d guérison s offrnt à nous. J cit ainsi d nombrux xmpls d homms t d fmms, d associations, d ntrpriss ou d ONG qui ont mis n plac, d manièr très concrèt, ds vois altrnativs prmttant d rspctr t d guérir la Trr, l humanité, la prsonn humain. J montrrai aussi commnt l chmin d la guérison pass à l intériur d chacun d nous, non sulmnt grâc à un convrsion d notr rgard t parfois d nos mods d vi, mais aussi par un nécssair rééquilibrag ntr notr vi activ t notr vi intériur, ntr notr crvau logiqu t notr crvau intuitif, ntr nos polarités masculins t féminins. Car, sans un transformation d soi, aucun changmnt du mond n sra possibl. Sans un révolution d la conscinc d chacun, aucun révolution global n st à spérr. La modrnité a mis l individu au cntr d tout. C st donc aujourd hui sur lui, plus qu sur ls institutions t ls suprstructurs, qu rpos l nju d la guérison du mond. Comm Gandhi l a si bin xprimé : «Soyz l changmnt qu vous voulz dans l mond». Par-dlà tous ls rafistolags éphémèrs d un pnsé t d un systèm à bout d souffl, un immns révolution st n march : cll d la conscinc humain. Ell n concrn ncor qu un minorité d individus t ls signaux qu ll émt sont faibls. Mais, parc qu ll st mu par ls dux grands forcs qui donnnt sns à l univrs la vi t l amour, rin sans dout n pourra l arrêtr. Sul l tmps nous st désormais compté. Car nous savons aussi qu ls comportmnts égoïsts t irrsponsabls continunt lur œuvr d sap ds sociétés humains t d dstruction ds écosystèms d la planèt. Nul n sait où ni quand s situra l point d non-rtour. Raison d plus pour allr d l avant!

11 I La fin d un mond

12 Chapitr 1 Ds boulvrsmnts inédits «C st plus comm avant!» a-t-on coutum d dir à chaqu époqu. Il n xist sans dout pas un sul génération qui n ait u l imprssion d vivr d profonds boulvrsmnts. L mond st n mouvmnt prmannt. Pourtant, nous connaissons dpuis dux siècls, parfois mêm dpuis sulmnt qulqus décnnis, ds mutations d très grand amplur, inédits dans l histoir d l humanité. Il n st pas xagéré d dir qu l mond a plus changé ntr nous-mêms t nos arrièr-grands-parnts qu ntr lur époqu (l début du xx siècl) t l mond antiqu. La plupart ds boulvrsmnts intrvnus dans nos mods d vi sont liés à un révolution tchniqu sans précédnt dans l histoir. Crtains sont issus d procssus séculairs qui s sont brutalmnt accélérés, comm l urbanisation. D autrs sont apparus plus subitmnt, comm la globalisation d l information. Tous ont n commun non sulmnt d êtr l fruit d la démultiplication ds découvrts tchnologiqus, mais aussi d plongr l humanité dans un situation radicalmnt nouvll. Nous allons voir quls défis, qulls mutations anthropologiqus, parfois quls problèms vitaux posnt cs boulvrsmnts. Mais commnçons par pointr cs principals mutations sans équivalnt dans l histoir humain, pourtant viill d plusiurs cntains d millirs d annés I. La fin d la ruralité, l xplosion urbain En 1800, à pin 3 % ds êtrs humains vivaint dans ls vills : hormis ls élits politiqus, socials, culturlls t rligiuss, t cux qui gravitaint autour d lls, ainsi qu qulqus commrçants qui assuraint ls srvics, l écrasant majorité d la population mondial était rural. C st là, dans ls campagns, qu s trouvaint ls moyns d subsistanc issus d la chass, d la pêch n rivièr, d l élvag ou d l agricultur. La vi était rythmé par ls saisons. Ls migrations étaint rars. La plupart ds individus naissaint t mouraint dans l mêm villag ou dans un rayon n dépassant pas qulqus dizains d kilomètrs. Tl fut l cas pndant ds millénairs, dpuis qu l homm a commncé à s sédntarisr, il y a nviron quinz mill ans. L procssus d urbanisation s st fortmnt accéléré n Europ à la fin du xviii siècl sous l fft d la révolution industrill qui vit l jour au Royaum-Uni, puis n Franc, avant d touchr l Allmagn t d gagnr ls États-Unis au miliu du siècl suivant. En 1900, 15 % d la population occidntal était dvnu urbain. En 1950, c chiffr attignait 30 %. L phénomèn s st nsuit dévloppé d manièr xponntill n s élargissant au mond ntir. Ainsi, n 2008, soit tout just dux siècls après ls débuts du procssus d urbanisation, nous avons franchi l cap du half-half : 50 % d ruraux pour 50 % d urbains à l échll mondial. En 1900, douz vills au mond comptaint plus d un million d habitants. En 1950, lls étaint quatr-vingttrois, dont dux, Nw York t Londrs, étaint c qu on appll ds mégapols, rassmblant plus d 10 millions d habitants. Aujourd hui, il xist vingt-trois d cs «méga-vills». L urbanisation du Sud a été plus tardiv qu cll du Nord, mais l phénomèn s y st dévloppé d manièr baucoup plus brutal. En fft, jusqu au début ds annés 1950, la majorité ds habitants du

13 tirs mond étaint ds ruraux. La colonisation, ls gurrs notammnt civils, la misèr, l absnc d srvics d bas (écols, hôpitaux ), ont poussé, t continunt d poussr, d largs pans d la population vrs ds cités tntaculairs, grandis trop rapidmnt pour êtr équipés d véritabls infrastructurs ou pour avoir fait l objt d msurs d urbanism conséqunts. En Chin, par xmpl, l taux d urbanisation st passé, n trnt ans, d 18 à 50 %, t continu d grimpr. Du fait du boom industril, ls mégapols chinoiss sont avids d main-d œuvr t l gouvrnmnt ncourag ls agriculturs à abandonnr lurs trrs pour œuvrr dans l sctur industril t clui ds srvics. L pays comptait un quarantain d grands vills à la fin ds annés 1940 ; lur nombr a dépassé l millir, dont un cntain rgroup plus d un million d habitants. En contrparti, t pour nourrir sa population, la Chin a opté pour un solution qui put paraîtr étonnant pour un pays aussi vast : la location ou l achat d trrs arabls dans ls pays pauvrs ux-mêms sous-alimntés, notammnt l Soudan, l Tchad ou l Éthiopi. Ainsi, au cours d cs drnièrs annés, ds États ont cédé ds dizains d millions d hctars d trrs arabls à ds pays étrangrs, xpulsant ls populations locals, contraints, à lur tour, d migrr vrs ls bidonvills suburbains. Pour s n tnir au cas d la Franc, cll-ci, au sortir d la Scond Gurr mondial, rstait un pays rural dont 30 % d la population travaillait dirctmnt dans l agricultur. Aujourd hui, huit Français sur dix vivnt dans ds zons urbains, t sulmnt un million d prsonns participnt régulièrmnt à l activité ds xploitations agricols françaiss. Ls ptits t moynns xploitations tndnt par aillurs à disparaîtr au profit d conglomérats agro-industrils, c qui ajout aux difficultés qu connaissnt ls xploitants, soumis à ds rythms infrnaux t concurrncés par ds produits moins onérux n provnanc d l étrangr où l coût d la main-d œuvr st moins élvé. Cux-là, qui finissnt par rnoncr, rjoignnt à lur tour ls rangs ds nouvaux urbains. On stim qu, n 2025, d 65 à 80 % d la population mondial sra urbain. Nous somms donc n train d vivr un tournant historiqu dont il st malaisé d jaugr touts ls conséquncs. L èr d la vitss La locomotiv à vapur a été invnté n Vingt ans plus tard fut inauguré n Angltrr la prmièr lign d chmin d fr commrcial pour passagrs t marchandiss ; la vitss d point y était l doubl d cll d la dilignc qu nos aïux mpruntaint pour s déplacr à qulqu 20 km/h. Ls détracturs du rail avaint alors bondi t, à coups d argumnts «scintifiqus», avaint annoncé qu n s déplaçant à un vitss supériur à 50 km/h, l homm dvindrait fou. Dux siècls plus tard, un nouvll génération d trains roul à 360 km/h, un broutill fac aux avions qui nous transportnt déjà à 900 km/hur pour n pas parlr du Concord qui attignait allégrmnt ls km/h, prmttant au voyagur quittant Paris d arrivr à Nw York bin avant l hur (local) d son départ. La Trr s st trriblmnt rétréci. Et ncor n s agit-il là qu ds déplacmnts physiqus! A-ton ncor réllmnt bsoin d bougr quand, n qulqus fractions d scond, on put s «téléportr» par visioconférnc à l autr bout d la planèt grâc à Intrnt? Nous n avons plus bsoin d allr à la post pour achminr un lttr, attndr qu ll parvinn à son dstinatair t qu clui-ci nous répond à son tour : un mail nvoyé d un simpl clic, t l affair st réglé prsqu à la vitss d la lumièr (un signal dans un câbl circul à 720 millions d km/h, contr plus d un milliard d km/h pour la lumièr). En fait, on n a plus bsoin d prdr son tmps à s déplacr pour quoi qu c soit : dans un mond où ls rythms s accélèrnt, ls machins nous prmttnt d allr toujours plus

14 vit. L un ds xmpls ls plus frappants st clui d la Bours : il n y a pas si longtmps, ls opérations étaint cantonnés au sin d cs tmpls, l palais Brongniart à Paris ou l London Stock Exchang à Londrs, où s agglutinaint tradrs t autrs donnurs d ordrs, t où l passag aux écrans digitaux pour affichr ls cours fut prçu, n son tmps, comm un avancé majur. Mais l palais Brongniart n xist plus il a été transformé n cntr d conférncs t l London Stock Exchang st dvnu, pour ls initiés, l nom du sit Intrnt où ls actions s échangnt n continu, à touts ls hurs du jour t d la nuit, n tmps rél t surtout à un vitss ahurissant. Un opération allrrtour, c st-à-dir la mis n vnt, puis la vnt ffctiv d actions, prnd n moynn 100 microsconds! Ctt spéculation élctroniqu, fait par ds ordinaturs surpuissants, constitu aujourd hui l ssntil ds transactions financièrs aux États-Unis comm n Europ, t prmt à ss acturs d mpochr ds milliards d dollars d profit chaqu anné. Et pourtant c laps d tmps st apparmmnt prçu comm ncor trop long par ls tradrs qui, dans lur quêt d la vitss infini, frétillnt à la prspctiv d la mis n plac d coûtux résaux d fibrs optiqus rliant ls principals placs boursièrs, qui lur front gagnr d préciux millièms d scond à chaqu transaction. La vitss d transfrt ds informations a fait miux qu s accélérr : ll a été multiplié par dix millions dpuis l début du xx siècl! Oublions l èr du télégraph, décidémnt trop lointain t qui impliquait ll aussi un achminmnt physiqu. Il y a trnt ou quarant ans, l télx régnait ncor n maîtr, t ls téléscripturs crépitaint dans touts ls rédactions, crachant ls nouvlls lttr par lttr, mot par mot. On s impatintait autour ds machins mais on attndait. Aurions-nous ncor ctt incroyabl patinc, nous qui trépignons si Intrnt n nous obéit pas au doigt t à l œil, t qui considérons ls modms t autrs bas débits d il y a dix ans comm ds vstigs d l Antiquité? La machin doit désormais allr plus vit qu notr pnsé ls nouvlls machins l font d aillurs très bin, alignant n ds tmps rcords ds calculs si complxs qu aucun crvau humain n aurait pu ls accomplir n moins d plusiurs smains. Plus nombrux t plus viux L accélération ds progrès tchnologiqus révolutionn aussi notr nvironnmnt t notr systèm d soins, boulvrsant la démographi t notr spéranc d vi. L 31 octobr 2011, nous avons officillmnt franchi l cap ds 7 milliards d habitants sur Trr. Chiffr démntil si on l rplac sur la courb d évolution d la population mondial. Au début du xviii siècl, la planèt comptait à pu près 650 millions d habitants. Dux siècls plus tard, n 1900, c chiffr avait grimpé à 1,6 milliard. La natalité n avait pas brusqumnt xplosé, mais ls progrès, mêm balbutiants, n matièr d médcin t d hygièn prmttaint à baucoup plus d nfants d survivr. Au fur t à msur qu cs progrès s accomplissaint, notr nombr augmntait, t n octobr 1999 l cap officil ds 6 milliards d humains était attint. Il n nous a pas fallu plus d douz ans, jusqu n octobr 2011, pour grandir d un milliard supplémntair. Ls drnièrs projctions d l ONU publiés n mai 2011 montrnt qu ctt hauss dvrait s poursuivr, mais non plus d manièr xponntill la croissanc démographiqu ralntissant à msur qu ls pays s dévloppnt économiqumnt t, surtout, qu la condition t l éducation ds fmms s améliornt. Un projction haut annonc 10,6 milliards d Trrins n 2050 t 15,8 milliards n Un scénario bas, moins vraismblabl slon la majorité ds démographs, tabl sur un pic d 8,1 milliards n 2050, suivi d un déclin qui nous ramènrait, n 2100, à

15 6,2 milliards. Cs différncs dans ls scénarios d dmain s xpliqunt n parti par d subtils variations du taux d fécondité au sin ds divrss populations du glob. En moynn, c taux st passé d 5 nfants par fmm dans ls annés 1950 à 2,5 n 2010, avc d forts disparités, ls dux xtrêms étant Taïwan avc 0,7 nfant t l Nigr avc 7 nfants par fmm. Aujourd hui, dans c domain, l humanité st divisé n dux moitiés prsqu égals. Dans l un, qui rcouvr principalmnt ls pays dits richs, l taux d fécondité st tombé au-dssous d 2,1 nfants par fmm, c qui n suffit pas à assurr l rnouvllmnt ds générations t s traduit donc par un décroissanc démographiqu accompagné d un viillissmnt inquiétant d la population. Dans l autr, ssntillmnt ls pays du Sud, la fécondité rst élvé, mais à ds dgrés divrs : pour un parti d ntr ux, notammnt n Afriqu, ll pourrait s traduir d ici à 2100 par un accroissmnt d 250 % d la population (qui passrait d 1,2 à 4,2 milliards d individus). La fécondité n st pas sul n caus dans la croissanc d la démographi planétair. Un autr factur jou un rôl considérabl : l allongmnt d l spéranc d vi. Pour m n tnir à la Franc, la duré d vi moynn a, slon ls chiffrs d l INED (Institut national ds étuds démographiqus), triplé n dux siècls t dmi, passant d 25 ans n 1740 à plus d 80 ans aujourd hui. À l échll mondial, l spéranc d vi moynn st, slon ls statistiqus d l OMS (Organisation mondial d la santé), d 70,5 ans (76 dans ls pays richs, 65 dans ls pays pauvrs). Ell dvrait passr à 81 ans à l horizon À condition qu ls maladis dits d civilisation (cancr, diabèt, tc.) qui frappnt ls populations ds pays richs n invrsnt pas cs courbs à moyn trm. C st l cas aux États-Unis, où l spéranc d vi a diminué d qulqus smains dpuis Aujourd hui, l mond compt à pu près 470 millions d humains d plus d 65 ans. En 2025, ils sront plus d 820 millions. C st un âg où, il y a qulqus décnnis à pin, on était considéré comm viux. Désormais, la qustion s pos d savoir c qu st la viillss : faudra-t-il bintôt avoir 100 ans pour êtr considéré comm viux? Jusqu à un périod tout à fait récnt, vivr cntnair rlvait d l inconcvabl. Or, l spéranc d vi a connu un formidabl bond n avant. Déjà, n 1900, slon l INED, la Franc rcnsait 100 cntnairs. Ils étaint n 2011! On s attnd à c qu ils soint avant 2030, voir n Il faut dir qu un grand parti ds fforts d la rchrch médical contmporain port sur l viillissmnt, ou plutôt sur ls moyns d l rtardr, t sur ds promsss d longévité. Chaqu mois, près d un millir d articls scintifiqus sont publiés autour d ctt thématiqu. Dans l domain d la génétiqu, ds résultats d rajunissmnt spctaculairs ont été obtnus sur ds souris n intrvnant sur l gèn produisant un nzym spécifiqu, la téloméras. D autrs manipulations ont prmis d triplr la duré d vi d un ptit vr d trr. C n st cpndant pas l immortalité qui st dans la lign d mir ds chrchurs : lur objctif st d nous fair viillir n bonn santé. En matièr d prévntion, l allianc d la biologi t d l informatiqu (avc ds disciplins comm la bioniqu, la bioinformatiqu, l intllignc artificill, la biocybrnétiqu, tc.) ouvr ds champs d xploration qui, il y a qulqus annés à pin, rlvaint d la scinc-fiction. On s dirig ainsi à grands pas vrs l èr ds biopucs à ADN qui prmttront d détctr ls «rrurs» du métabolism, par xmpl un accès d hyprtnsion, un défaillanc cardiaqu, un chut du taux d insulin, t d n avisr automatiqumnt l individu ou son médcin traitant. Ls applications d survillanc médical s multiplint sur ls téléphons portabls, ls instrumnts d analys corporll s font d plus n plus prformants. La médcin d dmain sra aussi probablmnt cll ds «piècs détachés», ds organs d substitution qu l on fabriqura sur msur à partir d clluls souchs, t ll prmttra d prolongr la vi jusqu à qull limit? 140 ans, slon crtains stimations qui nous font aujourd hui sourir.

16 Mais Buffon n faisait-il pas rir ss contmporains quand il affirmait qu un êtr humain pourrait théoriqumnt vivr 100 ans? Globalisation d l information Un boulvrsmnt médiatiqu majur s st produit l 11 sptmbr C jour-là, ds kamikazs d al-qaïda déroutaint quatr avions dans l cil américain, ls transformant n bombs géants. Ls dux prmirs avions, on s n souvint, s écrasèrnt, à dix-huit minuts d intrvall, sur ls tours jumlls du World Trad Cntr, à Nw York. L prmir crash prit l mond ntir par surpris. Pourtant, il n fallut pas plus d dux ou trois minuts pour qu la planèt ntièr soit informé. Il n st plus bsoin d êtr à côté d son post d radio ou d télévision, c st Intrnt qui a pris l rlais, l information y circulant à la vitss d l éclair, alimnté par ds SMS, ds photos, ds vidéos tournés n dirct. La Toil a connu à c momnt précis son prmir ngorgmnt massif ; malgré ds difficultés d connxion, ds millions d intrnauts purnt suivr n dirct l xplosion du scond avion, puis ls opérations d sauvtag qui suivirnt. Grâc aux SMS nvoyés par cux qui étaint rstés prisonnirs dans ls tours n flamms, nous fûms égalmnt à mêm d suivr ls événmnts «d l intériur», chos qui n aurait jamais pu s produir sans ls dévloppmnts ds tchnologis d la communication : téléphons portabls avc lurs caméras intégrés, smartphons qui dominnt aujourd hui l marché, Intrnt, évidmmnt, grâc à quoi chacun put sortir d son rôl d spctatur pour dvnir informatur. Il n y a pas si longtmps, un événmnt planétair mttait vingt-quatr hurs à nous parvnir, parfois plus si, pour l «couvrir», ls rédactions dvaint dépêchr sur plac lurs nvoyés spéciaux qui prnaint l tmps d nquêtr, puis d écrir lurs articls, nfin d ls nvoyr ou téléphonr pour imprssion. Par aillurs, aucun média n pouvait couvrir tout l information : pour ds nouvlls plus spécifiqus concrnant tll région du mond ou tl sctur d activité, il fallait s procurr ds médias spécialisés ou la prss du pays qui nous intérssait. En 2009, il nous a paru normal d suivr n dirct la révolt ds Iranins contr lur gouvrnmnt par l biais d vidéos miss n lign par ls acturs d ctt révolution. Sans cs vidéos, nous n aurions sans dout su qu pu d chos d ctt révolt. Pas plus qu c qu nous avions su, par xmpl, n 1982, du trribl massacr d Hama où, n l spac d qulqus jours, un vingtain d millirs d civils syrins, soupçonnés d fomntr un rébllion, furnt massacrés d sang-froid par ls troups gouvrnmntals d Hafz l-hassad. À ct épisod préfigurant la gurr civil actull n Syri, on put opposr ls événmnts d 2011 dits du «printmps arab», baptisés «révolutions 2.0» n référnc au rôl prépondérant qu y ont joué téléphons portabls t résaux sociaux sur la Toil, moyns nouvaux grâc auxquls purnt êtr mobilisés ls manifstants t alrtés ls opinions publiqus intrnationals. L phénomèn d globalisation t d instantanéité d l information touch d aillurs tous ls domains : quand Lady Diana st mort n 1997, on a assisté à un mballmnt médiatiqu planétair, d mêm qu au décès d Jan-Paul II ou d Michal Jackson. L choc ds imags du tsunami d 2006 ravagant ls côts asiatiqus ou d clui d 2011 balayant la vill d Sndai au Japon a prmis d mobilisr un aid intrnational massiv, constitué n parti d millions d dons vnus du mond ntir. Slon ls chiffrs d l Union intrnational ds télécommunications, un agnc d l ONU, on compt à l hur actull un pu plus d 2 milliards d utilisaturs d Intrnt à travrs l mond, t 5 milliards d abonnés à la téléphoni mobil. À lui sul, Facbook rassmbl 600 millions d inscrits qui vinnnt y échangr, contstr, informr. Nous nous achminons n qulqu sort vrs c paysag

17 planétair ainsi décrit par Edgar Morin : «La globalisation d la fin du xx siècl a créé ls infrastructurs communicationnlls, tchniqus t économiqus d un société-mond ; Intrnt put êtr considéré comm l ébauch d un résau nuro-cérébral smi-artificil d un société-mond 1.» Mondialisation économiqu t financièr C qu on appll la «mondialisation», c st la formation d lins d intrdépndanc d plus n plus étroits ntr ls activités ds habitants ds différnts pays du mond, c qui impliqu bin ntndu ds transfrts d bins, d argnt, d compétncs, voir d prsonns t d ntrpriss (délocalisations). En somm, ds échangs. La démarch opposé srait l autarci, qu l on put égalmnt nommr positivmnt autosuffisanc. L mot «mondialisation» st d apparition rlativmnt récnt : il a été introduit dans la langu français à la fin ds annés 1950 pour traduir l mot anglais globalization, t son usag s st répandu à partir ds annés Mais l phénomèn, au sns d échangs économiqus ntr différnts partis du mond, st n fait très ancin. Dpuis qu il xist ds cités, c st-à-dir dpuis cinq ou six mill ans, ls uns ont vndu aux autrs c qu lls n savaint pas ou n pouvaint pas produir, tout n rcvant la contrparti n natur ou n argnt. La prmièr vast zon d échangs commrciaux, créé au II millénair avant notr èr, allait d l Indus aux rivs sud d la Méditrrané. Ls Prss, ls Chinois n ont pas tardé, qulqus siècls plus tard, à prndr l train n march. Cs échangs ont parfois suivi ls conquêts militairs, mais lur conséqunc dirct fut l brassag ds homms t ds civilisations. En témoignnt, par xmpl, cs vass grcs d l Antiquité trouvés n Chin, tl statuair gréco-romain n Afghanistan, l usag ds épics très tôt répandu dans la région du Croissant frtil, tc. Viill donné historiqu, la «mondialisation» a cpndant toujours surpris, parfois inquiété cux qui la vivaint. Au xviii siècl, Montsquiu fut d cux-là, constatant : «Aujourd hui, nous rcvons trois éducations différnts ou contrairs : cll d nos pèrs, cll d nos maîtrs, cll du mond. C qu on nous dit dans la drnièr rnvrs touts ls idés ds prmièrs 2.» Cs échangs étaint-ils pour autant sign d globalisation au sns actul du trm? Il y a cinq cnts ans, ds plantations ntièrs, n Ind, travaillaint pour l «xportation», t ds potirs syrins rvndaint l nsmbl d lurs produits manufacturés aux commrçants qui s étaint fait un spécialité ds allr-rtour sur la Rout d la soi. Cpndant, l échll d cs échangs rstait limité à qulqus individus ou communautés, t la faillit du potir syrin n mttait n péril ni l nsmbl du trafic, ni la survi d l économi d un région ntièr participant au systèm. Avc l industrialisation t l dévloppmnt ds moyns d communication trrstrs, maritims t aérins, ls échangs ont attint ds proportions nouvlls. D un part, ls usins du Nord sont dvnus dépndants ds matièrs prmièrs à bas prix importés du Sud. D autr part, ls pays producturs ont commncé à échangr lurs produits manufacturés d manièr massiv, ntraînant, au début du xx siècl, un prmir mouvmnt d rpli qui s st traduit par l instauration d barrièrs douanièrs conçus, par chaqu pays, comm moyn d protégr ss productions autochtons t ls équilibrs d sa propr économi. Mais ls spéculaturs étaint déjà à l œuvr t, pour ls ncouragr, Wall Strt, la Bours américain, avait mis n plac un systèm d achat d actions à crédit dans lqul s ngouffrèrnt ds invstissurs du mond ntir. L éclatmnt d la «bull» ainsi créé aboutit au prmir krach boursir d l histoir : n s ffondrant, Wall Strt ntraîna touts ls autrs Bourss t ébranla l nsmbl d l économi mondial.

18 Pourtant, au sortir d la Scond Gurr mondial, c passé smbl oublié. La mondialisation connaît alors un nouvll accélération, mais ll st d plus n plus inégal ; ll s déploi au profit ds grands puissancs qui ont gagné la gurr t qui établissnt lur hégémoni économiqu, n mêm tmps qu politiqu, sur la planèt. Aux flux ds bins s ajoutnt ls flux financirs qui s comptnt n millirs d milliards d dollars, la spéculation domin l commrc, ls multinationals brouillnt l paysag n instituant ds monopols qui faussnt la concurrnc. En 1947, l libr-échang st consacré par l GATT («accord général sur ls tarifs douanirs t l commrc»), tandis qu l FMI (Fonds monétair intrnational), créé trois ans plus tôt, s donn pour objctif d fixr ls règls du ju monétair. En 1995, l OMC (Organisation mondial du commrc) s érig n cadr d négociation pour fixr (t dévloppr) ls règls du libr-échang. À c momnt, la machin s st mballé ; la «société-mond», dont tous ls rouags s intrpénètrnt, st déjà n plac n matièr financièr t économiqu. Dans c mond-là, l plantur d cacao ivoirin, l ouvrir chinois t l col blanc français sont concrnés au mêm titr par l moindr frémissmnt d la Bours t ds taux d chang. En fft, aucun domain n échapp à l appétit ds hdg funds, cs fonds capitalistiqus qui invstissnt dans un but strictmnt spéculatif, vndnt t achètnt pour garantir ls millurs rndmnts à lurs invstissurs. Aucun régulation n vint frinr lur voracité. Immubls à Manhattan, usins n Ind, trrs arabls n Afriqu : ds «bulls» d prix, gonflés d manièr totalmnt artificill, s crént. Au début ds annés 2000, l éclatmnt d la bull Intrnt aurait pu tnir liu d signal d alarm. C n fut pas l cas : ls spéculations rprirnt d plus bll. En 2007, l dégonflmnt brutal d un autr «bull», cll d l immobilir américain, toucha d plin fout ls établissmnts financirs. Il s agissait n fait d un cris du crédit : ls actionnairs t ls managrs s sont attribué l ssntil ds profits dégagés par ls fabulux gains d productivité dus à la révolution informatiqu, aux dépns ds salariés qui n n ont rin prçu. L systèm capitalist a dévloppé outrancièrmnt l crédit aux particulirs, l faisant passr pour un sort d salair différé. Ls ménags surndttés n ont pas pu honorr lurs traits t, privés d liquidités, rndus insolvabls pour crtains, ils provoquèrnt un cris économiqu qui, par un fft boul d nig prévisibl, affcta l nsmbl d la planèt y compris l ouvrir chinois, l plantur ivoirin t l col blanc français, ultims rouags d un machinri aux proportions dvnus monstruuss. L mouvmnt n pouvait qu s amplifir. L intrvntion ds États, l anné suivant, pour tntr d sauvr, plus qu ds établissmnts bancairs, un systèm global, a ntraîné un dérout ncor plus grav, t a déclnché la cris ds dtts souvrains : n 2009, l PIB mondial rculait d 2,2 %. Plusiurs pays, dont ls États-Unis, ntraint n récssion, t ls Bourss mondials s ffondraint. À l automn 2012, nous n somms pas ncor sortis d ctt cris, nous n avons sans dout mêm pas attint son point d orgu, mais ll aura putêtr srvi d catalysur à un pris d conscinc, puisqu, y compris parmi ls chantrs du libéralism, un ampl mouvmnt appll désormais à un régulation du systèm bancair t financir. Mondialisation ds droits d l homm La drnièr grand mutation planétair n st pas lié n tant qu tll aux progrès tchniqus, mais plutôt à la projction à l échll mondial ds valurs politiqus occidntals modrns : ls droits d l homm t la démocrati. On dit qu l plus ancin traité portant sur ls droits d l homm srait l «cylindr d Cyrus», cylindr d argil sur lqul st inscrit un proclamation du roi d Prs, Cyrus II, consécutiv à sa pris d Babylon, vrs 540 avant notr èr. L ONU l a mêm fait traduir n 1971 dans touts ls langus officills. D fait, ctt proclamation constituait un avancé

19 considérabl n rconnaissant ds droits, notammnt la librté d cult, aux rssortissants d l mpir, surtout aux habitants d Babylon : ls déportés, ssntillmnt ls Juifs, étaint nfin laissés librs d rgagnr «lurs résidncs». Mais il n st pas ncor qustion pour autant d égalité ntr tous ls individus ; pndant ds siècls va d aillurs prdurr la conviction profond qu si droits il y a, suls crtains sont concrnés : cux qui, sans contst, sont ds «humains», catégori dont rst xclu un grand parti d l humanité. Faut-il rapplr à c sujt la célèbr controvrs qui, n 1550, à Valladolid, n Espagn, opposa, à la dmand du pap, l chanoin Spulvda au dominicain Bartolomo d Las Casas? La qustion, pour l Églis, était d savoir si ls Indins d Amériqu étaint «ds créaturs d Diu t nos frèrs dans la dscndanc d Adam, ou, au contrair, ds êtrs d un catégori distinct, ou ncor mêm ds sujts d l Empir du Mal» (propos introductif du légat du pap, 15 août 1550), auqul cas ils étaint assimilabls à ds machins. À la suit d ctt controvrs, l Églis rconnut l humanité ds Indins t, du coup, donna son blanc-sing à la trait ds Africains, qu ll qualifia d «sclavs-nés». Il faudra attndr 1839 pour qu, dans la lttr In Suprmo, l pap Grégoir XVI condamn la mis n sclavag d tout individu, qul qu il soit. C st sans dout n Amériqu qu a commncé la longu march ds droits d l homm. D tous ls homms. En 1776, alors qu l Europ continuait d s intrrogr sur l humanité d crtains, la Déclaration d indépndanc ds États-Unis proclamait qu «tous ls homms sont créés égaux». Qulqus annés plus tard, n 1789, la Déclaration ds droits d l homm t du citoyn fut voté n Franc par l Assmblé constituant. A-t-ll été influncé par la Déclaration d indépndanc américain, dont ll rprnd n son articl prmir l idé qu «tous ls homms naissnt t dmurnt librs t égaux n droits»? Ou bin st-ll simplmnt issu d l humanism ds Lumièrs? L débat à c sujt n st pas clos. Quoi qu il n soit, cs déclarations n ont aboli ni l sclavag, ni ls discriminations. C chmin-là, nous n avons d aillurs pas fini d l parcourir. Ls avancés sont crts considérabls, mais ds faills subsistnt. Ds instancs intrnationals ont été miss n plac, srvant d rcours pour jugr t condamnr ls dictaturs sanguinairs. Lur fonctionnmnt bat ncor d l ail clui d la Cour intrnational d justic, créé n 1998, qui sièg à La Hay, n st ncor à ss balbutimnts. Néanmoins, aujourd hui, jusqu dans l villag l plus rculé d Afriqu ou d Asi, ls individus savnt qu ils ont ds droits, mêm si cux-ci sont bafoués. L mouvmnt smbl inéluctabl. C st l un ds ffts ls plus spctaculairs d la mondialisation, associé à un diffusion massiv ds moyns d communication : désormais au courant d c qui s pass sur l rst d la planèt, plus aucun pupl n souhait subir l joug d tyrans comm il s st largmnt pratiqué dpuis ds millénairs. Jusqu à la fin du xx siècl, il était ntndu qu la démocrati était un fait occidntal. Ls pupls d Amériqu latin, d Afriqu, d Asi, du Moyn-Orint étaint ignorés du vnt d librté qui avait soufflé sur l Europ d l Oust t l Amériqu du Nord. Ls prmièrs brèchs sont apparus dans ds pays qu l on aurait crus à jamais voués à l injustic. En Afriqu du Sud, l régim d l aparthid s st écroulé à la fin ds annés Au mêm momnt, ls dictaturs militairs d Amériqu du Sud, installés t soutnus par ls États-Unis, commncèrnt à cédr la plac à ds régims démocratiqus. En 1989, l ffondrmnt brutal du mur d Brlin ouvr d nouvlls prspctivs aux pupls d Europ d l Est qu l on n était vnu à considérr comm condamnés définitivmnt à subir la mainmis soviétiqu. Ls États qui gravitaint autour d l URSS ont été ls prmirs à s ngouffrr dans la voi démocratiqu, d manièr plus ou moins pacifiqu comm la Pologn ou l x- Tchécoslovaqui, au prix du sang lors d l éclatmnt d l x-fédération yougoslav. Ls ancinns républiqus soviétiqus ont, pour crtains, réussi à franchir l pas. D autrs s révoltnt ncor contr

20 ds dirctions autoritairs. L rêv d librté t d démocrati a gagné ls pays arabs n janvir 2011 quand un pauvr marchand ambulant s st immolé à Sidi Bouzid, bourgad tunisinn, déclnchant un révolution populair qui, trois smains plus tard, ut raison du dictatur Bn Ali, contraint d fuir son pays. La contagion a été immédiat. D abord dans ls pays arabs dont ls populations, n particulir ls juns, qui suivaint minut par minut l évolution d la situation n Tunisi sur ls chaîns satllitairs, notammnt al-jazra, s sont à lur tour organisés, via Intrnt, pour prndr d assaut ds régims qui ls tnaint dpuis trop longtmps n otags. On connaît la suit d l histoir : la fin d Moubarak n Égypt, d Kadhafi n Liby, l départ du dictatur yéménit, Ali Abdullah Salh, l organisation d élctions rlativmnt librs au Maroc, ls massacrs sanguinairs n Syri contr cux qui réclamnt à lur tour la librté. C «printmps arab» connaîtra sans dout ds réprssions, il finira put-êtr mêm n «automn islamist». Il n n a pas moins débordé ls pays arabs. Toujours n 2011, on a vu ls Ivoirins obtnir ds élctions librs t l Sénégal chassr démocratiqumnt l viux présidnt Wad. On a vu l régim birman s ouvrir à l opposition, n srait-c qu d manièr timoré, t lvr nfin la chap d plomb qui écrasait dpuis dux décnnis la célèbr opposant Aung San Suu Kyi, désormais élu par son pupl au Parlmnt. La Chin rst crts bin éloigné d la démocrati, mais ds signs d ouvrtur y sont incontstabls mêm s il n s agit qu d «soupaps», dstinés à calmr ds contstations d plus n plus prcptibls. À l xcption d qulqus «trous noirs», la majorité ds dirigants d la planèt sont aujourd hui plus ou moins conscints du fait qu il n pourra plus, à moyn trm, xistr d sanctuair pour ls dictaturs. I- L lctur guèr intérssé par c rappl historiqu abondammnt chiffré pourra survolr c chapitr ou passr dirctmnt au suivant.

21 Chapitr 2 Un nouvau tournant axial d l histoir humain Chacun d cs grands mutations, rapidmnt passés n rvu dans ls pags précédnts, st portus d conséquncs infinimnt plus vasts qu c qu l on pourrait imaginr à prmièr vu. J n donnrai un sul xmpl : ls progrès d la médcin, qui nous procurnt un formidabl allongmnt du tmps d vi «n bonn santé», nous amènnt à rpnsr d fond n combl l organisation traditionnll du travail, d la famill, d l habitat, du financmnt ds rtraits, tc. Mon propos n st pas d analysr ici chacun d cs mutations, avc ls conséquncs sociétals parfois vrtiginuss qu lls ngndrnt, mais d ls nvisagr dans un prspctiv d nsmbl. Or clls-ci rnvoint non sulmnt à un changmnt radical d nos mods d vi, mais aussi à un révolution d notr rapport au tmps t à l spac, à un véritabl mutation anthropologiqu, à un transformation n profondur d l êtr humain : d son crvau, d sa manièr d pnsr, d la concption qu il a d luimêm, d sa rlation à l absolu, d ss aspirations, du sns qu il imprim à sa vi t qu il prêt au mond. Prnons l xmpl du passag d la campagn à la vill. L paysan qui dvint urbain n s contnt pas d changr d outils d travail, d mploi du tmps t d cadr d vi : c sont aussi ss désirs, ss valurs, sa concption d la vi qui s trouvnt boulvrsés. Il n a plus ls mêms priorités, il s transform n fonction d son nouvl nvironnmnt, tout à la fois il s y adapt t s «déracin». Or, n somms-nous pas tous aujourd hui plus ou moins ds «déracinés» dont la pnsé t la vi sont plus ou moins conditionnés par ls échangs d information t d marchandiss à l échll d la planèt ntièr? Pour l millur t pour l pir, nous assistons à l avènmnt d un mond globalisé qui modifi l êtr humain dans touts ss dimnsions : nuronal, psychologiqu, économiqu, social, culturll, spiritull. L tmps s accélèr, l spac rétrécit L un ds mutations psychologiqus majurs qu nous vivons concrn notr rapport à l spac t au tmps. Communémnt, on distingu tmps objctif t tmps subjctif. Cs dux tmps sont bin réls, mais slon dux mods particulirs. Si l tmps objctif, clui d Chronos, st msurabl par l avancé d l aiguill sur l cadran d l horlog, l scond st clui dans lqul nos affcts sont mis n scèn. Qu st-c qui accélèr lorsqu nous parlons d «accélération» du tmps? L tmps objctif, parc qu il st un constant univrsll, n put accélérr. C st donc l tmps subjctif qui chang d cadnc à l époqu d la modrnité t d l ultramodrnité. La cadnc dont j parl, c sont ls rythms d la vi humain, individull t social. On a trop souvnt considéré qu l tmps chronologiqu était l sul tmps rél, car msurabl : l tmps subjctif, trop «psychologiqu», intim, incrtain, n avait pas droit d cité. Pourtant, avoir l imprssion qu l tmps va plus ou moins vit n st pas un illusion, mêm si la montr dit l contrair : c sont dux vérités qu il faut apprndr à articulr.

22 L philosoph allmand Hartmut Rosa not qu dans la «modrnité classiqu», c st-à-dir à pu près jusqu aux annés 1970, ls changmnts notabls s produisaint à l échll d un génération 3. Aujourd hui, qu il s agiss d mod, d goût, d jux, d liux, d façons d vivr t d fair, l évolution n st pas sulmnt rapid, ll st prmannt. Ls structurs familials, ls appartnancs politiqus ou rligiuss, ls parcours profssionnls n sont pas épargnés par la vitss qui nous mport. Rosa a ainsi calculé qu un homm d trnt-cinq ans a déjà vécu trois fois la vi d son grand-pèr (il a n moynn changé par trois fois d compagn, d post d travail, d domicil ). Sans comptr qu, là où son grand-pèr lisait un journal l matin t s stimait bin informé, lui-mêm doit, pour éprouvr c mêm sntimnt, suivr n prmannc l flot d nouvlls qui lui parvinnnt sur son ordinatur, sa tabltt numériqu ou son téléphon portabl. Nous rssntons qu l tmps nous manqu d plus n plus, qu un journé n nous suffit plus pour accomplir l nsmbl d nos tâchs quotidinns. Notr rapport au tmps, l «tmps vécu», s st trouvé totalmnt boulvrsé au cours d cs drnièrs décnnis. «Prndr son tmps» t a fortiori l prdr sont dvnus ds luxs dans un société qui n tolèr plus la lntur. Rosa compar volontirs l homm contmporain à un jonglur obnubilé par l impératif d n ratr aucun ds options qui s présntnt à lui. L multitasking, c stà-dir la capacité d accomplir plusiurs tâchs n mêm tmps, dvint un règl implicit : on répond au téléphon tout n pianotant sur son ordinatur, on s déplac n train ou n métro n répondant à ss mails, on téléphon n conduisant. On confond d plus n plus vi profssionnll t vi privé, d pur qu ls obligations (ou c qu nous prcvons comm tlls) d la prmièr n soint scamotés par clls d la scond. À l accélération du rythm d vi s ajout l accélération du changmnt social. C st la société dans son nsmbl qui smbl saisi n tout par l urgnc. D tll sort qu l apprntissag n put plus êtr l fruit d annés d formation au travail : cll-ci, désormais, s fait n continu. Et gar à clui qui rat un march! La mnac d êtr «dépassé» plan prpétullmnt au-dssus d nos têts : sitôt acquiss, nos connaissancs sont déjà obsolèts. Nous dvons sans css nous «mttr à jour», comm nous mttons à jour ls logicils d notr ordinatur. On assist ainsi d plus n plus à un hiatus ntr l tmps ds humains (qui port n lui ls richsss d la cultur, d l imaginair, d la socialité, d la subjctivité) t l tmps chronologiqu (clui du mond modrn avc son productivism, son économi matérill, ss «cadncs infrnals»). L philosoph Paul Virilio stim qu ctt accélération conduit au triomph d l «immédiatté». À ss yux, ls conséquncs sont aussi décisivs qu inquiétants : «Nous somms dans un société où l tmpo st donné par l ordinatur. Or, l tmps humain n st pas l tmps ds machins. Avant, l tmps humain, c était l passé, l présnt, l futur. Aujourd hui, c st du 24/24, du 7 jours sur 7, c st l instantanéité. Ça xpliqu combin il st difficil d vivr, d tout concilir, ça xpliqu ls suicids profssionnls Il n faut pas qu l réflx rmplac la réflxion. Il faut s laissr l tmps d réfléchir, l tmps d aimr 4» La révolution tchnologiqu, supposé nous offrir un vi plus confortabl, notammnt n nous dégagant du tmps libr, n a donc pas tnu touts ss promsss, nous plongant au contrair bin souvnt dans l strss ou la déprssion. En 1988, Jacqus Ellul faisait déjà c constat : nous avons invnté ds machins plus rapids n spérant dégagr du tmps pour travaillr à un rythm plus détndu ; au liu d quoi, nous n somms vnus à vivr nous-mêms à un rythm plus rapid, pour nous alignr sur clui d cs machins qu nous n cssons d prfctionnr pour qu lls aillnt ncor plus vit! L sociologu avait alors été l un ds prmirs à dénoncr avc forc l «myth du progrès» qui s st traduit par l «obsssion du changmnt à tout prix 5». L durabl st dépassé, il faut sans css bougr, s rnouvlr, il faut n prmannc du nouvau. Innovation t vitss sont

23 dvnus synonym d «miux». C n st pas sulmnt notr rapport au tmps qui s trouv boulvrsé. C st égalmnt notr rapport à l spac. Comm l tmps, l spac rvêt d nombruss xprssions au gré ds échlls rtnus pour notr rprésntation du mond. Cs nivaux d réalité spatial vont du local au continntal, du régional au planétair n passant par l national. On put jaugr l impact psychologiqu, social t culturl d ctt dynamiqu spatial à l imprssion qu nous avons qu l spac tnd à s rétrécir. J ai précédmmnt rapplé à qul point la révolution ds transports, ls innovations tchnologiqus avaint transformé n profondur notr prcption du tmps, n srait-c qu n raison d la modification du sns d la vitss. Ls mêms causs ont parillmnt changé notr vi dans l spac. Il n va ainsi d la volatilité ds rpèrs spatiaux dans la construction d notr conscinc. Avant l ssor du capitalism industril, t mêm ncor dans d nombruss régions n Europ jusqu aux annés 1960, notr conscinc quotidinn était détrminé par l appartnanc à un liu : l local, l proch. Crts, nous savions qu au-dlà d c liu xistaint ds monds différnts. Mais, mis à part ls soldats ou crtains marchands, bin pu d gns avaint un xpérinc d ctt pluralité géographiqu. Notr conscinc d cs autrs monds était n qulqu sort médiatisé par ls récits d voyagurs ou la lctur. Aujourd hui, l plus lointain st n mêm tmps l plus immédiat. Il suffit d sortir d chz soi, y compris dans ls villags d la ruralité la plus éloigné, pour fair l xpérinc d l autr, d l étrangr. Ls rstaurants italins, indins, japonais, chinois ou marocains sont partout. Par aillurs, avc ls NTIC (nouvlls tchnologis d l information t d la communication), comm la télévision numériqu, satllitair, Intrnt, la téléphoni, l mond dans sa pluralité pénètr la sphèr intim du domicil familial. La notion d «frontièrs» a bau rstr un clé pour saisir ls dynamiqus du mond, clls-ci dvinnnt poruss. En tout cas, l spac, n s fragmntant t s rétrécissant, cré un situation psychologiqu, social t culturll radicalmnt nouvll. J ajoutrais qu l dévloppmnt sans fin ds résaux intrconnctés boulvrs l organisation mêm d la société. Très schématiqumnt, ls sociétés humains dpuis la révolution du néolithiqu s organisnt slon un modèl fractal. Pu d gns au sommt qui savnt, qui décidnt, qui dirignt ; baucoup d mond à la bas qui suit, qui s conform, qui évntullmnt choisit ls dirigants si l on s trouv dans un systèm démocratiqu. C mêm schéma s rproduisait traditionnllmnt d la cllul familial à la paroiss, d la paroiss à la provinc, d la provinc au royaum, tc. En dépit d la démocratisation, nous vivons toujours dans ds structurs hiérarchisés à tous ls nivaux. Or l intrconnxion généralisé cré un nouvau mod d organisation ssntillmnt horizontal, t non plus vrtical. Désormais, tout l mond st à égalité, tout l mond put intrvnir, tout l mond put s déplacr, tout l mond put échangr. Ainsi naissnt ds structurs fluids, changants, informs, incontrôlés, au sin dsqulls s formnt ls courants d opinion, s transformnt ls conscincs t ls comportmnts, t qu décrit fort bin Joël d Rosnay dans son récnt ouvrag, Surfr la vi 6. Nous avons vu cs nouvlls forms d organisation à l œuvr lors d l élction d Barack Obama n 2008, au cours d la mobilisation pour l intrdiction ds gaz d schist n 2011 t, plus qu tout, dans ls révolutions du «printmps arab». C st donc un nouvll form d organisation social qu l progrès tchniqu mt n plac : on vit dans un société qui s st délocalisé dans ls spacs immatérils ds résaux. Autr conséqunc d la globalisation t d la rapidité d l information : nous somms submrgés

24 par ds nouvlls ou ds donnés qui nous parvinnnt n flot continu par Intrnt ou sur nos téléphons portabls. Nous n savons ni ls trir ni ls hiérarchisr ctt tâch était jadis dévolu aux journalists, intrmédiairs qui ont cssé d êtr indispnsabls sur c plan. Du coup, lls s rtrouvnt touts miss sur un pid d égalité, qu il s agiss du divorc d un star d la chanson, d massacrs commis n Afriqu ou n Asi, d un découvrt révolutionnair ou d un tsunami ravagur. L risqu d c «trop plin», t plus ncor d c nivllmnt, st d ntraînr un banalisation d l information qui, à forc d êtr traité sur l mod ancdotiqu, tnd à paralysr notr capacité à réagir, notr aptitud à msurr l urgnc ou l importanc d tll information par rapport à tll autr. Un scond risqu nous gutt : à forc d subir t d nous habitur à c flot continu d informations, nous n savons plus ls contxtualisr pour ls comprndr. L information s transform dès lors n spctacl ; ll css d donnr liu à ds analyss, clls-ci mnaçant d êtr cantonnés aux rvus sériuss qu nous somms, avouons-l, pu nombrux à lir. Nous n nous arrêtons plus sur un fait pour n crnr ls njux : un événmnt balai l autr t, l soir vnu, nous avons déjà rlégué dans l oubli ls informations qui nous ont été communiqués l matin. Prssion tmporll constant t modification du sns d l spac sont la sourc d purs t d strss, t, pour crtains qui n arrivnt plus à suivr l rythm ffréné d la modrnité, d problèms physiqus ou psychiqus plus ou moins gravs, tll la déprssion. J aurai l occasion d rvnir sur c point au chapitr suivant. La révolution néolithiqu Avant d poursuivr notr réflxion sur ls boulvrsmnts d notr époqu t lurs conséquncs sur l homm t l mond, j aimrais posr un qustion d ordr historiqu. Exist-t-il dans l «histoir longu» un momnt aussi crucial qu clui qu nous travrsons? Un momnt où l homm a vu mutr ss mods d vi, sa manièr d pnsr son rapport au mond, t c, à l échll d la planèt? En rmontant l cours d l histoir, on put constatr qu ds tournants aussi importants qu la fin d l Empir romain ou la Rnaissanc n sauraint répondr à cs critèrs, n srait-c qu parc qu ils n ont concrné qu un parti d l humanité. Pour trouvr un tl boulvrsmnt à l échll planétair, il faut n fait rmontr à un momnt qui précèd la naissanc t l avènmnt ds civilisations. Il va mêm n êtr la caus lointain. Il s agit du passag du paléolithiqu au néolithiqu. C tournant décisif où l êtr humain a quitté un mod d vi nomad d chassur-cuillur pour un mod d vi sédntair d agricultur-élvur. Avant d n rvnir à notr époqu, rmontons donc nviron ans n arrièr, à ctt grand bifurcation qui façonna alors un homm nouvau, d mêm qu notr xxi siècl st n pass d façonnr un humanité nouvll. Nous vrrons n quoi ctt «préhistoir» éclair n profondur c qu nous somms n train d vivr. Pndant ds cntains d millirs d annés, l homm connaît un mod d vi quasi immuabl, à qulqus évolutions près. Chassur-cuillur nomad, il apprnd pu à pu à taillr ds silx, invnt qulqus outils rudimntairs, taill ds ncochs qui nous paraissnt aujourd hui énigmatiqus sur ds pirrs aux forms pu usulls qu il rncontr au cours d ss incssants migrations. Ds cntains d millénairs s écoulnt ntr l momnt où il s mt dbout pour arpntr l mond t clui où il commnc à manifstr l xprssion d un pnsé symboliqu au travrs ds rituls d la mort. On a découvrt à Qafzh t à Skhul ds tombs datés d nviron ans avant notr èr qui montrnt ds corps ntrrés n position fœtal, la têt tourné vrs l st, rcouvrts d coulur ocr t parfois accompagnés d arms ou d nourritur. Il va ncor falloir attndr plusiurs dizains d millirs

Le guide du parraina

Le guide du parraina AGREMENT DU g L guid du parraina nsillr co t r g ra u co n r, Partag rs ls mini-ntrprnu alsac.ntrprndr-pour-apprndr.fr Crér nsmbl Ls 7 étaps d création d la Mini Entrpris-EPA La Mini Entrpris-EPA st un

Plus en détail

CSMA 2013 11e Colloque National en Calcul des Structures 13-17 Mai 2013

CSMA 2013 11e Colloque National en Calcul des Structures 13-17 Mai 2013 Enrichissmnt modal du Slctiv Mass Scaling Sylvain GAVOILLE 1 * CSMA 2013 11 Colloqu National n Calcul ds Structurs 13-17 Mai 2013 1 ESI, sylvain.gavoill@si-group.com * Autur corrspondant Résumé En raison

Plus en détail

Les nouvelles orientations politiques du budget 2015 du Gouvernement prévoient

Les nouvelles orientations politiques du budget 2015 du Gouvernement prévoient GO NEWSLETTER N 1/2015 19 janvir 2015 L «Spurpaak» du Gouvrnmnt t ss réprcussions sur la formation ACTUALITÉ L «Spurpaak» du Gouvrnmnt t ss réprcussions sur la formation Allianc pour la qualification profssionnll

Plus en détail

Sommaire G-apps : Smart fun for your smartphone!

Sommaire G-apps : Smart fun for your smartphone! Sommair G-apps : Smart fun for your smartphon! Sommair Présntation G-apps Pourquoi choisir G-apps Sctorisation t sgmntation d marchés Votr accompagnmnt clints d A à Z ou à la cart Fonctionnalités G-apps

Plus en détail

Comment utiliser une banque en France. c 2014 Fabian M. Suchanek

Comment utiliser une banque en France. c 2014 Fabian M. Suchanek Commnt utilisr un banqu n Franc c 2014 Fabian M. Suchank Créditr votr compt: Étrangr Commnt on mt d l argnt liquid sur son compt bancair à l étrangr : 1. rntrr dans la banqu, attndr son tour 2. donnr l

Plus en détail

A. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. (Adresse civique) 3. Veuillez remplir l'annexe relative aux Sociétés en commandites assurées à la partie E.

A. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. (Adresse civique) 3. Veuillez remplir l'annexe relative aux Sociétés en commandites assurées à la partie E. Chubb du Canada Compagni d Assuranc Montréal Toronto Oakvill Calgary Vancouvr PROPOSITION POLICE POUR DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES Protction d l Actif Capital d Risqu A. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 1. a. Nom

Plus en détail

7. Droit fiscal. Calendrier 2014. 7.1 Actualité fiscale 7.2 Contrôle et contentieux fiscal 7.3 Détermination du résultat fiscal.

7. Droit fiscal. Calendrier 2014. 7.1 Actualité fiscale 7.2 Contrôle et contentieux fiscal 7.3 Détermination du résultat fiscal. 7. Droit fiscal 7.1 Actualité fiscal 7.2 Contrôl t contntiux fiscal 7.3 Détrmination du résultat fiscal 7.4 Facturation : appréhndr ls règls juridiqus t fiscals, t maîtrisr l formalism 7.5 Gstion fiscal

Plus en détail

Découverte Sociale et Patrimoniale

Découverte Sociale et Patrimoniale Découvrt Social t Patrimonial M :... Mm :... Dat :... Origin du contact :... Sommair 1. Vous 3 Votr famill 3 Votr situation matrimonial 4 Votr régim matrimonial 4 Libéralités 4 2. Votr actif 5 Vos garantis

Plus en détail

MAISON DE LA RATP 54, quai de la Râpée -189, rue de Bercy - 75012 Paris. M Gare de Lyon. M Gare de Lyon

MAISON DE LA RATP 54, quai de la Râpée -189, rue de Bercy - 75012 Paris. M Gare de Lyon. M Gare de Lyon i d r c r m 3 1 0 2 r 9 octob s i a n n o c u? t è b a i d mon MISON D L RP 54, quai d la Râpé -189, ru d Brcy - 75012 Paris M Gar d Lyon È B I D L R U S N N O I C S L M R O D O F N I L D D N URdNlaÉRapé

Plus en détail

Programme GénieArts Î.-P.-É. 2009-2010. GénieArts

Programme GénieArts Î.-P.-É. 2009-2010. GénieArts Programm GéniArts Î.-P.-É. 2009-2010 GéniArts Allum l nthousiasm ds juns à l égard d l acquisition ds matièrs d bas par l truchmnt ds arts. Inspir la collaboration ntr ls artists, ls nsignants, ls écols

Plus en détail

Exemple de Plan d Assurance Qualité Projet PAQP simplifié

Exemple de Plan d Assurance Qualité Projet PAQP simplifié Exmpl d Plan d Assuranc Qualité Projt PAQP simplifié Vrsion : 1.0 Etat : Prmièr vrsion Rédigé par : Rsponsabl Qualité (RQ) Dat d drnièr mis à jour : 14 mars 2003 Diffusion : Equip Tchniqu, maîtris d œuvr,

Plus en détail

Les maisons de santé pluridisciplinaires en Haute-Normandie

Les maisons de santé pluridisciplinaires en Haute-Normandie Ls maisons d santé pluridisciplinairs n Haut-Normandi tiq Guid pra u EDITO Dans 10 ans, l déficit d médcins sra réllmnt problématiqu si l on n y prnd pas gard. D nombrux généralists quinquagénairs n trouvront

Plus en détail

La transformation et la mutation des immeubles de bureaux

La transformation et la mutation des immeubles de bureaux La transformation t la mutation ds immubls d buraux Colloqu du 14 févrir 2013 L group d travail sur la transformation ds immubls d buraux a été lancé n novmbr 2011 à la dmand du consil d administration

Plus en détail

Florence Jusot, Myriam Khlat, Thierry Rochereau, Catherine Sermet*

Florence Jusot, Myriam Khlat, Thierry Rochereau, Catherine Sermet* Santé t protction social 7 Un mauvais santé augmnt fortmnt ls risqus d prt d mploi Flonc Jusot, Myriam Khlat, Thirry Rochau, Cathrin Srmt* Un actif ayant un mploi a baucoup plus d risqus d dvnir inactif

Plus en détail

C est signé 11996 mars 2015 Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité - SIREN N 780 004 099 DOC 007 B-06-18/02/2015

C est signé 11996 mars 2015 Mutuelle soumise au livre II du Code de la Mutualité - SIREN N 780 004 099 DOC 007 B-06-18/02/2015 st signé 11996 mars 2015 Mutull soumis au livr II du od d la Mutualité - SIREN N 780 004 099 DO 007 B-06-18/02/2015 Édition 2015 Madam, Monsiur, Vous vnz d crér ou d rprndr un ntrpris artisanal ou commrcial

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 13 avril 2011

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 13 avril 2011 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry avril EXERCICE Commun à tous ls candidats Parti I points. L ax ds ordonnés st asymptot à C au voisinag d ; la fonction étant décroissant sur ] ; + [, la limit quand

Plus en détail

«COMBATTRE LES BLEUS» Ce que signifie le programme social des Conservateurs pour les femmes

«COMBATTRE LES BLEUS» Ce que signifie le programme social des Conservateurs pour les femmes «COMBATTRE LES BLEUS» C qu signifi l programm social ds Consrvaturs pour ls fmms La 13 Conférnc national d la condition féminin du CTC Documnt d conférnc L hôtl Crown Plaza Ottawa L hôtl Ottawa Marriott

Plus en détail

Bloc 1 : La stabilité, une question d équilibre

Bloc 1 : La stabilité, une question d équilibre Bloc 1 : La stabilité, un qustion d équilibr Duré : 3 hurs Princips scintifiqus Ls princips scintifiqus s adrssnt aux nsignants t aux nsignants. Structur Un structur st un form qui résist aux forcs qui,

Plus en détail

PAR. été 2014. Les Affaires Plus

PAR. été 2014. Les Affaires Plus s, nag un é m t st ds cs é étai n l i n na rb la c Pou r ls fi Et si amill. f gér -têt r sa ntr r s ifi cas onsidé ptit E sign c d m un nd PM ants. f a com? Qu an, n RD pris, mam SA ES a L p TE pa ET CH

Plus en détail

au Point Info Famille

au Point Info Famille Qustion / Répons au Point Info Famill Dossir Vivr un séparation La séparation du coupl st un épruv souvnt longu t difficil pour la famill. C guid vous présnt ls différnts démarchs n fonction d votr situation

Plus en détail

DEMANDE DE GARANTIE FINANCIÈRE ET PACK RCP

DEMANDE DE GARANTIE FINANCIÈRE ET PACK RCP DEMANDE DE GARANTIE FINANCIÈRE ET PACK RCP ADMINISTRATEURS DE BIENS ET AGENTS IMMOBILIERS Compagni Europénn d Garantis t Cautions 128 ru La Boéti 75378 Paris Cdx 08 - Tél. : +33 1 44 43 87 87 Société anonym

Plus en détail

TVA et Systèmes d Information. Retour d expérience d entreprise. A3F - 26 mars 2015 Hélène Percie du Sert COFELY INEO

TVA et Systèmes d Information. Retour d expérience d entreprise. A3F - 26 mars 2015 Hélène Percie du Sert COFELY INEO isr la t l t t zon iqur nt TVA t Systèms d Information Rtour d xpérinc d ntrpris A3F - 26 mars 2015 Hélèn Prci du Srt COFELY INEO Pour Sup Ins À p NB. M 30/03/2015 Sommair isr la t l t t zon iqur nt I

Plus en détail

LE SURENDETTEMENT. a s s e c o. leo lagrange UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS FAMILIALES. union féminine civique et sociale

LE SURENDETTEMENT. a s s e c o. leo lagrange UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS FAMILIALES. union féminine civique et sociale LE SURENDETTEMENT 1 lo lagrang UNION NATIONALE 2 L'ENDETTEMENT 1984 : 4 ménags sur 10 avaint ds crédits (crédit à la consommation + immobilir) 1997 : 1 ménag sur 2 a un crédit n cours 55 % ds consommaturs

Plus en détail

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL

DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL REUNION DU 23 NOVEMBRE 2007 DELIBERATION N CR-0705.290 DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL Contrat d filièr agroalimntair régional LE CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC-ROUSSILLON, VU l Cod général ds collctivités

Plus en détail

Développement de site web dynaùique Dot.NET

Développement de site web dynaùique Dot.NET Dévloppmnt d sit wb dynaùiqu DotNET Voici qulqus xmpls d sits wb administrabl Cs sits Wb sont dévloppé n ASPNET sur un Bas d donné SQL 2005 C typ d dévloppmnt wb convint parfaitmnt a un boutiqu n lign,

Plus en détail

Demande de retraite de réversion

Demande de retraite de réversion Nous somms là pour vous aidr Dmand d rtrait d révrsion Ctt notic a été réalisé pour vous aidr à complétr vos dmand t déclaration d rssourcs. Pour nous contactr : Vous désirz ds informations complémntairs,

Plus en détail

DOSSIER DE CANDIDATURE POUR UNE LOCATION

DOSSIER DE CANDIDATURE POUR UNE LOCATION DOSSIER DE CANDIDATURE POUR UNE LOCATION Ls informations donnés nécssairs pour traitr votr candidatur rstront confidntills. Un dossir incomplt n put êtr xaminé. C dossir d candidatur rst soumis à l approbation

Plus en détail

Devenez ingénieur en Génie Informatique et Statistique par la voie de l apprentissage

Devenez ingénieur en Génie Informatique et Statistique par la voie de l apprentissage Dvnz ingéniur n Géni Informatiqu t Statistiqu par la voi d l apprntissag > Formation d ingéniur d 3 ans par altrnanc habilité par la Commission ds Titrs d Ingéniur (CTI) Rntré 2015 www.polytch-lill.fr

Plus en détail

Bénévole pour quoi? N 20 - Sommaire. N 20 - Déc 08. v d s. f www.e-volontaires.org/rennes. 315 bénévoles désormais, et on s'arrête là pour l'instant.

Bénévole pour quoi? N 20 - Sommaire. N 20 - Déc 08. v d s. f www.e-volontaires.org/rennes. 315 bénévoles désormais, et on s'arrête là pour l'instant. N 20 - Déc 08 v l'af d s o f ls in Touts jour sur miss A Rnns www.-volontairs.org/rnns Bénévol pour quoi? 315 bénévols désormais, t on s'arrêt là pour l'instant. On s'arrêt car vous êts un bonn soixantain

Plus en détail

Juin 2013. www.groupcorner.fr

Juin 2013. www.groupcorner.fr r p d r i Do Juin 2013 www.groupcornr.fr Contact Pr : Carolin Mlin & Jan-Claud Gorgt Carolin Mlin TIKA Mdia 06 61 14 63 64 01 40 30 95 50 carolin@tikamdia.com Jan-Claud Gorgt J COM G 06 10 49 18 34 09

Plus en détail

Produits à base de cellules souches de pomme

Produits à base de cellules souches de pomme Soins Visag Produits à bas d clluls souchs d pomm NEW! Profssionnal & Rtail Shakr Mask pl-off Shakr Mask cristally (wash-off) Srum Crèm A Full Srvic : Formulation R&D Manufacturing Packaging Soin Visag

Plus en détail

Subventions Diverses 2009

Subventions Diverses 2009 Dirction Tchniqu Nom du portur Titr du Objctifs du Rattachmnt au programm d financmnts 09-036 SOS Hépatits Projt 1: Forum National (19 t 20 nov 09) Projt 2 : Sit Intrnt Projt 1: Obj. Généraux: Rdonnr confianc

Plus en détail

Les ressources du PC

Les ressources du PC Modul 2 Ls rssourcs du PC Duré : 2h (1 séanc d 2h) Ctt séanc d dux hurs suit l ordr du référntil d compétncs du portfolio rattaché à c modul (v. portfolio du modul 2). Votr ordinatur PC st un machin composé

Plus en détail

Le nouveau projet Israélo-Palestinien : Terreau pour une culture de paix

Le nouveau projet Israélo-Palestinien : Terreau pour une culture de paix L Congrès d Caux Prmir Congrès d l Allianc pour un Cultur d Paix L nouvau projt Israélo-Palstinin : Trrau pour un cultur d paix Du 23 au 26 Juin 2003 Châtau d Caux Cntr d rncontrs intrnationals L Congrès

Plus en détail

Journée d échanges techniques sur la continuité écologique

Journée d échanges techniques sur la continuité écologique 16 mai 2014 Journé d échangs tchniqus sur la continuité écologiqu Pris n compt d critèrs coûts-bénéfics dans ls étuds d faisabilité Gstion ds ouvrags SOLUTION OPTIMALE POUR LE MILIEU Gstion ds ouvrags

Plus en détail

Vu la loi n 17-99 portant code des assurances prom ulguée par le dahir n 1-02-238 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002), telle qu'elle a été complétée ;

Vu la loi n 17-99 portant code des assurances prom ulguée par le dahir n 1-02-238 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002), telle qu'elle a été complétée ; Arrêté du ministr s financs t la privatisation n 2241-04 du 14 kaada 1425 rlatif à la présntation s opérations d'assurancs (B.O. n 5292 du 17 févrir 2005). Vu la loi n 17-99 portant co s assurancs prom

Plus en détail

Base de données bibliographique. p. 30 - p. 33. valorisation économique de l'eau potable. energétique et municipales. p.13 - fédérale de.

Base de données bibliographique. p. 30 - p. 33. valorisation économique de l'eau potable. energétique et municipales. p.13 - fédérale de. Bas d donnés bibliographiqu alpau.org Typ d Autur Titr d Titr du Editur Anné Vol. N Dat d Paginatio résumé mots clfs mots documnt l'ouvrag/titr d périodiqu n clfs fix l'articl Jnni Robrt Qul puplmnt pour

Plus en détail

Focus. Les placements éthiques : entre défis et opportunités. Patrick Barisan. Sintesi a cura di Luisa Crisigiovanni

Focus. Les placements éthiques : entre défis et opportunités. Patrick Barisan. Sintesi a cura di Luisa Crisigiovanni Ls placmnts éthiqus : ntr défis t opportunités Patrick Barisan Sintsi a cura di Luisa Crisigiovanni L invstimnto socialmnt rsponsabil è un invstimnto ch tin conto sia di imprativi finanziari sia tici,

Plus en détail

papcardone@papcardone.com CASIO D 20 Mémoire du grand total CASIO ECO Affichage 8, 10 ou 12 chiffres Tous les calculs de bases Calcul de taxes

papcardone@papcardone.com CASIO D 20 Mémoire du grand total CASIO ECO Affichage 8, 10 ou 12 chiffres Tous les calculs de bases Calcul de taxes iv r a is o n assu L Li cardon Calculatrics d burau v ra i s o n a ss u CASIO D 20 M02690 M02672 M02667 CASIO DM 1200 (12 chiffrs) CASIO DM 1400 (14 chiffrs) CASIO DM 1600 (16 chiffrs) M02689 CASIO D 20

Plus en détail

Sommaire. qui sommes-nous. Nos grandes realisations. 4 Madagascar 5 Nous vivons nos valeurs 6 Telma en bref 8 La Gouvernance

Sommaire. qui sommes-nous. Nos grandes realisations. 4 Madagascar 5 Nous vivons nos valeurs 6 Telma en bref 8 La Gouvernance Chr Clint, Chr Partnair, Ctt anné, un fois d plus, grâc à votr confianc t à l implication d nos équips, l Group Tlma a réalisé un anné 2011 avc ds prformancs opérationnlls solids t un activité commrcial

Plus en détail

Le traitement des expulsions locatives

Le traitement des expulsions locatives L traitmnt ds xpulsions locativs n io nt s til v ré p d t n am m t ai p n nd a m om r ay td m Tr C l ab i u O COMPTE RENDU DU SÉMINAIRE DU 10 SEPTEMBRE 2012 u n io at j n c sti n g ssi A c in d Au ui q

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITÉ. Maison de l Emploi Sarthe Nord

RAPPORT D ACTIVITÉ. Maison de l Emploi Sarthe Nord 11060232_rapport_annul_2010_projt 06/07/11 15:32 Pag1 RAPPORT D ACTIVITÉ 2010 Maison l Emploi Sarth Nord sommair La Maison l Emploi Sarth Nord n 2010 p. 2 La Maison l Emploi Sarth Nord : un résau partnairs

Plus en détail

f n (x) = x n e x. T k

f n (x) = x n e x. T k EXERCICE 3 (7 points) Commun à tous ls candidats Pour tout ntir naturl n supériur ou égal à, on désign par f n la fonction défini sur R par : f n (x) = x n x. On not C n sa courb rprésntativ dans un rpèr

Plus en détail

Impôts 2012. PLUS ou moins-values

Impôts 2012. PLUS ou moins-values Impôt 2012 PLUS ou moin-values SUR VALEURS MOBILIÈRES ET DROITS SOCIAUX V v ti t à d f co o OP m à l Et L no di (o 20 o C c tit po Po c c or o o ou c l ou d 2 < Vou avz réalié d cion d valur mobilièr t

Plus en détail

Guide de correction TD 6

Guide de correction TD 6 Guid d corrction TD 6 JL Monin nov 2004 Choix du point d polarisation 1- On décrit un montag mttur commun à résistanc d mttur découplé, c st à dir avc un condnsatur n parallèl sur R. La condition d un

Plus en détail

Matériau pour greffe MIS Corporation. Al Rights Reserved.

Matériau pour greffe MIS Corporation. Al Rights Reserved. Matériau pour grff MIS Corporation. All Rights Rsrvd. : nal édicaux, ISO 9001 : 2008 atio itifs m rn pos méd int i dis c a u x 9 positifs 3/42 té ls s dis /CE ur r l E. po ou u x U SA t s t appr o p a

Plus en détail

Évaluation de performance et optimisation de réseaux IP/MPLS/DiffServ

Évaluation de performance et optimisation de réseaux IP/MPLS/DiffServ AlgoTl 2003 (dpt-info.labri.fr/algotl03) Banyuls-sur-mr, 12-14 mai 2003 Exposé invité, mardi 13 mai, 9h-10h Évaluation d prformanc t optimisation d résaux IP/MPLS/DiffSrv par Fabric CHAUVET Jan-Mari GARCIA

Plus en détail

Garantie des Accidents de la Vie - Protection Juridique des Risques liés à Internet

Garantie des Accidents de la Vie - Protection Juridique des Risques liés à Internet Résrvé à votr intrlocutur AXA Portfuill : CR012764 N Clint : 1 r réalisatur : Matricul : 2 réalisatur : Matricul : Intégr@l Garanti ds Accidnts d la Vi - Protction ds Risqus liés à Intrnt J complèt ms

Plus en détail

BOULOGNE (92) TRIANGLE ENTRE VERDURE ET BOUCLE DE SEINE INVESTISSEMENT EN NUE-PROPRIÉTÉ IMMOBILIER NEUF

BOULOGNE (92) TRIANGLE ENTRE VERDURE ET BOUCLE DE SEINE INVESTISSEMENT EN NUE-PROPRIÉTÉ IMMOBILIER NEUF INVESTISSEMENT EN NUE-PROPRIÉTÉ IMMOBILIER NEUF BOULOGNE (92) ENTRE VERDURE ET BOUCLE DE SEINE TRIANGLE APPARTEMENTS DU STUDIO AU 5 PIÈCES DANS UN QUARTIER EN PLEIN RENOUVEAU PERL INVESTISSEZ AUTREMENT!

Plus en détail

Le conseil municipal vous présente ses meilleurs vœux pour 2014

Le conseil municipal vous présente ses meilleurs vœux pour 2014 LE MAGAZINE DES HABITANTS D AULNAY-SOUS-BOIS WWW.AULNAY-SOUS-BOIS.FR L consil municipal vous présnt ss millurs vœux pour 2014 BIMENSUEL N 19 LUNDI 6 janvir 2014 nos VIES PAGE 12 Grand succès pour la soiré

Plus en détail

La lettre du Bureau Asie-Pacifique

La lettre du Bureau Asie-Pacifique La lttr du Burau Asi-Pacifiqu AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE ISSN 1606-0318 Dans c numéro : o N 13 - davril µ Juin 2002 L'Agnc univrsitair d la Francophoni fêt son 40 annivrsair à Phnom-Pnh, Cambodg

Plus en détail

ces révolutions qui nous attendent Jeudi 23 octobre 2014 Bien assuré, on peut tout oser. programme

ces révolutions qui nous attendent Jeudi 23 octobre 2014 Bien assuré, on peut tout oser. programme Judi 23 octobr 2014 Bin assuré, on put tout osr. Kdg Businss school - campus Bordaux cs révolutions qui nous attndnt programm N ORIAS : 07 003 073 - WWW.ORIAS.FR RISQUES D ENTREPRISE - ASSURANCES DE PERSONNES

Plus en détail

Agricoles LES BONNES RÉSOLUTIONS DU MODEF DES LANDES. le 15 janvier. sommaire. édito. Aides aux fourrages (CG 40) et aide MSA : Dossiers à déposer

Agricoles LES BONNES RÉSOLUTIONS DU MODEF DES LANDES. le 15 janvier. sommaire. édito. Aides aux fourrages (CG 40) et aide MSA : Dossiers à déposer sommair Actualités agricols...p. 2 Ls Informations Agricols Vndrdi 10 2014 - HEBDO - 66 Anné - N 2779 - Prix : 1,54 Commission paritair n 0414 T 82968 - ISSN : 1149-3321 Aids aux fourrags (CG 40) t aid

Plus en détail

ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE DU CENTRE DE L AGGLOMÉRATION Le poids des réseaux et leur stratégie d implantation

ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE DU CENTRE DE L AGGLOMÉRATION Le poids des réseaux et leur stratégie d implantation ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 0142712814 FAX : 0142762405 http://www.apur.org ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE DU CENTRE DE L AGGLOMÉRATION L poids s résaux t lur stratégi d implantation

Plus en détail

CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES Éditions Éditions Bon d command 015-0 un pu, baucoup, à la foli! Format numériqu n vnt au www. 006-009, Éditions CFORP, activités AVEC DROITS DE REPRODUCTION. 08:8 Pag 1-1 r un pu, baucoup, a la foli!

Plus en détail

Rassemblement National des Interlocuteurs Academiques TICE Éducation Physique et Sportive - Evry - 20/21 Janvier 2014 TABLETTES TACTILES

Rassemblement National des Interlocuteurs Academiques TICE Éducation Physique et Sportive - Evry - 20/21 Janvier 2014 TABLETTES TACTILES Rassmblmnt National ds Intrlocuturs Acadmiqus TICE Éducation Physiqu t Sportiv - Evry - 20/21 Janvir 2014 TABLETTES TACTILES t ENSEIGNEMENT DE L EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE «L EPS sans fil à la patt»

Plus en détail

Enquête sur le naufrage de Serono, coulé par une gestion aberrante > Biotech Toute l histoire du fleuron déchu de l économie genevoise

Enquête sur le naufrage de Serono, coulé par une gestion aberrante > Biotech Toute l histoire du fleuron déchu de l économie genevoise J.A. 1211 Gnèv 2 www.ltmps.ch Air du Tmps Economi & Financ L absnc d managmnt déprim ls mployés. Nos offrs d mploi Qul cadau pour la Fêt ds mèrs? Trois générations répondnt Pag 28 Applid Matrials délocalis

Plus en détail

UNIVERSITÉ SAVOIE MONT BLANC FRANCE KIT DE SURVIE DE L ÉTUDIANT ETRANGER. www.univ-smb.fr/international

UNIVERSITÉ SAVOIE MONT BLANC FRANCE KIT DE SURVIE DE L ÉTUDIANT ETRANGER. www.univ-smb.fr/international UNIVERSITÉ SAVOIE FRANCE KIT DE SURVIE DE L ÉTUDIANT ETRANGER www.univ-smb.fr/intrnational SE REPÉRER À LANC B T N O M IE O V A L UNIVERSITÉ S 1 U N IV E R S IT É 4 S IT E S : 3 CAMPUS 1 P R É S ID E N

Plus en détail

CLOUD TROTTER La Vache Noire Sud - 203 rue Oscar Roulet - 84440 Robion - Tél. : 04 90 76 56 27-06 80 050 050 - www.lavachenoiresud.

CLOUD TROTTER La Vache Noire Sud - 203 rue Oscar Roulet - 84440 Robion - Tél. : 04 90 76 56 27-06 80 050 050 - www.lavachenoiresud. Cloud Trottr La Vach Noir Sud - 203 ru Oscar Roult - 84440 Robion - Tél. : 04 90 76 56 27-06 80 050 050 - www.lavachnoirsud.com Cloud Trottr Cloud Trottr Prnz d la hautur! ds carts d caractèr pour donnr

Plus en détail

Les odeurs. é ens M. d e. sur. / janvier-février 2010. Informations sur la Qualité de l Air en Picardie

Les odeurs. é ens M. d e. sur. / janvier-février 2010. Informations sur la Qualité de l Air en Picardie n 73 / janvir-févrir 21 Informations sur la Qualité d l Air n Picardi Ls odurs n u ' d c la p n Mis sur v i t c a f l o l l vil o p o r t é ns M Ami Pags 4 à 9 : rtrouvz ls chiffrs d la qualité d l air

Plus en détail

Initiation à la virologie Chapitre IV : Diagnostic viral

Initiation à la virologie Chapitre IV : Diagnostic viral Initiation à la virologi Chapitr IV : Diagnostic viral [www.virologi-uclouvain.b] Objctifs du modul Nous disposons d outils d laboratoir nous prmttant d détctr ls infctions virals t lurs ffts. Lorsqu on

Plus en détail

LE DEFI L HOMME ET LES TECHNOSCIENCES. 21, 22, 23 novembre 2014. 89 e Semaine sociale de France. à l Université catholique de Lille

LE DEFI L HOMME ET LES TECHNOSCIENCES. 21, 22, 23 novembre 2014. 89 e Semaine sociale de France. à l Université catholique de Lille L HOMME ET LES TECHNOSCIENCES LE DEFI 89 Smain social d Franc 21, 22, 23 novmbr 2014 à l Univrsité catholiqu d Lill www.tchnoscincsldfi.org 1 ÉDITORIAL Jérôm Vignon, Présidnt ds Smains socials d Franc

Plus en détail

Commune de Villars-sur-Glâne Plan directeur du stationnement Bases

Commune de Villars-sur-Glâne Plan directeur du stationnement Bases Commun d Villars-sur-Glân Plan dirctur du stationnmnt Bass [04 011 3.5 octobr 04] Commun d Villars-sur-Glân Plan dirctur du stationnmnt Bass Sommair Bass légals 3 Objctifs t prcips généraux 4 Invntair

Plus en détail

J adopte le geste naturel

J adopte le geste naturel J adopt l t naturl Franchi Crédit Conil d Franc Mod opératoir naturl t l J adopt Préambul Rjoindr Crédit Conil d Franc, c t rjoindr un cntain d homm t d fmm qui partant lur xpérinc dpui plu d 10 an ; un

Plus en détail

THÈSE. présentée à. par Nicolas Palix. DOCTEUR Spécialité: INFORMATIQUE. Langages dédiés au développement de services de communications

THÈSE. présentée à. par Nicolas Palix. DOCTEUR Spécialité: INFORMATIQUE. Langages dédiés au développement de services de communications N o d'ordr: 3623 THÈSE présnté à L'UNIVERSITÉ BORDEAUX 1 Écol Doctoral d Mathématiqus t Informatiqu par Nicolas Palix pour obtnir l grad d DOCTEUR Spécialité: INFORMATIQUE Langags dédiés au dévloppmnt

Plus en détail

programme 27 28 29 mars 2015 VENEZ DÉCOUVRIR LES SAVOIR-FAIRE DES ARTISANS D ART À GENÈVE Genève, ville d art www.ville-geneve.

programme 27 28 29 mars 2015 VENEZ DÉCOUVRIR LES SAVOIR-FAIRE DES ARTISANS D ART À GENÈVE Genève, ville d art www.ville-geneve. 27 28 29 mars 2015 VENEZ DÉCOUVRIR LES SAVOIR-FAIRE DES ARTISANS D ART À GENÈVE Partnair média Partnair principal Gnèv, vill d art programm www.vill-gnv.ch/jma 1 AVANT-PROPOS LES JOURNÉES DES MÉTIERS D

Plus en détail

Le Songe d une nuit d été

Le Songe d une nuit d été La Compagni «Fracas d Art» présnt L Song d un nuit d été d après William Shakspar Mis n scèn Carlo Boso Masqus S. Procco di Mduna www.fracasdart.com r «t ils savn nt a h c, r s r, dan u o j, r tout fai

Plus en détail

- Organisé par - L AUDAX CLUB PARISIEN avec le concours DES VILLES CONTRÔLE et. de l agglomération de SAINT-QUENTIN -EN-YVELINES

- Organisé par - L AUDAX CLUB PARISIEN avec le concours DES VILLES CONTRÔLE et. de l agglomération de SAINT-QUENTIN -EN-YVELINES - Organisé par - L AUDAX CLUB PARISIEN avc l concours DES VILLES CONTRÔLE t d l agglomération d SAINT-QUENTIN -EN-YVELINES dito S O M M A I R E PARIS-BREST-PARIS RANDONNEUR VU PAR////////////////4-7 UN

Plus en détail

responsabilité Analyse des décisions civiles, pénales et avis CCI des anesthésistes, obstétriciens et chirurgiens concernant supplément au N o 52

responsabilité Analyse des décisions civiles, pénales et avis CCI des anesthésistes, obstétriciens et chirurgiens concernant supplément au N o 52 supplément au N o 52 décmbr 2013 / volum 13 rsponsabilité rvu d Formation sur l risqu médical décisions d justic 2011 Analys ds décisions civils, pénals t CCI concrnant ds ansthésists, obstétricins t chirurgins

Plus en détail

SEPTEMBRE 2014 C EST AUSSI LA RENTRÉE DES PETITS ALBIGEOIS ALBI PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE QUATRE SPORTIFS SOUS LES FEUX DE LA RAMPE

SEPTEMBRE 2014 C EST AUSSI LA RENTRÉE DES PETITS ALBIGEOIS ALBI PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE QUATRE SPORTIFS SOUS LES FEUX DE LA RAMPE 175 SEPTEMBRE 2014 DOSSIER C EST AUSSI LA RENTRÉE DES PETITS ALBIGEOIS ALBI VILLE SPORTIVE QUATRE SPORTIFS SOUS LES FEUX DE LA RAMPE HISTOIRE & PATRIMOINE ALBI PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE édito

Plus en détail

Lundi 7 mars 2011. Trier et réduire ses déchets

Lundi 7 mars 2011. Trier et réduire ses déchets Lundi 7 mars 2011 Trir t réduir ss déchts Nouvaux Ecopoints pour trir ss déchts Quatr Ecopoints sont installés aujourd hui à l UniNE t un harmonisation ds poublls pour tous ls bâtimnts a été réalisé (voir

Plus en détail

nous votre service clients orange.fr > espace client 3970*

nous votre service clients orange.fr > espace client 3970* nous votr srvi lints orang.fr > spa lint 3970* vous souhaitz édr votr abonnmnt Orang Mobil Bonjour, Vous trouvrz i-joint l formulair d ssion d abonnmnt Orang Mobil à rtournr omplété t par vous-mêm t par

Plus en détail

L humble François Ier

L humble François Ier Psychiatri Astronomi Dans ls tourmnts d la schizophréni Pags 10, 14 Un prodigiux télscop pour décryptr ls scrts du cosmos Pags 26, 27 OLIVIER DESSIBOURG J.A. 1211 Gnèv 2 www.ltmps.ch Economi & Financ L

Plus en détail

Date de publication : Juillet 2014

Date de publication : Juillet 2014 : n o i s s Prof n è c s n r u t t m u d c r u o s r t s â r é h T r u i d ss l o a d n Un natio tr n C 4 1 0 2 t l l i u J 2 Profssion : mttur n scèn Mttr n scèn, st-c un métir? On rconnaît l mttur n

Plus en détail

BEC-BENCHMARKING (Benchmarks inclus dans le club des Brand Managers) Exemple Veille Stratégique n 1

BEC-BENCHMARKING (Benchmarks inclus dans le club des Brand Managers) Exemple Veille Stratégique n 1 Sptmbr 2006 BEC-BENCHMARKING (Bnchmarks inclus dans l club ds Brand Managrs) Exmpl Stratégiqu n 1 www.bc-institut.com BEC-institut Branding Exprts Cntr BEC-institut Concurrntill Spt. 2006 Présntation d

Plus en détail

Réseau des bibliothèques du Pays de Pamiers Guide du Numérique

Réseau des bibliothèques du Pays de Pamiers Guide du Numérique Réau d bibliothèqu du Pay d Pamir Guid du Numériqu Sit Intrnt du réau d lctur http://www.pamir.raubibli.fr C qu vou pouvz fair dpui notr it Intrnt : EXPLORER LE CATALOGUE : Plu d 80 000 documnt ont à votr

Plus en détail

Grand Paris Seine Ouest. Evolution Actualités des lignes de bus communautaires. Grand

Grand Paris Seine Ouest. Evolution Actualités des lignes de bus communautaires. Grand Grand Pari Sin Out Evolution Actualité d lign d bu communautair Grand 1 TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES 2 BOULOGNE-BILLANCOURT 3 L SUBB... 3 CHAVILLE 4 L Chavilbu... 4 ISSY-LES-MOULINEAUX 6 L TUVIM...

Plus en détail

S a i n t - M a l o G R O U P E

S a i n t - M a l o G R O U P E S a i n t - a l o G R O U E onnaissz-vous l antiqu cité d Alt? lac fort stratégiqu, tour à tour puplé d lts t d Gallo-Romains, ll fut l brcau d Saint-alo, dont ll constitu un promontoir naturl, ntr mr

Plus en détail

En Syrie, un attentat suicide frappe le cœur du régime Assad > Conflit Le pays, à feu et à sang, devient incontrôlable et le vote de l ONU est reporté

En Syrie, un attentat suicide frappe le cœur du régime Assad > Conflit Le pays, à feu et à sang, devient incontrôlable et le vote de l ONU est reporté Astronomi Montagn L systèm solair raconté au stival d Saint-Luc Pag 10 Cs passionnés qui donnnt un smain d lur été pour ls orêts Pag 6 OLIVIER MAIRE/PHOTOGENIC.CH J.A. 1211 Gnèv 2 www.ltmps.ch Economi

Plus en détail

Hector Guimard et le fer : inventivité et économie

Hector Guimard et le fer : inventivité et économie L'Art nouvau t la frronnri Hctor Guimard t l fr : invntivité t économi Comm tous ls grands créaturs du mouvmnt Art nouvau, Hctor Guimard a été confronté à la disciplin d la frronnri. Aucun architct d qualité

Plus en détail

FORMATIONS 2014 CENTRE EUROPÉEN DE FORMATION À LA PRODUCTION DE FILMS

FORMATIONS 2014 CENTRE EUROPÉEN DE FORMATION À LA PRODUCTION DE FILMS Concvoir, réalisr, financr ds contnus pour ls nouvaux médias FORMATIONS 2014 CENTRE EUROPÉEN DE FORMATION À LA PRODUCTION DE FILMS SOMMAIRE GÉNÉRAL action DE FORMATION 2014-2015 L CEFPF n qulqus mots pags

Plus en détail

Pleyel : le collège en 2014 Le futur établissement intercommunal (Saint-Denis/SaintOuen) sera en pointe en matière de technologies numériques

Pleyel : le collège en 2014 Le futur établissement intercommunal (Saint-Denis/SaintOuen) sera en pointe en matière de technologies numériques Plyl : l collèg n 2014 L futur établissmnt intrcommunal (Saint-Dnis/SaintOun) sra n point n matièr d tchnologis numériqus t d nvironnmnt. Il a été présnté aux habitants. p.4 N 937 1,00 Du 5 au 11 décmbr

Plus en détail

dobutô-et fes PORMS œiasetvsîme Cl N É - M AG AZ I N E du"'?

dobutô-et fes PORMS œiasetvsîme Cl N É - M AG AZ I N E du'? Nouvll Séri. N 24. 27 Sptmbr'1934 dobutô-t fs PORMS œiasetvsîme BUSINESS IS BUSINESS On a baucoup admiré, il y a qulqus tmps, ls évolutions, au-dssus d la capital, d'un énorm dirigabl orguillux t fir...

Plus en détail

page 2 page 3 page 4 page 5 page 6 page 7 page 8 page 9 page 10 page 11 page 12 page 13 page 12 page 14 page 15 page 18 page 19 page 20 page 21

page 2 page 3 page 4 page 5 page 6 page 7 page 8 page 9 page 10 page 11 page 12 page 13 page 12 page 14 page 15 page 18 page 19 page 20 page 21 1035, boul. Haml Québc (Vanir) 418 683-4775 SERVICE DE LIVRAISON 418 619-0667 www.journ-al.ca LE JOURNAL DES RIVIÈRES LES SAULES / DUBERGER / VANIER FÉVRIER 2013 VOLUME 3 NUMÉRO 5 Ls Gladiaturs d Québc

Plus en détail

Bord ailes Hélène Pilotte

Bord ailes Hélène Pilotte Association ds Dirctions d Établissmnt scolair Rtraités d Montréal Volum 22, numéro 4 Janvir, Févrir, Mars 2015 Bord ails Hélèn Pilott 5565, ru Shrbrook, Est Montréal, QC H1N 1A2 Téléphon (514) 596-5156

Plus en détail

e x o s CORRIGÉ 07-01 ... Chapitre 7. La conduite du diagnostic 1. Bilan fonctionnel par grandes masses Bilan fonctionnel de la société Bastin

e x o s CORRIGÉ 07-01 ... Chapitre 7. La conduite du diagnostic 1. Bilan fonctionnel par grandes masses Bilan fonctionnel de la société Bastin ................................................... Chapitr 7. La cnduit du diagntic CORRIGÉ 07-01 1. Bilan fnctinnl par grand ma Bilan fnctinnl d la ciété Batin Empli tabl 3 900 Rurc prpr 3 870 Actif

Plus en détail

L Espagne et la peur contagieuse font chuter les bourses en Europe

L Espagne et la peur contagieuse font chuter les bourses en Europe J.A. 1211 Gnèv 2 www.ltmps.ch Jux olympiqus Economi & Financ Coghu, l âm pictural ds Franchs-Montagns Pag 19 Séri: cs athlèts suisss qui vont tntr d brillr à Londrs Pag 7 Malgré un contxt diicil, Julius

Plus en détail

Le mandat de Chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS

Le mandat de Chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS L mandat d Chrchur qualifié du F.R.S.-FNRS 18 Févrir 2014 L règlmnt rlatif à c mandat st disponibl dans son intégralité sur notr sit wb www.frs-fnrs.b Tabl ds matièrs 1. Dispositions réglmntairs, financièrs

Plus en détail

Septembre/octobre 2014 n 66 : Le magazine de votre Communauté d agglomération «NOUS RESTONS VIGILANTS»

Septembre/octobre 2014 n 66 : Le magazine de votre Communauté d agglomération «NOUS RESTONS VIGILANTS» Sptmbr/octobr 2014 n 66 : L magazin votr Communauté d agglomération mtzmtropol.fr Mtz mag Métropol l LE MET Ls nouvautés la rntré Événmnts FIM & CO Rtrouvz Mtz Métropol au cours s grands rnz-vous l automn

Plus en détail

LE VILLAGEOIS RODÉO DE BICYCLETTES

LE VILLAGEOIS RODÉO DE BICYCLETTES Vol.11 No.6 VILLAGE DE NEGUAC LE VILLAGEOIS 1175, ru Principal, Suit 1, Nguac N.B. E9G 1T1 Téléphon: 776-3950 Télécopiur: 776-3975 Courril: villag@nb.aibn.com Sit Wb: www.nguac.com RODÉO DE BICYCLETTES

Plus en détail

SAINT-GALMIER. Rentrée... SEPTEMBRE 2013 N 15 VOTRE MAGAZINE MUNICIPAL

SAINT-GALMIER. Rentrée... SEPTEMBRE 2013 N 15 VOTRE MAGAZINE MUNICIPAL SAINT-GALMIR Rntré... SPTMBR 2013 N 15 VOTR MAGAZIN MUNICIPAL VI MUNICIPAL ÉDITO INFO + Inscriptions sur ls lists élctorals Tous ls Français t Françaiss majurs jouissant d lurs droits civils t politiqus

Plus en détail

JOURNAL DE 'JURISPRUDENCE ET DES DEBATS JUDICIAIRES.

JOURNAL DE 'JURISPRUDENCE ET DES DEBATS JUDICIAIRES. JOURNAL DE JURISPRUDENCE ET DES DEBATS JUDICIAIRES prix dafobiimctit st d 5 fr pour trois mois ; 5o fr pour six mois t f3o fr pour lanné ; On sabonn à Paris au BUREAU DU JOURNAL quai aux riurs N ; chz

Plus en détail

N 11. Journal municipal de la Ville de Port-Vendres. P. 11 Parole à : M. le Maire. Vœux 2013 : Une ville bien gérée, des projets novateurs P.

N 11. Journal municipal de la Ville de Port-Vendres. P. 11 Parole à : M. le Maire. Vœux 2013 : Une ville bien gérée, des projets novateurs P. l N 11 Journal municipal d la Vill d Port-Vndrs Mars 2013 P. 11 Parol à : M. l Mair Vœux 2013 : Un vill bin géré, ds projts novaturs P. 31 sommair Pag 3 éditorial Pags 12-13 Srvic public : Polic municipal

Plus en détail

Assurer les proposants donneurs de rein

Assurer les proposants donneurs de rein Nwsttr SCOR Goba Lif Nwsttr SCOR Goba Lif Févrir Profssur Eric Thrvt, Srvic d Néphroogi, Hôpita Europén Gorgs Pompidou, Paris, Franc Pourquoi s Pays-Bas sont-is champion du mond pour nombr d donnurs vivants

Plus en détail

La nouvelle agence au service de l économie

La nouvelle agence au service de l économie l m a g a z i n N 46 FÉVRIER MARS AVRIL 2015 La nouvll agnc au srvic l économi PHILIPPE NOISETTE Trail Écuillé Licnciés t non licnciés, ils étaint près 2 000, l 13 écmbr rnir, à s élancr puis la cour u

Plus en détail

PARTIE 1 : La gestion administrative des relations avec les fournisseurs

PARTIE 1 : La gestion administrative des relations avec les fournisseurs Sommair GESTION ADMINISTRATIVE DES RELATIONS EXTERNES Bac Pro Gstion Administration Préparation à la crtification intrmédiair PARTIE 1 : La gstion administrativ ds rlations avc ls fournissurs 5 Situation

Plus en détail

Titrages acidobasiques de mélanges contenant une espèce forte et une espèce faible : successifs ou simultanés?

Titrages acidobasiques de mélanges contenant une espèce forte et une espèce faible : successifs ou simultanés? Titrgs cidobsiqus d mélngs contnnt un spèc fort t un spèc fibl : succssifs ou simultnés? Introduction. L'étud d titrgs cidobsiqus d mélngs d dux ou plusiurs cids (ou bss) st un xrcic cournt [-]. Ls solutions

Plus en détail

Inclure la vidéo comme levier de sa stratégie marketing

Inclure la vidéo comme levier de sa stratégie marketing Inclur l vidéo comm lvir d s strtégi mrkting 2motion.com Stphni Prot, Dirctric Adjoint, 2motion sprot@2motion.com Strtégi mrkting Un strtégi mrkting s définit comm un pln d ctions coordonnés miss n ouvr

Plus en détail

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir

Plus en détail